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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback]

 :: Archives des rps

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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyDim 22 Nov - 13:12
Father and Son...
La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père. Δ Chamfort.

Cette ville puait. Depuis que ses pieds avaient foulé le sol canadien, Kassim n'avait qu'une hâte : repartir de là où il était venu. Londres, ce n'était pas si loin, après tout... et il était persuadé qu'à tire d'ailes, il irait bien plus vite qu'en embarquant dans ces oiseaux métalliques développés par des hommes trop ambitieux pour se contenter de la gravité.
Mais non. Il devait rester là, au moins pour quelques temps. Faire profil bas et bouffer des pancakes. Chouette programme.
Pourquoi Ottawa ? Car personne ne viendrait le chercher là-bas. Ses frasques anglaises, ainsi qu'un coup fourré inexplicable, avaient attiré l'instinct des autorités compétentes vers lui, et s'il voulait garder ses petites affaires debout, il n'avait pas d'autres choix que de partir. Les hypnotiser l'un après l'autre aurait susciter trop de temps... et pour être honnête, il avait besoin de voir du pays. Bien qu'il avait déjà sillonné la planète un nombre incalculable de fois...
A la sortie de l'aéroport, yeux protégés de la lumière vive de l'hiver se reflétant sur la neige, l'étranger attrapa le premier taxi qu'il trouva et, sans vraiment demander l'avis du chauffeur, y engouffra ses bagages. Très peu nombreuses, au demeurant. Une valise et un simple sac.
Le nez penché constamment sur son téléphone, il indiqua une vague adresse d'un hôtel dans le centre ville, grognant légèrement face aux nouvelles qu'il recevait par texto. Alors qu'il débattait avec son assistant sur le pourquoi du comment de son départ, son impatience monta, monta... devant l'incapacité de celui-ci de faire autre chose que de chouiner. Il voulait pas aller en prison ? Fallait y penser avant de suivre la créature dans ses magouilles. On n'en ressortait pas indemne.

« Tes soucis, je m'en fous. Tu liquides tout. Je ne veux plus aucune trace de mon passage dans ta putain de capitale de rosbeefs, c'est compris ?... Comment ça, où je suis ? Non mais tu crois vraiment que je vais te balancer ça ? Tu m'as doublé, Robertson. T'as voulu faire descendre les petites couilles que tu croyais avoir. Et ouais mon cochon, j'suis au courant de tout. Alors maintenant, tu te démerdes avec ça. Et essaie pas de jouer au héros encore une fois... car ta femme et ta gosse, je peux les retrouver en deux minutes trente, et c'est pas la moral qui m'étouffes, si tu vois ce que je veux dire... Alors si tu veux pas qu'elles croisent le chemin d'un type louche dans mon genre, t'as intérêt à faire ce que je dis. »

Dans un geste d'ultime bonté, l'homme n'avait fait que lui raccrocher à la gueule, à défaut de lui refaire le portrait avant son départ. Kassim, ou plutôt Declan O'Malley dans la brave cité de la reine Elizabeth, était intraitable avec ce genre de choses. La moindre trahison entraînait des répercussions à la chaîne... et les fameux Robertson étaient déjà dans la ligne de mire du Stryge.
Portable coupé et éteint, faux passeport endormi dans son sac de voyage auprès de la totalité de ses titres de comptes secrets, la créature soupira et ferma les yeux un instant. Tout serait tellement plus simple s'il les dévorait tous... mais sans ces mortels, il s'ennuierait vite, fallait bien l'avouer.

[...]

Ce n'est que trois mois après son arrivée qu'il le trouva. Le temps de se refaire, d'obtenir un autre état civil, de choisir son titre de naissance comme identité, ainsi qu'un nom sonnant comme sa terre natale. Car il avait envie de renouer un peu avec ses racines, le Kassim. Pas les plus vieilles, non... juste celles de sa renaissance.
Alors, à la manière de leur première rencontre, il suivit les rumeurs. Entendit parlé d'un cabaret, au détour des ruelles. Que les plus fous de la ville parlait d'un ange noir. Il l'avait cherché, faisant marcher son nouveau réseau, et on lui donna finalement l'adresse qu'il attendait.
Sur la route, armé d'une Lincoln MKR fraîchement acquise, l'impatience le prenait aux tripes. Plus de vingt-ans qu'il n'avait pas revu ce grand lascar... et le savoir ici était une sorte de réconfort, quelque part. Le hasard, et les conneries de Roberston, faisaient décidément bien les choses. Remarquant le domaine étendu près de Rockliffe Park, Kassim vérifia à nouveau l'adresse, puis en tira une conclusion très sobre.

