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merry & mara ▽ Canadian Psycho.

 :: Archives des rps
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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry & mara ▽ Canadian Psycho. A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


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If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


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There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


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Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 13:21

Canadian Psycho.
"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

INXS - Suicide blonde ▽ A vrai dire, elle n'avait jamais invité personne chez elle et la froideur rêche de son appartement en attestait. En rentant chez elle après avoir accepté de boire un verre avec le directeur des pompes funèbres qui leur étaient associées, Mara s'était retrouvée un peu Gros-Jean comme devant en comprenant qu'elle ne savait pas quoi faire pour accueillir quelqu'un chez elle. L'espace était vaste, mais fait pour une seule personne. Le salon était confortable, mais n'incorporait aucune activité à plusieurs. Elle était allée prendre une douche et avait un peu tourné en rond. La rousse tentait tant bien que mal de focaliser ses émotions et pensées sur des choses insignifiantes et absurdes pour demeurer elle-même et non pas une aliénée accrochée aux douleurs des derniers jours, physiques comme morale. Il fallait s'abîmer l'âme dans la routine, se lever, travailler, rentrer; sortir, revenir et se coucher: cette mécanique bien huilée, cette machine infernale lui permettait de garder le contrôle d'elle-même mais la stryge ignorait combien de temps elle pourrait encore jouer ce simulacre de contrôle sur elle-même. Depuis quelques semaines, elle n'était qu'un fauve efflanqué en manque de sang qui tournait et se retournait dans sa cage avec ses propre démons. Diane, Noirceur, la fille aux cheveux blonds... Kai. Son besoin irrépressible de sang et de chair. Cette envie impérieuse d'entasser de beaux corps féminins désarticulés dans sa baignoire pour les équarrisser. Il ne fallait pas céder à l'ignominie de ses pulsions carnassières ; jamais.

Sa chaîne hifi crachait les premières notes d'harmonica de Suicide Blonde d'INXS tandis qu'elle coiffa soigneusement ses cheveux en arrière, prenant le temps de se maquiller avec un soin maniaque. Elle avait l'allure volatile et sophistiquée d'une de ces femmes de vieux thriller érotique des années quatre-vingt. Basic Instinct de Verhoeven ou Body Double de De Palma ; ce n'était pas vraiment flatteur, en fait, mais c'était ainsi qu'elle était. Elle cira ses chaussures un long moment.... autant qu'il lui fallait pour pouvoir vider son esprit de tout ce que Diane lui avait laissé, comme si en frottant si fort elle pourrait la faire disparaître un moment de ses pensées. Quant à ses goûts vestimentaires, ils demeuraient hautement discutables mais faisaient intégralement parti d'elle : la stryge enfila une jupe noire qu'elle accorda avec le reste, repassant un coup de cirage sur ses chaussures. Son soin maladif à son apparence lui permettait de demeurer aussi saine qu'elle le pourrait ; elle était toquée, mas c'était avant tout un réflexe de survie. Elle pu se voir dans ses mocassins, et ce fut à ce moment que la rousse sut que c'était bon. Elle pouvait arrêter. Pour le reste, il fallait le remiser dans un coin de sa tête et ne pas se laisser aller. Elle avait horreur de perdre le contrôle, si tant était qu'à cause de toute sa retenue, elle perdait parfois la tête. C'était bien ironique.

Mara ne savait pas cuisiner. Elle avait été fauchée à un âge un peu bâtard où célibataire, elle n'avait jamais eu à se fouler pour se nourrir, issue de la bourgeoisie parisienne. Depuis, elle ne se nourrissait plus d'autre chose que du sang et ne faisait pas semblant, au contraire des autres stryges. La rousse n'assimilait rien : si elle devait manger pour donner le change en face d'un humain, elle gardait tout et se faisait vomir plus tard. Même chose pour l'alcool. S'étant éduquée seule, elle ignorait qu'un stryge pouvait digérer la nourriture humaine ; c'était devenu un de ses multiples tocs. La rousse avait alors simplement appelé un traiteur et demandé ce qui pourrait le mieux se marier avec un Chianti. Un Chianti cépage sangiovese, ou Sang de Jupiter. Quelque chose de fruité, acide et coloré. Rouge Profond, comme ce film d'horreur qu'elle adorait ; Profondo Rosso, ou les Frissons de l'Angoisse. Une heure plus tard, elle recevait des œufs à la romaine, du salmis de pigeon ramier et une part de tarte aux figues. Elle croassa un peu : Mara ignorait tout de Merry, femme de contradictions, et se rendait compte qu'elle n'arriverait pas à s'adapter à quelques goûts simples, elle qui n'avait jamais vécu que dans le luxe.

Elle toussa ; on sonnait à la porte de l'immeuble et sur le visiophone, la rousse vit l'image de la petite brune un peu perdue. Elle la laissa entrer, en tournant un peu comme une lionne en cage, ramenant ses cheveux en arrière. Ses yeux bleus demeuraient éteints et ne montraient aucun tourment. La stryge ouvrit un peu trop brutalement la porte, retenue par une petite chaîne de sécurité, la faisant maladroitement vibrer en jetant un coup d’œil à son... invité. Dans le fond du salon, son perroquet d'Afrique croassa quelques invectives dans un français robotique dans une grande envolée de coups d'ailes, effrayé par la rudesse des gestes de sa propriétaire.

"C'est toi", dit-elle sur un ton las, "entre."

