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L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton. | Feat. Magyar

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L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton. | Feat. Magyar EmptyMar 26 Jan - 16:32
Magouille & Lorcouille




"En revanche, je suis triste pour un autre truc mais ça m'embête d'en parler... J'estime que chacun a le droit à son jardin secret."


Ottawa. Trois ans qu'il avait quitté cette ville pour rejoindre celle désertique où la guerre battait son plein. Trois ans d'absence plutôt douloureuse loin de son frère, loin de tout. Lorcàn était enfin de retour, posant son pied sur le sol gelé du Canada après tant d'années passées auprès de sa maîtresse bien plus chaude mais beaucoup plus hostile. Armé de ses lunettes de soleil qui, avouons-le, ne servaient strictement à rien en plein mois de janvier, le Pixie fit quelques pas non sans faire une remarque subtile et pleine d'allégresse :

- Oh putain de bordel à queue ! Qu'ça caille dans ce bled !

Il frotta ses bras pourtant couverts de sa tenue de militaire, habitué au climat aride des terres désolées. Le changement de température fut assez brutal, malgré son escale aux États-Unis pour assister aux funérailles de son soldat, mort pour le sauver lui, son major. Quand il y repense, il trouvait ce geste débile … Jamais, Ô grand jamais, il ne leur avait dit de se sacrifier pour sa gueule. De l'Héroïsme ? La blessure était encore bien trop fraîche pour considérer cet acte autrement que stupide. M'enfin, il préférait enfouir cet événement au plus profond de lui pour se concentrer sur le présent et ne pas céder à la dépression que beaucoup de soldats connaissent. Et en meurent, malheureusement. Une fois à l'intérieur de l'aéroport, des regards curieux, admiratifs ou au contraire médisants, se posèrent sur lui et quelques collègues qui allaient pouvoir jouir d'une nouvelle permission. Ces regards là, Lorcàn avait appris à les ignorer complètement, ne voulant ni être mis sur un piédestal ni être rabaissé plus bas que terre. Il était fier de son métier mais pas au point de vouloir fanfaronner ses maigres exploits à la tronche des civils. Alors le Faë traça sa route, laissant les autres retrouver leur femme, leurs enfants, leur famille ou leurs amis. Personne n'était là pour l’accueillir et pour cause … Son retour était une surprise. Un cadeau à l'encontre de son petit frère, pour s'excuser d'être parti aussi longtemps, de ne pas trop avoir donné de nouvelles et surtout, de lui avoir dit que des ponchos en laine en plein désert, ça craignait un peu.

A cette pensée, un grand sourire barrait son visage et une sorte d'impatience infantile lui rongeait l'estomac. Il avait hâte de le revoir, son gros bêta de Magyar ! Il héla un taxi et lui donna l'adresse de leur demeure avant de s'installer à l'arrière et de fixer le paysage d'un air nostalgique. Le jour ne s'était pas encore levé et il voyait déjà le pixie entrain de ronfler dans son lit, dans une position chaotique où il fallait réfléchir quelques minutes avant de pouvoir différencier le cucul de la têtête ! Une vague douleur le fit revenir à la réalité et il grimaça tout en posant sa main sur son épaule. Un petit soupire las fut échappé. Là aussi, Lorcàn allait devoir mentir pour protéger son frangin. S'il venait à savoir la vraie raison de sa blessure, l'inquiétude du plus jeune serait incontrôlable et …

« - Vous êtes Militaire ?
- Hein ? Quoi ? Hmm ... Non, non … C'est mon costume de Twerling bâton ...
- Aaah pardon, j'ai cru ... »

Connard, donc non seulement t'es moche mais en plus t'es stupide. Le Faë arqua un sourcil, détestant être coupé dans ses pensées de la sorte. Qu'est-ce qu'il disait déjà ? Ah oui, Magyar ne devait surtout pas être au courant de la nature de son retour. En bref, il allait devoir élaborer un mensonge et ça, vu sa réflexion assez limitée, ça n'allait pas être du clafoutis. Ou de la tarte aux cerises, il ne savait plus. Bref, la distance entre lui et sa maison diminuait mais son impatience augmentait. Comme un gosse un vingt-quatre décembre qui attend le père Noël pour lui défoncer sa gueule à coup de plateau à cookies parce qu'il n'a pas eu son action man tant désiré ! Quoi ? Oui il a eu une enfance de merde et alors ? On ne choisi pas ses parents hein !

