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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyMer 30 Mar - 17:51
Sygriel




J'ai appris depuis peu que, pour soigner

mes blessures, je devais avoir le courage  

de te regarder en face


Étrange, elle ne sentait rien. Physiquement, Sygrid avait été amoché par cette remontée des enfers qu'avait été l'extraction du petit groupe de survivants face à l'attaque des Stryges. Mais la douleur n'était absolument pas présente, encore masquée par l'adrénaline qui se distillait dans chaque fibre de son corps. S'en sortir, voir la lumière, sentir le froid encore piquant de cette fin d'hivers sur sa peau... voilà qui aurait dû lui inspirer des émotions, un ressenti très particulier. Parce que la Phoenix, et ce malgré l'horreur de la situation et la perte d'une jeune Berserker, avait survécu sans perdre la probable derrière vie qu'il lui restait en réserve... et surtout, Lorcàn lui aussi était sain et sauf. C'était ce qui comptait le plus à ses yeux. Pourtant, Sygrid n'avait pas pris le temps de souffler, elle s'était rapidement emparée de son téléphone une fois leurs arrières assurées, pour envoyer un texto empreint de panique à Gabriel. Il fallait qu'il réponde. Et qu'il réponde vite surtout. Les battements affolés de Sygrid parlaient pour elle, sa respiration accélérée également. Si le calme et la maitrise avaient été de mise jusque-là, pour survivre, il semblait qu'à présent, le Phoenix frôlait la panique. Parce qu'elle ignorait si cette attaque n'était pas plus étendue, et où était Gabriel. Peu importait sa localisation, la Faë sentait monter en elle une obligation vitale de le voir et de s'assurer qu'il allait bien. Cette sensation de besoin, elle ne la connaissait ses dernières années que via l'addiction qu'elle avait nourrit à l'armée en se mettant en danger, ou par la suite au fond de ses bouteilles d'alcool qui l'avaient rendu dépendante. Mais là, c'était bien plus fort, bien plus douloureux. Si l'Alchimiste ne donnait pas de nouvelles très vite, Sygrid risquait de perdre réellement le contrôle d'elle-même. C'était déjà là, tout en surface, alors qu'à fleur de peau et pour distraire un peu son esprit dans l'attente insupportable qui s’engageait, elle s'enquérait de l'état de Ciàran qui venait de perdre sa jumelle, puis de Flynn... Avant de se jeter sur l'écran de son portable en entendant la petite sonnerie significative de la réception d'un sms. Et un profond soupire passa ses lèvres... Il était chez lui. Et vu la teneur du message, ignorait totalement ce qui était en train de se passer à la Cour.

Sans perdre une minute, Sygrid quitta le groupe. Son corps transmuta alors qu'elle semblait prendre un élan vers les cieux, sa peau se chargeant de plumes qui prirent rapidement le chemin du vent. Sous sa forme de Phoenix, celle de l'oiseau de feu, Sygrid n'était pas discrète... mais sa rapidité en revanche n'était plus à prouver et la dissimulait déjà aux yeux du commun des mortels. L'air crépitait autour d'elle tandis que l'immense oiseau s'élevait en cherchant de son regard perçant à se repérer. Il monta jusque dans les nuages pour dissimuler son impressionnante stature, non sans laisser dans son sillage de véritables étincelles lumineuses. Même si elle avait été rassuré par le message de Gabriel, la Faë n'était pas sereine... son empressement la fit perdre le fil de ses pensées, son besoin de le sentir vivant contre sa peau aussi. Avec une puissance qui enflait de seconde en seconde et la privait presque de sa maitrise habituelle, de son grand sang-froid. Non, là il n'y avait plus de réflexion qui tenait, plus de patience ou de contrôle. La peur de le perdre avait été bien trop grande pour que Sygrid puisse de raisonner. Rapidement, l'oiseau au plumage moiré localisa le quartier de Gabriel, puis la maison où elle n'avait pourtant passé que quelques heures conscientes dès le premier jour de l'année. Et elle amorça une descente en flèche, qui ne dura que quelques secondes avant qu'elle ne brise sans scrupule la fenêtre du salon en y passant à travers. Un véritable boulet de canon... l'impact avec le sol fut rude, bien que sa robustesse lui permette de le supporter sans trop de peine. Mais l'oiseau piaffa, un son très aiguë alors qu'il se retrouvait déjà emmêlé dans les rideaux (blanc cassé bien sur héhéhé !) du salon. Il se débattit quelques secondes non sans les arracher de la tringle. Nouveau remue-ménage... Furieux, l'oiseau brûla une partie des tissus avant de reprendre enfin sa forme humaine bien plus gracile. Et Sygrid s'exclama, encore empêtrée dans les rideaux et se plantant des morceaux de verre dans les avants bras tout en se relevant :

« Meeeerde ! »

Mais c'était bien moindre, comparé à son besoin toujours aussi mordant qui l'aveuglait. Encore une fois, le corps semblait s’anesthésier devant les nécessités de l'esprit. Sa vision même se réduisait, elle ne voulait voir que lui. Qu'elle cherchait d'ailleurs du regard, pour l'apercevoir enfin alors que son expression inquiète semblait scruter le visage de l’Alchimiste pour s’assurer qu’il allait bien.

« Gabriel ! »

Plaquant le tissu contre sa poitrine, Sygrid s'engagea vers Gabriel sans attendre. Elle semblait épuisée, en bien piètre état mais heureusement le sang de ses blessures les plus importantes avait séché durant le vol. La douleur qui émanait de sa cuisse lui semblait tellement dérisoire qu'elle ne cherchait pas à la ménager. Tout en boitillant, Syg' se précipita vers lui, pour fondre dans ses bras, et le serrer avidement contre elle. Enfin, le Phoenix pouvait se rassurer, calmer ses angoisses, et soulager son besoin de le toucher. Tant qu’elle en soupira d’aise et en frissonna. Mais le vent qui s’engageait maintenant dans la pièce pouvait faire passer cela pour une réaction classique au froid. Pourtant, c'était bien la chaleur de Gabriel se diffusant contre sa peau nue qui déclenchait chez elle une réaction épidermique si forte.

