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merry & mara ▽ Canadian Psycho.

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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


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Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


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If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


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Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptySam 9 Juil - 14:15

Canadian Psycho.
"So one hand is holding your body, the other is waving goodbye. Feel my heart break. Feel my heart break as I walk away. So one hand is holding your body and the other is waving goodbye."

Sia - Waving goodbye ▽ L'essentiel se disait, le reste était silence ; celui bien plus parlant que toutes les explications, qui nichait ses indices dans le plis d'un front soucieux, dans la rapidité d'une œillade, dans le ton plus lent d'une voix fatiguée ou attentive. Merry était ce que n'était pas Mara : elle était observatrice là où la stryge n'avait jamais eu aucune empathie et la rousse était, pour qui en connaissait le langage cryptique, un véritable livre ouvert sans s'en rendre compte. Elle était là, pâle et maigre dans ses vêtements de marque, l’orbite sombre et creuse, l'absence dans ses yeux bleus comme une barrière qu'elle avait elle-même érigé entre elle et les autres. Pour se protéger, pour se préserver. Diane avait renversé ses murs et comblé ses fossés pour passer en force. Elle préféra se concentrer sur Merry plutôt que de ressasser sa vie pathétique. l'autre femme avait l'air moins renfermée même si elle conservait cette superbe et ce farouche qui faisait d'elle la personne qu'elle était ; quelque chose avait changé en Merry. Mara sourit, imperceptiblement. Le monde était remplit de surprises, de choses nouvelles et inconnues ; jamais on ne pourra tout savoir et ce constat avait quelque chose de vertigineux et de fascinant à la fois. Elle l'écouta religieusement, un fantôme de sourire accroché au visage. Berserker, n'est-ce pas ? Comme c'était une drôle d'idée d'inventer tant d'espèce quand finalement les gens n'étaient bien que des gens. Elle qui avait du s'élever seule avait eut cette chance de ne pas se faire embrigader dans un camp ou un autre ; c'était une chance, oui. Autrement elle ne serait surement pas en train de discuter le bout de gras avec cet espèce de loup-garou.

La rousse hocha la tête d'un air entendu. Elle n'avait ni envie d'un cours théorique, ni de grands discours, préférant découvrir par elle-même ce que le monde lui réservait. Les mots ne signifiant rien, les actes tout. Elle verrait bien. Sa nature réservée demeurait alors qu'elle demeura dans le silence de sa propre espèce. Bien sûr, elle savait ce qu'était une Stryge car sa nature était inscrite au plus profond de ses tripes mortes mais vivantes à la fois. Mais il ne lui sembla pas utile de parler de ce qu'elle était car Mara n'était bien que ce qu'elle voulait montrer : juste une personne. Une femme terne et peu bavarde a la vie morne, qui vivait comme une humaine, comme un coucou mal remonté. Rien de plus. Même la colère et la tristesse qu'elle ressentait présentement refusaient de sortir ; elle portait du Valentino, alors elle ne devait pas pleurer. C'était tout. Elle se maîtrisa admirablement pour celui qui ne voit qu'avec les yeux. Elle se concentra sur les sentiments de Merry, bien plus positif, et s'en gorgea comme si elle buvait le sang de la jeune femme. De la fierté... comme c'était agréable. De la confiance, comme si elle était rassurée. Le sentiment d'avoir une existence. Elle sentit Merry en phase avec elle-même et cette sensation qu'elle lui vola l'aida à surmonter sa propre tristesse, demeurant maîtresse de son bateau émotionnel. Vampiriser les sentiments des autres pour rester incapable d'exprimer les siens ; comme c'était ironique.

Mara faisait comme si parler de Diane et des menaces de Circé ne lui faisait rien. Elle résumait, simple agencement de faits cliniques parce qu'elle avait peur d'avoir l'air pathétique sans se rendre compte que c'était justement cette appauvrissement qui la rendait misérable, peut-être touchante. Ses yeux s’éteint éteints dès qu'elle avait sentit la compassion prendre Merry, sur quelques mots maladroits et laconiques. Il n'y avait besoin de rien dire parce que la stryge ne saurait résumer plus avant et que ce qu'elle renifla dans l'air ne lui plut qu'à moitié. Mais Merry était une fille pragmatique : il n'y avait aucune pitié dans ses sentiments, Mara le sentait et cela la réconforta un instant. La rousse aurait préféré changer de sujet, demander à l'autre femme des nouvelles, se centrer sur elle. Mais Merry en décida autrement et Mara, docile et presque soumise, se contenta de dodeliner de la tête sans bouger. Qu'elle fasse bien ce qu'elle désire. Elle, elle n'était simplement plus là. Pourtant la stryge demeura coite durant l'incroyable transformation de son invité en louve; étrange animal que tout le monde pense connaitre sans jamais en avoir vu en vrai. Elle avait vu des loups à la télévision, sur les affiches de pubs coursant quelques chaperons ordinaires. A présent, c'était la majesté et la révérence d'un véritable animal qu'elle et devant elle. Ce fut cette présence bestiale inconnue mais déjà imaginé qui lui brisa complètement le cœur.

Elle la voulait pour amie, cette drôle de louve, pour lui demeurer fidèle. Son cœur mort reprit un battement, se gonflant de cette certitude tandis que l'animal s'approcha d'elle en faisant cliqueter ses griffes sur le carrelage froid. Le perroquet s'agita un instant seul avant de se taire, les laissant échanger dans un langage plus anciens encore que les mots, paroles de regards d'or et de saphirs dans une complicité que la rousse n'aurait jamais cru pouvoir posséder, pouvoir éprouver un jour. La louve se hissa contre elle et son odeur musqué lui piqua soudain les yeux... à moins que ce soit quelque chose d'autres. Ces choses-là, les Hommes ne les connaissent pas. Ces choses-là, seuls les animaux peuvent les exprimer. parce qu'au delà de tout, ils sont vrais. Mara comprenait cela, Bête loin des Hommes qui tentait de se contenir dans une peau de Femme. Elle gronde, la Bête Immonde, et elle disparaît un court instant. Juste assez pour se sentir un peu libérée, rien qu'un moment. Grâce à Merry. Mara a mal mais ne sait comment le dire. Elle n'aime pas les mots, ni les discours. La souffrance qu’elle éprouve n'a rien de romantique. C'est juste de la douleur. La rousse aurait aimé qu'une compassion s'oppose à sa tristesse car comme les hommes et les femmes, les sentiments se désirent, afin de se guérir de leurs excès.

