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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius

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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyMer 24 Fév - 18:24
Sirion




"Je savais que je n'aurais pas dû lui donner un trèfle."


Fallait que je sorte. Fallait que je m'aère. Que je sorte. Vite. J'avais passé une putain de journée merdique, déjà, j'avais pas pût aller bosser, boutique fermée toute la journée, donc argent perdu. Enfin, non, je ne perds pas d'argent, jamais je ne perds d'argent, mais j'en ai pas gagné, et là, c'est la crise. Bref, pourquoi ? Parce que mon Leprechaun fou de père a réussi à se libéré et à quitter l'appartement, se disant que c'est une bonne idée d'aller gambader comme un petit lutin nu dans toute la Cour, d'aller jouer dans l'Atrium, de se balader chez les gens tranquille et surtout de passer par la Salle de Trône, voir si l'herbe sous ses pieds magiques était plus verte dans cet endroit bien précis. Je ne sais pas comment j'ai pût m'en sortir, sans doute avec une pirouette ou deux, et probablement la promesse de mieux tenir mon père en laisse, enfin, en bocal, et on nous avait laissé partir sans déranger la Reine. Encore que entre Leprechauns, je suis sûr qu'on aurait trouvé un arrangement tous les deux. Enfin, bref, j'avais donc passé une matinée plus que catastrophique, mais mon père avait commencé à faire une crise de je ne sais pas trop quoi, il s'était mis à pleurer, pleurer comme une madeleine, encore pire qu'à la mort de ma mère. C'était limite exagéré, du moins, ça en avait l'air, mais les larmes étaient sincères. Vas-y donc Sirius à réconforter ton paternel, à lui tapoter sa petite tête quand il pleure sur ton épaule, et non, ce n'est pas une image... Et après on s'étonne que je sois défoncé du matin au soir...  Je profitais d'un moment de répit où mon père s'était endormi à force de pleurer pour me faire un petit rail de coke, après avoir avaler deux comprimés e kétamine. Le temps que cela fasse effet, enfermé dans la salle de bain, roulé en boule dans un coin, je fixais le vide, dans un silence le plus complet. Est-ce qu'un jour ça finirait ? Est-ce que mon père finirait par me rendre fou comme il avait rendu fou ma mère ? Au train où vont les choses, c'est fort possible. Depuis quelques temps, j'avais remarqué que je faisais quelques conneries, quelques oublis, mais rien d'irréparable. N'empêche que c'était quand même là. Ce qui me fit sortir de mon petit cocon un peu frisquet ? La voix de mon cher papa. Je m'étais levé en essayant de chasser les pensées qui pourraient faire de moi un fils des plus horrible et terriblement indignes.

Donc, sortir. Mais si je voulais sortir, il fallait surtout que je trouve un moyen d'occuper mon père, de l'emprisonner pour qu'il reste tranquille. Ça fait une éternité que je ne suis pas sortit, quelques semaines certes, mais un moment quand même pour moi. Déjà que j'avais fait mon anniversaire enfermé dans mon appartement à picoler avec mon père, nu sous sa forme humaine qui avait accepté seulement de se couvrir d'un drap et rien de plus pour fêter l’événement. Bon, dans un sens, ça m'avait évité de voir des amoureux à tout coin de rues, ça m'avait aussi évité de penser à Nathanaël. Bon, certes, je n'étais pas amoureux de lui, mais j'avais quand même un gros pincement au cœur en pensant à lui et en associant tout ça à une fête humaine pour les amoureux qui tombait le jour de la célébration de ma venue au monde. Pour en revenir à la sortie, il fallait que je fasse quelque chose, que je trouve une solution. Il n'était pas question que je reste une soirée de plus chez moi sans voir le monde extérieur de la nuit, où quand les humains et autres créatures de la nuit  se croisent, seul moment où je supportais les humains d'ailleurs. Je m'étais bien habillé, comme d'habitude, on ne sait jamais qui je pourrais ramené chez moi pour le virer ensuite une fois totalement satisfait, bien que je ne me sois pas rasé et j'observais mon père et attachant et détachant le premier bouton de ma chemise, assez nerveusement. Il était assis sur la table base, jouant avec les fausses pièces d'or que j'étais entrain de retravaillé pour qu'elles se multiplient au contact des mains. Il chantonnait et marmonnait tout joyeusement, un peu comme un gosse, avec son petit chapeau sur la tête, enfin, qui lui retombait sur le front avec une fréquence de dix minutes, laissant souvent apparaître une oreille, une fois la gauche, une fois la droite. Comment être en colère après cette petite chose innocente ? Il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait. Ça avait été le cas avant, il s'excusait toujours après d'ailleurs, mais cette époque était loin, loin derrière nous. Quand il réalisa que j'étais prêt pour sortir, il reposa les pièces sur la table et, tout en se déplaçant sur les genoux sur la table basse, encore comme un enfant.et attrapa le pan de la veste de costume que je portais, tirant un peu dessus.

- Fiston  ! Me laisse pas, s'il te plais ! Les monstres aux ailes noires vont venir ! Tu n'oserais pas laisser ton vieux père se faire manger tout cru ? cria-t-il pratiquement en grimpant lentement jusqu'à mon épaule et tira sur mes cheveux. Tu ne peux pas laisser ton vieux père... Siriri...

