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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback]

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Caroline L. Bloch
Beauty isn't everything. It's the only thing
Caroline L. Bloch
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Messages : 220 Je suis arrivé(e) le : 08/07/2016 Sous les traits de : Elle Fanning Je me dédouble : Mara D. Danvers Pseudo : Melkin Crédits : merenwen & sosoland Points : 1524 Couleurs RP : #AE7F00 Dancing with myself.

J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] Large

Je suis seule à crever,
Et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi,
Nous allons nous connaître
Préparez votre temps,
Pour vous j'ai tout le mien.


Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] L66Z7OV

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher
Faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom...
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyJeu 14 Juil - 22:08

Livin' la Vida Loca.
"Jackie is just speeding away, thought she was James Dean for a day. Then I guess she had to crash. Valium would have helped that bash. She said, 'Hey babe, take a walk on the wild side'. I said, 'Hey honey, take a walk on the wild side'."

Lou Reed - Walk on the wild side ▽ La route s’étendait à perte de vue, infini ruban d'asphalte qui rejoignait l'horizon sans jamais le rejoindre. C'était ça son calmant, son alcool profond. Les paysages d'or et d'ocre, et là bas, le soleil qui s'écroule dans la mer. C'est si beau ; le vent chamarrait les embruns salés, les hurlements secs et chauds de l'aventure et sur sa moto, Lem oubliait tout. Elle avait les kilomètres en roulant bien trop vite, les cheveux libres dans le vent. Ici, c'est le paradis clair du soleil souriant, de la lune qui le cherche sans jamais le trouver. A travers eux, ce couple qui toujours se pourchassait sans jamais s'éteindre, la blonde vivait la plus belle histoire d'amour de son existence et rien ne pouvait l'arrêter, même pas une panne. Elle avait simplement laissé son terrible engin sur le bas côté et avait commencé à marcher le long de la route comme une âme solitaire mais heureuse qui goûtait à la chaleur ascendante du zénith, timorée par le vent et l'odeur de l'iode non loin. Les vagues s'écrasaient en lourds roulis d'écume sur la plage que bordait l'autoroute et elle se perdit un long moment dans la contemplation de ce bleu infini pailleté d'or et d'ambre.

La vie était une fête de chaque instant, même dans les moments plus compliqués. Rien ne dérangeait l'esprit simple mais pratique de cette ingénue qui dansait nonchalamment le long de l'autoroute sur un air de Rodolfo y su Tipica qu'elle se mimait en pensées, au son des cuivres latins, des guitares pétillantes. Colegiala colegiala, colegiala linda colegiala ! Baila la cumbia ! Un pied devant l'autre sans craindre la chaleur ou la fatigue ! Son sac à dos sur le ventre, son étui à guitare sur le dos, la pixie marchait comme une enfant qui avait perdu son chemin, son chapeau à large bord vissé sur son petit crâne. Elle ne portait qu'un t-shirt bien trop grand volé à Jesse, orné d'un "Gypsy King" singeant l'enseigne de Burger King, un sarouel bleu ciel et une paire de tongs qu'elle tenait à la main, appréciant la caresse de l'asphalte brûlant sous la plante de ses pieds. Elle qui avait cheminé si longtemps sans rien aux pieds, durant toutes ces années solitaires à aduler la nature, avait assez de cornes pour survivre à la chaleur. Elle allait où ses petits pieds l’emmèneraient danser. La prochaine ville aurait surement un mécanicien. Ou pas ; elle aviserait avec le sourire, ce qu'elle faisait toujours. La pixie oubliait parfois de faire son plein, aussi bêtement que ça.

Elle ne sait pas trop où elle est, regarde rares voitures filer dans le vent en tendant son pouce au grès de ses caprices. Tantôt elle le fait, tantôt elle oublie. Elle n'est pas si chargée que ça, dans le fond. Son sac à dos est minuscule et elle marche d'un pas léger, le cœur gonflé du bonheur de déambuler dans ces lieux si loin de la ville et de ses tracas d'humains. la route lui convient aussi : rien que des passages éphémères. La blonde finit par tourner les talons, marcher à reculons et faire du pouce en regardant les véhicules passer ; c'est qu'elle commence à avoir soif. Elle s'arrête uriner dans un coin quand elle n'en peut plus, mais n'a pas de papier. C'est un peu embarrassant mais ça la fait rire et elle manque de tomber en remontant son sarouel un peu à la hâte en entendant le son d'une voiture sur la route, revenant à elle en brandissant à nouveau son pouce en espérant être dépannée jusqu'à la prochaine ville. Elle ne sait même pas quelle est la prochaine ville mais s'en fout. L'important n'est pas la destination avec elle, mais toujours le voyage.

Elle a perdu ses tongs dans les fourrées asséchés un peu plus hait, quand elle est allée pisser. C'est un détail, ça lui sort de l'esprit aussi sec. Elle est pieds nus sur la route pleine de poussière et de sable, à agiter son chapeau en espérant que le véhicule s'arrête un instant pour elle. La soif creuse sa gorge et elle tousse un peu, le visage aux joues et au front rouges à cause de la chaleur et elle se dandine d'un pied à l'autre, pleine d'espoir, comme si elle dansait la Lambada sans partenaire.

A vrai dire, elle a encore envie de faire pipi.
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptySam 16 Juil - 19:06

❝ Livin' la Vida Loca ❞
- Lem & Jez -
Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq.
 
