AccueilAccueil  Tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate

 :: Archives des rps
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyMer 16 Déc - 12:09
Willow & Hécate




"Vive la baffe, vive la baffe, vive la baffe que je viens de recevoir..."



"Willooooow, attends-moi !"

Il faisait presque nuit sur la ville lumineuse, ce jour-là. Noël retentissait à chaque coin de rue, et dans le coeur des gens qui battaient le pavé d'Ottawa. L'hiver,  permettait de voir à quel point les autres étaient présents, leur souffle se matérialisaient en volutes de fumée blanche, et s'élevaient dans les airs, loin, rejoindre d'autres contrées. La vie bourdonnait au rythme des fêtes à venir.
L'artère remplie de monde, les deux frères et soeurs Deslauriers s'étaient joints à la cohue, vagabondant de magasins en magasins. C'était plutôt curieux, mais depuis quelques temps, il semblait que la relation entre Oreste et Willow devenait de plus en plus proche. Quelque part, ils arrivaient à retrouver un peu de leur complicité d'antan, bien que tout deux aient radicalement changé. Devenir adulte était plus compliqué qu'il n'y parait... Mais cette période de l'année était propice à l'innocence de l'enfance, tant et si bien qu'au-delà de leurs différences, ils avaient passé l'après-midi ensemble. Et Oreste était aux anges... Après tout, il n'était pas certain de pouvoir passer à nouveau ce type d'événements en toute sérénité, compte tenu du climat dans lequel il évoluait depuis quelques années. Les jours passaient longuement, promettant leur lot de joie, mais aussi d'inquiétude. Trois ans qu'il luttait, trois ans que ses dopes et ses onguents lui permettaient de profiter d'un semblant de vie. Mais s'il y avait bien un instant de l'année durant lequel il tentait de ne pas y penser, c'était bien la période de Noël. La nostalgie et la tendresse prenaient le pas sur tout le reste.

Les bras chargés de cadeaux pour tout ses proches, le frère aîné suivait la petite soeur, se faufilant entre les Outaouais qui n'avaient en tête que de boucler leur liste de préparatifs pour la fête de la dinde et du sapin. Bien qu'agoraphobe, les lieux publics le gênait moins, surtout lorsqu'il était accompagné. Et il fallait bien avouer que Willow était une cible simple sur laquelle se concentrer pour oublier ses angoisses. Comme d'habitude, son naturel énergique avait ponctué la journée. Et pour une fois, son frère était d'humeur égale, contrairement à leurs dernières sorties où son tempérament n'avait pas toujours été au beau fixe. Notamment le soir d'Halloween... Peut-être pour se faire pardonner un peu, il avait décidé de faire en sorte de ne plus ennuyer Willow avec ses élucubrations d'ermite. Ce n'était pourtant pas gagné. Beaucoup de choses lui revenaient en mémoire durant cette période, notamment des choses bien plus anciennes que ce qu'il n'aurait cru. Bien plus profondes. Elle, par exemple. Elle, il se souvenait de ses yeux brillants lors du soir du réveillon, de son impatience à ouvrir les cadeaux, de son plaisir sincère à décorer leur maison... La fin de l'année lui était forcément lié, à l'instar de toutes les autres lorsqu'il y réfléchissait bien, et depuis trois ans, un certain pincement au coeur survenait dans celui d'Oreste lorsqu'il se souvenait de son ex-femme.

Emboîtant le pas de sa soeur, les yeux de l'alchimiste s'attardaient sur le moindre détail autour d'eux, la moindre illumination, la moindre promotion visant à attirer le client. Bras-dessus bras-dessous, il tourna finalement les yeux vers la jeune femme.

"Je commence à avoir faim... Est-ce que ça te dit d'aller manger un morceau quelque part ? Je t'invite !", déclara-t-il, un large sourire peint sur le visage. Proposer cela lui faisait plaisir, bien qu'il savait la situation financière de sa soeur bien plus élevée que la sienne, un certain Stryge étant bien plus efficace que la plus renommée des banques...

Les pieds crissant sur la neige gelée, le duo finit par arriver vers une place un peu plus dégagée, où la foule se dissipait plus facilement. Mais quelque chose se produisit. Un instant, suspendu dans le temps, alors que le regard instable du professeur se focalisa sur un point précis de ce tableau froid. Il n'était pas sûr de l'expression qui traversait son visage à ce moment-là, mais son sourire venait de disparaître, sa bouche tombant mollement et les yeux grands ouvert. Il sentit son corps lourd, son bras autour de celui de Willow semblait peser une tonne, et il faillit en lâcher les sacs qu'il tenait pourtant fermement. C'était sans doute un mirage, un conte de noël qui prenait vie. Une illusion causée toutes ces couleurs, toutes ces lumières... et pourtant. Pourtant, à quelques mètres, il n'avait d'yeux que pour elle.

Elle. Hécate.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyMer 16 Déc - 18:29
Orécate




"Les baffes en cadeau sous le sapin, on s'en plains point !"



