Où tu as mis mon string Alec ?

Soupire. Exaspération. Énervement. Où étais ce foutu string ? Le cliquetis de tes escarpins rouges résonnaient depuis une bonne heure dans tout l'appartement. Tu avais littéralement vidé chacun de tes placards, tiroirs, étagères dans l'unique but de retrouver le bout de tissu. Il y avait si longtemps que tu ne l'avais pas porté que tu avais du mal à te souvenir avec exactitude de son aspect. Il était sans doute en dentelle, était surement échancré devant comme derrière. Et la couleur ? Probablement noir. Ou blanc. Seigneur, tu avais fais fort pour perdre ton sous vêtement à cette fête sans pour autant avoir finis dans le lit de qui que ce soit ! C'est tout toi ! Tu perds ta culotte tu ne sais où et y'a pas un mec pour t'aider à la retrouver ! Tu bouillonnais intérieurement. Non pas que ce soit le fait de perdre ton string qui t'embête en soit. Mais plutot qu'il ne t'appartienne pas vraiment. Tout à fait ! Une amie l'avait laisser chez toi après un solide apéro - disons qu'elle aussi l'avait oublié! - et te le réclamais, à juste titre bien sur ! Or un soir où tu étais invité à sortir, tu n'avais pas trouvé mieux que de ne rien avoir à te mettre de propre outre tes éternelles culottes petit bateau. Alors, tu lui avais "emprunté". La suite logique aurait voulus que tu le passe à la machine, plutot deux fois qu'une, on ne sait jamais, et que tu le lui rende. Malheureusement, tu le l'as jamais retrouvé !  Retourner la maison est un doux euphémisme comparé à l'ouragan que tu as été pour ton appartement. Le lit était en travers de ta chambre. Les commodes, décalé de plusieurs centimètres des murs. Oui oui, ton cerveau avait même imaginer les scénarios les plus improbables. Après tout, il aurait pus glisser n'importe où ! Tu t'étais donc mise à soulever le canapé, ouvrir chaque placard en passant même par ceux de la cuisine. On sait jamais, entre deux casseroles !
Brusquement, tu te redressa. Il était bientôt neuf heure et demi ! Jesus Marie Josef ! Tu te précipita dans la salle de bain dans l'espoir de dompter une bonne fois pour toute ta crinière brune. Enfin, tu rangea du mieux que tu pus le reste de ton logis. Les minutes défilaient jusqu'à ce que la sonnerie résonne. Tu pris une profonde inspiration et ouvris la porte d'entrée. Ils étaient déjà là, tergiversant sur leur week end, t'incluant rapidement dans la conversation. Ton sourire se voulait, et tu l'espérais, naturelle et adoucis. Il fallait toujours paraître calme dans ta profession. Garder du matin au soir deux petits monstres n'étaient pas toujours simple mais c'était un secret entre eux et toi. Ils t'apportaient tant de bonheur que c'était un mal pour un bien. Le petit avait tout juste cinq ans et n'arrivait pas à faire deux pas sans tomber ou se cogner. Il ne regardait jamais devant lui, toujours distrait, toujours bloquer dans son monde. Pourtant, quand il s'agissait de surveiller ou de jouer avec la petite dernière, il avait la fière allure d'un grand - frère. La dernière ? Sarah. Elle n'avait que deux ans et demi mais était bien en avance sur son âge. Bien vite, les parents t'abandonnaient en te laissant leurs deux enfants. Noah, ton pensionnaire préféré se jeta sur le canapé. Tu porta Sarah jusqu'à ton tapis de jeu et l'y laissa s'amuser avec ses poupées tandis que tu allais pressé quelques oranges. Noah adorait boire un jus quand il arrivait à la maison. C'était un genre de rituel dont il avait pris l'habitude pour se sentir plus à l'aise ici. Après tout, c'était un environnement étrangé pour lui, comme pour Sarah, et tout deux appréhendait celui ci à sa manière.