L'animal était empli de douceur, si bien que même Mara ne put s’opposer à l’impérieux de la situation. Elle quitta sa chaise pour se mettre sur les genoux, enserrant sincèrement la louve de ses bras tendres mais faibles. Un tremblement la saisit quand elle enfouit son visage dans l'épaisse fourrure du col de Merry, un sanglot pudique emprunt de tout ce qu'elle ne parvenait à dire. IL parla pour lui, ce soupir, sans rien rajouter. Elle la serra plus fort contre elle, repensant à ces yeux d'or rempli de douceur ; ce regard serait-il bien pour elle ? Jamais la Stryge n'avait reçu ce genre de traitement et la maladresse de son étreinte presque enfantine en attestait. Ce geste, personne ne l'avait jamais eu à son encontre. Et elle-même n'avait jamais serré personne de cette façon. NI les hommes, ni les femmes, ni les bêtes. Merry fut la première à lui tirer ces larmes sincères qui ne coulaient jamais, à extorquer à Mara sa douleur. Elle pleura comme jamais elle n'avait pleuré, espérant se vider de toutes ces émotions indésirables qui compliquaient sa vie et qu'elle ne savait formuler. La rousse se sentit triste à en mourir, maintenant que quelqu'un lui offrait de la compassion, peut-être même de l'amitié. Et cette douceur qui lui brisait le coeur...

"Je ne veux pas de l'amour. Si je me mets à aimer des trucs, je sais que ça va être pire, que ce sera encore une chose qui me causera du souci", parvint-elle a dire sans manquer une syllabe, très calme malgré son émotion.

Tout est moins douloureux quand on n'aime pas. Mais la vie valait-elle alors la peine d'être vécue? Mara n'avait pas la réponse ; peut-être un jour la trouverait-elle. Elle attendrait en ouvrant l'œil, comme à son habitude, espérant trouver un jour cette clé sur son chemin. Mais dans le cas contraire, elle n'en concevrait pas de regret trop amer, de peur que la guérison des cœurs brisés ne fût une énigme que ni l'esprit, ni le temps ne sauraient percer. Les indices étaient pourtant multiples, cachés dans cette sensation d'engourdissement de l'âme, de picotement dans les doigts qui brassaient la douce fourrure. Dans l'odeur animale, dans ses propres larmes, vraies et enfin libérés de sa pudeur. Mais il n'y avait pas de réponse car pour l'instant, il fallait ressentir, pas réfléchir.

Elle pleura un long moment, serrant le bel animal dans ses bras en acceptant enfin sa faiblesse toute humaine.
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Merry Stuart
Berserker
Merry Stuart
Berserker

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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 V0mLOT6

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptySam 9 Juil - 17:22

Il y a des choses plus anciennes, faciles et primitives que l'humain. L'animal est simple. Il ne parle pas. Ne colporte ni ragots, ni cruauté, ni fausse pitié. Il se tient juste là, silencieux gardien des humains, de leurs détresses, de leurs colères. Il recueille les prières des gens, sans jamais faiblir.
Le loup était sage, très calme, un peu comme ces gros chiens qui lui ressemblent sans jamais imiter la majesté de l'animal sauvage. Merry n'avait pas envie d'un corps humain, car son corps était gauche, maladroit et trop sexuel. L'animal n'était rien de tout cela. Il n'était pas ambiguë, il n'était que fourrure et amour, douce plaintes comme pour accompagner ce chagrin si vaste, aussi vaste que la voie lactée.

Merry n'aurait pu mieux consoler l'autre femme qu'à cette heure, la sentant s'abandonner aux sanglots contre la douceur de son poitrail. Elle resta assise, sage, les oreilles pointées sur des yeux intelligents et emplis d'une sincère sollicitude. Mara ne comprendrait sûrement pas qu'elles étaient vraiment deux, là dedans. Que Merry et son totem était deux et une seule à la fois. La louve lécha de nouveau gentiment cette joue au goût salé. L'humaine, elle, nota les propos pragmatiques qu'elle pouvait comprendre sans doute plus qu'aucune autre. Elle avait abandonné les siens, quitté toute attache, repoussé toute approche jusqu'à ne laisser que la solitude, terrible et parfaite. La sensation de n'avoir aucune attache amicale, amoureuse avait quelque chose d'abyssal. Mais les choses pouvaient changer. Elle avait trouvé sa sœur. Elle avait rencontré Jahaal. Et Mara, au fond, n'était-ce pas aussi une rencontre ?

Merry laissa pleurer Mara de tout son saoul. Le loup, gueule entrouverte sur un halètement, poussait parfois du museau dans le cou, truffe humide contre peau chaude, langue rose contre chair pâle. Jusqu'à ce que la douleur s'apaise au profit de la fatigue, jusqu'à ce que le monde tourne enfin rond, jusqu'à ce que Mara se détende contre sa fourrure. Il est des choses qui se passent de mots. Des moments qui se suffisent à eux-même. Merry, en phase avec la réalité des choses, si intuitive, offrit son bien le plus précieux : la gentillesse la plus désintéressée. La plus grande des douceurs, animale. La bonté de ses yeux d'or, miroirs de ceyx de Mara, tellement tourmentés là où ceux de la bête n'exprimaient que de l'amour. Un amour pour lequel ni formulations maladroites, ni mots brouillons. Juste la chaleur, l'odeur fauve du pelage.

