Nom : Lenkhaume. Prénom(s) : AlekseÏ, Barek. Âge : 148 années à arpenter ces terres saugrenues dans lesquelles il se doit de frôler l'existence humaine, mirer ces crânes abasourdis par la bêtise et côtoyer ces excréments de la terre. Âge d'apparence : 43 ans. Sous-espèce : Faes Nuckelavee. Date de naissance : 1868. Nationalité : américaine, depuis qu'il a posé ses valises en Amérique du Nord, et qu'il laisse son esprit vagabonder dans les provinces du Canada. Origine(s) : russe. Tendre et si rude Russie. Métier (études) :  Il n'a pas véritablement de métier. Il se laisse choir dans les sombres ruelles des villes qu'il arpente, vient piétiner le seuil de chacune des auberges qu'il croise. S'il a décidé de rester dans les parages, il se pourrait que l'auberge en question devienne sa demeure, un temps. Il n'évolue pas avec son temps et à tendance à être attiré par les vieilles places, les anciennes bâtisses, plus que par le luxe et le modern-style. Comment vit-il ? Peut-être grâce à ses arnaques. Peut-être avec rien. Malgré cela, malgré cette misère et cette inattention apportée sur l'argent et la vie elle-même, Alekseï ne manque de rien. Peut-être parce qu'il ne désire rien de matériel. Niveau social : Aisé, modeste... il n'en a que si peu à faire... Il n'a jamais été particulièrement attiré par le luxe. Présentez-lui un lit à ressort qu'il sera tout aussi satisfait qu'un matelas à eau, ou en plume. Offrez-lui un parka, qu'il ne vous sera pas plus reconnaissant que si vous lui prêtiez un vieux pull des années 90. Il n'a pas véritablement de classe social. Certains diront qu'il ne vit pas avec son temps, d'autres le prendront pour un clochard un peu chic, et certains le jugeront comme un homme littéralement perdu dans son siècle. Statut marital : Seul.. Si l'on exclue le fait que l'amant qui n'a succombé qu'à sa violence habite son esprit depuis 1999. Orientation sexuelle : Il n'a pas d'orientation particulière. A-t-il déjà goûté la chair ? Oui, bien trop violemment. A-t-il déjà aimé ? Ce mot est bien trop faible pour lui. Avatar: le grand, le majestueux, l'irrésistible, Fassbender, Michael. Crédits: Kiki.2000 Personnage:  Inventé. Petites curiosités Famille et proches - La famille ? Dasvidanyia.  Aussi inexistante que possible. Vous voyez la fumée là, tout autour de vous, qui émane de ces corps brûlés et mutilés ? Tentez de l'attraper. Vous n'y parvenez pas ? Parce que votre requête est une opération de l'esprit qui lui est tout aussi impossible. Il n'a plus de famille. Il n'en a pas. Position sur le conflit - Les Stryges ? Si vous saviez à quel point il aimerait leur arracher leurs plumes une par une pour leur planter dans les paupières et n'en faire qu'une couronne de cils aveuglante, histoire qu'ils s'encastrent dans des rocheuses.; se laissant choir sous le choc, jusqu'au bas du ravin sur lequel Alekseï serait probablement à danser comme une vulgaire Pixies. Attitude face aux humains - S'il paraît imbus de sa personne, insensible et impossible à intimider, il s'avère que les humains sont pourtant ceux qui l'effraient le plus. Sachez qu'il ne le montrera jamais, et qu'il préféra les dénigrer totalement, les rabaisser plus bas que terre. Mais tout ceci, au fond, n'est qu'une couverture soigneusement brodée: elle ne présente qu'un mirage imaginaire qui cerne la vérité de son élaboration: si  Alekseï donne cette impression d'indifférence ou de mépris face aux hommes, c'est qu'il a une peur bleue des humains,. C'est pourquoi il se ne se pâme que très rarement de ses apparences de Nuckelavee, et se fond dans la masse. C'est aussi sans doute la raison de sa solitude. Ne vaut mieux pas se faire remarquer. Points faibles - (Minimum 2 faiblesses, 5 lignes) Les points faibles d'Alekseï sont particulièrement délicat. N'espérez pas l'atteindre pas votre carrure, pas vos paroles. Si vous voulez attiré son attention, déjà bien trop occupée, ne lésinez pas sur la cruauté. Ne soyez pas tendre avec lui, il n'est pas suffisamment empathique pour s'intéresser à une âme trop bienveillante. Bousculez-le. Appuyez là où ça fait mal. Oh, vous n'avez toujours pas saisit ? Sa faiblesse, sa grande faiblesse, c'et lui-même. AlekseÏ est instable. Littéralement imprévisible, si bien qu'il n'arrive pas toujours à se contrôler lui-même. Pousser-le à bout, et il pourra perdre ses moyens. Soyez aussi sociopathe qu'il l'est. Heurtez vous à sa psychologie, n'ayez pas peur de venir scruter sa psyché pour pouvoir la retourner contre lui-même. Parlez-lui du passé. De 1999. Il déteste ça. Il lui arrive de briser un objet rien qu'à entendre cette date. Oh, et si vous constatez un moment d'absence chez lui, c'est que son esprit est occupé par le Sidh qui l'habite. C'est à cet instant précis qu'il faut frapper. Qu'il faut en profiter pour obtenir ce que vous voulez de lui. Mais méfiez-vous, son  Sidh veut se débarrasser de son hôte lui-même, alors ne lui retirez pas ce plaisir, ou c'est à lui directement que vous aurez affaire.

