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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with.

 :: Archives des rps
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyLun 14 Déc - 9:20

" The suffering is nothing when we live with."
 Lilwenn & Mathis

L
a nuit venait de tomber sur la ville d'Ottawa, laissant la fraîcheur de cette période hivernale prendre le dessus. Une fois de plus j'avais travaillé tard, me plongeant dans un dossier assez compliqué. Mon client réclamait tous les biens disponibles, alors que sa femme, elle, refusait radicalement de lui laisser quoi que ce soit. L'un disait qu'elle avait été infidèle, l'autre niait l'évidence. Suite à un contrat de mariage bâclé, je me retrouvais au coeur de cette affaire qui allait me rende fou. Sortant de mon cabinet alors que mes trois avocats avaient quitté les lieux depuis longtemps, je pris soin de fermer la porte à clés. Une fois fait je pris quelques instants pour reprendre mon souffle, alors que ma respiration se faisait de plus en plus difficile. Le froid n'arrangeait pas mon état maladif. Malheureusement pour moi, je le savais, cela n'allait absolument pas s'arranger. La maladie du Motoneurone était connue pour empirer avec le temps, laissant les symptômes s'installer progressivement. Paralysie, difficultés à parler, à respirer, réflexes et mouvements incontrôlés, tremblements. J'avais pris soin de faire des recherches, j'aurais sûrement dû m'abstenir car savoir ce qui m'attendait n'était absolument pas agréable. Je devais me reposer, j'en étais conscient, mais je préférais de loin me changer les idées plutôt que de me laisser mourir comme certains de mes ancêtres. Je me mis en route pour le parc, histoire de prendre l'air et de cesser ainsi de penser au boulot, encore et toujours. La noirceur de la nuit ne me faisait absolument pas peur. Inconscient ? Sûrement, après tout, je n'avais plus rien à perdre. C'est fou comme certaines personnes réagissent autrement que d'autres face à une mort certaine. Certains vivaient à fond leurs derniers moments, alors que d'autres, eux, ne voyaient plus ce que le monde pouvait leur offrir. C'était en quelque sorte mon cas.

Je marche durant quelques instants avant de pénétrer dans le parc éclairé par quelques lampadaires, laissant ainsi un tracé lumineux éclairant ainsi le petit chemin vide à cette heure-ci. Mains gauche dans ma poche, alors que ma main droite tenait une petite mallette contenant plusieurs papiers mais rien de très coûteux, je finis par m'arrêter sur un banc face à un étang sombre. De la fumée sortait de ma bouche à chaque respiration difficile, le froid me piquait cruellement le visage, mais rien de bien désagréable. Observant l'horizon sans trop d’intérêt, les minutes se mirent à s'écouler doucement, se changeant vite en heure. Alors que j'allais me décider à rentrer, me sentant plus faible que tout à l'heure, les membres tremblants et pas seulement à cause du froid, des bruits de pas résonnèrent plus loin. Curieux, je tourne légèrement les yeux pour voir apparaître une petite troupe de jeune. Vu l'allure de ceux-ci ils n'étaient pas du coin. Jeans troués et trop larges, leur démarche ne présageait rien de bon, surtout quand je surpris un de ceux-ci me désigner de la tête en souriant. J'aurais pu me lever et fuir mais je n'étais pas ainsi. Préférant garder mon sang froid, je reste collé au banc, espérant qu'ils traceraient leur chemin sans venir m'importuner. Mes espérances furent vaines, car déjà, une voix arrogante s'éleva dans les airs alors que le petit troupeau se présentait devant moi. « Oh papy tu sais que traîner dehors à cette heure-ci c'est dangereux ? » Je soupire légèrement. Me battre n'était pas un souci, je savais rendre les coups. Hors, en ce jour, je n'étais pas en état de quoi que ce soit. Mes membres tremblants, ma respiration difficile en étaient une preuve évidente. « Tu ne devrais pas être au lit à cette heure-ci ? »

J'aurais peut-être dû m'abstenir de tout commentaire, mais encore une fois c'était loin d'être dans mon tempérament. Plongeant mon regard dans celui du jeune, je ne comptais pas baisser les armes si facilement. « Il se croit drôle en plus...t'as quoi dans ta mallette ? Elle est jolie ta montre, tu te fais pas chier ! » Je regarde le deuxième qui venait de prendre la parole, déjà, je savais ce qui m'attendait. « Il est joli ton jean. Les trous c'est exprès ou c'est pour évacuer la mauvaise odeur ? » Moi et ma grande gueule...Ils se mettent à ricaner et sans que je ne puisse intervenir un poing s'écrasa sur mon visage, me faisant ainsi légèrement vaciller. Du revers de la main j'essuie ma lèvre blessée, alors qu'un sourire s'affiche sur mon visage. « Quoi ? Je t'ai vexé ? Tu sais j'en peux rien si tu connais pas les douches ou encore les bains. » Un nouveau coup mais cette fois-ci dans le ventre. Une main m'oblige à me lever, je résiste mais le coup dans l'estomac m'avait coupé le souffle. J'avais déjà du mal à respirer à l'origine, alors là, j'étais carrément à bout de souffle. J'envoie mon poing dans la figure d'un des jeunes, néanmoins, je ne sais pas duquel. Quelques secondes plus tard je me retrouve à terre, un coup de pied venant s'écraser sur mon visage. Je tousse et je ris en même temps, la souffrance faisait partie de mon quotidien, j'avais appris à la gérer. « Merde, tu frappes comme une fillette ma parole... ». La phrase de trop. Un ras de marré de coups s'écroula sur moi, alors que je tentais vainement de protéger mon visage.
WILDBIRD

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Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.
Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.

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Messages : 214 Je suis arrivé(e) le : 29/11/2015 Sous les traits de : Willa Holland Je me dédouble : Aodhan Pseudo : SUNRISE Crédits : SHIYA (Avatar), Tumblr & SUNRISE Points : 1850 Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_inline_o0xhw1fOqt1sz4qot_500

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
I'll seek you out ,flay you alive. One more word and you won't survive. And I'm not scared of your stolen power. I see right through you any hour.

