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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with.

 :: Archives des rps
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyLun 25 Jan - 19:03






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


Je ne connaissais rien de cette jeune fille, elle ne connaissait rien de moi et pourtant, me voici dans sa voiture en direction de chez elle après qu'elle m'aille aidé et offert une pizza. Je ne suis pas un habitué du contacte humain, pourtant, j'étais quand même assis dans cette voiture en direction d'une maison que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Enfin, comme quoi, la vie nous réserve bien des surprises... Son visage affiche un petit sourire en coin face à ma réflexion. Bon, je doutais qu'elle soit un serial killer, encore moins qu'elle m'attache à son lit pour faire de moi son esclave sexuel. Pourtant, son petit sourire me fit douter durant quelques secondes, avant de reprendre mes esprits. . « Tu sais, quand j'attache un mec au lit, c'est pas pour en faire un esclave. » Je hausse légèrement les sourcils, bon le sous-entendu est carrément évident, je ne pouvais pas penser à côté de la plaque et cela me fis sourire. Elle avait un léger sens de l'humour, puis, on semblait se détendre aussi bien elle que moi. Je ne l'avais pas remarqué dès le départ, pourtant, à présent cela semblait flagrant. Une certaine tension avait été instaurée entre nous, comme un courant électrique qui disparaissait petit à petit. Je n'allais pas aller jusqu'à dire que je lui faisais totalement confiance, après tout elle restait une étrangère, mais elle m'avait sauvé les miches et ça je ne pouvais pas le nier. « Bon ben, heureux de le savoir. » Dis-je avec un petit sourire amusé alors que le moteur de la voiture se coupait pour laisser place au silence. L'odeur de la pizza me donnait vraiment faim, apparemment, la jeune femme avait tout aussi la dalle que moi vu que son estomac se fit entendre.

« Et moi c'est Lilwenn. Et tu es ici chez moi. » J'ouvre la portière en même temps qu'elle, tout en disant d'un petit ton ironique. « Ben heureusement qu'on est pas chez le voisin... » Je reclape la portière sans pour autant l'exploser, puis, même si j'aurais voulu y mettre une certaine force, dans mon état je n'y serais pas arrivé. Je suis la jeune femme qui se prénomme Lilwenn jusqu'à sa porte d'entrée. Il ne fait pas spécialement chaud, d'ailleurs, à chaque expiration un nuage de buée s'élève de ma bouche. Elle se met à chercher ses clés dans son sac, croisant doucement les bras, je me mets à observer les environs d'un air curieux. Elle a une belle maison, je mettrais ma main à coupé qu'elle a largement les moyens, tout comme moi. Une fois que la porte est ouverte je suis celle-ci à l'intérieur, laissant ainsi le froid derrière moi. « Assis toi là et enlève ta veste,  je vais chercher de quoi te recoudre. » Je secoue la tête pour dire que j'avais bien compris, avançant douloureusement vers l'un des tabourets. J'enlève ma veste en grimaçant, laissant apparaître une chemise blanche en piteuse état à cause de la boue. Je me pose calmement, posant une main sur mon épaule, alors que je tentais de faire disparaître la douleur...je pouvais toujours rêver non ? Je laisse mon regard vagabonder dans le salon et peux observer quelques petites choses qui laissait entendre qu'un enfant vivait ici en général. Une fille vu la poupée qui trônait dans un divan. Je souris. L'idée d'avoir des enfants ne m'avait jamais traversé l'esprit à cause de ma maladie, sinon, je pense que j'en aurais déjà eu un, enfin, si j'avais trouvé la femme idéale pour ça.

« Je me suis demandés, pendant quelques secondes si on ne ferait pas mieux de manger les pizzas en premier, de regarder GOT et ensuite de te recoudre. Seulement, je n'ai pas envie que tu bousilles mon canapé avec ton sang. Donc je vais mettre l'épisode, te recoudre en même temps et après je ferai réchauffer les pizzas au four. » J'ai un moment d'hésitation. Était-elle capable de regarder la télévision et de me recoudre en même temps ? Voilà une bonne question. « Uhm, tant que tu fais ça bien ça me va...évite juste de me charcuter, je tiens à mon visage. » Je ne dis pas ça par narcissisme, non, juste parce que j'avais envie d'être potable pour le peux de temps qu'il me restait à exister. Je serre légèrement la main, alors que celle-ci c'était mise à trembler non pas de peur, mais à cause de ce que je portais en moi depuis bien des années. Je regarde Lilween allumer la télévision et se mettre à zapper jusqu'à atterrir sur la chaîne souhaitée. « Prêt ?» J'observe la mallette de soin avec une certaine appréhension. Je n'ai pas peur de souffrir, non, mais je ne suis pas maso pour autant et si je pouvais l'éviter en général, ben je l'évitais...sauf quand il me prenait une envie subite de jouer au con comme ce soir ! Je prends une grande inspiration. De toute façon je n'avais pas le choix. « Quand faut y aller, faut y aller... » A ce moment-là je peux remarquer que l'épisode était en train de commencer, du coup je commence également à stresser de plus belle. Pas que je n'avais pas confiance en elle, mais décidément, je ne pouvais pas lui assurer celle-ci alors qu'elle allait me recoudre à vif.