 « Oouuuuuuuuh ! Sugar Pie, Honey Bunch ! You know that I love youuuuuUUUUUU ! I can't help myseeeeeeelfeu ! I love you and nobodyyy elseeeeee ! »

Les trois beautés, les Suprêmes s’époumonaient depuis la radio cassette de la vieille Chevrolet Bel Air Cabriolet rouge, et Eros avec elle. Dans le vent, sa voix se perdait rapidement mais faisait écho dans le désert qui filait à toute vitesse comme un décor de cinéma grandeur nature. Et au volant du petit bolide, l’Alchimiste était heureux, surtout lorsqu’il jetait un œil à la splendide rousse qui prenait aussi le souffle chaud du désert Californien en plein dans la figure. Mais qu’elle était belle, les cheveux au vent ! La voir décoiffée le rendait déjà tout chose, le pépère, alors il savourait un bonheur bien mérité, et recommençait à chanter jusqu’à ce que la cassette se taise et qu’il en change. Eros avait été très fier de cette surprise faite à sa Jezabel. Et surtout, d’avoir trouvé cette voiture dont il lui avait rabattu les oreilles des heures durant ! Il lui avait donc préciser de plusieurs manières différentes que la bête possédait 163 Chevaux, une boîte automatique, la direction assistée… qu’elle avait été totalement restauré… et il avait ajouté : Et puis elle a le Matching Numbers ! sans savoir à aucun moment ce que cela signifiait, mais il s’en foutait. Les vacances, la vie était belle et Eros bouffait cette derrière sans penser à rien d’autre que faire sourire sa femme. Alors, quand la cassette reprit, il beugla à nouveau sans attendre !

« Oooooh Jez’ tu te souviens de cette chanson ? Je crois que je te la jouais sous tes fenêtres en Irlande… Aller on chante ensemble ! My grandma and your grandma sitting by the fire ! My grandma says to your grandma "I'm gonna set your flag on fire"Talkin' 'bout Hey now ! Hey now !! Iko iko an nay ! Jockomo feena ah na nay, Jockomo feena naaaaaaaay ! »

La version du Captain Jack avait beau être une reprise aussi affreuse que ridicule, Eros se dandinait sur son siège, heureux de l'entendre à nouveau et de chanter ces paroles exquises (leul) à sa blonde... qui était rousse. Pour rire, il venait de lâcher le volant et fixait Jez' avec un sourire colgate de qualité label rouge (oui comme les poulets). Ce qu'il voulait surtout, c'était qu'elle soit enchantée par ce voyage autant que lui et retrouve son sourire spontanée d’antan. Qu'elle réponde à son badinage et qu'elle s'amuse avec lui... Ces derniers mois avaient été plus qu'éprouvants. Ils avaient eu besoin de repos, d'évasion, et bien que changer de continent soit déjà une grande expérience et une bouffée d'air frais conséquente, il y avait longtemps que Jezabel et Eros ne s'étaient pas retrouvés en tête à tête. Alors Adria les avaient foutu dehors sans autre forme de procès ! GG P’TITE SŒUR ! En attendant, la musique braillait toujours et Eros observait sa femme avec émotion… comme toujours d’ailleurs. Le gars la redécouvrait sans cesse, comme au premier jour où elle lui était apparue. Alors dans ce paysage épatant qu’il lui faisait découvrir, c’était encore mieux !

« Tu as soif ? Tu as faim ? Tu as envie de faire pipi ? Tu sais on peut s’arrêter un peu ! C’est quand tu veux d’ailleurs… J’ai pris ce qu’il faut pour camper dans le désert ! Je suis certain que tu n’as jamais en… »

Un étui à guitare comme il possédait lui-même sur le siège arrière, un chapeau brandit, et une longue tignasse blonde qu'usait le soleil. Voilà tout ce qu'Eros eut le temps d’apercevoir dans le tourbillon de sable que soulevait le vent non loin de la frêle silhouette solitaire. Son regard s’arrêta quelques secondes sur l’auto-stoppeuse qui gigotait dans tous les sens sur le bas-côté de la route et Eros sentit son sourire s’élargir alors qu’il lui adressait un joyeux :

« Et bien jeune fille vous êtes dans un drôle d’endroit pour marcher pieds-nus et …. Merde… »

Le con avait simplement oublié de freiner, et au mieux de s’arrêter… Il éclata d’un rire un peu gêné, en jetant un œil à Jezabel qu’il savait d’avance en désaccord avec lui… Puis fit marche arrière pour revenir au niveau de la jeune femme.

« Ça va ? Vous avez un souci je crois ! Oh … super t-shirt ! »
Lumineux, le gars… vraiment lumineux ! Mais son sourire l’était et très sincèrement, alors qu’il lançait  une bouteille d’eau à la jeune blonde égarée.
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyDim 17 Juil - 0:38


LIVIN' LA VIDA LOCA

J'aurai su... j'aurai pas venu !


