AccueilAccueil  Tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent)

 :: Archives des rps
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyMer 13 Juil - 11:12

I want to fucking tear you apart.
"Got a big plan, her mind set maybe it's right. At the right place and right time, maybe tonight. Obsessed about it, heavy for the next two days. I want to hold you close, skin pressed against me tight. Lie still, and close your eyes girl as I whisper in your ear : I want to fucking tear you apart."

She wants revenge - Tear you apart▽ L'idée avait été plantée il y avait des années de cela et avait mûri dans une terre qui ne cessait de pourrir. Le fruit qu'elle donna était difforme et puant, une machination de jeune Stryge sans vergognes qui ne désirait qu'avorter l'existence de quelqu'un pour que personne ne réchappe à sa colère, ce couteau de cuisine aiguisé et brillant qui se fichait constamment dans son crâne, comme une barre chauffée à blanc. Les idées s'étaient mélangées dans l'esprit de Mara ; un cocktail de crainte, de Vodka, de vie et de mort. La peur irraisonnée que lui inspirait Noirceur contrebalançait le trouble que lançait les propos de Diane sur ses certitudes et tiraillée entre de multiples angoisses, la rousse s'était mordue la langue au sang. Il lui fallait du sang, des cris, des pleurs. Il lui fallait un corps anéanti entre ses griffes, comme une poupée désarticulées, une fleur de chair, une hampe d'os. L'horreur de la situation de la rousse était que ce n'était pas une envie bestiale qu'on ne maîtrise pas bien. Tout le malheur de Mara était dans cette envie clinique, cette préparation terrifiante parce que très humaine, totalement prémédité. Froidement, elle avait récupéré des produits et un sac mortuaire au funérarium, avait acheté une pelle, de la corde, une scie sauteuse et un pistolet à clous. Peut-être n'était-ce pas sa nature de Stryge qui la poussait ainsi à chercher les derniers retranchements mais simplement un esprit très humain, invariablement brisé par les jours de tortures subies en devenant une Goule. Qui le savait ? Personne, même pas elle. Peut-être n'était-elle qu'un animal intelligent qui courrait au but de ses désirs.

Mara avait chargé sa voiture, prit une semaine de congés, arpenté l'autoroute en voiture en écoutant sa musique trop forte comme une Thelma sans Louise. Il y avait bien assez d’auto-stoppeuses et de fugueuses sur la route pour la satisfaire et c'est à la fois l'estomac lourd et noué et l'esprit étrangement libre qu'elle chercha sa victime, des soirs durant. Il y eu cette fille, encore une enfant, avec ce regard un peu vide, son visage dur et ses vêtements démodés. Alice, qui cherchait son lapin blanc. Elle ne serait pas en retard, ça non. Mara ne la toucha pas, parce qu'on ne baise pas la viande. Qu'elle soit une femme avait l'air de rassurer la jeune fille qui ne parlait pas beaucoup, l'air colérique. Elle lui ressemblait quand elle avait son âge... quel âge avait-elle,d 'ailleurs ? La stryge balaya cette pensée d'un grand coup : la viande n'a pas besoin d'identité, sinon on s'y attache. Elle ne devait rien savoir. Ce n'était bien que de la viande. Ses genoux étaient couverts de bleus ; le regard de la rousse s'attarda sur la chair tendre et jeune de ses jambes qu'elle imaginait déjà arrachées du reste. Un frisson grotesque lui parcouru l'échine, presque douloureux et elle se concentra sur la route. Alice n'allait nulle part, lui avait-elle. C'était très bien ainsi : elle irait à la destination finale. L’adolescente lui demanda une cigarette - elle avait l'air assez âgée pour fumer, pas encore pour boire - et la stryge lui offrit une de ses Marlboro Light longues comme un jour sans Diane. Une fugueuse, encore une fois, qui fuyait les attentions brutales et libidineuse d'un oncle trop impérieux. Pauvre gosse. Ce serait bientôt fini car elle était tombée sur un prédateur autrement dangereux.

Alice ne parlait pas beaucoup. Elle ressemblait à Mara plus jeune avec son front grave et ses yeux éteints, sa manière maladroite de tirer sur sa cigarette sans avaler la fumée et son air sinistre d'adolescente ravagée par la vie. Quand la stryge arrêta la voiture proche d'un sous-bois, la jeune fille avait posé sa main sur celle qui tenait le levier de vitesse dans une invite un peu désespérée, et Mara lui avait simplement répondu un "non" brutal et sans concessions. Elles étaient demeurées silencieuses l'une contre l'autre dans un moment ridicule où tout se joua. Mara lui donnait une chance, mais Alice ne la saisit pas, demeurant dans la voiture. Au lieu de quoi elle se tourna vers lui stryge et lui demanda, d'un ton limpide :

"Tu as déjà eu envie de tuer quelqu'un ?"

"Tout le temps", avait sincèrement répondu Mara qui commençait à comprendre, "maintenant aussi."

La nuit tombait et le ciel, clair et comblé, chantait au bord du lac. L'autre semblait délivrée au fond d'elle d'avoir posé cette question étrange et la rousse demeura silencieuse en sortant de la voiture. Se pouvait-il qu'en marchant le long de cette route, cette jeune fille cherche ce qu'elle pouvait lui offrir, et lui offre ce qu'elle cherche ? Ce serait plus simple si elle était d'accord, et peut-être même encore plus savoureux, parce que plus pervers. C'était le non-dit le plus clair qu'on puisse faire et cette certitude gonfla le cœur de Mara de plus belle de cette envie de découper, arracher, vider et enterrer. La fille ne partit même pas quand elle creusa son futur berceau dans le sous-bois, demeurant sagement assise sur une souche morte à regarder a finalité prochaine. C'était une situation plus qu'étrange mais à mesure que le plan se déroulait, la stryge devenait de plus en plus extatique, sentant presque le goût du sang sur le point de se langue. Comment veux-tu mourir, petite Alice ? Faut-il que je te coupe la tête ? Elle ricana, les yeux humides en déblayant la terre à l'odeur forte et rance qui engloutirait ce qu'il restera de cette petite brune à l'air sinistre, au moins autant qu'elle. Mara n'ignora pas que lorsqu'on a envie de mourir mais qu'on ne peut le faire de sa main, c'est que la vie avait été une vraie salope avec vous. Mais l'histoire d'Alice, elle la connaissait surement déjà. Elle ne l'intéressait pas. C'était une boucherie-charcuterie qui se jouait ici, pas l'au delà du miroir.