Ses mocassins claquèrent sur son carrelage d'un blanc irréprochable tandis qu'elle fit entrer Merry dans son antre sans chaleur qui était bien plus une garçonnière qu’un appartement de vie. Seule la table basse semblait servir à quelque chose, avec une petite pile de magasines de mode, des catalogue automobiles et quelques cds soigneusement empilés les uns sur les autres. Le reste était vide et froid, comme Mara en face de son invité dans ses vêtements trop sobres pour quelqu'un d'aussi grand et pâle.
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Merry Stuart
Berserker
Merry Stuart
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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme merry & mara ▽ Canadian Psycho. V0mLOT6

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 17:39

Merry reste un moment hésitante devant son dressing. Allons bon, comment on s'habille pour aller chez une psychopathe cannibale ? Est-ce que cette robe rouge mettrait en valeur la couleur rutilante de ses viscères ? La voilà qui rigole toute seule en vérité. Va pour la robe rouge, elle fait un peu moins "plouc" que le reste. Ou alors justement, elle a ce débardeur et cette chemise à carreaux rouges  ? Juste pour faire chier Mara. Elle va a Downtown après tout... Alors va pour la robe rouge.

Elle se frotte les cheveux, les laissant libre sur ses épaules, encore un peu mouillés de la douche.  L'odeur de graillon est partie. Elle se demande ce que lui veut Mara, au fond. Parce que la rousse lui a semblé bien trop insistante au téléphone pour ne pas avoir réellement quelque chose. Elle devrait s'en foutre. La nuit de baise était le deal pour ne jamais la revoir. Mais Merry sait que Mara, dans son sommeil, s'agite un peu, que son visage prend des couleurs humaines et qu'elle semble étrangement plus vulnérable. La carapace des gens tombent lorsqu'ils dorment. Merry aime voir ce moment. S'en repaître comme d'un pouvoir. Elle se nourrit de la sensation que l'on est tous égaux dans deux choses : le sommeil et la mort.

Elle a regardé pour le chianti sur wikipédia. Un grand cru. Elle n'aime pas trop le vin mais la référence à la viande et à Hannibal était bien trop claire. Mara va-t-elle la bouffer ? Elle n'est pas une humaine, c'est tout ce que sait la jeune louve. Une sorte de... Vampire ? Quelque chose dans ce genre. Elle aurait dû demander à Jahaal, vu qu'il a l'air de savoir plein de choses sur les bestioles qui existent. Tant pis. Disons un Vampire. Sauf qu'elle n'est pas humaine non plus. Merry, depuis sa révélation, sait qu'elle n'a rien en commun avec les filles humaines non plus. Son sang de louve bout dans ses veines. Elle sent son alter ego se faire infiniment plus perceptible, plus assurée. Mara ne la mangera pas.

Elle se retrouve à l'heure dite devant le bâtiment le plus luxueux qu'elle ait jamais vu de sa vie. La voilà qui y pénètre. Elle porte des ballerines rouges, toutes simples et une robe carmin serrée à la poitrine qui s'évase à partir de la taille en une jupe qu'elle aime bien faire tournoyer. Elle a dû la porter qu'une fois, cette robe... Ses complexes sur son corps ont la dent dure. Mais ce soir, elle s'en moque.
Dans l'ascenseur trop parfait, elle s'arrête finalement au bon étage, dans ce couloir infini aux murs et néons blancs sur portes wengé sombres. Comme une répétition cérébralique qui lui colle la migraine. Le genre de couloir dans lequel le serial killer court après sa victime pour la saigner sur la moquette blanche.
Rouge sur tout ce blanc, la porte s'ouvre, brutalement mais Merry se retient de sursauter. La chaîne vibre et le bruit à résonné sur toute la longueur du couloir. Les cris de l'oiseau - des insultes et des menaces de mort, lui filent la chair de poule.

Est-ce qu'il n'est pas trop tard pour envoyer un texto à Jahaal ? Histoire qu'un grand mec baraqué sache au moins où elle est si ça tourne mal... Mais après, elle se souvient : elle est loin d'être sans défense. Si elle ne veut pas faire de mal aux gens, elle a cependant des capacités...
"Hello." Fait Merry, en passant la porte de cet appartement glacial. Tout est trop impeccable. Mara trop sombre, trop propre, trop maniérée. Nulle odeur de bouffe. Juste l'oiseau qu'elle flaire. Et le parfum, ténu, du formol.

La porte se referme lourdement derrière la louve, qui s'avance vers le canapé, apercevant la baie vitrée avec la vue à couper le souffle. Elle n'a toujours pas posé son sac, demeurant très droite et ridiculement petite face à la... Vampire ? Femme ?
"Ca va ? Quoi de neuf ?" Fait Merry pour pallier au silence gênant, un peu en vain. La banalité plate de ses propres mots semble se dissoudre dans le silence mortuaire.
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Mara D. Danvers
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Mara D. Danvers
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Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry & mara ▽ Canadian Psycho. A19kFGM

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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 18:59

Canadian Psycho.
"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

Sweet Tempest - Mine ▽ Les élucubrations du volatile agacèrent Mara plus que de raison ; ce n'était pas tant qu'il fut mal élevée mais il avait pris cette fâcheuse habitude de répéter ce que sa propriétaire disait dans le vide quand elle relâchait ses colères dans la belle langue de Molière. Des putains côtoyaient joliment des crève salope et autres noms d'alouettes presque savants tant ils avaient cette violence caractéristique des gens retenus. Le perroquet parlait parfois pour elle, au creux de nuit accompagnées. Les trois quarts de ses conquêtes ne parlaient pas un traître mort de français et c'était un soulagement. Mais à la mine de Merry, la stryge comprit bien qu'elle avait au moins deux langues en commun. Elle la fixa longuement sans rien dire, dissimulant admirablement son embarras en faisant entrer la jeune fille dans son appartement. Le bruit de l'ouverture de la porte avait résonné dans le couloir vide, et la porte claqua derrière elles dans la même rudesse malhabile.