Cela dura, longtemps. Jusqu'à l'apaisement. Jusqu'à ce que Mara ai purgé de son cœur les poisons qui le rongeaient. Cela dura un temps infini et très court à la fois. Merry avait toute la nuit et le confort de cette forme savait réconcilier plus facilement les gens avec le monde. peut-être était-ce là le seul vrai pouvoir. La vraie force n'est pas dans le combat. Elle est dans cette faculté à comprendre, dans cette étreinte innocente, régressive, jouissive. Le contact avec le patient animal qui n'est là que pour soi, que pour donner de l'amour et doux gémissements et queue battante.

Alors, quand Mara retrouva ses esprits, quand la peine s'estompa comme le brouillard s'effiloche avec l'aube nouvelle, Merry amorça sa transformation, redevenant dans la douleur une simple jeune femme avec l'esprit d'un loup, quittant à regret cette forme facile, pour se rhabiller. Mara l'avait vue nue et plus encore, cela ne la gêna pas vraiment. Elle enfila ses dessous, puis cette robe d'un rouge de sang. Elle avait mal partout, elle se frotta un peu la nuque et s'étira. Elle ne fit aucun commentaire, se contentant de s'asseoir sur le canapé.
"Tu avais faim, je crois." Dit-elle très tranquillement, sans sourciller le moins du monde à l'idée de sonner un peu de son sang. Mara en aurait plus besoin qu'elle.
Il était inutile de revenir sur ce qui avait été dit et fait.
Gentiment, Merry tendit la main à Mara, comme pour l'inviter.
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Mara D. Danvers
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptyDim 10 Juil - 18:03

Canadian Psycho.
"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

Thylacine - No mic stand ▽ Toutes les choses dramatiques sont très ordinaires, quand on y regarde bien. Chacun vit ses tourments et ses chagrins d manières différentes, les cache ou les exhibe à l'envi. Mara avait longuement pleuré contre la fourrure douce de Merry en oubliant sa réserve pathologique pour s’épancher enfin de toutes ces souffrances réunies en quelques larmes et si elle avait fini par accepté le fait d'être une Goule, tout n'était pas encore fait. Souffrir d'idées noires, d'envies rouges, de nuits blanches et de matins ternes ; s’éprouver d'amours chimériques, s’abîmer de routines et s'abrutir de vie nocturne. Mara faisait tout cela à la fois pour essayer de survivre, depuis ce jour où Kai l'avait noyée dans la nuit. Elle ne pleurait jamais, ou alors en dedans, tout au fond. Mais ce soir, c'était autre chose. Merry lui offrait la seule chose qu'on ne peut pas prendre mais qu'on ne peut que donner ; le gentillesse désintéressée. La simple bonté qui gonfla son cœur mort d'un éclat d'humanité.  Cette émotion lui prit la main dans sa tourmente, chassa les souffrances que Noirceur avait imprimé dans sa chair, tut un instant celle que Diane avait poinçonné dans son cœur. Et s'il n'est pas possible de se faire un cœur tout neuf, c'était bien joué. La stryge s'était fabriqué un cœur de pierre pour devenir une grande fille ; celle dont on serait admiratif, et qui saurait vivre par elle-même. Foutaises.

Elle gémit un instant, éprouvée par la douceur de la louve patiente. La russe respira l'odeur animale de sa fourrure, toisa ses yeux d'or si humain des siens, si peu dignes en cet instant où ils étaient tout chamarré d'humidité ; pleurer était une faiblesse et jamais elle n’aurait désiré que quelqu’un la voit ainsi. Pourtant c'était la règle du jeu et elle accepta cette défaite de bon cœur : Merry était plus forte que ses défenses, et de loin. Le reste se passa de mots, trop brouillons pour des sentiments si graves. A ce moment précis, Mara ne ressentait que ses propres sentiments, ne cherchant à en extorquer à personne et quand la fatigue succéda à la tristesse pour la laisser un peu creuse, mais propre, la stryge sut qu'elle pourrait avoir la force d'avancer. Elle regarda la louve quitter son étreinte sans chercher à la retenir, la regardant redevenir humaine par quelqu'étrange miracle et se releva à son tour, plus lentement. Mara poussa un long soupir, expectoration d'aise en tourna les talons pour se regarder, toute défaite, dans les grandes vitres qui donnaient sur les hauteurs de la ville. Elle eut un instant suspendu et silencieux avant de rabattre ses cheveux en arrière, derrière ses oreilles et de retoucher son maquillage par soin maniaque pendant que l'autre femme se rhabilla ; elle l'avait déjà vu nue, alors elle s'en moquait un peu mais regarda quand même sa silhouette généreuse danser dans le reflet des vitres, par habitude, un peu par goujaterie naturelle.

Il aurait peut-être fallu remercier Merry pour son geste mais Mata ne dit rien car elle ne trouvait pas les mots pour exprimer efficacement sa gratitude. Au lieu de quoi elle lui offrit un sourire sincère qui fut bien plus éloquent que n'importe quel salamalec cérémonieux ou maladroit. Merry ne dit rien plus plus ; son calme et sa taciturnité étaient agréable et un moment passa sans qu'elles ne se disent rien. La Stryge perdit son expression, comme si sourire lui faisait mal au visage mais son regard se posa sur l'invite de l'autre femme. En d'autres circonstances, belle Grâce tout en rouge sur son canapé de cuir blanc, elle n'en aurait fait qu'une bouchée. Mais aucun feu ne s'alluma dans ses viscères et ce fut très doucement qu'elle vint à la Berserker pour lui dégager les cheveux de la nuque. Elle ne voulait pas d'un froid baiser de vampire et n'aimait pas mordre les gens aux poignets ; la sensation était trop osseuse pour elle, ces veines lui rappelant trop celles du suicide. Gentiment, la stryge s'assit à ses côtés et posa ses mains sur elle pour tâter la pulsation de la vie sur sa gorge ; elle se pencha, posant tendrement ses lèvres sur l'aorte battante pour lui faire accepter sa présence avant d’enfoncer avec douceur ses crocs dans la chair offerte, cherchant à procurer le moins de douleur possible.