« Bah putain, il s'emmerde pas... »

Il ignorait si c'était la taille du manoir, ou bien l'immense haras sur le côté qui lui faisait penser ça, mais son instinct le guida vers la cour intérieure où il se gara, avant de contempler la maison quelques secondes. Pourvu qu'il soit ici. Pourvu qu'il ne se soit pas trompé. Pourvu qu'une de ses seules raisons pour rester dans le coin habite bien au 6 de Wood's Road.
Quand enfin il vint sonner à la porte, ses émotions étaient exacerbées, mais toujours contenues. Bien qu'il savait qu'il ne pourrait rien lui cacher, à lui.
Et finalement, on lui permit d'entrer.
Bordel.
C'était bien lui.

« Salut, Titus. Ça fait un bail, hein ? »
© GASMASK


Dernière édition par Kassim Aydogan le Dim 6 Déc - 14:27, édité 1 fois
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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyJeu 26 Nov - 14:39
Je l’ai connu quand il était encore chenille, avant que... qu’il fasse son coming out.
- BIIIM IN YOUR FACE BIATCH !!!

Darwin se mit à faire la danse de la joie, remuant du popotin difficilement à cause des nombreuses couches de vêtement qu'il portait. Le son du canon retentissait encore en écho dans l'immense jardin de la demeure, après avoir balancer une tonne de neige dans la tronche de Willow qui s'attendait à tout sauf à ça. Il ne la voyait même plus, cachée sous une montagne de poudreuse glacée. Ah si, juste le Pom-Pom de son bonnet ressortait, faisant une tâche rouge au milieu de tout ce blanc. Le stryge trouva ça beau voire poétique ... Il était fier de lui. Reniflant à cause du froid, il réajusta ses multiples manteaux le faisant plus ressembler à Bibendum qu'autre chose et flatta le flanc de Zon-Bi avant de s'approcher de l'alchimiste :

- T'as mourru Will' ? En tout cas, j't'ai bien ratatiné cette fois-ci ! Bon je me les caille ... Je rentre !

L'immortel adorait les sessions de bataille de boule de neige avec sa comparse, surtout quand ils le faisaient à cheval. Mais cette fois-là, pour changer, il avait décidé de prendre comme fidèle destrier leur Bison qui, pas très enclin à faire le fifou dans la neige, n'avait pas bougé d'un poil. Frustré et énervé par les remarques de Willow sur son incompétence à dompter ses propres bêtes, Darwin lui avait head-shooter la gueule avec une boule (de neige hein) bien placée ce qui l'avait fait tombir lamentablement à terre. Déjà là, il était en exultation mais quand il vit dans le coin de son champ de vision le canon qui lui hurlait de l'utiliser, il en avait presque joui dans son pantalon molletonné. La suite, vous la connaissez ...

Marchant de traviole pour tenter de rentrer dans le manoir sans se péter la gueule, il riait de bon cœur en repensant à la tronche de son amie juste avant de se prendre la faciale de sa vie. Epique ! Un vrai chef d'œuvre ! Une fois au chaud et à l'abris d'une potentielle angine sauvage, il se permit d'enlever quelques couches étant trempé jusqu'aux os quand même. Une bonne douche brûlante était de mise ! Alors qu'il commençait à grimper les marches pour rejoindre sa salle de bain personnelle à lui, la sonnette se mit à rugir sous le doux son de "Jingle bells" très approprié pour la saison. Cela faisait Beauf, mais il avait dépensé sans compter pour qu'on l'entende partout dans la maison.

Soupirant car coupé dans son élan de réchauffage, il marcha vers la porte et pensant avoir à faire à Willow, il gueula :

- Depuis quand tu sonnes espèce de couillonne de mes ...

Gros silence. Ce n'était pas du tout Willow ... Ou alors elle avait drôlement changé après s'être pris son poids en neige. Non, c'était ... C'était ... KASSIM ! Son fils, son petit oisillon, son connard d'escroc et compagnon de crocs ! OH MON DIEU ! Il était là, devant lui, après plus de vingt ans ! Un immense sourire apparut lentement sur ses lèvres et ses yeux pétillaient, signe qu'il allait bientôt exploser. 3, 2, 1 ...

- MON BEBEEEEEEEEE !!!  

Prenant son visage de ses deux mains, il le smacka violemment non sans le petit "MOUUAAAH" à la fin puis s'éloigna, fit un petit tour sur lui même en tapant des pieds et se jeta sur lui. Littéralement. Tel une grand-mère hystérique, Darwin lui tira les joues en faisant des gouilloux gouilloux bruyant et ne fit même pas attention qu'il l'avait appelé Titus. Il n'en pouvait plus. Vraiment plus. Il le serra dans ses bras, l'étranglant légèrement au passage et lui bousilla le tympan de l'oreille droite :

- KASSIIIIM !!! Commeeeent je suis trop heureux là ! Le fiston est revenu voir son Paaaapaaa !! Reste pas dehors, entre !