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Tu es le soleil de ma vie, l'étoile de mes nuits. Certainement la plus belle réussite de ma vie.
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyMar 15 Déc - 15:50



 The suffering is nothing when we live with


 Une bourrasque de vent vint fouetter mon visage, ramenant quelques mèches de cheveux devant mes yeux, m'empêchant momentanément de voir où je posais les pieds. J'avais décidé quelques mois auparavant, en arrivant aux Etats-Unis, de couper mes cheveux au carré afin de changer, dans la limite du raisonnable, d'apparence. Seulement le problème des cheveux volant au vent demeuré toujours. A croire que je ne les avais pas coupé assez courts encore ... Légèrement agacée, je passais une énième fois ma main dans mes cheveux pour les ramener en arrière. La nuit venait de tomber tandis que je marchais dans les rues du centre ville, à la recherche d'une petite pizzeria sympa. Le froid me tétanisais littéralement malgré mes divers couches de vêtements qui me faisaient ressembler à Bibendum, mon écharpe autours du cou et mes gants.

 Lorsque le Parc se dévoila au détours d'une rue, je décidai d'y entrer afin d'arriver plus vite de l'autre côté du centre ville, le contourner m'aurait pris beaucoup plus de temps. Le doux silence de la nature contrastait vivement avec la pollution sonore des voitures et divers engins à moteurs de la ville offrant du repos à mon cerveau éprouvé par une journée de cours. Enseigner était parfois bénéfique, seulement, il y avait des jours où c'était tout sauf reposant. Aujourd'hui en l'occurrence, j'avais passé ma journée à reprendre 2 élèves dissipés jusqu'au moment où ma patience a atteint ses limites et que je les ai renvoyés de la salle de cours. Il ne fallait pas me pousser à bout et ces deux là le savait à présent. Ainsi, me retrouver dans ce parc me permettait de souffler un peu, de faire le vide. Plusieurs voix échauffées vinrent subitement briser ce silence, me faisant pousser un soupire résigné. Je pouvais rêver pour terminer cette journée calmement ... « Il est joli ton jean. Les trous c'est exprès ou c'est pour évacuer la mauvaise odeur ? » Je soulevais un sourcil interrogateur en direction des voix qui se trouvaient à une dizaine de mètres sur ma droite. L'homme qui venait de parler se tenait face à un groupe de jeune et à en juger par leur posture la conversation n'avait pas l'air amicale du tout. Je ralentis le pas, m'attardant plus que nécessaire sur leur cas. L'un des jeunes vint frapper son interlocuteur au visage, lui ouvrant légèrement la lèvre. L'autre se contenta de sourire et de répliquer « Quoi ? Je t'ai vexé ? Tu sais j'en peux rien si tu connais pas les douches ou encore les bains. » Etait-il inconscient ou tout simplement suicidaire ? J'observais à présent la scène, intriguée de voir cet humain sourire tout en se faisant assener des coups. Malgré ces 9 années à me fondre parmi la population humaine, j'avais encore quelques difficultés à comprendre leur raisonnements ainsi que leurs motivations. Cet homme là était clairement entrain d'agir de façon déraisonné et ça me laissait ... Perplexe. Pourquoi chercher les coups alors qu'il se trouvait en position de faiblesse et qu'il ne sortirai pas vainqueur du combat ? Je n'avais même pas l'impression qu'il cherchait réellement à se battre. « Merde, tu frappes comme une fillette ma parole... ». Cette fois, l'homme commençait à se faire tabasser et je ne pouvais plus rester là en simple spectatrice, même si au final le sort de cet inconnu m'était totalement égal. Seulement, il m'intriguait.

   J'arrivai sans un bruit derrière le petit groupe de jeune et en dénombrais 5. Cinq gamins qui n'avaient rien d'autres à faire de leur soirée que d'agresser un pauvre humain seul et sans réelle envie de se défendre. Je croisais les bras et les toisais en relevant le menton. « Vous n'en avais pas assez de frapper ce pauvre homme ? Il ne se défend même pas. Comme adversaire, il y a mieux quand même. » Ils relevèrent tous leur tête pour poser leur regard sur mois, légèrement surpris. Il ne s’attendait surement pas à être interrompu par une femme. J'avais découvert que dans cette ville les humains préféraient souvent détourner les yeux en cas de violence ou de divers agressions, la peur les obligeant à ignorer les actes horribles de certains individus, laissant leur fierté de côté. Je les observais tandis que l'un des jeunes se détourna de l'homme pour s'adresser à moi, un sourire arrogant sur les lèvres.  « Qu'est ce que vous croyez ? Il nous a cherché. » Quelle réponse puérile et totalement prévisible de leur part. Je restais là sans bouger tandis qu'il continuait de s'avancer. Mes yeux le scrutèrent tandis qu'il reprenait la parole. « Et toi tu as l'air perdue aussi, on peut t'aider peut être ? » Ma mâchoire se contracta imperceptiblement tandis qu'il se permettait de me tutoyer et avançait vers moi d'une façon provocatrice. Ce gars là cherchait les ennuis et s'il continuait il allait les trouver. Gardant un calme olympien, je lui jetai un regard froid et dit d'une voix implacable. « Je te préviens, si tu me touches, je ne parierai pas sur le fait que tu puisses repartir en bon état. »  