"Ça reviens au même", avait dit Alice en soupirant quand Mara avait fouillé dans son sac pour en tirer du chloroforme.

Cette fille avait l'air au moins aussi désespérée qu'elle. La stryge reposa le flacon volé à son collègue et se redressa prestement en ramassant sa pelle. Elle serra si fort la hampe que ses phalanges blanchirent d'un coup en craquant de manière sinistre. Elle toisa Alice un long moment, sans vraiment d'hésitation. Si on y était, si proche, si matériel, de cet événement inévitable... ce n'était plus la peine de se poser des questions. Elle frappa l'adolescente à la tête offerte dans la seconde et la vit tomber au sol comme une poupée. Le sang aspergea le visage de la stryge, souilla d'éclaboussure son chemisier blanc et son jeans noir. Aucune émotion.... elle attendit, regardant la fille couchée. Rien, un grand vide intérieur. Pourquoi ne ressentait-elle aucune passion ? L'autre bougeait encore, seulement assommée bien que lourdement. Mara eut un hoquet de dégoût, ressentant simplement le grand vide de ses espérances. Elle ne ressentait rien du tout. Ce n'était pas assez suffisant. Elle manqua de vomir en entendant Alice gémir de douleur et fondit sur la jeune fille en sortant ce couteau qu'elle avait toujours sur elle, que son père utilisait pour tout et rien quand elle était petite et qu'elle lui avait réclamé à corps et à cris. La rousse s'assit sur elle comme une grande sœur s'assoit sur sa cadette pour la bloquer et la maintint en place ; ce n'était pas très dur. Alice était à sa merci. Le coup serait facile à porter dans cette gorge pâle et prise de râles.

Le coup serait facile à porter à l'existence de cette fille, et à la sienne.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyMer 13 Juil - 17:42


I WANT TO FUCKING TEAR YOU APART

I don't want you to hate for all the hurt that you feel


Son myocarde se cabre dans sa cage thoracique. Son sang ne fait qu'un tour, puis ne circule plus. Elle jette une œillade horrifiée en direction de l'énorme pendule pendue au dessus de son lit. Le temps. Il lui manque indubitablement pour une fois. Le tic-tac, perfide, des aiguilles du Monde n'est plus qu'un ricanement caustique qu'elle fustige, sourcils froncés. Elle regarde partout et nul part à la fois. Il lui faut agir. Maintenant. Elle relit une énième fois ce message plein d'une promesse funeste. Elle décrypte chacun de ces mots qui la torpillent depuis quelques minutes désormais. Et elle secoue tristement la tête, presque démunie. Elle ne peut pas. Pourtant, Diane sent la menace poindre à l'horizon et lui rappeler que tout est possible dans leur univers. Elle passe une main fébrile sur son visage déconfit, peste contre les éléments qui semblent toujours vouloir se mettre en travers de sa route. Elle prend une seconde pour inspirer l'oxygène factice autour d'elle. Elle songe à Noirceur, à ce qui se passera si elle se décide enfin à franchir les barrières de l'interdit. Et elle la maudit pour cela. Elle la hait pour ce qu'elle a osé faire, pour la douleur qu'elle a infligé autour d'elle. Elle se fiche pas mal des tourments dans lesquels elle pourrait l'enfermer. Ce n'est pas pour elle-même qu'elle tremble d'inquiétude. On ne peut totalement détruire l'annonciateur de la Mort. Mais Elle... Elle. Diane se croise un court instant à travers l'énorme psyché qui trône le long du mur. Il y a cette plume noire autour de son cou. Il y a ce souvenir fugace, cette émotion latente. Alors elle s'affole.
- Mara, non...

Elle est loin, trop loin pour se matérialiser en une simple brise. Et les véhicules n'avancent définitivement pas assez vites devant elle. Ses doigts tapotent nerveusement contre le volant, tout comme les secondes marquent l'appel du glas à venir. Elle a mal. C'est une décharge légère dans son crâne qui, elle le sait, deviendra bientôt un tintamarre assourdissant lorsqu'elle approchera enfin de ce lieu maudit où le pire l'attend. Elle jure entre ses dents serrées. Elle implore un Dieu auquel elle n'a jamais cru d'épargner cette pauvre fille, d'épargner Mara. Mara. Ce n'est plus le manque qui l'entraîne dans cette course folle, mais une nécessité cuisante qu'elle n'essaye plus de raisonner. Mara a besoin d'elle. Et elle s'en veut de ne pas avoir accouru plus tôt, elle s'en veut d'avoir écouter les volontés de Noirceur à travers celles de la rousse. Elle grille le feu rouge qui, pourtant, signale le danger. Plus rien ne compte, mis-à-part Elle. Le coup de klaxonne, elle ne l'entend pas lorsqu'elle coupe la circulation dans un crissement de pneus. Au loin, le clair de lune éclaire son chemin de croix d'une lueur laiteuse et fantomatique. Elle veille. Et, naïvement, Diane prie pour qu'elle enveloppe la Stryge de son aura familière. Un énième coup d’œil à l'horloge numérique de la vieille carlingue lui rappelle que le cosmos perpétue son éternelle ronde. Il ne s'interrompt pas. Il ne s'interrompt jamais, pas même pour protéger ses enfants. Mara. L'atmosphère se charge à mesure qu'elle réduit cette distance détestable entre elles. Mara. Diane papillonne des cils. Mara. Le nœud se resserre dans le creux de sa gorge. Mara. Elle écrase la pédale de l'accélérateur. Mara, Mara...

