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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde]

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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptySam 19 Mar - 23:26



Dis moi que tous est faux, que rien est réel.




Quatre jours. Voilà quatre jours qu'elle était partie, disparue, morte. Couché dans le lit conjugale, replié sur moi-même, j'observais le mur avec une attention malsaine. Les yeux rouges à force de verser des larmes salées, je souffrais autant physiquement que mentalement. Je ne me souviens pas de grands choses. Comment cela était-il arrivé ? Comment avais-je fait pour laisser la mort la toucher. Je revois son corps sans vie toucher le sol, alors qu'elle reprenait tout doucement forme humaine. Mon cœur c'était arrêté de battre. J'avais hurlé son prénom, la gorge serré, l'âme brisé en milles morceaux. Elle n'était pas qu'une simple jumelle, non, elle était bien plus que ça ! La moitié de mon tous, la moitié de mon âme. Mon corps avait réagit au quart de tour, bloqué entre deux états, me faisant ainsi frôler la mort. Je me recroqueville un peut plus sous les couvertures, une nouvelle larme perçant mes paupières, alors que je tenais fermement ce tee-shirt qu'elle aimait tant autrefois. Non, elle ne pouvait pas être morte, c'était impossible, pas maintenant. Son enterrement devait bientôt avoir lieu, pourtant, je n'étais pas en état de m'en occuper, laissant cette tâche à mon mari récemment retrouvé. J'avais du dire un ou deux mots depuis mon retour face à cette tragédie, me fermant au monde, plongeant dans un mutisme évident. Si, une seule chose me faisait du bien, cette bouteille de whisky vide couché près de mon lit. Alec n'était pas encore rentré des courses. Il tentait vainement de me faire avaler de la nourriture alors que l'appétit me manquait, l'alcool me nourrissait amplement. A quoi bon vivre ? Elle n'était plus là. Certes, lui l'était, mais le serait-il éternellement...Nous venions à peine de nous retrouver, bravant milles épreuves. Celle-ci allait être la plus difficile.

J'ai envie de hurler ma douleur, dormant seulement quand l'alcool me faisait tomber dans un demi coma, me réveillant en hurlant de souffrance face à ce corps qui tentait de se reconstruire difficilement. J'en avais trop demandé à mon totem, bravant les lois physique des Berserkers. J'en payais le prix fort. J'avais tous perdus. Je ne me contrôlais plus, laissant l'animal prendre aisément le dessus sur l'humain, ça me donnait l'impression de souffrir moins, échappant ainsi à la réalité humaine. Je ne m'en prenais jamais à Alec, face à notre lien, la hyène ne le considérait pas comme une menace, que du contraire. Tant mieux, c'était déjà ça. La porte claque en bas et j'entends quelques pas au rez-de-chaussée. Cette maison elle est devenue la nôtre. Refusant de retourner là où j'habitais avec Aileene, nous avions décidés de vivre de nouveau ensemble, c'était mieux ainsi. Je me redresse très légèrement mais un gémissement sonore s'échappe de mes lèvres, de mes mains, je cherche la bouteille sur le sol et remarque enfin son contenu inexistant. J'ai besoin de boire, j'ai besoin d'oublier, je ne peux pas souffrir d'avantage. D'un geste rageur, j'envoie celle-ci contre le mur et le bruit d'explosion résonne à mes oreilles comme une triste mélodie. Je retombe sur le lit, une main sur mon ventre, alors que des tiraillements plus que douloureux s'emparent de moi. Je le mérite, je n'ai pas été un bon frère, un bon fils ni même un bon mari. Il monte les escaliers, je l'entends, pourtant, je ne tourne pas les yeux vers lui quand il entre dans la pièce. Je suis loin, très loin. Je me sens vide, si vide.

« Je... »

Je quoi ? Je suis désolé ? A quoi bon dire quelque chose ainsi. Oui je suis désolé de ne pas l'avoir sauvé, désolé d'être un si mauvais époux, désolé de lui infliger ça alors qu'il n'a rien demandé. Je serre toujours le tee-short d'Aileene dans ma main, resserrant un peux plus mon étreinte. Le tissus perd son odeur un peux plus chaque jour, s'imprégnant du mien, comme une nouvelle torture pour moi. J'avais pris congé de mon boulot, bien sur, ils avaient acceptés, m'annonçant que je reviendrais quand je serais près. Svetlana avait souhaité me voir, ma coéquipière, j'avais refusé. Je ne voulais voir personne, sauf Alec. C'est sûrement égoïste, mais de toute façon nous vivions désormais ensemble, du coup, il n'avait pas spécialement le choix. Je regarde le plafond, respirant difficilement, la poitrine écrasée par la souffrance et les remords. Son regard vide ne cesse de m’apparaître, son corps se vidant de son sang hantait mes songes, son sourire me manquait tellement. J'avais tenté à de nombreuses reprises de lui sonner, refusant la réalité, tombant directement sur son répondeur. Sa voix m'était encore plus cruelle et je pleurais, encore et encore, comme un gamin.

« ça ne peut pas être vrai... »

Je cherche mon portable, je veux lui donner, encore. Oui, cette fois-ci elle va me répondre j'en suis sur. Je ne le trouve pas, pourtant, j'aurais juré l'avoir déposé sur la table de chevet, j'en étais certains.