Et comment je suis censé résister à cette petite créature, moi ? Une petite créature qui s'agrippe en plus. Et qui fait sacrément mal. Impossible. Je dût négocier avec lui pour pouvoir l'embarquer dans son bocal préféré, un bocal tout ce qu'il y a de plus normal à vrai dire, exactement comme les autres, ultra renforcé avec un verre incassable, au cas où lui viendrait l'idée de s'échapper. Ce que j'avais fait pour distinguer ce bocal des autres, j'avais peint un arc-en-ciel et un chaudron sur le verre. A croire que la vieillesse et la folie avait fini par le rendre encore plus crédule que les humains, à être persuadé qu'il vivait sur une illusion d'optique et que sa fortune était en sécurité et déplaçable dans un chaudron. Ainsi, bocal contenant le vieux père complètement fou  dans la poche de ma veste, carte bleue dans la poche de mon jean, téléphone dans l'autre et clés à la main, je quittais l'appartement pour me téléporter ensuite directement dans une petite rue de Sandy Hill, dans une impasse pour être exact, et j'allais directement du coin des bars et des boîtes. Au Mercury Lounge ? Nan, j'y vais un peu trop souvent. Et la dernière fois que j'y suis allé, je suis partis dans payé avec une Stryge. J'y retournerai quand je serais capable de jeter un sort d'illusion sur tout le personnel. Quand je serais en forme donc. C'est-à-dire... jamais. Enfin, si, j'y retournerais, mais pas ce soir. Et pour rendre hommage à mon paternel dans ma poche et ses petits délires, ainsi qu'un peu à mes origines aussi, une des mes origines en tout cas, j'allais au Heart & Crown Irish Bar. Au moins, là-bas, les soûlards n'étaient pas mal vu, on n'était pas obligé de traîner sa carcasse sur une piste de danse quelconque. Je m'approchais du bar en me frayant un chemin parmi les abrutis qui s'amusaient à rester planté en plein milieu, leur énorme verre à la main.

- Une Guiness. Et la pinte, pas le p'tit verre.

En plus de ma réputation de drogué, je commençais à me créer un sacré CV d'alcoolique, mais peu importe. Qu allait me juger ? Le mec qui me plaisait mais qui avait quelqu'un d'autre à se faire et pour qui s'en faire ? Mon Alzheimer de père ? Mes clients anonymes ? Peut-être mon "associé" et encore. Enfin bref, j'avais personne qui viendrait me faire la morale sur mon état alcoolique, alors autant profiter. Après avoir reçu mon verre, je m'appuyais sur le  comptoir quelques instants, zyeutant les clients. Y aurait bien un mec plutôt pas mal, non ? Aux tables, ils étaient entre étudiants déjà bien beurrés, entre couple d'ivrognes, entre énième-rendez-vous-prêt-à-conclure. Rien de quoi me satisfaire. Je regardais alors du côté du billard, du côté des fléchettes. Avant même d'avoir touché à mon verre, je me sentais enfin planer. Enfin les chaînes qui me tiraient dans tous les sens donnaient un peu de mou, m'autorisant à prendre un peu de liberté pour quelques temps, me laissant profiter pour quelques heures. Si bien que je me sentais sourire, légèrement béat, ce que je n'étais pourtant pas très enclin à faire il y avait à peine une heure de cela.

Et puis, une silhouette qui se retourne, les regards qui se croisent. Un visage commence à prendre forme dans ma tête. Non... ça ne pouvait pas être lui. Il ne pouvait pas être là. Il était loin. Il avait disparu loin. Très loin. Un océan, des continents nous séparaient. Ça ne pouvait être qu'une hallucination. Comme quand je voyais ma mère, assez souvent d'ailleurs. Je savais qu'elle était morte. Lui ne l'était pas, mais physiquement, ce n'était pas possible qu'il soit là. A cette hallucination, je me sentis un peu plus léger, encore un peu plus souriant. Ah ce petit con... s'il était vraiment là, je lui casserais d'abord la gueule avant de lui casser bien d'autre chose.

- Xion William Desmond...
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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyMer 24 Fév - 23:59

Tu n'as pas changé , toujours aussi défoncé ! 
Sirius & Xion



Je soupirais en m’écroulant dans mon fauteuil en cuir. Du haut de la tour AD Enterprise, mon regard se fixait sur la vue que les baies vitrées pouvaient offrir. Ma journée venait à l’instant de ce terminé et je n’avais qu’une envie, me vider la tête. Depuis que j’étais revenu à Ottawa, depuis que j’avais fait construire mes bureaux, je n’avais pas eu une seconde à moi. De la paperasse, des réunions, encore de la paperasse, toujours de la paperasse…. Non, ce n’était plus possible. Il fallait que je me détende, que je profite du temps libre que j’avais pour sortir et m’amuser, plutôt que de dormir.