Le soleil était à son apogée. Il étendait ses rayons comme des tentacules qui viennent mordre et enserrer l'épiderme. Elle en savourait la caresse sur sa peau pâle. Les yeux mi-clos pour parer l'aveuglément que la lumière lui causait, elle regardait le paysage défiler autour d'elle. Tout n'était que désert. Il n'y avait rien à l'horizon, si ce n'est cette route qui semblait ne pas avoir de point final. Secrètement, Jezabel espérait que la carlingue ne cesserait pas de si tôt son ascension. Elle aimait sentir les bourrasques qui se perdaient dans ses cheveux détachés. Elle en bascula légèrement la tête vers l'arrière dans un soupire satisfait. Plus le panorama cheminait et, plus elle songeait à cette existence qu'elle laissait - de manière totalement chimérique - derrière elle. C'était comme se défaire enfin d'un lourd fardeau qui, pourtant, ne ferait que la suivre éternellement. Éternellement. Elle posa un regard emprunt de tendresse sur l'homme qui se trouvait au volant. Et elle sourit un peu tristement. L'éternité, il ne l'avait pas. L'éternité, elle la possédait. Elle papillonna des cils derrière ses lunettes aux verres teintées. Il fut un temps où, la vie leur tendait fougueusement les bras. Désormais, Jezabel ne savait plus véritablement ce qui se dessinait devant eux. Avaient-ils seulement une quelconque promesse d'avenir ? Elle se mordit l'intérieur de la joue, se fustigea silencieusement. Elle s'était promise de ne pas ressasser tout ce qui les tuaient à petit feu chaque jour. Mais, force était de constater que les soucis seraient encore là lorsqu'ils rentreraient. D'ailleurs, elle n'était pas même certaine qu'ils resteraient bien longtemps loin d'eux. Il lui suffisait d'entendre le grondement sourd et las de son estomac pour cela. Cependant, Eros méritait ces quelques jours de répit. Alors, elle inspira une profonde goulée d'air. Profiter était le mot d'ordre désormais.

Le timbre suave de son mari résonnait dans l'atmosphère. Il embaumait son cœur de quelques images passées, qu'elle chérissait profondément. Un rictus naïf, presque adolescent s'était peint sur ses lèvres pleines lorsque les premières paroles avaient franchis les lippes d'Eros. Et, présentement, elle dodelinait de la tête au rythme de cette mélodie chargée de souvenirs et de sourires. Un éclat de rire vibra finalement dans le creux de sa gorge alors qu'elle reprenait les paroles avec lui:
-  My grandma and your grandma sitting by the fire ! My grandma says to your grandma "I'm gonna set your flag on fire"Talkin' 'bout Hey now ! Hey now !! Iko iko an nay ! Jockomo...
Ses prunelles se posèrent de nouveau sur lui. Il y avait plus d'amour qu'elles ne pouvaient en contenir à cet instant. Eros était tout ce qu'il y avait de plus lumineux dans son existence. Et, elle se savait chanceuse de l'avoir à ses côtés. Elle marmonna discrètement le reste des paroles pour n'entendre que lui. Elle avait toujours aimé l'entendre chanter. Et, elle se souvenait parfaitement de ces fois où il poussait la sérénade sous sa fenêtre. C'était un temps qu'elle regrettait souvent amèrement. Et, le temps, lui, continuait de parader ouvertement sans s'arrêter une seule seconde. Elle tendit son bras vers l'extérieur, ondulant du poignet à travers l'alizé causé par la vitesse, puis gloussa doucement.
- Je me rappelle aussi que mes voisins râlaient beaucoup à cette période, quand tu te plantais sous mes fenêtres en pleine nuit.
Elle ne comptait plus le nombre de plaintes qu'elle avait reçu. Mais, cela lui importait peu à l'époque. Eros venait pour elle, uniquement pour elle, et cela soufflait tout le reste. Elle arqua un sourcil d'abord amusé, puis ensuite beaucoup moins avenant lorsqu'il lui soumit l'idée de camper dans le désert. Il n'en était pas question. Jezabel était trop peu rassurée et, appréciait particulièrement trop son confort pour dormir en pleine nature.
- Tu peux oublier ça tout de suite. Il est hors de question que je dorme n'importe où. Je refuse de me faire piquer ou mordre par je ne sais quelles bestioles.
Et elle bougonna dans son siège, comme l'aurait fait une fillette capricieuse, les bras croisés sur sa poitrine et les lèvres pincées en une moue boudeuse.

Une silhouette se découpa à l'horizon, parmi les envolées de sable fin. Jezabel plissa quelque peu les yeux, une main placée au dessus d'eux en guise de pare-soleil. De grands gestes les intimaient de ralentir et, elle fronça des sourcils réprobateurs. Ce n'était sûrement pas le lieu idéal pour se balader seul, ni pour s'arrêter ainsi.
- Qu'est-ce que tu fais ?, demanda-t-elle après qu'il eut tenté de s'adresser à l’auto-stoppeuse, Eros, on ne sait même pas qui est cette fille. Elle pourrait être dangereuse. Ou folle !
Ce fut, cependant, sans grande surprise que le véhicule finit par reculer calmement en direction d'une blondinette à l'air à la fois hagard et rieur. Jezabel leva les yeux au ciel, peu ravie. Elle connaissait suffisamment son mari pour savoir qu'il lui tendrait la main sans aucune crainte. Elle dévisagea longuement la jeune femme, comme s'il s'agissait là d'un insecte à écraser, puis reporta toute son attention sur Eros, espérant naïvement qu'un seul regard suffirait à le convaincre de reprendre la route sans en demander davantage. Non pas que Jezabel n'aimait pas ses semblables, elle était simplement peu aimable lorsqu'elle se trouvait face à l'inconnu. Elle posa sa paume sur le genou du conducteur afin de le serrer légèrement entre ses doigts, dans un dernier signe qui ne signifiait qu'une chose: même pas en rêve.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


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J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] Large

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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyDim 17 Juil - 22:43

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"Jackie is just speeding away, thought she was James Dean for a day. Then I guess she had to crash. Valium would have helped that bash. She said, 'Hey babe, take a walk on the wild side'. I said, 'Hey honey, take a walk on the wild side'."

