Merci la famille »Oreste&Flynn [Terminé]

Oreste & Flynn

Don't be afraid

Est-ce que c'était sa faute! Particulièrement la sienne? Est-ce qu'elle était partie ainsi en le laissant seul ici? Oui. Elle était partie... Et finalement, alors que Flynn se croyait assez grand, mature, préparé pour la perte de quelqu'un, ça l'avait totalement affecté. Est-ce que sa mère adoptive l'avait tout simplement... Abandonné? Enfin, est-ce que Flynn voyait les choses ainsi? Oui. Partiellement. D'après lui Anthéa avait ses raisons de partir, bien sur. Mais elle l'avait laissé en arrière et c'était cette raison qui le gênait. Qui gênait Flynn. Alors est ce que c'était sa faute? Pour que sa mère biologique n'en veuille plu... Pour que sa mère adoptive n'en veuille plus... Flynn commençait à se poser de réelles questions.
Assit sur le canapé de son oncle, un livre en main. Il n'était pas là depuis longtemps. Pas du tout même. Il connaissait rapidement la demeure d'Oreste et n'avait pas trop fait le tour du propriétaire. Alors il s'était juste posé là, sur le canapé pour lire. Même si il luttait pour rester éveillé. Le garçon n'avait pas réussit à trouver le sommeil la nuit dernière. Trop occupé à réfléchir... Il était désorienté. Totalement. Par un départ. Il sera content de vivre avec Oreste. Disons juste qu'il ne n'avait pas encore réalisé... Flynn se frotta les yeux en ramenant les genoux contre sa poitrine. Finalement ça faisait a peut près trois fois qu'il lisait la même phrase et qu'il n'arrivait pas a la comprendre. Soupirant Flynn repoussa le livre sur le canapé et posa sa tête contre ses genoux. Il n'était pas vraiment très bien installé. Même pas du tout en fait. Nouveau soupir tandis qu'il se retourna sur le sofa, regardant le plafond. De nouveau le brun ferma les yeux. En fait il ne voulait pas dormir... Flynn n'avait pas souvent peur. Mais là il avait totalement peur que son esprit déraille. Qu'il se retrouve en plein cauchemar... Et pourtant la fatigue eu raison de lui. Un dernier bâillement et Flynn s'endormit.

« Pourquoi pense tu qu'elle t'ai laissé Flynn? » Une voix douce à ses oreilles. Une voix qu'il ne connait que trop bien. Celle de la personne qui ne berçait. Le sortant de ses mauvais rêves. Celle d'Anthéa. Maman jamais nommé tel quel. Maman. « Flynn pourquoi pense tu que je t'ai laissé ? » Pas simplement une voix. Un visage, une odeur. Pourtant des paroles acerbes. Amères dans la bouche d'elle-même. C'est lorsque l'on perd quelque chose que l'on se rend compte a quel point on l'appréciait. « C'est ta faute Flynn. » Non. Non. Non. Non! Ce n'était pas sa faute si elle était partir. Ce n'était pas sa faute. Parce que si ça l'était il ne savait pas ce qu'il avait fait et cette idée le terrifiait d'autant plus. « Rien que ta faute. »

Ouvre les yeux. Rapidement. Retrouve le monde tel qu'il est. Normal. Vivant. Sans une Anthéa violente. Sans une Anthéa tout court... Rageusement il envoie son livre un peu plus loin et s'assoit, ramenant de nouveau les genoux contre la poitrine, s'enroulant de ses bras. Il était peut-être temps de s'installer si il devait rester là...

Little sunshine in my heart
Little sunshine for burn

Merci la famille...

