Zohra ❣ Har pal yahan ji bhar jiyo

Faë

Zohra Noor Shekhar

“Ce n'est pas la vie qui est courte mais la conscience de son importance qui est tardive.”

Nom : Noor Shekhar, qui signifie dans ma langue natale, "fille des étoiles et des chercheurs d'or".
Prénom(s) : Zohra. Tiré de Zuha, qui signifie "couverte de fleurs blanches, lumineuses."
Âge : Quarante-neuf hivers. Presque la moitié d'un siècle dont je n'ai vu que la beauté.
Âge d'apparence : Une trentaine fictive, glissant sur mon visage. Nous autres, créatures avides, nous parvenons à dompter le temps pour le faire jouer en notre faveur.
Sous-espèce : Nuckelavee. Créatures cauchemardesques, trompeuses et malveillantes... se cachant sous de parfaits sourires.
Date de naissance : 5 janvier 1966.
Nationalité : Je suis indienne, née à Madras. Mais j'attends de pouvoir compter sur la nationalité Canadienne.
Origine(s) : Tous les membres de ma famille sont des enfants du Gange et mes origines restent l'une de mes grandes fiertés. Il n'y a que mon grand-père qui vienne d’Écosse, branche Nuckelavee.

Métier (études) : Je suis diplômée en sciences de l’ingénierie (aéronautique, mécanique, électronique, génie civil), mais c'est un autre métier que j'exerce aujourd'hui pour satisfaire d'autres ambitions plus personnelles. Je suis danseuse, chanteuse, effeuilleuse au Cabaret "The Crazy Darwin".
Niveau social : Terriblement modeste, mon porte-monnaie se fait bien trop souvent léger à mon goût...
Statut marital : Célibataire, adepte pourtant des relations intenses, bien que trop souvent écourtées par les faibles attentes ou estimes de mes partenaires...
Orientation sexuelle : Pansexuelle.

Avatar: Deepika Padukone
Crédits: Tumblr et Little Monster
Personnage: Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - Précieuse. Ma famille l’est, il n’y a aucuns doutes à avoir là-dessus. Mon père, ma mère, sont des gens simples qui ont toujours inculqué à leurs enfants les valeurs aussi bien humaines que traditionnelles que je porte fièrement aujourd’hui. Et les gênes Nuckelavee n’altèrent que peu cet aspect d’eux même. J’ai en totalité, 4 sœurs et 2 frères, et moi dans tout cela, je suis la seule à avoir quitté le pays pour venir découvrir la ville de la cours des Faës. Ce qui fait de moi, soit la plus courageuse, soit la plus stupide aux yeux de ma famille…

Position sur le conflit - Ce conflit me concerne parce que je suis une Faë, mais concrètement je ne m‘y intéresse ni ne m’y attarde. Il faut avouer qu’elle date cette histoire, et je suis trop jeune pour m’encombrer d’un fardeau aussi idiot qu’une guerre entre espèce… Quoi qu’il en soit, je prends garde à ne surtout pas m’en mêler, à ne pas me faire remarquer maintenant que je vis au cœur d’une ville pleine de créature surnaturelle. Et sachant que je me suis déjà liée avec des Stryges, je risque de ne pas être vraiment très bien placée si un nouveau conflit éclate…

Attitude face aux humains - Les Humains comme les créatures, je leur accorde le même respect, mais j’évolue d’avantage au cœur de la société mortelle. Sans doute parce que j’ai été éduqué ainsi pour parce que peu importe l’espèce, ils me nourrissent de la même manière ! Mais ma curiosité me pousse toujours à découvrir plus sur les nouvelles créatures que je peux croiser ici, après n’avoir vécu qu’avec des Nuckelavees. Bref, la cours des Faës à l’avantage d’être une source de découverte incontestable, mais n’ayant jamais prêté serment devant aucune couronne, je me passe très bien de son autorité comme de sa protection.