Le tirant à l'intérieur par le bras, le stryge sautillait à moitié, encore trempé et sappé comme une merde. Tant pis, il s'en foutait. Trop de questions se bousculaient dans sa tête alors au lieu de faire le tri, il débita à une allure improbable :

- Comment ça va ? Qu'est-ce que tu deviens ? T'étais où ? Tu faisais quoi ? Tu veux un cacao ? T'étais avec qui ? T'étais pas en danger j'espère ? T'as eu ta voiture où ? Tu veux un cacao ? Je te l'ai pas déjà demandé ? T'as vu ma maison ? Elle est chouette hein ? Tu veux vivre ici ? T'es content de me revoir ? Tu as eu mon adresse comment ? T'as faim ? Pourquoi tu parles pas ? Tu vas bien ?

(c) AMIANTE
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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyDim 6 Déc - 18:13
Father and Son...
La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père. Δ Chamfort.

Peut-être bien que les tempêtes, tout les typhons, les ouragans, et les crises d'hystéries du monde ne pourraient jamais égaler ce que Kassim venait de se recevoir en pleine gueule. Il s'attendait bien à une réaction enjouée de la part du grand blond, mais un truc pareil ? Nan, bien loin de là... A croire que les deux types ne pouvaient pas vraiment se passer l'un de l'autre. Et si Kassim intériorisait beaucoup, là, il ne put s'empêcher de lui rendre son sourire, ne serait-ce que pour combler son absence vieille de vingt ans. Son bébé, hein ? Bordel, il était toujours bloqué sur ça... Et ça le fit sourire encore plus, le vieux roublard des pays chauds. Parce qu'il n'y avait qu'avec son créateur qu'il pouvait se montrer ainsi, sous un jour meilleur, sous des hospices plus tendres qu'avec les autres âmes.

« Et ouais, c'est... moooooooiimph ?! »

Il manqua de tomber en arrière quand Titus lui sauta au cou et l'embrassa, le coupant dans son élan. Il y allait un peu fort, le fameux papa. Mais Kassim supposait que c'était normal, et malgré tout, il lui devait bien ça. Plus de vingt ans de silence... jamais ils n'avaient été séparés aussi longtemps. Ce fût long. Peut-être trop. Mais au fond, il savait qu'il finirait par le revoir, lui, sans doute le type à qui il accordait toute sa confiance. Le bon cureton avec qui il avait fait les 400 coups... et brisé tout autant de vies.  
Il lui tapota le dos, soupira un peu, alors que le numéro continuait et que l'enthousiasme de son créateur lui giclait littéralement au visage... sans mauvais jeu de mots. Et Kassim n'eut même pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'il fût déjà entraîné à l'intérieur, et assailli de question. Un léger regard perdu plus tard, il posa fermement ses mains sur les épaules de l'autre Stryge quand son enthousiasme se calma légèrement, et aussi afin de capturer son attention. Les yeux dans les yeux, il lui répondit le plus normalement du monde :

« Alors. Dans l'ordre : Je vais bien – Je suis ici un peu pour me planquer à la base – J'étais à Londres – J'arnaquais les gens avec mes pierres – Non, j'ai pas soif – J'étais avec des cons – Le danger, je le bouffe au petit-dèj – Dans un magasin de bagnoles, gné ? - Toujours pas – Si, tu me l'as déjà dit... - Ouais, elle est sympa – Mais oui putain elle est belle !! - Euh ouais, pourquoi pas ? - Mais oui, bien sûr, sinon j'serais pas venu ! – Peux pas dire, j'ai mes sources – Ouais, j'ai grave la dalle – Je parle pas parce que tu me laisses pas en placer une ! - et ouais... JE VAIS BIEN ! »


Il ponctua sa dernière injonction d'un rire et d'une tape dans le dos de son vieux compagnon, avant de lui rendre une embrassade plus sincère, plus spontanée, et surtout, il avait prévu de le faire dés son arrivée s'il n'avait pas été pris au dépourvu. Oui, il lui avait manqué. C'était indéniable. Et quelque part, il était heureux d'avoir choisi Ottawa par hasard sur une mappemonde pour plier bagages.
Kassim se défit doucement de son ami pour prendre un peu de distance, faire quelques pas dans le hall et s'exclamer, le ton subitement léger et quelque peu admiratif.

« Pffffiouh... Bah mon cochon, je sais pas ce que t'as foutu mais il semblerait que t'ai compris comment injecter tout le cash qu'on a amassé avec le temps... »

Les mains dans les poches, il déambula dans le hall, les yeux rivés vers le plafond et toutes les joailleries qui enrobaient la décoration. Par réflexe sans doute, il estimait le prix de chaque objet se trouvant ici, la moindre parcelle de luxe qui couvrait les lieux. Et de part son expérience... il estimait que cette maison valait au moins le prix d'une bourse de diamants.
Il prit la tangente et fit comme chez lui. Après tout, dans sa frénétique déclaration, Titus lui avait bel et bien demandé de venir vivre ici, non ? Alors, il se laissa tomber sur le canapé, comme maître des lieux, et se mit à son aise, les pieds sur la table basse. On était jamais mieux ailleurs qu'à la maison...