La rousse serra Merry contre elle en s'en nourrissant, tirant de longues lampées qui n'avaient rien de préliminaires mais rien de glouton non plus. IL y avait un étrange respect dans son action bien qu'emprunte d'une forme particulière de sensualité qu'elle ne pouvait empêcher : Mara aimait les femmes, aimait leur sang. Celui de Merry était fort et épais, couvrant son palais d'une sensation de satiété rapide et efficace qui la fit cesser son baiser après quelques instants, s'essuyant la bouche par habitude. La stryge se leva d'un bond sans accorder un regard à la brune en disparaissant dans la salle de bain et revenir avec un petit coton qu'elle posa sur la marques de ses crocs, penchant la tête de Merry sur le côté.

"Je suis désolée, ça va laisser une marque"
, elle ajouta, pressant le coton sur les deux petites plaies, "en quelques jours, ça devrait disparaître."

Elle demeura silencieuse un long moment avant d'accepter de lui dire très sobrement :

"Merci."
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Merry Stuart
Berserker
Merry Stuart
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 11:07

Il n'était plus temps pour les paroles inutiles. Mara se recomposait une dignité et elle la laissa faire, lui ayant donné tout ce qu'il lui fallait : un pelage contre lequel pleurer. Un peu de douceur au milieu de la dureté de cette rousse prisonnière de miroirs brisés. L'amour vous prends tout et ne laisse rien en retour qu'une terre calcinée et empoisonnée.
De cette terre brûlée, il semble parfois que rien ne peut renaître. Mais les loups savent eux, que des cendres, la végétation ne repousse que de plus belle dans cette terre désormais encore plus fertile. Il est des incendies salvateurs qui font juste place nette pour tout reconstruire.
Mais Mara est compliquée, là où Merry est simple. Merry aime et déteste en un millier d'émotions entières et animales, épurées des fioritures des gens normaux. Mara est un être de pudeur et d'artifices.

Merry ne la juge pas alors qu'elle s'installe à ses côtés. Sa décision est prise, elle ne peut simplement pas la laisser souffrir ainsi sans rien faire. Elle en aurait fait de même pour tout le monde. Mais cette psychopathe vêtue de Dior l'émeut bien plus qu'elle ne le devrait. Elle est seule dans sa tour d'ivoire avec vue sur la ville, sans princesse à sauver, tout en étant une à la fois. Alors elle accueille Mara contre elle, sans craindre la douleur. Elle a bien vu comme les plaies mineures, les éraflures, les coupures, se referment trop vite sur son corps. Elle régénère bien plus vite qu'un humain. Alors elle enlace gentiment cette pauvre rousse, l'accueille contre elle, la laisse boire en lui caressant doucement les cheveux.
Un geste simple, presqu'une évidence. Elle lui redonne des forces sans craindre des siennes, car elle n'est pas humaine et qu'elle n'a pas peur de Mara, malgré tout. Elle n'a plus peur d'elle depuis le premier soir, la première nuit et les lueurs de l'aube sur son visage débarrassé de ses carcans sociaux, de toute moue méprisante. De ce visage qui n'exprimait dans le sommeil qu'une tranquillité de fleur morte.

Merry a fermé les yeux, tranquille, sans cesser de doucement lisser les cheveux de la rousse, de lui offrir son sang comme la mère offre le lait, comme la louve nourrit autrefois Romulus et Remus. Derrière les néons multicolores éclaboussent la pièce de leurs lumières crues et lointaines comme des joyaux éparpillés. Autant d'éclats de ce miroir qui les entravent.

Puis le moment prends fin et Mara se recule, Merry rouvre paresseusement les yeux, comme un animal tranquille. Elle laisse la rousse aller chercher un coton inutile qu'elle applique sur la plaie minime. Le tenant un instant contre son cou, Merry sent le léger picotement de ses chairs en cicatrisation.
Retirant le coton, la plaie, déjà refermée, n'est plus que deux petites croûtes qui seront rapidement plus que la peau nue et lisse.
Rejetant ses cheveux de l'autre côté, Merry plaisante doucement :
"Rudement efficaces, cette marque de cotons, hein ?"
Elle lui sourit, amusée de sa blague pourrie. Mara semble si facilement oublier qu'elle n'est pas humaine non plus alors qu'elle l'a vue se changer en louve... La cicatrisation rapide fait partit des prérogatives lorsqu'on est une race créée pour le combat et la chasse.

Merry ne demanda pas à Mara si ça allait aller, c'était inutile. Elle l'avait nourrie et consolée autant qu'on puisse le faire, sans rien demander en retour. Elle avait passé un coton magique sur les plaies les plus moches, calmé les élancements de la douleur la plus évidente. Elle se demandait bien quelle créature était réellement plus forte qu'un Vampire. Elle ignorait bien trop de choses. Un Djiin ? Une Fée ? C'était les seules choses qu'elle savait. Mara ne connaissait pas les Berserker donc c'était autre chose. Un autre vampire ? Bonne question.
Paisiblement assise sur ce canapé comme une tâche de couleur dans une peinture contemporaine, elle regarda le perroquet qui dormait enfin, stupide oiseau bavard. Lui avait les réponses à toutes les questions. Mais Merry n'en poserait pas, parce qu'il est des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir.