Lou Reed - Walk on the wild side ▽ Pour de vrai, ça commençait à cogner dur et ses pieds lui faisaient mal mais malgré cela, Lem gardait le sourire. Elle gardait bon espoir de trouver une solution à son problème de marche puis de panne sèche car s'il n'y avait aucune solution, il n'y avait aucun problème pour la Pixie. Ce fut toute guillerette qu'elle essaya d'attirer l'attention d'un couple en Chevrolet, remarquant d'emblée la chevelure de feu de la femme qui flottait au vent. Que c'était pratique les rousses flamboyantes comme ça, pire qu'un feu rouge au milieu du désert ! Elle rit naïvement, la blondinette, en voyant la voiture la dépasser pour piler sec et faire rapidement marche arrière pour arriver à son niveau. Déjà, elle courrait presque éperdue mais le sourire à sa grande bouche ; un sourire qui mangeait tout son visage et levait ses grand sourcils d'accents amicaux de la parfaite ingénue blonde à l'air bohème. Le type, un latin aux sourcils broussailleux mais à l'air sympathique en diable, tait hilare à côté de sa femme, une rousse à l'air septique sous ses lunettes qui lui donnait l'air d'une star de cinéma d'années à présent révolues. Lem les salua amicalement d'un geste de la main quand il arrivèrent à son niveau.

"Woah, pfiou !", expectora largement la Pixie en saisissant la providentielle bouteille d'eau que lui lança l'homme, "merci m'sieur, j'allais finir en raisin sec avant la fin d'la journée ! Merci, merci, j'l'aime bien ce t-shirt, il est terrible !"

La jeune fille ouvrit la bouteille et bu prudemment mais à grandes lampées ; en réalité elle murait de soif mais ayant l'habitude de voyager elle s'avait s'hydrater efficacement pour éviter d'être malade. Cela fait, elle prit un instant pour verser un peu d'eau dans sa main et humidifier son visage fouetté par le vent chaud du zénith, et nettoyer un peu ses yeux fragiles. Son sourire attestait du bien fou que cela lui fit et remercia encore l'homme du chef avant de se sentir observée par la rousse qui la dévisagea longuement avec un air sévère. Lem, candide, lui offrit un sourire sincère et amical avant de déposer sons ac et son étui à guitare sur la banquette arrière, sautant au travers de la portière en un geste leste et habitué pour prendre place sans demander son reste.

"Ma moto est en rade d'essence, j'ai été un peu buse. J'dois juste la faire dépanner à la prochaine ville... et j'viens de tilter que j'ai oublié mes tongs en allant pisser dans les dunes, juste avant. C'pas grave ça", elle regarda l'intérieur de la voiture avec admiration, "une Chevrolet Bel Air, wooow ! Mon vieux en avait une quand j'étais petite ! C'est super, votre tire, j'adore ! Vous allez loin ? Vous êtes mariés, c'est bien ça ? Z'êtes un super beau couple, on dirait des acteurs !"

La petite avait cette habitude de parler beaucoup et avait cet étrange accent afrikaans qui rendait sa diction rapide et un peu hachée, lui donnant un air indéniablement étranger malgré ses cheveux blonds de surfeuse californienne et ses grands yeux bleus rieurs. Elle eut un haut-le-corps en réalisant qu'elle ne s'était pas encre présentée tandis qu'elle essuyait largement son visage avec le t-shirt qu'elle avait piqué à Jesse avant de partir.

"J'm'appelle Lemarchand", dit-elle en riant, "c'est pas mon nom de famille, c'mon prénom hein. Et vous, comment vous vous appelez ?", demanda naïvement la Pixie, amicale de nature, et tout aussi bavarde, "c'est mon vrai prénom hein, mes parents étaient un peu cinglés ! C'est les Bee Gees qui passent là ? Dancing, dancing !"

Elle rit de bon cœur, sachant que ses patronymes étaient si étranges qu'on pensait souvent qu'elle mentait sur son identité. C'est vrai que c'est parfois un peu dur de s'appeler Lemarchand Lolita Sixtine d'Amour. Mais elle s'en fichait présentement, secourue par la bonté du couple en se trémoussant un peu à l'arrière en chantonnant de sa voix claire et entraînée qui chantait plus que juste :

"What you doin' on your back, aah ? You should be dancing, yeah ! Dancing, yeah !"
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyLun 18 Juil - 15:50

❝ Livin' la Vida Loca ❞
- Lem & Jez -
Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq.
 