« Mon portable, où est mon portable. »

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Dernière édition par Ciàran M. Jònsson le Mar 26 Avr - 7:38, édité 1 fois
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Andrei Gorodetsky
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Messages : 193 Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016 Sous les traits de : Bill Skarsgard Je me dédouble : Artemis la coyote-girl, Adin le feu au derche & Asher le bébé stryge Pseudo : Xelette sisi la famille Crédits : babine Points : 1497 Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] Tumblr_nz1qe289fV1tnb3f5o1_250

J'ai : Vieille croute Age d'apparence : 24 ans Je travaille comme : Co-propriétaire du Black Rock Shooter Actuellement, je suis : Célibataire, trop occupé à jouer la nounou Espèce : Banshee Niveau social : Mille piges d'économies derrière moi Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] Tumblr_mxiydoXKIF1rv7872o1_500

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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptyJeu 24 Mar - 0:15


❝ Dis moi que tous est faux, que rien est réel. ❞
Ciàlec
Quatre jours. Cela faisait quatre jours que les stryges avaient fait le coup d'éclat. Quatre jours en tout que Ciàran avait perdu une des personnes les plus importantes de sa vie. Aileene était morte pendant cette attaque. Elle était tombée sous les coups des anges noirs. Je n'avais jamais apprécié la blonde, autant le dire directement. Mais j'avais bien du la subir, parce qu'après tout, elle était la sœur jumelle de mon époux. Tous les deux avaient toujours été incroyablement proches. C'était l'expression d'une connexion entre jumeaux, le « truc ». Moi je l'avais toujours considéré comme une menace directe. Aileene aurait pu être le facteur qui m'avait éloigné de mon berserker. Mais autant avais-je eu beaucoup de ressentis face à elle, autant je n'aurai jamais souhaité sa mort. Forcément, cela avait affecté l'homme que j'aimais. Il venait de perdre comme une partie de lui même. Cela faisait en tout quatre jours que Ciàran n'avait pas pointé le bout de son museau dehors. Je savais bien que c'était... normale comme réaction. Mais forcément, j'étais inquiet pour lui. Cela ne me laissait pas insensible que de le voir dans un tel état. Suite à cela j'avais pris quelques mesures d'ordre prioritaires. Une des nombreuses décisions que j'avais prises était de ramener Ciàran à la maison... enfin ma maison... notre maison maintenant. Il n'aurait pas pu retourner chez lui, dans un endroit dans lequel il y avait trop de souvenirs. Puis c'était une chance … pour se redonner une chance entre nous. J'avais eu aussi le droit à la charge de m'occuper de toute la paperasse qui concernait son enterrement. J'avais refusé que Cià s'en occupe, c'était beaucoup trop pour lui. Pour régler tout cela, j'avais demandé des jours de congés exceptionnels à l'hôpital. Il fallait qu'entre Cià et tout ça.... j'avais du pain sur la planche.

Je soupirais alors que je venais tout juste de rentrer. J'avais fait quelques courses rapidement. Très rapidement... trop même. J'avais toujours en moi une sorte d'angoisse. J'avais peur de laisser seul mon époux à la maison. Déjà que de base, le simple fait d'être loin de lui était anxiogène. Je me demandais s'il n'allait pas voir un autre homme derrière mon dos... Un homme qui te trompe une fois, le fera une deuxième, disait-on. Mais cette fois l'angoisse était tout autre. Avec son état psychologique, j'avais peur que les idées morbides de mon mari ne fassent que croitre et finissent par prendre le dessus sur tout le reste. Bordel, je n'avais pas envie de finir veuf après si peu de temps de mariage. Quand la porte de la maison fut fermée derrière, j'annonçais à voix haute que j'étais de retour. Puis alors que j'allais ranger le contenu de mes sacs, j'entends le bruit de verre qui se cassait. Merde ! Je laissais tomber les sacs de mes mains au sol et courrais à l'étage dans notre chambre. J'espérais qu'il ne s'était rien passé de grave. En ouvrant la porte, je le vis... là, bien vivant. Soulagement. Enfin vivant.... c'était vite dit. Je soupirais comme si on venait de m'enlever le poids du monde de mes épaules. Je m'approchais de mon mari et me glissais à ses cotés sur le lit. Je fis en sorte qu'il ma tête sur mes jambes. Il n'y avait pas de mots pour décrire dans quel état il était à l'heure actuelle. Il souffrait, énormément. C'était très dur pour moi de ne pas y être sensible. Je glissais mes doigts dans ses cheveux alors qu'il essayait de s'exprimer, comme pour essayer de le rassurer. Il tenait toujours entre ses doigts le tee-shirt qui avait appartenu à sa sœur. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais comment guérir sa peine. Il n'y avait pas de remède miracle à cela et encore moins de pilule magique. Si seulement j'avais été capable de lui ôter toute cette tristesse pour la prendre sur mes épaules. Je l'aurais fait immédiatement. Je ne voulais pas le voir souffrir de la sorte. Puis il se mit à chercher quelque chose. Son portable avait-il dit. Il semblait ailleurs, avait-il seulement compris que j'étais présent ? Probablement pas. Je serrai les dents. J'étais impuissant, je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rester que spectateur et c'était pire que tout. Alors je me levais pour attraper le téléphone qui était tombé au sol. Je le glissais doucement dans la main du blond. Puis alors ma main frôla sa joue. Ciàran... elle ne te répondra pas. Je me mordis la lèvre inférieure alors que je regrattais presque ce que je venais de dire. Je ne voulais pas encore plus l'enfoncer dans les méandres de sa dépression. Pourtant il fallait bien que je tente quelque chose, je ne pouvais pas rester comme ça sans rien faire. Je devais essayer... Mais comment ? Je n'avais jamais été doué pour cet exercices. Celles qui étaient douées pour réconforter c'était mes sœurs, pas moi. J'attrapai Ciàran et l'attirais contre mon torse. Je le berçai doucement comme pour le ramener à la réalité. Moi j'étais bien là, bien réel, bien vivant et lui aussi... même s'il n'y croyait pas vraiment à cet instant. Chéri, il faut que tu sortes d'ici... je pense qu'Elle voudrait que tu continues à vivre... même si ce n'est pas aisé. je vins poser une bise au sommet du front de mon mari en continuant de le bercer sur mes bras. Ses joues humides avaient mouillées mon tee-shirt, mais sérieusement je m'en foutais. Si tu sors d'ici, j'ai acheté de quoi nous nourrir exclusivement de pancakes pendant au moins un mois. Il y a de quoi tenir un siège. J'étais gauche, terriblement. Je ne savais pas par quel bout prendre ce problème. Je voulais l'aider... mais je n'étais pas vraiment certains de l'efficacité de mes méthodes. Décidément, il fallait que je demande à mes sœurs des cours pour consoler les gens.