La portière claque à la volée derrière elle lorsqu'elle descend enfin du véhicule. Elle balaye les alentours, scinde l'espace autour d'elle. Où sont-elles ? Que font-elles ? Diane fait quelques pas fébriles sans véritablement savoir vers où se diriger. Le Motel se détache en une ombre sépulcrale devant elle. Mais elles ne sont pas ici. Elle le sait. Son cœur n'est plus que palpitations nébuleuses. Et toujours ce tic-tac entre ses tempes, entre ses côtes. Elle hurle dans la panique qui lui broie l'abdomen. Elle se révolte contre ce monde qui ne daigne toujours pas s'arrêter. Mara. La bile lui monte aux lippes. Comment savoir ce qu'elle ignore ? Comment savoir où la trouver ? Mara. La Sidh se tourne vers le lac dont les rayons lunaires se reflètent en une douce poésie. Et elle s'y dirige péniblement, comme si le poids des Hommes reposaient sur ses frêles épaules. Elle s'y rend mécaniquement, tel un robot rouillé qui recouvrerait finalement ses fonctionnalités. Mara. Elle la connait suffisamment pour deviner. Ou peut-être est-ce tout simplement ce qu'elle ferait également ? Elle ne sait plus. Ses songes se heurtent les uns aux autres. Alors, elle s'immobilise promptement, pense à rebrousser chemin en direction de la déplorable bâtisse. Ses synapses se perdent dans leurs ordres. Mara. Tic-tac. Diane se prend la tête entre ses paumes moites. L'Horloge du Destin résonne entre les parois douloureuses de sa boîte crânienne. Mara. Un coup ébranle la nature paisible dans un lointain hasardeux et se répercute jusqu'à la cime de ses os. Diane écarquille les yeux. L'adrénaline fuse dans son organisme.
- Non...
Le danger et la mort imbibent chacune de ses cellules, jusqu'à lui laisser une amertume écœurante sur la langue. Alors, Diane ferme les paupières. Tout son être répond à cet écho clandestin qui ne cesse de frémir sous son épiderme. Elle se laisse submerger. Elle rend les armes. Elle ploie. L'alizé l'avale dans un grondement famélique. Elle n'est plus. Elle disparaît.

C'est cette fragrance particulière qui contraint Diane à ouvrir de nouveau les yeux. Mara. Elle est là. Sa bouche s'entrouvre sur un appel avorté, puis finalement sur un cri décharné qui lui lacère la trachée. Son timbre dévore le silence quasi-religieux, ravage la nature qui semble, elle-même, vouloir se retirer. Quelques larmes s'épanchent le long de ses joues pâles. La mort est ici, partout, tel un prédateur affamé qui se tapirait patiemment dans l'ombre. Diane s'approche prudemment de la Gargouille. Et elle sourit à travers l'iode qui brouille le paysage. Elle s'avance simplement. Mara. Elle se penche par dessus son épaule, respire ses parfums. Elle ne dit rien. Elle contemple tendrement le visage désarticulé de la jeune fille. La fin ne serait pas pour ce soir. La vie bat encore en son sein. Alors, la Sidh dépose doucement ses doigts sur son épaule, tout en approchant sa bouche de son oreille.
- Mara... Mara, je suis là.
Sa peau irradie de cette opalescence mystique. Et, secrètement, ses émotions viennent enlacer les siennes dans une étreinte doucereuse.
- Mara.
Son front se presse contre sa pommette creuse.
- Laisse la partir. Et retourne-toi contre moi...


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyMer 13 Juil - 21:49

I want to fucking tear you apart.
"And superheroes come to feast to taste the flesh not yet deceased.
And all I know is still the beast is feeding."

The Rocky Horror Picture Show - Superheros ▽ La tête de la jeune fille reposait sur un coussin de sang sombre, la clarté de la lune dansant dans ses cheveux, léchant ses cuisses pâles comme une invite. Un brun de cognac, sombre, brun de vin obscur... et cette odeur. Chaque femme est une odeur mais enveloppé de la fragrance de sang, chaque femme devient de la viande, une sacrifiée sur l'autel féroce des pulsions des prédateurs. Celle-ci, encore si jeune, pourtant si triste, repose dans l'herbe comme si elle n'avait jamais vécu que par la mort. Mara se persuade qu'elle n'a jamais vraiment vécu, cette gamine, avant ce coup de pelle à l'arrière de sa tête comme un ultime souvenir porté aux nues. Qu'est-ce qui peut bien pousser les gens à vouloir se faire tuer ? Est-ce la même chose que celle qui en pousse d'autres, comme la rousse, à tuer ? Elle bouge encore ; sa poitrine se soulève à un rythme lent et imprécis et la stryge, comme vidée, la regarde sans rien dire. L'excitation fait son chemin par delà ses veines, glissant dans ses os. Quelque chose vient, impérieux mais lointain. Avait-elle perdu toute passion, finalement, comme le disait Heathcliff ?

Et pourtant... soudain, elle gargarise de frissons, elle vacille complaisamment. Le plaisir s'insinue salement dans sa cage thoracique et son vieux cœur repart, vampire poussiéreux qui ne s'épanouissait que par la vie des autres. Quelque chose l'agite dans une patience de grande bête et elle glisse sa main dans les cheveux poisseux, sous la tête de sa victime pour mieux la regarder. Ses doigts tâtent cruellement la zone frappée ; pourtant, rien ne semble cassé. La sensation de la chevelure ensanglanté lui tire un sourire atroce et elle se laisse aller, ouvrant le couteau de son père en s'aidant de ses dents de sa seule main libre.  Sa respiration est plus lourde à mesure qu'elle admire l'inconscience et la souffrance d'Alice ; elle va mourir et ce, de sa main à elle et ce sentiment de tout puissance la grise au point que la stryge peut presque ressentir une excitation bien plus prosaïque lui mordre les reins. Elle essuie du revers de la main le sang qu'elle a dans les yeux, sans cesser de regarder la fille. Il n'y a plus qu'elle. La bête et sa proie, à la vulnérabilité de jeune biche. L'image est encore trop romantique pour la Goule qui regarde ces yeux blancs et sans vie apparente. Mais l'autre respire.

De quelles couleurs sont les yeux d'Alice ? Elle essaye de se souvenir ; la pointe du couteau danse sur la joue, tout près de fendre ces jolies prunelles. Verts, un peu bleu. A moins que ce ne soit l'inverse. Elle à l'âge apparent de la belle aux cheveux blonds, la chevelure brune de Diane, et son propre sinistre. La lame glisse dans la main de Mara, qui la retourne dans le sens du manche pour mieux viser son premier coup ; elle voulait du sang. Son regard est comme celui d'un cheval fou, hypnotisé par la Mort. C'est ça, la Mort ! C'est ça ! Pas un misérable tas de regret d'un artiste romantique à la bouche trop rouge et au verbe imbécile, pas Noirceur, pas Diane, pas une personne. C'est ça, la Mort ! La mort, simplement la mort. C'est ça : elle est fascinée par ce qu'elle voit, ce qu'elle tient entre les mains, ce qui file entre ses doigts. Les imbéciles. Heathcliff, ce pauvre imbécile, ce triste con. Elle ricane, cruelle et mauvaise. Il ne savait rien et avait de grands discours. Il jouait au souffrant, tourmenté qui aime sa croix. Il n’y a que dans la fiction que la douleur est poétique. Dans la réalité, elle s’accompagne de sanglots et de suppliques, de larmes et de reniflements. Et c'est ce qui est délicieux. Crieras-tu, jolie Alice, quand je crèverai tes yeux ? Je l'espère ; donne-moi du plaisir.