Points faibles - Mes besoins Nuckelavee restent l’une de mes plus grandes faiblesses, car je ne les assume pas le moins du monde – Mon approche de ma propre espèce est un peu… particulière. Car mes besoins sont souvent en parfaite opposition avec mon éthique personnel. Comment assumer en effet, de devoir se nourrir de la souffrance d’autrui quand on n’apprécie pas de déclencher ce sentiment chez les autres ? Ce pourquoi et depuis longtemps, j’ai aiguisé mes sens pour pouvoir absorber les autres émotions plus ‘naturels’ du commun des mortels. Et grâce cabaret où je travaille, ma source de nourriture reste presque entièrement le désir que je peux faire naitre chez les hommes. Mais c’est bien plus complexe, moins ‘nutritif’, et je manque tente souvent de pallier le manque… un maximum. • Le rejet de ma propre espèce également… disons que malheureusement l’un ne vas pas sans l’autre – Il faut dire que… n’ayant pas nécessairement les mêmes opinions que mes pairs, beaucoup d’entre eux ne savent pas m’apprécier… Je le comprends aisément, même si c’est triste de constater qu’au sein d’une même minorité il est encore possible de se trouver rejeté par différence. Depuis que je suis à Ottawa, je n’arrive à me lier avec aucuns de mes semblables… Ce qui reste douloureux, blessant… et me ramène à la relation néfaste que j’ai fuis. • Algophobie, j’ai peur de souffrir, physiquement surtout. Un comble pour une créature de douleur… – Oui, la peur de la douleur. C’est sans doute idiot… mais pour avoir longtemps souffert de la main de mon grand-père, il semble qu’à présent je ne supporte pas la moindre douleur… Je l’évite, autant que possible et certainement avec beaucoup plus de précaution que la majorité des créatures vivantes pour éviter les crises de panique dans lesquels me plonge la moindre menace de la sorte.

Caractère

Zohra apprécie les jeux et les amusements et veux voir la vie du bon côté... C’est une femme secrète et mystérieuse, tout à la fois intériorisée, tentée par les spéculations de l'esprit, et active, … entreprenante aussi, mais surtout éprise de liberté. Voilà d’emblée, ce qui rend cette créature si différente des Nuckelavees qu’elle aurait croisé à Ottawa. Car comme la plupart de ses frères et sœurs, elle tente d’embrasser sa nature profonde, sans dénigrer sa personnalité, qui est étonnement lumineuse. Cependant, Zohra reste influencée par ses besoins, ses instincts Faës qui embrument ses humeurs et la rendent bien plus complexe qu’il n’y parait. Adaptable, elle sait manier l’art de la persuasion ou de la riposte. Elle sait plaire, séduire, charmer et amuser son entourage. Curieuse, elle s'intéresse à mille choses sans forcément n’en approfondir aucune. Elle tend à la dispersion et à une certaine futilité parfois, à force de vouloir découvrir et vivre un maximum et possède donc une volonté ainsi qu'une capacité d'action importante mais irrégulière.

C'est une femme décidée, énergique et volontaire qui peut donner l'impression d'être sûre d'elle-même (ce qui est rarement le cas en vérité) mais qui au fond serait d’avantage réservée et sujette à l’introspection. Mais même si dans un premier temps elle tend à douter d'elle-même et de ses capacités, elle aspire à acquérir un certain pouvoir, ou plutôt une certaine influence pour prendre sa revanche et garder sa liberté. Elle est active et travailleuse, capable de prendre et d'assumer des responsabilités. C'est une passionnée qui a besoin de s'investir pleinement dans tous les aspects de son existence, avec fureur. Pourtant, et même si la Nuckelavee passe du temps à tracer un chemin précis, il n’y a que peu d’égoïsme en elle. Au contraire Zohra a tendance à s’effacer au profit des gens à qui elle s’attache, à se montrer prévenante et particulièrement protectrice. A l’excès… quitte à se « couper les cheveux en quatre ». Mais elle peut aussi se montrer indifférente, parfois velléitaire, dépendante affectivement, plutôt altruiste et à l'écoute des autres, s'effaçant à leur profit quand ils ont de la valeur à ses yeux... Ce curieux mélange ajouté à sa positivité a pour effet de lui conférer un caractère presque cyclothymique : tour à tour enthousiaste, confiante et active puis défaitiste et passive, ce qui reste cependant plus rare. Ces tiraillements se traduisent souvent par une certaine nonchalance puisque, du moins le pense-t-elle, elle n'intéresse personne… du moins pas profondément, pas sincèrement.