Alors que mes pensées vagabondaient dans le paysage, l’image de Sirius fit son apparition dans mon esprit. Il fallait que je le retrouve. Je savais plus ou moins ou chercher, après avoir mené moi même ma petite enquête. Je savais quels endroits il fréquentait et qui il fréquentait. Avec un peu de chance, peut être que ce soir serait la bonne. Me relevant doucement, le sourire au lèvres rien qu’à cette idée, je rangea rapidement mes affaires avant de prendre la porte. J’adressais la bonne soirée à ma secrétaire avant de descendre, retrouvant mon chauffeur à l’extérieur. Il n’était pas bavard, il ne l’avait jamais été et je devais l’avouer, j’adorais ça. Surtout lorsque nous devions affronter une orde de voitures totalement collées les unes aux autres. Au final, je finirais le reste à pieds.

Rentrant chez moi, je me précipitais sous la douche. Même si je ne le retrouvais pas ce soir, il était hors de question que je sorte comme ça. Après tout, d’après mes sources, je n’allais pas tarder à avoir la presse sur le dos, je ne pouvais pas paraitre négligé. C’était hors de question. Un peu de gel, une chemise bleu nuit, un pantalon noir. Classique mais efficace. J’enfilais ma montre, celle que Sirius m’avait offert pour fêter notre première année. Elle était magnifique, en or blanc, de quoi faire peur à tous les joyaux de la couronne. Elle ne me quittait jamais. En l’enfilant, je me sentis nostalgique, rempli d’un espoir que je pensais légèrement diminué.

Rapidement, je me retrouvais en ville, à la recherche de mon ancien amant dans l’avenue qui regroupaient le plus de bars. Je savais où il avait l’habitude d’aller, mais il n’y était pas, évidemment, ce aurait été trop simple. C’est au détour d’une rue que je finis par tomber sur lui. Je n’eu aucun mal à le reconnaitre de dos. Sa démarche, sa carrure, sa façon d’être. C’était lui, j’en était certain.

Lorsque je le vit passer la porte du Heart & Crown Irish Bar, j’eu un petit moment d’arrêt. Il fallait que je le fasse, que je profite de cette occasion pour le voir. Tout ce que j’avais fait ses deux dernières années, tous mes actes, mes choix, mes alliances, tout avait été réalisé pour ce moment. J’avais l’impression que mon coeur battait la chamade, mais ce n’était qu’une illusion. Mon coeur ne battait plus correctement depuis longtemps, après tout. Il fallait que je le fasse. Me dirigeant vers le bar, je serrais les poings. J’avais peur. Pas de m’en prendre une, je l’aurais bien mérité après tout, mais qu’il m’ignore tout simplement. C’était le pire qu’il puisse faire. Je m’étais préparé à toutes ses possibles réactions, essayant d’imaginer comment nos retrouvailles pourraient se produire et au final, j’étais mitigé. Une dernière seconde d’hésitation avait que j’enclenche enfin la poignée.

A l’intérieur, on se retrouvais totalement catapulté en Irlande. L’ambiance, la décoration, la musique, tout ne pouvais que rappeler les traditions Irlandaise. Zieutant la salle du regard, j’essayais de retrouver ma chère tête blonde à travers tout le brouhaha ambiant. Finalement, c’est en approchant du bar que j’accrochais son regard. Aussitôt, j’eu l’impression de me liquéfier sur place. Incapable de bouger, je ne pouvais m’empêcher de le détailler. Ce regard, toujours aussi frappant, perçant, semblable à la glace. J’adorais ce regard. Puis, son sourire, ce magnifique sourire. Je me rappelais de la première fois qu’il m’avait permis de le voir, il y a quelques années. C’est lorsque qu’il me l’avait offert que j’étais réellement tombé amoureux de lui. Ses cheveux, bien coiffés, lui arrivant au niveau de la nuque, lui allait divinement bien. Comme à son habitude, il était très bien habillé, ce qui me tirait un léger sourire. Il était beau. Vraiment et horriblement beau. Il n’avait pas changé.

Reprenant doucement contenance, fixant ce regard qui m’électrisais littéralement, je marchais dans sa direction, allant jusqu’à m’installer à ses côtés, mon petit sourire toujours peint sur mes lèvres. J’avais l’impression que ma poitrine allait exploser, littéralement.

- Sirius… Ca fait longtemps…

Pour le coup, je me trouvais idiot, attendant sa réaction, un geste, une baffe peut être ? Il était trop tard pour reculé, et de toute façon, je n’en avais aucune envie. J’étais revenu, je l’avais retrouvé, il ne me restait plus qu’à le convaincre de ne pas me tuer de suite.


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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyJeu 25 Fév - 10:37
Sirion




"Je savais que je n'aurais pas dû lui donner un trèfle."