Un rire résonna derrière lui, un rire qui signifiait clairement que le groupe ne prenait pas ma menace au sérieux. Ce genre de réaction était habituelle et je ne m'en formalisais plus. Vous savez quand vous être une femme d'un mètre soixante, les hommes ne vous prennent que très rarement au sérieux, surtout lorsque vous les menaciez. Seulement, la plupart d'entre eux ignorent totalement à qui ils avaient affaire. « Écoutez-là la minette, elle se sent pousser des ailes. On va voir si elle se la ramènera autant lorsque je me serai occupé d'elle. » Il s'avança alors d'un pas dans ma direction et ne perçu qu'au dernier moment le mouvement de mon bras. La tranche de ma main vint frapper sa gorge, l'empêchant de respirer. Dans un même mouvement, mes mains attrapèrent son bras droit et le retournèrent, l'envoyant valser au sol où je l’assommais d'un coup de pied en pleine tête. Je relevais la tête pour percevoir un mouvement à la périphérie de mon champs de vision. J'eus juste le temps de m'incliner en arrière et d'éviter le coup de poing d'un de ses amis qui était clairement énervé à présent. Je me suis rapidement retournée alors qu'il était entrainé par son mouvement et lui ai asséné un coup de coude en plein thorax, l'obligeant à se plier en deux et lui donnais un coup de genoux en plein visage, le renversant en arrière. Déjà deux de moins. Ils s'étaient maintenant tous désintéressés de leur cible première pour me considérer avec un peu plus d'intérêt. J'avais enfin retenue leur attention. Deux des jeunes s'élancèrent alors en courant vers moi, et il m’apparaissait alors clairement qu'ils n'avaient aucune chance de l'emporter. Je les attendais avec calme et assurance tandis que le plus rapide fonçait sur moi. Je parai son coup de poing avec mon avant bras droit et le frappais à la nuque avec mon bras gauche, le déséquilibrant vers l'avant. Le deuxième m'attrapa par derrière et me bloqua dans l'étau de ses bras, lui donnant un coup de talon dans le tibia, je profitais de son léger relâchement pour basculer en arrière et atterrir sur ses épaules.
Je passais alors un bras autours de sa gorge et serrai de toutes mes forces, lui coupant la respiration quelques secondes, le temps qu'il perde connaissance en s'écrasant dans un bruit sourd sur le sol. Je me relevai pour faire de nouveau face à son ami et m’aperçus que quelque chose brillait dans sa main. Un couteau. Je plissais les yeux, en position défensive, un peu essoufflée. J'aurai pu aisément utiliser ma magie pour le neutraliser mais le risque était trop grand. Je ne pouvais me dévoiler aux yeux des humains ainsi, c'était interdit. Je refoulais alors ce souffle de magie qui s’insufflait naturellement en moi et me jetais sur le jeune inconscient. Il leva alors le bras pour me donner un coup de couteau que je bloquais avec mon poignet. En un éclair, je m'emparais de la lame et me retrouvais derrière lui, l'objet tranchant posé contre sa jugulaire. J’aperçus du coin de l’œil le dernier partir en courant vers la sortie du parc, au moins un qui avait compris que je n'étais pas une petite chose fragile et inoffensive. D'un murmure, je soufflais au jeune pris au piège de sa propre lame. « Dégage d'ici ou je te tranche la gorge et te laisse moisir ici. »  Ma voix le fis frissonner et il s'en alla à son tours. J'attendis quelques secondes, le temps que les autres se relèvent et partent à leur tours avant de reporter mon attention sur leur première victime. Il avait eut le temps de se redresser et me fixai. « Ça va aller ? »  

   
FICHE PAR SWAN.


PS : Désolé pour la longueur, j'étais inspirée :mdr: .
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyMar 15 Déc - 17:37






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


Je sentais les coups pleuvoir sur moi, alors que je tentais vainement de protéger mon visage. La douleur je la sentais, néanmoins, celle-ci me semblait familière, voir plus douce que la souffrance qui m'abritait à chaque fois que la faiblesse s'emparait de mon corps. Ma lèvre déjà ouverte ne cessa pas de saigner, alors que mon arcade sembla également se fendre, laissant un filet de sang rouler naturellement vers mon oeil. J'avais l'impression de ne plus savoir respirer, d'ailleurs, j'étais pratiquement sur d'avoir entendu une cote voir deux se briser sous l'impact des coups de pied venant de diverses directions. Mon épaule me faisait également très mal, d'instinct, je me dis qu'elle devait s'être déboîtée. En gros, je n'allais pas m'en sortir sans bavure et mon médecin allait encore me faire la morale. Je l'entendais d'ici me faire la leçon, me dire que j'étais inconscient, sans cervelle, que dans mon état me battre n'était absolument pas recommandé et que d'ailleurs il m'avait demandé de rester chez moi et de prendre quelques jours de congé. Chose que je n'avais absolument pas fait. « Vous n'en avais pas assez de frapper ce pauvre homme ? Il ne se défend même pas. Comme adversaire, il y a mieux quand même. » Cette voix me fit légèrement ouvrir les yeux, enfin, il y avait également le fait que les coups avaient cessés brusquement. Redressant légèrement la tête, à travers un rideau de sang, je peux apercevoir une forme assez fine avec des cheveux courts. Une femme apparemment. Que faisait-elle ici ? Bon que je me fasse tabasser c'est une chose, mais je n'allais sûrement pas laisser ses gamins s'en prendre à une autre victime que moi. Je gémis légèrement en me laissant rouler sur le dos, incapable de dire la moindre phrase, le moindre mot. J'aurais aimé me relever, demander à cette jeune femme de s'en aller, que j'étais capable de m'en sortir tout seul. Bon, il est vrai que cette dernière chose était totalement fausse, je n'étais plus capable de rien. Mes muscles étaient raidis et douloureux, ma tête me faisait mal et j'étais sûr que déjà, des bleus étaient apparus sur mon corps tout entier.


« Je te préviens, si tu me touches, je ne parierai pas sur le fait que tu puisses repartir en bon état. »  Je fronce légèrement les sourcils, essayant cette fois-ci de me redresser avant de vaciller et de retomber sur le sol en grimaçant de douleur. Je n'étais pas spécialement conscient de ce qu'il se déroulait autour de moi, néanmoins, des bruits de lutte me parviennent comme un léger bourdonnement. Face à ses bruits je tente de fixer sans tomber dans les vapes la scène étrange qui se déroulait devant moi. La jeune femme en question était en train de mettre K.O, en beauté d'ailleurs, la bande de petit jeune. Je reste assis durant quelques instants, observant l'inconnue se débrouiller avec le dernier qui avait tenté de l'embrocher avec un couteau, alors que l'avant-dernier, lui, prenait ses jambes à son cou, mouillant presque son slip. « Dégage d'ici ou je te tranche la gorge et te laisse moisir ici. » J'observe de nouveau avec surprise le jeune homme foutre le camp. En même temps après la raclée qu'il venait de se prendre il n'allait sûrement pas s'attarder sur place. J'en profite pour me redresser, m'appuyant contre le banc pour y prendre appuie. De ma main libre je me tenais les cotes, alors que je respirais bruyamment et que ma vision était troublée par le sang qui s'écoulait de mon front, ainsi que de mon arcade. Je grimace de nouveau, laissant cette douleur qui me disait sournoisement que j'étais toujours en vie s'emparer de moi, je vacille de nouveau et me laisse tomber sur le banc, reprenant ainsi une position assise. J'allais payer chère mon imprudence et ma connerie, mais sincèrement, je n'en avais que faire.