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Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.
Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.

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Messages : 214 Je suis arrivé(e) le : 29/11/2015 Sous les traits de : Willa Holland Je me dédouble : Aodhan Pseudo : SUNRISE Crédits : SHIYA (Avatar), Tumblr & SUNRISE Points : 1850 Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 Tumblr_inline_o0xhw1fOqt1sz4qot_500

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
I'll seek you out ,flay you alive. One more word and you won't survive. And I'm not scared of your stolen power. I see right through you any hour.

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Tu es le soleil de ma vie, l'étoile de mes nuits. Certainement la plus belle réussite de ma vie.
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyJeu 25 Fév - 18:31



 The suffering is nothing when we live with


Je ne savais pas réellement dans quel état se trouvait Mathis à ce moment précis. Depuis le peu de temps que j'avais passé avec lui, j'avais remarquée qu'il masquait souvent ses sentiments avec de l'humour ou des remarques ironiques. Ainsi, on ne pouvait réellement savoir ce qu'il pensait ou ressentait. A ce moment précis, je pouvais deviner qu'il était légèrement stressé par la situation. En même temps, ce n'était pas tout les jours qu'on se faisait recoudre par une inconnue ... « Uhm, tant que tu fais ça bien ça me va...évite juste de me charcuter, je tiens à mon visage.  » J'affichai un petit sourire en coin tandis que je finissais d'enfiler le fil médical dans l'aiguille. Je m'approchais alors de son visage et déposais une compresse anesthésiante. Si Mathis n'avait pas été un humain, j'aurai pu faire une incantation pour lui éviter toute douleur et je l'aurai déjà recousue, mais étant donné qu'il ignore tout de la nature surnaturelle des êtres qui l'entoure, je doute pouvoir utiliser ma magie devant lui. «  Quand faut y aller, faut y aller...   » Je me contente donc d'attendre quelques minutes avant de la retirer. L'épisode commençait juste.   « Bon aller, c'est parti. »  Je me penche vers lui et plante l'aiguille, ce qui lui tire une légère grimace. Ce serait terminé bien avant qu'il ne s'en rende compte.

A peine 5 minutes plus tard,  je pris du recul afin d'admirer mon travail. Pas mal du tout. D'ordinaire dans mon clan quand on faisait des sutures on se préoccupait plus de l'utile que de l'agréable. Sauf que là c'était différent. Le visage de cet inconnu méritait plus de considération que les membres de mes anciennes connaissances. Étrangement, c'était la première fois que je m'occupais de quelqu'un en dehors de ma fille et je devais avouer que ça me procurait une sensation étrange. Je n'étais pas du tout à l'aise. « Normalement ça devrait aller. Tu pourras enlever tes points d'ici une semaine, ce n'est pas trop méchant. » J'attrape tout le matériel utilisé et vais le jeter dans la cuisine. Je devais avouer que jusqu'à maintenant,  je n'avais pas trop suivis l'épisode, seulement d'une oreille distraite. Malgré tout ce que l'on peut dire, recoudre quelqu'un demande un minimum de concentration. Je revient, attrape une compresse stérile et l'imbibe d'eau oxygénée.  « Il va falloir que tu enlève ton reste de chemise pour que je puisse au moins désinfecter tes plaies. »  Je jette un regard vers lui sans montrer la moindre émotion. J'avais déjà vue des hommes nus et dans ma famille on m'avait appris à considérer le corps comme une arme de guerre et non comme un objet de séduction. Alors voir un torse ne risquait pas de m'émoustiller, loin de là. Un chat écrasé sur le bord de la route m'aurait fait plus d'effet.

Je m'autorise un petit regard vers la télé et aperçois John Snow en train d'escalader le mur. Bon, je devais avouer que voir cet homme là torse nu m'aurait fait quelque peu d'effets. Mais c'était de la fiction, au grand jamais je verrai ce mec se dépoiler devant moi, plutôt rêver. Je réprimai un grognement de colère lorsque l'un des sauvageons s’apprêtait à couper la corde et à le laisser tomber dans le vide, mais quel connard ! « Mais quel con celui là ! »  Je poussais un soupire de soulagement lorsqu'ils se rattrapèrent in extremis à la glace. Ouf, il n'allait pas mourir dans cet épisode là, je n'osais imaginer ma réaction lorsque les producteurs décideront de le faire crever, mon dieu, je serai à ramasser à la petite cuillère. Je délaisse l'épisode pour revenir sur Mathis, qui ne s'était toujours pas déshabillé. « Bon tu te grouilles ? J'ai faim. »
   