Dotée de qualités que l'on attribue plus volontiers aux hommes qu'aux femmes, Zohra est courageuse et entreprenante et ne se laisse pas facilement abuser. Relativement proche du tempérament colérique, Zohra n'est pas toujours très délicate. Au contraire, sa franchise est souvent une tare qu’on lui reproche vertement. Car elle ne sait pas tenir sa langue, et laisse parfois ses opinions filtrer, avec plus ou moins de douceur bien qu’elle soit ouverte, conciliante et d’une tolérance rare. Elle possède aussi un grand sens de l'amitié et on ne fait pas en vain appel à elle : elle sait être, lorsqu'il le faut, généreuse et secourable. Très soucieuse de plaire et surtout de faire plaisir, elle fera beaucoup d'efforts pour être en bonne harmonie avec ses proches. Elle a horreur des disputes et de l'agressivité et a un grand besoin de paix et d'amour même si elle ne s’en vante pas vraiment. Zohra est en fait beaucoup plus affective et sensible qu'elle n'en donne l'air et dissimule souvent sa tendresse derrière une certaine brusquerie verbale. Sa sensibilité quant à elle, pourra alors se traduire, une octave en dessous, par de la gentillesse et de la douceur, un esprit romantique et idéaliste, parfois une certaine timidité.

Histoire

Le mal est-il une affection que nous contractons du fait de notre vécu, semblable à une maladie de l'âme, d'une certaine manière similaire à la mélancolie, ou bien est-il cette force mystérieuse qui habite nos cellules dès les premières étincelles de notre création ? Deux visions distinctes de l'essence maléfique. Voilà ce qu'est la fêlure du mal. Un débat éternel sur l'existence du bien et du mal, ou sur la nature incolore et caméléonesque de l'homme.

premier chapitre

ACIDBRAIN

Vive dans la tradition était tantôt simple, tantôt difficile. Il suffisait de suivre quelques règles inculquées ou observées pour évoluer dans une sphère familiale relativement sereine… même pour nous, les Nuckelavee. Je suis née à Madras, au cœur de l’Inde mais j’ai vécu la plus grande partie de ma vie à plusieurs kilomètres de là, dans ce que les occidentaux qualifieraient de village rurale. Nous vivions alors, comme depuis plusieurs générations, de l’opulence des récoltes, mais aussi d’un petit hôtel qui toujours attirait nombre de touristes grâce au côté ‘authentique’ de notre mode de vie… des hippies surtout, amusants, ou des personnes en retraite spirituelle. Mais des humains, généralement, et rares ont été les créatures surnaturelles à venir peupler temporairement notre petit palace de fortune. Si bien que longtemps, je n’ai connu, et n’ai vécu qu’avec des Nuckelavees de ma branche familiale ou bien des rares autres lignées peuplant l’Inde. Mais ce qui fit la renommée des Noor Shekhar en la matière (nous permettant d’attirer bon nombre de ‘prétendants’ comme disait ma mère), c’est sans doute le sang Ecossais qu’amena la présence de ma grand-mère, Galwenne. Une femme rêche, autoritaire et terriblement à cheval sur l’éducation de ses enfants et petits-enfants quant à leur nature de Faës. Et certainement la personne la plus détestable du territoire Indien. Depuis toujours, elle sembla jurer avec mon univers, mes aspirations, et mon évolution personnel. C’est sans doute ce qu’elle remarqua aussi, mais différer d’elle n’était pas tolérable. Ce pourquoi… elle s’acharna sur moi, et sur ma petite sœur Sonam quelques années plus tard. Mais Galwenne mise de côté, la vie nous semblait douce, à tous. Ensemble, et vivant au jour le jour d’un peu de nourriture, d’émotions vives, il nous était aisé de laisser passer les ans sans se soucier de l’adversité ou du monde des humains. Celui des Faës également… Nous étions dans notre bulle. Heureux, sans doute un peu naïfs, mais ensemble, dans le respect des Humains avec qui nous partagions notre pain et notre temps au cœur d’un même village. L’insouciance de l’enfance est sacrée… j’y ai gouté un moment, mais pas asser, semblerait-il, pour pouvoir garder au font du cœur les souvenirs heureux de cette période, violemment entachés par la furieuse dictature de l’Ecossaise dont je possédais le sang.