La voiture freina et la portière s'ouvrit à la volée. Enfin arrivé ! Payant rapidement le chauffeur qui s'avérait être plus débile que lui, Lorcàn se rua dans la cours de la bicoque biscornue (dites le rapidement, c'est rigolo) passant rapidement devant l'arbre maison qui ne l'avait jamais intéressé. Il évita soigneusement le poulailler où se trouvaient les démons ailés et se faufila à l'intérieur après avoir ouvert la porte sans un bruit. Il avait un peu l'impression de pénétrer de manière subrogative en tapinant dans son propre lieu de vie mais cela ne le touchait pas plus que ça. La surprise avant tout ! La douce chaleur du feu de cheminée qui mourrait lentement dans le salon, raviva ses sens et ses souvenirs … Ainsi que ses doigts tout violets. Il s'en approcha pour rajouter une bûche, tout sourire et fit un bref tour d'horizon de la pièce. Rien n'avait bien changé en trois ans. Tant mieux, il ne perdra pas ses repères ainsi. Lorcàn se dirigea vers la cuisine, caressant nostalgiquement chaque meuble qu'il croisait du bout des doigts comme pour se convaincre que tout ceci n'était pas un rêve. Home, Sweet Home.  

Le militaire décida de faire un petit déjeuné pour son frère et lui, à base de pancakes bien gras, de sirop d'érable et autres gourmandises qui lui avait tant manqué puis, plateau à la main, il monta les escaliers deux à deux pour rejoindre la chambre de Magyar. Pas manqué, celui-ci ronflait en travers de son lit, ce qui fit légèrement rire le plus vieux. Il déposa la nourriture sur une chaise où trônaient des vêtements aussi dépareillés que … originaux puis alla s'asseoir près de lui et remonter la couverture sur sa frimousse. Voyant qu'il n'avait pas réagi du tout à sa venue ni à l'odeur alléchante des pancakes, il décida de faire comme quand il était tout petit, c'est-à-dire chantonner une comptine qu'il inventait à chaque fois.

- Dooouuuux Magy, adoraaaable Pixie, petite boule d'amouuuur. Gentiiiil Magyyyy, tendreeee Pixie … Réveille, veille, veillle-toiiiii.  


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L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton. | Feat. Magyar EmptyJeu 28 Jan - 12:50
Pixies bro'




"Fort heureusement, l'incident n'a fait aucune victime."


Aaaaaaaaaah les jours de repos. Ça c’était la belle vie ! Aujourd’hui, le Pixie était exempté d’accouchement et autres examens prénatale. Et ce pour 30 heures, exactement ! Il aimait son métier, Magyar… Mais parfois, les pères hystériques et les inquiétudes de couple pesaient un peu. Dans le cabinet privé où il travaillait, il avait plutôt à faire à des couples aisés, des situations posées et ‘classiques’. C’était plus répétitif qu’on ne le pensait ! Et finalement, Magyar s’était créé une petite routine un peu lassante, bien que cela lui convenait parfaitement à la longue. Pépère aimait les presque horaires de bureaux. Mais tout de même, l’action lui manquait… et la sensation de devoir travailler dans des conditions difficiles et inattendues. Là, Mag’ avait la sensation d’avoir véritablement donné la vie. D’être indispensable. Raison pour laquelle il continuait de travailler au service des urgences de l’hôpital d’Ottawa, d’où il venait justement. Après une garde de 20 heures, il était épuisé mais heureux.