La bonne humeur de Jezabel ne faisait qu'accentuer la sienne, qui a son apogée devenait toujours plus éclatante. Littéralement. Le type affichait un sourire tellement bright qu'un reflet sur ses dents aurait pu envoyer le peloton du tour de France dans le ravin... Rien n'allait de travers, il semblait au contraire que la moindre petite seconde passée avec elle soit d'une perfection inégalable. Dès lors qu'elle c'était mise à chanter avec lui, l'homme avait sentit son cœur se gonfler et battre la chamade. Et il s'était sentit bien, simplement là à conduire au milieu d'un désert, aux côtés de sa douce. Elle avait évoqué des souvenirs, il avait rit. Elle avait boudé à l'idée de camper dans le désert... pareil ! Ils dormiraient bien où elle voudrait, il trouverait le moyen de la trainer sous le firmament pour lui chanter une sérénade comme il en avait le secret... et comme il n'avait jamais cessé de le faire. Mais l'apparition de la jeune femme au bord de la route avait attiré l'attention de l'Achimiste ailleurs et aux réprimandes de Jez', il trouva le moyen de répondre avec légèreté :

« Mais non mon petit empanadas ! Tu te fais des idées. Elle ne peut pas être une psychopathe, elle a une guitare ! »

Fait avéré : la présence d'une guitare ou autre instrument de musique bohème garantit la santé mental de son possesseur. La preuve était que lui même, à l'instar de son slip fétiche et de sa brosse à dents, ne quittait jamais la sienne ! Et puis ils n'allaient pas abandonner quelqu'un ici... c'était trop lui demander. Sauf si Jez' préférait le ramasser à la petite cuillère, en proie à une conscience aussi malmenée que s'il avait écrasé un lapin sur le bord de la route. Et par la suite, une fois arrêté devant la fine jeune femme, ni le regard sévère de Jez', ni sa main sur le genoux de son mari ne pu retenir l'inévitable. Sans d'avantage d'invitation, la blonde prit ses aises à l'arrière du véhicule, et Eros haussa les épaules en adressant à sa femme le fameux visage du "désolé, maintenant on ne va pas la jeter sur le bitume - je suis navré mais il va falloir faire avec, et puis moi je crois que je l'aime bien - elle a l'air d'être marrante !". Et oui, il existait un tel regard ! Il se tourna ensuite pour écouter la vague incessante de parole que l'inconnue leur adressait, un sourire goguenard sur les lèvres. Il s’esclaffa sans peine à l'évocation du pipi sauvage entre deux buttes de sable et de la perte des tongs, puis gloussa carrément comme une dinde, à la comparaison faite. Un couple de cinéma ? Ouuuuuh il en rougissait presque sous son chapeau de paille ! Et ainsi tout timide, il leva des yeux emprunt d'exaltation à sa rousse avant de lui glisser fort peu discrètement :

« A oui, moi je l'aime bien ! »

Décidément oui, la jeune femme avait touché un point sensible et lui faisait déjà grande impression. Il s'imaginait déjà sous le feu des projecteurs, pour une fois si beau que cela en devenait une hérésie et à côté d'une Jezabel bien plus grandiose encore qu'au quotidien (chose qu'il s'imaginait difficilement possible). Des acteurs de cinémas des années 50, oh oui !! Si seulement... Mais non, ils n'étaient que Jezabel et Eros, ce qui était déjà une source de joie inépuisable pour l'homme modeste qu'il était. Un rien le rendait heureux, il n'y avait qu'à voir sa truffe ravie pour le constater. Il tira cependant une bouille étonnée à l'idée que la jeune femme puisse porter un prénom si extravagant. Mais il démarra paisiblement, non sans renvoyer ses yeux se balader dans ceux de sa choupette en sucre pour se faire pardonner d'un regard de Chat Potté.

« Moi c'est Er... C'est les Bee Gees qui passent là ? Dancing, dancing ! « Eros et voici... What you doin' on your back, aah ? « ... ma f'... Jezab'... You should be dancing, yeah ! « You should be dancing, yeaaaaaaaaaaaar ! »

Entre les phrasés de la jeune femme, pas moyen d'en placer une. Mais qu'à cela ne tienne ! Eros avait augmenté le volume, poussé sur le champignon et hop, s'était mis à chanter avec la jeune blonde à l'accent qu'il ne reconnaissait pas. Et pour ce globe trotteur pourtant, c'était chose rare ! Il dodelinait de la tête, tout sourire et certain que cette petite envolée chantante détendrait un peu son épouse. Il n'y avait pas de quoi bouder ! C'était simplement un peu de compagnie, et une compagnie relativement joyeuse ! Une fois la chanson terminée, il éclata d'un rire tonitruant, manquant d'avaler une mouche, puis parla fort pour couvrir la musique qu'il n'avait pas eu l'idée de baisser.

« Aaaah ça c'est la belle vie hein, Lemarchand ? Je disais donc, je m'appelle Eros et voici ma femme Jezabel. Elle est belle hein ? On est en vacances, on vient pour camper dans le désert, à la belle étoile... d'amour, d'eau fraiche et de chanson à l'eau fraiche de rose d'amour ! N'est ce pas Jez' ? »

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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyLun 18 Juil - 16:55


LIVIN' LA VIDA LOCA

J'aurai su... j'aurai pas venu !


