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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback]

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LIVIN' LA VIDA LOCA

J'aurai su... j'aurai pas venu !


La bonne humeur était au rendez-vous et, Jezabel se laissa finalement bercer par leurs éclats enthousiastes. Après tout, n'était-ce pas là la base de leurs vacances ? Alors, elle inspira profondément l'air âcre et brûlant pour se détendre. Lemarchand était peut-être un trop expansive à son goût, mais elle n'avait rien d'une échappée de l'asile. A dire vrai, sa présence lui donnait secrètement l'illusion qu'un enfant se trouvait auprès d'eux. Et, elle se mit à rêvasser à ce bambin qu'ils aimeraient tant, mais qui ne viendrait jamais malgré l'éternité qu'elle avait devant elle. Cela faisait des années maintenant qu'elle était portée par le désir d'être mère. Mais, il y avait eu la fausse couche puis, finalement, sa métamorphose. Jezabel chercha la main de son mari, sans pour autant tourner un seul regard à son encontre. Elle s'en voulait terriblement. Elle lui imposait un avenir qu'Eros n'avait pas mérité. Et, il était, sans aucun doute, loin de se douter à quel point cela la tourmentait au quotidien. La rousse n'était pas véritablement du genre à s'épancher sur ses états d'âme. La plupart du temps, elle accusait les frasques de l'existence sans mot dire. Il n'y avait que lorsque la faim parlait pour elle que Jezabel laissait entrevoir le tiraillement douloureux qui persistait en son sein. Alors, là, Eros percevait enfin les chemins sinueux qu'elle s'évertuait à repousser tant bien que mal. Mais, la vérité était qu'elle faisait tout son possible pour l'épargner. Elle lui devait bien cela. Elle serra doucement ses doigts entre les siens, avant de les entrelacer. C'était sa manière à elle de s'excuser. C'était une manière pudique de lui transmettre sa gratitude, mais avant toute chose, la profondeur de ses sentiments.

Cette histoire de camping sauvage n'était définitivement pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Et, la jeune femme savait par avance qu'elle n'y échappera pas. Elle leva donc les yeux au ciel dans un soupire à la fois las et résigné. Mais, comment pouvait-elle lui résister alors qu'il passait délicatement sa main contre sa joue ? Jezabel se fustigea silencieusement d'être aussi faible lorsqu'il était question d'Eros. Elle se racla donc la gorge, puis regarda finalement la petite blonde à travers le rétroviseur central. Elle avait une bouille attendrissante, mais elle aurait préféré se mordre la langue jusqu'au sang plutôt que de l'avouer. Elle se contenta simplement de demander d'une voix calme:
- Que faisiez-vous toute seule sur la route ?
Lemarchand avait beau paraître jeune, Jezabel gardait cette distance ridicule. Elle était bien plus conventionnelle que l'était son époux. A dire vrai, ils étaient bien loin d'être similaires. La Stryge avait reçu une éducation relativement stricte, voir austère. Et, cela se ressentait chaque fois qu'elle échangeait avec le monde autour d'elle. Il y avait toujours énormément de manière et, quelques fois, une politesse quasi-exacerbée. Tout n'était qu'une question d'apparats. Heureusement, Eros la connaissait suffisamment désormais pour savoir que toute cette mascarade n'était qu'un masque pour parer les éventuelles bourrasques de la vie. A côté du merveilleux mari qu'il était, Eros était également ce meilleur ami qui savait reconnaître tous les traits de sa personnalité. Il était cet être qui l'acceptait dans son intégralité et, à qui elle ne pouvait rien cacher, ou presque.

Les quelques notes qui retentirent des enceintes lui volèrent un franc sourire. Elle se souvenait parfaitement de cette chanson. Et, elle lui rappela une fois de plus la chance qu'elle avait d'être auprès de lui chaque jours. Elle tourna un regard brillant d'émotions en sa direction. Malgré les épreuves, ses heures possédaient toujours quelque chose de beau et ce, grâce à lui. Elle hoqueta légèrement de surprise lorsqu'il immobilisa le véhicule au milieu de la route. Lemarchand lui avait foutu une idée en tête et, elle était certaine de ne plus parvenir à le faire reculer désormais. Elle rougit lorsqu'il se pencha au dessus de ses genoux pour farfouiller dans la boîte à gants. Elle était toujours cette adolescente à la fois timide et frémissante lorsqu'il s'approchait d'elle. Rien avait changé entre eux. Et, pour tous ceux et celles qui clamaient que le mariage tuait, Jezabel pouvait non sans mal les contredire. Au contraire, se dire oui devant l'autel avait renforcé quelque chose entre eux. Elle se pencha à son tour vers le carte pour chercher leur prochaine destination, même si elle n'avait jamais su de quelle manière la lire. Eros avait essayé plus d'une fois de lui expliquer la chose mais en vain. Elle n'était pas exploratrice pour un sou. D'ailleurs, elle était quasi-certaine de ne pas s'en sortir seule dans la nature.
- S'il y a des bestioles, je te préviens, je fais un scandale, argua-t-elle en souriant cependant.
Son côté douillet était bien ancré et, Eros le savait. Comme il savait pertinemment qu'elle s'agiterait sans aucun doute si quelque chose venait la contrarier. A l'arrêt, Jezabel ne put s'empêcher de sentir une saveur qu'elle ne reconnaissait pas. Elle fronça brièvement les sourcils. Mara lui avait appris que sa nouvelle nature lui permettait de sentir les espèces autour d'elle. Elle fit rapidement volte-face vers la jeune fille à l'arrière, puis demanda d'un ton accusateur:
- Vous êtes quoi ?
Elle releva ses lunettes sur le haut de son crâne pour mieux la détailler de ses prunelles claires.
- Vous n'êtes pas humaine, n'est-ce pas ?


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Caroline L. Bloch
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Messages : 220 Je suis arrivé(e) le : 08/07/2016 Sous les traits de : Elle Fanning Je me dédouble : Mara D. Danvers Pseudo : Melkin Crédits : merenwen & sosoland Points : 1524 Couleurs RP : #AE7F00 Dancing with myself.

