Le stryge la suit du regard pendant qu'elle va chercher la mallette, il ne laisse rien paraître quand elle s’assoit juste en face de lui, quand elle franchit la distance normalement attendue quand il est question de négociation. Avalon joue un jeu dangereux mais c'est ce qui la rends d'autant plus hardie, elle aime ce genre de jeu. Il vérifie le contenu de la mallette, elle y a mis plus que le nécessaire, plus que le dédommagement pour son départ précipité et son déplacement, Avalon sait être généreuse quand on lui rends service. Semblant être satisfait il fait siffle un grouillot qui se presse de venir chercher la mallette et déposer le dû. Avalon se pense un peu en arrière tout en regardant le pauvre larbin s'en aller rapidement d'un pas inquiet. Il lui tends des papiers dont elle se saisit. Prenant un crayon sur la table juste sous ses fesses, elle se penche, cambrant nettement son dos, laissant voir ses seins tentateur et signe de sa belle écriture avant de lui rendre le papier.

Ainsi le pacte est acté et signé, elle n'a pas le temps de lire le contrat comme elle le voudrais mais au diable il y a des impératifs. Le stryge sort une poche et là lui tends, Avalon s'en saisit et la fait tourner entre ses mains, tout semble normal mais elle n'a pas une grande connaissance.

« Si vous permettez je vais faire mes propres vérifications. »

Comme sur chaque poche de transfusions quelques échantillons pendent dans des courtes tubulures scellées. Elle en détache délicatement une, laisse couler le fluide dans son corps et fait couler une goutte de sang sur sa langue. Elle assimile l'hémoglobine, traitant les molécules à l'aide de l'alchimie. Avalon avait au préalable fait la même chose avec le sang de son subordonnée afin de vérifié que les poches étaient viables pour son corps. La constitution moléculaire est la même. Souriant, le goût métallique du sang sur ses papilles elle appelle Maximillian qui à son tour s'empresse d'apparaître dans la tente, elle lui désigne la glacière.

« Va. »

Il lui jette un regard interrogateurs mais ne pose pas de question et se contente de prendre la glacière et de partir avec. Elle le suit du regard puis reviens planter des orbes glaciales dans celle du stryge. L'alchimiste se penche en avant une fois de plus.

« Vous êtes d'une efficacité redoutable monsieur Rousseau. »