Tout ici était à l'image qu'on pouvait se faire de prime abord de Mara : vide, triste et esthétisant. Creux, terne et froid mais confortable. L'antre d'une riche yuppie célibataire qui ne s'intéressait visiblement qu'à la musique et à la mode, avec du mobilier sobre et hors de prix et une domotique avancée. La vue sur la ville, depuis la grande véranda, était cependant imprenable ; une vue de voyeur, perché sur sa hauteur pour épier les voisins d'en-face. On aurait dit qu'elle vivait dans une sorte de vitrine aseptisée. Rien sur les murs, même pas un tableau. Rien sur le sol non plus. Pas de rideaux aux fenêtres, ni même de volets. Pas un seul bibelot, juste une immense télévision, une étagère complète de DVDs et une chaîne hifi dernier cri. L'appartement ne contenait étrangement pas la moindre odeur hormis celle de l'animal, d'un parfum de marque et de quelques relents professionnels : du formaldéhyde qu'on retrouvait aussi dans les cigarettes électroniques que fumait la rousse, du désinfectant et une odeur plus acide, plus chlorée, presque indistincte.

"Mhm", répondit la stryge à la salutation familière de Merry.

Mara était une femme aussi taciturne qu'elle était superficielle et elle détailla avec soin la tenue de son invitée, notant l'effort fourni pour ne pas avoir l'air d'une paysanne ou d'une travailleuse du sexe. La rousse ne dit rien cependant, se contentant de toiser la jeune femme ; deux bonnes têtes les séparaient et la différence de taille la faisait significativement pencher la tête vers la brune. D'au dessous, Mara avait l'air plus mauvaise que vue de plus loin. Son maquillage était surement un peu trop prononcé pour être honnête, l'orbite noire contrastant avec ses iris d"un bleu très clair. Elle tourna les talons sans lui répondre pour la mener à la cuisine en lui laissant le temps de tourner dans l'appartement et de profiter de la vue ; elle aimait bien se perdre dans la contemplation des immeubles au dehors, elle aussi. mais depuis la venue de Circé, admirer les fourmis en bas du bâtiment lui laissait un goût de bile en bouche.

"Rien, la routine", mentit Mara avant d'embrayer, machinalement, "et toi?"

Elle n'offrit à Merry que les réponses symptomatiques de quelqu'un qui ne parlait pas de lui, préférant le silence réconfortant. La stryge désigna du menton la table dressée pour une seule personne à l'exception d'un verre en face, et tira par habitude - pas galanterie - la chaise pour la brune. Elle tourna les talons pour aller chercher la bouteille de vin et la déboucher, offrant son dos et son silence à la jeune femme et ne faisait pas de commentaire sur le repas ; ce n'était pas elle qui l'avait cuisiné, après tout. Tout avait été mis sur la table en même temps, révélateur du caractère improbable de leur rendez-vous et de la nature expéditive de Mara.

"Je ne sais pas cuisiner", avoua-t-elle sincèrement à Merry avant de déboucher la bouteille de manière sonore, faisant pépiller le perroquet bavard dans sa cage, "j'ai appelé un traiteur. Ne soies pas gênée de manger seule, je ne digère pas la nourriture humaine."

Ce fut la première allusion à sa nature surnaturelle qu'elle fit sans artifice à la jeune femme, revenant pour la servir en vin en premier ; juste un fond pour le goût. Elle se servit plus généreusement, ignorant la tolérance à l'alcool ou même les goûts de son invitée. La rousse s’assit finalement, dans un vague soupir d'aise un peu étrange puisqu'elle n'avait rien fait de spécial. Elle fixa le plat avec dégoût, le regard terne mais il y avait quelque chose dans la tension de sa mâchoire qui attestait qu'elle avait faim mais n'en faisait pas cas. Posant son menton au creux de sa main, coude sur le bord de la table dans une attitude un peu désinvolte, elle lui demanda finalement :

"Ça t'as surprise que j'ai insisté pour que tu me rappelles ?"

L'oiseau piailla encore un peu au loin avant de se taire pour lisser ses plumes de quelques coups de bec, se pelotonnant sur lui-même en caquetant bêtement. Il demeura finalement silencieux, à moitié endormi comme sa propriétaire.
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Merry Stuart
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 20:02

Merry détesta d'instinct l'ambiance aseptisée de cet endroit. Seule la vue était fantastique, ouvrant sur la ville des perspectives uniques. Elle se détacha un instant en rouge sur ce fond de lumières multicolores, comme un ange de sang, avant de se tourner vers une table solitaire.