Après avoir servis ton petit bout d'amour, tu saisis ton téléphone et composa le numéro de ton cousin. Son éternel répondeur te fit comprendre qu'il n'était, encore et toujours, pas disponible pour le moment. Il m'invitait même à rappeler plus tard ! Comme si j'avais besoin qu'on me soumette l'idée ! Tu leva les yeux au ciel et soupira. Tant pis, tu emmèneras les enfants avec toi, ils seront content de sortir de l'appartement quelques heures. Tu prépara donc le sac avec tout le nécessaire de change. Tandis que tu accrochais les ceintures des uns et des autres, tu coinçais ton portable entre ton épaule et ton oreille. " - Allez Alec, décroche.. " bouillonnes tu avant de jeter l'appareil sur le siège passagé. Alec n'était pas réellement ton cousin. Vous n'aviez aucun lien de sang. Pourtant, vous aviez grandis ensemble. Descendant d'une grande lignée d'Alchimiste, vos deux familles avaient toujours été très proche et il allait de soit que vous aviez donc du vous fréquentez par l'intermédiaire de vos parents, oncles, tantes, grands pères et grands mères. Oh pour sur, vous étiez proche! Mais cette grande tête brûlée ne loupait jamais une occasion de te rappeler que tu étais inférieur. Une gamine en soit.  Chose que tu n'avais jamais accepté. Etant plus jeune, tu adorais geler l'eau de sa douche, ou glacé son nez.
Enfin toujours est - il que tu ne mis pas longtemps à arriver devant chez lui. Noah t'avait plusieurs fois poser la même question. La seule que tout enfant en âge de parler et plus ou moins réfléchir se devait de dire. Quand est ce qu'on arrive ? Et comme tout bon petit soldat, tu avais répété, encore et encore, la même réponse. Tu sauta de la voiture, Sarah dans tes bras, Noah sur tes tallons. Tu appuya sur la poignée et leva les yeux au ciel en la constatant fermé. Depuis quand il ferme ses potes celui là ? Tu plaqua ta main à l'endroit même où une clé aurait du entrer et laissa ta magie agir. Celle ci gela le loquet et lorsque tu actionna une seconde fois la poignée, le dispositif se brisa. Tu passa donc le pas de la porte. Ton petit blondinet entra dans son rôle de ninja et roula au sol, serrant les poings. Il n'y avait personne ici. Tu te dirigea aussitôt vers la chambre d'ami de la maisonnette. Dans ton souvenir, il t'avait semblé venir ici accompagné d'Alec, de ton frère et de plusieurs autres amis. Tu tira le premier tiroir de la chambre et y découvrit ton graal ; ton string ! Tu le plongea rapidement dans ton sac et rejoignis Noah. Il n'était pas seul cette fois. Alec était avec lui. " - Salut cousin, tiens, j'ai besoin de ta salle de bain! " t'exclame tu en posant Sarah dans ses bras et tournant immédiatement les talons. Tu ferma la porte à clef et enfile rapidement le sous vêtement. Soulagé, tu poussa un leger soupire. Tu revins presque aussitôt vers les trois compères. Noah s'était pris d'affection pour Alec tandis que Sarah ne cessait de pleurer à gorge déployé. Tu n'attendis pas plus longtemps pour la prendre dans tes bras, la berçant doucement. " - Tu me paye le café Alec ? J'ai cinq minutes, et Noah n'a pas l'air de vouloir s'en aller de suite. " plaisante tu en le voyant tenter de lui prendre la main.

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Comment t'as fait pour perdre un string que tu portais Ellyn ?!