Définitivement, ça ne pouvait être qu'une hallucination. J'étais triste, j'étais seul, un peu mélancolique de l'époque où mon père avait un semblant de raison, du bon vieux temps, et Xion en faisait parti. Enfin, au début, puis qu’après mon père avait totalement perdu la raison et lui m'avait poignardé dans le dos, visant bien le cœur. Saloperie d'humain. Comment j'avais pût faire confiance à un humain, je me demandais encore. Je restais là, appuyé contre le bar, le sourire béat sur les lèvres, observant cette hallucination qui me faisait quand même chaud au cœur. Bah ouais, on avait quand même passé de bons moments tous les deux. C'était grâce à lui que j'avais pu déposer mes brevets. Du moins, c'était grâce à lui que j'avais retrouvé ma motivation, grâce à lui que j'avais pu retrouver courage et que je m'étais remis à bosser. S'il n'était pas apparu dans ma vie, je n'en serais probablement pas là aujourd'hui. Alors ouais, ça me faisait quand même chaud au cœur de le voir. Même si c'était purement le fruit de mon imagination, de mon cerveau détraqué et de l'association des drogues dans mon organisme. Sans rien dire, après tout, ça ne servait à rien, il n'était pas réel, et j'aurais eu l'air très con de parler tout seul comme ça, surtout au barman, et je comptais à ce qu'il continue de me servir pendant une bonne partie de la nuit, j'attrapais mon verre que je portais à mes lèvres sans le quitter des yeux. Mon cerveau bossait quand même bien, il me le renvoyait tel que j'adorais qu'il soit, avec les cheveux courts, bien qu'avec ses cheveux longs il restait cannonisime, sa conne de petite faucette au menton, non, je n'ai pas la même, une petite barbe de quelques jours relativement entretenu pour qu'il ne paraisse pas négligé... Mais il y avait un petit truc de changer. Je ne savais pas trop quoi pour être exact, mais mon ex avait quelque chose de différent. Peut-être que j'avais fini par faire mon deuil de notre relation et que la colère avait modifié quelques trucs dans ma mémoire. Ou alors cette hallucination était délibérément différente que ce dont je me souvenais pour ne pas oublié qu'il n'était pas aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur ? Ouais... c'était probablement ça.

Après avoir tremper plusieurs fois mes lèvres dans mon verre et avoir savourer la bière qui se frayait lentement un chemin vers mon estomac et mon foie, je reposais la peinte et m'asseyais sur un des tabourets au comptoir, posant les coudes sur ce dernier d'ailleurs, et je tendais légèrement la main vers sa joue, ouais, j'avais envie de le touché, mais je jetais un rapide coup d'œil vers le barman. Mieux valait que je vois où il était, pour être sûr qu'il ne me surprenne pas en train de caresser la joue d'un mec invisible. Enfin, lui me verrait la main en l'air entrain de faire un truc bizarre, mais justement, fallait pas qu'il voit ça. Enfin, il était occupé avec le groupe d'étudiants bourrés, je pouvais faire ce que je voulais. Hé... en fait, je restais assez rationnel tout en était raide. Plutôt pas mal le Leprechaun ! Je reposais mon attention sur Xion-l'hallucination et vint poser doucement la paume de ma main sur sa joue. Étrangement, contrairement à toutes les autres fois où j'essayais de toucher mes trips, soit je n'y arrivais pas, soit je ne sentais que du vide, là, c'était palpable. Y avait presque comme une chaleur corporelle. Bizarre. Je posais quand même mon autre main sur sa seconde joue et l'observais en plongeant mon regard dans ses yeux d'hallu. S'il était vraiment là, je lui aurais probablement fracassé la gueule sur le comptoir. Là, maintenant, tout de suite. Je lui aurais mis la tête au carré, je lui aurais fait bouffer du verre. Pour sa trahison. Pour son vol. Pour son départ. Je m'en souviendrais toujours de son départ. Et dans quel état j'étais après ça. Avant de le rencontrer, j'étais dans un état plus que lamentable et pathétique. Quand il m'a quitté et volé, ce fut encore pire. Rien que d'y penser, je sentais la colère et les larmes remontées.

- Si tu savais à quel point je te hais, Desmond...

Je lâchais mon hallucination, la gorge sèche et je reprenais mon verre, quittant le comptoir à la recherche d'une place dans la salle. J'aimais pas ce genre de trip, ceux qui s'intégraient à la réalité, me clouant à cette pénible vérité et qui m'empêchaient d'aller où je voulais. Après avoir dégager deux crétins, un crétin et une crétine pour être exact, en train de se bécoter à une table proche de la sortie, et je m'asseyais en posant mon verre, et le bocal contenant mon père aussi, parce qu'il commençait à me gêner. La fraction de seconde où je l'eus en main, avant de le poser sur la table, sous le coup de la frustration et de la colère, j'avais envie de le fracasser sur la table. Ça l'aurait sans doute pas tué, je me serais probablement blessé et j'aurais dû lui courir après, mais je me retins. N'empêche que ça m'aurait soulagé un peu. Installé le plus confortablement possible sur ma chaise, les mains à plat sur la table, j'observais mon père dans sa prison de verre. Sa petite face était collée contre la parois et fixait l'intérieur du bar avec un sourire digne d'un gamin le matin de Noël, à ce qu'on m'a raconté. Il fit le tour pour se mettre face à moi et tapa de ses petits poings sur le bocal pour que je le fasse sortir. Je ne l'entendais pas, mais je n'avais pas besoin de l'entendre pour savoir ce qu'il disait. Avec mon doigt, je lui fis signe que non et posais ma main à plat sur le bocal pour le garder bien en place, le verre était très solide, c'est vrai, mais il serait capable de le briser en le secouant trop. Le laissant s'énerver tout seul, je relevais la tête pour voir si mon hallucination était toujours là et.. oui. Bordel. C'était pas ça que je voulais voir. Je voulais passé une bonne soirée. Et le voir comme ça faisait remonter trop de choses qui étaient incompatibles avec une bonne soirée. Je repris mon verre pour boire une bonne lampée, peut-être que ça ferait apparaître autre chose.