Il était 3 heures du matin quand il rentra enfin chez lui après avoir réveillé la moitié du quartier avec les pétarades sonores de sa fidèle mobylette à fleurs. Il ne prit même pas la peine de prendre une douche, trop crevé pour survivre à un jet d’eau plus ou moins surpuissant qui l’aurait sans doute envoyé se casser la gueule sur plusieurs mètres. Il n’était pas dupe, et se contenta donc de monter directement dans sa chambre en jetant ses fringues un peu partout sur son passage pour enfiler son pyjama (oui comme dans la chanson des sales ! Sauf qu’il sent bon… ON DIRAIT UNE FLEUR !). Le confort sa bonne vieille grenouillère en coton hello kitty… rien de mieux pour accompagner une petite nuit réparatrice ! Que c’était bon !! Comme un gosse, Magyar bailla et se frotta les yeux avant de serrer entre ses bras le vieil oreiller défraîchit qui lui servait de doudou depuis toujours quand Lorcàn n’était pas là. Il avait déjà hâte de se réveiller ! Tel un môme la veille de Noël… parce que c’était un peu ça pour lui. Ne rien faire… profiter un peu de la Dolce Farniente. Juste… il allait pouvoir trainer toute la journée en pyj’, s’occuper un peu des plantes du jardin d’hiver, batifoler avec les poules, tricoter un peu pour avancer le nouveau pull de Selen… Ecrire à Lolo aussi, puisque ça faisait bien 4 jours qu’il ne l’avait pas fait et que cela lui manquait cruellement ! Et pourquoi pas préparer un p’tit diner pour Circé ? En pensant à cette probabilité, et à ce programme franchement dantesque qu’il établissait alors que son regard déjà ensommeillé fixait le vide, Magyar souriait comme un con. Puis le marchand de sable passa au-dessus de lui, ses yeux picotèrent et il s’endormit rapidement ensuite, pensant à son frère, et espérant que lui aussi dormait paisiblement (ouais il ne pense pas au décalage horaire…).

C’est une odeur d’abord, qui troubla ses rêves. Quelque chose de doux, et sucré, qui le fit se retourner dans son sommeil pour s’étaler en travers du lit. Son odorat et son estomac avaient beau avoir été titillé avec force, son inconscient lui dictait de rester dans le coton de son rêve puisque cette agréable et alléchante odeur ne pouvait qu’y provenir ! Sans même s’être vraiment réveillé, il tira la couette sur son épaule et reparti à ronfler. Puis… ce fut une voix, aussi douce et sucré que l’odeur précédente qui le troubla un peu. La voix de son Lolo qui chantait cette comptine qu’il aimait tant quand il était gosse et qu’il continuait à fredonner de temps en temps. A la base, les paroles étaient bien différentes, mais il ne s’en souvenait plus lui-même … Lorcàn avait toujours eut tendance à modifier les paroles pour réinterpréter la chanson au gré de ses humeurs. Dans son rêve alors, le visage de Lolo, ray ban (même si Magyar voyait quand même ses yeux comme s’il ne portait pas de lunette Oo) sur le nez émergea d’un nuage de coton bleu. Des confettis multicolore sortaient de son nez en cascade alors qu’il chantait de plus en plus fort : « Dooouuuux Magy, adoraaaable Pixie, petite boule d'amouuuur. Gentiiiil Magyyyy, tendreeee Pixie … Réveille, veille, veillle-toiiiii. »

Mais soudainement, l’évidence lui apparue : Non mais en vrai, ce n’était pas un rêve ! Magyar ouvrit grand les yeux, des yeux immenses qui fixaient le vide alors qu’il voyait encore diablement flou mais qu’une présence au-dessus de lui fit battre son cœur à une vitesse spectaculaire. Et puis… après quelques secondes, il hurla littéralement, très longuement, alors qu’il ne bougeait pourtant pas de sa position et gardait ses yeux ouverts sans cligner :

« LORCAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!! »

Oh putain c’était son frère !! Son frère était là ! Son frère chantait… pour lui ! Il était juste là à côté de lui après trois ans d’absence. Sans même attendre, sans même avoir le temps d’encaisser cette nouvelle et la comprendre tout à fait, Magyar éclata en sanglots. Des sanglots bruyants, mi-gémissants mi-hurlants alors qu’enfin il se redressait d’un seul coup ! ET BIM ! Le front-front dans la têtête… Il n’avait ni dosé sa vivacité, ni la distance entre lui et Lorcàn. Et en plus, il agitait les bras comme un demeuré, et il fallut bien sûr qu’il se cogne à son frère. Mais c’était bien ! C’était parfait ! Sa prouvait qu’il n’était pas un mirage ou une autre hallucination causée par Magyar qui souhaitait plus que tout au monde, que son grand frère lui revienne. Non ! Lolo était bien là, en chair et en os, ce qui le fit pleurer plus fort encore alors qu’il geignait en se tenant le front.