Bordel de meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde. Comme je pouvais détester les gardes de nuit. Bah oui j'avais repris le travail. Forcément, mon congé n'avait pas pu s'éterniser jusqu'à l'infini après tout. Mais je n'avais qu'une hâte, c'était partir avec Ciàran pour notre fameux voyage de noce. Notre lune de miel que nous ne nous étions jamais offerte. Maintenant que les choses étaient au « beau fixe » entre nous, nous pouvions enfin envisager cette chose. Je m'étirais longuement, j'avais besoin d'un café dans le genre urgemment. Après avoir passé toute une nuit à trimer, j'avais besoin d'un sacré remontant. Je me dirigeais au radar jusqu'à la machin à café, mes gestes étaient vraiment hésitant. Mais j'avais besoin de ce fichu café, sinon mes yeux n'arriveraient pas à s'ouvrir. J'ignorais même quelle heure il était, c'était pour dire. Puis il fallait dire que j'avais complètement oublié de consulter mon téléphone portable. Si ça se trouve, je ne l'avais même pas chargé, et c'était fort probablement le cas. Il fallait dire que j'étais rentré aux environ de sept heures du matin. Je n'avais été capable de faire qu'une seule chose dormir. Et encore je n'avais trouvé le sommeil qu'une seule heure. J'engloutis rapidement mon café et un deuxième en bonus. Il me faudrait au moins ça pour tenir à une nuit blanche. Bon certes, ce n'était pas la première fois que je passais plus d'une journée sans vraiment dormir mais bon, c'était quand même fatiguant. Je m'étirai longuement avant de prendre une donne rapidos. Un peu d'eau fraiche ça m'aiderait à me tenir réveillé.

Bordel, il fallait croire que je n'avais plus vraiment l'age de faire tout ça ! Je me passais la main sur le visage et enfilais une tenue rapidement, un jean, un tee-shirt, ce n'était pas classe, mais au moins, c'était à l'aise. Mais un bruit ne tarda pas à m'interpeller. Quelqu'un était rentré c'était certains. Pourtant il semblait bien que la porte était fermée à clé. Des voleurs ? Ben pour faire un tel bruit, c'était soit les voleurs les plus novices du monde, soit les moins discrets ou alors, les plus bourrés.... ou peut-être était-ce les trois en même temps. Je me dirigeais vers l'entrée automatiquement. Alors je fus immédiatement, attaqué.... PAR UN GOSSE ?! A peine le vis-je que je savais qu'Ellyn était venu chez moi avec les gosses qu'elle gardait. Ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait le coup. Par chance, j'avais toujours bien aimé les mômes. Je me penchai vers la petite tête blonde. Salut champion. Tu es avec Ellyn hein ? Il me répondit par l'affirmation, je passais ma main dans ses cheveux. Je le connaissais je l'avais déjà rencontré une fois Noah, c'était son prénom. Puis quand j'entendis la voix d'Ellyn je me redressais vers elle. Salut ma cousine préférée. Pas besoin de t'indiquer où elle est, tu connais les lieux. Je ris légèrement, avant de recevoir un autre gosse dans les bras. UNE AUTRE ? Ça ne s'arrêtait donc jamais ?! J'espérais juste que l'expression jamais deux sans trois, n'allait pas s'appliquer à cet instant ! Bonjouuuur Sarah, avais-je dis en berçant la gamine qui semblait plus occupée à pleurer. Raaah, à croire que je n'avais pas le « truc » avec les mômes. Noah lui était littéralement accroché à mes jambes, au moins ça en faisait un avec qui le courant passait. Quand Ellyn revint, je poussais un soupire de soulagement, surtout quand les pleurs cessèrent. Du silence ENFIIIIIIIIIIIN. Avec le peu que j'avais dormi c'était une torture. Un café, pourquoi pas, j'allais avoir au moins besoin d'un troisième café pour tenir la route aujourd'hui. Je ris légèrement avec Ellyn, oui Noah avait l'air de vouloir resté ici. Apparement, le courant passe bien entre mecs ! Hein Noah ? Je passais affectueusement mes doigts dans ses cheveux. Il était mignon comme tout. Allé viens avec moi pour le café. Je vais en avoir besoin j'ai passé une nuit de grade horriiiiiiiiiible à l'hôpital. L'horreur ! Je fis signe à Ellyn de me suivre en cuisine, toujours suivie par la petite tête blonde. Je sortis deux tasses, que je remplis du café de ce matin qui était encore tout chaud de ce matin. Alors cousine, que me vaut l'honneur de ta visite ? Par conter tu vas devoir m'expliquer comment tu es rentré alors que ma porte était fermée à clé, je ne te savais pas passe-muraille. Je la regardais les bras croisés, je ne savais pas pourquoi, je sentais bien que c'était un mauvais coup de sa part. J'osais juste espéré que les dégâts ne seraient pas trop important. Je pris ma tasse et bus une grand gorgée en attendant la réponse de celle qui aurait du devenir ma femme un peu plus de six mois plus tôt.