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Tu n'as pas changé , toujours aussi défoncé ! 
Sirius & Xion



J’attendais, patiemment, les yeux rivés vers lui, vers cet homme que j’avais tant aimé. J’avais cette impression que le temps refusait de continuer son oeuvre normalement, et je n’étais pas vraiment sûr d’aimer ça. C’était comme si je me trouvais au milieu d’une voie fériée, provoquant la mort en ne sachant pas si le train s’arrêterais, ou si il continuerait, faisant comme si je n’avais jamais existé. Il avait toujours son sourire gravé sur ses lèvres, alors, je me contentais de profiter. Je n’étais pas encore par terre, donc soit il ne réalisait pas vraiment que j’étais là, soit il hésitait encore. Lorsque mon regard se posa sur la main qu’il levait, je n’ai pas pu m’empêcher de serrer les dents, me préparant automatiquement au coup que j’étais sensé recevoir, mais il ne vint jamais. A la place, sa paume rencontra ma joue avec douceur, et je ne pu retenir un léger soupir. Ce contact, sa peau contre la mienne, se regard, putain, il m’avait tellement manqué.

Comme si il réalisait alors que j’étais bien réel, il vint posé son autre main sur mon autre joie, formant une coupe. Je restais là, immobile, ne réagissant pas, retenant la subite envie que j’avais d’embrasser sa peau, le creux de ses mains. J’ai toujours adoré ses mains. Enfin, les mains en général. Et les siennes étaient parfaites. Grande, munie de doigts longs et fins, la peau plutôt douce mais pas trop. Parfait. Alors, je profitais, me rappelant de toutes les fois où ses mêmes mains avaient pu parcourir mon corps. J’étais pervers, oui, sans nul doute, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Il m’avait bien trop manqué et je savais que ce moment ne durerais pas éternellement. Alors, autant en profiter au maximum.

Puis, comme un murmure, sa phrase tombe, me déchirant aussitôt le coeur. Aoutch. Je le comprenais, je le savais, c’était évident qu’il me haïssait, mais de l’entendre de sa bouche, les yeux dans les yeux, ça faisait un mal de chien. C’était un premier coup, et ça faisait définitivement bien plus mal qu’un poing dans la gueule. J’encaissais alors que lui en profitait pour se barrer, me laissant seul au bar. Le regardant partir, je n’ai pas eu la force de faire autre chose que de commander une boisson au serveur. Je n’allais pas abandonner comme ça, c’était hors de question, mais bordel, ça faisait un mal de chien. Le voyant s’installer un peu plus loin à une table, je ne le lâche pas des yeux tout en l’observant. Lorsqu’il sorti ce qui me semblait être un bocal et qu’il le posa sur sa table, j’eu un faible sourire. Son père, certainement. A l’époque où nous étions ensemble, je savais qu’il m’appréciait, du moins un peu. Nous avions beaucoup discuté ensemble, que ce soit à propos de Sirius, de l’entreprise, ou même de sa mère. Je savais que la situation avait bien changée depuis. Il était devenu sénile, je savais, et j’en étais d’autant plus désolé pour mon ex. Je l’avais lâché au pire moment, et au final, cela ne faisait que remplir mon taux de culpabilité. Il fallait que je répare mes erreurs, ou du moins que j’essaie. Je voulais être là pour lui, comme avant, comme si je n’avais jamais été un connard fini.

Je soupirais, prenant une gorgée de mon verre avec un peu de courage, puis je décollais de mon siège, m’approchant de la table où il était. Arrivant devant lui, je m’assis juste en face, me forçant à arborer un sourire avant de poser mes yeux dans les siens à nouveau.

- Moi aussi, je suis ravi de te revoir…

A nouveau, je zieutais le bocal, me penchant en avant afin de poser mon visage à sa hauteur, découvrant le petit homme que j’avais bien connu. Lui offrant un sourire, comme pour signifier que j’étais là et que je me souvenais de lui avant de me relever.

- Je suis désolé. Désolé pour tout… Je sais que ça ne rattrape rien, mais je voulais au moins te le dire…



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"Je savais que je n'aurais pas dû lui donner un trèfle."