Redevenue silencieuse après une ébauche de sociabilité aussi vite avortée que le reste. Merry observa le perroquet, qu'elle songea peut-être témoin de bien pire que cet instant de gêne et d'un malaise au moins aussi tranchant que le verre. L'oiseau lui était par nature antipathique : elle détestait les oiseaux en captivité, tout comme elle n'appréciait aucun animal en cage. Cela hérissait sa nature sauvage et l'oiseau était une proie que la louve aurait bien prise entre ses crocs pour l'y broyer. Elle se détourna de l'animal pour rejoindre une table millimétrée, plus repoussante qu'appétante.  Notant la volaille, qu'elle prit pour de la caille dans son ignorance, elle  posa sur Mara un regard sauvage mais calme, s'asseyant doucement, presque sur le bout de la chaise. L'aveu de Mara sur sa nature surnaturelle ne la surprit absolument pas. Ce n'était qu'un secret de polichinelle entre elles deux, après tout.
"Dans un bon film de vampires, tu aurais dit "je ne bois jamais... De Vin." Avec ton plus bel accent des Carpates." Dit-elle en s'installant mieux, mettant la serviette sur ses genoux. "Je suppose que tu es consciente de la gêne que c'est que de manger face à quelqu'un qui ne mange pas ? M'enfin, moi j'ai faim et tu m'as promis du vin." Elle ne rigolait qu'à moitié, la Berserker. Tranquillement, elle se servit de l'entrée, qui lui sembla succulente.

Très calme à présent - quand le vin est tiré, il faut donc le boire - Merry but une larme de vin, qu'elle ne trouva pas exceptionnel. Un peu trop acidulé pour elle et pas si exceptionnel en définitive. Mais elle n'y connaissait rien, après tout. Mara, elle, la fixait définitivement comme l'on fixe son dîner et Merry, en guise d'avertissement, but une gorgée tandis que ses yeux se mêlaient d'or. "Cependant, je n'aime pas trop l'idée d'être engraissée comme dans Hansel et Gretel. Tu sais que la sorcière cannibale finit mal ?" Elle attaqua son entrée, tranquillement. Ca, c'était délicieux. Elle refusa de se laisser couper l’appétit par Mara : ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait bouffer des trucs pareils et des mets aussi fins.

"Je n'ai pas été surprise." Fit tranquillement Merry, Philosophe, à la question de Mara. "En vérité je suis surprise que ton premier message ait sonné si désespéré. C'est uniquement pour cela que je suis ici."
Il y avait, sous les rondeurs et sa douceur, un aspect incisif, presque chirurgical qui n'était pas si éloigné du tempérament de Mara. Merry regarda un instant cette dernière, de ses yeux entre l'or et le bleu. "De plus, ni toi ni moi sommes humaines. Et je n'ai aucune envie que tu me vois en Fureur." Fit tranquillement la jeune femme en terminant son verre peu rempli. Elle soupira un peu. "Donc. La vérité de ma présence ici, s'il te plait. Comme toi, je n'aime pas perdre mon temps. Sauf si cela suggère de ne pas toucher à ce fabuleux dessert... Je croyais que si je couchais avec toi, je serais débarrassée de toi, après tout."

Elle termina son assiette en silence, presque sereine, sûrement bizarre.  Assurément étrange en tout cas.
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Mara D. Danvers
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 21:02

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"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

Sweet Tempest - Mine ▽ Merry était une tâche de rouge dans le blanc chirurgical de l'appartement de Mara, qui ne ressemblait à rien d'autre qu'une morgue habitée par un vampire. La brune regarda un instant le perroquet de son hôtesse et cette dernière plissa simplement des yeux. Elle-même haïssait ce volatile depuis des années mais il était un cadeau d'une connaissance et elle n'avait pu se résoudre à le donner ; maudits scrupules. Finalement attablées, les deux femmes se toisèrent en silence. Au regard un peu sauvage de Merry répondit deux yeux froids qui ne clignaient pas, attentifs mais un peu absents à la fois. Elle s'attendit à ce que la jeune fille ne soit pas surprise : le fait qu'elle ne soit pas humaine - pas plus que Merry - n'était qu'un non-dit entre elle. C'était plus sain, à présent; Elle eut un vague sourire sans joie à la remarque sur le cliché du vampire comme on pouvait le voir dans le Dracula de Coppola ; cinéphile avertie, Mara connaissait cette scène. Elle apprécia la référence comme le trait d'esprit, mais ne trouva rien à répondre et préféra s'abstenir de le prouver par quelques creuses paroles. La stryge la regarda mettre sa serviette sur ses genoux sans rien dire ; elle imaginait que la brune n'avait pas envie de tâcher sa robe.

Elle hocha simplement du chef à la remarque de Merry. Oui, personne n’aime manger seule devant quelqu’un d'autre mais les choses étaient ainsi faite que Mara ne consommait plus d'aliments humains depuis une bonne dizaine d'années. Personne ne lui avait expliquer qu'elle le pouvait encore et elle avait développé cette habitude comme un vieux toc. En somme, elle devait être la plus vampire des stryges, ne consommant que du sang frais, incapable de boire des poches de sang ou depuis le cou de proies tabous. Chasser était complexe avec son obsession pour le consentement et elle se nourrissait trop peu pour développer pleinement ses pouvoirs ce qui lui donnait toujours l'air affamée et maigre comme un lévrier malade, qui ne peut plus courir et qu'on devrait abattre. La stryge préféré servir son invitée en vin assez largement, la regardant manger sans la couper ou la déranger mais son regard faisait le reste en cheminait pour elle dans une idée de fixité dérangeante. Sa grimace lui révéla qu'elle devait trouver le vin un peu trop acide à son goût ; c'était peut-être un peu prévisible.