 


 qualités
 Fantasque
 Charismatique
 Passionné
 Intelligent
 Malicieux
 Orateur
  défauts
  Instable
 Habité
Rancunier
 Violent
 Impulsif
 Manipulateur
 Apathique
 Solitaire
 

Alekseï est un homme dur, froid, austère. Certains le qualifieront de littéralement apathique. Ils n'ont pas forcément tords. Il ne s'est jamais véritablement consacré à quelqu'un d'autre que Vytali. Se fut... psikhologicheskoye entre eux. Sans doute cela dépassa-t-il l'entendement. Personne n'aurait saisit la complexité de leur relation, l'essence même de ce qui liait ce Faë à ce Berserker.  Était-ce de l'amour ? Non. Aucun mot n'existe pour évoquer leur relation. Elle frôlait la fraternité, sans jamais qu'ils ne partagent le sang qu'autrement qu'au dénouement funèbre. Elle a frôlé le sentiment, aussi, mais ils s'appréciaient trop pour être amoureux; ils se seraient volontiers tuer pour se le prouver. Peut-être est-ce pour cela que Alekseï éventra violemment Vytali, qu'il arracha son cœur pour le déposer entre sa gorge et sa clavicule, et qu'il retraça un cœur avec ses entrailles. Ce fut peut-être aussi pour cette raison que l'esprit de Vytali vint hanter AlekseÏ. Il aurait pu prendre sa place, mais il préféra partager sa tête. Il aurait pu le tuer, mais il préfère le pousser à le faire lui-même. Et maintenant qu'Alekseï partage son corps et ses pensées avec sa proie, la chasse a commencé. Qui sera le prédateur ? Qui parviendra à ronger l'autre ? Tous les coups sont permis pour découvrir qui possédera l'autre, à la fin .

« Tu te souviens Aleks ? »
- Fous-moi la paix...

Mais la brume vient hâter son supplice. Elle s’immisce dans son crâne, vient s'emmitoufler de son épaisse opacité. Mirage de nacre. L'effervescence du souvenir vient violer ses pensées. Une image. Un visage. Une veine tapante, un œil quémandant, un mot suppliant.

- Laisse-moi tranquille !
« Tu te souviens, hein dis ? »
- D... da.
« Et ça... TU T'EN SOUVIENS ?! »

Un cœur ensanglanté apparaît et vient s'égoutter sur ses lèvres. L'hémoglobine vient noircir ses baisers futurs, et napper son palais. Il s'incurve jusque dans son œsophage et vient se cristalliser contre sa fine chair. Les poumons se pétrifient.

Alekseï se réveille en sursaut. Le torse humide, les cheveux ondulés par la transpiration, il tente de retrouver son souffle. Ses yeux cherchent à localiser le décor sombre dans lequel il s'est endormi, mais il le sait très bien. Il ne connaît que trop bien ces lieux. Il se redresse, époussette la tombe et s'en retire en crachant sur la date « 1999 ».



« Alekseï »
- Hm.
« Réveille-toi, regarde ce que je t'ai apporté...  »

Il écarquille les yeux et tombe du lit en constatant la chair marronné dans le bain vermeille. Lorsque sa tête frappe le sol, il se réveille enfin. Le ciel est noir. Au cœur du monochrome, ne subsiste que la ronde lune, qui, sans sa clairvoyance, ne fait qu'illuminer sa carcasse, ce corps lassé par l'horreur.
- Laisse-moi tranquille... Sors de ma tête... Tu... tu n'es pas moi...
« Non, je ne suis pas toi... »
- Qu... quoi ?