La pinte descendue presque de moitié, je reposais mon verre pour constater que mon hallucination s'était rapprochée, venant même s'installer en face de moi, dans pratiquement la même place que les crétins que j'avais viré. Putain, et là, vu sous cet angle, j'observais encore plus le visage de Xion. Ouais, y avait quelque chose de changer chez lui, mais j'arrivais pas à trouver quoi. Ça me perturbait d'autant plus. Enfin, ce qui me perturba réellement, ce fut surtout de l'entendre. De l'entendre dire ce que j'avais rêvé qu'il dise. Donc ouais, ça ne pouvait être qu'une illusion. Je l'espérais tellement, même si mon but réel était de lui broyer le cœur exactement comme il l'avait fait pour moi. Oh oui... c'était cruel, mais ce serait totalement jouissif. Ce jeune humain manipulateur qui m'avait sacrément pris pour un con. Enfin, ça, ça n'arriverait jamais, puisqu'il fallait encore qu'il revienne ici, qu'il ait le courage de le faire. Et vu sa lâcheté, j'en doutais. Ceci dit, je haussais un sourcil en passant un doigt sur le rebord de mon verre, gardant toujours l'autre main sur le bocal qui s'agitait toujours autant. Peut-être même plus. Les colères d'un Leprechaun étaient toujours passagères, mais intenses. Mon père était furieux parce que je ne voulais pas le laisser sortir pour gambader dans un bar où la venue d'un lutin serait sans doute adorée et applaudit. Ça lui passerait assez vite. Ce que je ne voyais pas, puisque je ne le regardais pas, c'était qu'il était de nouveau collé contre la paroi du bocal, mais face à à Xion. Je restais bloqué sur ce qu'il avait dit. Répondre ? C'était la première fois que je pouvais discuter avec une hallucination, même si je trouvais ça étrange. Sans compter que je savais que lorsqu'elle éclaterait, je me sentirais encore plus mal puisque rien n'aurait été réel. Et puis... à quoi est-ce  que ça servirait ? Finalement, c'était un bad trip, agréable à regarder certes, mais quand même. Je lâchais finalement le bocal pour me donner un coup sur la tête en murmurant, enfin, j'espérais que je murmurais :

- J'veux voir autre chose ! J'veux aller au Pays des Merveilles, merde... Fais moi voir autre chose...

Mais j'avais à peine arrêté de me frapper que je reposais mon attention sur mon père dans son bocal qui s'agitait d'autant plus. Ça ne lui ressemblait pas. D'habitude, il s'agitait dans tous les sens pendant deux ou trois minutes grand maximum et finissait par oublier pourquoi il bougeait. Ce n'était pas le cas ici. Et je le voyais gesticuler d'autant plus. Si bien que je me penchais vers lui pour comprendre ce qu'il voulait essayer de me faire comprendre en fronçant les sourcils. J'aurais bien ouvert le bocal, mais je craignais vraiment qu'il en profite pour s'échapper. Il semblait vouloir me montrer quelque chose, un très large sourire sur les lèvres, un truc que mon hallucination cachait apparemment. Sauf que je regardais par dessus ses épaules, lui, rien. Absolument rien. Il devait sans doute être en proie à un délire. Bien que ça ne lui soit jamais arrivé de sourire comme ça pendant un délire. Mes sourcils se froncèrent de nouveau et mes prunelles bleues se posèrent sur Xion. Une seconde. Est-ce que c'était ça ? C'était lui que mon paternel voyait et qui le faisait sourire ? Quand on s'était connu, je n'avais pas caché à mon ex que j'étais un Faë, un Leprechaun. De toute façon, même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu le faire puisque mon père était là et n'hésitait pas à se changer et à parler de nos pouvoirs et du monde surnaturel. Et contrairement à ce que j'avais cru, ils s'étaient bien entendus. Très bien entendu. J'éclatais brusquement de rire en lâchant le bocal, croisant les bras sur mon torse. Un rire nerveux, un rire angoissé et quelque peu sous le choc.

- Non... non... Pincez-moi... Il est pas là... T'es pas là, hein ? Tu es le fruit de mon imagination, pas vrai ?

Mon rire fini par se calmer, bien que je sois toujours choqué et que je commence réellement à douter. Il était réel ? Vraiment réel ? Il avait vraiment dit ça ? Il était là pour de vrai ? Je reposais mon regard sur le bocal où mon père hochait la tête en souriant d'autant plus. Putain... non.... Si...? Je ne savais même plus quoi penser, est-ce que ça devait me réjouir ? Est-ce que ça devait me faire mal ? Est-ce que je devais m'énerver ? La rage remonta violement en moi, et je me levais d'un bond, ou presque, lui collant mon poing dans la gueule. Ça faisait du bien. Et c'était toujours palpable. Le silence se fit autour de nous, visiblement, mon geste n'était pas passé inaperçu, mais ça m'étais égal. Je me rasseyais comme si de rien n'était et repris mon verre. Je m'étais fait mal, mais en même temps, je me sentais incroyablement mieux. J'échangeais un regard avec mon paternel qui était totalement choqué, assis sur son petit derrière. Réel ou non soit Xion, je venais de faire un truc qui me démangeait depuis longtemps.



