(Avalon) + Le temps des révélations.

Le temps des révélations

LE MARIAGE EST UNE SI BELLE CHOSE QU'IL FAUT Y PENSER PENDANT TOUTE SA VIE.

J
e l'observe et j'attends. Oui, j'attends que la vérité explose, qu'elle m’anéantisse plus que je ne l'étais déjà. J'avais vu tellement de choses en si peux de temps. Des morts, des blessées. Ces images ne cesseront jamais de me hanter. Elle se met alors à me parler, me disant qu'elle était désolé même si cela ne comptait pas. Effectivement, là de suite, ses excuses n'avaient aucunes significations à mes yeux, je voyais juste la trahison qu'elle m'avait infligée. Je la pensais sincère et franche, je m'étais trompé. Je l'aimais, là n'était pas la question, mais le mensonge est une chose que j'ai énormément de mal à supporter, surtout venant des êtres que j'aime. J'ai clairement envie de m'énerver, d'exploser et de lui hurler dessus. Pourtant, je fais preuve de calme et de patience comme toujours, néanmoins, il fut rapidement évident que j'étais à deux doigts d'envoyer mes bonnes manières à la poubelle et de lui faire découvrir un autre Mathis. Elle me parle de bouquins...Sérieux ? Il y a même des livres qui parlent de ce genre de choses... Seigneur, dans quel monde étais-je en train de plonger. Sa y est, elle se met à déballer des choses qui n'ont aucuns sens à mes yeux. Des guerriers fauves capables de se transformer en animal ? Des Faës qui ont plusieurs espèces et des capacités propres... C'est quoi ce bordel sérieux ! Elle était en train de me parler chinois. Je ne pouvais même pas imaginer ce genre de choses. Rien que l'idée qu'un homme puisse prendre l'apparence d'une bête n'était pas envisageable, ça sortait de ma normalité. Je me pince le haut du nez en soupirant, fermant les yeux durant quelques secondes. J'avais mal au crâne. C'était sûrement psychologique, mais la fatigue ne m'aidait pas à comprendre.

Elle reprend la parole mais je n'ouvre pas les yeux pour autant, me disant que les ouvrir serait une perte de temps. J'entends ses paroles sur les alchimistes, de mieux en mieux... Le contrôle du fluide, des pouvoirs. Mon dieu, je me serais presque cru dans X-men. La bombe m'atterri en plein sur la gueule, comme une grosse claque qui fit énormément de mal. J'ouvre brusquement les yeux devant cette révélation des plus...folle. Elle venait d'une longue lignée d'Alchimistes ? Du coup, elle en était une... Elle aussi, logiquement et si j'avais bien compris le truc, possédait un don ou je ne sais quelle capacité. « Tu quoi... attends, tu...donc, t'es une alchimiste. » Ce n'était absolument pas une question mais bien une constatation. Je me lève brusquement et commence à faire les cent pas, passant une main nerveuse dans mes cheveux. Elle m'avait menti sur sa propre nature, sa propre existence. Avait-elle seulement été sincère une seule fois, une seule et unique fois envers moi ? Je commençais à douter de ça. M'aimait-elle vraiment ? Je ne connaissais pas la femme que j'allais épouser, je ne savais rien d'elle. Mon dieu, quel terrible sentiment. Je finis par m'arrêter face à elle, gardant une certaine distance non pas par peur, mais bien par colère, par amertume. Toute ma patience, ma bonne volonté, mes bonnes manières venaient de voler en éclat. A présent, ma voix était forte, agressive, froide. J'étais en colère et cela pouvait se lire sur mon visage, la déception que je ressentais actuellement émanait de moi comme une vague fumante. Là de suite, mon monde s'écroulait et je n'avais plus confiance en la femme que j'aimais.

« Tu t'es jamais dis que ça serait peut-être intelligent de prévenir l'homme que tu devais épouser ? De me dire la vérité ? Si je ne m'étais pas fait attaquer par ces... choses, ces stryges, aurais-tu seulement eu l'obligeance et la sincérité de me dire ce que tu étais ! » Je parlais fort et accentuais mes paroles avec des gestes violents. J'étais secoué de plusieurs tremblements, mais également d'une rage étonnante. « Et après tu veux que je te fasse encore confiance Avalon ? Putain, je ne sais rien de toi ! J'allais épouser une inconnue ! » Je passe devant un meuble et je ne peux m'empêcher de donner un coup de pieds dedans assez violent, le faisant ainsi tomber sur le côté. Tant pis pour son mobilier, là franchement je n'en avais rien à foutre. Je dépose une main sur un pan de mur, lui tournant le dos, la tête légèrement baissée sur le sol. Que devais-je faire... Je ne devais absolument pas prendre de décision, là de suite, sinon je risquais de tout envoyer valser et annuler le mariage sur un coup de tête. « Tu t'es bien foutue de ma gueule... me réclamant une putain de sincérité alors que t'es pas capable de le faire toi-même. Je ne t'ai jamais menti et toi...tu n'as fais que ça. » J'avais parlé plus calmement, serrant les dents, la gorge serrée. .

Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015

Avalon ▲ MathisDans la santé comme dans la maladie, dans le mensonge comme dans la vérité.
Elle n'avait jamais eu autant de mal à divulguer sa particularité qu'en cet instant. Avalon n'avait jamais eu honte de ses origines, de sa race et de ses capacités. Elle avait été élevée dans l'idée qu'elle avait une chance folle d'avoir de tels dons, d'avoir une famille aussi glorieuse que la sienne. Non jamais elle n'avait renié ce qu'elle était, ça lui avait servit plus d'une fois, plus d'une fois elle avait tiré son épingle du jeu grâce à son alchimie. Mais là bon dieu elle aurait tout donné pour être une simple humaine et ne pas avoir à faire ça. Elle aurait voulu avoir peur avec Mathis, être dans l'incompréhension comme lui, mais non elle était obligée de lui avouer son statut. Comme si c'était une faute, une erreur de la nature. Il ferme les yeux et ça lui deviens insupportable d'être dans la même pièce que lui sans pouvoir le toucher, sans pouvoir l'embrasser. Ça lui deviens impensable de se dire que c'est son alchimie qui va tout faire exploser. Il ne pose même pas de question et répète son statut avant de se lever. Elle sent toute la tension dans ses gestes, dans son dos quand il se tourne et elle ne peux rien faire.

« Nos sommes avant tout humains, nous sommes un peu à part des autres, nous avons juste des capacités un peu particulières. »

Sa voix est basse comme si elle s'excusait de ce qu'elle était, ça la hérisse autant que ça la peine. Elle c'était toujours définie d'abord comme une alchimiste mais depuis que Mathis était entrée dans sa vie la seule chose qui semblait avoir de l'importance pour la définir c'était sa relation avec lui. Amie, petite amie, fiancée, femme. Enfin elle n'aurait jamais ce dernier statut. Il se met soudain à parler fort, à l'accuser. D'un geste il envoie valser une commode au sol, la chose fragile explose en morceaux épars. La violence dont il fait preuve lui paraît inouïe, elle ne connais pas cette facette du jeune homme. Avalon se met à trembler, la boule de larmes et de colère qui enserre sa gorge est tellement forte qu'elle s'enfonce les ongles dans la paume des mains pour ne pas pleurer. Le sang commence à couler mais elle s'en moque. Le pire dans tout ça c'est qu'il à raison de lui en vouloir, qu'elle ne peux pas lui reprocher parce qu'elle serait dans le même état que lui si les situations étaient inversées. Elle est dévastée par ses paroles autant que par sa rage qui semble hors de contrôle. Mais quand aurait – elle pu lui dire tout ça, sachant que leur temps ensemble était de plus en plus raccourci ? Pourquoi lui reprocher d'avoir voulu le préserver, d'avoir voulu préserver leurs moments ensemble ? C'est égoïste elle sait que c'est sa faute mais ça lui fait horriblement mal de se dire que si tout se passe mal ce n'est qu'a cause d'elle.

« Je n'ai pas voulu ... »

Mais il la coupe, pour en rajouter une couche, pour rajouter un poignard dans son cœur comme si il n'avait pas assez mis de coups. Sa voix est dure et fait dresser les petits cheveux sur sa nuque. Elle ne l'as jamais vu dans un tel état et ça lui déchire le ventre de savoir que c'est une fois de plus sa faute. Avalon se rapproche, elle est en colère, et triste et elle ne sait pas vers quel sentiment balancer parce qu'elle sait que les deux options seraient catastrophiques.

« Je ne t'ai jamais menti sur mes sentiments Mathis, je t'aime. Plus que tu ne peux l'imaginer, plus que de raison, j'aurais renoncer à l'alchimie pour toi si ça avait été possible. J'ai toujours été honnête sur ce que je ressentait vis à vis de toi. Je t'ai caché ma nature parce que … »

Bon dieu, ça lui fait mal de se l'avouer à elle même alors comment l'avouer à voix haute ? C'est tellement dur, c'est comme si elle se fissurait de l’intérieur, comme si deux parties d'elle même se déchiraient. Elle est obligée de prendre appui sur le canapé à côté pour ne pas tomber alors qu'un étourdissement la saisit.

« Parce que tu me fais flipper Mathis ! Elle à hurler elle n'as pas pu s'en empêcher. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme toi putain et ça me fou la trouille comme jamais ! Je n'ai jamais eu honte d'être ce que je suis mais depuis que je t'ai rencontré je me demande chaque jour pourquoi je suis née comme ça. Tu ne peux même pas imaginer tout ce que ça implique d'être alchimiste, ce que j'ai endurer, ce que j'ai fait, ce que mon don me fait subir chaque jour. Je ne t'ai rien dit parce que je ne voulais pas t'emmener avec moi dans cette merde qu'est le monde surnaturel dans lequel je patauge. Le temps qu'il nous reste ensemble est trop précieux pour être gâché je t'en prie tu dois me croire. »

Elle se laisse glisser le long du canapé, elle ne tiens plus debout elle à encore une fois présumé de ses forces.
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Le temps des révélations

LE MARIAGE EST UNE SI BELLE CHOSE QU'IL FAUT Y PENSER PENDANT TOUTE SA VIE.