« Heureusement... tu vas bien. »
 


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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyLun 4 Avr - 14:28
Sygriel




Restez avec un amour qui vous donne des réponses et non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non des doutes


- Des cookies ! Des Cookies ! Deeees Coooookiiiiies ! Bon sang mais calme toi Moji ! Ils sont dans le four … Pas la peine de crier ainsi ! … DEEEES COOOOOKIIIIIIIIIES !!!!

Si un humain lambda avait été à la place de Gabriel, il aurait seulement entendu un piaillement aiguë désagréable mais l'alchimiste lui, venait de perdre la quasi-totalité de son audition droite dû à un hérisson perché sur son épaule. Misère. Il poussa un léger soupire d'exaspération, pas enclin à dire quoique ce soit depuis ce foutu SMS de la part de Sygrid. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Qu'elle venait ? Fallait-il qu'il prépare deux tasses de café et qu'il refasse des gâteaux secs ? Était-ce encore un message envoyé par inadvertance ? Deuxième soupire. Plus profond cette fois-ci. On aurait dit une adolescente qui se questionne sur son amourette du moment et cela le perturbait fortement. Le « A bientôt » de la dernière fois n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd (ou d'un demi-sourd vu les circonstances) et ce fut avec allégresse que le cubain attendait son retour mais la froideur du phoenix le laissait toujours perplexe. Il posa un coude sur son plan de travail, la joue dans le creux de sa main et se mit à songer, rêveur, qu'un jour elle reviendra vers lui telle la princesse charmante des vieux Disney. Vous avez dit pathétique ? Non, juste amoureux transi … Ce qui peut être une forme de pathétisme certes. Un sourire béat sur ses lèvres, ses yeux valdinguèrent mollement sur la table et le … Bordel qu'il venait de faire en cuisinant. Oh mon dieu ! Si Sygrid débarquait à l'improviste, il ne pouvait pas laisser sa cuisine ouverte dans cet état-là ! Reprenant ses esprits, Gabriel la tornade se mit à tout ranger rapidement puis attrapa le sachet de farine, seul vestige restant de son petit plaisir coupable qu'était la gourmandise.

Mais le sachet explosa entre ses mains, créant une neige artificielle pas piquée des hannetons, les recouvrant tous les deux. Un bruit monstre venait de se faire entendre dans le salon et juste sous ses yeux, la vitre de la baie vitrée menant à son jardin explosa en milles morceaux. La panique le saisit, puis la peur, puis l'incompréhension, puis tout plein d'émotions trop vives pour être décrites. Une forme se mouvait dans ses rideaux qui … Brûlèrent par la suite ? Mais … Que … Quoi ? Incapable d'esquisser le moindre mouvement et à la limite de l'arrêt cardiaque, il observa avec impuissance le gigantesque oiseau coincé dans le tissu. Non. Non ce n'était pas un banal pigeon. Non c'était un Phoenix … C'était Sygrid ? Il poussa un petit cri ressemblant trait pour trait à celui d'un chiot effrayé quand il la vit reprendre forme humaine, simplement couverte de son rideau blanc cassé à moitié cramé. Dire qu'il avait eu tant de mal à les trouver … Mais là n'était pas le sujet. Sa femme se jeta sans préavis dans ses bras et il n'eut que le temps de jeter le sachet en l'air sous la panique, emportant dans sa course le malheureux animal qui n'avait rien demandé à personne. Par chance il tomba dans son coussin qui trônait sur le plan de travail mais, trop apeuré, il se roula en boule pour pleurer dans son coin.

Du calme. Il fallait se calmer et tenter de faire preuve de logique ainsi que de remettre le contexte en place. En vain. Alors il fit ce qu'il savait faire de mieux, c'est-à-dire, se mettre à pleurer comme une madeleine les bras toujours en l'air. « Heureusement, tu vas bien. » … Oui, enfin non, tout dépendait du point de vue. La frayeur qu'il venait d'avoir puis le câlin surprise avait pour effet de faire battre son palpitant si vite qu'il frôlait la tachycardie. Ok. Ok. Ok. Au moins, il était sûr d'une chose, le SMS lui était bien destiné. Bon, il fallait agir et vite. Baisser les bras pour ne plus avoir l'air d'un abruti, fait. Poser son regard larmoyant dans le sien, fait. Remarquer sa lèvre coupée et bleuie, fait … Wait, what ? Ses yeux s'écarquillèrent et la prenant par les épaules, il se recula d'elle pour la regarder de bas en haut. Blessée, Sygrid était blessée ? Son sang ne fit qu'un tour et la peur fut remplacée par une immense inquiétude.

- Tu t'es fait mal ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Ses blessures n'avaient rien à voir avec le passage forcé par la fenêtre. De nouveau, la panique lui enserra la gorge, l’asphyxiant à moitié. BIP ! Merde, les cookies ! Ne sachant plus trop ce qu'il faisait, il dérapa jusqu'à son four pour l'éteindre et … Mais putain c'était pas important ça ! Gabriel, complètement déstabilisé revint vers elle, pleurant toujours sans même sans rendre compte et secouant ses bras à toute vitesse dans un geste désespéré. Puis ses yeux se posèrent sur une tâche sombre grossissant à vue d’œil sur le rideau au niveau de sa cuisse et là, ce fut le coup de grâce. Depuis la mort de sa fille, la vue du sang humain l'avait toujours dérangé et le pétrifiait systématiquement sur place. Ne pas tourner de l’œil, ne pas tout foirer. Ne pas tourner de l’œil, ne pas tout foirer.

- Oh … Oh mon dieu, ta cuisse … Ta cuisse. Tu saignes … Je … Il faut soigner ça en priorité. Ne bouge pas je vais chercher de quoi résorber la plaie. En fait non suis moi. Non ne bouge pas, tu ne dois pas marcher. Assis toi euh … Non viens avec moi se sera plus simple.