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyMar 15 Mar - 12:31






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


J'observais la jeune femme jouer avec le fil médicale, enfin, jouer est un bien grand mot, elle enfilait celui-ci, préparant ma prochaine torture évidente. Franchement, je n'étais pas spécialement rassuré, puis, pas que j'aille peur des aiguilles, mais celles-ci ne m'apportaient aucun réconforts. Le petit sourire en coin de celle-ci ne m'échappe absolument pas, d'ailleurs, cela m'arracha également un léger sourire discret. Bon, soit elle était sadique et prenait son pieds à l'idée de me recoudre, soit ma réflexion l'amusait légèrement. De toute façon, je n'avais absolument pas le choix, ne souhaitant pas aller à l'hôpital de peur de me faire boxer par mon médecin. Il était déjà assez collant ainsi sans en ajouter une dose. Elle fini par déposer une compresse sur mon visage, je grimace légèrement. C'est que ça pique ce truc là, puis, c'est froid ! Ouai, je suis une petite nature quand je veux. Quand je dois vraiment souffrir je ferme ma bouche, mais pour une simple compresse je grimace, allez savoir où se trouve la logique dans tout ça. « Bon aller, c'est parti. » Là, sur le coup, je me dis que la fin est proche, que je vais mourir, que si Dieu existe et bien il se fou royalement de ma gueule. Je la voit approcher de mon visage et je me crispe, ne bougeant pas d'un poile, essayant de garder mon sang froid. Croyez-moi, à l’intérieur suis en panique total. Quand elle plante l'aiguille dans ma peau je grimace mais ne bouge pas, ne souhaitant pas me retrouver totalement défiguré à cause d'une fausse manipulation. Bordel, ça fait mal ! Je serre les poings, pinçant les lèvres, grognant légèrement par moment. Ben quoi ! Essayer de vous faire recoudre ainsi, c'est pas la plus douce des sensations. Enfin, c'est déjà moins douloureux que le replacement de mon épaule.

Après 5 minutes elle fini enfin son travaille et se recule, histoire d'observer ce qu'elle venait de faire. Je crispe et décrispe mon visage légèrement engourdi, bien heureux que ça se soit enfin terminé. Ce fut les 5 plus longues minutes de mon existence, franchement. La blessure brûlait encore sous la manipulation de l'aiguille dans ma peau, me laissant un arrière goût amère. « Suis défiguré c'est ça ? Dis le moi si je dois éviter les miroirs... » Bon, j'en ajoutais une tonne et demi, mais c'était pour la bonne cause. Je porte ma main aux points de sutures mais regrette vite mon geste suite à un élancement fameux. Note à moi-même, ne pas toucher. « Normalement ça devrait aller. Tu pourras enlever tes points d'ici une semaine, ce n'est pas trop méchant. » Je secoue la tête de façon à affirmer que j'avais bien compris, me disant également que je demanderais à Alyanna d'enlever elle-même les points de sutures histoire que ça soit fait convenablement. Après tout, avoir une infirmière à domicile ça avait du bon, même si quelques fois j'avais envie de lui foutre des claques. Pas qu'elle soit méchante, non, loin de là, juste qu'elle était aussi collante et têtue qu'une chic collée à ta chaussure. « Il va falloir que tu enlève ton reste de chemise pour que je puisse au moins désinfecter tes plaies. » Je lève un sourcil ce qui m'arrache de nouveau une légère grimace. Deuxième note à moi-même ; ne pas lever ou froncer les sourcils, c'est douloureux. Je n'avais pas encore jeter un œil sur l'épisode, gardant toute mon attention sur la jeune femme qui jouait aux infirmières. Du coup, j'étais complètement perdu entre ce qu'elle venait de me demander et le fait que le type en noir là semblait se battre pour sa vie. Bon, j'aime bien la série mais moi et les noms c'est carrément une grande histoire d'oubli. Cette série est carrément pas réaliste, genre, le mec se rattrape à la glace. Non mais LOL. La glace ça glisse, c'est bien connu.

« Bon tu te grouilles ? J'ai faim. » Je reviens sur terre, comprenant que je n'avais toujours pas enlevé le reste de ma chemise. Troisième note à moi-même ; Quand cette fille a faim elle devient irritable. « Estomac sur patte. » Je souris légèrement amusé alors que j'avais fais cette réflexion à moi-même, sans pour autant la murmurer. Je commence à enlever ma chemise en grimaçant, surtout en arrivant au bras préalablement remit à son emplacement. Non de dieu ! Après une bonne minute de souffrance, celle-ci finie par tomber sur le sol, me retrouvant ainsi torse nu. Je n'avais jamais été pudique, après tout, je n'avais pas besoin de l'être nous n'étions pas dans un contexte qui réclamait de la timidité ou de la pudeur. Puis, je n'avais pas honte de mon corps car malgré ma maladie j'en étais encore à un stade ou je restais musclé, ce qui allait sûrement décliner au fur et à mesure. « On John est mort... » Bien sur c'était carrément faux, mais j'avais juste envie de la voir se retourner vers la télévision en stress face à son personnage qu'elle semblait tant affectionner. Quand elle se tourne vers le téléviseur je dis un simple. « Menti....bon tu te grouille j'ai faim... » Bin ouai, il en faut bien de l'humour et je préférais ça à un silence pesant et gênant..


