mercurochrome le pansement des héros
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L’ambiance s’électrisait assez rapidement, alors que la main de Magyar s’aventurait sous le tissu sans s’imposer. C’était comme remonter le temps, à l’instant même où ils s’étaient montrés si envieux l’un de l’autre. Au mariage, quelque chose s’était créée, un lien délicat et pourtant fort que le Pixie souhaitait ressentir encore, et encore ! Il voulait retrouver cette complicité avec Athénaïs, que le Leprechaun jaloux avait brisé en débarquant chargé de colère et de violence. La douceur et la passion mêlées de la jeune femme, voilà ce qu’il voulait voir. S’ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, Magyar avait soif d’en apprendre plus sur elle et sur ses multiples facettes. Il l’avait vu blessée, trahie. Il l’avait vu dans un état de colère si violent, de peine immense alors que l’humiliation la faisait pleurer et hurler. Mais maintenant, il voulait retrouver la souriante, la taquine, la gourmande Athénaïs. Celle qui lui donnait des petits coups de coude, celle qui se moquait de lui… ou qui le faisait vibrer si fort contre sa peau qu’il en déraisonnait totalement. Jusqu’à l’attirer dans un coin à un mariage. Et cela, il n’y avait eu qu’elle pour le rendre si fou de passion pour se montrer si entreprenant et insouciant. Magyar était un peu… coincé. On pouvait le dire. Il était le contraire de la jolie brune au regard si perturbant, car il suivait les règles et essayait de ne jamais marcher en dehors du sentier tracé.
Mais le chemin qu’il suivait maintenant était nettement plus attirant. Il suivait Athénaïs… Qui pour l’instant ne semblait pas comprendre où il voulait en venir. Non mais allez un effort Athé ! Le Pixie n’était pas bien clair, ok, mais quand même, ce n’était pas lui le professionnel des sous-entendus… Non, là c’était plutôt Lorcàn. Même si pour être honnête, il n’y allait pas avec le plat de la main morte (cette expression existe elle ?? Oo) et n’utilisait pas beaucoup de mots aux sens cachés.
« Oh, alors si c'est pour la médecine je suis prête à me jeter corps et âme dans l'expérience... » A peine le temps de laisser un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres qu’elles étaient déjà prise d’assaut. Et bien, elle était déjà de retour, la gourmande petite Leprechaun ! La chaleur de son corps contre le sien, sa bouche entrouverte, le contact de sa langue… voilà, c’était comme si rien ne s’était arrêté. Comme s’ils n’avaient jamais été troublés. La même envie, les mêmes besoins semblaient les unir alors que Magyar ne la lâchait pas du regard et la laissait non sans soupirer d’excitation, arracher les boutons de sa chemise.
« Un sacrifice honorable… me semble-t-il. » Ta gueule Magyar !! Il sursauta un peu alors qu’elle le mordillait, et par reflexe, tira un peu ses cheveux en arrière avec un grognement d’envie. Sa nuque ainsi découverte, le Pixie détacha ses lèvres des siennes pour glisser le long de sa peau délicate. Le désir l’enflammait déjà mais il tentait de le contrôler malgré le coup de sang qui pigmentait ses joues et électrisait son ventre. Il prit cependant le temps de poser son dos contre les coussins du canapé, la laissant ainsi parcourir son corps totalement à sa merci. Et il l’observa, ainsi souveraine au-dessus de lui. Athénaïs était une merveille… malgré les stigmates de colère et de larmes qu’elle gardait sur le visage, elle était magnifique. Et cette vision l’acheva, alors qu’il resserrait sa prise dans sa chevelure et la forçait à redescendre contre lui pour lier à nouveaux leurs souffles. Bien vite cependant, il se débarrassa de sa pauvre chemise maltraitée et se redressa un peu, juste assez pour la retourner et prendre sa place au-dessus d’elle. Il y avait tellement de chose qu’il voulait lui dire… mais il ne trouvait pas les mots et se contentait de garder un contact visuel par lequel il faisait tant passer sans se rendre compte. Laissant leurs lèvres s’effleurer sans réel contact, il exacerbait le désir d’Athénaïs autant que le sien. Mais sa main elle, savait parfaitement retrouver le chemin qu’elle avait emprunté précédemment, avide de retrouver les soupires et les gémissements de la Leprechaun tout contre ses lèvres. Comme on disait en fac de médecine, la science n’attend pas ! Oui, c’est totalement inventé… Il lui accorda un léger baiser, avant que ses doigts ne glissent à nouveau sous les sous-vêtements d’Athénaïs.
« On en était là ? Grosso modo… C’est vrai que c’est important d’avoir le sens des détails quand on mène une expérience si pointue. Alors tu dirais plutôt là, où … » Avec un sourire et un regard aussi tendre que malicieux, il laissa ses doigts caresser le point le plus sensible de cette intimité qu’il prenait doucement d’assaut.
« Là ? »