Les morts ont du sens. Seuls les vivants sont perdus. On est mort à cause de quelque chose, mais on est en vie pour aucune raison. Engloutie par le meurtre, Mara vacille et lève son arme, prête à fendre la chair. Elle est agitée de spasmes et ses crocs accrochent sa propre chair, dans sa bouche humide. Son chemisier moucheté de sang a une odeur qui la rend folle, mettant ses sens en charpie. Elle a tant besoin de mordre ; ses crocs ne servent à rien : c'est la morsure de l'acier qu’elle se réclame, le sacrifice de cette vie pour embellir la sienne. La stryge ne sait pas où frapper, tant les possibilités sont nombreuses. Son impatience la rend confuse et elle hésite, la bave aux lèvres. est-ce un instinct bestial de Goule qui guide son désir, ou le froid besoin tout humain d'un assassin précis ? Elle ne sait pas. Elle s'en moque. Elle n'a plus honte : c'est cette chose qu'elle craint le plus qui la guide, à présent. La faim ne vient qu'après car ce qui la tenaille, c'est le besoin de tuer sans l'appétit. Il viendra surement plus tard, festin célébrant l'office funèbre qu'elle mettait en scène.

Soudain, un cri désincarné déchire la nuit pythique ; elle sursaute et pousse un long hurlement comme le cri d'une chouette craintive. Il est sinistre et fantomatique comme la Mort elle-même et un instant Mara se détourne de sa proie, demeurant dans l'instant grotesque d'offrir le premier coup, opinel levé au dessus de la tête. Une silhouette aux joues creuses traversées de larmes s'approche alors, et la rousse la reconnait sans mal car elle l'attendait. Elle avait fixé rendez-vous à la Petite Mort pour un Grand Spectacle. Son cœur cesse de battre d'un coup. Cette femme, Mara la porte sur son front comme une blessure ouverte, mais qui n'est pas toujours douloureuse. C'est elle qu'elle a voulu attirer car les Banshee savent l'heure de la mort pour ceux qui vont la subir. Alice n'était qu’un appât, mais quelle charmante enfant endormie à coup de pelle... pourquoi gaspiller ? Les yeux de Mara sont noirs jusqu'à la sclère comme de l'encre de chine et ses crocs immenses sortent hors d'une bouche écumante. La présence de Diane l'affole encore plus. Sa démarche lui fouette les sangs ; c'est un abîme de fleurs sauvages et sombres. Elle est plus pure qu'un ange, a des yeux de mère. Elle aime une putain. Elle s'appelle Diane et ses yeux sont ceux de l'amour, ridicules et superbes à la fois. C'est son nom dans sa bouche, encore une fois.

Mara ne sait si elle doit se réjouir ou se dégoûter, si elle doit tuer pu se rendre. Si elle doit aimer ou haïr et ses certitudes se brouillent quand cette main froide se pose sur une de ses épaules. Elle tremble, la bête, soudain perdue dans la signification de son geste. Sa main n'est plus aussi sûre et son bras tendu commence à lui faire mal. L’amour la rend assurément faible, elle le ressent. L'amour recouvre le meurtre comme une fleur embaume tout un fumier. Diane est là, et les pulsions n'anéantissent ; c'est horrible à ressentir. C'est l'amour qui remplit ce qui manque, ce qui est incomplet et qu'elle cherche à recouvrir de sang et de meurtre. C'est l'amour, qui donne du sens à ce qui n'en avait jamais eu. Quelque chose est tiré hors d'elle, quelque chose d'affreusement positif. Une forme de joie saine qui saborde tout son pan si soigneusement préparé, qui la désarme au propre comme au figuré. Le couteau glisse hors de sa main quand elle sent la Banshee contre sa tempe, si proche, tenue pourtant si loin des semaines durant. Comme elle a envie de la tuer, encore et encore, en cet instant gâché ! De la tuer d'amour. Elle avait tout fait échouer, elle la rendait si faible qu'elle donnait raison aux paroles de Kai. Tu seras toujours une victime, jamais un prédateur.

Sa colère n'eut plus aucun endroit où se tourner, et fit un bond hors d'elle pour devenir du désespoir. Mara était pourtant si heureuse de revoir cette femme détestable et son aura blanche de fantôme, et son odeur de mort, et ses yeux d'eau verte et bleue. Elle voudrait la prendre entre ses bras osseux, ses mains presque masculines, aux larges phalanges, aux poignets saillants. Dieu sait qu'elle le voudrait, mais elle retient déjà le corps inconscient.

"Sauve-la", furent ses seules paroles, presque robotiques.

Sauve-la si tu m'aimes, sauves-la si tu es une Banshee. Elle ne le pensait pas ; c'était juste, sauve-la. Même pas d'elle, simplement, sauve-la. La stryge lui tend l'adolescente de ses bras agités de spasmes nerveux et au travers du sang sur son visage, ce sont des larmes de frustration qui naissent de ses yeux glauques. Mara ne parvient à tuer Diane, qui revient encore et encore dans sa vie au mépris de tous les dangers. Elle ne apprentie pas non plus à tuer cette petite idiote qui cherche sa propre fin. Elle se sent moins que rien. Elle se sent simplement ridicule et c'est la pulsion qui la reprend. Mordre, chercher la chair, l'os. Diane lui offre ce dont elle a besoin sur un plateau d'argent. Retourne-toi contre moi. Le visage de la stryge répond un simple je ne peux pas entre ses larmes alors qu'elle se relève en chancelant comme un bateau ivre. Elle a l'impression qu'elle va s'évanouir maintenant que l'adrénaline redescend. La rousse n'a d'autre recours que de récupérer son couteau et de le planter dans l'arbre le plus proche, poignardant le bois en hurlant comme si c'était le corps d'Alice sur lequel elle se démenait. Ses gestes n'avaient rien de précis ; ils étaient maladroits, ceux d'une personne qui ne sait pas, mais qui veut. Ceux d'une personne bien trop désespérée pour être chirurgicale. Ses crocs s'enfoncent, la bouche pleine d'écorce. Elle mord comme un Terrier à la mâchoire d'acier, et pleure comme une enfant. Sa victime n'exprime aucune douleur, ne libère aucun sang mais le fait d'ouvrir en grand sa gueule pour mordre l'apaise.