« Et toi... tu d'viens quoi ? Qu'est-ce que t'es venu foutre ici, déjà ? C'est pas ton style de te goinfrer de sirop d'érable en faisant des balades à dos d'élan... »
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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyDim 3 Jan - 17:18
Je l’ai connu quand il était encore chenille, avant que... qu’il fasse son coming out.
- Alors. Dans l'ordre : Je vais bien – Je suis ici un peu pour me planquer à la base – J'étais à Londres – J'arnaquais les gens avec mes pierres – Non, j'ai pas soif – J'étais avec des cons – Le danger, je le bouffe au petit-dèj – Dans un magasin de bagnoles, gné ? - Toujours pas – Si, tu me l'as déjà dit... - Ouais, elle est sympa – Mais oui putain elle est belle !! - Euh ouais, pourquoi pas ? - Mais oui, bien sûr, sinon j'serais pas venu ! – Peux pas dire, j'ai mes sources – Ouais, j'ai grave la dalle – Je parle pas parce que tu me laisses pas en placer une ! - et ouais... JE VAIS BIEN !

La réponse de Kassim calma direct Darwin qui resta scotché devant cette prouesse. Wow quelle mémoire ! Même lui ne se souvenait plus des questions qu'il avait posé quelques secondes auparavant. C'était donc ça la vieillesse ? Il commençait à devenir sénile ? Oh mon dieu … Le stryge venait de se prendre sept cents ans dans la gueule mais genre violent ! Alors que son « fils » lui asséna une tape dans le dos non sans rire, il prit conscience qu'en fait c'était un vieux. Et que l'autre là, c'était encore un jeunot tout frais et tout pimpant. Petit con va ! Cette réflexion le fit marrer intérieurement et ce fut avec vigueur et grande joie qu'il lui rendit son accolade. Après ce moment d'échange plutôt mouvementé et en rien viril surtout du côté de Darwin qui venait de s'exciter comme une donzelle devant les nouveaux sacs Channel, le Turc prit la tangente pour commencer à visiter le manoir, son créateur sur les talons.

- Pffffiouh... Bah mon cochon, je sais pas ce que t'as foutu mais il semblerait que t'ai compris comment injecter tout le cash qu'on a amassé avec le temps... 

Le concerné tourna la tête vers lui, un rire s'échappant de ses lèvres encore bleuies suite à la bataille de boule de neige dans le froid Canadien. L'argent n'avait jamais été un problème pour lui, bien au contraire, il ne savait plus quoi en foutre. Il aurait pu le donner à des associations caritatives mais Darwin restait Darwin … Un connard de pingre et égocentrique ! Alors il préférait le dépenser pour de belles voitures, de nouveaux animaux tel que « Zom-bi » ou des tanks … Quoique non, celui qui trônait fièrement dans un coin de l'immense jardin ne lui avait coûté que l'amande le lendemain d'Halloween … Donc une broutille ! Tout ça pour dire que ce manoir n'était en rien représentatif de sa richesse :  

- Ouais t'as vu ? C'est cool comme endroit hein ? Puis j'ai aussi un cabaret maintenant, ainsi qu'une île aux Maldives et pour finir ...

Darwin claqua des doigts et une ribambelle de servantes toutes aussi jolies les unes que les autres apparurent au quart de tour. Ses domestiques étaient exclusivement féminines pour le plaisir des yeux mais aussi du palais … Rare étaient celle qui survivaient plus d'un an au service du stryge. Rejoignant son fils sur le canapé, le maître des lieux fit déguerpir les filles d'un vague signe de la main après leur avoir donné quelques ordres tel que préparer la suite de Kassim puis s'étira longuement tout en l'écoutant parler :

- Et toi... tu d'viens quoi ? Qu'est-ce que t'es venu foutre ici, déjà ? C'est pas ton style de te goinfrer de sirop d'érable en faisant des balades à dos d'élan... 