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Où tu as mis mon string Alec ?

Il avait l'air détendu aujourd'hui. Il avait l'air attentionné aussi. Aussi amusé qu'amusant. La petite chose que tu berçait s'était rapidement remis de ses émotions, ses pleures avaient donc cessé. Ses petites mains jouaient avec tes longs cheveux noirs tandis que tu suivais ton cousin jusqu'à sa cuisine. Ton instinct maternelle s'éveillait à chaque seconde passé à ses cotés. Tu avais beau avoir vécu toute ton enfance avec lui, tu avais toujours eux beaucoup de mal à le comprendre, à l'apprécier, à l'aimer. Il ne cessait de t'embêter,  de te rabaisser, de te prouver que tu n'étais rien, ou pas grand chose. Un véritable démon. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, tu lui avais toujours tout pardonner. Tu avais toujours été là pour le soutenir, et il avait évidemment eux le même réflexe à ton égard. Cela dit, tu avais remarqué un sévère rapprochement il y a a peu près six mois. La raison de cette entente ? Un mariage. Oui, il y a six mois, tes parents avaient osé t'appeler comme si ce n'était qu'un événement mineur dans ta jeune existence. Alec et toi étiez rapidement tombé d'accord sur le chemin de cette affaire. Il était hors de question qu'il te passe la bague au doigt ! Tu ne l'épouserais pas, quoi qu'en dise ta famille ou la sienne ! C'était du moins, la plus mauvaise réponse que tu aurais pus leur donner. Les mariages arrangés était de bonne coutume dans ta famille. Vous aviez comme principal règle de laisser perdurer votre longue lignée d'Alchimiste. Les Stanford étant une famille allié de la notre depuis dès générations, c'était presque inévitable que cette idée germe dans leurs esprits, tôt ou tard. Tu avais à peine vingt ans à l'époque. Alec était bien plus agée, et quand bien même, tu souhaitais vivre et choisir librement la personne avec laquelle tu finirais ta vie. Sur le coup, tu n'avais pas vraiment réfléchis aux conséquences, comme toujours d'ailleurs. Tu n'avais pas pensé à l'opinion d'Alec non plus. Peut - etre aurait - il voulu de ce mariage ? Peut - etre avait il des sentiments à ton égard ? Tu n'en savais rien. Mais en le voyant là, avec Noah, avec Sarah, tu te disais qu'il aurait pus être un bon père pour les enfants que tu as toujours espéré avoir. En le voyant ainsi, tu remarquais qu'il n'était pas un si mauvais bougre. Et tu regrettais presque de n'avoir pas un peu plus réfléchis. M'enfin ! Tu es comme ça ! Impulsive ! Sanguine ! On ne te fera jamais faire ce que tu n'as pas décidé !