Eros et sa fâcheuse tendance à catégoriser les guitaristes comme foncièrement bons. Jezabel plaqua une main contre son front en une geste à la fois las et agacé. Heureusement, c'était en partie pour cela qu'elle l'aimait. L'Alchimiste avait le don de déceler le meilleur chez les gens. Et, c'était un talent inné qu'elle lui enviait énormément, alors qu'elle était aussi méfiante qu'un animal sauvage et indomptable. Mais Eros était comme cela, il brandissait fièrement son cœur à la face perfide de l'univers pour lui rappeler que l'amour surpassait, finalement, toutes tentatives de corruption. Elle l'admirait pour cette facilité déconcertante à s'ouvrir aux autres. Alors, elle ne put véritablement réprimer un rictus pincé en la voyant interagir avec la jeune femme. Il était incroyablement bon, bien meilleur qu'elle ne le serait jamais. C'était lui sa lumière. Et, il irradiait chaque fois qu'il offrait ses sourires de grand adolescent au monde qui les entourait. Il était majestueux, là, sous ce soleil de plomb. Il était majestueux parce qu'il vibrait d'une énergie communicative qu'elle ne parvenait pas à repousser. Il n'avait jamais flanché, même lorsqu'elle était revenue différente. Il l'avait aimé plus fort encore, un bras autour de ses grandes ailes pourtant démoniaques. Il avait, là encore, creusé les tréfonds de son âme pour en extirper le beau. Il la rendait magnifique par sa simple présence. Il la rendait exceptionnelle par le seul pouvoir de ses regards languissants. Elle n'existait que par lui. Sa main se détendit sur son genou pour ne devenir plus qu'une tendre caresse. Elle l'aimait dans cette chaleur affligeante dont il était son unique oasis.

Profiter, qu'elle s'était jurée, n'est-ce pas ? Mais, lorsque la gamine s'invita sans préavis dans leur vieille Chevrolet qu'elle appréciait secrètement, Jezabel ne put contenir plus longtemps son mécontentement. Elle força quelque peu sur ses cervicales pour gratifier l'intruse d'une œillade peu avenante. Peut-être que cette blondinette un peu paumée n'était pas une échappée de l'asile mais, en l'occurrence, elle était bel et bien sans gêne. Elle arqua un sourcil face au minois visiblement enthousiaste d'Eros qui, lui, se réjouissait ouvertement de cette situation. Elle papillonna des cils derrière ses lunettes qui lui donnait l'allure d'une diva.
- Tu aimes tout le monde, chuchota-t-elle sur un léger ton de reproche.
A dire vrai, Jezabel n'avait pas le courage de jouer les grandes mégères. Son mari avait besoin de cette légèreté qu'ils ne connaissaient plus depuis quelques temps. Elle se pencha donc vers son visage pour déposer un bref baiser sur sa joue. De toute évidence, elle n'était pas en mesure de lui refuser quoi que ce soit. Alors, elle se contenta de s'enfoncer dans son siège lorsque le véhicule reprit sa course dans quelques crachats rocailleux. Elle ne prit pas réellement la peine d'écouter le flot incessant de la dite Lemarchand. Elle se laissait de nouveau submerger par la vitesse et la brise tiède dans sa chevelure rousse qui virevoltait paisiblement. Profiter se répétait-elle silencieusement. Et ce n'était sûrement pas cette petite pipelette qui lui gâcherait ses vacances. Du moins, elle l'espérait.

Les deux voix s'unissaient harmonieusement. Et, Jezabel ferma les paupières pour savourer ce concert privé dont elle était la seule spectatrice. Chaque jour avait un goût de fête lorsqu'Eros poussait la chansonnette. Il n'y avait, d'ailleurs, que cela pour apaiser les quelques instincts primaires qui la tenaillaient par moment. Il était son unique point d'amarrage lorsque la faim lui broyait l'abdomen. Il était son seul repère. Elle agita doucement la tête au rythme des Bee Gees, mimant simplement les paroles du bout des lèvres sans un éclat de voix.
- Ne l'écoutez pas Lemarchand. Il me complimente à tout...
Mais cette histoire de camping revint sur le tapis, et lui vola un gémissement hasardeux. Elle abaissa très légèrement ses lunettes pour le regarder par dessus ses verres teintés.
- Non. On avait pas parlé de camping. Eros, je..., commença-t-elle avant de baisser d'un ton tout en se penchant vers lui, je refuse de dormir dehors.
Là encore, la rouquine le connaissait suffisamment pour savoir qu'il finirait par obtenir ce qu'il souhaite. D'une: parce qu'elle ne pourrait pas lui refuser quoi que ce soit après ce qu'elle lui avait fais subir ces derniers mois, de deux: parce qu'il trouvait toujours un moyen de transformer une corvée en véritable partie de plaisir. Elle leva les yeux au ciel lorsqu'elle reporta son attention sur les giboulées de sable qui ondulaient lascivement sur leur passage. Il était indécrottable et elle, un tantinet rabat-joie.


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Caroline L. Bloch
Beauty isn't everything. It's the only thing
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Messages : 220 Je suis arrivé(e) le : 08/07/2016 Sous les traits de : Elle Fanning Je me dédouble : Mara D. Danvers Pseudo : Melkin Crédits : merenwen & sosoland Points : 1524 Couleurs RP : #AE7F00 Dancing with myself.

J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] Large

Je suis seule à crever,
Et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi,
Nous allons nous connaître
Préparez votre temps,
Pour vous j'ai tout le mien.


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Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher
Faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom...
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyLun 18 Juil - 17:50

Livin' la Vida Loca.
"Jackie is just speeding away, thought she was James Dean for a day. Then I guess she had to crash. Valium would have helped that bash. She said, 'Hey babe, take a walk on the wild side'. I said, 'Hey honey, take a walk on the wild side'."