U
ne humaine avec des capacités particulières... Non mais elle se foutait de ma gueule. Littéralement ? Je sens la colère monter alors que je tente d'assimiler les informations qu'elle me donne. Je ne sais pas trop si c'est le stress ou encore la colère qui monte le plus vite. Je suis perdu, désemparé, mais je pense que je suis tout aussi blessé de cette trahison qu'elle a eu envers moi. Car oui, je le prenais comme telle, une foutue trahison. J'étais blessé dans ma confiance mais aussi dans mon égo. Moi qui me disait déchiffrer les gens facilement, savoir quand on me mentait, quand on me cachait des choses... J'étais passé à côté de sa ! Je ne voyais pas en quoi être une alchimiste la rendait humaine, pour moi, c'était deux choses totalement différentes. Moi j'étais humain. Oui, j'étais un homme banale, atteint d'une maladie, mourant et je n'étais capable de rien sauf de me débrouiller seul. Hors, elle, elle était tout autre chose. Une personne plus complexe qui possédait je ne sais quel don étrange, d'ailleurs, je n'étais absolument pas sur de vouloir savoir de quoi elle était capable. « Non Avalon, je suis humain, toi tu es autre chose. » Je ne disais pas ça dans le sens qu'elle était un monstre, je ne voyais pas ça ainsi, mais elle était différente de moi, différente des autres humains qui peuplaient cette planète aux mystères étonnants. J'avais été un peux cruel avec mes paroles, mais cela m'avait échappé, je voyais le monde d'une façon différente et nouvelle. Ce qui était le pire, c'est de savoir que ma futur femme m'avait menti depuis tout ce temps, depuis le début. Non, ça je ne pouvais pas le supporter, ce n'était pas admissible, pas venant d'elle. J'avais beau l'aimer, elle avait franchit une limite qui n'aurait pas dû l'être.

Un pauvre meuble fini par éclater en éclats, alors que ma rage était en train d'exploser, montrant une facette bien plus violente à Avalon. J'étais patient, j'avais appris à vivre ainsi parce que je connaissais les tragiques conséquences de cette facette de moi-même. Violence, rage, amertume, cela ne faisait pas bon ménage et je devenais vite cinglé dans ses moments là. Je ne mesurais pas mes paroles, je crachais ma rancœur au visage de la jeune femme, je l'accablais sans préavis, sans remords. Elle le méritait, oui, elle méritait de recevoir mon venin en pleine figure, elle récoltait ce qu'elle avait consciemment semée. Je lui tourne le dis, une main appuyée sur le mur, essayant de reprendre mes esprits. C'est sur, j'ai trop de colère en moi et j'en tremble. Sincèrement, si je venais à tomber là ça ne m'étonnerais pas. Je l'entends se lever et s'approcher de moi. Directement, je me redresse et m'éloigne de quelques pas. Je n'ai pas peur d'elle, non, je n'ai simplement pas envie d'entrer en contact avec ma fiancée pour l'instant. C'était trop tôt, ça n'arrangerait rien. Elle crie. Elle dit que je la fais flipper, qu'elle m'aime, que notre temps est précieux... J'entends mais je n'écoute pas, non, qu'elle ne se serve pas de ma maladie comme une foutue excuse à deux balles. Ce qu'elle a fait n'était pas justifiable. « TU M'AS MENTI !!! » Elle se laisse aller dans le canapé et je fais un pas en avant, le visage froid, dur. « Je n'en ai rien a foutre de ce que tu es, de ce que tu sais faire Avalon. Rien à carrer que tu sois une alchimiste ou que sais-je encore. C'est pas ça qui me met hors de moi, c'est le fait que tu m'as menti putain. Et ne prend pas l'excuse de notre temps est précieux... ma maladie n'a rien à voir la dedans. »

Je parlais fort mais j'avais cessé de gueuler. J'étais épuisé, puis, j'avais mal à la gorge. Je passe une main sur mon visage, faisant encore les cents pas durant quelques instants, cherchant une solution à tout ça. Y en avait-il seulement une.... « Je... je vais aller me laver. Couche toi, fais ce que tu veux, mais moi j'ai besoin de prendre une douche, d'un café et surtout que tu me foute la paix le temps que je me calme. » J'avais dis ça sans la regarder, me dirigeant vers sa salle de bain. J'avais des vêtements chez elle, j'y avais laissé quelques affaires au cas où je dormirais là et devrais partir le lendemain au boulot. Je vais donc dans la salle de bain et file sous la douche, allumant l'eau chaude et activant peux l'eau froide. Je reste en dessous durant bien trois-quart d'heures, la tête baissée, le regard fixant le sol avec une attention particulière. La tension redescendue je me sens coupable d'avoir pété une durite... J'avais été méchant, froid, cruel et ça ne me ressemblait pas. Je coupe l'eau et enfile une serviette, me séchant pour opter ensuite pour un short et un tee-shirt blanc. Je reste assis dans la chambre encore une bonne demi heure, la tête entre les mains. Au moins je n'étais pas parti, j'étais là, sauf que j'étais dans une autre pièce... Je fini par aller dans la cuisine sans un mot, me faisant un café comme prévu. Mes pensées se bousculent et je me coupe du monde, je me coupe d'Avalon le temps de prendre une décision. Après bien deux bonnes heures je finis par soupirer et par revenir dans le salon. Je reste immobile devant la porte, observant de dos la jeune femme dans le canapé. Passant une main dans mes cheveux je m’avance et grimpe dans le canapé par l'arrière, retombant lourdement sur celui-ci.