chapitre deux

ACIDBRAIN

Je n’ai jamais compris pourquoi il était si important pour Galwenne que nous apprenions à faire souffrir. A chasser… A terrifier les Humains. C’était pour elle, un élément clé, une condition sinéquanone pour ‘devenir un Nuckelavee’. Se nourrir des angoisses, des peurs profondes, voilà ce qui faisait d’elle un être de cauchemars sans pareil. Alors elle imposait ses règles, ses visions, ses propres traditions familiales qui n’avaient pas été les nôtres avant son arrivée dans la famille et qui, clairement, n’était pas en accord avec mon propres chemins de pensés. Pourquoi faire du mal, si gratuitement ? Pourquoi s’adonner à tant de barbarie, et déclencher de si grandes terreurs pour s’en nourrir alors que bien d’autres émotions pouvaient satisfaire nos appétits. C’était… illogique. Et cruel. Mais si mes frères et sœurs, mon père parfois restaient sceptiques devant ses méthodes, personne n’osait s’opposer à elle. J’aimais à croire (à tort) que chacun pouvait rester libre de ses choix. Mais pas avec Galwenne, qui me prit en grippe dès qu’elle constata que je me nourrissais d’émotions relativement positives, de celles que je pouvais croiser au quotidien, sans jamais prendre ma forme de Faë. Un blasphème, pour une Nuckelavee disait-elle, avant de me prendre en main. Et ce fut loin d’être un honneur. J’avais alors seulement 29 ans quand elle commença ce qu’elle aimait appeler comme ‘le dressage’. A cette époque, je finissais mes études et revenais régulièrement voir ma famille. Durant des semaines de séquestrations, elle s’efforça avec créativité d’éveiller mes instincts de Nuckelavee, pour me forcer à aborder ma forme, à travailler mes dons pour créer autour de moi le chaos de souffrance qu’elle désirait y faire régner ‘pour mon bien être’ mais surtout pour la gloire de ma lignée. La résistance fut longue… et particulièrement douloureuse alors que je m’efforçais de lutter pour mes propres idéaux. Mais bientôt, ne possédant ni patience ni conscience (ou de sentiments), Galwenne opta pour une autre stratégie. Si je refusais de faire souffrir, alors c’est moi qui souffrais le martyr. Un jeu de domination Ô combien atroce. Les tortures furent lentes, longues, avant que je ne cède et ne laisse mes os se briser pour aborder la forme du centaure décharnés. Voilà… comme toujours, elle avait gagné. Et ma famille, qui avait laissé une telle atrocité se produire, perdit alors un membre du clan. Une fois repartie, je ne revins que peu, la peur au ventre… pour n’être que l’ombre de moi-même durant mes courts séjours avec eux, en présence de l’effroyable créature qui avait brisé une partie de mon âme en y semant la douleur et la cruauté.