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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyMar 15 Mar - 16:39



 The suffering is nothing when we live with


Il fallait que j'avoue quelque chose. L'espace de quelques secondes, la douleur qui se peignait sur le visage de Mathis me procura une sensation de puissance primitive. D'ordinaire, je tordais des bras, plantais des couteaux, brisais des nuques, des actes aux conséquences funestes. Seulement, pour une fois je soignais quelqu'un et quel ne fus pas pour me déplaire que pour y parvenir il fallait qu'il souffre. Tout d'un coup, il faisait moins le malin le petit humain. J'affichai alors un petit sourire en coin pendant que je le recousais et surtout pendant qu'il fermait les yeux. Je ne sais pas comment j'aurai pu expliquer ce sourire sadique tandis que je m'amuser à lui triturer les chairs, plutôt le renvoyer à coup de pied dans le derrière. A peine avais-je terminé qu'il me fixa, la mine défaite. « Suis défiguré c'est ça ? Dis le moi si je dois éviter les miroirs...  » J'aurai voulu lui répondre qu'il pouvait les éviter même avant sa ballafre mais je craignais qu'il me renvoie la pique avec bien plus de violence, et je préférai me concentrer sur l'épisode de GOT. Du coin de l'oeil, je le vois toucher sa plaie et retirer instantanément sa main. Mais quel abruti, il voulait pas un couteau aussi pour charcuter ses points ? je commençais sérieusement à me demander si ce mec n'étais pas masochiste sur les bords, déjà il avait provoqué ce groupe à dessein, et maintenant il se faisait du mal tout seul. Décidément, je ne comprendrai jamais les humains. Je repose mes yeux sur lui, attendant toujours qu'il enlève sa chemise. J'étais certaine que dans d'autres circonstances, il ne se faisait pas tant désirer pour se déssaper, ce que les hommes pouvaient être primitifs quand à leurs bas instincts ... J'affichai une mine blasée tout en l'encourageant d'un geste. «  Estomac sur patte. » J'affichai un petit sourire en coin tout en haussant les épaules, loin d'être vexée par sa remarque. « C'est l'un des seuls plaisir de la vie, alors il faut bien en profiter ! »  

Après ce que j'estimais être une éternité, il se décida enfin à enlever sa chemise. Le processus fut long et périlleux mais lorsque le bout de tissus s'échoua au sol, mes yeux se posèrent sur son torse nu. Je ne saurai dire depuis combien de temps je n'avais pas vue le torse nu d'un homme et encore moins depuis combien de temps je n'en avais pas touché. Depuis le temps, c'est comme si j'étais presque redevenue vierge. Pourtant la vue d'une partie de son corps nu ne me fis ni chaud ni froid, bien qu'il n'avait rien à envier aux mannequins que l'on pouvait voir sur les magasines. Mathis était un bel homme c'était certain, mais je n'étais tout simplement pas intéressée et ce depuis plusieurs années. « Oh John est mort ... » Sa voix me coupa de mes rêveries et me ramena en une seconde à la réalité. QUOIIIII ?! John mort ? Je cherchais d'un regard affolé l'écran afin de voir si ce qu'il disait était vrai. Au lieu de ça, je vis l'adonis en haut du mur le nez collé à celui de sa rousse, soulagé de ne pas être tombé dans le vie. Le salop. Au moment même où je compris qu'il m'avait fait une blague je l'entendis me souffler. « Menti .... bon tu te grouille j'ai faim ... » Je lui jetai un regard à glacer les os tout en attrapant une compresse. Il allait me le payer, oh ça oui il allait payer son affront.  Alors que j'attrapais l'alcool à 90, j'affichai un sourire en coin qui laissait clairement deviner mes intentions. Dans ma tête, mon double diabolique riait à gorge déployé. Il n'était pas en position de me faire des blagues tordues sur ma série. Sans qu'il n'ai le temps de réagir, j'écrasais la compresse imbibée sur l'une de ses blessures consciente que le liquide devait lui brûler la peau. « Tu disais ?»  Je le regardais avec un sourcil soulevé, attendant une nouvelle provocation de sa part. Son destin était entre ses mains. Je secouais la tête tout en pouffant puis attrapais la bouteille d'eau oxygénée, beaucoup moins agressive envers les plaies.  « C'est bon, vue la tête que tu tires, j'ai pas envie que tu tombes dans les vapes dans mon salon. »  

J'attrapais alors une nouvelle compresse et m’appliquais cette fois à soigner doucement chacune de ses plaies. Une fois terminé, j'attrapais le tout et allais le jeter à la poubelle, c'était terminé pour ce soir. Je le laissai seul dans le salon et parti chercher un tee shirt dans mon dressing. Rassurez-vous, je n'allais pas lui ramener un débardeur de nana, non. J'avais pour habitude de porter des tee shirts d'homme pour dormir, c'était bien plus confortable que ces nuisettes en satin il fallait dire. Je revins quelques secondes plus tard avec un tee shirt et le posais sur la table à côté de lui. « Tien rhabilles toi, je veux pas que tu attrapes fois par ma faute. »  J'affichai un petite moue moqueuse et me dirigeai vers le four pour me mettre en route. Un instant après, j'attendais que la pizza soit suffisamment chaude pour m'en mettre plein la pense.
   
