Jahaal & Merry ♦ Toujours la même rengaine...

Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016

Elle espérait que cette fois il battrait en retraite. La plaisanterie avait franchement assez duré, non ? Leurs deux regards avaient convergé un instant vers le groupe de pucelles - elle n'était pas moins pucelle qu'elle, en vrai, d'accord - et ces deux coups d’œil n'étaient pas passé inaperçu. Elle les entendit piailler entre elles. Une vraie basse-cour. Merry ne se rendait pas compte que son ouïe portait loin, qu'il aurait été difficile d'entendre grand chose dans le brouhaha d'un Macdo à l'heure de pointe. C'était sans doute très naïf de sa part mais elle ne savait le nom de sa propre nature que depuis très peu, à cause du hasard d'avoir rencontré rien de moins que sa sœur biologique. Sans doute que c'était le genre de bourde qui ne pourrait que mettre la puce à l'oreille des créatures tout aussi surnaturelles qu'elle. Mais sa sœur ne lui avait pas encore parlé des autres.

Elle soupira, lasse, quand il clama aimer le challenge. Franchement, évidemment, elle commençait à s'en douter, qu'il ne s'en irait pas aussi facilement. Elle se massa l'arrête du nez dans un lourd soupir et devant la question, elle haussa les épaules :
"Bah parce qu'on entends qu'elles, pourquoi ?" Fit-elle, se désintéressant franchement de la question. "Alors vas-y champion, elles n'attendent que toi. Elles vont finir par coller aux chaises."
Il n'allait pas partir et elle s'en sentit à la fois dépitée et aussi un tout petit peu flattée. Qu'il la voit comme une fille dure à obtenir avait un petit quelque chose qui flattait son ego mais elle se refusa à lui céder du terrain. Cependant, malgré elle, il y avait un fantôme de sourire sur ses lèvres.

Un instant, occupée à jeter quelques regards noirs en direction des charmantes demoiselles de petite vertu en les entendant la critiquer, elle ne fit pas de suite attention au manège de Jahaal. Ce dernier marmonna quelque chose mais elle en loupa la teneur - elle ne pouvait quand même pas se concentrer sur deux sons à la fois, quand même. ce fut la lumière des néons sur les bagues en or qui attira son attention et elle tourna le regard vers lui alors qu'il lui posait une drôle de question.

Son regard tomba sur le plateau, il lui sembla voir... Un lapin ? Mais ce n'était qu'une frite, évidemment, au milieu des boîtes éventrées par le morfale en face d'elle. Elle était vraiment crevée; songea-t-elle. Prenant la dite frite, elle en croqua un morceau avec un désintérêt total. "Pourquoi ? Tu élèves des lapins ? Bien sûr que j'en ai déjà vu." Dit-elle en roulant des yeux. Pour qui la prenait-elle ?
Elle finit de manger sa frite et avala une gorgée de son soda, retrouvant un semblant de calme. Pour un peu elle commencerait presque à se résigner à la présence de Jahaal. Et puis il ne lui restait que moins d'un quart d'heure, il n'irait quand même pas la suivre jusque derrière le comptoir, non ?

Je suis arrivé(e) le : 13/04/2016

Toujours la Même Rengaine

17 Juin 2016 - vers 15h - Jahaal& Merry

Intérieurement tu jubiles. Tu te sens décidément très intelligent et très puissant. C'est pas souvent que ça arrive, si on en croit ta mère. Pour sur qu'elle pouvait avoir un sale caractère et ne pas avoir avaler son sandwich au poisson : Madame la Marquise était un Berseker. Il y avait dans tes yeux une lueur cuivrée très brillante de victoire et de fierté qui te donne un air presque instable. Tu dois te retenir pour ne pas bondir de ta chaise et la pointer du doigt en disant "je le savais" à voix haute, mais intérieurement, tu t'en donnes à coeur joie. Tu te redresses simplement avec un petit sourire satisfait -horripilant- aux lèvres. Tu t'offres une longue gorgée de soda dès que la Marquise a posé son verre, continuant à n'absolument pas te gêner, avant de reposer ton regard de braise sur elle. Tu te sens le maître du désert quand tu finis par éclater de rire. De ta voix de velours, tu murmures quelques paroles en arabe, juste pour te la raconter un peu et pour entretenir le mystère :

"ما زلت تجد لك مثيرة الآن وأنا أعلم أن السر الخاصة بك ... Ca veut dire que je te trouve deux fois plus sexy depuis que je connais ton petit secret mouhahahah. Je sais ce que tu es !"