Nöel n’avait jamais vraiment eut beaucoup de charme pour Willow. Gamine, elle voyait cette fête comme une corvée familiale qu’il fallait honorer, et le théâtre affligeant de l’hypocrisie aigue fidèle aux Deslauriers. Qu’il était charmant de former une jolie famille devant le sapin, le temps d’une photo (où elle tirait systématiquement la gueule) qui trônerait sur la cheminée une année durant pour faire croire aux nobles amis de sa mère et de son bâtard de nouvel époux, qu’ils étaient tous connement bienheureux. Un peu comme dans les pubs pour les céréales, sauf qu’au même titre, ils étaient précisément aussi fictifs. Une gentille petite illusion qui restait là durant l’année, preuve ultime d’un bonheur familiale qui n’existait pas, jusqu’à la suivante où le même manège recommençait. Elle l’avait subi 17 fois. 17 Noël ridicules, qui n’avaient aucun sens avant de filer et de vivre les suivants avec un détachement certain. Mais depuis son retour à Ottawa, et cette année précisément, les choses étaient un peu différentes dans l’esprit de Willow. Elle semblait se sentir un peu plus à l’aise dans le contexte de cette fête. Les ennemis d’antan n’étaient plus, seul restait son frère, sa sœur et Flynn. Certes, dans le tas il n’y avait presque qu’Oreste qui ne la mettait pas mal à l’aise et qui au contraire, l’avait encouragé à voir cet évènement d’une autre manière. Plutôt qu’un mauvais moment, cela pouvait devenir un partage, quelque chose d’agréable et de serein. Alors pourquoi ne pas tenter ?

Prête à faire des efforts pour son grand-nez préféré, Willow avait donc chaussé ses sublimes bottes Armani… Le Canada avait ce défaut qu’elle ne pouvait en permanence rester percher sur ses talons hauts. Mais ces bottes là valaient suffisamment cher pour être portées… merci Darwincard gold ! En attendant, la jeune femme ignorait la foule d’acheteurs compulsifs à la recherche du cadeau idéal. Il faisait froid, mais cela n’avait que peu d’importance quand elle passait devant une vitrine de chez Caroll ou Essenza. Elle s’y plaquait littéralement, pour s’imprégner de ces petites beautés, ces perfections … C’est d’ailleurs grâce à une paire de chaussure de chez Forzieri sur laquelle elle laissa emprunte faciale et filet de bave qu’Oreste eut l’occasion de la rattraper. Elle se décolla à grande peine, non sans avoir dégouliné le long de la vitre en verre en guise d’adieu. Oreste devait souligner l’effort. Car en cette fin d’après-midi, Willow s’évertuait à ne pas être égoïste, et partait du principe qu’ils n’étaient pas là pour sa petite personne… mais pour faire du shopping de noël. Ce qui était un concept un peu nouveau, mais très plaisant.

Finalement, il n’y avait pas à dire… son frère parvenait à lui transmettre le virus qu’était l’esprit de noël. C’était ça, où elle devenait coconne et appréciait de déambuler dans les boutiques peu-chères que le commun des mortels fréquentait, et ça par contre c’était moche. Il n’y avait qu’à voir les dégaines des gens autour d’elle pour lui rappeler qu’elle n’était pas dans le carré VIP des magasins de luxe. Malgré tout, Willow avait été sur le point de lui servir un sourire joyeux à son frère quand soudain sa vision délicate fut sauvagement agressée par une abomination barbare et dégueulasse. Une femme devant elle, semblait feindre l’innocence la plus totale, mais elle le savait… cette créature de l’enfer était née pour faire du mal au sens de la mode des personnes comme Willow, qui étaient sensibles, et ne supportaient pas les associations de motifs les plus basiques. Alors cette… tenue ! Le regard de la jeune femme s’était posé sur la morue et s’était considérablement obscurci avant qu’elle ne passe à côté d’elle pour jeter, volontairement fort :

« Règle numéro 1 quand tu portes un legging en imprimé animal : peser moins lourd que l'animal en question. »

Un Joker Smile plus tard, et Willow s’emparait du bras de son frère avec une certaine affection. C’était marrant d’ailleurs, de constater à quel point depuis Halloween, une barrière avait cédé. Elle n’avait plus vraiment peur de lui montrer qu’il comptait… enfin, à sa manière. « Je commence à avoir faim... Est-ce que ça te dit d'aller manger un morceau quelque part ? Je t'invite ! » Brave petit ! Enjambant un petit monticule de neige pour éviter ensuite un petit chien très moche qui passait entre ses bottes, Willow se concentra pour ne pas se crasher contre un type immense. Non mais cette jungle quoi !! Fort heureusement, ils arrivèrent dans une zone un peu moins hostile qui laissa à l’Alchimiste l’occasion de respirer un peu et de répondre avec enthousiasme :

« Oh tu es donc d’humeur princière ! Je dis pas non, j’ai vraiment la grosse dalle aussi… je mangerais bien, je sais pas un truc gras. Oh oui, un truc bien gras qui dégouline et… » Elle n’eut pas le temps de finir qu’Oreste se figeait comme un teckel devant une saucisse, la forçant à faire de même en ajoutant : « Hey concon, tu m’écoutes où tu t’es éteint là ? »

Sa réaction était étonnante, et en balayant la foule du regard Willow ne vit aucun fantôme qui aurait pu expliquer un comportement semblable à celui-ci. Le mec bougeait plus, et fixait un point au loin, la bouche grande ouverte. Mais bordel c’était quoi le souci ? Passant une main devant ses yeux, puis claquant des doigts devant son regard de clebs sur cran d’arrêt, Willow constata qu’il devait être mort cérébralement. Nooon ! Ce n’était pas le moment, elle ne savait pas conduire sa caisse de merde ! Plus sérieusement, Willow commençait à se taper une trouille bleue. Oreste était cassé ? Meeerde !! Panique, elle commença à le secouer par le col de son manteau après avoir laissé tomber ses précieux paquets à terre.

