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merry, diane & mara ▽ Triple Trouble.

 :: Archives des rps
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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

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Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
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merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 EmptyLun 1 Aoû - 23:44

Triple Trouble.
"Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger, now he's dead. Mama, life had just begun, but now I've gone and thrown it all away. Mama, ooh, didn't mean to make you cry, if I'm not back again this time tomorrow, carry on, carry on as if nothing really matters."

Emilie Autumn - Bohemian Rhapsody ▽ La situation est étrange et un peu inconfortable et Mara ne sait pas la gérer ; quelque chose dans cet instant est trop parfaitement normal pour qu'elle sache comment faire avec. La Stryge a soudain l'air empruntée, serrée aux entournures car quand elle ne peut ouvrir sa bouche immense pour parler d'autres chose que de sexe, de mort ou de voitures, les mots lui manquent. A l'instant, elle a l'air absente comme une adolescente timide qui ne parle pas vraiment et qui n'a pas sa place dans la fête, et qui n'a pas d'amis. Ce qu'elle fut : l'enfant au premier rang, l'adolescente solitaire, l'adulte distante. A la table, elle n'est plus qu'une présence évanescente jouant au ping-pong entre Diane et Merry tout en caressant distraitement son chat. Le vin n'a aucun goût mais elle le boit pour donner le change aux deux autres femmes ; il n'y a pas de plaisir visible dans sa consommation, comme si la rousse buvait de l'eau mélangée à de la cendre. Diane la regarde un instant, puis passe à la Berserker : Mara ne réagit pas vraiment. Elle cherche plutôt à garder une certaine contenance. Elle hoche un peu de la tête pour acquiescer sans trop savoir à quoi, révélant d'elle une facette bien plus timide. Mara était quelqu'un de discret et de réservé par nature. Diane avait vu d'elle un côté plus empoisonné et passionné, Merry plus clinique, plus prédateur.

Elle n'était au final qu'une sorte d'ophéliaque névrosée sans capacités sociales et le prouva le mieux du monde, écoutant sans parler les propos qui se répondaient sans y trouver le moindre écho à sa situation. Mara se rend alors compte que sa vie a toujours été vide, ses habitudes bêtes à pleurer. Elle n'a pas d'histoires à conter, pas d'exs de qui apprendre. La solitude dans laquelle elle se complaît ne lui a jamais semblé aussi lourde, sur l'instant et ses traits se tirent imperceptiblement tandis que la Banshee lui répond.

"En effet", constate la rousse sans rien ajouter.

Elle la regarde un instant remettre ses cheveux en place et son regard bleu à quelque chose de clinique dans sa manière d détailler celle qui était devenue sa petite amie. Il n'y a pas de tendresse visible et pour tout œil extérieur, Mara donne l'impression de scruter Diane comme un objet, attirée par la nouveauté mais visiblement critique de cette dernière ; rien n'était plus faux puisqu'elle l'aimait, mais la Stryge avait ce dehors froid qui l’empêchait d’exprimer clairement le fait qu'elle appréciait l'apparence de sa petite amie. Elle lui offrit un sourire sans joie à son regard complice, hochant la tête avant de reprendre une lampée de vin insipide. Le tout était de faire croire qu'elle pouvait encore en sentir l'arôme. Ses prunelles accrochent brièvement celles de Diane et elle demeure silencieuse, un peu mise à quia. La Stryge ne savait ni quoi faire, ni quoi dire : un vrai balai. Elle est presque soulagée lorsque la Sidh retourne son attention sur Merry, tendue comme un arc en réalité, attendant un drame qui ne viendrait jamais. Ses longs doigts jouent avec le pied du verre, un peu nerveusement. Ses yeux papillonnent très vite de l'une à l'autre. Il y a quelque chose de craintif dans son regard. Elle n'est pas à l'aise et se mord l'intérieur des joues. Très fort, pour faire couler le sang, seul goût qu'elle peut encore savourer. Quand Mara est angoissée, elle boit son propre sang, dans un étrange toc ; personne ne le connait.