Tu avais prévu de la faire maronner encore un peu avant de lâcher la vérité. Tu aurais pu aller dans le cliché typique de "si ma grosse bite et mon corps fumant de testostérone ne te font pas mouiller ta culotte, alors tu dois être goudou". Mais bizarrement, ton intuition te disait que c'était pas la meilleure idée du monde. Non, cette fille était beaucoup trop instable et violente, et avant d'être persuadé que son totem était un rat des champs ou une jolie petite poule -n'importe quoi qu'un serpent puisse avaler en une seule boucher somme toute- tu préférais ne pas prendre de risque. C'était un coup à perdre un membre ça, ou deux ! Surtout qu'en cas de problèmes, tes illusions étaient sans effet ... Bon si elle était une grosse bête poilue, il te suffisait de rétrécir de te cacher dans son pelage, et le tour était joué.

"Mais avant de le dire, je vais te donner un indice. J'ai aussi un secret. C'est pas le même que le tien cela dit c'est vachement cool aussi. Faisons un deal, si tu arrives à trouver ce que je suis en 3 essais, je te fiche la paix et je me barre. Deal ?"

Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016

♦♦♦♦

Voilà qu'il se fiche d'elle, maintenant. Et elle a des hallu à base de lagomorphes. Super. Elle préfère repiocher quelques frites - non parce qu'en vrai elle a un peu la dalle quand même, à force. Elle se sent tout à coup très fatiguée, et se laisse un peu ballotter par les événements, le murmure en arabe a bien quelque chose de mystérieux et de très sexy. Elle n'a cependant aucune envie de lui céder - en vrai, si, très fort mais elle ensevelit cette part d'elle-même sous des couches et des couches de bonnes excuses. Elle se drape d'un manteau de fausse indifférence et hausse un sourcil. Son secret ? C'est quoi cette nouvelle invention ?
Un instant un peu de peur lui mord les entrailles, comme un reptile chope un rongeur. Est-ce qu'il pourrait seulement savoir que...

L'impossibilité qu'un humain sache qu'elle est un Berserker la rassures : elle ressemble à une fille normale - chiante okay, mais potentiellement normale. Lui c'est juste un drôle de type sans chaussures qui veut un peu s'amuser à ses dépends. Ca sera fini, très vite, quand elle retournera derrière son comptoir. Encore un peu de patience. Elle ne doit pas perdre le fil. Rester calme. Alors, comme au fond, l'idée qu'il pense savoir quoi que ce soit d'elle et fasse son malin la fait marrer, elle prend un petit sourire en coin.
"Mon secret ? J'en doutes." Dit-elle - sans se douter qu'il s'est bien foutu d'elle et l'a percée à jour. Elle affiche un petit sourire plein de morgue, persuadée qu'elle l'est que s'il savait, il fuirait, aussi grand et baraqué qu'il soit.

Alors quand il continue sur sa lancée en lui proposant de deviner aussi son secret, elle a un vieux doute. Quelque chose qui cloche. Une anguille sous roche qui prend plutôt la proportion d'une baleine sous graviers.
Mais Merry secoue la tête. Elle avorte cette idée, l'étrangle et la planque en elle. Elle ne va pas commencer à voir des êtres surnaturels partout. On n'est pas dans Twilight, non mais oh. Et elle a eu sa dose de surnaturel avec Mara, l'autre nuit. Repenser à cette nuit, d'ailleurs, lui colle un putain de frisson de trouille. Puis elle se domine, fait fermer sa grande gueule à son instinct de loup qui essaye de lui dire que c'est chelou, tout ça.