Flynn ✧ Oreste

Le départ d'Anthéa n'avait été simple pour personne. Toute la famille Deslauriers avait été ébranlée par cette nouvelle, et inquiet, Oreste ne pouvait s'empêcher de se demander ce que l'avenir allait réserver au plus jeune représentant de celle-ci. Depuis sa naissance, Flynn avait enchaîné les coups durs. C'était un garçon certes courageux, mais il était légitime pour lui d'affronter cette situation avec plus ou moins de facilité. De même, le professeur n'avait pas véritablement compris les intentions de sa cadette. Son fils adoptif représentait tout pour elle, à l'entendre. Et pourtant... elle avait décidé de le laisser ici. Un an encore à passer sous la tutelle légale d'un représentant de la famille, et c'était à Oreste de s'y coller. Pas que ça le gênait, bien au contraire. Il adorait son neveu.
Il l'avait laissé prendre ses marques le plus tranquillement du monde alors que son oncle était en train de préparer de quoi grignoter dans la cuisine. Du thé et des muffins. Bien peu de choses en réalité, mais il avait fait en sorte de choisir les préférés du jeune homme. Alors que l'eau se colorait lentement d'une jolie teinte ambrée, l'alchimiste ne pouvait s'empêcher de penser à la situation dans laquelle son existence et celle du garçon venaient de tomber. Et naturellement, ses pensées allèrent vers Willow. Quand allait-elle se décider à dire la vérité à Flynn ? Est-ce qu'un jour du moins, ce secret allait-il faire surface ? Oreste restait persuadé que ce n'était pas son rôle de lui dire, ni même de forcer Willow à le faire. Il savait que ce secret pesait lourd sur le cœur de sa sœur, et qu'après tout, il avait sans doute été l'une des raisons de son départ autrefois.
Un soupir passa le seuil des lèvres d'Oreste, avant qu'il ne verse la liquide chaud dans deux tasses. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Pour l'heure, la priorité restait son neveu, et son bien-être en ces lieux.

Mais quelque chose le fit tiquer. Un bruit sourd, quelque chose qui cogna le sol. Il rejoint Flynn dans le salon, le plateau en mains, alors que l'adolescent semblait s'être extirpé d'un pénible sommeil.

« Flynn ? », l'appela-t-il, « Est-ce que tout va bien ? »

Il s'approcha doucement de lui pour venir poser leur goûter sur la table basse sur le canapé, avant de s'asseoir à ses côtés. Flynn semblait perturbé. Presque paniqué. L'observant quelques instants, le ton d'Oreste se fit plus doux, à l'instar de celui qu'il utilisait depuis toujours avec l'enfant. Et il posa tout aussi chaleureusement sa main sur l'épaule du jeune homme pour le rassurer et le mettre en confiance.

« Tu es bien pâle, mon garçon... Mange un peu, ça te fera du bien. »

C'était bien à lui de dire ça, tiens... Lui qui était aussi pâle que la mort, et qui ne touchait presque jamais à la nourriture. Mais cela ne l'empêcha pas de tendre un muffin au garçon, un sourire aux lèvres.

Oreste & Flynn

Don't be afraid

Une nouvelle fois Flynn se frictionna les bras. Une nouvelle fois il n'avait pas froid, juste la terrible impression qu'en faisant ça tout allait aller mieux. Devinez pourquoi terrible... La stupidité d'un enfant. Réellement Flynn était plutôt ce type de garçon à être très terre à terre. Les rêveurs il en fallait, toujours, dans toutes les sociétés, mais Flynn n'était juste pas fait pour rever. Il était fait pour méditer sur des choses d'adulte dont il ne devrait pas s'intéresser. En fait il se pensait totalement coupable du départ de sa mère adoptive. Et il se savait même si ce savoir été faux. Flynn n'avait pas été exemplaire ces derniers temps. Le nez dans les recherches. Trouvé qui était sa mère biologique. C'était ce qu'il voulait. Peut-être qu'Anthea était tombée dessus. Qu'elle avait vu les recherches que Flynn faisait. Peut-être qu'elle avait été déçue, vexée par l'attitude de son fils. Petit soupir qui s'échappa des lèvres du jeune homme. Il s'en remettrait. Habité avec Oreste lui ferait sûrement le plus grand bien. Il appréciait Oreste certainement comme un enfant pouvait aimer un père. Il n'avait pas eu grandes figures paternelles enfant - Non vraiment on ne compte pas l'autre oncle, question figure paternelle il n'était pas trop au top - Donc oui pour l'instant il avait l'air totalement mou, solitaire et dépourvu de pensées cohérentes... Mais ce n'était pas définitif. C'était juste une mauvaise passe. Une vague dans l'océan, difficile à passer et pourtant surmontable parmi toutes celles de la vie. Espérons juste qu'il ne se tombe pas dans les limbes de l'océan. Il ne tomberait pas. Espérons le. Il ne tomberait pas. Ils y auraient des gens pour le récupérer. Flynn n'était pas aveugle, on aimait ou pas les grandes familles, les Deslauriers avaient des valeurs morales certaines. Et parfois il remerciait le vide pour avoir été adopté dans une telle famille. Comment pouvait-il savoir à quoi ressemblait son sang.