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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptyJeu 24 Mar - 22:34



Dis moi que tous est faux, que rien est réel.




Alec venait d'entrer dans la pièce. Je le voyais, il était là, pourtant, je n'arrivais pas à lui offrir ma présence comme lui le faisait actuellement. J'avais bien trop mal, j'étais perdu dans un mal aise réellement dramatique, j'avais perdu tellement de choses en si peux de temps. Ma sœur, mon côté Fusion, le contrôle de mon totem. J'étais en train de plonger dans un univers qui ne me plaisait absolument pas, je voulais revenir en arrière, la sauver, me sauver, nous sauver. C'était impossible... Je n'avais pas ce pouvoir, personne ne le possédait malheureusement, le contrôle du temps n'était pas encore inscrit dans les gênes des créatures surnaturelles. Il approche et vient se mettre auprès de moi, faisant en sorte que ma tête se dépose sur ses genoux. Je n'oppose aucune résistances, j'ai besoin de son contacte pour revenir doucement à la réalité. Bien cruelle, certes, mais vivre dans le passé n'était pas une solution. Je devais affronter ma souffrance, aussi dur soit elle. Je sens ses doigts dans mes cheveux, pourtant, j'avais l'impression que ses gestes ne pouvaient absolument rien pour moi. Il aurait mieux fait d'accepter le divorce, oui, ça lui aurait éviter de vivre cette situation. Nous étions mariés, certes, mais nos relations étaient encore très compliquées voir tendues. Comment arrivait-il à rester à mes côtés ? Je ne le méritais pas. Néanmoins, sans lui auprès de moi, je n'étais pas sur de parvenir à quoi que ce soit. Me donner la mort ? C'était une solution, mais le fait qu'Alec puisse en souffrir ne m'était pas concevable. J'étais victime et coupable, les deux à la fois et c'était sa qui faisait le plus mal. La mort serait pourtant si douce à cette heure.

Je me mets à réclamer mon téléphone, cherchant la seule chose qui pouvait encore me faire croire qu'elle était en vie, le son de sa voie sur une messagerie. Alec se redresse et me glisse le petit appareil dans la main, frôlant ma joue de sa main, alors que mon regard se posa sur son visage. Elle ne me répondra pas... Le pire, c'est que j'en étais conscient. Oui, je savais que plus jamais je n'entendrais autre chose que cette simple phrase enregistrée il y a cela deux années. Ce jour-là elle avait tenté de faire un message traditionnel, hors, je m'étais mis à faire le crétin devant-elle, ce qui avait fini par donner un message vocale entre coupé de « cià arrête...merci de me rappeler...non mais sérieux arrête...plus tard si mon frère me laisse répondre... » Et avant que le bip ne résonne, on pouvait entendre nos rires s'entre-mêler alors qu'elle me lançait un coussin à la figure. Mon cœur se serre et je me sens faiblir, baissant le regard comme un enfant puni. Je me sens bercé alors que mon visage se dépose contre mon mari, mouillant ainsi aisément son tee-shirt. Je me sens incapable de faire un quelconque mouvement.

« Je sais...mais...c'est tellement dur. »

Oui, j'avais l'impression que tout me rappelait Aileene. Les odeurs, une voie au loin dans la rue, une de ses fleurs favorites. Je ne pouvais pas, c'était encore trop tôt. Les lèvres d'Alec se déposent sur le sommet de mon crâne alors qu'il tente une blague avec des pancakes. Je ne lui en veux pas, il a toujours été peux doué pour consoler les autres, c'était moi généralement qui excellait en la matière. Néanmoins, le fait qu'il tente quelque chose me fit chaud au cœur.

« Même si je le voulais, je serais incapable d'avaler quoi que ce soit. »

Dis-je simplement en soupirant. J'ai mal à la gorge à force d'avoir pleuré, mon corps me fait souffrir et j'ai l'estomac retourné. Je devais penser à avaler quelque chose sous peine de finir par crever de faim, pourtant, la nourriture semblait cendre dans ma bouche. Je fini par reculer, me détachant d'Alec, me couchant sur le dos alors que je retiens un gémissement de douleur. J'avais besoin de mon mari plus que nécessaire, seul lui pourrait m'empêcher de couler dans les bas fonds, même si j'étais non loin de ceux-ci. Je tourne mon visage vers mon mari, le cœur serré. Il avait raison, Aileene aurait aimé que je continue à vivre, elle m'aurait même gentiment botté les fesses pour m'éloigner de ce lit, me jetant par la même occasion un sceau dans glacé à la gueule histoire de me faire réagir. Mais voilà, elle n'était plus là et moi je devais endurer sa perte. Je n'avais jamais été séparé de ma jumelle, partageant tout avec elle... je me sentais complètement perdu, paumé, anéanti. J’attrape la main d'Alec et je le tire vers moi, l'obligeant à se coucher à mes côtés. Rapidement, je me blotti près de lui. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres, ce simple contact envoya plusieurs frissons douloureux de part et d'autre de mon corps, comme un courant foutrement électrique.

« Pourquoi tu restes avec moi Alec...j'ai...j'ai pas été un bon mari, j'ai même pas réussis à protéger ma sœur...tu pourrais trouver tellement mieux. »

Je le regarde légèrement avant de baisser les yeux en soupirant, gardant néanmoins sa main dans la mienne, alors que mon alliance semblait peser une tonne.