"Je vais rentrer." Dit doucement, Merry, très tranquillement. Elle ne pouvait rien faire d'autre.
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Mara D. Danvers
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Canadian Psycho.
"Je fais des mauvais rêves, j'suis sur un mauvais câble. Dans la paranoïa, pas de marchand de sable. J'vois en panoramique, urgente et désirable, une blonde décapitée dans sa décapotable. Cauchemar-Highway-Bad trip-Fumée noire. Une vamp vorace tue au fond d'un couloir."

Kavinsky - Dead Cruiser ▽ Quand elle avait quinze ou seize ans, Mara avait décidé de vivre pour elle seule. Mais le rêve lui semblait si grand qu'elle pensait n'avoir aucune chance de réussir à vivre sa vie libre de toutes attaches. Paris était une grande ville, vivante et brillante. Mais le Paris de la rousse n'était ni celui du Marais, ni celui du seizième où vivait ses parents. Il était un Paris plat et gris, celui qui n'a jamais vu ni l'Opéra Garnier, ni les Catacombes : ni la vraie lumière, ni les vraies Ténèbres. La solitude lui convenait car elle la conservait neuve. C'était un art, celui des douces absences de regards. Pas la solitude qui appelle la multitude, pas ce pathétique tas de regrets ; pas cette prison. C'était la solitude des grands animaux, heureux et libres dans le vent. Un nid de pensées certes, mais centrées sur soi-même. Pour Mara, être solitaire c'était s'aimer et prendre soin de soi. C'était la patrie des forts car il n'y avait pas de plaies morales que la solitude ne savait guérir et aussi vrai que c'est aussi est une arme dont le canon est pointé vers celui qui la tient, la stryge ne demandait qu'à vivre seule. Cette sensation ne dépend pas de l'extérieur, c'est une chose du dedans.

Pourtant ce soir, elle n'est pas seule. C'est le sang d'une personne qui est restée qu'elle boit et qui l’accueille doucement en son sein dans une sensation agréable et vertigineuse à la fois. Elle est la lupa qui nourrit Rome. Un instant Mara tremble dans son étreinte à mesure que le sang tiré lui redonne des forces. Ce n'est pas un froid baiser de vampire ; elle fait attention. Ce n'est pas une invite : il n'y a rien de sexuel dans sa morsure, pour une fois. Cette main qui caresse ses cheveux trop lisses l'apaise, et elle ferme les yeux rien qu'un instant. L'instant d'après, la stryge est déjà partie. C'est une question de pudeur : elle ne voudrait pas donner le sentiment de vouloir s'attarder ou s'intéresser mais ses gestes trahissent de l'attention pour cette jeune louve. Debout devant elle, Mara regarda les deux misérables plaies disparaître et à la plaisanterie de Merry, elle n'a qu'un sourire indulgent. Elle savait si peu de choses, en définitive. C'était en cela qu'elles se ressemblaient, peut-être. Elle ne dit rien : pas besoin. Derrière elle, c'est kavinsky qui prend le relais de leur silences éloquents et la stryge tourne les talons pour aller admirer les lueurs qui éclaboussaient la ville,par ses grandes fenêtres. Elle s'était toujours sentie prisonnière de cette vue superbe comme une Raiponce ordinaire aux cheveux courts.

Elle a mal au ventre, mais rien ne se voit. Elle sort sa cigarette électronique, visse l’atomiseur sur la batterie, sans serrer trop fort et dévisse lentement l’embout noir, pour ouvrir le réservoir de liquide et l'incliner pour le remplir en en faisant couler le liquide le long de la paroi. Elle attendit plusieurs minutes que  les mèches soient bien imbibées avant d’appuyer sur le bouton et de vapoter lentement, sans souffler la fumée mais en la laissant sortir de sa bouche grande ouverte. Merry lui annonce son intention de partir mais elle ne réagit pas tout de suite. Surement la brune avait-elle l'impression d'avoir fait ce qu'elle avait à faire et de n'avoir plus de raison de demeurer ici. Ce n'était pas faux mais Mara, au delà de son aspect glaciale, n'était pas une femme déloyale et quand elle vibrait positivement - comme en cet instant - elle oubliait qu'elle était égoïste. La stryge a reprit des couleurs et son visage semble moins mortifère, ses orbites moins creuse et son teint moins cireux ; elle a l'air presque saine mais il demeure en elle une fixité de grande statue qui la rend inhumaine.

"Tu ne finis pas le dessert ?", lui demande-t-elle très sobrement.

Elle-même est un peu perdue dans la situation du soir, entre le fait d'être repue et d'être tourmentée. D'avoir reçu de la douceur qui s'opposait parfaitement aux coups que Noirceur lui avait offert ici-même, il y avait quelque nuits quand elle lui avait plumé les ailes comme une vulgaire volaille. La rousse vapota lentement en laissant à Merry le choix qu'elle avait toujrous eu avec elle, finalement : partir ou rester. Disparaître ou devenir son amie. C'était le choix de Merry, pas le sien. Ce n'était pas son affaire tout en étant concerné. Les gens prennent leurs propres décisions.

"Honnêtement", commença Mara sans se retourner, puisqu’on en était aux confidence, avec une sorte de sourire ironique dans le ton, "je déteste cette femme. Je préfère encore ma machine à laver."

Elle reprit une bouffée de tabac, et son ton était devenu à la fois plus léger et acide, comme si elle essayait de faire de l'humour pour feinter. Qui essayait-elle de persuader ?

"Ma machine à laver je peux la bourrer tout le weekend sans qu'elle me colle pendant deux mois en me disant qu'elle m'aime."