Chacune des femmes à la table à cette déduction terrible mais aucune ne s'en rend compte : Mara est toquée. Elle agit toujrous de la même façon, avec les mêmes gestes, envers les femmes. Elle les aborde avec le même plans, les mêmes intentions. Sa bibliothèque est pleine de livres aux photos évocatrices, ses étagères sont pleines de films d'horreur ou pornographique. Il n'y a presque que ça. D'American Psycho à Chainsaw Massacre. De The Human Centipede à Hostel. De Tueurs Nés à d'autres films, plus vulgaires, dont les noms font glousser les adolescents. Rien que la même chose. Mara est toquée : tout son appartement si cliniquement propre et froid le clame pour elle. Tout son être, créature réservée et d’habitude, le hurle à cette table, quand elle regarde les deux femmes sans parler. Elle grince des dents si fort qu'on peut l'entendre lorsque Diane parle de son ancien compagnon ; la jalousie lui fouette les sangs certes, mais c'est sa colère envers Faolan qui a le dessus : cet homme est la raison des tourments et de la mort de la Banshee. Il remonte une envie sale en elle, qu'elle travesti admirablement en un vague soupir. Ce fils de pute, un jour, elle le tuerait. Elle le passerait à la disqueuse et répandrait ses bouts dans la bouffe des chiens de ses voisins. Ils deviendrait alors ce qu'il devait être : rien que de la merde de chien et tandis que Diane et Merry converse, Mara semble soudain affreusement tordue, le regard mauvais et un sourire sans joie aux lèvres, son esprit battant la campagne. Une merde de chien. Voilà ce qu'était Faolan, à moins qu'elle ne le dévore elle-même jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de cet enfant de salaud.

Ses yeux bleus sont des pics à glace quand elle retourne son attention vers Merry : ils ont quelque chose d'inquiétants dans leur fixité de grand animal affamé, les rétines étrécies si dramatiquement qu'elles ne sont que des têtes d’épingles dans un océan bleu banquise. Constatant cependant d'elle-même qu'elle faisait peur à voir, la Stryge toussa et retrouva ses esprits en prenant un air désolé mais sans s'expliquer ; nul besoin, ses pensées n’apprenaient qu'à elle. Une goutte de sueur glissa le long de sa tempe, qu'elle ignora sciemment.

"Tu peux dire ton copain, on est entre nous", murmura-t-elle plus doucement, presque indulgente alors qu'une part d'elle était affreusement jalouse de ce primitif qui avait attiré l'attention de la Berserker avec une simplicité qu'elle lui jalousait, "il s'en souviendra surement toute sa vie aussi, ce foutu sauvage."

C'était une demie-plaisanterie, mais Mara préféra se taire et terminer son verre de vin d'un trait, insensible à son effet comme à son gout. Le chat endormi ronronnait contre son buste, et elle le sentit vibrer contre son cœur, apaisée. Ce vieux myocarde, coucou mal réglé, tonnait contre ses côtes comme un fou. Elle était comme une lionne en cage, impatiente et agacée de tout sans rien vouloir en montrer. A nouveau, la rousse se mit en retrait de la conversation pour laisser ses deux invitées converser à leur aise, préférant les écouter. Elle perçoit leurs émotions en surface, attentive prédatrice de sentiments et s'en gorge comme le vampire étrange qu'elle est. Il y a une forme de mélancolie dans l'air dont elle connait bien l'odeur, du côté de Diane. Cette beauté aux yeux toujours humide en face de la gêne de Merry, presque rafraîchissante ; les femmes amoureuses lui semblent tellement idiotes. Elles deviennent faibles et molles. Mara prie pour ne pas leur ressembler. Les femmes amoureuses lui font peur. L'amour leur font faire de bien vilaines choses. Elle-même ne veut pas de ce prétexte fallacieux.

Elle adore confusément ces deux femmes-là. Diane et Merry, ces femmes qu'elle voit comme n'étant pas amoureuse d'elle. Merry ne l'était pas, Diane aimait une image, d'après elle. Elle les aimait follement, mais ne parvenait pas à l'exprimer. Au lieu de cela la rousse demeurait cette adulte timide aux airs fixes sans le vouloir, mue par l’impatience là où elle affichait du calme, ne voulant interrompre personne en prenant la parole pour ne rien dire.
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merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 EmptyMar 2 Aoû - 13:23


TRIPLE TROUBLE

Threesome mental


Il n'y a rien à dire. Tout simplement, parce qu'elles n'ont aucune banalités à se jeter de manière totalement éhonté, comme ces femmes qui se rencontrent le dimanche matin jusqu'au soir. Elles n'auraient jamais rien de similaire avec ces pies qui, noient les cris de leurs enfants dans quelques verres de vin. Ici, l'alcool ne sert qu'à masquer ces longs silences dérangeants, qui mettent à mal le corps et l'esprit. Diane garde la main autour de son verre, même si elle le repose. Il lui faut garder une certaine contenance, pour ne pas tout simplement fuir à la hâte. De son vivant, déjà, Diane n'était pas ce qu'il y avait de plus loquace. A dire vrai, elle s'apparentait davantage à la bonne copine avec qui l'on buvait des bières et gloussait devant la télévision. Elle n'était pas maniérée. Elle n'était pas sophistiquée. Elle était simplement nature, simplement elle-même. Mais, aujourd'hui, qui est-elle ? Elle l'ignore. Elle est animée, mais morte. Elle est encore , mais plus véritablement la même. Alors, Diane détaille les traits angéliques de Merry, puis ceux plus menaçants de Mara. Elles sont stupides. Et, finalement, il n'y en a pas une pour rattraper l'autre. Elles ne seraient jamais normales. Il y aurait sans cesse cette aura mystique, et leurs attitudes étranges pour le commun des mortels.