Tu déposa Sarah sur tes genoux tandis que tu prenais une gorgée du liquide brulant. Tes yeux croisèrent le visage de ton cousin. Effectivement, il semblait esquinté. Tu souris doucement. Il n'y avait pas une fois ou tu ne l'avais pas prévenue que c'était un métier difficile. Pas une fois, à vrai dire, où tu n'avais pas peur qu'un de ses patients prenne un scalpele et le transperce. Pas une fois, où tu avais soupirer à le voir plus fatigué que la plupart des jeunes de son âge. Cependant, tu avais toujours souhaité son bonheur et si c'était ce qu'il voulait, tant mieux !  " - C'est bien la saison, tout le monde est malade mon pauvre cousin! " expliques tu avant de sortir un mouchoir de ton sac à main et de le tendre à Noah. " - Viens là chéri, essuie moi ton petit nez s'il te plait. Tu retourneras embêter Alec après. " appelles tu tendrement. Le petit blondinet s'approcha de toi et se laissa faire. Il s'appliqua à souffler dans le morceau de papier jusqu'à te satisfaire. Il grimpa sur la chaise pour embrasser ta joue et sauta sur ses pieds avant de courir dans toute la cuisine, mimant des batailles imaginaires. Tu souris tendrement avant de porter de nouveau attention à Alec. Il te questionna sur l'objet de ta visite et te demanda même comment tu étais entrée. Tes joues rougirent doucement alors que tu cachais un éclat de rire. Par où commencer ? Comment lui expliquer que tu avais accidentellement égarer un string chez lui alors qu'il ne t'appartenais même pas ? Tel était la question ! Tu repris une gorgée de ton café dans l'espoir de trouver une réponse adéquat mais rien ne te vient. Tu poussa un soupire en berçant doucement Sarah qui commençait à somnoler sur toi. De ce que sa mère t'avait dit, elle avait très mal dormis cette nuit et trop peu manger aussi. Peut - etre que dormir lui ferait du bien, un peu plus si elle couvait quelque chose. " - Je t'offrirais une nouvelle serrure pour ton anniversaire, n'en fais pas toute une caisse! Hum.. En fait, il est possible que j'ai .. oublié de récupérer un de mes sous vêtements ici quand tu m'as faites dormir chez toi. Tu te souviens ? De cette fête là ? Enfin bref! Je l'ai récupérer, c'est le principal ! Miranda m'aurait tué sinon ! Oui, parce qu'elle l'avait.. oublié chez moi aussi.. Comme tu vois, c'est compliqué ! " expliques tu nerveusement à moitié morte de rire, aussi rouge qu'une pivoine. Tu soupira pour te donner une contenance que tu n'avais pas et bus une autre gorgée de ta boisson. "- Et ton mari alors? Comment vas t -il ? " t'esquive tu. Tu n'avais encore jamais rencontré l'homme qui vivait avec ton cousin. Ho pour sur, tu en avais entendu parlé, mais ca n'était jamais allé plus loin et tu ne savais pourquoi. Tu ne t'en fichais pas, loin de là, tu prenais meme ça très à coeur.

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Comment t'as fait pour perdre un string que tu portais Ellyn ?!

Si on faisait la liste des choses que je détestais le plus au monde ? Les nuits de garde arrivaient probablement en tête de liste. Bon ok, j'adorais mon métier. Être médecine ça avait toujours été une vraie passion chez moi. Sauver des gens tout ça. J'adorais me donner corps et âme à mon job, il m'arrivait souvent de faire des heures supplémentaires sans m'en rendre compte. Puis il fallait dire que dès qu'il y avait une urgence, il n'y avait pas le choix. Il fallait résoudre la situation, parce que personne d'autre ne le ferait. J'étais un vrai passionné, j'aimais ce que je faisais. J'adorais ce que je faisais. Et le mieux, c'était qu'à la maison Ciàran comprenait bien tout l'amour que je pouvais porter à ma vocation. Après tout, lui-même avait un job était très prenant. Entre flic et doc, on faisait vraiment une sacré paire. Alors forcément quand je rentrais un peu plus tard que prévu, je n'avais pas le droit à une scène de couple ou à un mélodrame. Il comprenait. Ouais, mon mari était parfait, je le savais très bien. J'avais tellement de la chance de l'avoir. Même si j'avouais que Ciàran passerait toujours avant mon boulot. Il passerait toujours avant tout ceci, il était trop important pour moi. D'ailleurs c'était pour ça que j'avais posé un congé quand celui-ci était revenu de l'attentat complètement dévasté, parce qu'il était plus important que de le reste du monde. C'était égoïste, mais je m'en fichais royalement.