« Mon LOLO tu es là ??!! C’est bien vrai ? T’es là et t’es… TROP BEAU MON FRÈRE !! »

Et voilà… nouveaux sanglots alors qu’il se jetait à moitié sur le lit tel une princesse de disney pour épancher ses pleurs de bonheur. Mais bientôt, il se redressa sur les genoux, bien trop transporté par la joie pour exprimer son allégresse à sa manière. Il se mit alors à rebondir sur le lit en chantant à son tour :

« 90 macaques qui sautaient sur la couette, celui qui est tombé s’est ramassé sur la tête ! »


Sauf qu’apparemment, s’était à lui de se ramasser sur la tête. Car suite à un rebond particulièrement spectaculaire qui laissait entendre que ses genoux étaient équipés de ressorts, Magyar se retrouva à effectuer un saut de l’ange par terre. Magique… Non sans continuer de gémir de bonheur ! Mais même après s’être écrasé lamentablement comme une crêpe au flan, le Pixie ne se démonta pas. Il redressa sa tête, qui apparue avec lenteur de l’autre côté du lit alors qu’il adressait un regard à Lorcàn pour vérifier qu’il était toujours là. Comme si tout cela avait encore été un rêve et qu’il s’était simplement cassé la gueule du lit. Mais non, son frère était bel et bien là ! Magyar entreprit alors d’escalader le lit, pour y ramper jusqu’à atterrir dans les bras de son frère qu’il serra fort contre lui.

« LORCAN JE SUIS TELLEMENT CONTENT !! »



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L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton. | Feat. Magyar EmptyVen 19 Fév - 15:07
Magouille & Lorcouille




"En revanche, je suis triste pour un autre truc mais ça m'embête d'en parler... J'estime que chacun a le droit à son jardin secret."


-LORCAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!

Un non initié à l'espèce Magyarus Frérus Gentillus serait probablement tombé en arrière, les cheveux à la manga qui défit la gravité et les oreilles en sang avec une audition en berne. Lorcàn, lui, était habitué et se contentait de lui rendre un sourire banane des plus spectaculaire. Les réactions légèrement exagérées de son frère le firent rire et il ne put s'empêcher de porter une main à son front dans un facepalm amusé. Aussitôt sa paume enlevée, la tête de son frère vint s'y cogner avec violence. Heureusement que dans la famille, ils avaient le crâne dur sinon le traumatisme crânien aurait envoyé le militaire à l'hôpital une deuxième fois. Fermant un œil tout en frottant son front endolori, il l'observait faire le guignol sur son lit, le couvant du regard. Magyar. Trois ans, c'était vachement long … Tout comme les cheveux du plus jeune qui semblaient avoir été baignés dans de l'engrais pour poireau. Il avait perdu un pari ou quoi ? Alors qu'il sautait allègrement sur le matelas comme un gosse épileptique devant le clip de Natoo sur les licornes, Lorcàn pressentait la chute du macaque et dans un élan inutile d'un tendage de bras pour l'arrêter, il regarda avec impuissance Magy se vautrer par terre. Il fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté pour essayer d'entrapercevoir son couillon de Pixie Bro' qui, au vu de ses gémissements plutôt bizarroïdes, semblait bien aller. Quelle pile électrique ! Pour sa part, le décalage horaire et les événements récents l'avaient laissé tout patraque (#JeSuisPatraqueCommeAdrienne) et même si revoir son frère lui redonnait un peu d'énergie, le suivre dans ses délires était juste pas possible.  

Alors qu'il se replaçait correctement sur le bord du lit, il ne put éviter l'attaque Câlin du Magyar sauvage qui le fit légèrement grimacer de douleur. Son épaule allait être faible pendant un bon bout de temps … ce qui n'arrangeait guère les affaires du Pixie qui détestait ne pas être libre de ses mouvements … Si vous voyez c'que j'veux dire.

- LORCAN JE SUIS TELLEMENT CONTENT !! 

Serrant son petit frère dans ses bras tout en lui tapotant le dos de sa main valide, il voulut lui répondre que lui aussi mais il était actuellement entrain de bouffer ses cheveux, certes doux et soyeux, mais assez envahissant. S'étouffant à moitié, il réussi à s'en dépatouiller après une lutte acharnée puis se mit à rire :

- Putain Magy, ton coiffeur est en prison pour viol ou quoi ? T'as vu ta coupe ? Heureusement que t'es beau gosse avec car l'entretien de cette touffe au quotidien doit être un calvaire !