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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyJeu 25 Fév - 23:05

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Mon regard toujours fixé au sien, je me retrouvais comme un con après mes dernières paroles. Je ne savais pas quoi dire. En même temps, y avait-il autre chose à dire ? Oui, sans doute. Le pourquoi du comment de ma fuite, par exemple. Sans parler de la raison de ma présence. Je m’attendais à toutes ses questions depuis longtemps, mais je devais avouer n’y être toujours pas vraiment préparé. Comment réussir à expliquer à l’homme que j’aimais que je suis parti parce que j’en avais besoin ? Que j’ai dû le fuir, quitter notre vie bien rangée pour me rendre compte que finalement, j’avais eu tord, oh tellement tord…

Lorsqu’il se frappa la tête, j’entendis ses vagues paroles, déviant mon regard vers la table. Il me prenait pour une hallucination. C’était donc pour cela qu’il était dans un tel état. J’aurais dû m’en douter. J’eu comme un pincement au coeur à cette constatation. Enfin, ce qui y ressemblais le plus. Il avait replongé. Et le pire, c’est que c’était certainement par ma faute. Je n’arrivais plus à sourire, et celui que pouvait m’envoyer son père n’arrangeais rien. Je ne savais pas comment réagir, si je devais en profiter ou non et finalement, je n’eu même pas le temps de me poser vraiment la question. Lorsque je relevais la tête au son de son rire, je sût qu’il avait compris que j’étais bien présent. Bien réel. Ses paroles me tirèrent un sourire, et sur le coup, j’eu presque envie de laisser quelques larmes s’échappées à la dérobée.

Puis, son poing part sans que je m’y attende, venant s’écraser sur ma mâchoire. Le coup fut violent, à la hauteur de la rage qui avait pris possession de mon ancien amant. Les quelques larmes que je retenais avec tant de difficulté coulèrent de suite, la douleur s’insinuant brusquement dans ma joue. Il ne m’avait pas loupé. Je goûtais un peu de sang, et ce n’est qu’en portant mes doigts à mes lèvres que je compris pourquoi. L’essuyant à l’aide de ma manche, je ne pus alors m’empêcher de lui sourire.

- Je te l’accorde, celui-là, je l’ai bien mérité.

Je reprenais contenance, me rasseyant correctement sur ma chaise tout en ignorant royalement les chuchotements de toutes les personnes dans la salle. Notre spectacle avait apparemment jeté un léger froid. Passant une main dans mes cheveux, il ne fallu que quelques secondes pour que je sente ma plaie se refermer et rapidement, il n’y en avait plus aucune trace, de même pour le semblant de bleu qui commençait doucement à se former au niveau de ma joue. L’un des avantages d’être un Stryge.

- Maintenant que tu as la confirmation que je suis vraiment là, on va peut être pouvoir parler ?

J’avais repris mon vieux tic de mordiller ma lèvre inférieure, j’essayais tant bien que mal de le cacher en prenant une lampée du liquide qu’il y avait toujours dans mon verre. Boire me ferait sans doute du bien.



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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyVen 26 Fév - 0:37
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"Je savais que je n'aurais pas dû lui donner un trèfle."


Je me sentais un peu mieux, c'est vrai, mais j'avais toujours des envies de torture sur lui. Vraiment. Le faire souffrir par tout les moyens possibles et inimaginables, de toutes les façons possibles, physique ou morale. Oh ouais, j'adorerai pouvoir le torturer. Mais d'une certaine façon, je me sentais coupable de penser et de désirer ça. Coupable ? Pourquoi je me sentais coupable ? Hé, c'était lui qui m'avait plaqué comme une merde ! C'était lui qui m'avait volé ! Alors que Xion se rasseyait en face de moi, je plissais les yeux en remarquant le sang disparaître peu à peu de ses lèvres. Quoi ? Non, ça c'était sans doute une réelle hallucination. Bref, je l'observais reprendre sa place et boire lui aussi, tiraillé entre mon envie d'avoir des explications et lui briser ma chaise sur le dos. Enfin, on m'aurait probablement arrêté avant vu que tout le monde m'avait vu lui coller un pin en pleine gueule. Parler. Moi je n'avais rien à lui dire. Rien qu'il ne savait probablement déjà. Et puis, je lui avais déjà dit tout ce qu'il avait à savoir quand je pensais qu'il était juste une hallucination. C'était lui qui devait parler. Sauf que là, je n'avais pas envie de l'entendre parler. J'avais pas envie de replonger dans la douleur, la trahison, et le chagrin. J'étais là pour oublier tout ça, justement. Si j'avais voulu passer une soirée riche en tension et en souffrance pures, je serais resté chez moi à regarder mon père devenir de plus en plus fou et de plus en plus vieux. D'ailleurs, en parlant de lui, je reposais soudainement mon attention sur lui, l'ayant complètement oublié sur le moment. Il avait réussi à renverser le bocal et avait commencé à le faire rouler le long de la table. Si bien que pour le moment, il allait vers moi, puis vers Xion, encore vers moi et vers Xion. Ça aurait pût être drôle pour n'importe qui mais pas en ce qui me concernait. J'étais pas vraiment en jambe pour ça. Mais je n'étais pas sûr de comprendre ce qu'il faisait, ce qu'il voulait faire. Et comme j'étais perché, mes réflexes laissaient vraiment à désirer. Et même si je le voyais s'approcher du bord de la table, dans le sens opposé du quel il allait depuis tout à l'heure. Je ne réalisais ce qui se passait quand le bocal tomba par terre.