« Je suis désolé... j'aurais pas dû... c'est juste que c'est beaucoup à gérer. » Dis-je en soupirant, me frottant doucement les yeux du bout des doigts. Je ne la regarde pas, coupé entres deux émotions. La rancœur et la culpabilité. Mes sentiments n'avaient pas changés envers elle, c'était impossible, je l'aimais. Mon portable sonna et je sursaute. « Et merde, jamais tranquille plus d'une seconde. » Je vais le chercher, étant resté dans ma veste, pour décrocher tout en revenant dans le salon. Super, l’organisatrice du mariage... Je réponds assez courtement aux questions qu'elle me pose, puis finalement, je me tourne vers Avalon. « Les fleurs pour le mariage. Rouge, blanche ou jaune. Me dis pas de choisir sinon je demande qu'on mette des pissenlits. » En gros, sournoisement, je venais de lui faire comprendre que le mariage tenait toujours mais qu'une discussion allait s'imposer à nous.

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Avalon ▲ MathisDans la santé comme dans la maladie, dans le mensonge comme dans la vérité.
Chaque mot la déchirait, faisait vaciller son cœur. Elle avait eu un mal terrible à lui révéler sa peur. Parce qu'elle n'arrivait pas à l'accepter elle même. Avalon n'avait jamais eu peur de rien, même sur le terrain au moyen Orient elle n'avait jamais eu peur, elle c'était toujours dit que la peur n'évitait pas le danger et de toute façon elle allait toujours au devant du danger. Mais avec Mathis c'était bien autre chose que sa vie ou son intégrité physique qu'elle avait mis sur la table. C'était son cœur, imprenable et noir qu'elle avait mis en jeu. Son cœur qu'elle n'avait jamais permis à personne de prendre, qu'elle avait toujours protéger farouchement. Et évidemment qu'elle avait peur de Mathis parce qu'il avait une telle emprise sur lui qu'elle serait capable de tout pour lui, d'abandonner l'alchimie, de tuer voir pire encore. Il se met à crier à son tour et cette fois son cœur explose en un millions de fragments qui la blesse au point de lui couper le souffle. Elle n'avait jamais laisser quelqu'un lui parler comme ça, mais c'était Mathis. Si quelqu'un d'autre avait osé lui dire le quart de ce qu'il lui balançait elle l'aurait empoisonner sans autre forme de procès. Mais c'était Mathis qui se tenait au dessus d'elle, qui crachait son venin. Il s'éloigne quand elle s'approche, elle suffoqua encore plus, Avalon n'arrivait même pas à parler, elle maîtrisait à grand peine ses tremblements.

Sa maladie avait tout à voir avec leur relation, parce qu'ils avaient une épée de Damoclès au dessus de la tête en permanence. Avalon avait l'impression de voir le spectre de la mort à la lisère de sa vision a chaque moment heureux qu'ils pouvaient partager. C'était égoïste de justifier son mensonge ainsi, c'était tellement difficile de concilier sa nature et son amour. Il fait les cents pas, s'éloignant encore plus d'elle. Avalon à l'impression que chaque nerfs de son corps est sur le point de craquer. Il lui tourne le dos, lui parle d'un ton qui lui glace les os et part s'enfermer dans la salle d'eau. Avalon reste là plusieurs secondes, il ne fuit pas mais rien n'est réglé. Et cette fois elle explose, les larmes lui ravage le visage, les sanglots tirent sur sa cicatrice. Elle est en colère, frustrée, infiniment triste. Elle plaque ses mains au sol et crie de rage, autant pour évacuer que parce qu'elle ne supporte pas d'être ainsi.

L'alchimie s'échappe de ses mains et ses émotions sont tellement puissantes que la commode abimée se reforme en quelques secondes. Le meuble est toujours couché sur le flanc mais il est à présent intact. Finalement elle se calme, à grand peine. Elle doit se reprendre. Avec des gestes lents elle se relève, remet la petite commode en place et se dirige vers la cuisine. Elle met en route la cafetière et va vers sa chambre. Elle entends l'eau couler de l'autre côté de la porte, elle se fait violence pour ne pas aller le voir, elle sait qu'elle doit lui laisser de l'espace. Avalon à la tête vide, elle à du mal à savoir ce qu'elle doit penser ou même faire. Elle se déshabille aussi rapidement qu'elle peux avec ses blessures et enfile son léger kimono de soie noir avec des fleurs de cerisier roses dessus. Elle abandonne ses vêtements sur le lit et redescend pieds nus. Elle s’assoie sur le canapé et se plonge dans la contemplation de la foret, c'est la seule chose qui la calme dans des moments de stress intense comme elle vit en ce moment.