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 16:51






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


« C'est l'un des seuls plaisir de la vie, alors il faut bien en profiter ! »   Je fais un petit signe de tête affirmatif. Effectivement, la nourriture semble profiter à bien des gens, comme elle également. Personnellement j'étais également assez gourmand, d'ailleurs, je négligeais jamais les remèdes gustatifs... Le chocolat était un sacré anti-dépresseur, comme la glace parait-il. Ensuite, il y avait les huîtres qui servaient d'aphrodisiaques, les moules qui aidaient à la procréation. Bon, je ne dis pas que tous cela semble vrai, mais disons que nous aimions nous en persuader. Il ne faut néanmoins pas user des bonnes choses. Le chocolat et la glace sont deux choses loin d'être très diététique, pas étonnant qu'en Amériques ils soient tous pratiquement obèses. Les pauvres, ils devaient être en constante dépression, les psychologues devaient sans nuls doutes se faire un sacré fric. J'aurais dû faire psy et aller là-bas. Certes, l'argent ne manque absolument pas surtout quand une personne exerce le rôle d'avocat, mais j'étais pratiquement convaincu qu'un psy était payé d'avantage. Bon, je ne pense pas être capable d'écouter toute la sainte journée des gens se plaindre, pleurer, se morfondre...ça finirait clairement par me taper sur le synthème et je finirais par étriper un de mes patients éventuels. Bonsoir la réputation après. Un prisonnier gagnait combien ? Je finis par commencer à dégager ma chemise, laissant la douleur s'emparer de moi, aussi vive qu'une bouffée de chaleur étrangement douloureuse. Heureusement, je n'avais pas mis de tee-shirt, sinon, j'aurais été bien dans la merde et elle aurait dû sans nul doute couper dedans avec une paire de ciseau. Bon, ça n'aurait pas été une grande perte, mais quand même, je n'aime pas abîmer les choses juste pour le plaisir.

Je fais donc une petite blague douteuse à la jeune femme sur un acteur qu'elle semble réellement apprécier. Très vite, je suis heureux de constater que celle-ci a bien fonctionné, néanmoins, le regard qu'elle me lança alors ne me dit rien qui aille. Allait-elle m’assassiner ? Bordel, si ses yeux étaient des armes à feux je serais déjà mort dans la seconde. Heureusement pour moi, ce n'était pas le cas et je remerciais le ciel pour ne pas compromettre ma vie plus encore. Lilwenn attrape alors une compresse et verse de l'alcool dessus. Son petit sourire mauvais me laissa clairement sous-entendre que j'allais royalement en baver. Je me crispe mais ne bouge pas, il était hors de question que je prenne la fuite, non non non, elle en serait bien trop heureuse. Serres les dents et fermes là, me dis-je à moi alors qu'elle approchait avec rapidité, ne me laissant même pas le temps de réagir. J'étais en état de faiblesse bordel de merde, qu'elle aille un peut pitié du pauvre homme que j'étais. La compresse se dépose, non sans cruauté, sur l'une de mes blessures. « Non de... » Dieu ? Non, ne mettons pas dieu dans cette situation, le pauvre n'avait absolument rien à voir avec le sadisme de Lilwenn. Je serre furieusement les dents alors que mon corps tout entier se crispe douloureusement. Ma respiration s’accélère. Note à moi même, ne plus jamais jouer avec la mort de John sous peine d'en baver par la suite. « Tu disais ?» Là de suite je lui aurais bien dit d'aller se faire voir, elle avait d'ailleurs de la chance d'être tombée sur une personne dotée d'un tant soit peut de politesse. J'ouvre les yeux et lève mon regard vers elle alors qu'elle se mit à pouffer de rire. « Tant de sadisme dans une seule personne, on en enferme pour moins que ça. »

Je prends une grande respiration, expirant par le nez alors que ma blessure me lançait toujours suite à l'attaque violente de l'alcool sur ma peau. « C'est bon, vue la tête que tu tires, j'ai pas envie que tu tombes dans les vapes dans mon salon. » En même temps elle voulait que je tire quoi comme tronche ? Elle ne s'attendait quand même pas à ce que je fasse un énorme sourire à la bisounours...Elle finit par soigner mes plaies alors que je restais totalement immobile, observant parfois ses gestes, parfois la télé et tantôt l'environnement... Lilwenn finie par disparaître je ne sais où, me laissant seul dans la pièce alors que je tentais de remuer légèrement. Franchement, j'étais complètement épuisé et je me sentais capable de m'écrouler sur le sol et dormir pendant des heures, voir des jours. L'adrénaline était redescendue et toutes mes émotions semblaient me retomber sur la gueule férocement. « Tien rhabilles toi, je veux pas que tu attrapes fois par ma faute. » J'observe le haut qu'elle venait de déposer à mes côtés, priant pour pas que ce soit un de nana. Bon, d'accord, j'abusais mais je me voyais mal me promener en petit débardeur ou nuisette...Je préférais de loin rester torse nu ! Je fus donc rassuré en voyant qu'il s’agissait d'un tee-shirt pour homme. « Merci. » D'instinct, je laisse mon regard se poser sur les photos pour chercher un quelconque mari, copain où que sais-je encore sur celle-ci. Rien, kedalle... Peut-être qu'elle préférait les habits de mecs que de filles, c'était possible, de toute façon ce n'était pas mon problème.