J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 Large

Je suis seule à crever,
Et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi,
Nous allons nous connaître
Préparez votre temps,
Pour vous j'ai tout le mien.


Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 L66Z7OV

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher
Faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom...
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptyVen 22 Juil - 15:22

Livin' la Vida Loca.
"Jackie is just speeding away, thought she was James Dean for a day. Then I guess she had to crash. Valium would have helped that bash. She said, 'Hey babe, take a walk on the wild side'. I said, 'Hey honey, take a walk on the wild side'."

Lou Reed - Walk on the wild side ▽ Entre Eros, dieu de l'amour et Jezabel, princesse phénicienne, c'était une indéniable tendresse à regarder. Lem eut un sourire à la fois vague et idiot en regardant les gestes partagés du couple. Leurs regards parlaient beaucoup plus que leurs gestes pourtant si bavards de leurs sentiments et le Pixie se gorgea en toute innocence de ce qu'elle voyait Elle ne faisait qu'aimer l'amour, s'extasier devant les attentions de ceux qui s'aiment. C'était à la fois très enfantin et très immature de sa part mais il n'y avait jamais eu chez la blonde assez de place pour les désirs adultes qui mordent les autres aux reins. Dans son monde, il y avait des baisers et des caresses mais c'était bien tout. Quand à ce couple singulier, elle ne leur volait rien : elle s’attendrissait sincèrement et sans aucun fard de leurs gestes, le sourire béant creusant son visage d'une admiration très simple, très respectueuse. Ce fut Eros qui la sortit de sa rêverie torpide et la jeune Faë embraya joyeusement :

"J'viens d'Lousiane, m'sieur ! D'la Nouvelle-Orléans !" elle se frotta l'arrière du crâne, "mais ma famille est africaine. Enfin, afrikaaner. On parle qu'afrikaans au bled."

Lem n'avait aucune raison de mentir sur un sujet pareil mais son enthousiasme était stupéfiant. IL n'était même pas guidé par une envie de se mettre en valeur ou de parler d'elle ; il était visible qu'elle aimait simplement communiquer avec les gens sans aucune arrière-pensées et se donnait les moyens d'être amicale et transparente. La blondinette chercha le mot bien compliqué pour elle dans cette langue qui ne lui était pas native et lorsque l'homme l'éclaira en même temps qu'elle le trouva, elle explosa d'un grand éclat de rire en se frappant sur la cuisse. C'était marrant ! La Pixie rit encore deux fois plus quand il pila sec en plein milieu de la route, entraînée par la force d'inertie. Elle riait tant qu'elle en avait les larmes aux yeux.

"Wo-ah !", glapit-elle en manquant de glisser, se rentant à la portière tout en demeurant totalement hilare, "kak, kak !" L'intervention de Jezabel la fit revenir à un ton guère plus sérieux, mais plus disponible et la petite blonde lui répondit tout de go et sans broder : "Je traîne, j'ai pas d'but", elle lui offrit un sourire adorable, "j'fais le tour du monde !"

La réponse était aussi bête et simple que ça : Lem n'était qu'une fille de passage partout, et qui ne s'arrêtait nulle part. Elle voyageait léger et ne s'encombrait de rien comme le prouvait ses maigres possessions, son allure bohème et ses grands sourire d'enfant qui ne connait nulle méchanceté. Elle avait le teint hâlé, les cheveux naturellement blonds encore plus dorés par le soleil et le grain de peau tanné par le soleil mais aussi la vie en général. Elle était une Faë et semblait sans âge : à la fois jeune et vieille ; une enfant et une adulte, un peu humaine, un peu Pixie. Mais surtout beaucoup enfant du voyage. Elle se hissa à sa place pour regarder Eros se dépatouillé sur sa femme qui avait pris une couleur plus pivoine, se penchant cahi-cahan sur eux sans plus de cérémonie pour pointer l'endroit dont elle parlait avec une précision étonnante.

"Nan mais vous cassez pas l'cul non plus", elle s'était détachée et se tenait debout, penchée sur eux, ses longs cheveux les chatouillant au petit bonheur, "passez par par la Cima road, là....", elle chercha sur l'itinéraire avec une habitude consommée, "on peut sinon prendre... oh là !", elle pointa Pinal Air Park , "c'est un vieux cimetière d'avions, c'est incroyable ! J'y ai dormi hier, dans une carlingue à l'ombre ! C'était trop bien... hm... ", elle se tourna vers la rousse, "oui, y'a plein de bestioles ! Y'a même des ours !"

Eros lui posa la bonne question et la petite blonde demeura debout à l'arrière, dans un air d'intense réflexion? Ce qu'elelf erait ? Elle s'adapterait, encore et toujrous ; cela n'avait pas l'air de la déranger, aux vues de son large sourire qu'elle n'avait pas perdu.

"Bah ma tire est sur la route pour y aller, donc...", elle se gratta encore la nuque, c'était un tic, "si j'peux vous siphonner un poil d'essence, je peux la démarrer et aller à la réserve pour trouver de l'essence. J'voulais rouler vers Sequoia, à la base j'allais à Las Vegas."

L'étrange question de Jezabel ne heurta pas Lem, bien au contraire. Elle demeura entre leurs deux sièges, souriant comme une bienheureuse, répondant toujours à tout ce qu'on lui demandait sans jamais hésiter un instant. Elle comprit cependant ce qu'il y avait à comprendre, Pixie d'un certain âge : la rousse pouvait sentir sa nature, donc elle était une Stryge. Cela ne la heurta pas plus que a et si elle en parlait devant son mari c'est que ce dernier était au courant de l’existence du monde surnaturel. Pas la peine de s'alarmer donc, elle répondit naturellement.

"J'suis une Faë, m'dame. Une Pixie", elle sourit gentiment à Eros puis tourna à nouveau le regard vers son épouse, "si vous le sentez, c'que vous êtes une Stryge !"