« Mais Oreste bordel tu crains autant que ton PC là ! C’est quoi ce bug, tu fais une maj ? Je fais comment pour rebooter ?! Oreeeeeeste merde, parle-moi ! Gabrieeeel ! »

Mais pourquoi elle appelait Gabriel au juste ?


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyVen 18 Déc - 2:42
Willow & Oreste



Dans les rues, les gens se bousculent pour entrer dans les boutiques et se ruent dans les rayons comme si leur vie en dépendait. C’est pire encore la dernière semaine de Noël et je ne peux que les comprendre ; je suis de cette catégorie de personnes qui font les choses dans les derniers jours, sauf pour les fêtes de fin d’année où je prends un malin plaisir à flâner dans les rues, rien que pour l’ambiance, les décoration dans les boulevards, les expressions émerveillées qu’il y a sur les visages. Je manque sérieusement d’organisation, mais pas pour tout. Je pénètre dans une petite boutique qui vend diverses choses et cherche le rayon des outils, non sans observer ceux qui sont autour de moi. Je parie que certains ne savent même pas quoi acheter et qu’ils regardent tout ce qui se trouve sur leur passage pour se faire des idées. Moi, mon cadeau de Noël, je me l’offre maintenant avec une boîte d’outils. Il y en a plusieurs et mon choix premier se porte vers celle qui est le plus en bas et donc, la moins cher. Un marteau est un marteau, inutile de dépenser une fortune, déjà que le prix y est. Je fouine encore jusqu’à trouver des clous. Douée que je suis, il est fort possible que le marteau n’atterrisse pas au bon endroit, alors je prends mes précautions en choisissant une boîte de pansements. Ma trousse de pharmacie en manque, et pour cause, j’ai utilisé les trois derniers sur mes doigts en essayant de monter mon armoire. Ce qui ne m’empêche pas de vouloir recommencer. Si elle savait, Maman me soufflerait que le jour où je me ferai vraiment mal, je m’en mordrai les doigts. Sauf que, si je ne suis pas bricoleuse, j’aime au moins essayer.

Les outils achetés, je sors avec un écouteur dans mon oreille, l’autre se retrouvant dans le vide. C’est sur le morceau « It Came upon a midnight clear » repris par Sixpence None The Richer, que j’avance dans les rues bondées, m’arrêtant à chaque vitrine qui m’attire. Celles qui concernent principalement les décorations de Noël ; mon sapin est bien chez moi, protégé du trou de mon toit, mais n’est pas encore habillé. J’hésite encore entre mêlés diverses couleurs ou le faire avec un thème de deux uniquement. Ca n’a jamais été simple de trancher, mais en trois ans, il a bien fallu que je fasse sans un avis qui m’était auparavant primordial. Et Noël est une fête à laquelle je tiens, même s’il y a de nombreux souvenirs qui reviennent en cette période. Et c’est peut-être aussi pour ça, d’ailleurs.

Maltraitant ma lèvre inférieure avec mes dents, j’hésite à entrer, mais mon coup de cœur me pousse à le faire. J’en ressors avec un sac supplémentaire, avec des guirlandes, une étoile pour le haut du sapin, cette chose que je n’ai jamais su faire tenir à cause de son poids. L’étoile finissait toujours par pencher sur un côté. Les deux sacs dans les mains, je me fraye un chemin parmi les gens, dont certains chantent un air de Noël qui me reste en tête. Mais alors que je la chantonne doucement, mon cœur semble s’arrêter subitement. Ce regard. Le sien. Depuis que ma décision de revenir à Ottawa a été prise, j’ai été hanté par la façon dont j’allais bien pouvoir lui reparler, le revoir, l’interroger, pour comprendre. Je souhaitais contrôler tout ce qui allait suivre et j’avais même récité plusieurs fois un discours, mais à chaque fois différent, peu satisfaite. C’est idiot de n’avoir pensé une seule seconde au fait que le hasard pourrait s’en charger à ma place. Je fais un pas en avant, puis m’arrête de nouveau ; une main est accrochée à son bras. Une femme est à ses côtés et sa proximité me rappelle les dires de Maude qui m’avait affirmé quelques jours plus tôt que mon ex-mari fréquentait une femme, qu’il était heureux. Heureux. Je n’ai pas souhaité la croire, j’ai même préféré oublier… Mais en fait, cette garce de Maude qui me balance la vérité dans la figure sans même penser une seule seconde que ça pourrait me blesser, a dit vrai. Oreste a refait sa vie avec une petite brune. Oreste se perd dans les rues décorées et j’imagine que tous les paquets qu’il tient seront distribués de leur part, à tous les deux. J’ai passé trois ans de ma vie à me demander ce qui avait bien pu se passer, à ressasser le moindre de nos souvenirs, à ne pas réussir à flirter plus d’une semaine avec un homme et… Et lui y arrive. Non, je ne suis pas jalouse ! Je suis verte de jalousie. J’ai le cœur qui ne cesse de battre et la colère, la rage, qui s’intensifie au fur et à mesure que je tente de me convaincre que je devrais être ravie pour lui. Non, je ne le suis pas. Mes doigts se resserrent sur les sacs et la tête pleine, avec des tonnes de choses qui se mélangent, je m’avance vers eux. Le plus simple aurait été de faire demi-tour pour éviter un conflit, mais j’ai tellement les nerfs, que j’en décide autrement. « Oreste. » Le prononcer est une torture, le voir sans pouvoir être à la place de cette femme qui lui tient le bras en est une autre. Mon manque de lui, de nous, me fait péter les plombs : « Trois ans. Bon sang, trois ans. J’ai passé trois ans à tenter de comprendre et je te vois, là, avec cette femme sans aucun intérêt et qui claque d’une manière ridicule ses doigts juste pour attirer ton attention. » Je la hais, voilà tout. Manque d’objectivité bonjour, mais ça m’est égal. J’y ai droit, à mon pétage de plomb. « Ne me dis pas que c’est pour « ça », cette chose insignifiante, que tu as pris soudainement la décision que ça ne valait plus le coup. » Je lâche les sacs par terre, ayant besoin de faire de grands gestes avec mes mains. Il n’y a que comme ça que j’exprime au mieux ma colère et on ne peut pas dire que ça me fasse un bien fou. « C’est une gamine. Elle doit avoir dix ans de moins. C’est pour te sentir plus jeune, un truc comme ça ? Ou pour avoir son argent ? » Demandé-je, en regardant soudainement la femme à son bras : « Evidemment que c'est pour ça. Vous n'avez pas bien l'air intelligente pour gagner votre vie seule. » Pour qui se prend-elle ? « Preuve est que vous ne vous êtes pas tournée vers un bon parti. Il lui pousse un gros bouton sur le front lorsqu’il est stressé et il cuisine, mais… Mal ! » Suis-je réellement en train de le pourrir sous ses yeux pour casser leur truc ? Forcément que oui.