« Ça va aller ? » Je m'étais mis à fixer la jeune demoiselle, alors que je restais figé sur place, me tenant les cotes et légèrement avachi sur le banc pour tenter de ne plus trop souffrir. Était-elle sérieuse ? Je souris alors très légèrement, essuyant ma lèvre blessée du revers de la main, laissant du sang sur ma peau pâle. « ça va je pète la forme, un enfant de dix ans ne pourrait rivaliser avec moi. » Bien sûr cette révélation était totalement fausse, je ne pouvais nier l'évidence, je n'allais absolument pas bien. Les muscles tendus, je sens alors ceux-ci me faire plus souffrir et se mettre à trembler légèrement. Ma jambe fit quelques sursauts incontrôlés, alors qu'avec une certaine maladresse, je tentais de voiler ce manque de contrôle. Qu'elle m'aille « sauver» était une chose, mais je ne souhaitais pas observer de la pitié dans son regard. Car oui, ce genre de regard je connaissais. Le genre de regard qui me fait me sentir petit, faible, complètement inutile. C'est généralement ainsi que les gens m'observaient une fois qu'ils connaissaient mon état, je pouvais presque lire dans leur regard cette phrase si courante qu'ils devaient se dirent entre eux. « Le pauvre, il va bientôt mourir, si jeune en plus. » Dans ces moments-là je n'avais qu'une envie, m'enfermer chez moi et ne plus en sortir, ou encore, envoyer mon poing dans la figure de la personne en question. Je pousse un léger soupire, ravalant un gémissement et une grimace nouvelle, essayant de stopper ses foutus tremblements. Pour essayer de détourner la conversation, mais également pour cacher l'évidence, je dis sous le ton d'une certaine plaisanterie. « Tu genre un ninja ou une fille élevée chez les samouraïs ? » J'avais dit ses mots dans un murmure, alors que j'avais encore du mal à respirer.

J'essuie de nouveau mes yeux alors que le sang coulait encore, apparemment, j'avais une vilaine coupure qui allait réclamer quelques soins. Bon, je n'aimais absolument pas les hôpitaux, d'ailleurs, je ne comptais pas m'y rendre. Mon épaule déboîtée me faisait le plus souffrir, alors, je dis calmement à la jeune fille qui m'était encore inconnue. « ça te dérangerait de me replacer l'épaule ? Seul je vais avoir un peut de mal, surtout dans mon état et je n'ai aucune envie de me rendre chez un médecin... ». J'arrive à me relever sans vaciller, alors que ma tête ne tournait plus mais me faisait toujours assez souffrir. J'avais l'impression que dix éléphants, trois baleines, six bateaux m'étaient tombés dessus. Je cligne plusieurs fois des yeux, ma vision étant floue, le corps tremblant. Je ne tremblais pas de peur, mais disons que cela aurait pu y paraître, surtout après ce que je venais de vivre. « Je ne t'ai pas encore remercier, si ? Enfin, merci. » Généralement je n'étais pas du genre à remercier les gens ou encore à être un grand bavard, mais disons que cette fille venait de botter les fesses de cinq jeunes, m'épargnant ainsi plus de coups...donc, je lui devais bien ça !


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J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyMer 16 Déc - 16:40



 The suffering is nothing when we live with


Mes yeux le détaillèrent alors plus en détail. Au niveau de son visage, son arcade ainsi que sa lèvre étaient salement amochés, laissant couler plusieurs filets de sangs par des entailles qui pour la plupart n’étaient pas belles à voir. Ses côtes avaient dues elles aussi être touchées car, le bras passé autours de l’abdomen, il se recroquevillait sur lui-même en tentant probablement de diminuer la douleur. D’une vue extérieur, c’était les seules traces apparentes de l’agression, bien que je doutais fortement que demain un beau cocard sera apparu autours de son œil gauche. Il se rassit non sans peine sur le banc et afficha un sourire que je pris tout de suite comme ironique. « ça va je pète la forme, un enfant de dix ans ne pourrait rivaliser avec moi. » Je me retins de sourire, ne trouvant pas forcément où était l’humour dans sa phrase. Il était évident que ce mec ne pouvait tenir sur ses pieds et qu’il avait besoin de voir un spécialiste pour évaluer les dégâts corporels, et peut être mentaux sois dit en passant. J’affichais une moue peu convaincue tandis que je remarquais de légers frissons parcourant son corps par intervalles réguliers. Non il n’allait clairement pas bien.

Je le vois tenter tant bien que mal d’essayer de dissimuler sa douleur et lève les yeux au ciel d’exaspération. « Pourquoi vous les hommes avaient toujours du mal à avouer quand vous avez mal ou quand vous êtes blessés ?  Tu  t’es pris une raclée et n’importe qui à ta place souffrirai le martyre. » Je lui jetais un regard égal avant d’hausser les épaules, on m’avait toujours appris à déceler la douleur et surtout à l’avouer, mieux valait repérer rapidement un risque d’hémorragie que de courir le risque de crever en voulant jouer au dur. « Tu es genre un ninja ou une fille élevée chez les samouraïs ? » Je pouffais  légèrement en haussant une nouvelle fois les épaules. Il est vrai que voir une jeune femme mettre à terre un groupe de 5 mecs avait de quoi surprendre n’importe quel humain. J’affichais un sourire enfantin tout en parlant d’une voix légère. « Non je suis juste une sorcière de guerre. »  « Non je vivais juste dans une famille où l’apprentissage combat au corps à corps était une véritable institution.  Ce qui s’avère bien utile dans cette ville. » Bien sûr, c’était une infime partie de la vérité mais je me voyais mal lui raconter qu’en fait j’étais une alchimiste née en France dans un clan de sorciers de guerre et élevée pour éradiquer les Stryges et les Berserkers. Non, autant le tuer tout de suite et en servir comme appât pour ces bestioles sans âmes. Ses blessures continuaient de saigner au niveau de son arcade et nécessiterai quelques points … « ça te dérangerait de me replacer l'épaule ? Seul je vais avoir un peu de mal, surtout dans mon état et je n'ai aucune envie de me rendre chez un médecin... ». Je soulève un sourcil interrogateur. Vraiment ? Cet humain en avait plus dans le pantalon qu’il ne laisser penser. Je l’observai se redresser non sans difficulté de son banc et s’approcher en vacillant. Éviter de se rendre chez le médecin n’allait pas arranger son cas, surtout s’il ne voulait pas finir avec une balafre en plus milieu de l’arcade.  Je m’avance de quelques pas pour arriver à sa hauteur. Ma tête arrivait tout juste à son épaule. On dit qu’être petit c’est mignon, moi je dis surtout que ça vous fatigue plus vite ! « Je ne t'ai pas encore remercier, si ? Enfin, merci. » J’affichai un petit sourire en coin tout en tournant la tête vers lui. « Je ne sais pas si tu voudras toujours me remercier après ça. »