"Tu me foutras vraiment la paix si je devines ?" Elle en doute un peu, en vrai mais bon, autant essayer. Elle le fixe un moment, mais à part un grand steack aux yeux noirs, très très très sexy, il n'y a pas grand chose comme indice. "Ceci dit, tu me diras ce que tu crois savoir, que je rigole un peu, okay ?"
Elle se rengorge un peu, même si la louve sait qu'elle ne devrait pas sa maline comme ça : elle n'y peut rien, il la soûle tellement qu'elle a le droit de se moquer un peu.
"Tu es un magicien éleveur de lapins ?" Dit-elle plus pour se marrer qu'autre chose. "Ou alors un emmerdeur professionnel ?"
Plus qu'une chance, souffle quelque chose en elle. Elle fait taire sa paranoïa, qui n'a rien à faire dans cette histoire et le fixe un instant intensément, comme si elle voulait lire quelque chose qui serait écrit dans les yeux couleur de jais. Elle le fixe vraiment, un peu captive, quelques seconde, de ce visage moqueur aux yeux de braises. Puis, triomphalement, elle se redresse et s'exclame : "J'ai trouvé !" Elle est là, toute auréolée de son instinct infaillible et murmure, pernicieuse : "En vérité tu n'as jamais réussi à pécho aucune meuf et tu es puceau."
C'est très con Merry, de laisser passer tes trois chances de te dépêtrer d'un Djinn mais ça, elle n'en sais rien.

Je suis arrivé(e) le : 13/04/2016

Toujours la Même Rengaine

17 Juin 2016 - vers 15h - Jahaal& Merry

Comme tu l'avais prévu, elle joue le jeu. Elle a beau dire ce qu'elle veut, tu vois bien que tu l'intéresses, surtout si son secret était véridique -ce dont tu ne doutais pas- et qu'elle pouvait se débarrasser de toi de bien des façons. De toute façon, les créatures surnaturelles s'attirent entre elles, tu en as souvent eu la preuve par le passé. Alors quand elle te demande si tu es vraiment sérieux avec ton pacte, tu lui tends la main une nouvelle fois pour sceller ta parole et hoche vigoureusement la tête. De toute manière, tu prends pas beaucoup de risque : y avait peu de chance qu'elle devine. Si elle savait que d'autres créatures que les Bersekers existaient, son flair et l'instinct de son totem l'aurait tout de suite renseigné. Là, elle était troublée, comme si elle se persuadait que tu parlais de tout à fait autre chose, en redoutant que tu es deviné juste. Tu n'allais pas la faire languir trop longtemps, mais ça promettait d'être marrant.

La première proposition était fausse, évidemment, même si elle avait cru voir ce lapin -ce qui renforçait encore plus tes soupçons- tu n'avais rien d'un magicien. Enfin, pas ce type de magicien. La deuxième proposition était vraie, mais là encore ce n'était pas un secret : sans se vanter, il avait une réputation de chieur très enviable pour tout casse-couille qui se respecte. A mesure qu'elle réfléchit, tu la vois se rapprocher au dessus de la table et fouiller dans ton regard noir cerné de cuivre brillant. Elle plisse les yeux, penche la tête, tout un petit manège pour te persuader qu'elle peut lire en toi. Mais tu connais très bien les pouvoirs des Bersekers, et se n'en ait absolument pas un. Non, elle le teste, exactement comme il l'avait fait avec elle tout à l'heure. Finalement, la dernière proposition est formulée. Tu ne peux pas t'empêcher d'éclater de rire tant l'idée était improbable. Du haut de tes 174 années, si tu étais encore puceau, on pourrait faire de la crème pour le visage bio à tout un village d'écolo pour 30 ans avec le contenu de tes couilles.

"Et non, mauvaises réponses, toutes les trois. Quoi qu'entre la première et la deuxième, tu n'étais pas loin mais c'est pas vraiment ça. Alors mieux que te le dire, tu sais quoi ? J'vais te montrer. Regarde bien la Marquise et accroche toi à ta petite culotte, ça va secouer !"

D'abord tu te concentres, comme auparavant, sur cette bague à ton doigts que tu fais tourner et qui se met à scintiller fortement. Tu marmonnes encore en arabe et cette fois, tu fixes le plafond des yeux en te balançant légèrement d'avant en arrière. Finalement, l'espace d'un instant, une brume dense vous enveloppe tous les deux pour vous faire totalement disparaître au regard du reste du fast-food. Comme si de rien n'était, les autres clients continuaient à manger, sans réaliser que leur table avait disparu avec ses deux occupants. Pour prouver à la Marquise ce que tu viens de faire, tu te lèves et grimpe sur la table, intercalant tes pieds nus entre les plateaux. Puis tu retires ton débardeur lascivement et le fait tourner autour de ta tête comme un strip-teaser bien entraîné. Devant l'indifférence générale de la salle, tu serres les poings et choquent vigoureusement ton torse en faisant le cri de Tarzan. Là non plus, toujours aucune réaction. Par contre, la petite Minette sauvage elle, n'en croit pas ses yeux.