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN




Dernière édition par Hécate Holmes le Lun 4 Jan - 1:42, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyVen 18 Déc - 16:40
Willow & Hécate




"Vive la baffe, vive la baffe, vive la baffe que je viens de recevoir..."


Comment dire... C'était comme se retrouver projeté dans un Vaudeville. La seconde d'avant, il passait un début de soirée idyllique avec sa petite soeur, et en une fraction de temps, le spectre de l'ancienne madame Deslauriers venait de ressurgir dans son existence. Le terme était peut-être cependant mal choisi... le seul Holmes fantomatique qu'Oreste avait affronté se nommait Alan. Hécate, elle, était belle et bien vivante. Et toujours aussi belle effectivement, malgré la fureur que l'alchimiste parvenait à lire dans ses yeux. Fureur qu'il n'arrivait pas à comprendre, mais qu'il percevait, qu'il ressentait presque au plus profond de lui alors qu'elle s'approchait d'eux. Il ignorait les appels de sa soeur, ne voyait même pas qu'elle claquait des doigts devant ses yeux ébahis. Non, vraiment, tout ce qu'il voyait, c'était cette femme qui arrivait d'un pas décisif jusqu'à eux. Son prénom claqua dans l'air comme un coup de fouet, une violente baffe à leurs souvenirs communs qui revenaient petit à petit à Oreste dés la seconde où il posa son regard sur elle.

"Hé... Hécate ?", balbutia-t-il. C'était comme si il n'y croyait pas, comme si les miracles de Noël existaient vraiment. "Bon sang, je... c'est vraiment toi ?"

Question idiote au demeurant... Il l'aurait reconnue entre mille. Dans une foule étouffante, il était persuadé que leurs mains seraient parvenues l'une jusqu'à l'autre, qu'importe les remous, les courants, ils finiraient toujours par se retrouver. Le hasard avait voulu qu'il s'agisse de ce soir-là, sur cette place d'Ottawa, les bras chargés de présents pour tout ses proches.
Présents qui tombèrent légèrement à terre alors que des mots de colère coulèrent sur lui. Quoi ? Mais... Qu'est-ce qu'il était en train de se passer, là ? Il savait que son mariage ne s'était pas terminé dans la meilleure des ambiances, et que quelque part il était prêt à signer de nouveau avec elle pour passer le reste de sa courte vie à ses côtés. Cependant, de là à pousser ce genre de scandale en public... Le professeur en resta pantois quelques instants, clignant des yeux plusieurs fois avant qu'Hécate n'énonce l'objet du crime. Une femme... Willow ?! Par réflexe, l'homme décroisa son bras de celui de sa soeur, quitte à faire tomber d'autres paquets dans la neige qu'il ramassa maladroitement, les serrant contre lui. C'était amusant. Il avait tout de l'amant prit en flagrant délit d'adultère... alors que la situation était bien plus simple que ça, en plus d'être particulièrement ironique. Pourtant, la colère d'Hécate ne faiblissait pas, et voilà qu'elle se mettait elle aussi à lâcher ses paquets et à insulter Willow. Oh oh... tout ça sentait le roussi. Il était bien placé pour savoir que la véhémence de sa soeur ne se limitait pas à sa folie naturelle. Et qu'elle pouvait répondre de manière toute aussi violente. Sentant la situation lui échapper de manière incontrôlable, il tenta de soutenir le regard de la femme en face de lui et d'aligner précisément les mots qu'il fallait pour la calmer :

"Quoi ?! O-oh mais non, ce n'est pas du tout ce que tu cr-"