Sans lui laisser le temps de répondre ou de réfléchir ma main se posa sur son poignet, alignant son bras dans l’axe de son épaule et tirai violemment dessus. La main gauche posée au-dessus de son aisselle me permit de sentir son os se remettre à sa place initiale. Cette manœuvre était bien souvent douloureuse mais nécessaire afin de pouvoir bouger son bras. Je reculai de quelques pas, le regard impassible fixé sur lui. C’est seulement alors que je remarquais qu’il était habillé élégamment en costume 3 pièces et qu’une mallette était posée au sol près du banc. Il ne devait pas s’attendre à se battre dans ce parc, et m’étais d’avis que son costume était foutu.
Je poussai un petit soupire et vins de nouveau me placer près de lui. « Bon, tu ne veux pas aller consulter ni même aller aux urgences mais il va bien falloir faire quelque chose pour tes blessures. » Et surtout nettoyer tout ce sang qui maculait son visage et sa chemise. Je plissai des yeux et finalement dis d’une voix égale. « Écoute, j’avais prévue de m’acheter une petite pizza, de récupérer ma voiture et de la manger devant un épisode de Game of Thrones. Alors ce que je peux te proposer, c’est de t’emmener avec moi. Je te recoudrai l’arcade et je soignerai tes autres blessures. » Je voulais bien être gentille et lui proposer de le soigner mais je ne renoncerai pas à ma pizza ni à mon épisode, ça non. Je levai mon poignet afin de lire l’heure sur ma montre, 20h15. J’avais encore 40 minutes avant que mon épisode ne commence, et si je filais sur la route, j’avais même le temps de le recoudre avant le début.  Mon regard se braqua de nouveau sur lui « Par contre si tu veux bien, il va falloir se grouiller parce que si l’épisode commence avant que je ne sois rentrée, j’abrège tes souffrances. » J’affichai une petite mine innocente tout en lui lançant un petit sourire bien que je sois tout à fait capable de tuer quelqu’un pour de la nourriture et un épisode de GOT. Pourquoi j’avais décidé d’aider ce pauvre homme et de le soigner bien qu’il ne veuille pas aller voir de médecin ? J’en avais strictement aucune idée. J’étais prof de Français, pas Psy.

   
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptySam 2 Jan - 19:11






 
Mathis E. Mathew & Lilwenn Millward,


J'aurais clairement dû rester chez moi, ne pas sortir de ma maison entourée de cette douce forêt protectrice. Mais non, j'avais décidé de me lever, d'aller travailler et surtout de rester plus tard que prévu. Néanmoins, le comble fut d'aller dans ce parc, alors que je savais pertinemment bien qu'à cette heure-ci je pouvais croiser des personnes peu fréquentables. En même temps, je n'étais pas du genre à faire les choses à moitié, préférant m'enfoncer dans la merde complètement que de m'enfoncer jusqu'à la taille. Assis sur le banc, je tentais de faire bonne figure, même si mes tentatives n'étaient absolument pas convaincantes. Comment faisais-je encore pour tenir éveillé, alors que d'autres seraient sans doutes tomber dans les vapes, ou supplierait la jeune femme pour qu'elle l’emmène à l’hôpital. Encore une fois je suis loin d'être comme les autres, mais pas du tout dans le bon sens du terme...J’étais sans nul doute né avec un attardement mental qui ne me faisait pas prendre conscience du danger... « Pourquoi vous les hommes avaient toujours du mal à avouer quand vous avez mal ou quand vous êtes blessés ? Tu t'es pris une raclée et n'importe qui à ta place souffrirait le martyre. » Je ricane légèrement à ses paroles. Je n'en avais que faire d'admettre ma souffrance, celle-ci était infime et passagère face à celle que je combattais jour et nuit, chaque jour de ma pénible existence. Étrangement, cette douleur me faisait me sentir vivant, toujours parmi les simples mortels. Cela, la jeune femme ne pouvait pas le savoir. Après tout, il n'était pas écrit « Mourant » sur mon front et la blancheur de ma peau pouvait juste indiquer un petit virus ou un manque de fatigue, ce qui était également le cas. « Nous sommes des mecs, ne cherche pas à comprendre la débilité masculine. »

Je souris légèrement, laissant mes blessures diverses me démanger, me picoter et tellement d'autres sensations malsaines et désagréables. Elle hausse une nouvelle fois les épaules, pouffant de rire face à ma réflexion désignant sa soi-disant profession de ninja. Je préférais faire un peu d'humour plutôt que de mal prendre le fait d'avoir été sauvé par une fille. En-même temps, je n'étais pas matcho pour un sou, à mes yeux, les filles étaient aussi talentueuses et utiles dans la société, parfois même plus que les hommes. « Non je vivais juste dans une famille où l'apprentissage combat au corps à corps était une véritable institution. Ce qui s'avère bien utile dans cette ville. » Je ricane légèrement, essayant de ne pas trop souffrir face à cet acte complètement insensé. « Et bien, généralement je me débrouille plutôt pas mal, mais ce soir n'était absolument pas mon soir. » J'aurais aimé garder un peu de ma vaillance avec le temps qui passe, malheureusement, mon état de santé ne me le permettait pas. Alors que j'étais âgé de 27 ans, j'avais l'impression d'atteindre la quarantaine ou encore la cinquantaine par moments de réelle fatigue. C'était loin d'être drôle comme situation, néanmoins, avec le temps j'avais appris à faire avec et surtout à cesser de me lamenter sur mon pauvre sors. Après quelques paroles échangées je décide qu'il est temps de remettre mon épaule en place. Sincèrement, je n'avais jamais eu de membres déboîtés, du coup, je ne pouvais qu'imaginer la douleur qui allait suivre. La jeune femme s'approcher doucement de moi, arrivant pile poile au niveau de mon épaule. Elle était beaucoup plus petite, mais bon, disons que j'étais également assez grand, ce qui était un avantage et un inconvénient en soi. « Je ne sais pas si tu voudras toujours me remercier après ça. » Me dit-elle avec un petit sourire en coin.