Et son air visiblement enchanté et toujours amical prouvait bien que la petite Pixie se contrefichait de la guerre qui grondait entre les deux espèces.
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptySam 23 Juil - 19:14

❝ Livin' la Vida Loca ❞
- Lem & Jez -
Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq.
Ah ! Le tour du monde ! Que c’était beau la jeunesse… La sienne l’avait été elle aussi, pleine de rencontres et de partagent. Ses recherches l’avaient aussi mené jusqu’au bout de pays lointains, l’avaient amené à marcher des jours, des semaines pour atteindre des contrées reculées et des peuplades oubliées. Ses carnets et ses notes de voyages, il les gardait encore précieusement chez lui pour y replonger de temps en temps, aussi bien dans le but de retrouver des informations sur ses travaux d’alchimistes, que pour se remémorer les plus belles choses qu’ils avaient été en mesure de voir. Et il y en avait eu, des milliers. Ces paysages singuliers, soulignés par des lumières qu’ils n’avaient jamais recroisé. Des personnalités uniques, des coutumes inattendus et surtout, toujours de l’affection malgré les quelques incidents ou mauvaises rencontres qui pouvaient bien sûr, ce semer sur sa route. Mais tout cela, le meilleur, le plus incroyable… le plus marquant, il avait tout raconté à son épouse. Jezabel avait souvent montré de l’intérêt devant ses récits, mais étonnamment n’avait jamais été curieuse au point de vouloir foulée elle aussi les territoires inouïs dont il pouvait lui peindre les reliefs avec ses mots détrempés d’enthousiasme. Les voyages avaient été toute sa vie, après cela, Jez’ l’était devenue. Mais le goût de l’aventure lui restait, de la découverte aussi. C’était aussi la raison pour laquelle il se sentait si heureux d’être ici avec elle, et de rencontrer Lemmy. Ce petit bout de femme semblait déjà beaucoup lui ressembler, et c’était l’une de ces heureuses rencontres que le hasard pouvait parfois vous amener à faire dans les endroits les plus incongrus.

« Le tour du monde … je crois que nous allons pouvoir longuement discuter de cela Lemmy ! J’étais moi-même un fameux globe-trotteur dans le temps. Il me tarde d’entendre ton parcours. Surtout que je n’avais encore jamais rencontré d’Afrikaners avant, c’est merveilleux ! »

Et c’était tellement sincère, qu’il en avait le regard brillant. Parler de voyage avait toujours été une source d’émotion particulière pour Eros qui y avait tout de même laissé dix ans de son existance. Mais il y avait plus urgent… convaincre Jezabel de dormir sous la voute étoilée. Lui, il s’imaginait déjà le romantisme exacerbé de cette occasion, mais pas elle apparemment qui ne pensait qu’à son dégoût profond pour les insectes. Un scandale un scandale… Non quand même pas ! Elle ne ferait pas ça, sa chère et tendre ? Enfin si, bien sûr que si qu’elle le ferait ! Et si Eros minimisait encore les petits côtés négatifs du camping sauvage dans le désert, il le faisait avec une fausse décontraction.

« Mais non, il n’y a pas de bêtes… »

Il ricana d’un air tellement coupable que s’en était ridicule. Inutile d’essayer, il était un très mauvais menteur. Surtout quand c’était devant Adria ! Alors là, il était même inutile de prononcer la moindre parole, La petite lui claquait le beignet avant même qu’il y pense… avant même d’avoir l’idée de mentir… Sorcière. Et puis, devant la carte alors qu’il suivait avec attention les indications fleuries de Lemmy qui semblait bien connaitre la région, Eros perdit son sourire en une seconde tandis que la jeune femme révélait à Jez’ la présence d’ours dans le secteur. Il tourna très lentement son regard coupable vers Jezabel, alors qu’il réfléchissait à toute vitesse au meilleur moyen de rattraper le coup. A nouveau, il émit son rire nerveux, puis se pinça les lèvres… jeta un très bref regard à Lemmy pour qu’elle ne le trahisse pas … Pour finalement déclarer sur un ton trop rapide :

« Attend ce n’est pas ce que tu crois … C’est à cause de son accent, elle voulait certainement dire ‘Aours’. C’est comme des bousiers. Mais … comme y’a pas de grosses bêtes à bouse et bien, ils en font avec … de la … poussière ! De la poussière haha ! Mais tu sais ils sont craintifs et du cou… »

C’est une très étonnante réaction de la part de sa moitié qui coupa cours à sa lamentable tentative d’embrouillage. Elle venait de froncer son nez, signe qu’elle reniflait l’air comme elle en avait désormais l’habitude pour comprendre son environnement grâce à ses capacités olfactives. Il ne déclara rien, la laissant faire mais surveillant bien sûr qu’elle ne commettait pas d’impair. Puis il se tourna lui aussi pour braquer un regard bien plus curieux qu’inquisiteur sur la jeune femme à l’arrière du véhicule. Et encore une fois il semblait que le hasard soit un marrant ! Eros fut particulièrement enchanté par la réponse de Lemmy. A vrai dire, les Faës étaient des créatures fascinantes. Si pendant ses voyages il en avait beaucoup rencontré, et sympathisé avec nombre d’espèces, avoir ouvert une boutique à la Cours lui permettait d’en savoir bien plus sur cette grande communauté. Et les Pixies étaient ceux dont la bonne humeur communicative l’enchantait. Plusieurs avaient même, à une époque, élu domicile dans sa verdoyante échoppe et s’étaient cachés parmi les lucioles… Les émanations Alchimistes les attiraient toutes comme des mouches, et elles se plaquaient contre les vitrines comme des groupies des One Direction dès lors qu’Eros et ses compagnons produisaient quelques sorts. Drôle de spectacle que celui de ces joyeuses bandes de butineurs de fleurs, chevaucheurs d’abeilles et de papillons (cette phrase pourrait être sale avec l’enchainement de « butineurs » et « chevaucheurs » mais puisque c’est Eros ce n’est pas dégueu OK ?). Alors ses mirettes brillèrent à nouveau, tandis qu’il émettait un cri silencieux, intérieur puis explosait en déchirant à moitié la carte puisqu’il passait à l’arrière bien peu souplement :

« Ooooh mais ce n’est pas vrai ? Une Pixie ! Alors ça c’est incroyable j’adore les Pixies ! J’aurais dû m’en douter, une humaine aurait été bien moins cool … » Il tourna alors son regard vers Jezabel avant d’enchainer « Enfin je veux dire … pour … une blonde ! »

Le con … Enfin, il était bien trop enthousiaste pour se sentir coupable et venait de bouger l’étui de sa propre guitare qui lui faisait présentement mal au cul, avant de s’assoir douillettement.