Chaque fois que Mara utilisait le terme aimer, il y avait quelque chose de colérique dans sa voix, comme si elle ne croyait pas en les valeur que véhiculait ce vocabulaire pourtant tout à fait ordinaire. Elle avait toujours été indélicate et misogyne avec le Beau sexe pour une raison à la fois évidente et épidermique : Mara aimait beaucoup trop les femmes, beaucoup trop cette femme pour ne pas agir comme un adolescent avec elles : c'est en harcelant les filles que les garçons leurs font comprendre leur intérêt ; c'était en se plaignant des femmes, en stipulant qu'on ne peut être belle et intelligente à la fois - ce qu'elle avait osé dire à Angel en lui disant de "choisis donc son camp, les moches ou les idiotes" - qu'elle leur signifiait qu'elle était là, qu'elle voulait être remarquée. Sortir officiellement avec une femme ? Non merci : elle préférait sa solitude.

Du reste, c'était un mufle doublée d'une snobinarde de première catégorie. Mais elle demeurait très seule, et savait donc très bien pourquoi.
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Merry Stuart
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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 V0mLOT6

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 12:59
♦♦♦♦

Merry et Mara étaient un peu pareilles, au fond. Elles avaient l'absurde solitude des grands animaux. Le loup était animal de meute mais de meute, la louve n'en avait jamais trouvée. Elle oubliait pourtant cette impression poisseuse dans les bras puissants de Jahaal, le temps d'un soir, d'un battement de cœur, d'un désir apaisé, assouvi. L'envie de le revoir, qui tenaillait son cœur, contrebalancé par sa raison : elle ne serait pas de celles qui supplient. Il reviendrait. Ou peut être jamais. Et cette dernière idée était douloureuse et pourtant tellement prévisible. Elle creusait ses viscères d'un sentiment d'absence qu'elle s'efforçait de combler dans ces choses du quotidien.

Elle apaisait la solitude d'un soir, les grands épanchements, les douleurs silencieuses comme pour se prendre elle-même dans ses bras en se disant que tout irait bien. Que le monde n'était pas si méchant. Que Jahaal reviendrait un jour la voir, qu'il la prendrait de nouveau dans ses bras. Et elle serait contente, aussi simplement que peuvent l'être les petites filles que l'on gave comme des oies de promesses d'amour éternel. Mais il n'y a pas de Prince Charmant, juste des animaux froids, prédateurs des uns et des autres. Une troupe faussement grégaire qui ne sait plus comment communiquer.
Merry, Cynique et solitaire louve. Et Mara, vampire aux dents pointues. Toutes deux des princesses dans leurs tours de verre.

A la question, presqu'une demande impérieuse déguisée, Merry hocha calmement la tête calmement. Elle resta donc pour le dessert. Elle resta près de la solitude, la comblant tranquillement, de ses silences, de sa patience de grand prédateur.
Elle resta avec Mara. Parce que la question avait des accents de demande. Un reste avec moi.

Elle resta à quelques pas, à observer la vue vertigineuse, à regarder les arabesques de fumée danser. L'odeur du liquide lui piqua le nez et elle sourit légèrement quand Mara mentionna détester la femme qu'elle avait avoué aimé. La métaphore la fit rire : parce que Merry était de ces filles simples qui grandissent sans idée de féminisme ou sans se soucier de l'aspect misogyne et paternaliste de ce monde. Mara lui semblait pourtant presque vouloir se jeter dans le vide au travers du verre, sous ses dehors durs et acérés. Cela la fit sourire et elle s'approcha, sans crainte, de son pas tranquille et silencieux.
Elle passa sa main le long de l'échine de la rousse, en une lente caresse, car elle sentait qu'elle avait eu son lot de violences - le tressaillement infime du derme était évocateur. Elle laissa sa main, chaude, dans le bas des reins de Mara.

"C'est agaçant, hein ? Il ne manquerait plus qu'on se rabaisse à rappeler, qu'on fasse toutes ces grandes scènes, qu'on pleure, qu'on menace de se jeter par une fenêtre pour un peu d'attention et le pathétique tableau serait complet." Elle était toujours aussi calme, comme un peu détachée. Merry était une fille de contrastes, tour à tour mignonne et passionnée mais trop détachée et trop franche pour être innocente.
Dans son propre corps, le manque et l'envie de le revoir. Dans celui de Mara le même, en miroir.

"J'espère que tu parlais du gâteau comme dessert. Je n'ai rien d'une machine à laver, moi." Dit-elle doucement, en se rapprochant de la rousse, appuyant un instant sa poitrine contre son dos pour le lui chuchoter à l'oreille.

Puis elle rejoignit la table, s'assit un instant, seule en face de cette chaise vide en parfait écho avec cette impression désagréable. Sa louve manquait de compagnie, elle aussi. Les grands prédateurs ne sont pas toujours solitaires. Savoir retenir les gens près de soi était peut-être une force plus grande que de les fuir. Mais tant que les garçons tireront toujours les cheveux des filles plutôt que leur dire je t'aime, les filles continueront à jouer les inaccessibles pour préserver leurs pauvres cœurs de tourterelles...
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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
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Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


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Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


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Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptyLun 11 Juil - 18:52

Canadian Psycho.
"Put your white tennis shoes on and follow me. Why work so hard when you could just be free ? You got your moment now, you got your legacy. Let's leave the world for the ones who change everything. Nothing could stop the two of us. Let's just get lost, that's what we want."

Lana Del Rey - Swan Song ▽ Les premiers mots sont toujours les plus difficiles à faire sortir et la mauvaise fois est encore le meilleur lubrifiant que connaissait Mara. C'était dans cette violence verbale que s'exprimait le plus naturellement son amour, sous le fard noir et épais, un peu trop gras, trop vulgaire ; elle fardait le visage de ses sentiments de nuances charbonneuses, lui donnant l'air d'une putain bon marché maquillée comme une voiture volée là où il était en réalité une face bien plus noble, bien plus tendre. mais sourire lui faisait mal au visage et accepter la réalité d'un premier amour lui donnait un goût amer dans la bouche. Pourquoi fallait-ils e rendre compte de l'importance d'une chose seulement lorsqu'on l'a perdue ? Personne n'avait la réponse, assurément, autrement le monde s'en porterait bien mieux. La rousse vapota en silence en se satisfaisant du hochement de tête de son invitée. Oui, une question n'était bien qu'une demande, à chaque fois et les points d'interrogations étaient toujours des traîtres. Du moins dans la grande bouche trop rouge et si pleines de crocs de la stryge. Elle a l'impression d'avoir un petit vélo rouillé dans la tête, qui roule en grinçant sans avoir de but à sa course.