J'allais ouvrir la bouche pour lui annoncer que je n'étais pas rancunier, qu'elle pouvait y aller mais elle ne m'en laissa absolument pas le temps. Agissant rapidement, elle attrapa mon bras et replaça l'os à sa place de départ. Une vive et cruelle douleur s'empara de moi et, je ne sais comment, je réussis à pousser un gémissement, voir un grognement plutôt que de pousser un cri. Il me fallut plusieurs secondes pour calmer le jeu, alors que les yeux fermés, je tentais de reprendre une respiration normale. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine, j'avais le souffle court et je tentais de ne pas sombrer dans l'inconscience. D'un coup je me sentais vraiment épuisé, faible et le corps douloureusement vivant. Je garde quelques instants le silence, parfois brisé par un gémissement, un grognement qui décrivait la bataille intérieure que je menais. « J'ai toujours cru qu'ils exagéraient la douleur dans les films...et bien maintenant je comprends qu'ils ont totalement raison... » Dis-je en rouvrant les yeux, le souffle court, une main sur l'épaule. Je n'avais pas encore fait attention à mon costume, qui était royalement foutu, mais sincèrement je n'en avais que faire, des costumes j'en avais plein dans ma garde-robe. « Bon, tu ne veux pas aller consulter ni même aller aux urgences mais il va bien falloir faire quelque chose pour tes blessures. »

Elle venait d'avancer vers moi de nouveau, alors que je me tenais déjà un peux plus droit et moins voûté sur moi-même. Je ne tentais pas de l'intimider, loin de là, mais j'essayais surtout de trouver une position moins douloureuse. Je l'écoute calmement, alors qu'effectivement, je refusais d'aller consulter qui que ce soit ! « Ecoute, j'avais prévue de m'acheter une petite pizza, de récupérer ma voiture et de la manger devant un épisode de Game of Thrones. Alors ce que je peux te proposer, c'est de t'emmener avec moi. Je te recoudrai l'arcade et je soignerais tes autres blessures. » J'observe la jeune femme avec une certaine attention. Sincèrement, je ne m'attendais pas à cette proposition...Je pince légèrement les lèvres, prenant le temps de réfléchir. Bon, en même temps je ne risquais pas grand chose, puis, j'avais vraiment besoin de quelques soins. Son regard se braque de nouveau sur moi, avant même que j'aille eu le temps de répondre. « Par contre si tu veux bien, il va falloir se grouiller parce que si l'épisode commence avant que je ne sois rentrée, j'abrège tes souffrances. »

Je souris avec un certain amusement, levant ma main valide au ciel, comme si je tentais de représenter un épisode ou j'étais en état d'arrestation face à un ninja samouraï... « Je ne souhaite absolument pas finir six pieds sous terre à cause d'un épisode de Game of Thrônes...Du coup je vais accepter ta proposition, j'en profiterais pour regarder l'épisode également. » Bon, décidément cette soirée prenait une tournure des plus étranges.


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Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.
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Messages : 214 Je suis arrivé(e) le : 29/11/2015 Sous les traits de : Willa Holland Je me dédouble : Aodhan Pseudo : SUNRISE Crédits : SHIYA (Avatar), Tumblr & SUNRISE Points : 1850 Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_inline_o0xhw1fOqt1sz4qot_500

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyMar 12 Jan - 22:28



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La dernière fois que j'avais remis l'épaule de quelqu'un qui se l'était déboîté, il avait faillit m'éclater les tympans en criant comme un cochon que l'on était en train d'égorger. Pour tout avouer, je m'étais préparé à ce que cet homme debout devant moi se mette à pousser un cri, même un petit. Quel fut mon étonnement lorsqu'un simple grognement sorti de sa bouche lorsque son épaule se remboîta. Il y a quelques minutes, cet individu m'intriguait par sa provocation face au danger et à présent il me surprend par sa résistance à la douleur. Cet homme avait clairement quelque chose à cacher. Je plissai discrètement les yeux, songeuse, me triturant les méninges pour essayer de comprendre son raisonnement ainsi que ses réactions. Malgré sa maîtrise, quelques goûtes de sueurs vinrent perler son front, exprimant cette douleur qu'il s’efforçait de dissimuler. Le corps trahis toujours nos faiblesses.  « J'ai toujours cru qu'ils exagéraient la douleur dans les films...et bien maintenant je comprends qu'ils ont totalement raison...  » Il était plus qu'évident que c'était la première fois que quelqu'un lui replaçait l'épaule. Me concernant, je n'étais même plus capable de me souvenir combien de fois je m'étais déboîté une articulation. Mais malgré un nombre important, la douleur reste la même.  « Et tu n'as encore rien vu. Demain ça sera pire, quand tes muscles auront refroidis il te feront souffrir au moindre mouvement.  » J'affichai un petit sourire en coin, résolument décidé à assister à cette scène.  Ce n'est pas que j'aimais particulièrement voir les gens souffrir, mais les souffrances rendent n'importe qui beaucoup plus fort et quelque chose me disait que cet homme avait besoin de se sentir vivant.

Mon regard se posa sur le jeune homme lorsqu'il leva la main de son bras valide en signe de rédition. Je me retins de rire, ma menace avait visiblement fait son effet. Malgré son état, il était aussi capable de faire de l'humour.  « Je ne souhaite absolument pas finir six pieds sous terre à cause d'un épisode de Game of Thrônes...Du coup je vais accepter ta proposition, j'en profiterais pour regarder l'épisode également.  »  Après un dernier regard en biais, je me détournais de lui et partie en direction du nord. J'avais bien perdue une demie heure sur mon emploi du temps et ce qui devait être une petite ballade tranquille va se transformer en course chronométrée. Je fis tout de même attention de garder un rythme modéré afin qu'il puisse me suivre. Sa réponse m'avait quelque peu surprise. Ce n'était pas tout le monde qui acceptait de suivre une inconnue qui venait de mettre à tapis sans le moindre effort un groupe de jeunes chez elle. Ma curiosité monta encore d'un cran. Tout en marchant, j'en profitais pour jeter des regards en biais à l'inconnu et remarqua sa douleur, qui soit dit entre nous, était plus qu'évidente. Fixant de nouveau les arbres devant moi, j'en profitais pour psalmodier dans un murmure une rapide incantation visant à diminuer sa douleur. J'aurai pu tout aussi bien la faire disparaître, ce genre de sort était des plus évidents mais il aurait alors compris que quelque chose clochait et ce n'était pas mon but. Je cherchais juste à soulager sa souffrance, il le méritait bien.