« C’est quand même incroyable cette histoire, tu es bien tombée ! Nous sommes aussi peu Humain que toi mon petit cœur, Jez’ est bien une Stryge et moi je suis Alchimiste. On dirait le début d’une blague, non ? Une Pixie, une Stryge et un Alchimiste sont en un désert … »

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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptyLun 25 Juil - 16:48


LIVIN' LA VIDA LOCA

J'aurai su... j'aurai pas venu !


Elle était méfiante lorsqu'elle se tourna vers Lemarchand, presque accusatrice. Ses nouvelles facultés faisaient d'elle une pisteuse hors paire même si, la plupart du temps, elle blâmait cette part d'elle-même. Alors, Jezabel n'ajouta rien. Elle se contenta de détailler plus encore la silhouette de cette parfaite inconnue. Un instant, elle songea à fustiger Eros. Il n'aurait pas dû la laisser monter ainsi, alors qu'ils ignoraient tout de son identité. Un instant, elle eut envie de lui arracher la tête. Elle ferma les paupières pour calmer cette ardeur despotique qu'elle ne parvenait pas à réprimer. Ses mains tremblèrent sur le dossier du fauteuil, signe que les vacances se termineraient probablement plus rapidement que prévu. Elle n'était pas en mesure de ravaler ces trémolos. Elle n'était pas en mesure de se brider comme le faisait si bien Mara. Ses ongles crissèrent imperceptiblement sur le cuir qu'elle écrasait sous une poigne de fer. Elle n'en serait pas là, présentement, si Eros n'avait pas fait monter cette blondinette un tantinet envahissante. C'était absurde, mais Jezabel avait besoin d'en vouloir à quelqu'un. Et ce n'était pas mérité. Il faisait tout son possible pour vivre avec cela, lui aussi. Il faisait tout pour lui rendre la vie plus douce malgré tout ce que cela impliquait. Une Faë. Elle connaissait plus ou moins les espèces qui pouvaient l'entourer grâce à Mara. Mais, comme la simple mortelle qu'elle fut autrefois, la jeune femme ne put s'empêcher d'en éprouver la nausée.  Le monde était peuplé d'êtres tantôt sinueux, tantôt exceptionnels. Une expression déconfite vint assombrir son visage, tandis qu'elle écoutait les paroles de la jeune femme sans véritablement les entendre. Où se plaçait-elle là-dedans ? Elle l'ignorait.

Une stryge. Cette catégorisation la mettait chaque fois hors d'elle. Elle ne voulait pas être une stryge, elle ne voulait pas être seulement ça. Jezabel se fit violence pour inspirer profondément l'air âcre autour d'eux.
- Je suis une... stryge, oui, articula-t-elle d'une voix peu assurée, presque sombre.
La situation ne semblait pas perturber Eros qui, lui, sautait déjà à l'arrière du véhicule pour bavarder plus encore avec la jeune femme de ce qu'elle était. Jezabel baissa tristement les yeux et, fit de nouveau face à la route. Tout le monde trouvait cela visiblement amusant mais, la rousse, elle, n'avait qu'une boule douloureuse dans le creux de sa gorge. Ils auraient beau faire tous les efforts du monde, partir avec seulement un sac sur le dos, cet univers dans lequel on les avait propulsé de force ne les quitterait jamais. Et pour preuve, la seule personne qu'ils avaient croisé sur ces routes n'était autre qu'une Pixie. Elle soupira, passant une main lasse sur ses traits plus moroses déjà. Ils ne seraient jamais tranquille, voilà la vérité. Et, c'était stupide de croire le contraire. Son estomac lui fit un écho qu'elle accusa dans un sourire jaune. La faim venait avec les contrariétés. Elle venait lorsque la colère et la tristesse l'accablaient. Jezabel voulut solliciter Eros, mais elle n'en fit rien. Elle ne voulait pas annihiler cette bonne humeur qu'elle aimait tant voir dans son regard et qui ne s'y trouvait que trop peu depuis quelques mois.

Jezabel s'extirpa du véhicule sans ajouter quoi que ce soit. Elle fit quelques pas sur le bas côté de la route, jusqu'à s'enfoncer un peu à travers cet interminable désert. Elle se plia légèrement, les mains sur ses genoux pour parer l'appel encore un peu engourdie de son estomac. Elle avait faim. Cela faisait quelques jours, maintenant, qu'elle ne s'était pas nourrie. Jezabel attendait toujours le dernier moment, histoire d'avoir l'illusion d'être encore parfaitement normale. C'était, une fois de plus, raté. Elle se mordit l'intérieur de la joue, jusqu'à s'en faire grimacer de douleur, puis se redressa péniblement.
- Je n'ai pas faim, je n'ai pas faim...
Elle se le répéta un long moment, comme si la seule force de son esprit pouvait apaiser la chose. C'était incroyablement naïf, mais Jezabel avait besoin de s'accrocher à quelque chose, même si cette dernière n'avait absolument rien de probable. Elle croisa les bras au devant de sa silhouette, cherchant à se protéger, peut-être, d'une terreur à venir. Ses instincts vibrèrent partout à l'intérieur de son petit corps qui, lui, refusait toute étreinte avec cette Bête. Elle papillonna des cils. Et, sans qu'elle ne puisse les retenir, ses ailes s'étendirent dans un froissement de plumes derrière elle.
- Oh... non.
Mais à trop refréner cette nature, celle-ci éprouvait, quelques fois, le besoin de s'exprimer.


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Livin' la Vida Loca.
"Girl, you'll be a woman soon, please, come take my hand. Girl, you'll be a woman soon, soon but soon, you'll need a man."