Diane sourit tendrement face au regard plus doux de la louve. Dire qu'elle n'a pas mal vécu la perte de son alter-ego serait mentir. Peut-être est-ce la raison qui la pousse à ne plus se sentir complète depuis sa mort. Peut-être est-ce cela qui la rend, parfois, instable lorsqu'elle songe à tout ce qu'elle a perdu. Elle hausse négligemment ses épaules en une attitude franchement résignée. De toute évidence, il est trop tard désormais. C'est elle qui a porté le canon au coin de sa tempe, elle qui a tué cette âme-sœur qui vivait en elle autrefois.
- C'était assez cocasse, oui. Mais il s'est montré... très gentleman.
Elle s'en rappelle dans les moindres détails. Il avait souris, certes, lorsqu'elle s'était métamorphosée à ses pieds, mais il s'était empressé de la couvrir. Un grincement attire son attention et, la Banshee n'a pas de difficultés à remarquer le corps étroitement tendu de la rousse. Elle n'ajoute rien. Elle se contente de venir chercher sa main de la sienne pour capturer doucement ses doigts. Il n'y a rien de possessif dans son geste, seulement une tendresse un tantinet timide. Elle ne relève pas le lapsus de Merry, même s'il lui fait arquer un sourcil amusé. Elles ont toutes les trois cette pudeur presque touchante.
- On se souvient toujours de ce genre de situation, crois-moi, glousse-t-elle à son tour.
Diane exerce une infime pression autour des phalanges de la rousse après son intervention, et lui offre un rictus profondément charmant. Mara a ce côté grognon qui, finalement, l'attendrie. Et, elle se surprend à apprécier certaines facettes qu'elle ne prend pas forcément le temps de remarquer, ni même de savourer lorsqu'elles se trouvent uniquement toutes les deux. Il y a quelque chose de très adolescent et de naïf, en cet instant, alors qu'elle porte ses prunelles moins peinées sur le joli minois de sa petite amie.

Merry a cette fraîcheur, cette fausse candeur qui lui fait du bien. Et, lorsque cette dernière s'excuse de se montrer, peut-être, trop indiscrète, Diane s'empresse de secouer la tête en souriant.
- Ne t'inquiète pas, l'assure-t-elle chaleureusement, j'étais un coyote.
Sa peau joue de nouveau de ses teintes blanchâtres sans qu'elle ne puisse le contrôler. Ce sont ces quelques émotions positives qui la submergent. Parler de son ancienne nature n'est pas un supplice, mais un délicieux souvenir, finalement.
- Une sidh, c'est ça. Enfin, une banshee dans mon cas. Je suppose qu'une fois que l'on... meurt, c'est comme... une ardoise vierge. On est plus berserker, ni humain ni rien.
Il n'y a aucune douleur dans le son de sa voix. Elle constate simplement, comme on le fait lors d'une conversation.
- Cela a été difficile au départ, avoue-t-elle néanmoins en comprenant où la louve voulait en venir, mais, je me dis que cette... part de moi, n'est jamais très loin.
Elle se penche légèrement vers Merry, le regard à la fois rieur et bienveillant.
- Tu as de la chance d'être en accord avec elle. Parfois, c'est beaucoup plus... compliqué à gérer, surtout au début. Mon alter-ego était... assez têtue.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


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Merry Stuart
Berserker
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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 V0mLOT6

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 EmptyJeu 4 Aoû - 11:46

Elles se ressemblent un peu, songe Merry. Elle est simplement plus pragmatique. Plus jeune aussi. Elle se demande quel âge à cette femme, ce fantôme ? Elle pourrait avoir des siècles comme être de la veille. Merry n'aime pas trop les choses surnaturelles. C'est quelque chose qu'elle a toujours pensé impossible et voilà qu'elle en côtoie tous les jours, comme pour mieux lui rappeler qu'elle-même n'a rien d'une humaine non plus.