Le plus vieux des immortels partit dans un fou rire en s'imaginant la scène … Lui sur un Elan tel Tranche-d'huile (Thranduil pour les plus nuls d'entre vous) sur le sien entrain de se bourrer de sirop d'érable, le corps enduit de cette substance … Putain, on dirait le début d'un scénario érotique de merde ! The Grobbite – Le roi Elfe collant et son animal aux grands bois, Zoophilie bonjour ! Pleurant presque de sa connerie très pas l'amusement, il se calma avant de tapoter l'épaule de son Kassim national, souvent drôle sans le faire exprès ! Darwin secoua ensuite la tête, se disant que la raison de sa présence ici était tout aussi cocasse que ce qu'avait proposé son fiston. Et cette raison avait un nom : Willow. Oui, même s'il l'avait longtemps nié, il avait simplement suivi son amie et maintenant il n'avait plus honte de le dire. Le plus gros misogyne relou du monde avait pour Best Friend une nana et ouais maggle ! Jetant un œil sur la porte d'entrée, il lui répondit non sans un sourire amusé, sachant très bien qu'il allait laisser Kassim sur le cul :

- Et bien aussi fou que cela puisse paraître, si je suis dans ce pays de merde, c'est à cause d'une femme qui est actuellement enterrée dans le jardin, sous une montagne de poudreuse. M'enfin elle est pas morte hein, je lui ai juste infligé une petite faciale au canon à neige. D'ailleurs, elle risque bientôt de rentrer en hurlant … Donc le mieux c'est que tu te fasses tout petit le temps qu'elle se calme d'elle-même … Sinon tu vas grave ramasser !

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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyMar 19 Jan - 17:17
Father and Son...
La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père. Δ Chamfort.

Revoir Darwin dans de telles circonstances ne pouvait lui faire qu'un bien fou, et ce, peu importe ce qu'il venait de traverser. Kassim oubliait rapidement ces « moments difficiles » qui auraient troublé le moindre mortel un peu trop sensible, dont l'existence fugace le condamnait à faire du mieux qu'il pouvait pour être parfait. Ce n'était pas ainsi que le stryge voyait son existence : s'il agissait, c'était pour son propre mérite, et non plus pour réparer des erreurs du passé. Il avait tout le temps du monde pour prouver qu'il était le meilleur.

Toujours est-il que Titus (décidément, il ne faisait pas à l’appellation en D...)  restait le même pour le plus grand bonheur de son fils spirituel. Un sourire se grava même sur le visage de celui-ci lorsqu'il l'entendit rire aux éclats sous sa propre réplique, la fierté gonflant ses poumons. C'était agréable... ces simples moments à deux, qui au fond, lui avait profondément manqué.

Dommage que la suite ne lui plaise beaucoup moins.

« … Attends... t'as dis quoi là ? »

Il fixe le stryge blond un long moment, paralysé par ce qu'il venait de répondre. Non mais... il était sérieux, là ? Dans sa longue vie d'immortel, jamais encore Kassim n'avait entendu un truc pareil venant de son père adoré. C'était aussi logique qu'un canard violet dansant la polka sur une barre de pole-dance et même ça, c'était plus crédible que ce qu'il venait de lui avouer !

« … Une... FEMME ? Toi ?! Tu te fous de moi ? »

Pour le coup, il s'était levé, malgré le fait que le plus vieux des deux était venu le rejoindre sur le canapé après avoir renvoyé ces forts appétissantes servantes dont le turque aurait bien fait un gueuleton s'il ne venait pas d'avoir reçu un coup de poing dans l'estomac. Marchant nerveusement autour du sofa comme un hyperactif en mal d'action, il tentait de trouver une solution logique à ce qui passait dans la tête de son père.

« Nan, nan, naaaan... »
, rumina-t-il, faisant toujours le tour du canapé comme la terre qui tournait autour du soleil. « Toi, toi qui avais des bordels à n'en plus finir, toi qui te tapais tout ce qui contenait un cul ou des nichons développés ? Toi le misogyne avéré qui disait que les nanas ne sont faites que pour être bouffées ? Toi qui disait que c'était dégueulasse, que t'aimais pas ça, que c'était de la saloperie ?! Toi, Titus Mescouillus, t'es là grâce à une GONZESSE ?! »

Le dernier mot, il l'avait appuyé en arrivant juste au niveau de Darwin, ses yeux sombres dans les siens clairs, noyés d'incompréhension et de tourments tourmentateurs. Ou quelque chose du style, de toutes manières il n'avait plus trop la force de réfléchir.

« Et elle vit là ?! Et t'es pote avec ?! »


Semblant détecter de l'approbation dans le regard du grand blond, Kassim vit ses pires craintes se réaliser. Il était avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'autre occupait son attention depuis toutes ces années... Est-ce que ça voulait dire que cette femme avait aussi pris sa place ? Est-ce que c'était aussi une de ses « enfants » ? Est-ce qu'elle était devenue sa préférée... ?
Accablé par tout ce questionnement existentiel, Kassim se laissa tomber sur le canapé à nouveau, aux côtés de son père, fixant l'horizon devant lui...