Urge Overkill - Girl you'll be a woman soon ▽ Eros était surement le genre de type fascinant qui avait toujours une histoire ou une anecdote à vous dégainer pour mettre l'ambiance. Lorsqu'il parla de voyage, quelque chose résonna fortement en Lem dont le sourire s’agrandit jusqu'aux oreilles et les grands yeux se remplirent de lumière. Un globe-trotter ! Comme c'était parfait ; elle-même n'avait encore que fait le tour des USA et baroudait au Canada. Vingt ans de sa vie avaient été consacrés à son amitié particulière avec une jeune Qilin du nom de Vinter, qui était la douceur et la beauté elle-même. La Pixie l'aimait plus que de raison, bien plus que son esprit innocent était capable de l'appréhender pour le moment. Elle rit de bon cœur car il trouva ça merveilleux d'avoir ce genre de rencontre. Elle aussi ; elle était bêtement contente de tomber sur des gens si gentils, si adorables, si sincèrement épris l'un de l'autre. C'était comme un rêve !

"Moi aussi, moi aussi !", trépigna la Faë comme une petite fille, signifiant à l'homme qu'elle rêvait d'écouter ses histoires à travers le monde.

Son hilarité d'enfant ne cessa pas quand l'homme s’empêtra dans sa connerie en essayant de convaincre son épouse des plus sceptiques. Il mentait tant comme un arracheur de dents que même la petite blonde ne put le prendre au sérieux. Genre des bousiers. Qui roulaient de très grosses merdes humides dans un désert de sel, tout était logique et normal. Qu'il était con, elle l'adorait vraiment !

"Wesh, c'l'accent !', fit-elle en mentant tout aussi mal qu'Eros, se bidonnant à moitié de le voir galérer comme ça auprès de sa rousse d'amour.

Mais bientôt l'attention fut recentrée sur celle qui se désigna le plus naturellement du monde comme faisait partie du Petit Peuple. la Stryge avait, comme les autres représentant de son espèce, le nez assez fin pour savoir qu'elle n'était pas humaine, mais n'était visiblement pas assez bien renseignée pour savoir ce qu'elle était. Lem en déduit qu'elle était une jeune Goule, comme Jesse. De ces oiseaux de proie tombés du nid ou fauchés par des prédateurs d'humain. La Pixie offrit à Jezabel un sourire sans crainte, ni reproche. Les histoires de guerre et de Cour ne l'intéressaient pas et elle vivait depuis bientôt un an avec une Gargouille. Alors elle savait bien. Mais il lui était d'avis que mari et femme ne partageraient pas tout à fait le même enthousiasme pour elle. S'étonnant de voir Eros gesticuler pour la rejoindre à l'arrière, Lem bougea ses fesses pour lui faire de la place, sa main posée sur son chapeau à larges bords qui lui donnait un drôle d'air de baroudeuse du Dimanche. Elle eut un large air extatique lorsqu'il se dit Alchimiste et lui dit adorer les Pixies ! De la folie !

"Wowo, putain ! D'la balle !", gargarisa la Faë en tirant sur l'étui à guitare qui coinçait le pauvre cul du brun, "ce délire ! C'est à chier des briques qu'ça s'est bien fait !"

Lem et ses expressions qui avait du sens en afrikaans mais ne voulait rien dire en anglais.... elle remarqua cependant l'air triste de Jezabel dans le rétroviseur car elle était assez perspicace tout de même. L'impression de la sentir à l'écart, seule avec elle-même lui rappela l'émotion singulière que lui inspirait son ami Jesse et elle n'écouta qu'à moitié ce que dit Eros. Pauvre Jezabel : on naît Faë, mais on devient Stryge. Il est assurément rare qu'on le deviennent de manière consentante... elle ne dit rien, pour ne pas ajouter au fardeau visible de la rousse et eut l'air bien moins immature qu'auparavant, demeurant silencieuse sans perdre son sourire, qui s'était adouci. Elle la regarda quitter le véhicule, un peu étonnée, se tournant vers son époux.

"Vot' femme a la dalle, hein ?", elle se mordit la lèvre inférieure, "ça va aller pour elle ?", elle prit un air sincèrement inquiet, "j'peux vous aider ? Vous savez, j'vis avec un Stryge aussi, je sais c'que c'est..."
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptyJeu 28 Juil - 16:09

❝ Livin' la Vida Loca ❞
- Lem & Jez -
Pour savoir s’il va y avoir du vent, il faut mettre son doigt dans le cul du coq.
 C'était comme au temps de ses voyages, quand Eros n'avait pas à faire attention au temps et qu'il pouvait juste s'attendrir devant une personnalité, ou rester des heures à contempler un paysage qui le touchait. Pendant ces moments là, rien n'avait plus de prise, et les sévères horloges qui imposait leur loi encore moins ! Eros était déjà du genre à vivre sans se soucier de la dictature des heures, avant Jez c'était bien pire encore. Et il était aujourd'hui très heureux de pouvoir faire la rencontre d'une joyeuse créature qui sans doute, comprenait cette habitude. Celui de pouvoir laisser ses pas et ses curiosités choisir une route. De pouvoir vivre tout simplement, et surtout, partager. Rien que pour cela, il l'adorait déjà. Mais il restait tout de même prudent et évitait d'avoir envers elle une attitude paternaliste, ou intrusive en lui posant déjà des centaines de questions. Il avait tendance à s'emballer rapidement, à vouloir toujours tout apprendre au plus vite et cette fois-ci il tenta de ne pas faire son hystérique en glapissant des interrogations successives et peut être même des phrases avortés pour en lancer de nouvelles, dont les réponses pourraient être encore plus intéressantes ! Mais la lueur dans le regard de Lemmy démontrait aussi son excitation et son ravissement, identique à ceux d'Eros qui éclata encore d'un rire presque tonitruant en l'entendant parler avec cette familiarité hilarante. Chier des briques ! Bon dieu il en était stupéfait. Cette jeune fille frêle employait un langage de charretière qui jurait profondément avec son apparence juvénile. Si bien qu'il était aussi surprit que subjugué. Mais il se marrait comme pas possible...