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Andrei Gorodetsky
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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptyLun 28 Mar - 18:07


❝ Dis moi que tous est faux, que rien est réel. ❞
Ciàlec
Je voulais faire quelque chose. Je voulais aider Ciàran, le faire se sentir ne serait-ce qu'un petit peu mieux. Mais le fait était que j'étais vraiment nul pour soutenir les gens. Je ne savais pas consoler, réconforter. On ne m'avait jamais appris à faire cela. Il fallait dire aussi que toute ma vie, je n'avais été centré que sur ma petite personne. Je n'avais toujours fait que penser à moi et à personne d'autres. Tout ce que j'avais fait par le passé, je l'avais fait parce que cela servait à ma personne et rien d'autre. Mes sœurs étaient plus douées pour ça... même mes frères en fait. Bordel, j'étais vraiment nul. A vrai dire, j'avais vraiment commencé à me préoccuper des autres depuis que mon mari était entré dans ma vie. Non.... en fait je me préoccupais de lui. Les autres je m'en fichais bien. Certes, au boulot, j'étais souvent confronté aux situations pendant lesquelles je devais réconforter une famille suite à un décès ou une mauvaise nouvelle. Mais dans ces moments là... c'était comme si je jouais la comédie. Je n'étais pas vraiment sincère. Puis poser une main sur une épaules c'était facile. C'était totalement différent avec Ciàran. Sa détresse m'affectait vraiment. J'étais empathique avec lui, c'était comme si je pouvais la sentir me tirailler. Bien évidement, je savais bien que mon mari, ce sentiment devait être dix mille fois pire. J'étais bien loin de comprendre totalement ce qui le rongeait de l'intérieur. Je n'avais en face de moi que la face visible de l'iceberg.

Il me demanda son téléphone. Je le repérais rapidement avant de lui donner en précisant qu'elle ne répondrait pas. C'était vrai, elle ne répondrait plus jamais. Aileene était morte. Il n'y avait que le souvenir de sa voix sur son répondeur. Et l'espoir qu'elle finir par décrocher. Moi-même qui ne l'avait apprécié, je voulais y croire en même temps que mon époux. Mais la réalité était beaucoup plus cruelle, plus amère. Cela me faisait mal de lui dire cela, mais c'était vrai. Il fallait bien qu'il affronte la réalité à un moment ou à un autre. Je me mordis la lèvre inférieure quand il me répondit. Peut-être aurais-je du le dire autrement non ? J'essayais de le convaincre de sortir de la chambre. J'avais acheter de quoi faire des pancakes. Il fallait bien qu'il mange quand même. Surtout que les berserkers avaient besoin de plus d'énergie que les autres. Il faudra bien que tu manges au moins un peu, pour ne pas finir la peau sur les os mon chéri. Alors qu'il était contre moi, je caressais ses cheveux. Il finit par s'éloigner, je fronçai les sourcils. Puis la seconde d'après mon visage se détendit quand il s'allongea. Je continuais de le regarder sans trop savoir quoi faire. Je voulais qu'il réagisse, mais je ne voulais pas non plus encore plus l'enfoncer dans sa dépression. J'allais peut-être envisager de lui injecter un calmant, quelque chose qui le ferait un peu planer … Ouais non mauvais plan. Je le garderai en cas d'ultime recours. Je lui dis qu'Aileene aurait probablement voulu qu'il continue sa vie... même si c'était plus facile à dire qu'à faire ! Du peu que je connaissais de la sœur jumelle, elle lui aurait dit d'arrêter de se morfondre comme ça. Mais ce n'était en rien évident.

Je sentis la main de Ciàran se poser sur la mienne. Quand il me tira vers lui, je me laissais gentiment faire. Il vint se blottir contre moi. Immédiatement, mes bras s'enroulèrent autour de lui comme pour le protéger du monde extérieur. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Putain, qu'est-ce que ça pouvait être agréable. Pendant quelques instants j'espérais en avoir plus... mais je me rappelais que mon mari ne devait pas encore être en état pour ce genre de choses. Mais que vouliez-vous ? Il était fichtrement attirant Ciàran aussi ! Hmm bref. Quand sa question, je le regardais avec un air effaré. Sa question était sérieuse là ? Pourquoi je reste avec toi ? Ben parce que je t'aime gros malin ! C'est évident ! Non mais il dérayait sérieusement. Je finis par rajouter. Ecoute... Cià. Tu sais, malgré tout l'amour du monde, tu ne pourras pas protéger tout le monde. C'est impossible. Je passais ma main sous son menton de mon mari pour relever son visage vers le mien. Sérieusement, Ciàran, je te connais. Tu as fait tout ce tu pouvais pour elle. Je sais même que si tu avais pu, tu aurais pris sa place... Enfin après je devais avouer que j'étais content de ne pas être veuf avant l'age. Je posais avec délicatesse ma bouche sur son front puis sur le bout de son nez. Et même avec ton maximum et même si tu es un guerrier fauve, tu ne peux pas porter la mort de ta sœur sur tes épaules. Je resserrai ma prise sur lui, le serrant un peu plus fort contre moi. Je ne pouvais pas le lacher. Je savais qu'il avait besoin de moi. Même si j'étais lamentable à cet instant. Et trouver mieux sérieusement ? Je veux dire, regarde moi, je t'ai caché que j'étais un alchimiste... dans le fond c'est moi qui ne te mérite pas. Je finis par capturer ses lèvres avec les miennes, dans un baiser qui était loin d'être chaste. Et si tu peux me supporter après tout... c'est que tu es exceptionnel mon chéri.

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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptyLun 28 Mar - 19:17



Dis moi que tous est faux, que rien est réel.