Il se réveille subitement. Son t-shirt n'est plus qu'un écumeur, et ses lèvres ne font que se tordre à chaque perle qui vient ramper. Sa main vient tâter son front, et ses paupières se plissent comme si elles cherchaient à s'égoutter. Mais aucune fleur de sel ne sort de ses prunelles. Les fuseaux sanguins viennent frapper sa tête.  Encore un cauchemar... Quand cela cessera-t-il ?

« Jamais. »
- RAH MAIS SORT DE MA TÊTE !

Alekseï se laisse ramper hors du lit, et ses phalanges viennent se raccrocher au miroir, déposé sous la fenêtre, dont les rideaux virevoltent légèrement. Il redresse sa tête vers le miroir, constate les larmes sèches qui viennent ronger ses joues. Sa bouche tremble, et si elle ne parvient à prononcer un mot, son esprit sait néanmoins qu'il quémande la paix.

- Je... j't'en supplie... laisse...

Sa tête ne lui répond plus, il se regarde de nouveau et semble déceler, en une fraction de seconde, un visage anthropomorphique se tracer dans le reflet de sa rétine. Il sursaute, son crâne vient frapper le bord du lit, et sa conscience vient pétrifier son corps, qui pourrira deux jours au sol.



- Est-ce... suis-je malade, Docteur ?
- Vous savez, la schizophrénie est difficile à déceler... Mais soyez certains que vous n'en êtes pas affecté. Visiblement.
- Vous ne servez à rien.
- Je vous demande pardon ?
« Tu as toujours su que les humains étaient inutiles, Aleks... »
- Vous n'êtes pas capable de savoir ce que j'ai. Vous êtes inutiles, tous autant que vous êtes.

Il se lève, fermement, déchire ses ordonnances médicales, et crache dans le pot à crayons, sous le regard ébahi du médecin.

- Où allez-vous, Monsieur ? Vous n'êtes pas en mesure de vous promener dans les rues, aussi instable que vous êtes. Vous devez rentrer en...
- En prison ?
- L'Institut est là pour vous aider, monsieur Lenkhaume.
- Vous ne faites que puisez mes ressources. Aucun résultat. Allez crever dans vos salles.

Il commence à s'avancer vers la sortie, mais le femme bondit pour bloquer la porte.
- Je ne peux pas vous laisser partir, s'essouffle-t-elle. Ses mains s'étalent sur la porte comme si elle venait écarteler sa liberté contre les parois closes de ces murs.

Alekseï lui attrape la gorge d'une poigne. Ses yeux s'imbibent de sang et ses lèvres tremblent un peu plus chaque fois qu'une effusion de sang vient contracter les muscles de ses doigts. Il se serait bien offert le plaisir de lui dérober son dernier souffle, mais il préféra lui encastrer le crâne dans la poignet pour qu'elle ne perde que la conscience. La porte s'ouvre, écorche l'inconsciente.

Il s'échappe de l'Institut.



- Dîtes-moi ce que j'ai...
- Tu n'es pas les bienvenue ici, Aleks... tu le sais.
- Vous, les Alchimistes, êtes les seuls désormais à pouvoir me dire ce que j'ai... Je n'ai pas eut le choix...
- Es-tu sûr de le vouloir, Alekseï ?
- Ou... Vous savez ce que j'ai. Vous le savez. Dîtes-le moi ! Sa main se tend brusquement vers son interlocuteur, comme par automatisme.
- Ce n'est pas en proférant des menaces, que tu obtiendras des résultats.

Lenkhaume rattrape sa main par le poignet, comme si elle avait été projetée d'elle-même, et qu'il n'en contrôlait que partiellement la gestuelle.
- Tu n'es pas seul...

Le Russe la regarde, les sourcils légèrement rabattus sur ses paupières.
- Vous ne m'apprenez rien...
- Sais-tu ce qu'est un Sidh, Aleks ?

Il trébuche en arrière, se renverse contre le rebord de la table en bois à laquelle il se raccroche, laissant la nappe chavirer et venir peindre le carrelage de toutes les natures mortes qui y erraient. Le vacarme ne vient en rien taire ses maux.
- C'est... c'est im-possible.

Mais il ricane dans sa tête.
- LAISSE-MOI TRANQUILLE !

L'alchimiste s'avance vers lui, l'aide à se relever, s'aggripe à ses épaules et lui conjure de partir.
- Vous devez faire quelque chose...
- Je ne peux rien faire, Aleks. Tu dois partir.