Le sentiment est diffus, mais elle le sent, en miroir à sa propre impatience, à son propre manque : il y a quelqu'un qui a volé les soupirs de Merry et elle se languit de voir cette personne. la rousse sent la hâte, la peur, l'amour, peut-être, petite fleur timide qui poussait dans la poitrine et non pas dans la tête. Qu'on rit à sa blague misogyne n'était pas important. A nouveau Mara se gava silencieusement des émotions éparses de la jeune femme, sans rien dire, sans se retourner. L'envie de revoir quelqu'un ; cette même envie qui malmenait leurs viscères. Qu'on soit vivant ou mort, on attend toujours quelqu'un. Peut-être que la solitude n'est qu'une illusion. Mara ne voulait pas y croire. Elle laissait ces enfantillages à ceux qui ont besoin de dépendances ; elle en avait déjà bien trop en tant que stryge. Elle se sent seule face à l'immensité de la ville, oiseau de mauvaise augure sur son perchoir. Rien de mieux qu'un perroquet gris trop bavard qui piaille dès qu'on entre dans la pièce, des mots d'amour et des menaces de mort vides de sens. Et s'il était vrai que Mara s'était toujours moqué de ce que ressentaient les autres - qu'y pouvait-elle ? Qu'ils se débrouillent avec leurs tourments - c'était précisément les souffrances de Diane qui l'avaient attirée à elle. Elle pensait lui picorer les yeux, se repaître de ses souffrances et boire ses larmes à ses grands yeux... et la voilà piégée à présent par ce beau regard triste et plein de colère et de désespoir. Cette image la dévorait de l'intérieur ; elle était déglinguée.

Le geste est délicat, mais Mara le prend comme elle le fait toujours, comme une invite. Il n'y a pas beaucoup de subtilité dans cette grande femme sophistiquée qui ne voit ses échanges avec les femmes que comme le fait de torpiller tout ce qui porte un soutien-gorge. Sans vergogne, sans arrêt. Y-a--t'il une autre façon de faire ? Les je t'aime de Diane chantent faux, lui font espérer, miroiter un trésor en toc ; elle ne veut pas changer. Elle ne veut qu'être cette torpille, un oiseau de fer sans ailes qui fonce tout droit dans une intimité de femme pour faire son affaire. Un missile n'est pas coupable car il n'est qu'objet ; elle s'en lave les mains. Une bombe à retardement, un ange qui aimerait inaugurer le meurtre au paradis et qui seul, vrille dans son coin. Elle ne veut que baiser et ne rien regretter en sachant qu’elles s'en fichaient. Parce qu'au fond, elle espère qu'elle soient toutes des putes, pour ne pas chanceler. Pourtant face à Diane, Mara a titubé, parce qu'elle n'a plus qu'une patte. Mais elle préfère se dire que les femmes sont toutes des putes sans cœur, comme elle.

Un frisson court le long de son échine et son diable personnel est déjà à l'agonie dans le feu qui lui dévore les reins. Elle fume et elle souffle en sentant cette main sur le bas de son dos et ces paroles si proches de ses propre pensées, un peu médiocres. Non en effet, il ne manquerait plus qu'elle rampe et quémande. Et pourquoi ? Parce que rien ne méritait de telles scènes. Rien ne méritait qu'un se jette de la terre dessus, qu'on s'enterre, qu'on se livre à la mort. Oui. Il fallait demeurer fort, malgré cette maladie.... l'amour. Une saloperie de maladie sexuellement transmissible. Ceux qui croient en cette religion ne sont que des faux-culs sans amour propre. Ses yeux s'assombrissent tandis qu’elle se retourne vers Merry, le regard  la fois plein de feu et de fiel. Elle semble en cet instant n'être que colère silencieuse et ses yeux sont très durs sans qu'elle n'explique pourquoi.

"Toi aussi, hein."

Toi aussi, tu te languis de quelqu'un. Mais toi aussi, tu es détachée. Toi aussi, tu te sens seule ce soir et tu aimerais que la personne que tu aimes vienne te chercher, t'arrache à ta solitude. Elle haït si fort Diane en cet instant, pour ne pas venir la sauver, pour demeurer dans son coin. Pourquoi la Sidh ne pouvait-elle pas venir la sauver ? Pourquoi devait-elle porter la violence de Noirceur, ses menaces, et le poids de l'absence ? Diane est aussi cruelle qu’elle dans son inaction et en y réfléchissant, la stryge s'assombrit d'un coup, mauvaise, amère. En cet instant, Mara déteste Diane, les femmes et tous les êtres, vivants comme morts. Et cette poitrine contre son dos... et merde, autant aller droit au but. Il est si facile de ma faire partir en roue-libre : chaque femme peut le faire. C'était peut-être pour ça qu'elle les détestait.

"Je ne veux pas laver mon linge sale avec toi", fit-elle n peu plus durement qu'elle ne l'aurait voulu, "pas la peine de tourner autour du pot, donc."