Un sourire doux vint ensuite accompagner ses paroles, s'en suivit d'un gros poutou sur la joue de Jesus number two. Mon dieu … La joie débordait chez le plus vieux bien qu'il la maîtrisait plus que son frère. L'armée l'avait changé en éclopé des émotions mais ce retour au source allait pouvoir le soigner … Surtout en présence de Magy. Se décalant un peu de lui, il lui tira les joues comme une grande-tante gâteuse devant un môme et rajouta :

- Ça me fait plaisir de te revoir Magouille, tu peux pas savoir comment tu m'as trop manqué ! Même le pyjama que tu portes ne m'offusque pas tellement que je suis heureux ! Alors, dis-moi, quoi de beau depuis ta dernière lettre ? Ton potager va mieux après le gel du mois dernier ?    


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L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton. | Feat. Magyar EmptyLun 22 Fév - 19:00
Pixies bro'




"Fort heureusement, l'incident n'a fait aucune victime."


La chute n’avait pas rendu sa progression plus lente… si bien que se jeter dans les bras de son frère avait été facile. Et ce, même s’il avait été forcé d’escalader le lit à la force de ses bras et de ramper jusqu’à Lorcàn. Pourtant, il n’avait pas vraiment le même physique que lui… une vraie sauterelle à côté d’un buffle ! C’était que depuis son adhésion à l’armée, plus encore après sa promotion au rang de Major, Magyar trouvait son frère vraiment changé. Aussi bien de corps, que d’esprit. Il était épanoui, et c’était la raison majeure qui permettait à Mag’ de supporter son absence au quotidien, et les menaces qui devaient à chaque instant le guetter. Avoir Lolo dans l’armée était pour son petit frère, la pire des malédictions. Pas un seul instant, Magouille ne pouvait se vanter d’être serein. Parfois, il oubliait, l’espace de quelques heures, que son frère se trouvait si loin de lui. Dans des lieux hostiles, vivant peut être des situations périlleuses. Mais dès qu’il rentrait à la maison, dès que Magyar se retrouvait seul… Alors il ne pouvait plus ignorer ses angoisses. Et penser que Lorcàn pouvait avoir peur ou avoir mal était pour le Pixie une chose insupportable. Avec les années, ces dernières s’étaient faites plus effacées et lointaines, mais elles n’en demeuraient pas moins présentes. Alors, quand il revenait enfin, le Faës ne pouvait clairement pas amoindrir son bonheur, mais devait au contraire le laisser éclater ! Et … il fallait le dire, cette surprise le rendait tout simplement fou de joie ! La preuve, il avait failli s’ouvrir le crâne en se cognant sur Lolo (pas Ferrari merci) qui solide comme un roc n’avait pas bronché, pour faire ensuite le ressort à la force de son cul et se croûter mochement par terre. Par chance, pas de blessé, pas de bobo (Cf. ma citation). « Putain Magy, ton coiffeur est en prison pour viol ou quoi ? T'as vu ta coupe ? Heureusement que t'es beau gosse avec car l'entretien de cette touffe au quotidien doit être un calvaire ! »

Coiffeur, prison, viol, coupe, touffe calvaire. Bien bien alors par où commencer ? Déjà, c’était dans l’ordre.  L’évocation d'un coiffeur enfermé pour viol lui arracha un regard totalement paumé alors que son frère lui bisoutait la joue de manière plus que sonore, lui vrillant ainsi le tympan à sa manière. Mais ce geste d'affection, qui lui avait tant manqué, lui permit rapidement d'oublier l'insinuation très douteuse de son frère pour retrouver un sourire lumineux, et brillant. Brillant parce qu'évidemment, il ne fallait pas compter sur lui pour éviter de chialer dans un moment pareil ! Et pourtant, il se retenait le pépère ! Histoire de ne pas éclater immédiatement en sanglots... et profiter un peu de ces joyeuses retrouvailles. Seulement, il ne parvint pas à se retenir d'adresser à son frère une expression un peu en-doute-sur-moi-même et de glisser à son attention alors qu'il passait justement une main dans ses cheveux :