chapitre trois

ACIDBRAIN

Peu importait ma famille, et l’amour gardé presque intact malgré cette déception qui avait entaché mon image des précieux liens du sang… peu importait aussi la bravoure ou la force de caractère. Après cet événement je suis longtemps restée incapable de reprendre le cours d’une vie aussi sereine qu’auparavant. La simplicité du quotidien était inatteignable et la peur, je ne la faisais pas naître chez les autres… elle me détruisait à petit feu. Accablée par cette dernière, j’ai pris la décision de partir. De rompre un peu de ce lien, mais aussi avec la tradition familiale. Humilier mes parents n’était pas mon intention… loin de là, car partir était alors plus que nécessaire. Continuer de subir le regard de ma grand-mère et son influence, l’indifférence feinte de mes parents, les craintes de mes frères et sœurs… c’était impossible. Insupportable. J’ai posé mes bagages à New Delhi. De toute ma fratrie, je fus la seule a ainsi me lancer dans une vie loin des miens, dans une ville presque uniquement Humaine pour évoluer en solitaire. Une existence bien plus proche de « l’esprit Nuckelavee » comme disait Galwenne, dont j’ignorais désormais chaque paroles. Durant plusieurs années, j’ai ainsi vécu loin des miens. D’abord, comme génie civil. Puis, lasse de la redondance d’une telle activité et cherchant aussi à apaiser mes propres démons intérieurs, je me suis tournée vers autre chose. Les orphelinats sont nombreux en Inde, beaucoup demeure dans un état proche du pire des délabrements. C’est dans l’un de ces ‘établissements’ que j’ai élu domicile. Plongée au cœur de la souffrance et non pour m’en nourrir mais pour la soulager, j’ai lentement retrouvé ma vivacité, et mon âme d’autrefois.

chapitre quatre

ACIDBRAIN

Durant 15 ans, ma vie ne fut que dévouement. Abnégation pour ces enfants dont personne ne voulaient, abandonnés aux rues ou au Gange, simplement des créatures malheureuses, rejetées, dont l’espoir d’un avenir reposait uniquement sur la générosité de quelques citoyens Indiens ou Européens. Beaucoup étaient des âmes frappées de malheur, mais toujours ils puisaient dans une force dont je n’étais pas même capable d’imaginer la puissance pour s’en sortir et aller de l’avant, en aucun cas entravés par un passé trop lourd qu’ils laissaient derrière eux pour avancer. Ce dont moi-même je ne fus jamais capable et qui toujours força mon respect. Ignorant les demandes de ma sœur Sonam qui souhaitait plus que tout me voir revenir, j’érigeais des barrières et me plongeais dans le travail. Si je me voyais bien rester ainsi, à donner un peu de mon existence à ceux qui tentaient d’en trouver une, je fus rappelé par ma famille… forcée à revenir parmi eux dans la fureur et le deuil. Car si les nouvelles étaient toujours bonnes lorsque j’en prenais, quand je les visitais, cette fois-là, la voix de mon père brisa l’enthousiasme qui s’éveillait toujours quand il me parlait de la vie à Madras. Car ce jour-là, le jour où je fus amenée à quitter mon nouveau foyer pour l’ancien, ma plus jeune sœur venait de mourir. Sonam était la petite dernière de la famille. Une petite pleine de joie, débordante de gentillesse, de tendresse, de compréhension. Elle avait été comme moi, la même. Loin de l’image que Galwenne se faisait des Nuckelavees de sa lignée. Un amour, butinant les sentiments et les émotions des Humains comme je pouvais le faire. Mais dans la mort, le visage terrifié de Sonam me parla, en quelques sortes. Cette expression figée sur ses traits… il n’était pas difficile de la reconnaitre. C’était la même que la mienne, 15 ans auparavant… quand après avoir été maltraité par Galwenne, j’étais revenue vivre parmi les miens. La même… exactement. La même crainte, la même douleur. Il était évident qu’elle avait vécu des heures, des semaines sombres. Elle avait connu les pires tourments de la douleur de l’âme, du corps, elle avait supplié et pleuré. On lui avait fait du mal, juste parce qu’elle refusait d’en faire. Sans un mot, juste en observant ma famille et en l’observant elle, j’eu confirmation de l’effroyable vérité qui les hantaient, et les détruisaient du même coup. L’Ecossaise avait tué ma sœur. Tué Sonam… Jamais encore dans cette longue vie qu’étais déjà la mienne, une telle colère acheva ma tempérance. Je me souviens encore de cette vague folle de rage enflammer ma raison et détruire ce qui restait de « l’affection » préservé pour elle au nom des liens du sang. Pour le monstre qui avait arraché la vie du jeune corps de Sonam, et tout cela pourquoi ? Pour la ‘gloire’, la fierté… la supériorité. Parce qu’elle n’avait jamais supporté qu’on s’oppose à sa volonté. Seulement pour cela. Aveuglée, j’ai lâché prise. Quelques minutes à peine après mon arrivée dans la maison familiale, je reprenais conscience, les mains enserrant la gorge de cette créature de cauchemars qui était le mien, le pire de tous, abjecte et intolérable. Et alors que ma famille tentait desserrer l’emprise que toute la volonté du monde n’aurait pu briser, je l’étouffais d’avantage. Jusqu’à ce qu’un râle monstrueux ne survienne de la gorge de la femme, que les vaisseaux n’implosent dans son regard furieux, que la vie ne la quitte enfin. Jusqu’à ce qu’elle meure. La pire honte de Galwenne venait de lui briser la nuque, dans le silence absolue d’une lignée de Nuckelavee, qui avait finalement laissé le destin s’accomplir et ma volonté se faire. Et moi, je ne pouvais penser qu’à la douleur qui s’abattait sur ma pitoyable carcasse, parce que je venais de perdre une âme sœur de la mienne… parce que j’avais laissé mourir ma sœur.