Lou Reed - Walk on the wild side ▽ Le rire de l'homme était si communicatif que Lem le suivit dans l'hilarité sans vraiment savoir pourquoi, grimpant familièrement à bord de cette voiture inconnue sans plus de méfiance ou de précaution. Lorsque la femme tourna sa tête vers elle, la Pixie se contenta de lui offrir un adorable sourire digne d'une ingénue de cinéma, les yeux bleus rieurs sous ses sourcils sombres lui donnant cet air caractéristique de la femme-enfant qui vit heureuse de ne riens avoir du monde des adultes. Avec ses cheveux à la blondeur naturelle et ses dents parfaitement blanche, Lem ressemblait à une de ces petites californiennes anonymes qu'on ramassait un peu partout et nulle part à la fois mais son accent attestait d'une origine plus exotique. Elle ne se rendit pas compte que le regard qu'on lui adressait était un regard de reproche, trop évaporée pour ça et déjà toute dédiée à profité du vent chaud dans ses cheveux et d'une discussion un peu sur le pouce. Elle n'entendit pas ce que la rousse dit à son mari tout simplement parc qu'elle n'écouta pas : cela ne la regardait en rien et la blondinette préféra chanter à tue-tête en interrompant les explications de l'homme,s ans vraiment s'en rendre compte.

La seule chose qu'elle retint, c'était qu'il était amusant, qu'il riait fort et avait l'air gentil. Sa femme semblait plus renfermée mais elle prit la peine de lui parler directement, ce qui alluma dans les yeux de Lem une lueur amicale, sans fausseté : elle était d'une gentillesse un peu crasse parfois, mais toujours sincère et pleine de bonne volonté. L'échange des deux époux l'attendrit et elle eut un large sourire en les regardant sans rien dire autant pour ne pas les déranger que pour ne rien manquer de ce moment pur et vrai : que c'est beau, l'amour ! Elle aimait confusément l’amour, la petite Lem. C'était la plus grande valeur en ce monde et en s’aiment tout simplement, le couple s'attira directement sa sympathie ; ce qui n'était pas très dur car tout comme Eros, Lem aimait tout le monde. Ils chantèrent un moment sous l'égide silencieuse de la rousse qui les accompagnait seulement en pensées, la bouche silencieuse. Lem elle chantait sans retenue de sa voix la plus claire, atteignant sans effort les plus larges octaves ; quand elle parlait, c'était avec une voix de petite fille immature, car elle n'avait malheureusement et bien étrangement jamais mué. Il y avait une différence entre son parlé et son chanté assez étonnant.

"La vida loca, m'sieur !", répondit la blonde en attachant sa ceinture, assise en tailleur sur la banquette arrière avant de fouiller un peu dans sons ac pour voir si elle n'avait rien oublié d'autre, "... 'chantée, vous deux ! Appelez-moi Lemmy, mon prénom est un peu casse-couilles pour les gens."

Le type était un sacré marrant et peu importait à la Pixie qu'il oublie de baisser le son  il le ferait si cela dérangerait, sinon il ne le ferait pas. Elle ne se permettrait pas de demander quoi que ce soit même si elle était sans gêne parce qu'elle avait quelques principes tout de même. Elle rit de bon cœur quand Jezabel fit montre d'une certaine modestie tandis que son mari vantait sa beauté.

"Franchement m'dame, z'êtes super jolie !"

Elle ne dit plus rien, les écoutant se questionner à propos d'une idée de camping sauvage qu'ils n'avaient pas l'air de partager tous les deux ; c'était adorable. La jeune fille ne les dérangea pas dans leur échange, préférant boire encore un peu d'eau que lui avait gracieusement offert Eros avant de ranger la bouteille dans son vieux sac à dos. La blonde comprenait un peu le point de vue de Jezabel et ne put s’empêcher de dire, en se grattant l'arrière de la nuque :

"Dites Eros....", elle chercha ses mots, "dans l'désert, le soir, y fait très froid. On perd facilement vingt degrés... y caille un max ! Si vous voulez camper, j'vous conseille plutôt la réserve naturelle du Mojave... j'en viens. C'est tout aussi bu... heu comment on dit en anglais... merde.... landelijk, rustiek !", elle chercha un instant, s'embrouillant avec son afrikaans, "... bucolique ! Dorps, duh !"

La blondinette rit à nouveau et le vent emporta son grand éclat de rire au loin tandis qu'elle tenait son chapeau à large bord sur sa petite tête qui n'était pas des plus bien faites, mais des plus sincères.
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] EmptyMer 20 Juil - 11:55