Nous arrivâmes tous les deux face à la petite pizzeria de quartier. La première fois que j'avais vue cet endroit, il m'avait fait pitié. Jamais pour rien au monde je n'aurai eut envie de manger ici, craignant pour ma vie et mon estomac. Seulement Aria m'avait fait un véritable caprice pour avoir une pizza et j'avais lamentablement craquée, comme ces pauvres humaines qui cèdent tout à leurs enfants pourris gâtés. Et au final, ces pizzas étaient les meilleures que nous avions mangés de nos vies. A présent, je venais régulièrement en cherchais, si bien que le pizzaïolo me faisait de belles ristournes.  « Bonjour Frank, pour moi ça sera comme d'habitude ! » Je me tournais vers le jeune homme qui me suivait et lui demandais  « Qu'est ce que tu veux toi ? » En lui posant cette question je ne lui laissai pas vraiment le choix. A peine 10 minutes plus tard, les deux pizzas entre les mains accompagnées d'un regard méfiant de la part de Frank pour l'inconnu, nous partions en direction de ma voiture agrémentés d'une douce odeur de fromage. Une fois dans l'habitacle de l'audi l'odeur qui s'échappait des deux boîtes devint rapidement enivrantes. Note à moi même, ne jamais avouer ma faiblesse concernant une pizza 5 fromages. Je mis la clé dans le contact et le doux ronronnement du moteur vint briser le silence. Je roulai rapidement en direction de la banlieue Sud où j'habitais. Après quelques minutes sans parler, je brisais le silence.  « Au fait, je t'emmène chez moi et je ne connais même pas ton nom. » Avec toutes ses émotions, l'étape des présentations était passée à l'as. Au bout d'un quart d'heure de route, je pris un petit chemin en lisière des bois qui mena quelques centaine de mètres après à ma maison.

   
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptySam 16 Jan - 15:07






 
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Ça faisait un mal de chien, sincèrement. Mon épaule allait en baver durant un long moment, malheureusement pour moi. Bon, j'étais déjà à la base assez en mauvais état, du coup, j'allais sûrement prendre plus de temps à guérir. Mais bon, disons que j'allais devoir faire avec, après tout, je n'avais pas trop le choix et me lamenter sur mon sort ce n'était pas ma spécialité, ni dans ma caractère. Je sens une bouffé de chaleur provoquée par la douleur envahir mon corps, laissant ainsi par la même occasion quelques gouttes de sueurs perler sur mon front, trahissant ce que j'éprouvais actuellement.  « Et tu n'as encore rien vu. Demain ça sera pire, quand tes muscles auront refroidis il te feront souffrir au moindre mouvement.  » Ben voilà qui était claire, je savais à quoi m'attendre désormais. Je grimace doucement face à cette révélation. Je détestais être en quelque sorte handicapé par une quelconque situation, hors, là mon bras allait devenir un handicape durant plusieurs jours, une bonne semaine voir deux ? Sa prend combien de temps pour guérir ce genre de choses ? Bonne question. « Merci, voilà qui est très rassurant. » Le pire, c'est que vu le sourire en coin de la jeune inconnue, cela semblait l'amuser. Bon, je ne pouvais pas spécialement lui en vouloir, je l'avais cherché à me foutre de la gueule d'une bande de jeunes. La soumission ne faisait pas partie de mon caractère, néanmoins, cela m'apportait pas mal d'ennuis du coup ! J'avoue à celle-ci ne pas souhaiter mourir à cause d'un épisode d'une série, préférant éviter de rendre l'âme plus tôt que prévu. Mon heure viendra bien assez tôt vu l'avance que ma maladie semblait prendre depuis quelques temps. Les médecins m'avaient prévenus, une fois que les symptômes allaient s’aggraver, ceux-ci allaient progresser très rapidement. C'est sûrement pour cette raison que j'avais vécu à fond jusqu'à présent, enfin, pas vraiment à fond dans tout les sens...mais plutôt dans ma vie professionnel.

Elle venait de « me sauver la vie » , enfin, elle m'avait éviter plus de souffrances que nécessaire. Du coup, j'accepte son invitation me disant que si elle aurait voulu m'étriper, me tuer, m'arracher les tripes ben elle l'aurait déjà fait, ou elle ne m'aurait simplement pas aidé. Elle démarre et je la suis, attrapant ma mallette par la même occasion, ne souhaitant pas la laisser dans le parc en sachant qu'elle contenait pas mal de papiers importants. Dire que tout ça avait commencé pour un simple objet qui affiche l'heure. Bon, elle avait pas mal de valeur et coûtait une petite fortune, mais sentimentalement parlé elle comptait beaucoup pour moi. Puis même, je ne laisse pas des inconnus me dicter ce que je dois faire, me donner des ordres et encore moins me monter sur la tête. Voilà le résultat, il n'était pas très glorieux ! Tout en marchant je l'observe légèrement. La jeune femme ne doit pas être beaucoup plus jeune que moi. Disons que je faisais déjà plus âgé que l'âge qui m'abritait depuis 27 ans, j'étais également assez grand, du coup, je dépassais celle-ci d'une tête. Pourtant, la seule chose qui pouvait trahir mon âge c'était mes yeux. Un regard jeune, pétillant et mystérieux. La route ne se fit absolument pas sans douleurs, mais une fois de plus, je tentais de ne rien laisser paraître, mon corps trahissant quelques fois la difficulté que j'avais à me mouvoir par certaines grimace discrètes ou encore un ralentissement qui durait quelques secondes. Pourtant, après je ne sais combien de temps, la douleur se fit moins présente, comme si elle était atténuée par je ne sais quoi. D'ailleurs, je mis ça sur le compte de l'adrénaline. Bon, raison stupide vu cas présent j'étais plutôt calme, mais je n'aurais pas pu expliquer une telle chose.