Serrant ce pauvre arbre, elle n'était qu'une stryge grotesque qui mordait dans le vide. Le couteau planté pourtant jusqu'à la garde attestait d'une force vigoureuse et d'une réelle envie de tuer. Elle se perdit dans son désespoir, juste à côté de celle qui faisait chanter toutes ses espérances mais qui la plongeait dans la confusion la plus totale. la fatigue succéda finalement au désespoir et la rousse, la mâchoire douloureuse et la respiration hachée, dodelina de la tête contre l'arbre presque nu par endroit, dans un hoquet larmoyant.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyVen 15 Juil - 20:59


I WANT TO FUCKING TEAR YOU APART

I don't want you to hate for all the hurt that you feel


Le temps s'arrête enfin, et son cœur aussi. Elle prie entre ses lèvres pincées qui remuent à peine leur litanie désenchantée. Elle psalmodie silencieusement la venue de ce miracle que les croyants attendent en vain. Elle croit, tout du moins, elle essaye. Mais il n'y a pas de rédemption possible pour les rejetons de la Mort. Et, l'Eden ne viendrait pas pour elles cette nuit. Alors, Diane s'insuffle plus fort encore entre les synapses affolées de la rousse. Elle l'enlace sous l'épiderme et la boîte crânienne. Elle apprivoise ces pulsions arbitraires qui la poussent à se rouler encore et encore dans la boue. Elle aimerait l'arracher d'elle-même, comme ce Sauveur dont on espère le retour bêtement sous une croix. L'opalescence de sa peau transcende l'obscurité, tel un phare réconfortant dans la nuit. Et cela fait écho aux rayons de la lune qui ne parviendront jamais à capturer la pureté de l'instant. Ses doigts se crispent sur l'épaule de Mara, réclament toute son attention. Mais ils ne l'attirent pas vers elle, non. Elle la laisse faire son propre choix. Elle n'est qu'une pâle lueur au loin. Elle est la mère salutaire, l'ange éphémère qui souffle presque imperceptiblement la voie à emprunter. Et elle attend, simplement. Ses paupières se ferment sur le poignard qui luit insidieusement sous cette phosphorescence mystérieuse. Elle ne veut pas voir le premier coup que l'on porte dans la rage, elle ne veut que le soulagement qui survient ensuite. Elle s'excuse un instant auprès de la malheureuse brebis. Elle ne serait pas l'héroïne ce soir. Elle n'est pas là pour elle. Elle est là pour Mara.

Un bruissement de feuilles détonne dans l'atmosphère. L'arme est tombé. Et les secondes reprennent de nouveau leur course implacable. Diane avale une bruyante goulée d'air. Son regard croise le sien l'espace d'un instant. Et elle lui sourit à travers ses larmes vides. Elle lui sourit; de ce rictus plein d'espoir et d'amour. Elle le sent cet amour. Il est partout. Il ravage tout, jusqu'aux volontés perfides d'une Bête tremblante d'hérésie. Diane serre la silhouette désarticulée de la jeune fille contre son sein. Et elle la berce naïvement comme le ferait une mère éplorée sur son enfant. Sa paume effleure son front, ses cheveux. Le sang réchauffe sournoisement l'avant-bras placé sous sa petite tête amochée. Mais elle remercie le Ciel, la tête levée vers lui. Elle remercie les étoiles timides au dessus d'elle. Peut-être il y a-t-il un quelconque salut pour elles, finalement. Elle dépose ses lèvres entre les sourcils de la dépouille, lui offre le baiser maternel, celui qui trouble et console. Tout irait bien. Mara irait bien. Elle se saisit de son cellulaire, compose le numéro d'urgence puis le porte à son oreille. Une voix chaleureuse résonne dans le combiné. Diane inspire profondément à nouveau. La Sidh ne s'épanche pas. Elle précise le lieu, détaille les gravités de la blessure. Elle ne donne pas son nom lorsqu'elle le lui demande. Elle interrompt simplement la communication. Ses prunelles se posent une dernière fois sur les traits inconscients. Tout irait bien. Une chouette crie dans les profondeurs des ténèbres. La brise s'éveille. Tout irait bien.

Elle se précipite. Elle est l'amant transi, celui qui accourt au moindre signe. Et, lorsqu'elle rejoint Mara, c'est comme une violente bourrasque dans le creux de ses reins. Le serpent mord une proie chimérique. Le fauve libère ses instincts primaires. Mais Diane ne craint pas son courroux. Elle la contemple, le regard voilé d'un émerveillement déliquescent. Et elle s'approche plus encore, la bouche légèrement entrouverte sur quelques mots avortés. Ses doigts glissent doucement contre sa nuque en une caresse déguisée, alors qu'ils viennent la cramponner prudemment. Elle la contraint à lâcher prise. Elle l'incite à se détourner de l'écorce pour rencontrer sa chair. Ses bras l'enferment dans un étau doucereux, presque salvateur. Elle a envie de beugler à l'univers le manque qui l'a décimé. Mais elle ne fait que serrer plus fort, jusqu'à ce que cela en devienne douloureux. Sa paume l'encourage alors qu'elle lui offre la froideur de son cou comme refuge.
- Je suis là...
Elle ignore le temps qui file à cet instant. Cependant, quelques alarmes au loin la ramène sur terre. Elle se détache à contre cœur, tout en venant délicatement saisir sa main.
- Il faut partir...
Diane ne lui laisse pas le temps de rétorquer. Elle l'entraîne à sa suite au pas de course, s'enfonce davantage dans le bois, alors que, déjà, les voix s'élèvent derrière elles.

Où va-t-elle ? Diane l'ignore. Mais elle continue son ascension, comme si elles n'étaient que deux adolescentes alanguies. Peut-être pourraient-elles aller au bout du monde ainsi. Peut-être pourraient-elles simplement progresser ainsi, sans ne jamais s'arrêter, sans ne jamais se lâcher la main. Peut-être pourraient-elles seulement fuir, telles des criminelles en fuite. Cependant, la Sidh s'arrête. Elle s'arrête et fait volte-face subitement. C'en est trop. Le manque l'a dévoré de bas en haut. Et, elle ne peut refréner plus longtemps le besoin qui la tenaille douloureusement. Elle se jette sur elle. Elle est l'animal fougueux qui ne peut attendre davantage face à sa proie. Sa bouche heurte la sienne. Un frémissement remonte le long de son échine, lui vole quelques soubresauts extatiques alors qu'elle se presse désespérément contre elle. Le baiser a un goût de terre et d'acier. Mais qu'importe. Elle est . Elle pourrait tout lui accorder en cet instant. Et elle se fout de son joug. Qu'elle la détruise encore et encore si cela peut apaiser les orages impétueux de son âme. Qu'elle l'écorche, lui arrache le cœur à belles dents. Elle lui a manqué. Et son absence est pire que toutes les tortures qu'elles pourraient lui imposer. Les mots ne veulent pas sortir contre ses lèvres. Alors elle les lui mord. Elle l'aime. C'est n'importe quoi, et ça lui prend les tripes. Mais elle l'aime. C'est intolérable. Elle encadre son visage de ses paumes mouchetés du sang des innocents, s'immerge dans ses grandes prunelles claires.
- Mara...
Son prénom est une caresse sur le bout de sa langue. C'est tout ce qu'elle parvient à lui dire. Parce que ceci signifie déjà beaucoup.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptySam 16 Juil - 0:05