"J'ai du Chardonnay si tu préfères. C'est du blanc", elle se leva lentement en dépliant sa silhouette filiforme pour gagner la cuisine attenante, dans la même salle, "c'est plus ample au palais, et plus frais. Je le fais venir de Californie, il  a un arrière goût d'agrumes."

Rien de plus mais rien de moins, elle ne cherchait pas vraiment à détourner la conversation mais plus à faire ce qu'elle faisait d'habitude : plaire sans chercher les formes. Elle-même préférait le vin blanc et elle débarrassa le Chianti et les verres usités pour les remplacer par des ballons plus amples qu'elle remplit de vin blanc avec une habitude consommée. Le breuvage était plus fin, mais plus riche en souffre. Elle se rassit et le fit tourner négligemment dans le verre pour le regarder s'accrocher un peu, signe de sa nature liquoreuse en souriant à nouveau au pseudo trait d’humour de la brune ; elle ne manquait pas de ressources mais lui semblait trop sur la défensive pour être honnête.

"Au four", répondit-elle avant de continuer avec un soupir amusé, "je ne vais pas te manger, détend-toi."

Que Merry ne soit pas surprise avait du sens mais Mara n'apprécia pas qu'on la perce à jour avec tant de facilité ; cette petite était décidément des plus finaude. La stryge s'arrêta tout net de faire tourner son vin dans son verre et son regard se fixa dans celui de la brune, assassin et brutal. Qu'on la trouve désespérée la dégoûtait à l'évidence : tout sur son visage trop fixe criait ce dégoût prononcé pour la faiblesse. sa faiblesse, et son évidence.

"Je ne suis pas désespérée", cracha Mara avec un air impertinent plein de hauteur, "mais j'apprécie ta franchise."

Peut-être avaient-elles comme point commun cette sincérité clinique et ce pragmatisme qui rendaient leurs échanges à la fois rapides et très longs, faciles et très compliqués. Elle laissa Merry la fixer sans plus rien dire, ne trouvant rien à argumenter ; elle n'aimait pas se justifier car pour elle, qui se justifie s'accuse de quelque mal. La stryge haussa simplement des épaules, un peu vague en finissant son verre de vin qu'elle vomirait surement plus tard.

"Je n'ai pas de raison de te voir en Fureur", elle posa son verre sur la table, doucement, "je ne suis pas fan des démonstrations d'émotions."

Merry lui exigea la vérité et Mara demeura bouche sèche, incapable de mentir à une femme. Son air devint renfrogné et un peu plus dur, le corps partant un peu en arrière comme un Réflex de défense. Cette fille la piquait au vif mais c'était un curieux plaisir que de l'avoir chez elle ; elle était rafraîchissante dans sa manière de courir à l'essentiel et d'être toujours sur la défensive. Un peu comme elle. La rousse désigna son oiseau du menton, de manière presque agacée.

"Hier, j'ai essayé de tuer mon perroquet."

Mara regarda l'animal dormir paisiblement tout ramassé sur lui-même, boule de plumes grises et ternes. Elle tourna la tête vers Merry qui finissait son entrée et hocha du chef en se resservant un peu de Chardonnay. La raison exact de son invitation demeurait un mystère même pour elle - la solitude lui pesait, mais elle refusait obstinément de le reconnaître - et elle du réfléchir un long moment avant de trouver une raison réellement valable à offrir à la brune.

"Je ne me nourris plus depuis deux semaines, et je meurs de faim. Je n'arrive plus à chasser. je voudrais boire un peu de ton sang."

C'était un peu à côté de la vérité mais il y avait de la sincérité dans sa voix. Elle était fatiguée et n'avait pas pris la peine de se nourrir depuis plusieurs semaines, ancrée dans un quotidien plein de bourrasques et de chaos que lui avait légué l'arrivée de Diane dans sa vie. Derrière son maquillage charbonneux, ses yeux étaient cernés. Son teint plus cireux que la dernière fois que Merry l'avait vu, son visage plus tendu. Elle observa les rondeurs délicates du visage poupins de la brune, la trouvant plus charmante que la première fois qu'elle avait discuté avec elle. Appétissante, comme toujours par contre. La stryge se mordit la lèvre inférieure en cherchant un instant comment formuler ses dires.

"C'est vraiment tout, même si je dois avouer que pour une vierge tu m'as impressionnée, l'autre fois. Je n'ai même pas vu le jour se lever."

Elle songea en souriant qu'il devait être au moins aussi agréable pour la jeune femme d'être chez elle que de passer chez le dentiste ; elle tait assez goujat avec les femmes, parlant de choses intimes sans ciller, comme de la première fois de Merry qu’elles avaient passé dans le motel sordide en bord d’autoroute et qui ne fleurait pas franchement la délicatesse... mais plus la nuit avait avancé et plus elles y avaient mis des formes et du leur. Pourquoi serait-elle seulement gênée d'aborder ce sujet ? Avec un peu de chance, il lui permettrait de changer de sujet, la seule chose qu'elle espérait dans l'instant.
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Merry Stuart
Berserker
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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme merry & mara ▽ Canadian Psycho. V0mLOT6

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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 21:43

Merry finit son assiette, appréciant au moins une chose de cette soirée atypique. La vérité était qu'elle appréciait peut-être un peu Mara. En vérité, plus que l'appréciation, elle la plaignait et à l'image qu'elle se faisait de la vie de la rousse, elle avait pitié de cette femme drapée dans sa soie et juchée haut sur ses escarpins. Elle voyait cet oiseau de nuit, aux cernes creusées sous le maquillage, comme le miroir mort d'elle-même, drapée de la même étoffe de solitude. Merry n'était pas duper de grand chose car la vie ne lui avait rien donné d'autre qu'un peu de finesse et de roublardise, elle qui n'avait même pas de diplôme ou de boulot digne de ce nom.