Mathis descends et va dans la cuisine sans venir à elle, Avalon se tends et regarde ses mains, des veinules violettes commencent à ressortir. Normalement elle pourrait les faire disparaître avec son alchimie mais elle n'en fait rien, elle sait que sa peau est brûlante mais elle ne veux plus rien cacher à Mathis. Elle entends ses pas et il grimpe sur le canapé par l'arrière la faisant sursauter. Elle braque ses yeux sur lui alors qu'il s'excuse.

« Ne t'excuse pas, c'est entièrement ma faute si nous en sommes là. »

Elle est coupée par le téléphone ce qui l'énerve, elle claque sa langue contre son palais et retourne à la contemplation de la foret alors qu'il réponds. C'est seulement quand il l'interpelle qu'elle se tourne vers lui. L'espoir renaît brutalement dans son cœur, comme un violent coup dans le ventre, quand il lui parle de la couleur des fleurs pour le mariage. Elle n'essaie de rien montrer de sa surprise.

« Des rouges, des cognassiers du Japon. Dit lui que je la rappellerais. »
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J
'avais enfilé un short et un tee-shirt, signe évident que j'allais nulle part, que je restais ici avec elle malgré notre dispute évidente. Je n'étais pas du style à fuir, à prendre mes valises et quitter Avalon sur un coup de tête. Non, j'avais conscience que nous vivons une de ses disputes fréquentes dans les couples, quoi que, le thème était vachement différent mais la base restait la même. Je n'allais donc pas partir. Non, quitte à dormir dans le canapé, je restais, il en allait de ma fierté, de mon orgueil, mais également de ma façon d'agir. J'étais un homme qui faisait face à mes problèmes, je n'avais pas l'habitude de les esquiver, les contourner. Bien sur que j'avais entendu le cri d'Avalon, je ne m'en étais pas inquiété. Qu'elle gueule, sa lui apprendra à me cacher des choses. Quand j'étais sorti de la salle de bain j'avais également remarqué les vêtements de la jeune femme sur le lit, me doutant qu'elle c'était changée, enfilant quelque chose de plus léger. Je reviens donc dans le canapé, lui demandant pardon pour les choses que j'avais osé dire, enfin, certaines parce que ma colère était amplement justifié. Mais une fois de plus, j'aurais du peser mes mots. Elle braque ses yeux sur moi, je fais de même, soupirant légèrement alors qu'elle me dit que c'est de sa faute si nous en sommes là. Ce n'est pas faut. Pourtant, je n'ai pas le temps de relever le mot que mon portable sonne. Je sens la frustration chez ma futur femme et cela ne me dérange pas plus que ça, après tout, là de suite elle n'avait pas spécialement intérêt à me casser les pieds. J'avais récupéré mon calme, pourtant, je pouvais sans nul doute péter de nouveau un câble en deux secondes.

J'écoute les questions de l'organisatrice et répond à ce que je peux répondre, quand elle en vient aux fleurs, je me tourne vers la jeune femme pour lui poster la question. Des quoi ? C'est quoi ses fleurs... Mon dieu, les femmes allaient toujours chercher des trucs compliquée, c'est fou ça, pas étonnant que je ne m'occupe pas de la décoration. « Euh... des cognassiers du Japon...des rouges...ouai, elle vous recontactera pour plus de détails je connais déjà pas ses fleurs là...c'est ça bonne soirée. » Je raccroche rapidement et passe une main dans mes cheveux, poussant un long soupire, tout en m'appuyant dans le fond du canapé. Je garde quelques instants mon portable en main, fixant le mur en face de moi quand je remarque la commode... Non mais, elle était pas cassée celle-là ? Je regarde celle-ci surprise et fini par me lever pour l'approcher. « Je...elle était pas pétée elle ? Je suis sur qu'elle avait explosée... » J'avais l'air complètement stupide à toucher du bout des doigts ce meuble, comme si celui-ci allait me bouffer le doigt la fraction de seconde suivante. Je recule de quelques pas avant de venir me remettre dans le canapé. « Non, finalement je ne veux rien savoir, pas ce soir, peut-être demain...là je suis juste...fatigué. » Dis-je simplement. Parce que oui, j'étais épuisé et cela se voyait sur mon visage. Je ferme les yeux pour les ouvrir de nouveau, posant mon regard sur la jeune femme. Elle avait pleurée, je le voyais à ses joues, ses yeux légèrement rouges. Je pince mes lèvres l'une contre l'autre, le cœur serré. Je m'en voulais de plus belle. Je n'aimais pas la savoir ainsi...encore moins si c'était de ma faute.