Et avec tous les soulards qui trainent, tu n'imagines pas comment les nuits peuvent être occupées ! Je souris alors qu'Ellyn s'occupa du nez de Noah. A cet instant, je me demandais ce qu'il se serait passé si j'avais accepté de l'épouser. Si nous avions fait ce que nos familles respectives avaient attendus de nous. Quand j'y pensais, elle aurait pu faire une bonne pour des gamins. Le fait était que j'adorais les gosses, j'aurais aimé en avoir aussi. Mais le fait était qu'entre hommes on ne pouvait pas avoir d'enfants.... sauf adoption bien sur. Mais je ne pourrais jamais avoir de vraie descendance. En voyant Ellyn je m'en rendais compte. En fait, les choses n'auraient peut-être pas été si terrible que ça si j'avais dit oui. Si Ciàran n'avait été de la partie, j'aurais peut-être pas été aussi malheureux que ça avec elle après tout. Mais voilà, j'avais un berserker dans ma vie. Et quand on avait la chance de connaître le grand amour – ouais ça faisait cucul dit comme ça – on ne pouvait pas le laisser de coté. Café servis, je posais alors la fameuse question. Comment avait-elle fait pour rentrer alors que la porte était fermée à clé. Alors que l'explication arriva je poussais un long soupire. Décidément, ma cousine était franchement irrattrapable. Pauvre serrure, elle était pure et innocente ! Je secouais la tête avant de rajouter. Je viendrai faire fondre la tienne un de ces quatre, ça sera marrant, finis-je par rajouter avec un clin d'œil amusé. Ben quoi ? Si elle utilisé sa cryokinésie sur ma serrure, je pouvais bien utiliser ma pyrokinésie sur la sienne. C'était la fameuse bataille entre nous. L'éternelle dispute entre le feu et la glace, qui serait le plus fort des deux. Par contre fais attention à tes sous-vêtements, je ne voudrais pas me faire accuser d'adultère à tord hein ? Je soupirais, il n'y avait qu'elle pour perdre un sous-vêtements après une fête et venir de geler ma serrure pour le récupérer. Et dire que j'allais devoir expliquer à Ciàran pourquoi notre porte s'était faite fracturée par une alchimiste. Je sentais les ennuis venir d'ici. Je vais finir par te faire un double des clés surtout. au moins plus de serreures détruites.

D'ailleurs en parlant de Ciàran, elle me demanda comment il allait. Je bus une longue gorgée de café avant de hausser les épaules. Bah, avec les attentats, il a été très fatigué. Même si les berserkers se régénèrent plus que la normale. Je me mordis la lèvre inférieure alors que je me souvenais encore nettement de l'état dans lequel j'avais retrouvé mon mari à plusieurs reprises. Nombre de fois j'avais peur qu'il fasse une betise et de devenir veuf. Mais maintenant tout ceci était passé... enfin presque. Enfin le plus dur pour lui, c'est qu'il a perdu Aileene... c'était sa sœur jumelle. Je soupirais longuement alors que je relevai les yeux vers elle. Ellyn avait elle-même un frère jumeau. Si moi j'étais incapable de comprendre le chagrin qui avait touché mon époux, je savais que ma cousine en était capable. Ça serait comme si Ellian mourrait. Je serrai le poing sans m'en rendre compte. Je connaissais très bien le frère d'Ellyn. Il comptait parmi mes amis. Nous avions toujours été proches, entre deux alchimistes qui géraient le feu, on se comprenait après tout. Même moi je ne m'en remettrai pas, avais-je fini par avouer. Enfin passons à autre chose, trop mélodramatisme ! Je rios légèrement avant de rajouter avec un grand sourire. Et toi ma belle, comment se porte tes amours ? J'espère que tu as des choses croustillantes à me raconter … autre que tes histoires de petites culottes égarées.

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