"Je sais ce que c'est que du Chardonnay." Dit Merry en roulant un peu des yeux lorsque Mara lui vanta les mérite du vin. "Arrête de parler comme dans une pub pour un cépage. Tu as des actions chez eux ou quoi ? Sert-le plutôt." Elle rigola, assez franchement, en prenant le verre qu'on lui changeait. C'était meilleur que le Chianti. Qu'elle se taise et serve donc ce fichu vin !

Mara et Merry, d'une curieuse manière, se ressemblaient. L'une haute bourgeoise snobinarde, l'autre petite prolétaire très simple. Mais elles avaient visiblement un profond cynisme et un goût prononcé pour la solitude, le calme et le simple fait qu'on leur foute la paix, en définitive. Elles avaient un drôle de côté jumeau, comme des Lorel et Hardy un peu grotesques, chacune modelées de leurs croyances et de leurs expériences.

Le reste se passa en silence, pendant que Merry attaquait la volaille -fondante et délicate au palais, qu'elle aurait eu envie de déguster sous sa forme de louve pour sentir les petits os délicats éclater sous ses mâchoires. Elle soupira aux dénis de la rousse. Bien bien, elle n'était donc pas désespérée. Et l'explication foireuse qui suivit - qu'elle soupçonna pourtant fortement être réelle - lui tira une grimace, et un hochement de tête plus compréhensif : "Ho j'imagine bien. Il donnerait des pulsions meurtrières à n'importe qui, ton piaf."
Elle-même, avec son antipathie pour les oiseaux, n'avait jamais été à l'aise avec les volatiles. Sans parler des perruches de ses parents qui l'avaient toujours mises mal à l'aise. C'était un peu inexplicable. Elle n'aimait juste pas les bêtes en cage, tout bêtement. Et les oiseaux avait tout de la proie potentielle pour une louve.

Quant aux restes, les y voilà. Merry resta cependant très calme alors qu'il était question de boire son sang. Elle se posa un instant la question des conséquences sur le métabolisme de Mara que de boire le sang d'une Berserker. Mais à part ses facultés de métamorphose, Merry ne se sentait pas franchement "magique" - pas comme Jahaal, par exemple.
Quant à ses prouesses sexuelles, elles ne la firent même pas sourciller, guère gênée par le propos un peu gras, trop habituée sans doute à ce type de franchise dans la bouche de ses petits copains de l'époque du lycée - ou des hommes, en général; Le fait que cela sorte de la bouche d'une femme n'était qu'un détail.

Dépiautant de son mieux sa caille, elle prit le temps de laisser un long silence planer, sans en ressentir cette fois de gêne, consciente d'être en position de force. Elle pourrait se lever et partir et laisser Mara se digérer elle-même. Elle pouvait aussi lui donner un peu de son sang. Quel mal y aurait-il, au fond ? Un humain n'était en danger qu'à partir de plus d'un litre perdu. Mais elle n'avait pas forcément envie d'être une sorte de brique de lait pour Vampire....

"Je pourrais te donner mon sang, oui, si c'est réellement un peu. Assez pour te nourrir." Dit-elle, sans sourciller, comme si elle parlait du goût du vin - qui était bien meilleur et moins âpre que le précédent. Elle sembla un instant pensive. "Je ne pense pas qu'il y a d'effets secondaires... Comme je te l'ai dit, moi non plus je ne suis pas humaine. Disons pour raccourcir que je suis une Berserker - une sorte de louve-garou en très gros. Mais ça devrait le faire." Elle ajouta, un peu moins pragmatique et en gloussant un peu "On dirait une putain d'histoire de Bite-Light !"
Elle rigola un peu toute seule, de l'image que cela lui renvoyait. Elle ne savait pas trop s'il y avait de quoi rire. Mais elle songea qu'il n'y avait pas forcément de mal à ça.

"Mais en échange de mon sang... Tu vas me dire pourquoi tu m'as réellement appelée, l'autre soir.... J'ai du mal à croire que ta tentative de perroquicide te bouleverse à ce point." Elle était sérieuse, cette fois. Mortellement, sans mauvais jeux de mots.
Elle choisit de ne pas relever le reste des allusions plus salaces. Elle pensa un instant à Jahaal. Elle aurait eu envie de le voir. Mais trop de fierté, aussi, pour l'admettre. Et pas envie de passer pour la petite chose accrochée à ses basques. Elle attendrait qu'il la rappelle. Et en attendant... Elle n'avait pas encore signé de contrat de mariage.
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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
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Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry & mara ▽ Canadian Psycho. A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptyMer 6 Juil - 22:44

Canadian Psycho.
"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

Sweet Tempest - Mine ▽ La remarque sur son snobisme gastronomique lui tira un haussement de sourcils de pimbêche, roulant des yeux sans rien répondre, bouche grande ouverte. C'était une simple boutade et dans le fond elle l'amusa. Ce fut pour cette raison qu'elle ne trouva rien à en redire, se contentant de servir Merry en blanc en la fixant sans expression.