I want to fucking tear you apart.
"Into the night I cry out, I cry out your name. Into the night I search out, I search out your love. Night so dark, where are you?  Come back in my heart, so dark, so dark. Into the night shadows fall, shadows fall so blue and I cry out, I cry out for you."

Julee Cruise - Into the night ▽ Elle mord et ne pense plus à rien, même pas aux échardes qui lui lacèrent la bouche. Ses canines exhalent un dangereux poison qui coule le long de ses dents et cherche sans jamais la trouver une proie à changer à jamais. Mara a l'impression de complètement perdre la raison entre besoin et frustration, entre peur préhistorique et désir homicide. Quelque chose lui manquait, encore et toujours, depuis sa Première Mort ; elle n'était pas complète et ni l'argent, ni les femmes, ni la chair et le sang ne savait combler ce trou béant dans sa poitrine qui aspirait tout sur son passage. Un instant, elle avait cru toucher du doigt un plaisir nouveau, vrai et enfin vivant. Quelque chose de terrible ; voir la Mort, la Vraie Mort et en être son délicat chef d'orchestre. Une symphonie de cris d'horreur joué sur des cordes vocales comme sur une lyre mal accordée, percussions de tambours d'os et de tendons, avec pour tout violon des coups de couteaux, des coups de hache. Son vieux cœur était reparti et avait redonné à son corps maigre les couleurs de la vie et de l'excitation. Ses cuisses avaient été douloureuse mais à présent que la tension n'avait plus lieu d'être, tout son corps lui semblait lourd et fatigué. Sa mâchoire maltraitée n'avait plus de force et son esprit avait fui loin d'ici, avachie sur le long de l'arbre mutilé.

Des doigts gelés glissent sur la racine de sa nuque ; elle est à la fois tendue et presque inconsciente et ne tressaute pas, les yeux vides. Le bourreau est redevenue une victime, l'assassin une simple poupée de chiffon dévastée par ses propres envies de carnage. Diane la sépare sans effort de l'écorce, tant son corps est sans puissance. Elle ressemble à un pantin sans volonté maintenant que son besoin de mort a déserté et elle ne réagit plus du tout ; elle est cassée, invariablement, celle qui veut être le bourreau car elle n'est qu'une victime misérable qui s'éteint quand elle ne sait plus quoi faire. Dans les bras de la Sidh, elle se repose sans rien dire, fermant les yeux en respirant ce parfum familier, souvent rêvé, désiré surtout quand elle n'avait plus le droit de le sentir. Seules ses mains s'agitent dans la terre fraîche, à la recherche d'une lame froide et précieuse ; ce n'est pas une vraie inconscience, dans le fond. La lame de son père disparaît dans la poche de son jeans tandis qu'elle se repose contre cette femme qui était venue pour elle. Juste pour elle : elle comprend alors beaucoup de choses qu'elle avait tant voulu ignorer, éviter, détruire ou snober. Elle est là. C'est la seule chose qui compte, que Diane soit là.

Au loin, le bruit des sirènes la ramène à la froide réalité ; Mara s'agite dans les bras de la Banshee comme un oiseau craintif qui va s'envoler pour fuir à nouveau la tendresse. Pourtant la brune est plus rapide, plus lucide. Elle l’entraîne avec elle, cette rousse aux yeux fous, le visage couvert de sang. Sa main dans la sienne, la rousse ne peut que suivre. Son cœur bat vite dans sa poitrine, cogne contre ses côtes et distille tant le sang en elle que pour une fois, elle en devient physiquement parfaitement vivante des couleurs de la vie qui vainquaient la mort haut la main. La peur et le bonheur mêlés, couchés dans le même lit. Elle bute sur sa pelle, la ramasse dans un geste pragmatique et froid : elle porte ses empreintes et malgré l'envie de vomir et celle de hurler du retour de Diane, la stryge n'oublie pas l'essentiel. Elle reste malgré ces retrouvailles chaudes et folles un monstre froid et attentif, même avec la passion au cœur.

Elle n'a pas le temps de rétorquer. Diane est venue la chercher, la sauver d'elle-même. Le sort de la fille ne dépend plus de rien et elle l'oublie dans un élan cruel, puisqu'elle n'est déjà plus sa victime. L'adrénaline la dope quand elle sit la Sidh et son esprit s'échauffe d’une crainte de représailles couplé au bonheur de revoir la brune, la laissant entre deux états. Ce mélange manque à nouveau de la rendre folle et son grand corps se retrouve agité de spasmes la la suite de Diane : un bruit étrange et inhumain vint à sa bouche, puis un autre. Mara pépillait comme un oiseau désordonné. C'était aigu et fiévreux, sifflement de stryge turbide au bord de la crise de démence. Animal, enragé, tour à tour, dans la plus grande tourmente et jetée au contentement. Onduleux et effervescence, le cri de la chouette qui s'effraye du coup de feu dans la nuit. Quelque chose de brouillon et d'éperdu. Elles fuient, et Mara ne saurait dire combien de temps elles courent mais n'a aucun désir de s'arrêter. Derrière, c'est la société humaine qui va l'attraper. Devant, c'est Diane ; elle est entre deux feux. Elle ne veut pas s'arrêter, car cette peur primale la rend vivante. Une partie d'elle veut se nicher contre le giron de la Sidh et ne plus ouvrir les yeux, tandis que l'autre ne rêve que de revenir sur les lieux de son crime pour terminer sa boucherie. Une autre encore, plus étrange, désire faire marche arrière et s'offrir à la droite justice pur être enfin définie par ce qu'elle : une bête assassine.