« Non mais en vrai je ne les brosse même pas... c'est magique, ils se démêlent tout seuls ! Mais tu aimes pas ? Si tu n’aimes pas je vais couper un p…Tiens... qu'est-ce que… »

Il venait de passer ses doigts dans une zone étrangement pleine de bave, et observait à présent sa main en mode bloqué, la bouche à moitié ouverte et se demandant probablement par quel prodige il s'était débrouillé pour baver jusque sur l'arrière de son crâne durant son sommeil... Evidemment, Magyar était loin de se douter que c'était son frère même qui avait mâchouillé ses tiffes quelques instants auparavant. Mais cette interruption brusque de ses réflexions permit surtout à Lorcàn de continuer vers une conversation plus intéressante ! Et bientôt Magyar revenait à lui à cause d'une douleur aux joues pas vraiment super trop agréable, Lolo s'amusait à les lui tirer comme une mamie gâteuse... par affection ou provocation, Mag' n'avait jamais vraiment su. Mais bien qu'il n'appréciait pas vraiment ce pincement-là, il trouvait le moyen de s’y complaire quand même puisque c'était son grand Lolo qui le lui adressait. Avoir mal aux joues signifiait qu'il était là ... #aimedansladouleur.  « Ça me fait plaisir de te revoir Magouille, tu peux pas savoir comment tu m'as trop manqué ! Même le pyjama que tu portes ne m'offusque pas tellement que je suis heureux ! Alors, dis-moi, quoi de beau depuis ta dernière lettre ? Ton potager va mieux après le gel du mois dernier ? » D'un seul coup, Magyar bloqua... encore. Il fixait cependant son frère dans une expression d'impatience démesurée et commençait vraiment à devenir tout rouge. Ce qui voulait dire, Lorcàn s'en souviendrait sans doute, que le lourdeau avait beaucoup de chose à dire et restait comme un vieux PC en Window 7 : incapable d’exécuter plusieurs tâches à la fois. 404 not found, damned ! Magyar émit même une sorte de "gnhiiieeeee" le temps de faire le tri, de classer les choses en conséquence de leur importance tout en agitant les bras en cercle les deux côtés de son buste. Puis il lâcha enfin, tressautant encore sur le lit, il enchaina à la vitesse de l’éclair :

« Oooooh bah écoute j’ai trouvé le moyen de faire des plantations en pots dans la verrière et pour le reste, j’ai couvert ! Alors ce n’est pas super jolie, mais au moins mes p’tits légumes sont tous protégés du froid ! C’est vrai que cette année, la météo est pas super clémente et les légumes d’hivers sont pas au top de leur forme… j’ai même pas fait de soupe avec, c’est dire. Je suis si content de te voir… Au faite tu as le bonjour de… merde je sais plus de qui, ça me reviendra ! Sinon le voisin c’est marié, et il a divorcé dans la foulée. Un malade ! Mais y’a eu une fête pour les deux événements alors c’était cool ! Il déménage aussi, alors j’ai été lui piquer des plantes dans son jardin hahaha ! OH ! Et j’ai fini ton nouveau pull ! Il est dans ta chambre tu vas pouvoir le mettre hihiiiiiii ! Et j’ai ton calendrier de l’avent, cette année je l’ai pas bouffé à ta place. ET REGARDE ! Oh putain regard, j’ai appris à faire ça ! »

Ni une ni deux, Magyar déboutonna le haut de sa grenouillère pour la baisser. Torse nu, et le regard particulièrement fier, il se tint droit quelques secondes, sembla se concentrer et… stoppa sa respiration non sans un dernier gémissement de guenon constipée. Cela dans le but de rouler du bide, et de montrer son nouvel incroyable talent : faire la vague avec le ventre. De haut en bas, et de bas en haut… parfois sur le côté pour plus de swagittude ! Il ne respirait donc plus, créait un perpétuel tsunami avec son petit gras de bide que même Brice de Nice verrait plus jaune (HAHAHAHA !) et fixait Lorcàn d’un air terriblement digne malgré les circonstances. Ouais il était fier… surtout après avoir passé les heures devant le miroir à perfectionner sa technique. Si bien qu’il reprit bientôt son souffle, pour hurler à l’attention d’un Lolo sans doute consterné par la vision qu’offrait son frangin.  

« C’est sensas’ hein ?!! »


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