« Oui... Ça va, excuse moi pour le bruit. Je me suis énervé sur un livre innocent. »

Flynn se passa une main sur le visage en regardant Oreste arrivé, il se déplaça un peu, remettant ses jambes convenablement, histoire de lui laisser de la place sur le canapé. Un regard jeté au plateau et Flynn soupira. Il n'avait pas très faim ses derniers temps. Le gamin se rendait malade pour le départ de sa mère adoptive et c'était... Affligeant mais si réaliste pour lui. La main que son oncle posa sur son épaule le fit légèrement sourire. Un peu de chaleur pour réchauffer son corps.

« Merci... »

Oreste avait raison, Flynn ne se sentait pas très bien. Quand l'esprit était malade le corps suivait. Le garçon attrapa le muffin et mordit une petite bouchée. Le regardant sans réelle envie finalement... Il reporta ses yeux sur son oncle avec un faible sourire.

« Désolé Oreste, je n'ai pas très faim... »

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Merci la famille...

Flynn ✧ Oreste

Plus l'adulte observait le garçon, plus il se sentait responsable. Au sens littéral du terme. Il connaissait Flynn depuis ses premiers jours, et l'avait vu grandir aux côtés d'Anthéa sans jamais prendre la peine de s'imposer. Pourtant... il aurait dû voir que c'était peut-être une responsabilité trop grande pour elle. Ses petites sœurs... il n'avait pas su comprendre les sentiments qui les habitaient face à ce que représenter l'existence de Flynn. Mais pourtant, il était là. Bien là, et désormais seul, subissant le caprice d'une jeune femme qui n'a su que fuir pour le laisser derrière elle. Quelque part, Oreste détestait l'idée que ses sœurs aient manqué d'autant de courage pour assumer cet enfant jusqu'au bout... mais il ne pouvait réellement leur en vouloir. Lui-même au creux d'un tourment particulier, n'en aurait-il pas fait autant ?
Il ne voulait pas se questionner là-dessus. Car aujourd'hui, il était bel et bien acquis qu'il était le seul à pouvoir donner un semblant de sécurité au jeune homme. Ou du moins, essayer.

Oreste l'observait, et lisait pourtant bel et bien de la peine sur le visage de son neveu. Ça lui faisait tant de mal de le voir si affecté... mais il ne pouvait le blâmer. Jamais il ne pourrait lui en vouloir de ne pas pouvoir gérer ce départ précipité, lui qui avait déjà tant subi. Mais c'était à lui, son oncle, de l'aider dans cette épreuve.

« Flynn, hum... », débuta-t-il, le voyant buter sur le muffin que l'homme avait préparé. « Écoute, je... sais que c'est difficile. Tout ça... le départ de ta mère... mais tu sais, tu n'es pas seul. »

Il trouvait ses encouragements pour le moins minables et dépourvus de réel impact... mais pour être honnête, rien de meilleur ne lui venait en tête. Il n'avait pas envie d'accabler ce garçon plus qu'il ne le fallait. Et il savait qu'à cet âge, il était parfois bon de prendre des pincettes. Pourtant il ne resserra sa prise son épaule pour rien au monde. Il voulait que ses mots lui parviennent tout de même, ainsi que toute sa chaleur.

« Donc... si jamais tu as besoin de parler, ou de t'exprimer de quelque façon que ce soit... je suis là, d'accord ? Tu es ici chez toi. »

Un sourire était venu ponctuer cette dernière affirmation, alors qu'il laissa doucement retomber sa main loin de son épaule. Peut-être ne devait-il pas insister davantage, de peur que l'enfant ne se braque. Ainsi, il s'occupa l'esprit à boire son propre thé sans vraiment y prendre goût, son estomac noué par les affres de la maladie. Mais, quelques instants plus tard, il finit par se tourner à nouveau vers lui pour déclarer dans un nouveau sourire, profondément bon et sincère :

« Tu veux que je te fasse le tour du propriétaire ? Je sais que tu es déjà venu plusieurs fois mais... il y a eu quelques travaux. »

Et pas des moindres... merci Willow et son arnaque hypnotisante à l'assurance !