Manger...ce mot me donnait des hauts le cœur, sûrement à cause de la quantité d'alcool que j'avais gentiment ingéré sans manger grand chose. Bon, c'était pas spécialement une bonne idée, mais disons que boire m'aidait à camoufler mes blessures et les faire disparaître le temps d'un instant. C'était plus facile à gérer quand j'étais complètement bourré. J'écoute les paroles de mon mari qui laissait entendre que j'allais finir la peau sur les os. Bon, j'avais des réserves de muscles, niveau graisse, je n'avais pas le temps de grossir avec mon boulot, ma condition physique et surtout le fait que je partageais mon corps avec une hyène. Mais voilà, il est vrai qu'en étant un Berserkers j'avais également besoin de me nourrir beaucoup plus, mangeant comme pas deux, ce qui était vraiment impressionnant quand on ne connaissait pas mon côté surnaturel. Faut pas m'inviter au restaurant, sinon, bonsoir l'addition... Je coûtais cher. Je me souviens de la tronche que faisait Alec au début de notre relation quand nous mangions ensemble, alors que je me servais encore et encore, quatre à cinq fois. Et encore, parfois je finissais à la casserole, ne prenant plus la peine de me servir dans mon assiette. Je hausse légèrement les épaules. Me nourrir était devenu secondaire pour mon côté humain, mais bon, j'étais sur que mon totem se ferait un plaisir de prendre le dessus pour aller chasser et s'en mettre plein la pense. Donc, à quoi bon y penser, l'animal ne se laissera pas mourir de faim. Merci la hyène. Quoi que, avoir une autre mort sur la conscience ne me serait pas agréable, parce que oui, l'animal lui ne cherchera pas bien loin et tuera sans hésiter une personne innocente pour se nourrir. Charmant. J'étais dans le fond un foutu prédateur, je devais faire avec. Enfin, pour être exacte j'étais charognard, mais vous en voyez beaucoup des carcasses en ville ? Résultat des courses, je chassais moi-même et pour éviter ça, je devais chasser au rayon viande du super marché...

Je finis par me coucher sur le lit, préférant cette position qui me faisait moins souffrir physiquement. Sentir Alec contre moi, son souffle, sa peau c'était enivrant, grisant. Il était ma bouée de sauvetage dans cette période sombre de mon existence, mais également une distraction qui me faisait oublier le reste. Mon mari était beaucoup de choses, en tout cas, il était également la personne que j'aimais le plus au monde. Cet homme qui ne quittait pas mes pensées, que j'avais beau eu tenté de fuir que dès lors, je ne me voyais plus vivre sans lui. Contradiction étonnante. Je pose mon regard sur lui quand il commence à parler, me dévisageant comme si j'étais fou d'oser penser une telle chose. Nous en avions traversés des épreuves, encore maintenant nous étions dedans, pourtant, cela ne semblait pas suffisant pour briser notre mariage. Je soupire et baisse de nouveau les yeux. Il avait raison, je ne pouvais pas protéger tout le monde, pourtant, j'essayais vainement. Je ne m'étais pas engagé dans la police pour rien, j'avais ce besoin de me battre pour eux, pour les plus faibles. Cette soif de justice, mais également d'animosité que je laissais éclater sur le terrain. Je sens les doigts d'Alec relever mon visage, m'obligeant ainsi à croiser son regard. J'étais comme pris au piège dans ses yeux, dans cet amour que j'éprouvais envers lui, un amour brûlant et destructeur qui aura un jour ma peau. Bien sur que j'aurais pris sa place ! Sans aucune hésitation. Si j'avais pu, je me serais lancé sur elle, la protégeant de cette mort tragique, quittant ce monde avec un sourire aux lèvres en me disant qu'elle au moins était vivante. Elle aurait été alors à ma place, aussi brisée que mon, anéantie par le chagrin. Des deux, j'avais toujours été le plus fort, le plus buté psychologiquement. J'étais au fond du gouffre, pas sur que elle, elle serait restée debout.

Je sens ses lèvres se poser sur mon front, d'instinct, je ferme légèrement les yeux alors que son baiser se double sur mon nez. Une décharge électrique m’enivre comme un courant de pulsions et d’instincts qu'il était le seul à réveiller en moi. Il avait toujours eu ce pouvoir sur moi, sûrement à cause de notre lien si spéciale, unique. Je n'en avais pas encore vu de semblables, en même temps, il était rare qu'un Berserkers se marie avec un alchimiste étant de ceux qui avaient engendrés la sienne. C'est compliqué, moi-même j'avais encore du mal avec cette idée. Ses lèvres viennes se poser sur les miennes. Je ne prends même pas une fraction de seconde avant de répondre à celui-ci, déposant une main dans ses cheveux. Ses lèvres. Mon dieu, qu'elles m'avaient manquées. Horrible sensation qu'est celle qui m’envoûte dès qu'il m'embrasse. C'est vrai, il m'avait caché sa vraie nature, j'avais fais de même, nous étions coupables l'un comme l'autre à notre façon. Mais à présent nous savions, c'était mieux, plus besoin de nous cacher, de nous mentir. Je me mords légèrement la lèvre, essayant de contenir mon envie de lui sauter radicalement dessus. « Je te supporte parce que je t'aime, c'est aussi simple que ça... enfin, y a des jours où c'est vraiment limite. » Dis-je en essayant de sourire légèrement. Je presse légèrement sa main dans la mienne, plongeant mon regard dans le sien. Mes yeux avaient changés, ils étaient d'un bleu surnaturel laissant ainsi voir que l'animal en moi l'observait autant que l'humain. Se rendait-il seulement compte que l'homme et la bête étaient tout les deux à ses pieds ? Que même si je souhaitais lui échapper, mon totem refuserait lui de l'oublier ? Pas sur, c'était assez effrayant.