Comme s'en était un presque incassable, il ne se brisa pas en touchant le sol, mais il se fissura dangereusement. Moi qui croyais que mon père n'avait plus de moment de lucidité, c'était une grossière erreur. Pour la première fois, je le voyais à l'œuvre comme toutes les autres fois où il avait réussi à s'enfuir. Il avait une volonté de quitté sa prison de verre impressionnante, sans doute animée par la vision de l'homme que j'avais aimé, mais aussi parce qu'il m'avait vu frappé ce dernier sans ménagement, que j'en restais abasourdi. Faisant rouler son bocal pour qu'il se cogne contre les pieds de notre table et de nos chaises, il cherchait à créer encore plus de fissure jusqu'à ce que le verre se brise. Je ne sortais de ma torpeur qu'à ce moment là. En plus de le voir se mettre à bondir un peu partout autour de nous, sous le regard de certains curieux, ahuris de voir ce qui se passait. Mon père laissait derrière lui ses trèfles à quatre feuilles et fini par monter sur l'épaule de Xion et s'y assis, me narguant littéralement. Avant que je puisse l'attraper, il bondit sur sa tête en lui tirant les cheveux et sauta ainsi sur le crâne des clients les uns après les autres. Ce qui arrêta sa course folle ? Il tomba dans une choppe de bière énorme proche du comptoir.

- C'est un putain de cauchemar... Deux fois dans la même journée... grinçai-je en me levant, ignorant les gens autour de nous qui ne savaient s'ils devaient rire ou crier. Je me tournais quand même vers Xion en passant mes mains dans mes cheveux. Très bien. Tu m'aides à le rattraper et à l'enfermer dans un truc solide duquel il pourra pas se tirer, et on pourra parler.

Si ce n'était pas la preuve que j'étais à bout de nerf et épuisé moralement... Demander à son ex de l'aide dans ce genre de situation, il n'y avait pas plus pathétique, si



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Dernière édition par Sirius L. Aquila le Ven 26 Fév - 10:42, édité 1 fois
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Hey you're the one I like, I wanna share your love tonight, I wanna smoke your special thing, Let's Bang bang bang ~ Xion & Sirius EmptyVen 26 Fév - 1:09

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Une fois de plus, il ne m’a pas répondu. Ou tout du moins, pas de suite. Alors, je me contentait de regarder son père s’amuser à rouler dans son bocal, sirotant tranquillement mon verre. Il pouvait prendre tout le temps qu’il voulait pour me répondre, ce n’était pas un poing dans la gueule qui allait m’effrayer. Je ne bougerais pas d’un poil avant qu’il me réponde.

Mais ça, c’était sans compter sur son paternel. Je ne réalisa que trop tard ce qu’il était en train de faire. Lorsque le bocal fini par céder, une fois au sol et tandis que je le cherchais entre mes jambes, un nouveau sourire aux lèvres, il en profita pour sauter jusqu’à mon épaule, s’asseyant quelques instants en fixant son fils. Quand à moi, je me retenais de rire, trouvant la situation plus qu’amusante. Sirius sorti de sa torpeur au même moment, tentant d’attraper son père avant qu’il ne s’échappe sur ma tête, puis qu’il décide de s’éloigner, rebondissant aisément sur la tête des clients qui nous entourais. Ce n’est que lorsqu’il fini sa course dans une bière que mon ancien collègue se décida à réagir, ce levant d’un bond tout en marmonnant quelques mots.

Ce qu’il me dit me fit lâcher un sourire en coin. C’était parfait. Il acceptait enfin de me parler. Rien qu’à l’idée, je me sentais enjoué et mal en même temps. Deux sentiments contraires, opposés, qui ne cessait de se croiser et de se mélanger depuis que mes yeux s’étaient posés sur lui. Me levant alors, je partis à sa suite à la recherche du paternel. Il était sorti de sa bière et avait l’air de beaucoup s’amuser à s’accrocher aux lampes du plafond, puis à redescendre sur les tables. La plupart des clients s’amusaient de la situation, tentant parfois de l’attraper à leur tour, mais il était très rapide pour un vieillard.

Voyant la situation, je me dirigea vers le bar, commandant un récipient assez grand pour contenir le Leprechaun et surtout assez solide. En grognant, voyant déjà d’ici qu’il devrait s’expliquer avec son patron pour les dégâts, il fini par me donner ce que je désirais. Aussitôt, je rejoins alors Sirius qui le suivait de prêt. M’arrêtant un instant, je ne pu m’en empêcher, pour regarder le spectacle qu’ils offraient, le père ce moquant outrageusement du fils et le fils rageant de plus en plus, je devais avouer que cela me faisait bien marrer. Finalement, je rejoignais la partie, essayant de me mettre à l’opposer du blondinet afin de barrer la route, offrant un sourire se voulant raisonnable au plus vieux dans l’espoir qu’il se calme. C’était plutôt mal barré, je le voyais dans son regard, et ce fut finalement celui de Sirius que je tentais de capté. Je me tenais prêt à n’importe quel signal qu’il pourrait m’envoyer, persuadé qu’on pouvait l’avoir si nous étions assez rapide, même dans l’état dans lequel était Sirius. Il avait un peu de mal, ça se voyait, et au final je me préparais à tout, que ce soit vis à vis de lui ou de son père.



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