Oreste & Flynn

Don't be afraid

Flynn lâcha un nouveau soupir, tenant toujours son gâteau dans les mains. Il s'amusait, enfin s'occupait était plus le terme juste - Il s'occupait donc à retirer ce petit papier qui entourait le morceau. Se posant des questions existentielles du style "Mais pourquoi diable y a t'il du papier ici? Ça ne sert à rien!" Pour information si c'était utile, c'était fait pour ne pas s'en mettre plein les doigts - Au cas où vous ne sauriez pas -. Oui Flynn s'occupait maintenant avec n'importe quoi... Il fallait bien. Trouver des moyens de ne pas penser. C'était ça d'avoir un esprit un peu trop rapide. Une fois lancé, le mettre en veille était plus compliqué que quoi que ce soit. Sachant que l'esprit humain était aussi fait pour être parano, c'était simple et efficace pour lui... Juste se faire du mal en pensant à des choses sombres. En mettant les choses à plat maintenant Flynn n'était clairement pas top dans sa tête. Mais ce n'était pas trop comme ça qu'il voyait les choses par lui-même. Il était juste momentanément touché. Ça passerait. Tout simplement...

« Oh... Merci ... »

Le garçon releva la tête vers son oncle. Les yeux remplis d'une légère surprise. Ça lui faisait chaud au coeur que ces mots s'échappent de la bouche d'une personne qu'il appréciait tant. Renaissant légèrement la tête, Flynn mordit dans son muffin. Finalement la faim lui brûlait le ventre mais il n'avait pas réussit à manger depuis un petit bout de temps. Quelques bouts de muffins étaient bons pour simplement commencé à manger...

« Merci Oreste. Vraiment merci... Ça doit pas être genial de te voir obliger de garder le garçon... »

La seule envie qui lui était venu lorsque son oncle lui avait parler si gentiment, ça avait été de le prendre dans ses bras. Oreste était gentil avec lui. Peut-être plus que ce que pensait mériter Flynn. Il se sentait coupable. Foutu esprit... Et Oreste lui apportait tout simplement le réconfort dont Flynn avait besoin. Oh il avait peut-être pas eu de père mais il avait eu des oncles... Ne riez pas. Les oncles c'est puissant finalement... Et il y était attaché à Oreste. Il espérait juste que lui aussi ne parte pas. Un dernier abandon et Flynn ne se relèverait plus cette fois-ci.

« J'ai vu ça rapidement pour les changements! C'est vraiment impressionnant! Je te suis Oreste! »

Flynn avait hoché la tête comme un gamin à qui l'on proposait d'ouvrir ses cadeaux.

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Merci la famille...

Flynn ✧ Oreste

Au contraire, Flynn, au contraire. Ce n'est pas un fardeau. C'était un plaisir de pouvoir s'en occuper, de ce jeune garçon. C'était ce que l'oncle avait envie de dire au neveu pour le rassurer, pour lui faire comprendre que le sens de la famille lui importait énormément. Mais il n'en eut pas l'occasion, pas cette fois-ci du moins. Qu'à cela ne tienne, il aurait tout le temps de lui faire comprendre.

Il lança un dernier sourire au jeune homme, avant de clore la discussion. Non sans le railler un peu, quand même. Où était l'amusement d'être son oncle s'il ne pouvait pas à le charrier ?

« Combien de fois t'ai-je déjà dit de m'appeler Tonton ? », plaisanta-t-il, ne pouvant s'empêcher d'ébouriffer la tignasse blonde.

Ou « ravagé du cerveau », ou alors « tête de neutron », ou même « monsieur le bug », à vrai dire, il s'en fichait pas mal. Mais il trouvait Oreste un peu trop formel, pour le lien qui les unissait. Flynn était presque comme son fils après tout, et même s'il n'était pas son père, il avait une tendresse égale pour lui.