chapitre cinq

ACIDBRAIN

Si la mort de ma grand-mère a été un soulagement véritable pour ma famille et moi, la disparition de ma sœur n’en fut jamais tolérable pour autant. Un renouveau avait résulté de son décès. A présent ma famille était libre de mener l’existence qu’elle entendait, d’embrasser les principes qu’elle désirait, sans se trahir. Profondément, nous étions tous heureux de retrouver la tranquillité d’une vie en accord avec les enseignements que nous avions tous reçut en dehors de ceux de Galwenne. Mais personne ne pouvait s’en réjouir. C’était un peu comme si nous avions tous jusque-là vécu dans l’obscurité, mais que la vision du jour ne nous convenait pas, nous révélant un monde bien plus sombre et triste que nous l’avions ardemment souhaité. Une réalité que nous avions envisagée d’une autre manière. Quant à moi, je ne suis jamais parvenu à retrouver ma place dans cette famille. L’influence de Galwenne avait disparu, mais pas son ombre qui me hantait toujours inexorablement. Alors, encore une fois… je suis partie. L’éloignement semblait la seule solution… ou la fuite en avant pour être plus précise. Mais je ne repartais pas pour New Delhi… parce que mon pays ne semblait plus aussi familier, trop étriqué, étouffant. Cette place que j’avais perdue parmi les miens, je ne la retrouvais nulle part malgré mes efforts. Ma joie de vive, la véritable, celle qui faisait de moi un être complet, tu me l’as enlevé petite sœur. Tu es partie avec. Mais je respire encore… et parce que je suis vivante, je dois me battre pour la retrouver et honorer ta mémoire. J’ai définitivement quitté l’Inde il y a deux ans maintenant, pour m’installer au Canada. Un choix que mes parents regrettent amèrement, n’acceptent pas, mais Ottawa à au moins l’avantage d’être la ville des Faës. Depuis lors, je vivote sans but véritable que celui de me retrouver un peu, de faire ce que j’entends, sans contrainte. Je découvre un peu un monde dont je fais entièrement partie sans pour autant en connaitre les secrets. J’ai laissé tomber l’ingénierie au profit d’une activité moins contraignante et plus… vivante. Nombre d’établissements m’accueillirent, et j’aimais danser dans les rues, comme beaucoup d’artistes même si pour ma part je ne réclamais que de l’attention, des sourires, et non quelques misérables pièces. Après un an d’une existence plus ou moins miteuse et solitaire, le propriétaire d’un cabaret me repéra… c’était bien la première fois qu’enfin, la chance (où un Stryge…) me souriait ! Sans attendre, j’ai saisis cette aubaine pour devenir l’une de ses danseuses principales. Enfin je revivais un peu, piochant dans ma culture pour me rendre indispensable et exotique aux yeux des clients les plus fidèles. Et voilà un an que je ne vis que pour le cabaret, enfin, que je m’y consacre entièrement. Il faut dire que la situation pourrait être pire, mais elle pourrait être aussi meilleure… Mais tant que je ne parviens pas dépasser mon deuil et ma culpabilité, l’Inde ne sera jamais asser loin de moi.