Je m'approche doucement d'elle, faisant bouger le moins possible le canapé. Je pose une main sur sa jambe légèrement démunie de son kimono, laissant entrevoir sa peau. Elle est chaude, je mets ça sur le coup de l'énervement ou alors de ma propre chaleur corporelle. Qu'importe. « Écoute. Je t'aime Avalon, réellement... Il va me falloir un certain temps pour digérer ça, puis, demain on parlera de tout ce que sa implique. Mais là, nous avons faillis y laisser notre peau, j'ai juste envie de profiter de cette soirée avec toi et demain on avisera et tu m'expliquera pour... » Je tourne la tête vers la commode. « ...ça...c'est perturbant, bon, au moins si je casse quelque chose d'autre je sais comment le réparer...c'est un avantage. » Quand je vois qu'elle veut parler je lève la main vers elle, lui indiquant le silence. Je passe ma main dans ses cheveux en soupirant. « Tu reste la femme que j'aime, alchimiste ou pas, rien à foutre. » Je viens poser mes lèvres sur les siennes, un simple baiser mais un baiser quand même. « Et si nous allions au lit ? Histoire d'être tranquille sous les couvertures... ».

Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015

Avalon ▲ MathisDans la santé comme dans la maladie, dans le mensonge comme dans la vérité.
Il réponds aux questions de l'organisatrice avec une certaine froideur, sans vraiment caché son agacement, quand elle lui réponds sur la question des fleurs il à l'air surpris et avoue à l'organisatrice qu'il ne connais même pas ce genre de fleurs. Il se passe une main dans les cheveux, elle adore quand il fait ça, elle a envie de le toucher mais elle se maîtrise, ce n'est pas à elle de décider si oui ou non c'est réglé. L'espoir que tout puisse continuer serre ses griffes cruelles sur le cœur d'Avalon, elle à l'impression de flirter sans cesse avec l’abîme depuis quelques minutes et c'est terrible de ne pas savoir ce que Mathis pense. Les yeux du jeune homme se pose soudain sur la commode qu'elle à réparée, il est abasourdi, il se lève carrément pour aller la toucher comme si il ne comprenait pas vraiment ce qu'il avait sous les yeux. Et elle se demande si c'était vraiment une bonne idée de la réparer, elle aurait pu attendre quelques jours mais bon tant pis elle ne supporte pas le désordre et ses blessures ne lui auraient pas permises de réparer. Alors qu'elle va répondre à sa question il lui demande de ne rien dire et elle se contente de hausser les épaules et faisant un vague signe de main, comme si c'était normal de l'avoir réparer.

Il reviens s'asseoir près d'elle, elle serre et desserre les poings lentement un peu comme lui quand il à une crise de tremblements, elle voit les lignes violettes s'étirer de plus en plus et elle se contient pour ne pas s'administrer d'antidotes. Tant pis si elle s'étalent tout le long de ses bras et de ses jambes. Il la fixe et elle détourne un peu le regard, elle sait que son visage est tiré par les larmes elle ne veux pas qu'il la voit ainsi. Le canapé bouge un peu et il pose sa main sur sa jambe, Avalon va tout de suite enlacer ses doigts dans les siens et lâche un discret soupir de contentement. Bon dieu que ça lui avait manquer. Son cœur fait des bonds en l'écoutant, il tourne de nouveau la tête vers la commode et un petit sourire discret apparaît sur le visage d'Avalon. Elle ouvre la bouche mais il l'empêche d'un geste de parler, elle pince les lèvres et se tait. Leur proximité la rassure, lui fait un bien fou. Le contact de sa bouche sur la sienne est comme une délivrance.

Sans un mot elle se lève doucement, elle tangue un peu et tire sur la main de Mathis pour qu'il la suive. A pas lents, ralentie par ses blessures, elle monte dans sa chambre Mathis à sa suite. Sans plus de cérémonie elle se glisse sous les draps ce qui lui tire un sifflement douloureux, son ventre la tire sacrément mais elle s'empêche encore une fois d'utiliser l'alchimie pour se soulager. Mathis s'allonge en face d'elle, bien trop loin mais elle n'ose pas aller vers lui, elle à peur de le brusquer, que tout vole de nouveau en éclats.

« N'en parlons plus pour le moment c'est toi qui décide, je répondrais à toutes tes questions quand tu le décidera. Mais sache juste que comme tu le dit si bien, je t'aime moi aussi, alchimiste ou pas ça n'influe pas sur mes sentiments. »

Le lit lui paraît immense et la seule chose qu'elle voudrais c'est être dans ses bras et que rien de tout ça ne soit arriver.
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LE MARIAGE EST UNE SI BELLE CHOSE QU'IL FAUT Y PENSER PENDANT TOUTE SA VIE.