Mais c'était qu'elle avait du répondant ! Elle le coupait, à tort et à travers, laissant éclater ses propres sentiments. Il ignorait pourquoi, sachant pourtant pertinemment que Willow n'était en rien sa petite amie, mais un sentiment de culpabilité germa alors en lui. Ces brusques retrouvailles le troublaient, la moindre parcelle du jour de leur séparation lui revenait en tête. Et les évènements ayant lentement mené à ce déclin également... La mort de cet enfant. Cette malédiction. Ces non-dits, cette douleur... tout, absolument tout. Alors qu'il y pensait déjà constamment, il lui sembla que ces piques qui transperçaient son coeur s'enfoncèrent douloureusement au moindre son de la voix de son... épouse. Il refusait encore le terme d'ex, après tout.
Cependant, ce n'était pas le moment de se laisser à la morosité. Il devait absolument réagir, d'autant que tout ça commençait à tourner relativement au vinaigre de leur côté. Il sentait sa petite soeur fulminer, sa propre colère monter et bientôt elle laisserait tout éclater. Et le pire pourrait arriver...
Lançant un regard à la fois perdu et désolé à la cadette Deslauriers, il voulut la rassurer, et l'empêcher de sauter à la gorge de sa bien-aimée...

"Willow, reste calme par pitié, je vais lui expliquer... NON, WILLOW !!"

... Trop tard.



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptySam 19 Déc - 17:40
Orécate




"Les baffes en cadeau sous le sapin, on s'en plains point !"



« Oreste. » Quoi quoi ? Willow se tourna vers la meuf qui venait d’arriver dans son dos alors qu’elle s’agitait désespérément devant son frère pour tenter de comprendre quel fusible venait de péter. Il avait l’air de claquer… c’était ça un AVC ?? Non non non il était trop con pour crever ! Mais en se retournant vers la jeune femme qui se pointait là comme une fleur, Willow eut le bon sens de penser que c’était cette dernière qui créait l’état d’Oreste, qui restait presque tétanisé. Pas fâchée de voir qu’il y avait une raison à ce bug intersidéral, elle amorçait un sourire quand le crash se produisit. «  Trois ans. Bon sang, trois ans. J’ai passé trois ans à tenter de comprendre et je te vois, là, avec cette femme sans aucun intérêt et qui claque d’une manière ridicule ses doigts justes pour attirer ton attention. Ne me dis pas que c’est pour « ça », cette chose insignifiante, que tu as pris soudainement la décision que ça ne valait plus le coup. C’est une gamine. Elle doit avoir dix ans de moins. C’est pour te sentir plus jeune, un truc comme ça ? Ou pour avoir son argent ? Evidemment que c'est pour ça. Vous n'avez pas bien l'air intelligente pour gagner votre vie seule […] » A cet instant précis, Willow avait décroché. Elle n’avait certes pas réalisé immédiatement qu’elle était victime d’une agression en public… Et pourtant c’était bien le cas. Attend attend… on rembobine… on repasse le film. C’était elle la meuf sans intérêts ? La chose insignifiante ? L’arriviste ?! Bon ok pour ce dernier qualificatif, Willow ne pouvait pas trop s’insurger. Ouais, c’était se foutre un peu de la gueule de l’univers. Mais… MAIS !! Putain la fille quoi ! Elle était en train de l’attaquer ?! L’expression de Willow passa du presque sourire à un rictus hargneux, copie parfaite de celui de  Freddy Krueger… La pression montait, petit à petit, et pendant ce temps-là, l’autre dégénéré amorçait un rallumage cérébral partiel. Willow allait lui faire des griffes de la nuit dans sa gueule, que ça lui calmerait le feu qu’elle avait au cul …

D’après ce qu’elle comprenait, Oreste connaissait la morue qui s’était permise de la prendre de haut… il semblait même s’être prit la porte des retrouvailles en plein dans le pif (pauvre porte) avec une certaine émotion. Quand bien même, Willow venait de faire un pas en avant vers la jeune femme, alors qu’elle entendait à peine son frère bégayer comme un crétin fini. « Quoi ?! O-oh mais non, ce n'est pas du tout ce que tu cr- Willow, reste calme par pitié, je vais lui expliquer... NON, WILLOW !! » Ouais… trop tard.

« OOOOOOH BUUURN ! C'est parce que t'as une tête de cul que tu dis de la merde ? Ecoute tu as l’air d’une gentille fille, je m’en voudrais de t’en coller une avant les fêtes de Noël… un coquard sa irait pas avec ton teint, comme ta vieille couleur à chier. Heureusement vu ta gueule, tu dois au moins avoir le sens de l’humour… Donc, c’est certainement pour me faire marrer que tu viens de me cracher dessus. Lol… »

Dans son dos, Willow sentit un mouvement de la part d’Oreste. Il souhaitait sans doute l’appeler une nouvelle fois au calme, ce qu’elle ignora avec un grand soin pour avancer encore un peu et poker l’immense front de la fille, qui ressemblait d’avantage à une mappemonde qu’autre chose. Petit à petit, l’Alchimiste se plaçait entre la jeune femme et Oreste, empêchant cette dernière de l’atteindre. Parce qu’au-delà du fait que sa fierté venait d’en prendre un coup, Willow n’aimait pas beaucoup le petit ton suffisant de la moche en question. Elle était blessée, mais ce qu’elle digérait encore moins, c’était que son frère aussi avait été éclaboussé de bile. Et… on ne s’en prenait pas à Oreste gratuitement. On ne s’en prenait pas à Oreste du tout. Si bien qu’elle enchaina sans même reprendre son souffle :