Pourtant c'est l'amour, curieux sentiment qui gonfle sa poitrine, qui s'écrase sur ses lèvres carmines asséchées par le souffle de la course. Mara accuse le bond de prédateur de Diane et son dos heurte un arbre, tombant sur le séant avec la femme qui était venue la sauver dans les bras, entre ses jambes. Le baiser lui arrache les derniers morceaux de conscience qu'il lui reste et la stryge recueille Diane contre elle en la serrant de toutes ses forces, abandonnée contre sa bouche. La hampe de sa pelle se presse dans le dos de la brune pour la bloquer dans un mouvement dominateur et difficilement contrôlable, l'objet tenu fermement à deux mais. Ses jambes se referment sur elle pour l'empêcher de fuir. C'est l'amour et le manque qui guide ses lèvres celle de cette femme étrange, qui dirige sa langue entre ses dents et lui fait fermer profondément les yeux pour lui révéler que plus rien d'autre n’existe que cette apparition fantomatique de vie et de mort qu'elle chérissait sans vouloir l'admettre. La rousse frémit longuement contre Diane, sentant ses mains encadrer son visage moucheté de sang frais. Le baiser est différent des autres que Mara avait déjà offert à la belle : il est emprunt de son manque.

"Diane...", murmure-t-elle simplement les yeux fermés, la bouche entrouverte contre la sienne, perdue dans leur baiser.

Elle souffle contre ses lèvres ce nom qui rimait avec affection et  se collait si bien au sien, comme leurs deux corps frémissant d'être découvert par les ambulanciers. Les sirènes folles dégueulent leur litanie hystérique mais Mara n'est plus là ; elle embrasse à nouveau Diane de son propre chef avec une tendresse qui lui était si étrangère qu'elle la surprit elle-même, échouée contre la bouche de la Banshee. Pourtant les larmes qui désireraient poindre du bonheur de ces étranges retrouvailles ne viennent pas. Ni la déclaration attendu ; au lieu de ça, un mot tout simple, rare pour la stryge, très banal passe le seuil de ses lèvres :

"Merci."

Ce mot qu'elle n'a jamais prononcé devant personne, sauf Diane.
C'est comme un je t'aime, en plus court.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptySam 16 Juil - 17:19


I WANT TO FUCKING TEAR YOU APART

I don't want you to hate for all the hurt that you feel


Elle se meurt contre sa bouche. C'est une petite mort qui la transcende de bas en haut. Et elle se sent partir dans des abysses pernicieux. Elle sombre. Mais la chute est belle, et elle frémit de l'impact à venir. Elle se laisse choir dans quelques songes indicibles que Mara lui dessine du bout des lèvres. Ses cellules se dilatent. L'implosion est délicieuse. Et cela lui ravage l'âme jusqu'à la parfaite déraison. Tout n'est que complainte doucereuse contre la peau froide de la rousse. Elle se perd. Elle perd l'esprit. La folie l'enserre dans cet étau chaleureux qui, finalement, flanque un coup de fouet chimérique à son pauvre myocarde inanimé. Mara lui souffle la vie qui lui manque à travers ce baiser inespéré. Elle la gorge de ce qui reste essentiel à l'humanité. Et elle se sent vivante. Elle devient la simple femme qui s'éveille sous la fougue d'un amant. Elle est. Son cœur pulse partout sous son épiderme. Il cogne à ses tempes, s'emballe en  son centre. Diane cherche l'air autour d'elles. Elle est la malheureuse qui regagne enfin la surface auprès de longues minutes de lutte contre les flots. L'oxygène se fraye un chemin douloureux mais salvateur au sein de ses poumons atrophiés. Elle respire enfin. Et elle s'enlise dans cette mortalité factice, qui ne verra jamais le jour lorsque les rayons du soleil viendront lui chatouiller la rétine au crépuscule. Mais qu'importe, elle veut y croire. Alors, elle harponne cette illusion dégénérescente. Elle s'y accroche avec une avidité déconcertante. Elle veut être. Et c'est Mara qui se diffuse à travers ses veines pour cela. C'est Mara qui la transporte à des années lumières de sa propre nature. C'est Mara qui la rend ivre d'exister.

Et elle expie contre le vermeille qu'elle embrasse encore et encore. C'est un souffle, une plainte avortée qui ne résonne qu'entre ses côtes, qu'une pointe sourde, mais vorace entre ses cuisses. Elle s'étourdie de cette vague silencieuse qui la tenaille jusqu'à la moelle. Les éléments s'enroulent autour de ses reins. Les parfums de Mara lui volent tout son air. Et elle se sent partir dans un hoquet presque pantois. Elle reste tendue l'espace d'une seconde, accuse cette bourrasque spectral qui se répercute au quatre coins de son corps. Elle tremble imperceptiblement. Ses joues sont rouges d'émotions et de plaisir silencieux. Elle lui offre un rictus intimidé, comme une vierge qui découvrirait seulement les agitations primaires de la chair. Son regard dilaté se voile d'un sentiment profondément vif. Il se dévoile, se met à nu pour lui offrir toute la cohue qui s'amasse en son sein chaque fois qu'il se porte sur elle. C'est violent, tourmenté, mais d'une pureté quasi-virginale. Et cela ébranle jusqu'aux peu de certitudes qu'elle possède encore. Mara bouleverse tout. Mais la Sidh n'émet aucune résistance. Elle accueille chaque rafales. Elle les cajole entre ses lèvres, entre ses doigts. Cela fait longtemps qu'elle ne cherche plus à lui résister. Elle a simplement accepté les dégâts que laisse son passage. Elle l'a simplement accepté dans son crâne, entre ses tempes, dans le serpentement artificiel de son sang. Elle est dans chacun de ses Cieux. Elle est l'Ange aux ailes sombres qui recouvrent son front lorsque la nuit tombe enfin. Elle est ce tout autour duquel tout son univers gravite.