« … T'as de l'alcool fort dans tes placards P'pa ? J'sens qu'il va m'en falloir. »

© GASMASK
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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyMer 20 Jan - 4:04
Con, ducon, couillon, fripon, pochetron, poltron, bidon, gros cochon, tata, cucul, fifi, chouchou, pourri, macho, bandit, pas bon. Véreux, merdeux, morveux, mords-moi-l'noeud, boutonneux, bouseux, pouilleux. Pédé, taré, enfoiré, dégonflé, enculé, mal baisé. Salopard, ringard, renégat, scélérat, face de rat, goujat. Voyeur, emmerdeur, enquiquineur, voleur, branleur, menteur. Vieille pétasse dégueulasse, pas de ma race, change de place, tu me les casses. Putain, boudin, mesquin, radin, bon à rien, crétin, galopin. Chiant, fainéant, mécréant, pédant, insolent, p'tit marrant. Foutu trou-du-cul, m'as-tu-vu, malotrus qui pue, l'eusse-tu cru, eh pépère, et ta mère et ta soeur, on t'a pas demandé l'heure. Jaloux, filou, voyou, marabout, ton p'tit bout est tout mou, naze, pouf, crad, prout, ta gueule, j'en ai rien à foutre. Snob, moche, lâche, cloche, débarrasse, fais tes valoches. Petite bite, hypocrite, parasite, sac à merde, trouble-fête, peine à jouir, pantouflard et terre-à-terre.
Saltzcon, Aydomoche et Wiloose

 
Mais bordel, il était sérieux là ? VRAIMENT TRES SERIEUX ? C’était quoi cette faciale de neige qu’elle venait de se prendre en pleine poire avec les compliments de Titus Salcon ? Le mec s’était tapé un gros délire de chez vieux riche de merde, c’était acheté un monstrueux canon à neige… Et avait innocemment convié Willow à une bataille de boules de neige. Trop Lolilol le curé quoi. Will’ avait alors sentit, que ça puait du cul dans la tourbière, mais s’attendait surtout à quelques vieilles caillasses vicieusement planquées dans la neige qu’il lui balancerait sur le pif. Mais là, même de la part du Stryge, c’était très petit et très bas. En gros, Darwin était un gros trou de cul, et elle lui ferait bientôt un chou-fleur du sien (sans doute avec le fameux canon) en guise de représailles. Mais en attendant, elle galérait.

« Darwin ? »

Tentative une, échec. Ok, donc en fait ça faisait grave écho sous le tas de neige, et résonnait même dans sa tronche. Mais franchement c’était le cadet de ses soucis, car elle avait un peu beaucoup de quoi paniquer là ! Car non seulement elle était littéralement ensevelie sous la neige comme une vieille bagnole abandonnée en plein milieu de l’Alaska, mais en plus elle commençait à vraiment avoir froid. Elle grelottait, et serrant son poignet gauche dans sa main libre. Bobo. Gros bobo ! Puisqu’elle se l’était méchamment tordu en essayant avec maladresse et … espoirs trop vains, d’esquiver la tonne de neige qu’elle allait se ramasser sur la gueule deux secondes plus tard. Et maintenant elle succombait à moitié sous le poids de la poudreuse à la con, comme si le cul de Gabriel était posé sur sa tête.

« Darwin ??! »

Tentative deux – pitoyable lamentation -, re-échec. Non non mais il ne pouvait pas partir comme ça, si ? Il ne pouvait pas la laisser crever comme ça, étouffée ou frigorifiée ou les deux ! Quoi que si elle enrageait suffisamment, elle devait être capable de faire fondre l’oppression pour aller décalquer la gueule du Stryge et faire de sa peau une très jolie couverture en patchwork pour son dessus de lit.

« DARWIIIIIIIIIN … »

A ce stade n’était même plus un appel, mais une supplication. Surtout qu’elle bouffait à moitié de la neige à chaque fois qu’elle l’ouvrait, et que c’était aussi agréable qu’une fissure anale. Willow avait les gencives sensibles au froid, MERDE ! Mais cette fois, elle était persuadée que l’autre connard s’était fait la belle, sinon il ne se serait probablement pas privé de ricaner comme un gros lard tout autour du tas de neige. Non non, là Willow était bien toute seule… et devait se débrouiller pour sortir de là, comme une grande, avec la motivation de retrouver Darwin bien vite et de lui faire payer cet abandon insupportable.
Elle prit longtemps… vraiment longtemps, avant de se dépêtrer de là. Elle grattait en étouffant presque, hurlant comme une dégénérée pour se donner de la force et du courage ! Et puis enfin, un bras jaillis à l’air libre. Tout droit, comme un drapeau… puis il s’agita dans tous les sens, et enfin ce fut la tête. Un véritable accouchement au ralentit, alors qu’elle braillait plus puissamment encore qu’Ace Ventura sortant du cul de son rhinocéros (qu’Oreste aurait vu d’ailleurs…). Puis elle tomba lamentablement sur le sol, avec l’envie de pleurer d’humiliation et exécutant une semi chenille le temps de retrouver la force d’avancer sur ses deux jambes  … Et surtout parce qu’elle grelotait vraiment de froid, ses vêtements étaient trempés ! Retirant ses moufles, elle bougea son poignet tout douloureux avant de grimacer, avançant plus ou moins droite et fière vers le manoir… Willow titubait presque, de rage, le visage furieux. Elle remonta l’allée enneigée en ôta manteau, bonnet et écharpe détrempés sur sa route.