"Alors ça, c'est une partie de mes talents. Mais c'est pas fini !"

Alors tu sautes depuis la table et .... disparais ? Que nenni, tu as seulement rétréci ! De la taille d'environ 20 cm -un peu comme ta bite- tu attires l'attention de la Marquise qui te cherche du regard en te pendant à une mèche de ses cheveux comme à une liane. Finalement, tu atterris sur son cheeseburger encore intact. Tu sautilles plusieurs fois dessus comme sur un champignon magique de Mario avant de te mettre à courir le long de la table pour faire une glissade. Enfin, une petite pirouette avant de retourner vers la Marquise. Tu fermes fort les yeux et te rétrécis encore, juste sous ses yeux cette fois, tu ne fais que 5 cm de haut. Ni une ni deux, avec un petit rire évoquant ceux des lutins malicieux dans les dessins-animés, tu plonges dans son uniforme de travail, calculant ta trajectoire pour arriver pile entre ses deux seins. Vu d'ici, ils étaient plutôt imposants ! Alors avec tes bras minuscules, tu t'accroches à l'armature centrale de son soutien-gorge. A plein poumons, tu attires son attention en hurlant :

"Alors, tu vois, tu es pas la seule ici à faire des trucs bizarres ! Si tu es pas la plus pulpeuse en taille réelle, vu d'ici je grimperais jamais la pente de tes obus. Ahahah aide-moi à sortir de là, tu veux ?"

Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016

♦♦♦♦

Quand est-ce que la situation avait évolué du normal -très relatif depuis que Jahaal squattait sa table - au délire sous LSD ? Non vraiment, elle avait réellement perdu un bout de l'épisode en chemin. Qu'elle se trompe sur son grand secret était très évident : ils ne se connaissaient que depuis approximativement 20 minutes. Elle-même doutait fortement qu'il sache quoi que ce soit d'autre que des pipeauteries, qui semblaient être son violon d'Ingres (et avec un pipeau et un violon, c'était presqu'un homme-orchestre pour le coup.)

Alors pourquoi, et surtout comment s'était-elle retrouvée avec lui qui faisait - quoi?! - un véritable strip-tease sur la table... dans ce drôle de brouillard, où plus personne ne les voyait ? Merry avait manqué de tomber à la renverse, ne se rattrapant que de justesse à la table dont le pied central était vissé au sol. Elle se leva, brusquement, comme mue par un ressort, les yeux écarquillés - et non, ce n'était pas que torse-nu... Bref. Enfin c'était surtout que : qu'est-ce qu'il était, putain ?!
Elle-même ne venait que tout juste d'apprendre qu'elle était Berserker et qu'elle n'était pas humaine et tout le délire. Jusque là ça avait été mais... Mais se retrouver en face d'un mec capable de les faire... disparaître sans vraiment disparaître - c'était un peu confus - était un tout autre délire. Déjà : est-ce qu'elle attirait toutes les putains de créatures surnaturelles stalkeuses bizarroïdes ou c'était juste elle ?!

Alors quand Jaahal disparut brusquement, elle retomba assise lourdement, avant de le remarquer pendant à ses cheveux, qui s'y balançait, sautillant de partout comme un foutu lutin. Jusqu'à ce qu'il saute dans son décolleté et elle étouffa un grondement féroce, prise de rage, mais trop prise de court pour se transformer ou simplement lui coller un coup de poing fatal. Tandis qu'il badinait entre ses seins, elle se résigna à l'en sortir sans l'éclater au sol - ne serait-ce que par prudence car elle n'avait eu peut-être qu'un aperçu des pouvoirs de l'autre type. Le déposant sur la table, mortellement pâle et terriblement silencieuse, elle exhala un lourd soupir, remarquant en le posant combien ses mains tremblaient. Elle se mit à rire, et en même temps, elle pleurait, parce qu'elle avait peur et qu'elle ne voulait pas que son monde change autant, si vite. Elle nageait en plein surnaturel depuis une semaine et, au contraire de ces héroïnes de roman ou de film, elle avait la putain de trouille de tout ça.