La soutenant comme il le pouvait, l'alchimiste l'entraîna dans sa salle de bain et la fit asseoir sur le rebord de la baignoire avant de chercher, ou plutôt de tout envoyer valser, des produits dans sa pharmacie bien garnie. Il devait bien y avoir quelque chose pour … Punaise Gabriel, que tu es stupide ! Réveilles-toi, tu es un soigneur ! Youhouuuu ! Se donnant une gifle mentale pour ce moment d'égarement, il s'approcha d'elle et se mit à la hauteur de la blessure avant de retirer délicatement le tissu qui commençait à coller sur la plaie. Vraiment vilaine. Vraiment … profonde. Après une looongue inspiration et une douloureuse expiration, il posa ses mains tremblantes sur la blessure, tentant de se concentrer pour la faire disparaître du mieux qu'il pouvait. C'était un vétérinaire à la base, pas un médecin ! Une douce chaleur se dégageait de ses mains, signe que la guérison était sur la bonne voie. D'une voix à la fois emprunte de colère et de panique, il lui demanda, non sans sécher ses larmes rageusement contre sa propre épaule  :

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qui t'as fait ça ? Pourquoi es-tu couverte de bleus ? Dios mío, Sygrid dans quelle galère tu t'es encore fourrée ?



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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptySam 9 Avr - 16:30
Sygriel




J'ai appris depuis peu que, pour soigner

mes blessures, je devais avoir le courage  

de te regarder en face


Par le ciel, est-ce qu'il pleurait déjà ? Apparemment oui. Si elle l'avait connu sensible et prompte aux larmes (surtout de bonheur à l'époque) il semblait qu'il l'était plus encore après ces 15 années de séparation. Mais Sygrid devait bien avouer que sa manière d'entrer en scène aujourd'hui n'avait pas été très délicate et ne ménageait pas le bougre qui devait être aussi surprit qu'angoissé. Le pauvre avait le cœur tant affolé qu'elle le sentait frapper contre la joue qu'elle avait posé contre sa poitrine. Il eut un temps de réaction plutôt long... avant d'enfin la prendre dans ses bras. Bon ok mon gars, tu es un peu choqué. Mais Sygrid qui se précipite tout contre toi, il faut quand même savoir en profiter ! Se sentant plutôt bien, le Phoenix ne bougea pas. Elle avait eu si peur ! Prenant le temps de se rassurer elle aussi, Sygi' le laissa la contempler, levant elle aussi les yeux vers Gaby-la-larme avant que ce dernier ne se rende compte de sa blessure à la lèvre. Et Sygrid fut arrachée à son contact, damned ! Elle lui adressa alors une moue un peu contrariée, mais l’effaça rapidement, par habitude. « Tu t'es fait mal ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Syg' allait répondre, quand un BIP sonore l'en empêcha, promptement suivit par la disparition de Gabriel dans la cuisine... Ok - Ambiance. Elle resta alors la bouche ouverte, sa réponse suspendue dans les airs et ferma son clapet en le voyant revenir avec cet air ahuri. Là... ça allait être mignon et drôle !

Le pauvre Alchimiste pleurait, toujours coincé entre deux états et semblait être totalement paumé entre les priorités à tenir... Sa femme VS Son four... Heureusement que son hérisson avait disparu de la circulation, le bordel aurait été accentué la perdition de Gabriel. En l'observant, Sygi confirma ses soupçons : en effet, il était mignon, et drôle. Mais son air le fut moins quand ses yeux tombèrent sur la plaie ouverte qui saignait encore. L'inquiétude passa sur son visage, après quelques secondes de bug pur et simple. Pour le rassurer, elle voulut faire un pas en avant, essayant de capter son attention avec ses mains pour le rassurer. Mais la douleur se réveilla alors qu'elle grimaçait, le laissant donc s'exprimer. « Oh … Oh mon dieu, ta cuisse … Ta cuisse. Tu saignes … Je … Il faut soigner ça en priorité. Ne bouge pas je vais chercher de quoi résorber la plaie. En fait non suis moi. Non ne bouge pas, tu ne dois pas marcher. Assis toi euh … Non viens avec moi se sera plus simple. » Cette fois le menton de la Faë trembla, mais pas de chagrin. Au contraire, le comique de la situation lui tira un demi-sourire puis un soupire amusé. Mais la situation qu'elle venait de vivre à la Cour, la panique qui l'avait submergé en imaginant Gabriel au cœur d'un événement similaire, et maintenant les douleurs parsemant son corps puisque l'adrénaline retombait... tous ces éléments contribuaient à la mettre un peu sur les nerfs. Si elle avait retenu un rire, c'était aussi parce que la joie qu'elle ressentait était encore souillée (hiaaaaaaaaa !) par l'angoisse trop présente. Elle imprégnait chaque fibre de son corps, la rendait sensible à son tour et finalement, Sygrid en venait à retenir ses larmes, elle aussi. Elle en laissa d'ailleurs échapper une tout en suivant Gabriel avec docilité, serrant les dents pour ne pas boiter et alarmer d'avantage l'Alchimiste qui était déjà dans tous ses états. Le sang-froid de la Faë n'était plus très efficace quand il s'agissait de son ex-mari. Autant que l’attaque Trempette… Pendant que Gabriel la soutenait vers sa salle de bain, Sygrid essayait de ne pas trop s'appuyer sur sa jambe, puis elle trouva un appui sur le lavabo, restant debout le temps d'observer, toujours silencieuse, l'Alchimiste se débattre avec sa pharmacie...