Nous finissons par arriver à la pizzeria et l'odeur de celle-ci me donna l'eau à la bouche, même si l'endroit en lui-même me donnait carrément envie de prendre mes jambes à mon cou et de me barrer en courant. Avec mon costume puant et sale, je devais carrément faire tâche dans les environs...Quoi que, non, vu la pizzeria. « Bonjour Frank, pour moi ça sera comme d'habitude ! » Je pousse un léger soupire. Le fait de rester debout me donnait mal au dos, alors que mes muscles commençaient déjà à devenir douloureux. Demain, j'allais dormir toute la sainte journée. « Qu'est ce que tu veux toi ? » Je tourne la tête vers elle. Bon, je ne pensais pas avoir faim, mais une fois l'odeur sentie mon estomac me dit tout le contraire. Je commande une quatre fromage, me promettant de la lui rembourser et de l'inviter à manger. Non, rien de romantique ou de pervers en tête, juste qu'il fallait bien que je la remercie pour tout ce qu'elle avait fait. Dix minutes plus tard, service express putain, les deux pizzas furent prêtes et nous nous remettons en marche. Je monte dans sa voiture sans prêter attention à celle-ci, faut dire que j'étais plus voiture sportive, tape à l'oeil, comme ma maison. Mais une fois de plus, je profitais de tout et même de mon argent sans pour autant l’exposer à la gueule du premier venu.

Le silence avait pesé entre nous. Pas un silence gênant, non, mais un silence assez apaisant après toutes ses émotions. Je tente de ne pas trop bouger, alors que plus le temps passait et plus je souffrais des coups qui m'avaient étés donnés. « Au fait, je t'emmène chez moi et je ne connais même pas ton nom. » Je souris légèrement détournant mon regard vers elle. C'est vrai que les présentations n'avaient pas été faites, du coup, cela rendait la situation étrange. « Mathis...mais c'est plutôt moi qui devrais m'inquiéter. Je ne connais pas ton nom et je t'ai vu botter les fesses à une bande de jeunes, du coup, je vais chez toi et qui me dit que t'es pas une psychopathe...le genre à attacher les mecs au lit et en faire un élevage. » Bon d'accord, je déballais énormément de conneries sur le coup, sûrement à cause d'une quelconque hormones que la souffrance devait provoquer en moi...ou pas.


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J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
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Lilwenn | The suffering is nothing when we live with. EmptyMer 20 Jan - 19:51



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Le moteur s'arrêta silencieusement à peine la voiture stationnée devant le garage. Je rentrai rarement la voiture, préférant l'avoir à portée de main en cas d'urgence. On n'est jamais trop prudent. L'odeur des pizzas devenaient vraiment intenable, au point que mon estomac commençait à se faire entendre. Comment garder contenance quand votre ventre se mettait à gargouiller ? Personnellement, je trouvais cette réaction physique ridicule et nous embarrassait plus qu'autre chose.  « Mathis...mais c'est plutôt moi qui devrais m'inquiéter. Je ne connais pas ton nom et je t'ai vu botter les fesses à une bande de jeunes, du coup, je vais chez toi et qui me dit que t'es pas une psychopathe...le genre à attacher les mecs au lit et en faire un élevage. » Je haussai un sourcil tout en affichant un petit sourire en coin. Est ce qu'il était vraiment sérieux en disant ça ? Il me tendait une perche énorme. Je le regardais encore une seconde avant de lui sortir sur le même ton. « Tu sais, quand j'attache un mec au lit, c'est pas pour en faire un esclave. » Le lui lançait un sourire entendu, du genre qu'on ne peut interpréter que d'une seule manière. En réalité, ce genre de chose ne m'était pas arrivé depuis des lustres ... On ne pouvait pas dire que côté galipettes, mon emplois du temps se trouvait chargé, au contraire. Je ne me souvenais même plus l'effet que ça faisait alors ... Je sortie de mes pensées, légèrement blasée par cette longue période d'abstinence. Il fut un temps où ce genre de chose ne m'aurait pas dérangé, mais à présent, le désir était un sentiment que j'apprenais à découvrir. Je me concentrai de nouveau sur cet homme qui s'appelait Mathis et lui dit mon nom à mon tour.   « Et moi c'est Lilwenn. Et tu es ici chez moi. » Je lui lançais un dernier petit sourire avant d'ouvrir ma portière et de prendre les pizza, soulageant ainsi ses blessures.

Arrivée devant la porte, je faillis l'ouvrir sans clé. D'ordinaire, il suffisait que je me focalise sur la serrure, que j'utilise la magie et Hop, elle s'ouvrait miraculeusement. Sauf que je n'étais pas seule, et en plus de ça, j'étais accompagnée d'un humain. Je fouillais dans mes poches et ne fut pas surprise de n'y trouver aucune clé, car je n'en prenais jamais ... Je pris alors mon trousseau de voiture et fit semblant d'insérer une clé et ouvrait la porte avec la magie. De ma main droite, j'appuyais sur la poignée et allumais les lumière de la cuisine qui s'ouvrait sur le salon. Je posais les Pizzas sur le comptoir central et désignait les tabourets d'un signe de tête. « Assis toi là et enlève ta veste,  je vais chercher de quoi te recoudre. » J'enlevais à mon tour mon blouson et mon écharpe pour venir les poser dans la penderie. J'attrapais une barbie qui trainait sur le sol et le posais sur la petite console du couloir. Arya me manquait mais j'avais dû la faire garder pour ce soir. Il était rare que nous soyons séparées l'une de l'autre mais il était important pour moi de garder une certaine intimité et pour elle d'apprendre à se détacher de moi. Je jetai un petit regard emplis d'amour vers sa chambre puis me dirigeais vers la salle de bain commune qui était adjacente. Dans un des placards, j'attrapais une petite mallette remplis de compresses stériles, de divers produits désinfectants, de fils, de pansements etc ... Tout ce qu'il fallait pour soigner des blessures.

J'éteignis la lumière et revins dans la salle à manger qui faisait aussi salon. Mathis m'attendait bien sagement là où je l'avais laissé. Je posais la mallette et lui jetais un regard oblique.  « Je me suis demandés, pendant quelques secondes si on ne ferait pas mieux de manger les pizzas en premier, de regarder GOT et ensuite de te recoudre. Seulement, je n'ai pas envie que tu bousilles mon canapé avec ton sang. Donc je vais mettre l'épisode, te recoudre en même temps et après je ferai réchauffer les pizzas au four. »  Je haussai deux fois les sourcils, alléchée par ce programme. Enfin plutôt par la pizza il fallait l'avouer. J'attrapais la télécommande de la télévision et l'allumais. Naviguais parmi les chaines et tombais sur celle qui m'intéressait. L'épisode allait commencer d'une minute à l'autre, me laissant le temps de me préparer pour recoudre Mathis. Je revins vers lui, ouvris la mallette de soin et levai les yeux pour lui jeter une regard. « Prêt ?»
   
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