Elle rabat ses cheveux en arrière et à nouveau, cette coupe lui donne l'air méphistophélique d'un grand animal maigre, d'une vamp de films des années quatre-vingt. Une Catherine Tramell de pacotille sans pique à glace. Non loin, Merry est seule face à une chaise vide qui ne se retrouva pas habitée. Simplement, elle resterait pu se gommerait cette nuit. Mara se laça derrière la jeune femme et posa ses mains sur ses épaules, sans rien dire. Elle ne trouva rien de suffisamment intéressant à dire pour exprimer la complexité de ses sentiments : heureuse qu'on l'aie consolée, soulagée aussi. Troublée et effrayée d'être amoureuse, en colère et haineuse d'être celle qu'on blâmait de ne pas être là. Elle haussait la faiblesse chronique de celle qu'elle aimait et cette nuit... se venger ne servirait à rien : la Sidh souffrait aussi. Mais elle se sentait si seule et les caresses de Merry lui semblent des incitations sans fioritures. Alors elle se penche un peu sur elle, grande sur cette femme assise, parvenant en se contorsionnant à la regarder presque dans les yeux, gardant ses mains sur ses épaules solides. A cet instant, ce n'était pas une cendre froide qui l'animait mais un braiser silencieux qui ne crépitait même pas : son regard avait quelque chose d'affreusement prédateur pourtant sans la moindre menace. Il y avait une bête en elle, qui exigeait ce qu'on lui donnait à demi-mot. IL y avait un monstre en elle, qui ne se satisfaisait pas de quelques taquineries, de jeux stériles.

"Il te manque?", demande Mara, l'air grave, "elle me manque aussi. Viens faire l’amour avec moi. On peut être seules à deux. Ça ne fera rien disparaître mais ça trompera ce qu'il faut tromper."

Elle se courba encore un peu, instable stryge juchée sur ses vertigineux talons, qui ne mâchait jamais ses mots. Le dessert ou la machine à laver... il pourrait attendre et elle lui proposa d'autres amuse-bouches pour remplir leurs cœurs incertains. Ce n'était pas un ordre, mais une proposition. Une sorte de pacte, à nouveau, entre elles. De la gentillesse contre de la gentillesse ; car Mara était capable d’être tendre, quand elle n'était pas une forêt calcinée. Elle le pouvait, et l'avait déjà prouvé à Merry dans les premières lueurs du matin, là où elle s'était endormie dans ses bras. C'était une proposition sans amour, mais pas sans affection. Sans pitié, mais avec ces sentiments en miroir qu'elle sentait poindre dans le cœur de la Berserker.

On est parfois seuls, même dans une foule. ON est parfois seuls, mais à deux et il est moins effrayant de faire un bout de chemin de cette manière, en se tenant la main un soir, que de cheminer seul avec ses angoisses.
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merry & mara ▽ Canadian Psycho. - Page 2 EmptyMar 12 Juil - 13:18

Merry était occupée à se couper froidement une part de gâteau, avec ce grand couteau de cuisine dont la lame en inox scintilla froidement dans les lumières trop blanches de l'appartement. Elle en vit sur la lame le reflet de Mara qui revenait, avant de plonger l'objet dans la crème. Elle était stupide, au fond. Stupide et orgueilleuse. Mais rappeler Jahaal lui semblait trop pathétique. Ne pourrait-il pas le faire lui-même ? La jeune louve préférait attendre et voir, plus souterraine qu'on aurait pu le penser en la voyant. Après tout, elle était un animal sauvage. De ces êtres qui vont et repartent d'un même mouvement, sur le bout des pattes.

Elle sentit les mains de la Stryge se poser sur ses épaules et elle leva le museau pour la voir penchée sur elle, comme une gargouille sur un rebord de cathédrale. Que Mara prenne ses caresses pour une invite n'avait rien de surprenant, en vérité et Merry reporta son attention sur la part de gâteau lors de la proposition tellement prévisible.
"Je te l'ai dit, je n'ai rien d'une machine à laver. Ni d'un mouchoir, d'ailleurs." Dit-elle très calmement. "Je ne remplace pas un manque par un simulacre. Je n'ai pas envie de salir cette sensation. Elle me rend vivante."

Elle avala une bouchée du gâteau, sans plus rien ajouter pendant un moment, perdue dans ses pensées. Coucher avec Mara ne lui disait rien, en vérité. Elle n'était pas là pour ça. Elle avait envie de la peau brûlante du Djiin, de le sentir en elle. Pas des caresses féminines et de l'odeur aseptisée de Mara.
Elle sentait toute la frustration de la vampire, toute sa colère, presque physique, qui tapait dans son dos en vagues brûlantes qui hérissaient son échine d'une sensation désagréable.
"Si tu l'aimes, ne la remplace pas par des pantins. Ce n'est ni salutaire pour toi, ni honnête pour elle. Et si tu ne peux plus la voir, met ton mouchoir sur ta peine et trouves-toi une mignonnette pas trop conne ou bavarde qui n'attendra qu'un mot de toi pour se jeter à ton cou.... Ou mieux..."
Elle marqua une pause, avala une nouvelle bouchée de gâteau, toujours sans regarder Mara.
"Fais toi des amies plutôt que de jouer les gargouilles au bord de ta fenêtre. Ce n'est pas si compliqué, que de dire qu'on a mal. Mais je te l'accorde il faut un peu plus de courage que pour se taire."

Elle ne prenait jamais de gants ou de détours, Merry, franche et droite d'esprit. Calmement assise sur la chaise qui n'ouvrait que sur l'appartement solitaire, la présence mi dérangeante mi familière de Mara dans son dos, elle termina le dessert - qui s'avérait délicieux, tout comme le reste. Ca la changeait du burger/frites.
Puis, après s'être essuyé la bouche, elle se tourna à demi :
"C'est facile d'être seule. J'en sais quelque chose. Mais accepter d'être faible c'est déjà pas mal : les gens pleurent uniquement pour montrer aux autres qu'ils doivent être traités avec douceur."
Elle tapota du bout des doigts sur la tête de la rousse.
"Et le prédateur dont tu parles, tu as une idée de qui c'est ? Tu pourrais me la décrire ? Simple curiosité."
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