"Regarde ça", elle lui désigna son visage fixe, "aucune expression : aucun intérêt."

C'était dit sur un ton complice bien qu'elle n'exprimait rien. Les deux femmes partageaient un comportement pince-sans-rire qui se répondait plutôt efficacement, ou tout du moins la brune réagissait mieux à ses malices que les autres femmes qui parfois peinaient à comprendre qu'elle tentait de faire de l'humour. Cela ne signifiait pas qu'elles parvenaient à s'entendre mais une étrange alchimie opérait entre elles, au delà de leurs éducations très différentes, de leurs goûts et de leurs passés respectifs ; ça fonctionnait, tout simplement. Et bien qu'elles fussent assurément l'alliance la plus étrange de l soirée, les choses semblaient se dénouer plus facilement pour Mara qu'avec les autres individus, morts ou vivants. Merry était simple et maline : elle ressentait les choses avec évidence et fort était de constater qu'elle était observatrice et aimait aller à l’essentiel. Des qualités que la stryge appréciait pu que tout. La rousse eut un rire très bref - sourire semblait lui faire comme mal au visage tant elle n'y était pas habituée - quand la brune mentionna le pauvre piaf qui n'avait pas leurs sympathies. Pourtant l'instant complice ne dura pas, Mara retournant dans son indifférence de façade pour regarder son invitée manger de bon appétit.

Cette dernière ne releva pas les allusions - non en fait, ça n'ne était même pas - sur la nuit qu’elles avaient passé ensembles voilà plusieurs semaines, dans ce motel miteux en bord d’autoroute. La stryge eut un sourire sans joie : au point était-elle difficile à surprendre et à mettre à quia ; tant mieux. Elle appréciait la retenue et la volonté chez les autres femmes.... loin de la folie furieuse qu'elle aimait pourtant confusément chez une brune aux yeux toujours humides. Un instant un voile indistinct passant devant ses iris froids, le temps de chasser Diane de ses pensées présentes. Elle aurait bien le temps de souffrir et de se morfondre une fois seule cette nuit, dans son lit duquel elle espérait ne jamais laisser refroidir les draps. La rousse remercia la musique de pouvoir combler ses absences mentales, écoutant les premières notes de Bad things de Jace Everett se distiller dans l'air. Comme c'était ironique d'arriver au moment où Merry lui offrit un deal : du sang contre des vérités. C'était stupide, et pourtant elle marcha dans l'affaire en hochant positivement de la tête même si elle s'avoua incapable de comprendre ce qui motivait la jeune femme à vouloir savoir ce qui la motivait elle, dans le fond. On s'en fichait, non ?

"Berserker, duh", assimila Mara sans rien ajoutant, prouvant qu'elle ne connaissait rien du monde surnaturel.

La rousse supposa que oui, ça pourrait le faire. Autant essayer pour voir les effets et éventuellement apprendre ce qui est consommable ou pas. Elle remisa dans un coin de sa tête la description succincte de ce qu'était Merry - ses sens ne l'avaient pas trompée quand elle l'avait sentie animale, lovée contre elle d'épuisement aux premières lueurs de l'aurore. Un sourire un peu effacé, un peu faux plus tard, elle rétorqua, un brin amusée :

"Sauf que je ne suis pas un vampire, et qu'on est pas dans True Blood ou Teen Wolf, ma puce."

La scène avait un petit quelque chose d'étrange, de trop énorme pour être vraiment réelle : Mara qui plaisantait avec quelqu'un, simplement, et qui répondrait honnêtement à sa demande de vérité. Si tout pouvait être aussi simple que ça. Mais elle ne perdit pas vraiment son côté guindé, sur la défensive ; elle acceptait simplement de céder un peu de terrain car elle aimait l'honnêteté plus que tout. C'était simplement difficile pour elle, femme sentimentalement inhibée, de mettre des mots sur ses sentiments et même de l’intérêt pour ses émotions personnelles. Peut-être la rousse avait-elle vécu seule trop longtemps. Merry était trop mortellement sérieuse pour qu'elle puisse à nouveau l'esquiver et puisque les remarques salaces ne permettaient aucune pirouette, elle s'avoua vaincue de bonne guère et sans confession, pas de sang. Elle poussa un soupir défait et se lança :

"Il y a une femme qui me poursuivait, et que du coup, je passais mon temps à tourmenter par plaisir. C'est stupide, je sais", elle marqua une pause, clairement dérangée par ce qu'elle disait et cherchant un sens à tout cela sans ne trouver, "elle m'a dit qu'elle m'aimait."

Mara accentua sur la fin de la phrase comme si les dires de Diane lui semblaient fous, comme si elle ne vouait pas comment quelqu'un pouvait être assez stupide pour éprouver ce genre de sentiment à son égard. Elle était volontiers hautaine, un peu garce, solitaire et pas franchement bavarde. Elle n'avait jamais voulu de l'amour ou même de l'attention de personne et se complaisait à penser à une jeune adolescente aussi virginale que factice pour combler ses trous à l'âme. La rousse toussa, la gorge irrité par quelque chose, un tremblement. mais son visage n'exprimait toujours rien, presque éhontément.  