« Donc en gros, tu te prends pour une intellectuelle c’est ça ? » Elle éclata de rire, pour revenir rapidement poker une seconde fois la fille. « Ecoute, je ne peux pas prétendre l’être, bah oui tu vois j’suis juste une pompeuse de blé d’après ta super analyse. Pouce vert, tu fous dans le mile. Mais si je peux te donner un conseil, cacher sa jalousie c'est dur, cacher sa tronche c'est plus rapide… »

Putain mais pour qui elle se prenait cette truie à tomber sur les gens et à les incendier comme ça ? Comment ça c’était typiquement que ce que Willow était capable de faire ? Oui… ok c’est vrai. Mais rien à battre, pas moyen de laisser une fille souiller le binôme Deslauriers, peu en importaient les raisons. Son adversaire devait avoir été plaqué par BG Oreste et pas le supporter, c’était vraiment lamentable tiens ! Vieille meuf… Et sacré Big Nez-Nose tiens ! Un vrai tombeur finalement derrière ses airs de pas y toucher. Matador KEUCHON. Sur ce, elle croisa les bras pour toiser la dinde de Noël avec provocation.

« La question s’est, tu veux une raclée maintenant ou tu repasseras après avoir récupéré ta dignité ? »


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyDim 20 Déc - 16:56
Willow & Oreste



Ce que je crois ? Ce que je crois, c’est qu’il se passe bien quelque chose entre eux et à la manière qu’Oreste a de retirer son bras de celui de cette femme, je suis quasi-certaine d’avoir eu raison. Ca fait trois ans que la séparation a eu lieu, nous ne sommes plus mariés, il a le droit de faire ce qu’il veut avec qui il veut, mais… Mais non, en fait. J’ai toujours en tête que l’homme en face de moi est le mien et qu’aucune femme ne peut se rapprocher de lui de cette manière. L’imaginer heureux, en compagnie d’une autre, imaginer que cette relation ait pu effacer la nôtre, huit ans, en si peu de temps, m’est insupportable. Bien évidemment que je souhaite que son bonheur, mais égoïstement, j’aimerais que ce soit avec moi. Les sentiments que j’éprouve toujours, qui sont comme au premier jour, même plus forts, ne m’aident pas à prendre du recul et pour être honnête, je n’ai pas la moindre envie de me défaire de lui, de nous. C’est comme si, durant mes vingt-huit premières années, je ne m’étais pas investie corps et âme dans mes relations pour l’attendre, lui. Je ne sais pas vraiment si les trucs sur les âmes sœurs existent, mais si c’est le cas, j’ai trouvé le mien. Alors évidemment que c’est ingérable de voir cette fille l’accompagner et franchement, si je l’ai froissée, ça m’est vraiment égal. « M’expliquer ? M’expliquer quoi ? » Me donner une excuse pour faire passer la pilule ? « C’est une blague ? » J’ai envie de rire, vraiment. Mais c'est qui cette fille ? De quel quartier elle sort ? Puisqu’on semble être suffisamment proches pour se tutoyer, je me le permets aussi : « Tu ne trouves donc pas mieux à renchérir que de vouloir montrer tes petits poings pour me défigurer ? » Je retire un gant. « Ca tombe bien, ça fait hyper longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de me battre. Viens ! » Je ne me suis jamais battue, en fait, pas de cette manière du moins. La dernière fois, c’était avec Oreste et c’était plutôt du genre « jeu de mains, jeu de vilain », quelque chose qui était bon enfant. Vu sa manière d’être, pour sûr, elle a plus l’habitude que moi, mais je ne suis pas du genre à avoir peur de me salir les mains ou de me casser les ongles comme Maude.

Je me mords ma lèvre inférieure lorsque je sens son doigt s’appuyer sur mon front, puis au deuxième, décide qu’il est temps de rétorquer. Je m’approche d’un pas, pour que nous soyons à un seul centimètre, puis, à mon tour, appuie mon index sur son front. « C’est quoi ton problème ? T’es tellement furieuse d’avoir des oreilles à la Dumbo et des yeux trop rapprochés, que tu t’attaques au visage des autres pour te rassurer ? » De près et peut-être sans la moindre objectivité, je la trouve laide. Je ne comprends pas ce qu’il lui trouve, ni comment ils en sont venus à se trouver des points communs. « Ne t’inquiète pas, avec tout le fric que tu auras empoché en te tapant des hommes plus âgés que toi, tu pourras te payer une opération chirurgicale. En attendant, je peux gentiment te prêter mon sac pour te le mettre sur la tête. » Pour sûr, elle fera nettement plus fureur dans les rues. « J’ai essayé de te le faire comprendre : je t’attends. » dis-je, en retirant mon deuxième gant qui termine sur la neige. « Tu as peur de te froisser un muscle ? Ou tu ne t’attendais peut-être pas à avoir quelqu’un qui n’ait pas peur en face de toi ? » demandé-je, en appuyant une deuxième fois mon index sur son front, histoire de lui rendre la pareille. Je n’arrive pas à croire que je viens de la provoquer un peu plus. Pis encore, l’encourager à montrer les crocs, mais j’ai tellement la rage que sur le moment, tout ce que je cherche, c’est la confrontation pour me défouler moi aussi. Je ne remarque même pas les gens s’agglutiner autour de nous pour savoir qui aura le dernier mot. Je peux le dire ; je suis trop fière pour ne pas l’obtenir.