Un bref moment de réflexion pendant lequel elle s’interrogea sur sa présence. Mais aussi sur le besoin qu'elle avait clairement démontrer : celui de le voir, d'être avec lui. S'assurer qu'il allait bien était une chose mais il y avait aussi l'envie de se lover contre les sentiments si vifs qu'il avait déjà exprimé à son égard. Jusque-là, elle avait lutté. Sygrid souffrait toujours des mêmes maux qui l'avaient poussé à le quitter. Mais peu à peu, son ciel semblait se dégager, et la Phoenix se rendait enfin compte que l'absence de Gabriel avait fait plus de mal que de bien. Pourtant... pourtant, elle doutait encore. Le temps de reprendre ses esprits, et l'Alchimiste se tenait agenouillé devant elle, occupé à décoller le tissu de sa blessure et la forçant à émettre un léger grognement. C'était pas bien agréable... Mais elle le laissa faire, se distrayant en époussetant la farine qui maculait les cheveux du brun. Ses mains sur elle lui procurèrent un frisson, à nouveau. C'était agréable, cette chaleur qu'il diffusait. Aussi ne prit elle pas encore la peine de lui signifier qu'user de ses dons sur elle était inutile. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qui t'as fait ça ? Pourquoi es-tu couverte de bleus ? Dios mío, Sygrid dans quelle galère tu t'es encore fourrée ? » Voilà, la question devait tomber, et elle tombait. Pourtant Sygrid resta encore un peu silencieuse, s'amusant toujours à chasser la pellicule de poussière de sa chevelure, avant de laisser un sourire lui échapper un peu pour révéler :

« Tu as oublié que les Phoenix se régénèrent ou c'est volontaire de ta part ? »

Son sourire persista un peu, avant de s'effacer. Les yeux dans le vague, la Faë eut soudainement un air bien plus grave en repensant à l'attentat.

« Il s'est passé quelque chose de très grave Gabriel. C'est pour ça que j'ai... eu peur pour toi. » Elle marqua une pause, timide après cette révélation. « La Cours des Faës a été attaqué. Les Stryges, ils l'ont mise à feu et à sang. Je t'assure que nous avons été bien peu à sortir vivant de la zone ou je me trouvais... »

Elle poussa à nouveau un soupire. Bien que Sygrid ait eu l'air de raconter un fait des plus banals, sur un ton presque monocorde, elle restait très affectée de cette attaque chez elle. Les Stryges avaient visés son peuple, massacrés les autres au même titre. Et la blessure qui demeurerait alors, plus encore après ce vécu tragique qu'elle avait avec Gabriel engendrerait sans nul doute une colère puissante. L'envie de se battre était déjà là, bien présente dans son esprit. Venger les morts, quitte à partir en assaut punitif n'était pas une option négligeable... Mais pour l'heure, elle voulait simplement prendre du repos, se rassurer auprès de Gabriel, et essayer de comprendre ce qu'elle voulait exactement avec lui.

« J'ai bien peur qu'il soit trop tard pour la paix. »



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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyMar 10 Mai - 13:06
Sygriel




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- Tu as oublié que les Phoenix se régénèrent ou c'est volontaire de ta part ?

… … … Certes. Mais pour sa défense, il avait failli mourir d'un arrêt cardiaque et d'une noyade par les larmes, 'Scusez le d'avoir oublié ce léger détail. Puis cela faisait quinze foutues années que Gabriel n'avait pas croisé un Phoenix (des bêtes rares faut croire, d'un côté tant mieux, sinon l'industrie du textile de type rideau imposerait sa dictature sur ce monde) et les bases de cette espèce lui avaient quelque peu échappé. Cela dit, il n'arrêta pas pour autant son manège, feintant de ne rien avoir entendu car il se faisait frotter les cheveux et ça, ben ça il aimait bien … Surtout quand la main appartenait à sa femme. Il aurait pu ronronner tel le chaton ou le moteur diesel à pépé (selon ses goûts) si l'inquiétude et la concentration n'étaient pas présentes. Car bon, on rigole, on rigole mais on ne voit pas la fin du bol ! Il ne savait toujours pas d'où venaient ses blessures qu'il soignait (pour rien rappelons le) et malgré le fait que les larmes aient enfin disparues de sa bouille, l'alchimiste semblait à deux doigts de craquer à nouveau. Quoi ? Un homme avait le droit d'être sensible … Surtout lui, qui était doté d'un instinct animal assez poussé et qui parfois le détraquait totalement. Il n'était pas rare de le voir perché sur un arbre ou de comater à même le sol quand le soleil chauffait le carrelage. Oui, la solitude faisait des dégâts et son don n'arrangeait en rien la situation.

Bref, je divague (vague) une nouvelle fois, revenons au principal souci : La nudité de sa femme. Non … Pardon, l'état alarmant de sa femme. Instinct animal toussa toussa … Faut suivre les gens !

-  Il s'est passé quelque chose de très grave Gabriel. C'est pour ça que j'ai... eu peur pour toi. La Cours des Faës a été attaqué. Les Stryges, ils l'ont mise à feu et à sang. Je t'assure que nous avons été bien peu à sortir vivant de la zone ou je me trouvais... J'ai bien peur qu'il soit trop tard pour la paix. 

Ses mots eurent plus d'effet qu'une balle perforant un poumon, laissant un trou béant dans la poitrine et lui arrachant une douleur interne effroyable. Son cœur loupa un battement tandis que ses poings se serrèrent sur cette cuisse enfin guérie. Il y avait un sujet tabou, un seul, avec l'alchimiste. Un sujet qu'il valait mieux ne pas aborder sous peine de le détruire ou de le mettre dans un état de colère potentiellement dangereux et ingérable. Sous ses airs de gros pacha inoffensif se cachait un être violent dont la rage ne pouvait être contenue. Il n'avait jamais assumé cette part sombre de lui qu'il avait découvert lors de la mort de sa fille et avait toujours su la maîtriser avec brio. Cela dit, un seul terme pouvait la libérer, tel un sceau magique ouvrant une porte scellée. Stryge. Donc ces créatures ignobles avaient décidé de passer à l'action ? … Ils avaient osé tuer des innocents et blesser sa femme ? Un léger grognement passa ses lèvres et il releva le nez pour regarder Sygrid, les yeux sombres et le sourire absent :

- La paix n'a jamais existé avec eux… Seule leur éradication pourra l'apporter. Voilà ce que cela donne d'être trop clément avec eux, ils nous attaquent pour nous remercier. Si j'avais su … Mon dieu, je m'en veux tellement de ne rien avoir pu faire, Il secoua la tête comme pour se reprendre, Malheureusement, tergiverser sur ça ne changera rien … Je reviens, je vais te chercher des affaires de rechange, prend un bain en attendant. Et surtout, repose toi … S'il-te-plaît ne t'enfuis pas à nouveau … Laisse moi t'aider.