Une coyote ? Ce n'est pas très loin du loup, finalement et elle réfléchit un instant : est-ce que tous les Berserkers deviennent des fantômes à leur mort ? Non, sa sœur le lui aurait dit. Comme dans les histoires, il doit y avoir ceux qui s'accrochent à cette terre et ceux qui en partent. Elle-même préférerait partir. La mort ne lui fait pas peur. Ce n'est pas une fatalité. Elle regarde Mara, à la fois difforme de fureur et timide comme une collégienne. Elle sait, elle, que cette femme est une psychopathe. Pourtant, c'est son amie. Elle laisse Diane venir tenir la main de la rousse. Ca a quelque chose de mignon. Ca le serait vraiment si elles ne passaient pas leur temps à se déchirer et se baiser.

"Ma louve est plus têtue que tu ne le crois. Je ne sais juste pas si c'est moi qui lui ressemble ou l'inverse."
Elle a un léger rictus complice avec Diane, qui seule ici peut comprendre la dualité de sa nature. C'est bizarre de parler avec une ancienne Berserker. De se rendre finalement compte que l'on est similaire à d'autres gens qui doivent tout autant gérer une part animale parfois envahissante, parfois discrète. "Le seul truc qui ne nous mettra jamais d'accord, c'est que je suis végétarienne et elle non."
Une petite plaisanterie pour alléger l'atmosphère. Elle sait que Mara se souviendrait de leur première rencontre au restaurant et de tout ce côté absolument awkward de leur première discussion.

Elle considère un instant les deux femmes, puis, doucement, dit en posant son verre depuis longtemps vide : "Par contre je vais y aller. C'était sympa de te croiser, Diane."

Cela peut semble brutal mais ainsi est Merry. Elle ne tient pas à rester trop longtemps. Mara et Diane doivent avoir des choses à se dire - ou à défaut des baisers à se donner - et elle-même est un animal un peu sauvage. Elle pose un instant ses yeux sur Mara, comme pour s'excuser de leur week-end un peu avorté. Ce n'est pas grave, et n'est finalement que partie remise. Elles ne vont pas disparaître et il sera bien temps de se recontacter.
Elle ramasse son sac à dos déjà près depuis plus tôt.

Un dernier geste de la main et elle est partie, sans un bruit, sur la pointe des pieds. Comme les loups s'effacent au petit matin, tel des mirages aux yeux d'or.
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Mara D. Danvers
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merry, diane & mara ▽ Triple Trouble. - Page 3 EmptyJeu 4 Aoû - 12:53

Triple Trouble.
"My girl, my girl, don't lie to me. Tell me where did you sleep last night. In the pines, in the pines where the sun don't ever shine. I would shiver the whole night through."

Nirvana - Where did you sleep last night ▽ Mara n'aime pas déranger. Elle n'a jamais aimé être dans une pièce avec plus qu'une seule et unique personne et cet aspect de sa personnalité est subitement mis en lumière par la situation présence. Son embarras adolescent est presque cocasse à mesure qu'elle se renferme en écoutant les deux femmes converser sans se mêler à la conversation ; elle s'enlise seule dans ses pensées, une boule au ventre, une épine dans la gorge. Les paroles volent dans l'air et elle se refuse à les capter, par pudeur surement, peut-être un peu par timidité : Mara ne veut pas déranger. Sous ses dehors forts et fiers, son air confiante, ses attitudes masculines et conquérantes, la Stryge n'est finalement qu'une femme à l'éducation toxique qui a appris à se taire plutôt que de faire l'effort d'être intéressante. Les bavardages de Merry et Diane n'y pourront rien changer : elle n'est simplement pas là. C'est une main glissée dans la sienne, des doigts sur les siens, qui la font émerger, l'air un peu interdite sur le tableau qu'offre leurs deux mains jointes. Le chat s'accroche à son épaule, dans le tissu et fui, ennuyé, en passant le long de son dos. La Stryge rougit brutalement et détourne la tête, ne sachant pas quoi dire, quoi faire. Le geste la touche plus qu'elle ne le voudrait, mais elle ne sait pas le montrer ; elle ne veut pas le montrer.