« Pour ce qui est de ton côté alchimiste, c'est un bien pour un mal dirons-nous. Puis, je t'aime comme tu es... sans toi, je pense que j'aurais sans doute fini ma dernière bouteille avant de partir rejoindre Aileene. J'y ai pensé je ne vais pas te mentir mais... a chaque fois je pense à toi et l'idée me semble bien moins attrayante. » Ma main glisse doucement sur sa joue, effleurant ses lèvres du bout des doigts. Il était radicalement beau, c'était cruelle de m'offrir une telle vision, je me sentais presque coupable d'avoir envie de lui dans un tel moment. Et pourtant, c'était mon mari et j'avais toujours ressenti cette envie pour lui. « Tant que tu ne me crame pas les fesses, moi ça me va... » Je souris tristement. Pas l'un de ses sourires que j'avais l'habitude de faire, non, le genre de sourire sans vie. Ma main remonte vers sa nuque et je l’attire de nouveau vers moi, venant reprendre possession de ses lèvres, oubliant mon chagrin l'espace d'une seconde, faisant en sorte que l'animal surpasse la peine dans les bras d'Alec
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J'ai : Vieille croute Age d'apparence : 24 ans Je travaille comme : Co-propriétaire du Black Rock Shooter Actuellement, je suis : Célibataire, trop occupé à jouer la nounou Espèce : Banshee Niveau social : Mille piges d'économies derrière moi Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] Tumblr_mxiydoXKIF1rv7872o1_500

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❝ Dis moi que tous est faux, que rien est réel. ❞
Ciàlec
Ciàran m'avait fait m'allonger à coté de lui. Automatiquement il s'était blottit dans mes bras. Mes bras avaient rapidement entourés ses épaules. Il n'y avait pas de mots pour décrire ce que je pouvais ressentir à cet instant. Il avait l'air... si faible. Si fragile. Un coup trop puissant il aurait pu se briser. Non en fait, il était déjà brisé à cet instant. J'ignorais encore comment j'allais pouvoir recoller tous les morceaux à cet instant. Je n'avais pas de super-colle pour arranger les choses. Je savais qu'il n'y avait aucune alchimie dans le monde qui permettrai à mon mari de se sentir mieux. Puis quand sa question arriva, je fus surpris. Je l'aimais. Tout simplement. Depuis la première fois que je l'avais vu, j'étais tombé amoureux de lui. Je n'avais jamais cru à cette histoire de coup de foudre, je m'étais toujours dit que c'était des trucs que les couples racontaient pour ce donner un genre. Mais je me souvenais encore parfaitement du jour ou j'avais percuté Ciàran de plein fouet, lui renversant son café dessus par la même occasion. Je me souvenais parfaitement que mon cœur avait raté un battement ce jour-là. Je l'aimais, il n'y avait pas de doutes à avoir. Je l'avais voulu dès que je l'avais vu. C'était pour ça que je restais avec lui et ce malgré son … adultère. Puis je devais bien avouer que moi-même, je n'étais pas blanc comme neige. Après tout j'avais omis de lui dire que j'étais alchimiste, cela n'avait pas été très honnête de ma part.

Je voulais qu'il aille mieux, mais je ne savais pas vraiment comment m'y prendre. Alors je lui parlais le plus sincèrement possible... en espérant ne pas plus l'enfoncer qu'autre chose. Il n'aurait pas pu sauver sa sœur jumelle, rien ne l'aurait pu. On ne pouvait pas sauver tout le monde. C'était une leçon que j'avais apprise au travail. Je ne pouvais pas sauver tout le monde, certains cas étaient trop désespérés. Certains personnes mourraient sans que je ne puisse les aider à s'accrocher à la vie. Oui, c'était dur, mais c'était comme ça. Après c'était moins facile quand cela nous affectait directement. Malgré moi plus je parlais, plus je le serrais, comme resserrant ma prise sur lui. Pendant que je lui parlais je n'avais pu m'empêcher de l'embrasser sur le front pour lui témoigner mon affection. Puis je finis par l'embrasser. Un baiser qui était loin d'être pur. J'aimais le goût de ses lèvres, plus je les goutais, plus j'en voulais plus. J'étais une horrible gourmand. Je finis par m'éloigner de lui, c'était dur pour moi de me contenir et je savais bien que Cià n'était pas forcément dans l'état physique d'aller plus loin. Je souris quand il me dit qu'il me supportais parce qu'il m'aimait. Sa main était dans la mienne maintenant, je gardais le silence, alors que nos regards se plongeaient l'un dans l'autre. J'aimais toujours autant voir ses yeux bleu acier. L'expression de son coté animal, je savais très bien qu'il ne me ferait pas de mal. Je n'avais pas peur de cette partie de lui bien au contraire.

Je suis content de savoir que je te fais rester parmi nous. Un monde sans toi serait beaucoup trop triste pour moi. Je ne sais pas que serait ma vie, si je ne t'avais pas rencontré. Je ferme les yeux en sentant sa main sur ma joue. Je repensais à ce que je venais de dire. Si Ciàran n'était pas rentré dans ma vie ? Je pense que je serais marié à une jeune femme que je connaissais à peine, malheureux dans une relation sans amour. Ouais, non comme ça, ça ne me tentait que moyennement. Je manquais grimacer en imaginant la fille qu'on m'avait fait rencontré à l'époque, enceinte. BEURK NON ! Quelle horreur. Par chance, mon blond était arrivé dans ma vie. Je souris quand il me dit de ne pas cramer ses fesses. Cette fois-ci se fut lui qui posa ses lèvres sur les miennes. Mais ce n'était pas pareil. Forcément. Je répondais, n'hésitant pas une seconde pour entrouvrir mes lèvres pour l'inviter à approfondir la chose. J'avais glissé mes mains dans son dos. Mes doigts parcourant sa colonne vertébrale par dessus son tee-shirt. Je le désirais. Vraiment. C'était presque un crime de résister. Je sentais mon cœur nettement battre plus fort. Je fini par éloigner ma bouche de celle de mon mari, pour reprendre ma respiration. Mon visage resta cependant très proche du sien,. Nos lèvres n'étaient séparées par un espace infime. Je pouvais sentir le souffle chaud du berserker sur mon visage. Je te brulerai pas, mais je peux te donner chaud. Un sourire mutin se traça sur mon visage. Tout en douceur, je fis rouler Cià sur le dos et me glissais au dessus de lui en prenant garde de pas m'appuyer sur lui. Je ne voulais pas lui infliger encore plus de douleurs qu'à l'heure actuelle. Je finis par lier mes lèvres aux siennes pendant que mes coudes étaient de chaque coté du visage de mon époux pour ne pas lui faire mal. Bon ok, j'avais un peu de mal à me lâcher, je ne voulais vraiment pas blesser mon berserker.