Sur ses mots et sans en rajouter un de plus, il quitta la pièce à la recherche d'habit, évitant soigneusement de trop penser à ce qu'elle venait de lui annoncer. Ce n'était pas le moment de perdre pied. Il rentra dans la chambre d'ami qui avait été celle de Siam quand elle venait coucher chez lui, persuadé de trouver des vêtements oubliés par la jeune femme. Elles avaient à peu près le même gabarit, bien que la blonde était plus petite mais avec un peu de chance, ça lui ira. Pas manqué, dans un tiroir il dégota un jean usé et un sweat qu'il déplia avant de rester bloqué sur l'écriture blanche de celui-ci. Siam … Il ne put s'empêcher de lâcher un petit sourire amusé et nostalgique. Sa fille lui manquait, heureusement que celle-ci lui écrivait souvent. On pouvait y lire : « I'm with stupid » agrémenté d'une flèche partant sur la gauche … Sûrement l'énième achat compulsif de la Berserker suite à une énième dispute avec Selen. Bref, cela fera l'affaire !

Gabriel reprit la direction de la salle de bain avec son butin sous le bras, ayant retrouvé son sourire (Oui, aussi bipolaire qu'un enfant de cinq ans …) puis s'arrêta devant la porte ne sachant plus quoi faire. Il entendait l'eau couler et cela lui indiquait qu'elle avait (pour une fois) suivi son conseil. Mais … Devait-il entrer ou attendre ? Question du siècle ! Un homme normal serait rentré sans souci sauf que là, on parlait de Gabriel. Vous savez, le mec qui tape la discussion à un hérisson et qui pleure quand une feuille morte tombe d'un arbre. Que faire ? Se dandinant d'un pied à l'autre, il fit le tour de toutes ses options et opta pour celle qui lui semblait la plus appropriée … C'est-à-dire il toqua doucement à la porte et demanda timidement :

- Je peux entrer … ?


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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyJeu 12 Mai - 10:52
Sygriel




J'ai appris depuis peu que, pour soigner

mes blessures, je devais avoir le courage  

de te regarder en face

Stryge... Elle avait dit Stryge ? Oups. Non non elle avait dit string mais sa fourche avait langué. Ah non, c'était pire en fait - le gars risquait de mourir de rougissement, ce dont elle le croyait tout à fait capable. Sygrid avait bien eut toutes les peines du monde à expliquer rapidement mais surtout le plus simplement qu'elle le pouvait, cette situation qui la dépassait aussi. Surtout qu'elle semblait hautement préoccupée par les grains de farine éparpillés dans la tignasse brune de Gabriel. Elle s'y perdit d'ailleurs un peu, tandis qu'elle sentait la prise de Gabriel se raffermir sur sa cuisse... Cela aurait été une sensation des plus agréables, si elle n'avait pas été dicté par la colère et la rancœur qui devaient à présent se frotter joyeusement l'une contre l'autre comme des silex et un briquet sauvage, pour faire péter Gab' sous leur influence. Boulette. Grosse boulette. Mais en même temps, Sygrid était parvenue à communiquer et c'était aussi douloureux que 27 jours d’occlusion intestinale dans The island (TMTS). Ce n'était donc pas maintenant qu'elle allait faire de la rétention d'informations, surtout qu'elle semblait dans un état second sous l'effet de la panique qui l'avait poussé à venir aussi vite chez Gabriel. Et puis, ne valait-il pas mieux que Gabriel soit directement mis au courant, que cela vienne de Sygrid, pour qu'elle puisse le calmer et lui expliquer sans que la réalité ne se déforme à cause du bouches à oreilles ? Le regard qu'il releva vers elle lui porta un réel coup au cœur. C'était la preuve directe que contrairement à ce qu'elle avait bêtement crut jusque-là, Gabriel n'avait pas tourné la page... il n'avait pas pardonné, lui non plus. « La paix n'a jamais existé avec eux… Seule leur éradication pourra l'apporter. Voilà ce que cela donne d'être trop clément avec eux, ils nous attaquent pour nous remercier. Si j'avais su … Mon dieu, je m'en veux tellement de ne rien avoir pu faire. Malheureusement, tergiverser sur ça ne changera rien … Je reviens, je vais te chercher des affaires de rechange, prend un bain en attendant. Et surtout, repose toi … S'il-te-plaît ne t'enfuis pas à nouveau … Laisse-moi t'aider. » Cet homme était définitivement le seul à pouvoir l'intimider. Si Sygrid n'avait rien montré, elle avait par réflexe un peu serrer le rideau avec sa main, qui le maintenait contre sa poitrine.

« ... »      