"J'ai compris que je l'aimais aussi, au moment où je l'ai perdue", elle insista encore sur la formulation, visiblement difficile pour elle, "un prédateur plus gros que moi m'a fait comprendre - de manière musclée - que je ne devais plus jamais la revoir."

La stryge reprit une gorgée de vint et se tut, affectée plus qu'elle ne l'aurait voulu mais sans se trahir, se contenant relativement admirablement par rapport au trouble intérieur qu'elle pouvait ressentir et qui manquait de la dévaster depuis des semaines. La passion lui faisait peur, à ce drôle d'oiseau froid qui énonçait les faits sans aucun pathos, comme on parle d'une maladie ou des informations télévisées. Et pourtant elle était sincère, droite et directe. Aimer quelqu'un n'était pas souhaité ; Mara ne voulait que la solitude mais à présent que Diane et sa fille étaient passé dans sa vie, elle y avait tout simplement mit le feu et changé à tout jamais le paysage. La stryge ne supportait plus la solitude perpétuelle et glaçante dans laquelle elle s'était toujours réfugiée, et peinait à guérir de ses plaies. Et pourtant, tout ce qu'elle demandait n'était qu'un peu de sang, même pas de l'écoute. Aucun trémolo dans sa voix, aucun drame ni déchirement : elle n'avait fait que répondre à Merry sur un ton neutre d'adulte responsable qui sait gérer ses sentiments à l'extrême. Celui qui disait "parfait ! Faisons ça" quand il pensait "va te faire foutre".

"Ça répond à ta question ?", lui demanda-t-elle en haussant ses sourcils fins comme des serpents.
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J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. EmptySam 9 Juil - 12:56

Merry sentait bien que Mara semblait plus s'amuser que la railler et elle demeura calme et tranquille, attentiste. Elle notait beaucoup de choses, Merry, plus qu'une humaine notait les gestes, véritable langage silencieux. Les regards. Toutes ces petites choses la poussaient à comprendre différemment les gens, lorsqu'elle avait le temps pour ces choses-là. Mara, à sa manière, était bavarde.  Merry, elle, s'était de nouveau réfugiée dans un paisible silence.
Ainsi la rousse ne savait donc rien... ? Se pourrait-il qu'elle sache à présent plus de choses que Mara sur le surnaturel - en vérité elle-même n'était pas au courant de tout mais elle commençait doucement à se mettre en tête qu'elle n'était pas humaine et qu'il existait de multiples créatures; aussi variées que l'imagination. C'était un sentiment un peu grisant.
Elle prit cependant un instant pour dire à Mara : "Berserker, comme les guerriers de la mythologie. Je peux me changer en mon animal totem. Une louve. Et pas mal d'autres choses mais j'ai pas envie de te faire un court théorique non plus."

Elle était très fière, Merry, d'avoir enfin pu mettre des mots sur ce qui la rendait différente. Elle n'était plus tout à fait la même fille que celle que Mara avait rencontrée. Elle savait à présent qu'elle n'était pas folle et qu'elle était seulement née dans la mauvaise famille, abandonnée par sa mère. Elle se gava un instant de la douce sensation d'être d'accord avec sa louve. Savoir qu'elle existait pour de vrai, que ce n'était pas qu'une illusion d'un esprit malade avait apaisé les tensions et calmé le comportement erratique des deux entités qui pouvaient à présent coopérer.

Merry Termina sa volaille, mangeant paisiblement et en silence. Elle écouta Mara lui narrer succinctement les événements qui l'avaient mené à réclamer sa compagnie. Elle la plaignit un instant, cette rousse psychorigide, avec ses sentiments maladroits. Pour elle rien n'était simple et sain, à son propre contraire.
Merry posa sur Mara des yeux calmes mais doux, emplis d'une certaine compassion.
"Ho." Dit-elle simplement, doucement. "Ca y répond, oui."
Mara lui sembla un instant seule, terne et triste. Merry fut un instant curieuse de savoir quel genre de créature pouvait bien être plus dangereuse qu'un vampire - ou un truc approchant - et l'idée n'était guère réjouissante. Elle-même ignorait encore tant de choses...

Merry n'était pas douée pour consoler les gens. Pour apaiser les tourments des autres. Alors, se levant, elle se transforma, dans la douleur presque familière à présent. Les os se brisèrent, se reformèrent, le pelage sortit de sa peau, son visage se métamorphosa. Bientôt, une louve grise se tenait à la place de Merry, au milieu de ses vêtements. Louve qui, d'un regard d'or suivit d'un grognement de gorge, avertit le perroquet que s'il continuait de battre des ailes en gueulant, il finirait dans sa gueule.

La Louve, dont les griffes cliquetaient sur le carrelage, avança jusqu'à Mara, posant ses pattes sur ses cuisses, se haussant de toute sa hauteur de louve pour lui lécher gentiment le visage et le cou en couinant gentiment. Les poils, plus raz en cette saison, étaient d'un joli argenté et d'un blanc épais. Sa queue touffue battit l'air, frappant un peu contre le pieds de la table.

Oui, Merry était nulle pour consoler les gens, mais sa louve, elle, savait les langages primitifs. Elle nicha sa truffe humide contre le cou de Mara,  soufflant pour la chatouiller, ses flancs se levant vivement avec sa respiration. Les yeux d'or étaient empli de douceur, à cet instant.
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