AMANDINE alias Padawan

Heeeey et bien me voila, avec une présentation ridicule car je suis minable pour ce genre de presa irl :mdr:

Bref, moi c'est Amandine, j'ai 19 ans et je galère un peu niveau travail (comme beaucoup de gens !). Donc, je suis un peu à cheval entre mes études de marketing et les p'tits boulots étudiants en parallèles histoire de pas trop galérer ! Alors d'avance, désolé si je ne viens sur ce magnifique forum que pour RPs, car malheureusement le temps me manque parfois ! Mais je reste là, All Souls Night est trop une perle Oo Comme on en voit rarement :boom:

fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN

Oooooh une de mes danseuses ... Quelle agréable surprise bwe bwe bwe

Et une petite indienne en plus, chouette ! Très bon choix d'avatar en tout cas !
Bon courage et bienvenue parmi nous :asn:

Bienvenue à toi sur ASN !!! :asn:

Si tu as la moindre question, n'hésite pas a venir harceler le staff, on aime ça...

Bon courage pour ta fichette !!! :love:

Haaaaan le vava ! :asn:

Je connaissais pas mais elle a l'air cool ! ~~>< ET RETIRE IMMEDIATEMENT TES FESSES DE DARWIN~~ ... Bref

Bienvenue, et surtout n'hésite pas si tu as besoin de quelques choses ! **

PS : J'ai rien pigé à ton titre de message XD

Ooooh super choix de vava ! ** (Je suis le double d'Oreste, mais la flemme de changer xDDD) Bienvenue parmi nous jolie Nuck', bonne chance pour le reste de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas ! :asn:

L'avalanche quoi ! J'aime quand on me tombe dessus comme ça :happy:

Darwin pardon, j'avais pas vraiment percuté que mon boss était déjà sur le forum pourtant Darwin... Darwin Show... c'était peut être une piste ... ! Du coup j'espère que tu m'accepte au sein de ta noble entreprise. Je dois te faire un CV vidéo ? :marcel:

Rose merci ! Si j'ai un souci je viendrais te voir, copine Faë oblige !

Willow, oui mais ça faisait un moment que je voulais la jouer celle-là ! ^^ Et la citation, c'est un dicton Indien. Bon je me souviens plus de la traduction exacte mais en gros c'est l'équivalent du Carpe diem de chez nous :heart:

Selen MERCI ! (je note pour Oreste) Mais bon je sais pas qui choisir maintenant en cas de question... vous êtes pénibles sur ce forum à être trop serviables :frot:

Bienvenue parmi nous ! Et surtout, beaucoup de courage avec un tel patron ! :happy:

Zohra ❣ Har pal yahan ji bhar jiyo

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