Au loin, des bruits de pas se font pressants. Des vois rauques résonnent dans le couloir de l'escalier principal, et viennent rapidement résonner dans l'air.

- PARS ! Maintenant !



« Tu sais très bien que je resterais là jusqu'à ce que tu te détruises... Et arrêtes de chouiner. Tu l'as cherché. »

Alekseï ne peut dénouer ses membres, qui se roulent dans les éclats du miroir. Le fœtus qu'il s'est sculpté vient cristalliser ses larmes dans son berceau. Mais qu'importe, IL est là pour les lui faire ravaler. Chaque heure, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, il vient faire péter l'une de ses neurones, s'incruster dans ses pensées, venir filtrer sa vue, embourber ses gestes, entraver sa vie.

- J't'en supplie, laisse-mo.. j'n'en... J'en peux pl-us...
« Je ne peux pas Aleks... Nous sommes liés à jamais... C'est toi qui l'a dit... »
- Arrête... ARRÊTE ! C'est TA faute ! Je... je suis dé....
« Ne prend pas la peine de le dire, je jubilerais seulement. Je vais rester là, bien chaudement, jusqu'à ce que tu t'éventres à ton tour... Oh mais regarde tous ces morceaux de verre... Ils seraient parfaits... »
- ARRÊTE ! JE VEUX VIVRE !
« ET MOI ? JE NE VOULAIS PAS VIVRE PEUT-ÊTRE ?! »
- Je ne pouvais... pouvais pas faire ça tu l'sais très bien !
« AH OUI ? Et m'égorger ? Tu ne pouvais pas le faire peut-être ? Me vider l'estomac, ça n'a pas été trop difficile ça hein ?! IMPOSSIBLE peut-être ?! »
- ARRÊTE ! ARRÊTE ! SORS DE MA TÊTE ! DEGAGE ! Ukhodi gnit' !
« Tant que tu ne crèveras pas,  je resterai là pour te détruire. »

Alekseï éclate en sanglot.



La photo du blond se laisse périr dans les flammes, et la cendre vient noircir la neige. Les flocons sont là pour enterrer l'image jusqu'à jamais. Plus jamais il ne se regarderait dans un miroir, puisqu'il le verrait lui. Plus jamais il ne prononcera son nom, puisqu'il ricanerait immédiatement dans son crâne. Et puisque la chasse était ouverte depuis bien des années, puisqu'il avait appris avec le temps, à dompter la bête humaine, et qu'il parvenait à tenir le fusil de chasse sans qu'IL ne l'en empêche, alors ils compteraient ensembles les chevreuils abattus.

Alekseï se penche vers la boîte aux lettres. Il époussette la neige et lit un moment "Vytali Krystiewicz".
« Qu'est-ce... ALEKS ! NE FAIS PAS CA. »
- chhhhht... tout se passera bien. Je vais prendre soin de son cœur, à lui. Tu voudras peut-être en savourer chaque goutte cette fois-ci...

Il tire un coup vers les cieux en chuchota " do svidaniya , bratan ! ".

La porte de la maison s'ouvre. AlekseÏ bondit dans le buisson près de la boîte aux lettres. Il écartèle les branchages pour regarder l'homme. Il avait SON visage.
- Qu.. Quoi ?



Страшное убийство произошло прошлой ночью в беспокойном городе Санкт-Петербурге . Тело человека было найдено . Ее горло нарезаются горизонтально , позволяет его сердце , что сон губку в его пищевод . Его желудок был пуст , и сердце , скорее всего, путь , используя свои органы. Слово " никогда". было обращено поперек зеркал части с кровью . Все власти ищут убийцу , но не подозреваемых не было предсказано . После многих испытаний , жертва не что иное, как Максим Krystiewicz , молодой человек считаются погибшими еще уже четыре года назад . Полиция [ ... ]

Un meurtre horrible s'est produit la nuit dernière, dans la ville agitée de  Saint-Petersbourg. Le corps d'un homme a été retrouvé. Sa gorge, découpée à l'horizontale, laisse dormir son cœur qui s'éponge au sein même de son œsophage. Son estomac a été vidé, et un cœur a vraisemblablement été tracé à l'aide de ses organes. Le mot "NEVER." a été tracé partout sur les miroirs de la pièce à l'aide de son sang. Toutes les autorités sont à la recherche du meurtrier mais aucun suspect n'a été pronostiqué. Après de nombreuses analyses, la victime n'est autre que Maksim Krystiewicz, jeune homme pourtant déjà présumé mort quatre ans auparavant. La police est [...]