Et puis enfin, elle arracha presque la porte de ses gongs en l’ouvrant, de sa main valide, pour entrer sans se soucier de refermer derrière elle. A cet instant précis, ses yeux se plissèrent, et elle devint attentive malgré une respiration bruyante et une posture courbée. Une autre voix… il y avait quelqu’un d’autre que Darwin dans la baraque. Enfin sans compter les pauvres truies qui servaient de garde-manger/bonniches. Mais peu importait, elle allait buter Darwin… enfin, c’était ce qu’elle disait car finalement, Willow se sentait vraiment abaissé. Et ce genre de sentiments l’amenait surtout à se sentir petite fille… entraînant certains complexes encore présents à la surface. Qu’elle tenta d’ignorer, se dirigeant vers le salon pour suivre la voix d’hystérique qui semblait un peu gueuler d’étonnement. « … T'as de l'alcool fort dans tes placards P'pa ? J'sens qu'il va m'en falloir. » Voici la première chose qu’elle entendit de Kassim Aydogan. Etrangement, le P’pa passa allégrement inaperçu, car ce qu’elle vit la marqua avec vigueur. C’était quoi ces sourcils ?! Elle en resta figée, une expression de pur dégout sur le visage… Willow servit un regard en mode aller-retour plein de jugement sur la personne moche, avant d’apercevoir Darwin, et de grimacer avec plus de mépris encore.

«Darwin … SALTZMAN !  Mais comment tu as osé me faire un truc comme ça sans déconner ? Tu as conscience que je suis humaine, gros CONNARD ! ET QUE J’AI FAILLIS CREVER ? Ah bah pour sûr, ça aurait fait de la viande congelée pour faire une raclette mais je suis PAS VRAIMENT D’ACCORD M’VOYEZ ?! »

Elle s’était approchée rapidement, pour lui tirer l’oreille comme elle en avait l’habitude. Pas étonnant qu’une d’elle soit maintenant en mode Dumbo, et l’autre pas ! Si si, regardez de plus près ! Mais allez-y, vous verrez bien ! Enfin... voila. Elle avait beau tirer sans trop de force car grelottant toujours, et être vraiment fâchée contre lui, Willow l’avait deviné. Elle ne parvenait pas à le l’exprimer… parce que le sentiment d’humiliation qu’elle ressentait lui volait sa rage, sa répartie et sa fougue. Cependant, et ne souhaitant pas non plus qu’il prend le dessus, elle ajouta en ignorant toujours l’inconnu au drôle de faciès. Elle avait l’air à fleur de peu, et sa voix tremblait d’avoir si froid.

« Tu abuses, j’suis pas une de tes boniches ! La prochaine fois que tu joues comme ça avec moi j’me casse ! En plus, tu m’as fait grave mal au poignet … je crois que j’ai une entorse. Alors soit un gentil Stryge et va me servir à bouffer. Ok du gland ? »

Sur ce, Willow se fit un plaisir de passer son regard dans celui de Darwin. Comme un éclair, bref et électrisant qu’il devait bien connaître maintenant, puisqu’il rimait avec hypnose. Il était vraiment très rare qu’elle s’en serve sur lui. Cela devait se compter sur les doigts d’une seule main. Mais souvent, l’hypnose découlait d’une désagréable impression d’impuissance. C’était un peu son dernier atout, pour ne pas perdre la face. Bientôt, Darwin irait lui préparer un truc à manger, qu’il le veuille ou non (je te laisse le choix de l’horreur culinaire, j’suis sympa). Puis, toujours très en colère et lâchant enfin l’oreille du Stryge, elle se tourna vers l’inconnu pour lâcher :

« Et c’est qui lui, un nouveau jardinier Portugais ?! » demanda-t-elle avec un mépris plus qu’évident pour le brun. « Tu comprendre moche-man, que toi trop gros sourcils pour voir clair dessous ? Épilation pas chère, et change ta vie ! Bon maintenant casse toi, tu fais trop tâche ici hein, et on ne fait pas l’aumône dis-le à tes copains SDF. »


 
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Father and Son will always be gone. // ft. Darwin + Willow [Flashback] EmptyJeu 11 Fév - 20:12
Father and Son...
La jeunesse d'un fils est le vrai bien d'un père. Δ Chamfort.