Elle mit quelques minutes à se calmer, comme si son monde s'effritait et tombait peu à peu en poussière.
"Qu'est-ce que tu es ?" Dit-elle quand elle eu reprit un peu son calme et ses esprits, les yeux rougis. Elle se moucha dans une serviette, s'en voulant horriblement de lui montrer sa faiblesse mais elle était trop fatiguée pour épiloguer. "Qu'est-ce que tu es et pourquoi est-ce que tu joues avec moi comme ça..." Elle devrait le bouffer, voilà. Mais Merry, sous ses dehors de louve mal léchée, avait profondément bon cœur et elle serait bien incapable de faire sciemment du mal à quelqu'un qui ne menacerait pas directement sa vie.
"Alors tu sais ce que je suis... mais comment peux-tu le savoir... Je le savais pas moi même avant il y a quelques jours... T'es un magicien ou je ne sais pas quoi ?" Elle se sentait vraiment nulle : son secret, sa nature, avait été grillée en moins de trois secondes et elle, elle n'avait rien vu venir, même si son instinct lui disait au fond qu'il le lui avait bien dit...

Je suis arrivé(e) le : 13/04/2016

Toujours la Même Rengaine

17 Juin 2016 - vers 15h - Jahaal& Merry

Dès qu'elle te sort de son soutien-gorge, tu reprends aussitôt ta taille habituelle après avoir couru un moment jusqu'à ta chaise -ouais parce que tu transformer sur la table, c'était pas franchement une bonne idée, même si elle était vissée au sol. Faut dire que tu pèses ton pesant de cacahuètes ... Tu hallucines un peu quand tu dissipes la brume autour de vous et que tu réalises que la Marquise ... pleure ? rigole ? craque son string ? Un peu des trois surement. Comme tu es un peu la cause de tout ça, tu évites de la réconforter à ta façon un peu bourrue, c'est un coup à s'en prendre une. Alors tu te contentes d'attendre qu'elle se calme et de lui passer une serviette en papier pour qu'elle se mouche. Finalement, ses interrogations te permettent de conclure sur ce que tu supposais déjà avant : elle n'a aucune idée de tout ce qui est surnaturel. Sans doute ne connait-elle que sa nature à elle et rien d'autre. Dans ce cas, c'est clair que ça a été un peu violent de lui annoncer la nouvelle comme tu l'as fais. M'enfin toi et la subtilité ...

"Je suis quoi ... Bonne question. Si tu connais rien à rien dans tout ça, je t'avoue que c'est pas franchement le meilleur endroit pour t'expliquer. Toi, tu es une Berseker, c'est ça ? Ecoute, ce que je te propose, c'est qu'on se retrouve ce soir. Je suis pâtissier au Baker Street Café. Je finis mon service à 22h, si tu veux, tu me retrouves à la sortie et je te raconterais tout. J'pense que c'est l'heure de retourner bosser -ouais mon petit truc pour pas qu'on nous capte a tendance à faire passer le temps un peu plus vite autour. Et vu comme te regarde le mec qui ressemble à un Shar Pei derrière le comptoir, j'crois bien qu'il t'attend ! Allez, au boulot Madame la Marquise, et à ce soir !"

Effrontément, sans la laisser répondre, tu te lèves, lui colle une bise sur la joue et t'en va en la saluant d'un petit signe de la main. Tu aurais bien aimé te transformer en quelque chose dans son sac et passer la journée avec elle, mais malheureusement, tu allais bientôt devoir bosser. Avant ça, encore deux heures de libres à tuer : alors tu lorgnes sans vergogne sur le fameux rayon maillot de bain du magasin en face du MacDo. Avant de te transformer en un sublime monokini bleu électrique, tu jettes un petit regard sur la Berseker dans sa veste rouge avec un grand sourire.

Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016

Suite ici : ♥♥

Jahaal & Merry ♦ Toujours la même rengaine...

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