J
'entrais dans un monde étrange, rempli de secrets, de légendes que je ne connaissais pas. J'avais toujours vécu dans un monde bien fixe, sans secrets, sans complications. Certes, j'étais malade, mais cela ne m'avait pas empêché de vivre ma vie. J'avais voyagé, vu le monde sous diverses facettes. J'avais fais des études dans une grande université, j'étais devenu avocat, j'avais repris les bureaux de mon père autrefois comme moi. J'avais été aimé. Oh oui, comme j'avais été aimé. Mon père m'avait offert tout cet amour dont j'avais besoin avant de mourir d'une crise cardiaque en plein centre commercial, laissant ainsi ma grand-mère reprendre les rênes et m'aimer comme il l'avait fait. Mon grand père aussi avait été aimant, enfin, le mari de ma ma grand mère, vu que mon vrai grand père biologique était également mort jeune. Comme une malédiction frappant notre famille, les hommes ne faisaient malheureusement pas long feu. Dommage, je n'aurais jamais connu le bonheur de cris d'enfants se répercutant sur les murs de notre maison. C'était un mal pour un bien... Faire des enfants dans ses conditions, dans ce monde surpeuplés de dangers. Je n'oserais l'imaginer. Puis, je n'avais pas spécialement à m'en faire, je ne vivrais pas assez longtemps pour tout connaître de ce nouvel univers. Mon médecin m'avait prévenu, mes muscles avaient commencés à se dégradés, devenant de plus en plus douloureux. Je vivais avec une douleur permanente que je tentais d'oublier, d'effacer, parfois, le simple fait de respirer m'était difficile. Qu'elle ironie. J'avais toujours accepté mon destin, mais maintenant que j'avais goûté à l'amour, j'aurais aimé avoir plus de temps devant moi. Destin cruel.

Je sens Avalon se lever péniblement, me tirant à sa suite pour que je la suive dans la chambre. Je marche à son rythme, restant en éveil au cas où elle viendrait à chuter. Je reste silencieux, je n'ai pas spécialement de mots, la fatigue est bien trop pesante et je sens que je ne vais pas faire long feu. Elle se glisse sous les couvertures et je fais de même, sans vraiment réaliser que je suis loin de ma fiancée. Je soupire, les yeux légèrement fermés, le corps douloureux. Je ne sais pas trop comment le reste de mon existence va se passer, va se présenter. J'allais finir en chaise roulante, infligeant l'image d'un homme mourant à ma futur femme. Elle allait en souffrir, énormément. J'avais peur de ça. Je ne voulais pas qu'elle garde ce souvenir de moi, préférant de loin qu'elle garde en tête l'homme que je suis à présent. C'est sûrement égoïste, mais j'avais déjà songé à partir seul, avant mon heure, quand la souffrance deviendrait trop pénible. C'est lâche, oui, mais je n'avais jamais été égoïste dans ma vie. Ma vie, je voulais garder cette emprise dessus, souhaitant dire quand et comment je partirais. Oui, j'y avais déjà pensé, cette idée me trottait dans la tête depuis un petit moment. Mais voilà, à chaque fois le visage d'Avalon faisait surface dans ma mémoire et je ne me voyais pas lui faire sa. Lui en parler ? Non, elle refuserait cette échappatoire et serait bien capable de me coller aux fesses pour m'en empêcher. Je ne lui en voudrait pas, j'aurais la même réaction pour elle. Doucement, j'ouvre de nouveau les yeux et tourne mon visage vers elle. Elle est loin de moi, anormalement loin. Bon, vu ce qu'il c'est passé elle a sûrement peur de m'approcher, craignant ma réaction. Je pouvais aussi le comprendre.

J'écoute ses paroles calmement, laissant échapper un léger soupire de fatigue. J'ai mal à la tête, j'ai l'impression que celle-ci va exploser devant toutes ses foutues informations, cette colère qui avait explosée en moi me mettant sur les nerfs. Je me déplace vers elle, passant mon bras autour de son corps meurtri par cette étrange événement. Je viens déposer un baiser délicat sur le haut de son crâne, laissant mes lèvres s'y perdre durant deux-trois secondes, avant de coller mon front au sien. « On en parlera demain, là, je suis épuisé. » Oui, je l'étais, par tout et par rien. Effet secondaire du mal qui me rongeait. Mes muscles se faisaient attaquer sans scrupules, mes liaisons nerveuses également, ce qui fatiguait mon corps plus que de raison. Je devais fournir plus d'effort pour tenir debout, lever un bras, serrer la main. Je le sentais, c'était pénible, j'avais l'impression d'être un vieux de soixante ans. Je viens me coller à elle légèrement, sans pour autant la serrer de peur de lui faire du mal. Rapidement, mon corps se détendit et le sommeil sembla me gagner petit à petit comme une douce caresse. Enfin...douce...voilà un bien grand mot, car en ne pas douter, mon sommeil fut très vite agité de cauchemars, de ces visions de monstres diverses que m'avait décrit Avalon. Berserkers, Faë, Stryges...Alchimistes... Je ne serais plus jamais le même après de telles situations. Je revis cette enfant se faire briser la nuque comme une poupée en porcelaine, aussi fragile qu'une pâte crue, brisée en deux. Puis, il y avait ce mec...Cette femme se vidant de son sang, les hurlements des autres victimes. Comment continuer à vivre normalement après ça ? C'était simplement impossible.

