♡ Rencontre aux côtés des félins[i}Un. Deux. Trois.[/i] Les chiffres continuaient de naviguer dans ton esprit. Ça n’avait ni queue ni tête même pour toi. La nuit promettait d’être encore plus longue que la précédente. C’était devenu monnaie courante pour toi mais il serait temps d’arrêter de t’acharner sur le mur de cette pièce. Ces pauvres quatre coins de murs sur lequel tu as empilé des théorèmes farfelus. C’était obsessionnel il fallait que tu y mettes fin en le résolvant. Mais peut-on vraiment répondre à une question que nous nous posons nous même ? Pas la plupart du temps et malheureusement tu étais incapable de mettre fin à ce cycle infernal qui te tourmente. Tu regardais ces murs à l’origine blanc qui était griffonné dans tous les coins, tu cherchais le seul petit espace vide qui pourrait accueillir tes lubies !
Quarante-six multiplié par racine carré de quinze est égale à combien déjà ? Ton visage se fendit d’un large sourire. Entre le radiateur et l’angle du mur, il y avait un espace de vide ! Ton visage s’illumina comme si tu étais soulagée de cette découverte.
Paquets de cigarette en main, un stylo dans l’autre tu t’installas en tailleur sous les yeux interrogateurs d’un chat qui ne comprenait pas ce que pouvais foutre sa maîtresse là ! Tu t’allumas une clope et commença à tirer doucement dessus d’un air absent. Fumer tue. Tant mieux, tu t’en foutais royalement tu étais déjà morte ! Tu ne risquais quasi plus rien maintenant… Tu commenças à griffonner sur le mur comme si ta vie en dépendait, te vidant par la même ton esprit en proie à ces chiffres stupide qui n’ont même pas lieu d’être. Une ancienne amie qui ne l’était plus maintenant avait toujours dit qu’un tour chez un psychiatre ne serait pas un mal… Tu voyais le tableau se présenter, « salut le vieux, je m’appelle Louve, je suis née il y a quelques centaines d’années maintenant, je suis morte aussi mais bien vivante à part ça je suis une bonne névrosé comment fait-on ? » c’était stupide et pas logique et puis le vieux ferait une crise cardiaque ! Tu étais donc condamnée à vivre avec ces démons-là, jusqu’à la fin des temps !
Alors que tu étais plongé dans tes calculs, tellement occupé que tu aurais été incapable d’entendre un voleur entrer chez toi pour te cambrioler.
Ok mais six fois cent quarante-deux ça donne quoi ? Une pression délicate et discrète se fit sentir sur tes jambes croisées en tailleur, tu daignas baisser le nez sur le coupable de cette coupure, bien consciente toutefois que n’était que deux personnes dans la maison il ne pouvait s’agir que de lui. Ce magnifique chat que tu as décidé d’adopter pour faire de toi une personne plus sociable. Jusqu’à présent ça n’avait pas porté ces fruits mais i ne faut pas désespérer ! Ses yeux vairons te fixaient avec chaleur, il se mit à bailler. Un nouveau sourire illumina ton visage, regardant le cendrier posé à côté de toi… Cinq mégots, tu regardas ta montre, il n’était pas loin de quatre heure du matin, sous peu tu seras debout, à prendre une douche et te préparer pour aller travailler. «
Ok le Chat on y va. Le message est compris. » Tu te levas brusquement sans réellement prêter attention l’animal qui miaula de surprise. La fin de la nuit, ce sera dans ton lit qu’elle se déroulera jusqu’à ce que la corne de brume qui te sert de réveil sonne. Demain serais une nouvelle histoire, une nouvelle journée… Le Chat sauta sur le lit et viens se lover contre toi, tu n’aimais pas les humains mais les animaux avait cette rare faculté à s’attirer ta sympathie et ta patience ! C’est donc bercé par les ronronnements de la boite à ronron que tu fermais les yeux.
Le réveil avait sonné depuis cinq minutes ? Ou alors peut-être était-ce dix. Tu étais trop bien là pour te bouger les fesses ! La boite à ronron, avait décidé pour toi qu’il était temps que tu arrêtes de lézarder ! Les deux pattes sur ton front, elle tâtonnait inlassable. «
Vire le chat ! » Tu le repoussais d’un revers de main et te leva de ton lit pour te préparer à aller travailler. C’est avec un faut sourire flanqué sur ta frimousse enfantine que tu te rendais au Zoo. A peine arrivé on te sauta dessus «
Louve ! Tu peux gérer les félins aujourd’hui ? » tu hochas la tête attrapa le trousseau de clé nécessaire aux baraquements et tu parties en direction de la zone félin où logeait tigre, panthère et autres grandes dents. Comptant minutieusement le nombre de pas que tu faisais pour voir le nombre de kilomètre que tu faisais. Tu aimais passé ta journée à calculer ce genre de futilité. Une jeune femme était placée juste devant le passage. Une blondinette. «
Excusez-moi mais j’ai besoin d’accéder à la porte derrière vous ! » Le bonjour était certes passé à la trappe mais au moins tu avais sur parler à un être humain sans être désagréable !
❝ À ma connaissance, le Chat demeure le seul animal dont toutes les émotions se lisent au travers de l'orientation des oreilles, pupilles et battements de queue. ❞