J'enfile donc le haut avec une grande difficulté et j'observe la jeune femme cuire les pizzas. « Tu as une petite fille non ? J'ai vu la poupée... » Ben quoi, je suis curieux, puis, c'est pas comme si je lui demandait des détails sur toute sa vie. .


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 The suffering is nothing when we live with

Du coin de l'oeil,  je le voyais en train d'observer la pièce à la recherche de quelconques indices sur ma vie.  Heureusement pour moi, j'évitais de laisser les moindres photos de ma fille et moi à découvert, plus par peur que quelqu'un les voit et l'utilise pour m'atteindre que part manque d'envie. Mon passé me pesait chaque jour et je vivais constamment dans la peur que ma famille ou même Ezekiel me retrouve. Si seulement il savait ... Je n'osais même pas l'imaginer. Je me recentrai sur le présent lorsqu'il enfila, non sans grande difficulté, le tee shirt que je lui avais donné. Par chance, j'avais tapé dans le mile niveau taille. Je n'aurai pas pu retenir un fou rire dans le cas où il aurait été trop petit, laissant voir son nombril dépasser. Je redevins sérieuse lorsqu'il me demanda d'une voix claire. «  Tu as une petite fille non ? J'ai vu la poupée ...   » Un léger frisson parcouru mon échine et l'espace d'une seconde je fus tenter de me méfier de l'homme qui se tenait face à moi dans mon salon. Et si tout ça n'avait été qu'une ruse afin de savoir où j'habitais et m'atteindre au moment où je baisserai la garde ? Je vis d'un oeil nouveau l'humai que j'avais face à moi. Puis la raison eut raison de cette réaction animée par de la pure psychose et le fixa à mon tour, ne sachant trop que répondre. Devais-je m'étendre sur ma vie personnelle comme l'aurai fait n'importe quel humain où devais-je le rembarrer comme je savais si bien le faire. J'étais encore dans le doute lorsque la minuterie du four se mit à sonner, me surprenant. Je lâchais Mathis du regard pour me retourner et ouvrir le four afin d'attraper les deux pizzas. « C'est prêt.»  

Je posais les deux pizzas sur la table et m'assis sur l'un des tabourets qui entouraient l’îlot central. Ma fille et moi avions pris l'habitude de manger là, préférant être face à la télé pendant que nous nous remplissions la pense. J'attrapais un morceau de pizza et l’engouffrai dans ma bouche sans attendre une seule seconde, bah quoi, j'avais vraiment faim. Je laissais passer quelques minutes avant d'enfin me décider à répondre.  « Elle s'appelle Luna et elle a 9 ans. Ce soir elle dort chez une copine de classe, c'est pour ça que je t'ai ramené chez moi. » Sinon tu ne serais jamais rentré. Depuis sa naissance, Luna ne m'avait jamais vue en compagnie d'un homme et ce n'était pas prêt d'arriver. Plutôt mourir sur place que d'arriver aux bras d'un homme devant ma fille !  Je mâchais encore quelques secondes et lâchais sans réfléchir. « Elle est tout ce que j'ai ici, et je ne supporterai pas qu'on lui fasse du mal. »  Je lui jetai un regard en biais, soudainement mal à l'aise par ce que je venais de lui confier. Je n'étais pas le genre de personne à me lamenter et encore moins à dévoiler des pans de ma vie personnelle à des inconnus. Et Mathis en était clairement un. Seulement, sans que je ne puisse dire pourquoi, cet homme qui se trouvait là en face de moi m'inspirait confiance et me donner envie de me confier. Moi, une sorcière de guerre.

Il y a seulement quelques mois, je trouvais les humains ignorants et faibles de par leur liens envers les sentiments. S'attacher équivalait à se rendre faible. Éprouver des sentiments nous ramollissait. Tout ce qui nous liait à d'autres personnes me paraissait totalement dérisoire. Seulement, ma fille avait changé ma vision de ce monde. Là où je trouvais que les sentiments étaient une faiblesse, je considérais aujourd'hui que c'était une force, bien que je ne me voyais pas tomber amoureuse du premier mec remplit de testostérone que je croisais ( Suivez mon regard), mais j'avais appris à voir le monde d'une autre façon. Et alors qu'il y a quelques temps, j'aurai laissé ce pauvre mec se faire tabasser dans le parc, je me voyais aujourd'hui lui confier le plus gros secret de ma vie. Ma fille.
   