Le silence de Jez' cependant ne lui avait pas échappé. Il connaissait sa femme presque sur le bout des doigts, et il connaissait l'origine de ce mutisme soudain alors qu'elle avait montré auparavant quelques signes encourageant de tendresse et de détente. C'était parce qu'il avait parlé de Stryge, et venait de la qualifier comme tel. Mais c'était le cas, Eros persistait à mettre sur ses maux, les noms adéquates. Elle se considérait comme un monstre mais elle n'était qu'une fabuleuse créature ailée, capable de prodige aussi étonnant que ceux qu'Eros lui montrait parfois avec son Alchimie. Alors il l'avait laissé dans son coin, ruminer, ou accepter, sans pouvoir faire quoi que se soit pour la soulager. Car il la soutenait, mais l'acceptation devait venir d'elle... et de personne d'autre. Un jour sans doute Jezabel pourrait voir le positif de sa situation, quand ses nouveaux instincts domptés feraient moins de dégâts. Et c'était un moment qu'il redoutait fortement, puisqu'il signerait la fin de leur mariage. Non pas de leur amour, car il ne cesserait jamais dans son cœur, de chérir profondément sa belle. Mais Eros devrait alors s'incliner, et laisser la Stryge s'envoler pour vivre une longue, interminable vie d'Upir dans laquelle il ne pourrait jamais la suivre. Il chassa encore une fois cette pensée qui revenait comme un écho le troubler, chaque jour depuis qu'elle avait été mordu et il tenta de ne pas perdre son sourire quand Jezabel sortie de la voiture avec humeur pour tourner en rond dans la poussière. Pourtant son regard s'accrocha au visage de son épouse avec une ombre d'inquiétude. Il reconnaissait cette expression, elle avait faim ... Lemmy aussi l'avait deviné. Et bien qu'Eros demeura un bref instant silencieux, il lui adressa un immense sourire avant d'amorcer :

« C'est très gentil à toi Lemmy, vraiment ! Mais nous nous arrangeons toujours pour qu'elle ne se nourrisse pas des Faës... Tu comprends sans doute pourquoi. Et puis je ... »

Mais il n'eut pas le temps de détendre l'atmosphère comme il l'aurait voulut, car un étrange son lui fit tourner la tête vers sa rousse... Il en resta la bouche ouverte à la fixer d'un air totalement con, mais surtout à deux doigts de bondir de la voiture pour la rejoindre. S'il y avait quelque chose qu'elle dissimulait, c'était les attributs qui faisaient d'elle un être prédateur. Et ses ailes, il ne les avait jamais encore vu, pas une fois. Elle se déplièrent pourtant en quelques secondes dans le dos de Jezabel qui se cachait sous le coup de la honte. Un silence flotta quelques instants, avant qu'Eros ne jette un regard peu rassuré à Lemmy. Puis il sortit avec percussion de la voiture pour en faire le tour et rejoindre son aimée à pas de velours. Autant il était stressé de la voir perdre ainsi le contrôle, autant il semblait parfaitement émerveillé par ces deux grandes ailes noires qu'il voyait pour la première fois. Du bout des doigts, il toucha une plume, avant de stopper son geste. Il se planta juste devant elle pour la gratifier d'un regard presque ému.

« Comme tu es belle Jez'... »

Il était sincère, et souriait comme un beau diable en se réfugiant dans des yeux bleus paniqués. Puis il émit un rire doux, et demanda directement à la Faë avec amusement mais fierté :

« Hein Lemmy, elle est belle ma femme ! »

Pour sur, la jeune femme répondrait pas la positive, elle l'avait déjà fait et ne semblait en aucun cas impressionnée par le spectacle qu'offrait Jez. Beaucoup moins que l'était Eros en tout cas ! Puis il prit le temps d'envelopper tendrement sa femme de ses bras, de lui embrasser le front et soupirer tout contre elle. Le genre de soupire que l'on pousse lorsque l'on est bien, tout contre la personne que l'on chérie. Et puis il murmura dans le creux de son oreille :

« Écoute, je suis désolé je ne voulais pas te contrarier. Pardonne mon enthousiasme, tu sais comme j'aime les voyageurs et les récits de leurs aventures ! Mais nous ferons exactement ce que tu as envie que l'on fasse, l'essentiel c'est que tu sois sereine, d'accord ? »

A nouveau, il vint embrasser le visage de Jezabel. Une myriade de baisers semée sur son nez, ses pommettes, dans ses cheveux peu importait. Puis il désigna son propre poignet du menton, celui qu'elle mordait souvent pour se nourrir, et sans perdre son sourire lui demanda (à Jez, pas au poignet putain faite un effort !) :

« Tu penses pouvoir prendre la route à ma place ? Après cela promit, tu auras le privilège du chauffeur, tu choisiras la route ! Il faudra seulement déposer Lemmy à une station service... »

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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptyVen 29 Juil - 11:29


LIVIN' LA VIDA LOCA

J'aurai su... j'aurai pas venu !


Il y avait ces deux égides fièrement dressées dans son dos. Et, Jezabel n'osait présentement plus amorcer le moindre geste. Les bras en suspend devant elle, comme si elle craignait que sa nature ne lui explose en pleine figure. Elle ne sortait que très rarement ses ailes. A dire vrai, les fois où cela se produisaient se comptaient sur les doigts d'une seule main. Mais, surtout, jamais elle ne les avait dévoilé aux yeux de son époux. Elle était bien trop honteuse de lui montrer cette nouvelle facette d'elle-même qu'elle tentait frénétiquement de dissimuler. Alors, lorsqu'elle sentit ces deux membranes se détacher de son échine pour s'étendre, Jezabel ne put réprimer davantage un haut le cœur. Elle ne voulait pas qu'Eros la voit dans cet état. Elle ne voulait pas lui infliger cela, alors que ces quelques jours devaient être les leurs. Elle fustigea le ciel d'une œillade réprobatrice, comme si le malheureux pouvait encore changer la donne, puis baissa tristement ses prunelles claires vers le sol. Elle se sentait horrible, voilà la vérité. Elle se sentait horrible et, l'espace d'un instant, elle voulut arracher ces plumes qui semblaient s'hérisser d'appétence. C'était malgré sa propre volonté, chaque fois que son corps réagissait à un sentiment. C'était malgré sa propre volonté, chaque fois qu'elle éprouvait cette faim dévorante. Elle inspira profondément, espérant naïvement détendre ses muscles. Seulement, ses égides s'agitèrent derrière elle; indomptables. Elle frémit, à la fois nerveuse et excitée par cette sauvagerie qu'elle sentait traverser ses veines en une course folle. C'était grisant, mais horrifiant. C'était implacable, mais terriblement vivifiant.