Ok merci beaucoup Sygrid... Ovation s'il vous plait ! Performance in-cro-yableeuh. En même temps, elle avait voulu parler mais les mots n'étaient pas sorti. Les lâches ! Ils s'étaient fait la belle en même temps que son courage devant Gabriel. Et puis après tout, quoi répondre à tout cela ? Peut-être que l'Alchimiste avait raison, peut être que la paix passerait par un massacre, que cela soit des Faës ou des Stryges... Puisqu'il semblait que les deux clans ne pouvaient pas cohabiter sereinement. Mais les Stryges cette fois-ci avait anéantit des siècles d'efforts infinis et de tolérance. Donc... Sygrid ne le serait plus non plus, tolérante. Dire qu'elle ne l'avait jamais réellement été avant cela. Ce qui était pourtant très étrange dans cette situation, c'était qu'en se retrouvant seule dans la salle de bain, la Faë ne bougea pas d'un iota. Elle restait là, comme idiote à attendre que Gabriel revienne. L'espace de quelques secondes, elle avait été tenté de le suivre... Mais cela faisait un peu labrador, non ? Elle n'allait quand même pas lui coller aux miches sous prétexte qu'elle avait eu la méga trouille de sa (peut être dernière) vie ! Bon sang de pipe en bois comme dirait ... ouais non personne ne dit ça je reprends : Bon sang, elle était complétement paumée ! Et puis les derniers mots de Gabouille l'avaient profondément touché. Qu'il l'implore presque de rester, de le laisser lui tendre une main... Mon dieu qu'est-ce qu'elle pouvait être faible devant lui. Sygrid lui avait beaucoup refusé jusque-là... mais après la peur qui venait de la secouer, la Faë semblait totalement dépourvu de volonté. Aussi après quelques secondes d'une réflexion qui finalement n'en était pas une puisqu'elle se contenta juste de fixer la porte fermée, se sentant comme une saucisse que l'on éloigne de sa barquette. L'avantage étant que Sygrid n'avait pas à craindre le BBQ... mais celui de Gabriel... si, un peu quand même. (Je cesse immédiatement d'écrire de la merde, mais pour ma défense je suis encore sous antibiotique...). Docile, Sygrid posa une fesse sur le rebord de la baignoire et tourna les robinets pour faire couler l'eau dont elle testa la température du bout des doigts. Putain mais la situation quoi ... juste une heure avant, Sygrid cramait allégrement une brochette de Stryges (on en revient toujours à la grillade - preuve que j'en ai envie...) et sans transition, elle prenait un bain chez Gabriel. Un mince sourire flotta tout de même sur son visage, un regard tendre, et elle émit un rire très discret, presque pudique. Il ne fallait parfois pas grand-chose pour qu'une vision des choses change... pour elle, il avait fallu un attentat sanglant. Quelle handicapée putain. L'eau montait lentement dans la baignoire, et tout en l'observant la Faë laissa glisser le pauvre rideau massacré par les flammes. Il avait raison, encore une fois. Un bain lui ferait vraiment le plus grand bien... surtout s'il se tenait non loin de là.

«  Je peux entrer … ? » Oh non !! Immédiatement, Sygrid se sentit... A poil. Ouais, c'était ce qu'elle était, mais à l'intérieur aussi ! D'accord, c'était pas clair... Ce qui l'était par contre, c'était cette panique qui la prenait à l'idée qu'il entre maintenant, et ses joues se tintèrent légèrement alors qu'elle entrait sans attendre dans la baignoire. Mais pourquoi il voulait entrer ? Il savait pourtant qu'elle prenait un bain, non ? Après 15 ans d'absences dans sa vie, c'était peut-être un peu trop badass pour Sygrid qui avait nettement l'impression d'être une gamine qu'un jeune homme venait visiter. Un peu comme la première fois que Gabriel l'avait invité d'ailleurs... C'était un sentiment très étrange que de se sentir impressionnée par le regard d'un homme qui avait été son mari. Et qui techniquement l'était toujours.

« ...heu... oui vas-y, entre. »

Sygrid replia ses genoux contre sa poitrine. Se dévoiler aussi maigre aux regards d'un homme la rendait nerveuse, plus encore parce que c'était le sien, à lui... Si bien qu'elle tourna la tête à l'opposé de la porte pour ne pas le voir. Comme les chats, si elle ne le voyait pas, lui non plus... mais son cœur battait à tout rompre, et Sygrid se força à calmer ses nerfs. Mais elle n'osait toujours pas confronter son regard au sien et restait désormais silencieuse, bien que la présence de Gabriel lui paraissait réellement apaisante.

« Tu restes avec moi ? »                  



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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyVen 20 Mai - 16:38
Sygriel




Restez avec un amour qui vous donne des réponses et non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non des doutes


- ...heu... oui vas-y, entre.

Lui qui s'attendait à une réponse négative fut décontenancé par ce « oui » surprise. Gabriel se sentait comme un con, face à la porte fermée qui n'attendait qu'une chose : être ouverte. Bon, la mission était simple … Entrer, poser les affaires dans la salle de bain, demander si tout allait bien puis repartir sans demander son reste pour la laisser tranquille. Courageux, amoureux mais pas téméraire ! Cela semblait simple comme bonjour ! Sans attendre plus longtemps, il pénétra dans la pièce sans un regard pour Sygrid qui elle fixait le mur (leur relation évolue bien je trouve …) et déposa les vêtements non loin de la baignoire. Fier de son acte héroïque et de son plan à trois francs six sous (Vu que nous aimons tous les vieilles expressions moisies), l'alchimiste allait faire demi-tour quand la voix du Phoenix se fit entendre :

-  Tu restes avec moi ?

Si son visage était une ponctuation, il serait un gros point d'interrogation. Il fronça les sourcils sous cette question déstabilisante avant de se gratter la joue, légèrement désappointé. Rester ? Genre maintenant, ici, tout de suite ? Avec elle, dans cette pièce ? Il se tourna enfin vers la jeune femme qui continuait de scruter ce pauvre mur puis se mit à sourire avec tendresse. Il était même à deux doigts de chialer à cette demande mais pour une fois, il réussit à se contenir. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'il ne pouvait s'empêcher de penser que sa femme était belle quand elle était timide. Enfin elle était belle tout le temps, même en colère ou au réveil, la gueule enfarinée et les cheveux dans un tel désordre que même Picasso n'arriverait pas à comprendre comme ils fonctionnent. Mais quand elle était gênée avec ses yeux fuyants et son petit air coupable, Gabriel ne pouvait que craquer. Il passa une main sur sa nuque et émit un léger rire avant de lui répondre :

- Et bien … Oui si tu veux ! Je resterai autant de temps que tu le souhaiteras, Sygrid !

Il semblait être sur son petit nuage de bonheur, heureux de voir que sa femme l'acceptait enfin et cessait de le repousser pour la simple et unique raison qu'elle s'en voulait. Cela prendra le temps qu'il faudra mais un jour, il arrivera à lui faire comprendre que c'était inutile. Que quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse, il lui avait pardonné depuis bien des années et même s'ils ne se remettent pas ensemble, il sera là pour elle. Pour l'épauler et lui apporter tout le soutien dont il est capable. Non sans un pincement au cœur c'est vrai, mais il le fera car la voir heureuse, même loin de lui, était tout ce qui lui importait.