Se levant finalement du canapé, il prit le plateau pour le déposer à nouveau dans la cuisine et le mettre sous cloche de verre. Hors de question que Gontran se goinfre de ces petits muffins en leur absence, ils étaient réservés pour Flynn lorsqu'il retrouverait l'appétit ! Même s'il savait l'animal intelligent, il pouvait au essayer de le contrer ainsi.

« Alors... Bon, je suppose que du coup, tu as vu la piscine en arrivant ! », dit-il en riant. Willow avait vraiment abusé de son pouvoir ce jour-là... mais au final, ce n'est pas si mal. Et il était plutôt heureux des améliorations que sa maison avait subies. Celui qui râlait en revanche, c'était son ordinateur, l'unité centrale de cette demeure, « Seigneur Octet » comme il s'était auto-nommé, que les changements avait grandement perturbé. Surtout l'absence d'Oreste pendant les dits-travaux... Un calvaire pour lui faire reprendre confiance par la suite. Que ce tas de pixels était têtu !

Il montra donc à Flynn la maison en entier, tout les recoins, jusqu'à son atelier d'alchimie au sous-sol. Depuis qu'il avait emménagé ici, il ne cachait plus ses grimoires et ses potions, et embrassait pleinement sa nature...

« Tu peux venir ici quand tu veux... Seulement, préviens-moi avant, et fais attention à ne rien casser ! D'accord ? »

Toute la pièce respirait magie et sorcellerie. C'était sans doute celle où le professeur se sentait le plus à l'aise... et aussi celle qui renfermait le secret de son traitement. Finalement, la visite s'acheva avec la chambre libre, servant habituellement à accueillir des amis, qu'Oreste avait spécialement aménagé pour son neveu le jour où il apprit que désormais, celui-ci vivrait avec lui. Pourvu qu'il s'y habitue...

« Et... voilà ta chambre. La mienne est... », il se tourna un instant, montrant le bout du couloir où une seconde porte se faisait voir. « … juste ici ! Si jamais tu as besoin de quelque chose, ou que tu as fais un cauchemar pendant la nuit, eh bien... je ne serais pas loin ! »

Il oubliait parfois que ce garçon était certes son petit Flynnou… mais qu'il n'avait plus dix ans.

Oreste & Flynn

Don't be afraid

En fait il devait vraiment remercier le monde pour avoir une famille aussi douce et sympathique envers lui. Sérieusement, il était adopté. Ce qui n'obligeait en rien d'une valeur morale Tonton (oui il y tenait) Oreste à s'en occuper. Se qui le rendait encore plus... Génial aux yeux de Flynn. Oh, il était possible que parfois son regard se posait avec des étoiles dans les yeux. Le blondinet n'était pas un garçon cupide ou stupide a croire en des rêves aberrants mais il voulait croire en son oncle parce qu'il savait lui faire garder le sourire. Toujours. Même dans les passes les plus sombres.

Flynn sourit doucement en remettant ses cheveux maintenant en bataille. « Pardon monsieur Tonton Oreste. C'est mieux? »

C'est vrai que finalement il pouvait en trouver pleins des surnoms pour Oreste. Ce n'est pas l'imagination qui manquait. Peut-être l'inspiration. Oh elle viendrait, là dessus n'était pas la question. C'est en voyant son oncle qu'il pouvait en trouver plein. Voilà une idée qui allait occuper le garçon pendant plusieurs heures au moins. Tss... Il lui fera une liste.
Debout à son tour, Flynn lissa ses vêtements quelques peu froissés par sa sieste avortée. Les mains enfoncées dans les poche, il suivit son oncle un petit sourire sur les lèvres. Ça commençait à faire son chemin finalement. Enfin, c'était plus comme une impression d'être en vacances, mais Flynn commençait à apprécier l'idée d'être ici.

« La piscine n'est pas vraiment dissimulable » répondit Flynn avec un sourire. Oh non, ça c'était sur. Si il y avait bien quelque chose que l'on ne pouvait pas raté c'était la piscine. Ça avait d'ailleurs fait froncer les sourcils de Flynn. Il avait regardé l'étendue d'eau en se demandant depuis combien de temps il n'était pas venu. Non parce que justement il avait l'impression que sa venue était toute récente. Et après tout il ne pouvait plus y croire après avoir vu cette piscine construite et remplie juste prête à l'usage. D'ailleurs il s'était aussi demandé comment et surtout pourquoi... Flynn connaissait les Deslauriers comme sincèrement aisé mais de là a se faire construire une piscine ici... Oui oui Flynn se posait déjà ce genre de question alors qu'il avait l'esprit ailleurs.

