Dis moi que tous est faux, que rien est réel. - Alec (déstockage) [ Sygrid on te merde]

Dis moi que tous est faux, que rien est réel.

Les grimoires. Je n'en avais vu qu'un seul dans toute mon existence, c'était le jour où j'étais parti de l'appartement, abandonnant Alec et ma vie avec lui. J'avais fouillé dans toute les pièces à la recherche d'un objet qui confirmeraient les dires de ma sœur. Finalement, après plus d'une heure de recherche, j'étais tombé sur un des grimoires de mon mari, bien caché dans un mur. Je me souviens m'être assis sur le lit, le livre dans les mains, posé sur mes genoux. Le cœur battant la chamade, la gorge nouée. J'avais alors réalisé qu'il m'avait toujours menti, qu'il m'avait peut-être même manipulé. J'avais senti cette peine immense m'envahir, cette colère également et surtout le dégoût. J'avais alors fait mes valises et j'avais rejoins Ailenne qui l'attendait chez elle, prête à partir. Putain, plus jamais elle ne me consolerait ! Non, plus jamais elle ne me prendra dans ses bras pour panser mes peines de cœur. J'avais l'impression qu'un gros vide c'était instauré dans ma vie. Je n'avais qu'elle. A présent, je n'avais plus de famille. Certes, Alec est mon mari, nous sommes liés comme personne d'autre à ma connaissance...Mais nous ne sommes pas du même sang, heureusement, mais ça me manquait. Siam avait quittée la ville, me laissant seule avec mes blessures. Je devais faire avec. Me faire une raison. J'allais me relever, peut-être, sûrement. Pas maintenant. Là, je tentais de calmer la vive douleur de mon cœur en me plongeant dans une certaine transe, dans un état où mes pensées seraient figées ailleurs. Sur le corps d'Alec. Une façon comme une autre d'échapper à la réalité.

Je me retrouve sur le dos, me mordant légèrement la lèvre quand il insinue que ses pensées pouvaient sans aucun doutes me tuer. Je n'en doutais absolument pas. La douleur est toujours bien présente, pourtant, je tente de l'oublier et de me plonger dans autre chose. Mes lèvres ne cessent de réclamer les siennes alors que mes mains glissent sur lui, adorant cette sensation qu'il me procurait en étant simplement lui. Son tee-short tomba sur le sol, alors que je pouvais dès lors avoir accès à toute cette parcelle de son être. Nos baisers se font plus passionnés, plus envieux. J'ai la respiration plus rapide, alors que tout mon corps réclamait le sien avec une fougue étonnante. Non de dieu, c'est pas possible de désirer quelqu'un de cette manière. Je n'arrive pas à me décoller de lui, comme si, sans cesse, dès qu'il s'éloignait, je revenais vers lui. Foutue attirance physique va ! Il fini par s'éloigner et je grogne de nouveau. Non mais il allait revenir ici lui. Genre, tout de suite ! Malheureusement, mon mari ne semblait pas du même avis vu qu'il c'était redressé. Je l'observe avec une certaine envie, mais également un air foutrement mécontent. Raisonnable ? Je pousse un léger soupire en laissant ma tête se reposer brutalement sur le coussin. Non, pitié, qu'il ne me parle pas d'être raisonnable, pas là de suite. « Alec... » Je soupire de nouveau, alors que ouai, mon pantalon était devenu bien trop serrant à mon goût. Je l'observe calmement, même si l'irritation semblait bien présente. En-même temps, je l'étais.

Je pouvais comprendre son point de vue quand il m'annonçait ne pas vouloir me blesser plus que je ne l'étais déjà. Mais bon, là j'étais carrément chaud bouillant et m'arrêter dans mon élan c'était d'une grande cruauté. Je pousse un nouveau soupire, posant mes mains sur les cuisses d'Alec, serrant légèrement celles-ci. Je sens ses mains se poser sur mon torse et ce simple contacte m'alluma de plus belle. Un frisson brûlant me transperça de haut en bas, alors que je plongeais mon regard bleu dans celui de mon mari. Je devrais peut-être écouter ses sages paroles, me calmer, faire en sortir de refroidir mes ardeurs. Je laisse mes mains remonter doucement l long de son pantalon. Oui, je suis sadique et alors ? J'inspire un grand coup, expirant avec une certaine lenteur alors que mon regard glisse sur lui. « Je comprend... » Oui, je comprenais, mais allais-je seulement prendre en compte ses craintes ? Et bien non ! Rien à foutre. Là j'étais en plein dans mon tripe et ça m'aidais à penser à autre chose. Je me redresse alors lorsque mes mains se stoppe à la limite du raisonnable. Je me retiens de pousser un léger grondement de douleur. J'allais faire avec, m'en fou, suis superman là ! Enfin, c'est ce que j'essayais de me dire. Mon visage frôle le sien, alors que mes lèvres s'arrête à quelques centimètres de sa bouche. « Je pense que je peux survivre. » Ben oui, j'allais pas m'écrouler comme une loque et mourir en prenant mon pied. Ça serait franchement dramatique quand même. Avant qu'il ne puisse en rajouter, je viens rechercher ses lèvres avec hardeur. Ma main gauche glisse dans sa nuque, alors que la droite restait immobile sur sa cuisse. Enfin, c'était vraiment haut sur sa cuisse. Je prend mon courage à deux mains et retourne mon mari pour me retrouver à mon tour au dessus de lui, essayant ainsi de lui prouver que ses craintes n'étaient pas fondées.

Mensonges. J'avais mal, mais c'était supportable. Je n'y pensais pas, je souffrirais après et je me frapperais les doigts avec une latte ! Je prend appuie sur mon bras, évitant ainsi d'écraser l'alchimiste, alors que mon corps se collait radicalement au sien.

AVENGEDINCHAINS

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

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