C'était comme assisté à un cirque ambulant sous LSD, condensé en une seule personne. A peine le Stryge moyen-oriental avait-il finit sa phrase qu'il entendit la porte d'entrée s'ouvrir avec fracas, un peu comme un élément d'un scénario trop prévisible débarquant dans sa vie supposément tranquille. Kassim, sentant bel et bien le danger lui arriver dessus comme une fiente de pigeon atteint de la pire des gastros, se tourna vers la furie brune qui avait investi la pièce, hurlant sur son père spirituel, alors qu'elle semblait aussi gelé qu'une poufiasse de neige.
Déjà, ce simple fait le mit hors de lui.  
C'était qui, cette petite chose insignifiante, pour oser s'attaquer de la sorte à un putain de Stryge millénaire ? Elle avait quoi à la place du cerveau ? Et pourquoi est-ce que Titus se laissait ne serait-ce qu'approcher par cette créature tout juste bonne à empester le frigo, coupée en morceaux ? Kassim fronça ses touffus sourcils, essayant de remettre les choses dans leur contexte, mais n'y parvenant tout simplement pas. Quiconque touchait son père (de manière agressive, j'entends...) avait bien peu de chance de revoir la lumière du jour après cet acte. Et le Strygeon à son Pôpa était près à dégommer en quelques secondes cette saleté de mortelle façon puzzle si celle-ci ne s'était pas tournée vers lui... pour tout simplement l'agresser. Verbalement, certes, mais agresser quand même.

« … ... ... Pardon ? »


Son ton claqua aussi sec qu'un martinet brûlant sur des fesses rebondies.  Et son regard, lui, ne pressentait rien de bon. Aydogan – ou quelque fût son nom au cour de ces années d'existence – n'était pas le dernier pour les massacres. Pire, il trouvait une satisfaction certaine à ôter la vie au plus de personnes possibles. Sa nature de bête le poussait parfois à la démence et certaines de ses plus viles tueries eurent le don de le propulser dans une phase étrange d'euphorie. Et même si aujourd'hui il semblait avoir enterré ses instincts les plus primitifs pour se civiliser davantage, seulement deux choses pouvaient le rendre à nouveau ainsi : qu'on s'en prenne à Titus, ou à son propre ego.
Et manque de bol pour l'intrus, celle-ci s'était attaquée aux deux.

Un tremblement secoua tout son être alors qu'un rictus se dessina sur son visage. De sa poigne de Stryge à la force augmentée, il empoigna les cheveux de l'alchimiste (dont il ne savait évidemment rien de la nature magique, trop occupé à imaginer mille et une façon de la torturer) pour la soulever au-dessus du sol, de sorte qu'il ait un contrôle sur elle égale à celui d'une gamine sadique sur une poupée de chiffon.

« Oooooh mais dis-donc, je savais pas que la merde, ça savait parler ! », déclara-t-il, un léger rire s'élevant en fin de phrase. « Mais ma p'tite saloperie, laisse-moi te dire que des comme toi, j'en bouffe six tout les matins, alors si tu crois m'impressionner avec tes aboiements de yorkshire qu'on mouline, tu te fous le doigt bien profond... donc, ferme ta petite gueule hurlante avant que je te l'arrache à coups de dents. »

Deux caractères explosifs étaient en train de se confronter, et nul doute que la rencontre entre le Stryge et la jeune femme aurait pu se faire de façon bien plus posée si, de un, elle avait été un brin plus calme, et de deux, si Kassim n'était pas le pêché de l'orgueil personnifié. Les siècles écoulés ne lui avaient pas appris à foutre de l'eau dans son vin, vin qu'il aimait, par contre, couper avec du sang...

« Nan en fait... t'es déjà trop chiante pour que j'te parle. », lança-t-il d'un air oscillant entre la blasitude extrême et une certaine psychopathie latente. « J'aime pas ta gueule et t'as l'air encore plus conne que ce que tu viens de me débiter au visage. Et surtouuuut... y'a que moi qu'emmerde le grand blond sur cette Terre, capice ?... Alors, j'commence par quoi ? Les bras, les jambes ? Les nibards ? Oh, et si j'te pressais le citron jusqu'à c'qu'on ait du jus de cervelle par terre ? Ça, ça m'plait ! Enfin... faudrait déjà que t'en aies une, de cervelle, et ça, ma mocheté, laisse-moi t'dire que c'est pas gagné !! »

Tout en parlant, sa voix avait quelque peu changée, puisque sa forme d'ange noir était apparue, en lieu et place de l'humain, augmentant encore la pression qu'il avait sur le crâne de la jeune femme qu'il avait saisi à pleine main. Crâne qui ferait un joli « SPLOTCH ! » sur le tapis de luxe de Titus s'il ne l'arrêtait pas immédiatement.

© GASMASK
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