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Dis moi que tous est faux, que rien est réel.




Que serait sa vie si il ne m'avait pas rencontré ? Plus simple, moins compliquée sûrement. Et pourtant j'en avais vécu des choses, nous en avions vécus ensemble. Je me souviens de cette époque où nous n'étions pas encore marié. Il venait d'être fiancé à une jeune alchimiste, m'annonçant qu'il n'avait pas le choix et moi, lui disant que nous l'avions tous. J'avais réellement cru le perdre ce jour-là, alors que nos chemins semblaient se séparer pour de bons. Bordel, j'avais souffert de son annonce, de son absence, l'imaginant déjà dans les bras d'une autre, un enfant, une belle maison... J'avais tenté de faire avec, de l'oublier, terriblement blessé qu'il aille choisi les traditions à l'amour que je lui portais. Parce que l'aimer était un bien faible mot pour décrire ce que je ressentais pour lui, c'était bien plus que ça, mon univers tournait autour d'Alec. Et puis, il avait frappé à la porte de l'appartement et m'avait demandé en mariage. J'avais répondu sans attendre, le cœur en vrac par des émotions plus puissantes les unes que les autres. Je n'en revenais pas. C'était il y a sept mois maintenant, sept petits mois ou nous nous disions oui devant nos amis, des visages souriants, devant... ma sœur. Elle n'avait jamais appréciée Alec, pourtant, au départ, elle faisait avec. Me voir heureux était sa seule préoccupation, jusqu'au jour où elle me dévoila ce qu'il était réellement, trouvant le lien réel qui nous unissais, ce lien qui avait traversé le temps pour nous frapper en plein cœur. Ma main se pose sur sa joue et il ferme les yeux, profitant de ce simple contact pourtant devenu trop rare entre nous. Les choses étaient devenues compliquées. Rancœur, amertume, regrets et pourtant, nous étions encore mariés, encore amoureux, encore là simplement.

« Tu serais marié à une autre, tu auras sûrement un enfant et une maison remplie de grimoires d'alchimiste. » Je n'avais pas dit cela avec froideur, non, je disais juste la vérité. Si il n'avait pas connu l'amour, le vraie et bien, il aurait suivi aveuglément les principes de sa famille. Heureusement pour lui, pour nous, nous nous étions trouvés. Nos lèvres se trouvent pour échanger un baiser. Je ne me gène pas pour approfondir celui-ci quand il m'en donne l'occasion, frissonnant sous ses doigts parcourant mon dos. Je pouvais sentir les vibrations de son cœur, le bruit que celui-ci faisait en frappant contre sa cage thoracique. Une mélodie enchanteresse qui avait pour but de me rendre cinglé. Il fini par rompre le baiser et je grogne légèrement de mécontentement, détestant mettre fin à ce genre de choses. Pour, d'accord, il faut bien que nous respirions, mais qu'importe, j'aurais bien aimé dans ses moments là posséder des branchies comme les poissons. Nos lèvres ne sont que très légèrement séparées, assez pour que je puisse sentir son souffle contre moi, se mélangeant au mien. Je la gorge nouée, le cœur battant la chamade dans un rythme endiablé. Ma main était toujours dans sa nuque, alors que mes doigts, eux, glissaient doucement dans ses cheveux. Me donner chaud... Si seulement il savait. J'avais l'impression d'être fiévreux, d'être un amas de cendres brûlantes alors que mes hormones jouaient au yo-yo, se foutant royalement des récents événements. En même temps, j'étais complètement détraqué de l'intérieur, j'allais devoir reprendre un apprentissage complet pour redevenir plus homme que bête, mais ça, se sera pour plus tard.

« Je meurs déjà de chaud. » Et encore, c'était peut dire. Je me sens glisser sur le côté, me positionnant ainsi sur le dos sans opposer la moindre résistance. Il sourit, il a quelque chose derrière la tête, c'est évident et je ne peux pas dire que je ne pense pas à la même chose. Ce serait un mensonge. Il se retrouve rapidement au dessus de moi, prenant soin de ne pas prendre appui sur mon corps déjà meurtri. Nos lèvres se retrouvent de nouveau et je laisse mes mains glisser dans son dos, passant sournoisement sous son tee-shirt, ayant ainsi accès à sa peau. Je presse un peux plus fort mes mains dans le creux de ses reins, l'obligeant ainsi à coller son corps au mien alors que mes lèvres cherchent plus évidements les siennes. Celles-ci finisses par glisser dans son cou, y goûtant avec plaisir cette peau que j'avais finis par apprendre par cœur. Les endroits plus sensibles que d'autres chez mon mari, les courbes de son corps, son odeur. Je l'avais à plusieurs reprises observé quand il dormait, mémorisant tout ce dont je pouvais me souvenir chez lui. Mon corps semble me hurler d'arrêter mes conneries, que ce n'est absolument pas une bonne idée. Au diable mon humanité, laissons plutôt l'animal faire ce qu'il vaut et m'aider à passer outre la douleur. Mes gestes reprennent le dessus, remontant, soulevant son haut sans grandes complications alors que je lui enlevais celui-ci pour le jeter au bord de lui. Je reviens chopper ses lèvres avec avidité, laissant ma langue s'y frayer un chemin, alors que mes mains se posaient sur ses fesses. Bon, ce mec a toujours eu un cul de rêve, avoues-le !
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Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde] EmptyJeu 14 Avr - 20:38