Une caresse avortée sur ses plumes lui vola un soubresaut. Jezabel ne releva pas le nez vers son époux lorsqu'il se planta devant elle. Il était subjugué, elle n'avait pas besoin de le regarder pour le savoir. Mais, elle savait pertinemment que ce qui miroitait dans ses belles prunelles aimantes n'avait rien de réel. En vérité, il ignorait ce qui se propageait en son sein dans ces moments-là. Il ignorait ce dont elle était capable, malgré ce qu'il avait pu apprendre sur sa condition. Et, si elle-même n'était pas certaine d'assimiler tout ce qu'impliquait cette nouvelle nature, elle comprenait, en revanche, que son joug pouvait être mortifère. Elle esquissa un bref rictus lorsqu'il s'émerveilla à haute voix face à cette beauté familière aux Stryges qui, elle, lui donnait envie de vomir. Elle ferma les paupières, dodelinant péniblement de la tête en une attitude franchement négative.
- Je suis un monstre, lui souffla-t-elle en réponse.
Ses bras se refermèrent autour de sa taille et, Jezabel renfila discrètement les fragrances de sa peau. Eros avait ces quelques effluves qui, souvent, la rendait profondément avide de lui. Cela étant, elle se fit violence pour ne pas céder à ces pulsions infâmes qu'elle n'essayait que très rarement de maîtriser lorsqu'il était auprès d'elle. Au lieu de cela, elle referma ses ailes autour de lui, l'enfermant dans un cocon, le protégeant peut-être d'elle-même par la même occasion. Elle savoura cette étreinte et l'extrême bienveillance de son mari. Il avait toujours su se montrer incroyablement prudent, incroyablement doux envers elle, malgré son état. Et, Jezabel savait qu'elle n'aurait pas assez d'une simple éternité pour l'en remercier.
- C'est moi qui suis désolée, Eros...
Elle n'ajouta rien d'autre. Elle était profondément navrée, pour aujourd'hui, pour les jours d'avant et pour l'avenir sans aucune promesse qu'elle lui réservait.

Un grognement significatif vibra le long de sa trachée lorsqu'il lui présenta son poignet. Ses pupilles se dilatèrent, mais Jezabel ne tenta pas le moindre geste. Elle recula simplement d'un pas, lui adressant un sourire à la fois tendre et emprunt de gratitude.
- Je... peux encore tenir.
Son rictus devint rapidement malicieux, alors qu'elle reprenait des traits plus humains malgré ce qui s'extirpait de sa colonne.
- En revanche... je veux bien conduire.
Ses ailes brassèrent l'air autour d'eux, maladroitement d'abord, puis plus assurément alors qu'elle s'élevait du sol. Ce n'était pas une chose qu'elle faisait souvent.
- Le premier arrivé.
Elle éclata d'un rire qui se voulait enfantin, puis battit l'espace autour d'elle pour rejoindre le véhicule. Elle se surprit à savourer la brise dans son plumage, mais avant tout, ce profond sentiment de liberté. Peut-être que son cas n'était pas si terrible que cela, finalement. Elle osa y croire, ne serait-ce que pour Eros. Ces quelques jours étaient les leurs. Elle virevolta autour de la vieille Chevrolet, adressant - pour une fois - un franc sourire à la petite blonde. Elle prit quelques secondes pour jauger la terre ferme et, dans sa descente un tantinet précipitée, s'affala lourdement sur les fesses. Un unique feulement contrarié s'échappa d'entre ses lèvres.
- Il faut que je travaille l'atterrissage, grommela-t-elle.


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Caroline L. Bloch
Beauty isn't everything. It's the only thing
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Messages : 220 Je suis arrivé(e) le : 08/07/2016 Sous les traits de : Elle Fanning Je me dédouble : Mara D. Danvers Pseudo : Melkin Crédits : merenwen & sosoland Points : 1524 Couleurs RP : #AE7F00 Dancing with myself.

J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 Large

Je suis seule à crever,
Et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi,
Nous allons nous connaître
Préparez votre temps,
Pour vous j'ai tout le mien.


Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 L66Z7OV

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher
Faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom...
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Eros, Jezabel & Lem ▽ Livin' la vida loca. [flashback] - Page 2 EmptyLun 1 Aoû - 21:42

Livin' la Vida Loca.
"Girl, you'll be a woman soon, please, come take my hand. Girl, you'll be a woman soon, soon but soon, you'll need a man."

Urge Overkill - Girl you'll be a woman soon ▽ Ils en étaient rendus là, à rire comme des bossus alors qu'ils ne se connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam. Il y avait en Lem cette simplicité qui rendaient ses rapports sains et francs, sans complications inutiles. Elle se liait facilement, mais continuait sans route sans se retourner car pour elle les adieux n'avaient rien de tristes. La vie est une aventure ; il y a des millions de gens à connaitre, de lieux à voir, de choses à découvrir. Il y a quelque chose de familier dans l'hilarité d'Eros et la réserve de Jezabel, dans leur amour qu'elle sent sincère et fort et qui l'attendrit. Il y a quelque chose de simple comme bonjour dans cette scène un peu loufoque qu'ils vivent tous les trois, en cet instant. Un instant précieux pour la Faë qui le grava à jamais dans sa mémoire, dans son cœur. Le couple devint une fleur, une belle fleur qui éclot d'un coup dans sa tête. Jamais elle ne les oublierait parce que chaque rencontre est un petit trésor pour la Pixie. C'est du chiffon précieux, des joyaux en plastique, des sourires d'émail, parfois de plombs, parfois avec une ou deux dents en moins. Une effluve de parfum qui lui reste en tête, un sourire timide ou une franche hilarité. Ce sont de gros sourcils broussailleux sur un visage d'homme carré, faisant face à un faciès pâle aux lèvres très rouge, incroyablement féminin. C'est Eros et sa Jezabel, prince et princesse de leur royaume, seule et même pièce à deux face. Elle les aime d'instinct, rien qu'en les regardant s'aimer. C'était fantastique ; Lem aimait tant l’amour des autres ! Le couple la ravissait, même au moment plus sombre.