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN




Dernière édition par Hécate Holmes le Lun 4 Jan - 1:42, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyJeu 24 Déc - 3:01
Willow & Hécate




"Vive la baffe, vive la baffe, vive la baffe que je viens de recevoir..."


Oh, bon sang...
Pourquoi fallait-il que les choses dégénèrent à ce point ? En réalité, Oreste n'avait strictement rien compris à la situation et se croyait littéralement projeté dans un cartoon des années de sa jeunesse. Là où le pragmatisme n'avait absolument pas sa place. Il ignorait véritablement ce qui avait traversé l'esprit d'Hécate pour qu'elle s'emporte à ce point... mais à bien y réfléchir, ça ne l'étonnait qu'à moitié. Les femmes de caractère avaient toujours parcouru sa vie, qu'il s'agisse de sa mère, de ses sœurs ou bien, dans ce cas-là, de son épouse. Il n'en avait jamais fais grand cas... tout simplement parce qu'il trouvait ça terriblement palpitant, à défaut de pouvoir exprimer lui-même des sentiments si vifs et passionnés.
Mais à cet instant précis, c'était deux personnalités explosives qui s'affrontaient sans espoir de retour, et le professeur avait bien du mal à savoir où se placer dans cette dispute infondée. Chaque fois qu'il ouvrait la bouche, c'était pour se faire rembarrer inconsciemment par une nouvelle réplique fusant comme un échange musclé entre deux joueuses de tennis. Bam, la balle était renvoyée à chaque fois dans le camp d'adverse avec plus de véhémence. Et voilà... et voilà qu'elles voulaient en venir aux mains ?! C'en était trop. Qu'importe la furie qui animait leurs yeux, Oreste ne pouvait pas laisser une chose pareille se produire.

« Ça suffit maintenant, vous deux !! »

C'était bien la première fois que sa voix était claire et imposante depuis le début de cette altercation. Les bras croisés et la mine sévère, Oreste finit par s'imposer physiquement entre elles, les protégeant l'une de l'autre, instaurant une distance de sécurité entre les deux femmes qui semblaient ne pas comprendre qu'il puisse littéralement prendre part au conflit. Mais s'il y avait bien un idiot sur terre voulant de tout cœur raisonner deux tornades pareilles... c'était bien cet imbécile d'alchimiste.

« Willow, je te présente Hécate, mon... ex-épouse. », finit-il par avouer à sa petite sœur. Il lui sembla que son fameux cœur se serra sous cette révélation, tandis que son regard croisa celui de celle qui était autrefois madame Deslauriers. Avant qu'il ne gâche tout. « Et... Hécate, voici Willow Deslauriers, ma petite sœur ! »

Il se plaça aux côtés de la jeune brune qu'il prit par les épaules de manière cordiale et chaleureuse, peut-être dans une envie de protection, mais aussi pour la canaliser un peu. Il avait sans doute un peu peur que ces présentations ne suffisent pas à Willow et qu'elle renchérisse par la suite, alors, silencieusement, il lui intimait de faire légèrement profil bas. Tout en montrant leur lien de parenté.

« Je t'en ai déjà parlé... Certes, elle a un peu grandie par rapport aux photos que je t'ai montrées autrefois, mais c'est bien elle. Ma Willow. »
, poursuivit-il, fixant toujours son ex-femme et tentant de garder une attitude calme. Bien qu'au fond de lui, il s'agissait d'une véritable fanfare, prête à tout moment à le faire céder à la panique. « Donc je pense que vous vous êtes un peu trop emportées toutes les deux... Alors on se calme... s'il vous plaît... »

C'est vrai, après tout... C'était Noël, nom d'un neutron !! Ce n'était ni la période, ni le moment de se disputer comme des chiffonnières. Ni les personnes pour le faire, au demeurant. Si on lui avait qu'il reverrait cette femme dans de telles circonstances, même lui, le fantasque, le type un peu décalé, même lui aurait trouvé ça ridicule...
Son élan de courage passé, il revint à la réalité de manière plutôt brutale. Il était quand même au milieu d'une place, ses cadeaux dans la neige, en face de celle qu'il avait toujours aimée. Et maintenant, quoi ? Saint-Nicolas allait débarquer pour l'emmener en Laponie ? Peut-être aurait-il préféré ça... plutôt que d'affronter ses erreurs d'antan, personnifiées sous la forme de mademoiselle Holmes.



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate EmptyDim 27 Déc - 21:34
Orécate




"Les baffes en cadeau sous le sapin, on s'en plains point !"