Ce petit moment de poésie et de niaiserie prit fin quand une boule toute blanche fit son apparition dans la salle de bain, plutôt mécontent de son sort :

- Je sais que tu as toujours voulu un hérisson albinos, mais franchement … FRANCHEMENT, le vol plané dans la farine c'était obligé ? Je suis un prince, pas un acrobate triple buse et je voudrais que tu t'exc... Oooooouuuuh tu m'as fais couler un bain ?

Apparemment, l'animal n'avait pas fait attention que la baignoire était déjà occupée et se dépêcha de tirer sa bouée customisée (c'est à dire un pneu d'une grosse voiture télécommandée avé collé dessus le petit parasol récupéré sur une glace d'un restaurant) pour l'emmener vers l'alchimiste. Ce dernier, en le regardant faire, constata deux choses : il gâtait trop Mojito et celui-ci, à force de traîner avec des humains, se comportait comme eux. Il soupira un instant avant de se décaler légèrement pour laisser le champ de vision d'Albert libre. La réaction fut immédiate :

- AAAAAAAAAH !!! Qu'est-ce qu'elle fout dans MA baignoire ? Ce n'est pas TA baignoire Moji' … Elle est bien bonne celle-là ! D'abord elle squatte ma maison, puis mon bain … C'est quoi la prochaine étape ? Elle va piquer ma place dans le lit ?!

Ce fut la phrase de trop. Le cubain piqua un fard monumental et se mit à paniquer intérieurement. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Non c'était pas vrai ! Enfin … Si peut-être ! Mais non ! Se serait bien mais NON ! Il poussa un « HIIII » sonore tout en se cachant le visage dans ses mains. Quel abruti cet animal ! Wait … Faisons une pause pour tout ceux qui n'auraient pas suivi le délire. Oui il dort avec son hérisson qui à un panier à côté de lui mais non, il n'y a rien de bizarre entre eux, pigé bande de gros sales ? D'ailleurs, avant de fermer cette petite parenthèse, il a souvent dormi sur le canapé quand il ramenait des conquêtes, pour vous dire comme c'était pratique … Oh et je parle bien entendu des conquêtes d'Albert ! Comme quoi, même un hérisson de plus de vingt balais à une vie sexuelle bien plus remplie que celle de l'alchimiste … Si vous pensiez avoir vu le summum du pathétisme, je viens de le massacrer à coup de baramine dans saggle !

Bref, où en étais-je ? Ah oui ! Gabriel venait tout juste de tilter (oui, voyez les dégâts de la solitude) qu'il n'y avait que lui qui pouvait comprendre l'animal et que du coup, Sygrid n'avait rien entendu et que du coup (répétition) il s'était mis dans un état pas possible … Pour rien. A croire qu'il aimait faire des choses inutiles aujourd'hui ! Il retira lentement ses mains de son visage, encore tout rouge mais de honte cette fois-ci. Quel débile ! Tentant de sourire au phœnix pour se rattraper et résistant à l'envie de faire voler Mojito, qui se marrait comme un porc au passage, hors de la pièce d'un coup de pied au cul, il prit la parole sans même savoir quoi dire :

- Haha … Ha … euh … Tu as besoin de quelque chose ? Tu as faim ? Tu as soif ? Ou les deux ? Non … non d'abord, est-ce que tu vas bien ? Du moins mieux ? Tu viens de perdre toute chance de la pécho, andouille ! LA FERME ! … La ferme Moji ! Vas donc jouer ailleurs veux-tu ! Sygrid, je … Je suis désolé, je vais peut-être te laisser tranquille, je suis plus bruyant qu'autre chose, tu as besoin de te reposer et ...

... « Et j'ai encore une fois tout gâché ... »


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Just reach out for the light  | Feat. Gabouille EmptyLun 23 Mai - 15:13
Sygriel




J'ai appris depuis peu que, pour soigner

mes blessures, je devais avoir le courage  

de te regarder en face

« Et bien … Oui si tu veux ! Je resterai autant de temps que tu le souhaiteras, Sygrid ! » C'était limite si Sygrid n'avait pas laissé échapper un soupire de soulagement relativement peu discret. Mais par chance, elle l'avait retenu alors qu'il était à deux doigts de sortir de sa gorge... pour lui foutre la honte. Et elle émit à la place une sorte de très léger bruit, comme celui d'un mec qui se coince les noisettes en silence, par fierté. Bah là c'était un peu pareil, Sygrid s'était coincée les noisettes de l'amour-propre (dans le piège à souris à l'instar du lapin du métro), certainement la partie la plus sensible de son anatomie mentale. Elle fut d'ailleurs un peu effrayée par ce son pourtant peu bruyant, et fixa d'un œil rond de poule en plein acte de ponte, le mur en face d'elle... Pas fâchée d'avoir le visage à l’opposé de Gabriel à ce moment, bien sur. Le Phoenix resta tendu un moment, jusqu'à ce que la porte se fasse entendre, et qu'elle ne manque de s'égosiller devant cette traitrise insupportable. Bah il disait qu'il restait et finalement non ? Elle s'en mordit la joue avec hargne, sachant qu'elle se trouvait d'une connerie effroyable à débarquer comme ça chez Gabriel, et à barboter dans son bain en demandant avec une voix de cruche internationale 'Tu restes avec moi heeeeeeeeeein !' C'était horripilant... Où était passé la femmes à couilles et à poigne qui torturait des terroristes, ou leur faisait fasse sans baisser les yeux ? Celle qui avait dressé (formé pardon) des bataillons entier ? Qui avait trouvé le moyen de faire d'un Pixie, un homme (ça performance la plus remarquable) ?  Bah loin, apparemment. Très loin derrière une sorte de midinette rougissant presque juste par la présence d'un homme. De cet homme, surtout.