❝ Dis moi que tous est faux, que rien est réel. ❞
Ciàlec
Je fis une grimace quand il me répondit. Enfin dans le fond, il n'avait pas tord, c'était même complètement ça. Si j'avais préféré le mariage arrangé à ma vie avec Ciàran, j'aurais probablement été dans cette situation. J'aurais probablement eu un gosse et une grosse baraque. Je grimaçais en revoyant la vie que menait mes deux frères à l'heure actuelle. Quelle horreur. Non être marié à une femme que je n'aimais pas, ça ne faisait en rien plaisir. Alors autant que je n'avais personne, j'aurais pu le tolérer, parce qu'après tout... pourquoi pas. Mais depuis que le berseker était rentré dans ma vie avec ses gros souliers, c'était une autre histoire. J'avais fini par choisir ma vie. J'avais fini par choisir Ciàran, l'homme de ma vie. Alors autant les grimoires d'alchimie je ne dis pas mais le reste.... merci mais non merci. Et comme je l'avais dit avant de partir, le mariage arrangé, je m'étais torché le derrière avec.

Ses lèvres sur les miennes, bon sang comme ça pouvait être bon. J'avais l'impression que ça faisait tellement longtemps que je ne les avais pas senti sur les miennes. J'étais presque affamé. J'aurais pu lui sauter dessus si je pouvais, mais je me retenais. Cela de faisait que quatre jours que l'attentat était passé, et même si les berserkers se régénéraient très vite, cela ne faisaient pas d'eux des Wolverine sur pattes. Il avait encore mal et n'était pas totalement remis. Il lui fallait un peu plus de temps. Alors forcément, ce n'était pas vraiment le moment opportun pour les galipettes. Mais bon sang, c'était dur de me contenir. Ben quoi ? Ciàran restait mon mari et je ne l'avais pas épousé parce qu'il ne m'attirait pas hein ! Nos lèvres finirent par se séparer, non sans regret. Mais il fallait bien respirer. Pourtant nos visages restèrent proches. Tellement que je pouvais sentir le souffle chaud de Cià me lécher le visage. Je pouvais lui donner chaud. Ouais, et j'étais en train moi aussi de me donner très chaud. Sa réponse me fit sourire. Mourir ? Mourir ? Déjà ? Si tu savais ce j'ai en tête, tu pourrais bien mourir... Je souris alors que je fis glisser le blond sur le dos. Je ne pouvais plus me retenir, mais je pouvais me montrer le plus délicat possible. Je me mis au dessus de lui, sans pour autant appuyer mon poids sur lui. Bon certes, je n'était pas vraiment lourd. Ma carrure se rapprochait plus de la brindille que du culturiste. Je continuais d'embrasser mon mari de plus en plus intensément. Ses mains sur ma peau m'arrachaient des frissons. Il voulait que je me colle plus à lui. C'était évidement, nous voulions exactement la même chose à cet instant. Mais était-ce bien raisonnable ? Clairement que non. Il fallait peut-être que nous nous arrêtions. Je ne voulais pas plus blesser Ciàran. Ce n'était vraiment paaaa... oh putain ses lèvres ses posèrent sur la peau de ma nuque. Il me connaissait bien, très bien. Trop bien. Je me mordis la lèvre inférieure. Les battements de mon cœur semblèrent monter d'un cran dans leur vitesse. La température était en train de monter en flèche. Le berserker finit par me retirer mon tee-shirt. Putain, il me faisait envie, allongé sur le dos comme ça. On aurait dit une petite chose sans défenses. Même si je savais que c'était bien loin d'être le cas. Que ça soit Ciàran.... ou la hyène.

Les baisers se font de plus en plus expressifs. Moi-même je ne retenais plus ma langue de caresser sensuellement celle de mon mari. Humph ! Si je n'avais pas eu une langue dans ma bouche ça aurait été l'expression de mon étonnement. Mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Je finis par me redresser pour regarder mon mari. Je déglutis difficilement. Il n'y avait pas mots pour décrire l'effet qu'il pouvait me faire à cet instant précis. J'avais l'impression d'être détraqué de l'intérieur. Il m'avait toujours fait cet effet-là. Il m'attirait comme un bout de fer pouvait être attiré par un aimant. C'était très dur de lui résister et ça tombait bien, je ne voulais pas le faire. Mon corps me hurlait de le faire, mais mon cerveau c'était autre chose. Forcément, j'étais médecin et je savais que ces blessures n'étaient pas de la rigolade. Tu es certains que ça soit... raisonnable Ciàran ? Je le regardais me sentant presque coupable de dire cela. Putain mais je le désirais, j'avais envie de lui faire des choses vraiment pas catholiques ou pas orthodoxes.... enfin qu'importe la religion, ce que je voulais lui faire serait forcément interdit par cette dernière. Enfin je veux dire.... je ne veux pas te blesser plus tu vois... ou te faire mal. Je passais ma main derrière ma nuque. Je devais me calmer, parce que là j'étais en flamme. Et clairement un autre endroit prouvait que j'en voulais plus beaucoup plus. C'était ma petite déformation professionnelle. Puis que je ne voulais pas blesser mon mari aussi. Normal ! Je finis par poser mes mains sur le torse de Ciàran. C'est juste que si je commence à m'enflammer, je vais avoir du mal à me contrôler, vois-tu.


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