Alors déjà, la grognasse avait vanné sa gueule. Dans les secondes qui avait suivi son geste d’un mimétisme risible sur son front, la bonne femme avait lâché une référence à Dumbo et déclaré qu’elle avait les yeux trop rapproché. Mais, la blague putain ! Elle osait… elle osait critiquer sa beauté et sa grâce démesurées avec cette… gueule ? Un front plus grand que celui de Requiem (et franchement elle ne pensait pas cela possible jusqu’à aujourd’hui.), ses cheveux secs comme un pet de nonne et son poireau sur le menton. C-C-COMBO ! Une vraie tronche de raie comme dirait les jeunes. Sauf que cette raie-là n’avait rien d’élégante dans son milieu naturel, c’est-à-dire des modestes trous du cul de banlieue merdique. Peu à peu la colère montait telle une vague, faisant céder les digues qui jusqu’à maintenant la retenait d’égorger la meuf, par respect pour Oreste. Bah oui, après tout s’ils avaient niqué ensemble, il voudrait peut être tenté à nouveau sa chance… même si pour être sincère, Willow lui souhaitait meilleure bonnasse que miss-hystérie-pourrie pour s’éclater un peu. En attendant, l’Alchimiste gardait le silence, avançant d’un pas de temps en temps à mesure que la duconne bavait sur son compte. « Ne t’inquiète pas, avec tout le fric que tu auras empoché en te tapant des hommes plus âgés que toi, tu pourras te payer une opération chirurgicale. En attendant, je peux gentiment te prêter mon sac pour te le mettre sur la tête. » Pour le coup, Willow éclata méchamment de rire… cette moche-femme avait de la créativité, suffisamment pour recycler les vannes que Will’ venait de lui balancer. Mais son rire ne prouva en aucun cas son amusement, bien au contraire. « J’ai essayé de te le faire comprendre : je t’attends. Tu as peur de te froisser un muscle ? Ou tu ne t’attendais peut-être pas à avoir quelqu’un qui n’ait pas peur en face de toi ? »

« Attendant j’ai un cadeau à te faire… »

Un rictus amusé passa sur son visage purement furieux, les yeux brillant d’une rage qu’elle tentait d’étouffer un minimum. Sans attendre, elle plongea une main dans son sac et y fouina quelques secondes avant de jeter au visage de cette femme une bonne poignée de billets de banque :

« Tiens prend-les ! Ramasse ! Avec ça tu pourras t’acheter un sens de la répartie, sans déconner t’en a vraiment besoin. Et oui, j’ai de la tune mais je suis d’humeur généreuse, c’est Noël, et bientôt le téléthon… et y’a thon dedans, tu saisis ? Mais avant de te jeter par terre pour récolter ma fortune, j’vais t’faire la peau… »

Mais si la résolution se lisait dans son regard alors qu’elle prenait de l’élan, elle ne fit pas long feu. Car un mouvement survint, la frappant d’étonnement et figeant tout mouvement. «  Ça suffit maintenant, vous deux !! » Putain Oreste bougeait enfin son cul ? Alors là c’était fort surprenant, inattendu même. Et à en croire la sévérité sur son visage, lui aussi débordait de détermination. Si bien qu’elle se sentit aussitôt petite fille, même si en vérité il n’avait jamais fait preuve d’autorité sur elle, et que son beau-père de l’époque lui-même n’avait pas réussi à la dompter. Pourtant, elle se sentit un peu penaude, au point de se la boucler. « Willow, je te présente Hécate, mon... ex-épouse. Et... Hécate, voici Willow Deslauriers, ma petite sœur ! Je t'en ai déjà parlé... Certes, elle a un peu grandie par rapport aux photos que je t'ai montrées autrefois, mais c'est bien elle. Ma Willow. Donc je pense que vous vous êtes un peu trop emportées toutes les deux... Alors on se calme... s'il vous plaît... »

Un soupire s’échappa de ses petits naseaux avec puissance, tel celui d’un taureau mécontent alors qu’elle repoussait avec mollesse l’emprise d’Oreste qui l’empêchait d’attaquer à nouveau la fille… Hécate donc. Sa femme. Enfin son ex-femme. A nouveau, l’Alchimiste la dévisagea avec acidité avant de reporter son regard noir vers son grand frère.

« Ouais super, j’étais vachement au courant que tu avais été marié Oreste. C’est super cool d’être proche de son frère au point de se faire tomber dessus par une hystérique sans pouvoir la reconnaitre… »

Sa colère maintenant semblait se reporter sur Oreste, surtout que… étrangement, Willow avait désormais honte de son comportement envers Hécate. Même s’il était difficile encore de digérer l’altercation, et l’annonce d’Oreste par la même occasion, l’Alchimiste avait au moins assez de bon sens pour deviner la jalousie d’une femme encore amoureuse. Et ce genre de jalousie, elle-même la vivait depuis un certain temps, au quotidien… quand bien même Willow rejetait ce sentiment par lâcheté, elle le comprenait désormais et semblait le reconnaitre dans le regard d’Hécate. Alors oui, Willow était désormais furieuse contre Oreste d’avoir laissé la situation s’envenimer de la sorte, elle avait l’impression de s’être humiliée. Même si elle était très mal placée pour lui reprocher d’avoir caché son mariage, puisqu’elle-même n’avait jamais avoué les deux siens. Mais bon c’était pas le seul de ses deux ex encore en vie qui voudrait péter la gueule d’Oreste sur un malentendu ! Ooooh non ! En attendant, Willow croisa les bras, refusant d’accorder un seul regard à Hécate et se contentant de fusiller son frère.

« Je fais quoi maintenant ? Je vais m’enterrer ?! Putain tu fais chier Oreste ! »



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Au carrefour du temps perdu... // ft. Willow & Hécate

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» Family don't end with blood »Hécate
» La rivière des souvenirs [PV Hécate]
» Hécate | Je suis aussi souple qu'un éléphant.
» Seule l'explosion intérieure permet de briller. // ft. Willow
» Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
All Souls Night :: Archives des rps-

Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3