Jezabel ressemblait à une lionne affamée rôdant dans la poussière et la blonde n'eut aucun mal à comprendre le tourment qui prenait la Stryge, captant le regard de son mari, plein d'inquiétude. Il demeura un instant silencieux,s ans qu'elle-même ne dit rien ; lorsqu'il sourit, la Faë lui offrit un air aimable et compatissant, plein de chaleur avant de lui tapoter sur l'épaule. A vrai dire, Lem comprenait. Elle savait bien l’effet du sang de son espèce sur les Stryges ; c'était la source de son étrange business, mais elle n'était pas toujours dépourvue de bon sens et la blonde préféra ne rien dire, se contentant de hocher la tête pour laisser Eros rejoindre sa belle aux plumes noires. Elle demeura un instant dans la voiture, en retrait de leur moment d'intimité ; ce moment leur appartenait et elle n'avait rien à y faire. Lem se contenta de regarder le couple de loin, avec un sourire attendri malgré le compliqué de la situation. Les couples sont beau dans le bonheur comme dans l'adversité, après tout. Une pensée fugace pour Vinter agita son jeune cœur d'un soubresaut complexe à comprendre pour son esprit simple, se remémorant ces instants lointains à dormir contre la Qilin, dans sa chaleur réconfortante.... elle lui manquait, indéniablement. Parce que Lem aimait Vinter, de toutes ses forces, autant qu'Eros aimait Jezabel ; chaque amour est différent, mais l'idée reste la même : l'amour est grand.

"POUR SÛR !", hurla la Pixie dans le vent, sa main sur son grand chapeau en sautant en bas de la voiture, "Jezabel ! Vous êtes semblable à une étoile pour moi ! J'vous verrai que quelques instants dans ma vie mais votre beauté est si intense que j'm'en souviendrai toute ma vie !"

Il est très vague de dire à quelqu'un qu'il est beau, pour Lem pour qui la beauté est une notion abstraite, presque désordonnée. Jezabel brillait à l'intérieur du cœur d'Eros et la Pixie n'était pas insensible à ce genre de beauté-là : une femme n'a besoin de personne pour être belle mais vêtue de la parure de l'amour d'une autre personne, elle devient magnifique. Les femmes aimées ont ces perles, ces bijoux-là. Un cœur de jouvencelle, des yeux de tourterelles. Ils étaient un doux mystère, tandis qu'ils se disaient ces mots qui n'appartenaient qu'à eux et que Lem n'entendit pas. Elle ignorait combien ces deux-là pouvaient s'aimer. Mais si elle ne le voyait pas, elle le voyait dans leurs yeux. C'était une Alchimie qu'aucun Mage ne saurait reproduire avec des pouvoirs occultes. Alors aimable, presque timide, la Faë avait simplement disparu, regardant le grand oiseau de proie se propulser dans les airs. Elle avait admiré un moment cette sombre beauté fendre le vent pour savourer une liberté que la Pixie ne comprenait que trop. Ha, le souffle du vent ! Le baiser du ciel ! Comme elle comprenait ce plaisir.

Mais à présent, Lem avait disparu. Aucune petite blonde n'avait foulé le sol aux côtés du couple. La Stryge virevoltait autour de la vieille voiture dans un spectacle étrange et merveille. Lem voyait tout, malgré sa disparition aux yeux de l'esprit ; elle était devenue invisible, par réflexe. Elle vit la rousse atterrir rudement sur le séant et ouvrit de grands yeux inquiet, réapparaissant soudain aux côtés de Jezabel. Mais ce ne fut pas une maigre blonde aux yeux d'enfants qui fut à son chevet, mais une de ces fantastiques créatures multicolores dont les ailes accrochaient le soleil au zénith. Elle virevolta autour de la Stryge sans crainte, lui papouillant les cheveux pour la consoler, gentiment. Il n'y avait aucune crainte dans cette petite chose à l'apparence sans pareille, minuscule et si éloignée de l'apparence des humains.

La créature en elle-même était selon les standards de sa propre espèce une grande Pixie de presque dix centimètres, extrêmement insectoïde : Lem ressemblait à une Demoiselle au corps bleu-vert métallique irisé qui renvoyait la lumière pour former une couleur changeante et iridescente. Ses ailes étaient celles, grandes, sombres et fines, des libellules délicates. Lem était gracile mais son corps était dur comme du diamant. Elle ne ressemblaient pas à la masse de ses congénères, celles qui ressemblent à de fantasques papillons. La PIxie avait en effet plus de traits communs avec les Demoiselles, les libellules ; c'était un zygoptère à l'air aimable, avec de gros yeux d'un bleu céruléen encadrés par une crinière turquoise d'où sortaient deux petites antennes très mobiles. Le reste de son corps n'affichait aucun caractère sexuel, comme si elle avait été ni mâle, ni femelle. Elle tournoya un instant autour de l'alchimiste, papillonnant avec grâce avant de retourner jouer dans les cheveux de Jezabel, lui embrassant gentiment le nez.

"C'est rien, tu voles bien !", lui lança la Faë d'une voix immature et au timbre plus clair encore, sans sexe approuvé, "faut utiliser tes ailes quand t'atterris, pour compenser la perte d'équilibre ! Le vent est ton allié !"

Elle lui montra, petite chose volontaire et sans jugement, l'idée de battre fortement des ailes pour se poser délicatement sur son avant-bras comme un simple animal de compagnie. Elle rit en sentant le soleil brûlant l'irradier et jouer sur ses couleurs, vrombissant des ailes comme un petit moteur tout dédier à essayer de consoler la Stryge avec toute la gentillesse du monde....
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Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3