« Ce n'est pas TA baignoire Moji' … » Cette fois le soupire, elle ne le retint pas. Voila, cette simple phrase lui remettait les pendules à l'heure et Sygrid pouvait dès lors remballer son exaltation d'adolescente. Mojito était dans le coin, et cette putain de crotte sur pattes devait incendier mentalement Gabriel pour on ne sait quelle raison. Enfin ça, c'était de la mauvaises foi car la Faë savait parfaitement pourquoi le hérisson entretenait des griefs à son égare. Mais sa présence à lui n'était pas désirée. Pourtant elle ferma sa mouille, bien qu'exaspérée, pour laisser l'agitation dans son dos se faire sans elle. Lentement, elle attrapa un pompon de douche, y appliqua un peu de mousse et se la passa sur la peau pour faire partir les traces de sueur et de sang. De cendre aussi, autrement dit ce qu'il restait du corps de plusieurs Stryges calcinés. Sygrid ne prit pas le temps de se poupouner d'avantage que déjà elle plongeait la tête sous l'eau pour rincer ses cheveux. Elle revint à la surface pour écouter Gabriel reprendre la parole à son attention ... ou presque. « Haha … Ha … euh … Tu as besoin de quelque chose ? Tu as faim ? Tu as soif ? Ou les deux ? Non … non d'abord, est-ce que tu vas bien ? Du moins mieux ? LA FERME ! … La ferme Moji ! Vas donc jouer ailleurs veux-tu ! Sygrid, je … Je suis désolé, je vais peut-être te laisser tranquille, je suis plus bruyant qu'autre chose, tu as besoin de te reposer et ...» Peu encline à le laisser s’éclipser, elle fronça les sourcils quelque peu étonnée par la manière dont Gabriel avait parlé vite... et demander à son hérisson de se la fermer. Tout en essorant ses cheveux et après avoir frotté ses yeux pour retirer l'excès d'eau, Sygrid observa Gabriel... Ses rougissements, sa gène, le trouble évident qui l'amenait à ne plus maîtriser ses paroles et vraisemblablement aussi, ses pensées. Et elle jeta un œil sur Mojito qui couinait joyeusement. La Faë observa l'animal d'un air suspicieux. Mais s'il avait prononcé des mots insultants à l'encontre du Phoenix, Gabriel n'aurait pas réagit ainsi... Un léger sourire se dessina sur le visage de Sygrid qui étrangement, se sentait plutôt bien compte-tenu de la situation.

« Ne t'en fais pas, j'ai terminé. »

Même qu'elle était d'humeur à plaisanter. Où à faire tourner un peu chèvre cet Alchimiste qui l'aimait toujours. Et qu'elle aimait en retour, c'était évident. Alors, malgré toutes ses propres réticences, ses doutes, ses remords et une petites voix intérieur qui lui criait qu'elle serait une belle grosse trainée si elle faisait ça... Sygrid se leva sans pudeur de la baignoire. Enfin juste un peu... le temps que quelques gouttes ne glissent le long de sa peau et déjà elle se trouvait ridicule. Elle ne regardait plus Gabriel, ce qui était sans doute le seul signe pouvant témoigner d'une timidité certaine. Elle avait clairement une attitude d'adolescence, qui se dévoilait nue pour la première fois de son existence à un garçon. Ses pommettes se tintèrent aussi légèrement, alors qu'elle tendait le bras vers une serviette qu'elle enroula autour d'elle, maladroitement... Puis elle adressa un petit sourire à l'Alchimiste (sesentircon.com), avant de se dérober à son regard. Mais... l'air de rien, Sygrid avait foutu un orteil sur la truffe du petit truc couinant, et le repoussa jusqu'à ce qu'il passe la porte. Pour la fermer sans attendre.

Bon ok ... maintenant elle était enfermée avec Gabriel. Si l'idée lui avait paru excellente pour se débarrasser de Mojito une bonne fois pour toute, elle devait maintenant se concentrer, et ne pas perdre son sens froid pour rougir aussi fort que le frère un peu attardé de Lorcàn. Déjà qu'elle avait l'air purement en galère et que son regard hurlait sa culpabilité d'avoir créé cette situation, Sygrid baissa les yeux et sembla chercher avec désespoir quelque chose à dire, quelque chose à faire ! Putain n'importe quoi VITE ! Dans la panique, elle faillit lâcher sa serviette (ce qui ne manquerait sans doute pas de faire tressaillir Gabriel et qui par conséquence, lui fit perdre ses dernières idées claires). Elle la rattrapa de justesse, la coinça sous son bras et resta plantée là comme l'imbécile qu'elle était... Et elle se facepalma, physiquement. Une main sur son visage, elle respira quelques secondes pour récupérer son calme alors que sa poitrine se soulevait avec rapidité. Bah oui, elle en chiait mémère ! D'un côté, elle voulait garder Gaby dans son champs de vision... Qu'il reste là, avec elle. Sygrid avait besoin de sa présence, de son odeur... du son de sa voix. Elle ne se remettait pas tout à fait de la crainte qui l'avait assaillit en l'imaginant à la merci des Stryges... alors il ne devait pas partir. Mais Sygrid devait aussi cesser de passer pour une conne prépubère ! Surtout qu'elle ne voulait pas montrer la faiblesse qu'il engendrait chez elle - même si c'était un peu beaucoup TROP TARD QUOI. Bon après le type semblait totalement sous exta, perché vraiment haut dans son monde donc il avait eut être raté les indices et les signaux gros comme des pachydermes qu'elle avait envoyé contre son grès. Et soudain, elle eut une idée ! OoOooOoOoOoh miracle ! Enfin quelque chose d'intelligent, qui n'était ni dramatique, ni tendancieux, mais qui sans doute rappellerait quelques bons souvenirs tendres et complices. Dos à lui encore une fois, elle s'installa sur le rebord de la baignoire. Et d'une toute petite voix chamboulée, Sygrid demanda sans plus pouvoir se retenir de rougir :

« Tu veux bien me démêler les cheveux ? Comme... tu le faisais avant... »    



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