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyDim 27 Mar - 21:11






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


J'avais posé une simple question, pourtant, celle-ci eu l'air de perturber la jeune femme. M'observant, elle semblait me juger du regard, comme si elle tentait de pénétrer dans mon esprit – pas ailleurs – pour y déceler une once de sous-entendus ou encore de méchanceté. Je suis avocat, je sais ce que veux dire ce genre de regard, je connais cette tension qui envahi la personne en face de moi. Elle a quelque chose à cacher, une personne à défendre, un secret qu'il ne faut pas qu'elle dévoile. Pourtant, je ne relève pas le mot. Après tout, cela ne me regarde pas et ce qu'elle cache m'est bien indifférent. Ce soir, elle c'était occupée de moi, m'avait défendu et je lui en étais extrêmement reconnaissante. Je m'en sortais avec peux de dégâts, alors que sans elle, j'aurais pu y laisser plus de plumes, voir la vie. Je l'observe sans baisser les yeux. Non pas par provocation, mais plus pour lui montrer que ce n'est que de la simple curiosité, une simple constatation et que je ne voulais pas lui casser les pieds. D'ailleurs, si elle ne souhaitait pas me répondre et bien, je n'irais pas chercher plus loin. « C'est prêt.»   Je n'avais même pas entendu la minuterie retentir, perdu dans une certaine contemplation, une certaine réflexion. Je l'observe attraper les deux pizzas en silence. Apparemment, elle ne souhaitait pas approfondir le sujet de son enfant, c'était un choix que je respectais amplement et je n'allais pas me prendre la tête avec ça. Je pousse un léger soupire quand elle pose la nourriture sur la table, se posant ensuite sur un tabouret. Je fais comme elle, l'imitant en silence, enfournant une part de pizza dans ma bouche. Je crevais de faim et c'était juste maintenant que je le réalisais. Bordel, ça faisait un bien fou de manger. C'est qu'elle sont vachement bonne ses pizzas. Je notais dans le coin de ma petite tête l'endroit où nous avions été, sachant à présent où aller prendre mes prochaines pizzas.

« Elle s'appelle Luna et elle a 9 ans. Ce soir elle dort chez une copine de classe, c'est pour ça que je t'ai ramené chez moi. » J'arrête de mastiquer durant quelques secondes, levant les yeux sur mon ôte de la soirée. Apparemment je m'étais trompé, Lilwenn voulait s'engager sur ce terrain. Je me remet à mastiquer, me disant que rester avec de la pizza en bouche n'était pas très élégant et que d'ailleurs, ce n'était pas agréable. « Elle est tout ce que j'ai ici, et je ne supporterai pas qu'on lui fasse du mal. » Je souris doucement. Non pas un sourire moqueur, non, plutôt un sourire sincère et même doux. La beauté d'être parent. Se battre pour l'autre qu'importe le prix, l'aimer au point d'en souffrir sans jamais le regretter. N'avoir d'yeux que pour son enfant, le faisant ainsi passer avant toutes choses, avant toutes personnes. J'enviais cette sensation, chose que je ne ressentirais sûrement jamais. Je sens le regard de la jeune femme se poser sur moi, levant mes yeux vers elle, j'avale calmement ma bouchée. « C'est un très joli prénom. 9 ans, l'âge d'or. Enfin, c'est ce qu'il paraît, je n'ai pas d'enfant et je n'en aurais sûrement jamais... » Je soupire très légèrement, observant durant quelques instants ma pizza. Je me dis alors que mes paroles pouvaient être mal interprétées, elle pouvait croire que je n'aimais simplement pas les enfants ce qui était complètement faux. Déposant ma part de pizza, je me redresse légèrement sur mon tabouret en grimaçant. « Pas que je n'aime pas les enfants, mais je suis atteint d'une maladie héréditaire mortelle et incurable, du coup, je ne prends pas le risque de transmettre celle-ci à un potentiel bébé. » J'avais dit ses paroles avec un certain détachement, pourtant, j'étais loin d'être aussi désinvolte que ça quand il s'agissait d'enfants, de famille, d'une vie normale voir banale. Comme quoi, les choses les plus normales sont parfois les plus dures à avoir pour quelqu'un comme moi.

J'aurais fait un bon père... Longtemps j'avais regretté ce que je ne pourrais pas avoir, rêvant de rires inondant ma maison, d'un héritage à léguer, d'amour à donner. Je m'étais fait une raison, ça ne m'était pas permit. Certes, je pouvais avoir un enfant mais cela serait cruel pour celui-ci. Je me remet à manger calmement, posant de nouveau mon regard sur la jeune femme. « Elle en a de la chance d'avoir une maman qui sait se battre comme ça...je plains ses futurs copains. Perso, je t'imagine bien sortir le flingue et la hache au premier rendez-vous. » Je ris légèrement imaginant bien la scène. Je ne me souvenais pas trop de ma mère, mon père, lui, je ne l'avais pas connu alors qu'il était mort avant que je ne garde des souvenirs de lui. Dommage, ma grand-mère disait énormément de bien de son fils. Je détourne légèrement les yeux, gardant un visage assez impassible, alors que mon regard lui changea légèrement. J'avais appris à contrôler mes émotions à cause du travail que j’exerçais, néanmoins, je n'en restais pas humain et certaines émotions me submergeaient souvent.