❝ Livin' la Vida Loca ❞
- Lem & Jez -
Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq.
 Comme la vie était belle sous les baisers fugaces de Jezabel ! Qu'il était doux enfin, de gouter simplement aux plaisirs simples d'une petite virée sans contraintes, comme autrefois... Eros avait depuis toujours été certain que le bonheur véritable se trouvait dans les toutes petites choses, auxquelles on ne prend pas garde. Mais c'était là les plus importantes, les témoignages ordinaires, les plus naturelles et les plus pures. Les regards amoureux, les sourires, les déclarations timidement prononcées du bout des lèvres. Il n'était pas homme à discours, mais à rire. Il n'avait rien d'un prince charmant mais se retrouvait comblé par l'une des créatures des plus merveilleuses ayant jamais foulée le sol de ce monde. Les années à voyager lui avaient apprit une chose : on pouvait être chez soit partout. Ce qui comptait véritablement, c'était d'être accompagnée par la personne qui savait vous élever et vous donner votre valeur. Peut importait où, Eros serait heureux si Jezabel était là. Comme toujours, il ne pouvait vivre qu'à travers elle. Sous son regard, il déployait le meilleur, gagnait en envergure et devenait quelqu'un. Il n'était, que parce que sa femme l'avait choisit. Jusqu'à la rencontrer finalement, Eros n'avait fait que trainer ses basques à la recherche d'un Graal dont il ignorait même la forme et les vertus. Il avait assouvit une passion qu'il pensait dévorante, qui l'avait été. En vérité il n'avait été qu'un alchimiste à la soif de connaissances intarissable. Mais c'était tout ce qui le constituait, l'alchimie... rien de plus. Jezabel lui avait donné un sens et rien que cela. Elle l'avait ancré dans une vie structuré, canalisé l’électron libre et lui avait permit de découvrir l'aspect brut du bonheur. Sans elle, Eros n'était rien. C'était pour cette raison qu'il souriait autant dès que les commissures des lèvres de Jez' osaient seulement frémir. Ce qui était le cas à présent, alors qu'elle cédait encore à la bonne humeur dont il la bombardait sans cesse pour lui démontrer que rien n'avait d'importance, tant qu'ils étaient ensemble. Pour le moment du moins, c'était ce qu'il voulait vivre. Seulement cela...

Alors il passa sa main sur la joue de sa rousse, un geste léger et tendre qu'il s'autorisa dès que Jezabel signifia son désaccord quand à l'idée du camping sauvage. Bah ! Il n'allait pas laisser tomber si rapidement ! Après tout, il rêvait déjà de la cours qu'il pourrait lui faire sous le firmament ! Bien qu'en théorie, Jezabel n'avait plus besoin de cela pour céder à des avances conventionnelles... A cette pensée, il se mit à rougir et gloussa à nouveau en reprenant la route plus sérieusement. Qu'il avait l'air con le gars... Limite pas normal, à être si bienheureux !

« Lemmy, Lemmy ! C'est tout bonnement adorable ! Tu viens d'où d'ailleurs, je ne reconnais pas ce drôle d'accent. »


Non décidément, il ne parvenait pas à mettre de doigt dessus. Alors il l'écoutait parler avec attention, tentait de déchiffrer ses mots à l'avance et de s’imprégner de son langage en l'observant gentiment via le rétroviseur. Et elle avait une sacrée bouille cette enfant du désert. Avec ses grands yeux bleu infantile et ce regard clair, surplombé de sourcils épais qui pouvait la rendre sévère. Impossible alors de déterminer son age, ou quoi que ce soit d'ailleurs ! Mais il la trouvait charmante, et sa compagnie était fort agréable en son sens ! De temps en temps, Eros jetait des regards à sa femme, et d'avantage encore quand la jeune femme se mit à chercher maladroitement ses mots. Son sourire s'était agrandit, son regard brillait, et enfin son rire filtra juste avant qu'il ne tente :

« ... Bucolique ? »

Eros avait parlé à l'instant même où la blonde formulait elle aussi ce mot, ce qui ne manqua pas de le rendre une nouvelle fois hilare. S'il n'avait pas été au volant, pour sur il aurait pincé la joue de la petite pour gagatiser un bon quart d'heure. Mais en attendant, il continuait de battre la mesure avec sa tête, dodelinant comme un chien en plastique de plage arrière sur les 500 miles des Proclaimers. LA chanson qu'il avait autrefois dédié à la nana sublime qu'il demandait en mariage...
500 miles et 500 de plus, pour être l'homme qui en marche un milliers et s’écrouler devant ta porte.
C'était ce qu'il avait fait, pépère, littéralement ! Aussi posa t'il sa main sur celle de Jez' pour sa serrer doucement, juste pour ne pas que le morceau passe inaperçu et sans pour autant interrompre leur nouvelle compagne de route. Et cette dernière parlait d'ailleurs de quelque chose de très intéressant ! Tandis qu'il l'écoutait, Eros freinait, jusqu'à s'arrêter en plein milieu de la route et s'exclamer :

« Mojave ... Oh oui je crois en avoir entendu parlé ! Et si je ne me trompe pas, je peux affirmer que j'aimerais voir sa rivière, et découvrir les dunes de Kelso. Je suis un imbécile d’être passé à côté de cette merveille... Où est cette foutue carte ? »

Et voila qu'il coulait à moitié sur les genoux de Jezabel pour fouiller dans la boîte à gants pas bien grande du vieux véhicule. Elle était forcément là, la coquine ! Par enthousiasme, il la déchira à moitié en l’attrapant mais n'y fit pas attention, préférant l'ouvrir en grand quitte à l’étaler sur le tableau de bord qui vibrait sous le moteur ronronnant. Et du doigt, il chercha leur position.

« Aaaah oui en effet il va bien falloir quelques heures de route pour y parvenir... Regarde Jez', ça a l'air magnifique ! Mais, très chère Lemmy, si nous faisons demi-tour maintenant, qu'est ce que tu vas faire ? »
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