Je me réveille en sueur, les muscles tendus et une fois de plus douloureux. Je respire violemment. Mon regard se pose sur Avalon, elle dort, enfin, elle y parait en tout cas. En silence je me lève, tremblant pour aller me chercher un verre d'eau dans la cuisine. J'avais allumé toutes les lumières. Certes, c'est enfantin, mais je ne voyais plus le noir comme autrefois, c'était devenu terrifiant.

Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015

Avalon ▲ MathisDans la santé comme dans la maladie, dans le mensonge comme dans la vérité.
Avalon avait beau faire comme si rien ne la touchait il n'empêchait qu'elle avait vécu certainement les heures les plus noires de sa vie dans cet hôpital. Pourtant elle avait subie des situations pires que ça, elle avait affronter des conflits armés dans le désert de Syrie, elle avait fait subir des tortures à des rebelles, elle avait même été capturée et ça avait été abominable. Elle ne s'en était sortie que parce que Maximillian n'avait pas lâché le morceau et avait mené l'escouade pour la libérer. Mais ce qui changeait, ce qui était radical, c'est que même pendant sa captivité elle avait été maîtresse des éléments, elle c'était engagée, elle savait ce qui l'attendait quand elle avait mené l'assaut foiré qui avait mené à sa capture. Et elle avait affronter des hommes ordinaires, certes sanguinaires et complètement déshumanisé mais ce n'était toujours que de simples humains sur qui elle pouvait avoir le dessus. A l’hôpital ça avait été différent, elle n'avait aucune suprématie sur les stryges et plusieurs fois elle c'était vu mourir sans rien pouvoir faire, plusieurs fois elle avait frôler de justesse la mort douloureuse. Et elle n'aurait rien pu faire avec ses maigres moyens. Et elle ne pourrait jamais rien faire. Et c'était ça le pire.

Elle monte les escaliers avec Mathis à sa suite. Elle à aussi eu peur pour lui. Elle ne sait pas ce qu'elle aurait fait si on lui avait appris qu'il était mort dans la mairie. Déjà que l'annonce de la gravité croissante de sa maladie rongeait chacun de ses nerfs à petit feu elle aurait été incapable d'accepter cette perte si tôt. Elle ne savait même pas comment elle gérerait sa mort plus tard. Elle frissonne en se glissant sous les draps alors qu'il fait de même. Il la regarde mais elle n'ose pas s'approcher alors que ça la démange et elle se contente d’acquiescer quand il lui dit qu'il veux parler de tout ça demain. Son visage est plus blanc qu'a l'habitude, ses traits tirés et ça lui fait mal au ventre de se dire que c'est la maladie qui lui inflige ça. De se dire qu'elle n'a encore trouver aucune solution pour y remédier. Et enfin il se rapproche d'elle, ses lèvres venant se poser sur son front. Tout son corps vibre contre le sien tant ça lui avait manquer de le sentir contre elle. Doucement, presque timidement elle passe l'une de ses mains le long de la hanche de Mathis, elle remonte contre son dos pour venir se poser contre ses reins. Il se serre contre elle comme si elle était en porcelaine et elle le remercie silencieusement de ne pas la brusquer, son ventre et son épaule sont encore deux boules de nerfs ultra sensibles. Elle le sent se détendre et sombrer rapidement dans le sommeil. Lentement elle lève sa seconde main et va du bout des doigts tracer le contour de sa mâchoire rugueuse. Puis se calant contre sa chaleur elle se laisse à son tour emporter.

Son sommeil est de courte durée et hachée. Elle sent Mathis qui se cabre un peu mais elle n'ouvre pas les yeux, elle sait qu'il à fait un cauchemar mais elle ne se manifeste pas. Sa respiration est brutale, elle le sent se lever et l'entends descendre. Quand elle n'entends plus ses pas elle se relève, son ventre lui fait un mal de chien et elle se rends compte que l'une de ses sutures à sauter et tacher un peu son kimono et le drap. Super. Comme Mathis ne reviens pas elle se lève, le sol est gelé sous ses pieds nus. Elle le rejoins dans la cuisine, tout son corps est tendu et elle sait qu'il à mal, elle le sent dans sa posture. Toutes les lumières sont allumées et elle le comprends et ne fait donc pas de réflexion. Elle se dirige vers la bouilloire et met de l'eau à chauffer avant de sortir deux tasses à thé. Puis Avalon s'approche doucement de lui et pose la main sur son bras.

« Mathis tu souffre … Elle hésite. Je peux faire quelque chose, laisse moi te soulager un peu s'il te plaît ça m'est insupportable de te voir comme ça. »

Est ce qu'il comprendra qu'elle parle de le soulager avec son alchimie ? Bonne question mais en tout cas ça deviens trop dur de le voir ainsi.
© 2981 12289 0

(Avalon) + Le temps des révélations.

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