Elle avait bien changée cette maison, la faisant renaître. Il était passé dans toutes les pièces avec un petit sourire. Mais celle qui lui avait tirée un sourire béat c'était bien le sous-sol... Un labora... Nan vraiment il avait l'air d'un gamin à Noël.

« Vraiment quand je veux? » Il haussa les sourcils avec un nouveau sourire. C'était très gentil « Merci tonton! »

Et bien voilà, il avait eu un magnifique tonton en bonne et du forme. Avec un dernier regard pour la pièce, les deux "Hommes" (si on pouvait qualifier le Flynnou comme ça) s'étaient tous deux retrouvés à l'étage. Dans cette chambre spacieuse et plus ou moins impersonnelle. Mais ça ne le gênait pas le blond. Il n'était pas ce genre de personne à avoir une magnifique collection de boules à neige. Malheureusement d'ailleurs.

Le blond hocha la tête de nouveau regardant la direction indiqué par son oncle. Il en faisait vraiment beaucoup pour lui. Avec un petit sourire et sans paroles, Flynn vint se coller entre les bras d'Oreste. Il n'était pas naturellement tactile mais il savait que c'était toujours agréable. « Merci beaucoup pour tout ce que tu fais. »

Puis, il était bien là en fait.

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Merci la famille...

Flynn ✧ Oreste

Alors ça... Oreste s'attendait à tout, sauf à ça ! Il connaissait Flynn depuis son plus jeune âge, et il était bien placé pour savoir que ce jeune homme n'était pas du genre câlin. Et c'était quelque chose qui ne s'était pas arrangé au fur et à mesure que son neveu prenait de l'âge. Alors... un tel geste... l'alchimiste dût avouer qu'il en avait eu le souffle coupé. Et ce n'était pas dû à la forte étreinte que le jeune homme lui donnait à cet instant précis ! Mais plutôt au sentiment que celle-ci procurait.

« Flynn... », murmura l'oncle, serrant en retour le jeune homme contre lui. « Ne me remercie pas... c'est tout à fait normal. »

Le tonton, donc, ravi d'être appelé ainsi et que son neveu se montre si heureux de vivre ici, finit par caresser la tignasse blonde foncée du jeune garçon. Un geste purement paternel, et qu'il avait véritablement besoin de transmettre à son neveu. L'unique petit qu'il considérait comme un vrai fils. Pour être honnête, il adorait la présence de Flynn ici, et pouvoir passer tout ce temps avec lui. Ce n'était pas forcément une chose évidente lorsqu'Anthéa était parmi eux. C'était une femme singulière (comme toutes celles de la famille Deslauriers, au demeurant...), mais le moins que l'on pouvait dire, c'était qu'elle avait couvé Flynn comme une vraie maman poule. Parfois un peu trop. Ce qui avait rendu son départ encore plus étrange aux yeux de son frère aîné... mais les choses étaient devenues ainsi, et tout ce qu'Oreste pouvait faire, c'était protéger Flynn de la violence des adultes trop étranges.

« Désormais, tu es ici chez toi. Et je te promets que tout va bien se passer. »

Son ton était éminemment doux, afin de rassurer le garçon et du lui faire comprendre que ses mots étaient des plus sincères. Même s'il ne lui restait pas beaucoup de temps à vivre, l'alchimiste voulait faire de ce garçon une nouvelle raison de se battre et de faire reculer davantage la malédiction. Il sourit à Flynn, appuyant ainsi davantage ses paroles, avant de déposer un baiser sur le front du plus jeune et d'ébouriffer ses cheveux, rigolant légèrement pour détendre l'atmosphère déjà forte en émotion. Mais entièrement persuadé qu'ils vivraient de beaux jours ensemble. En famille.

« Allez, il se fait tard. Tu m'aides à nourrir Gontran ? Et après, on fera un bon dîner ! »

Ensemble, ils seraient plus forts que tout le reste. Plus que l'abandon, et plus que la maladie.

Merci la famille »Oreste&Flynn [Terminé]

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