Diane et Merry s'offrent un regard complice et leur dénominateur commun n'est plus Mara, ce qui soulage grandement cette dernière même si elle sait que cette situation n'est finalement qu'un peu forcée, un peu artificielle ; c'est tout du moins ce qu'elle croit, handicapée sociale aux déductions hâtives. Peut-être sa manœuvre avait-elle trop bien marché et le calme qu'elle avait obtenu de tout le monde la mettait dans l'embarras. Elle ne sait pas. Elle n'ose rien dire. A table, elle est une présence silencieuse et guindée, mais qui se détend : Faolan et ses envies de ragoût d'enfoiré sont partis. Mais elle ne veut pas déranger. Mara est polie quand elle est calme, vulgaire quand elle est emportée mais elle n'a aucun juste milieu entre ce blanc et ce noir émotionnel. Des banalités, des précisions, des sourires. Les choses défilent ; c'est presque agréable si elle ne ressentait pas cette pression sociale sur ses épaules. Faut-il qu'elle dise quelque chose ? Mara ne sait pas, alors elle se tait. Elle écoute et hoche la tête comme une petite fille modèle, mais ne dit rien. Elle ne sait pas s'insérer dans une conversation à plus d'un individu sans sujet qu'elle maîtrise. C'est très angoissant mais la rousse n'en montre rien. Ou plutôt, son absence de réaction crie son anxiété comme si elle avait hurlé dans un mégaphone son incapacité sociale. Une main se pose sur le genou de Diane, presque involontairement ; le contact a quelque chose de plus rassurant que les mots.

Voir Diane rieuse et bienveillante l'angoisse invariablement car elle a l'impression de ne pas la reconnaître. C'est un terrain inconnu et glissant. C'est terrible, terrifiant. Cette banalité la rend folle. Est-ce toujours Diane ? Les émotions positives que lui ramènent ses sens de Stryges la dépassent, la mettent mal à l'aise. Coyote et louve ; c'est ce qu'elle retient. Deux canidés. Est-ce un point commun ? Elle l'ignore, alors elle se tait. Mara ne peut comprendre cette alchimie qu'on vécu Diane et Merry. Ses propres envies et pulsions ne sont même pas celle d'une Stryge Carnassière, mais quelque chose de plus... humain. A la mention du végétarisme de Merry, la rousse se contente de sourire en hochant la tête en se remémorant leur "première" rencontre dans ce petite restaurant prolétaire où aucune n'avait vraiment touché son repas ; c'est un bon souvenir et il l'apaise immédiatement Un lourd soupir disperse ses dernière angoisses aux quatre vents et elle se lève comme un automate quand la Berserker annonce son départ.. La rousse répond à l'air d'excuse de son amie par un simple hochement de tête : il n'y a jamais eu de chichis entres elles, qui semblent se parler bien peu ; la plupart des interactions entre la Stryge et la Berserkers sont non-verbales, à l'évidence. Elles ne se font pas la bises, ne se touchent pas. Mara se contente de lui souhaiter une bonne rentrée dans un français un peu plus délié que son anglais académique, un vague sourire aux lèvres, avant de refermer doucement la porte derrière elle et se tourner vers Diane.

Merry n'était pas une fille qui s’embarrassait ; c'était une sauvage et pour cette raison, Mara l'appréciait. Elle venait quand elle le désirait et partait selon ses envies. Rien ne la retenait jamais. Avec Merry, les choses étaient très simples. Parfois un peu trop. Avec Diane, tout était compliqué et inextricables. L'amitié et l'amour... cela était compliqué mis la Stryge s'y ferait. Elle regarda un long moment la Sidh sans rien dire, se sentant gênée de ne savoir quoi lui dire à nouveau. Peut-être le plus simple serait-il d'aller faire l'amour ? Elle soupira ; ce serait la solution de facilité pour elles deux. Mara rougit brutalement en se massant la nuque d'un main lourde, l'air embarrassée, un sourire gêné aux lèvres. Elle devint sans rien dire auprès de la brune et posa ses mains sur ses épaules, derrière elle. La Louve s'était effacée pur une bonne raison, celle de lui offrir une opportunité, une chance d'apprendre qui était Diane. Cette femme qu'elle aimait. Une chance de se comporter autrement, de la voir comme une femme et non plus comme un simple sexe avec de la viande autour. Diane était une femme, un individu. Un être qu’elle aimait. C'était simple et compliqué à la fois mais elle devait faire cet effort : il en ressortirait quelque chose de différent. Le sexe n'a pas réponse à tout et ses questions présentes ont besoin de réponse. Mara le sait. Alors, gentiment, ses bras entourent les épaules de Diane.

"Sortons d'ici."

Ce fut tout ce que dit la rousse, préférant se dédier à la sensation fiable de confort qu'elle ressentit en cet instant, contre la brune. C'était intimidant, cette nouveauté. Pourtant il lui fallait faire cet effort car sinon, seul le sexe demeurerait leur lien. Et il s'effilocherait rapidement.

Est-ce la preuve qu'on est amoureux, quand on cherche à entretenir le lien qui nous uni à quelqu'un ?
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