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Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.
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J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. - Page 2 EmptyMer 13 Avr - 20:39



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Lorsque je commençais à  me livrer sur ma vie alors que je n'en avais pas du tout l'intention au premier abord, je remarquais qu'il s'arrêta de mâcher, légèrement surpris que je me confie ainsi à lui. Et il n'était pas le seul à être surpris par mon élan de confidence. Il se mit ensuite à sourire et je pu y déceler de la sincérité profonde. Il finit sa bouchée avant de s'adresser de nouveau à moi. «  C'est un très joli prénom. 9 ans, l'âge d'or. Enfin, c'est ce qu'il paraît, je n'ai pas d'enfant et je n'en aurais sûrement jamais ...    » L'âge d'or ? Mais oui bien sûr ! Quand on a un enfant il n'y a pas d'âge d'or, il y a forcément des situations gênantes à chaque catégories d'âge. Forcement, elle était à présent capable d'être autonome ce qui me laissait un peu plus de temps pour moi, mais était venue aussi le temps des questions délicates, du style " Est ce que j'ai un papa ? C'est qui ? Pourquoi il n'est pas avec nous ? " Et tout un chapelet de questionnement sur son géniteur. Alors que voulez vous répondre à ça ? Désolé ma chérie, mais je me suis envoyée en l'air avec l'ennemi, je suis tombée en cloque et je me suis barrée sans rien dire, ne s’avérait pas très délicat pour lui expliquer la situation ... Alors je préférais détourner la conversation en abordant d'autres sujets. Je remarquais seulement que Mathis avait reposé sa part de pizza et qu'il était légèrement gêné. «  Pas que je n'aime pas les enfants, mais je suis atteint d'une maladie héréditaire mortelle et incurable, du coup, je ne prends pas le risque de transmettre celle-ci à un potentiel bébé.   » J'arrêtais à mon tours de manger et commençais à le dévisager.

Je comprenais mieux certaines choses à présent. Comme, notamment, sa fougue face au danger. Il n'avait pas réellement peur d'atteindre à sa vie puisqu'il se savait condamné. Je pris alors le temps de le détailler plus intensément et remarquais quelques détails qui m'avaient échappés et qui indiquaient clairement son état de santé. Il était quand même en forme hein, il ne ressemblait pas à un cadavre mais c'est vrai qu'il n'était pas forcément dans sa meilleure forme. J'aurai pus m'approcher de lui et lui montrer toute la compassion et l'empathie qu'éprouvaient les gens dans ce genre de situation, seulement je ne ressentais rien de tout ça. J'admirais Mathis, j'admirer sa volonté de vivre sa vie et d'essayer de combattre cette fatalité. Nombre d'humains auraient baissé les bras et se seraient laissé mourir misérablement ou auraient même préférés se suicider.  Lui tentait de vivre comme si de rien n'était, et je me doutais bien qu'il ne me disait pas tout ce qu'il devait subir chaque jour. Je n'avais toujours pas trouvé quoi répondre lorsqu'il s'adressa de nouveau à moi. «   Elle en a de la chance d'avoir une maman qui sait se battre comme ça ... je plains ses futurs copains. Perso, je t'imagine bien sortir le flingue et la hache au premier rendez-vous.  » Je relève les yeux sur lui et ne pus retenir un rire. Le pire dans tout ça, c'était que j'y avais déjà réfléchis et je pensais réagir ainsi lorsque l'occasion se présenterait. Mon dieu, étais-je une mauvaise mère ? Est-ce que les humaines faisaient confiances à leurs enfants au point de les laisser fréquenter n'importe qui ? Remarque, me concernant, m’empêcher de voir qui que ce soit ne m'avait pas éviter de tomber enceinte très jeune, au contraire ... Je lançais un regard amusé à Mathis avant de répondre. « Si tu savais ce que je leur réserve. » Je pouffe de nouveau avant de croquer de nouveau dans ma pizza.

L'épisode touchait presque à sa fin et je lançais un regard à ma montre pour regarder l'heure. 23h30. Toujours plus tard pour manger. Les pizzas terminées je me concentrais sur Mathis. Il n'y a seulement quelques heures, cet homme m'était parfaitement inconnu, contre toute attente, je l'avais ramener chez moi et je lui avais confié des détails sur ma vie que je pensais garder pour toujours pour moi. Seulement, une certaine aura se dégageait de lui qui m'incitait à lui faire confiance. Je le fixai pour lui proposer.« Tu veux dormir ici ? J'ai une chambre de libre. Sinon je peux te ramener chez toi. C'est comme tu le sens. » Je haussais des épaules, aucunes des deux solutions ne me dérangeaient bien au contraire. S'il ne se sentait pas très bien il pouvait dormir ici, dans le cas contraire je le ramènerait chez lui.
   
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