Les sirènes s'égosillent au loin. Elles offrent une mélopée grotesque à cette scène digne d'un roman. Il y a l'odeur de l'inconscience aussi, l'odeur de l'hémoglobine. Mais c'est toujours ainsi entre elles. C'est une toile de Francis Bacon. C'est un Bœuf Écorché. C'est une pièce de Racine, une tragédie où le glas ne promet qu'un fin funeste. Mais elles sont tragiques. Elles sont tragiques par cette non-vie qu'elles veulent pourtant habiter, par cet amour qui n'est qu'une parjure burlesque. Mais c'est ainsi qu'elles s'aiment et se détestent. C'est ainsi qu'elles se bercent et se détruisent. Il n'y a pas d'entre deux. Il n'y a pas de juste milieu. C'est intense, c'est puissant et cela saccage tout. Elles sont deux tornades qui se rencontrent pour ne former plus qu'un cyclone despotique et infernal. Elles ruinent l'autour et l'intérieur. Elles déciment. Elles sont néfastes. Mais c'est malgré elles, c'est malgré Diane qui ne peut échapper bien longtemps à son joug absolu. Elle est la victime consentante, celle qui s'attache, qui acclame toujours plus les salves de son bourreau. Elle est Stockholm. Elle est aliénée. Elle le sait. Mais elle réfute l'aiguille sous la peau. Elle réfute le moindre sursaut de raison. Elle est ce destrier sous œillère qui ne verrait que la lignée d'arrivée. Elle, elle ne voit que Mara. C'est insensé. C'est indécent. Seulement, Diane ne sait que s'immerger encore et encore dans ces eaux troubles, happer par ce courant nommé: Mara

Son prénom s'exhale entre ses lippes. Elle en frémit d'impudicité. Elle ne cherche pas à se dissimuler, ni même à paraître sous le regard de Mara. Elle s'accomplie dans les plus brefs apparats. Son nez se frotte doucement contre le sien, alors qu'elle sourit naïvement contre sa bouche. L'instant est salvateur, il l'enserre dans une étreinte nécessaire à son intarissable soif. Elle est captive. Il y a la pelle contre son échine, les jambes de Mara autour des siennes. Et, Diane aimerait ne jamais avoir à s'en arracher. Alors elle pèse plus lourd sur elle, se presse plus encore contre sa poitrine. Si la fin doit advenir, qu'elle la fauche sur-le-champ. Il n'y aurait pas de plus beau moment. Il n'y aurait pas de plus bel endroit. Les voix détonnent dans leur silence, mais Diane ne les entend qu'à peine. Le monde n'est plus qu'une idée, qu'une simple formalité qu'elle ne prend pas en compte. Il n'y a que Mara et elle. Il n'y a qu'elles.
- Mords-moi, souffle-t-elle à travers cette démence rousse aux égides noires, mords-moi, Mara, j'ai besoin de te sentir...
Elle a besoin de sentir que tout ceci n'est pas une simple élucubration volatile de son esprit. Elle a besoin de sentir que tout ceci n'est pas vain. Elle veut oublier le manque, l'absence et la douleur. Elle ne veut que souffrir de sa présence. Et son front se presse contre le sien, alors qu'elle libère un souffle extatique. Cette supplique représente bien plus qu'une besoin, c'est une nécessité. Elle veut simplement se perdre à nouveau dans ces ravages fauves et bruns.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyDim 17 Juil - 11:05

I want to fucking tear you apart.
"Crying : give me some love, give me some love and hold me. Give me some love and hold me tight. Oh, give me some love, give me some love and hold me ! Give me some love and hold me tight ! Why can't I turn around and walk away ? Go back in time. I'll have to turn around and walk away. I couldn't stay, I had to walk away."

Aurora - I went too far ▽ Mara était une Stryge qui craignait les humains. Elle les méprisait car ils possédaient ce qu'on lui avait jadis pris, cette mortalité, cet éphémère qu'on apprend à apprécié uniquement quand on vous le retire. Elle n'avait aucun courage, mordait la chair et fuyait dans le même mouvement. Elle s'en prenait aux êtres les plus faibles pour essayer d’exorciser les dernières paroles de celle qui avait fait d'elle le monstre pusillanime mais prédateur malgré tout qu'elle était aujourd’hui, mais rien n'y faisait. Certains nuisibles sont terribles car ils sont farouches ; Mara est de ceux-là et avec Diane, elle danse constamment sur le fil du rasoir. Contre ses lèvres sèche, le souffle de la Sidh lui donne l'impression d'une caresse désincarnée et l'attendrit sans qu'elle le souhaite, incapable de la rejeter cette fois où le poison de la peur s'instille dans son esprit rendu malade par le manque de cette femme étrange. Elle l'embrasse sans savoir quoi faire d'autres, demeure silencieuse dans les cris des sirènes qui déchirent ce moment un peu intime, mais si bizarre dans le fond.

Le sourire de Diane en appelle un en écho sur le visage agité de Mara, qui baisse les yeux par pudeur et se réjouit maladroitement du sourire qu'on lui offre ; elle ne parvient pas à se libérer. Elle l'aime, mais un jour elle le regrettera. Elle aime Diane, mais sait qu'elle ne lui offrira rien de bon. Le spectre de Noirceur danse encore dans sa tête, terrible et cuisant, et son corps pressé contre celui de la Banshee lui fait mal. Elle doute, et son regard ressemble à ceux des adolescents méfiants qui ne veulent pas y croire et préfère continuer à penser que le monde est un endroit froid où vivre en solitaire. Elle essaye de se calmer, de réprimer ses pulsions meurtrières qui dansent encore dans son crâne. Diane et l'odeur du sang... ça la hante, ça l'incite. C'est un cocktail explosif. Elle est malade. Rien ne peut plus la soigner. Diane ne devrait pas prendre autant de place dans son esprit. Noirceur allait la tuer, la Banshee allait ruiner son quotidien bien huilé et un jour, elle mourrait, ou deviendrait simplement ce qu'elle essayait d'esquiver : une tueuse en série.

Elle qui se croyait de fer contre le feu de m'émotion est hypnotisée par ce qu'elle croit desceller dans les pupilles dilatées de la jeune femme qu'elle tient fermement contre elle, entre crainte et affection un peu rude, duos de sentiments contradictoires pour les autres mais pas pour elles. Diane est amoureuse d'elle, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Ses yeux brillent d'un éclat sincère qui lui, au contraire de Mara, ne souffre d'aucune intellectualisation à outrance, aucun doute. Le regard de la Stryge est sombre et perdu, s'opposant à celui de cette femme qui allait mettre le feu à tout ce qu'elle avait patiemment construit pour ne pas sombrer dans l'abyme. Une discrète humidité naît aux bord des yeux de la rousse, frangeant ses cils clairs d'un émoi qui pourtant s'avorte, encore une fois. Elle ne sait pas quoi ressentir, entre les sirènes des Hommes et l'amour auquel elle ne croit pas. Leurs nez se frottent ensembles comme un baiser adolescent et elle sourit, touchée par cette tendresse qu'elle connait mal. Elle sait qu'elle va le regretter. Aimer n'est pas dans sa nature, elle essaye de s'en persuader. Son sourire est timide et maladroit... dans un moment pareil, comment arrive-t-elle à opérer de tels marivaudages ? Parce qu'elle l'aime tout simplement, de ce premier amour qu'on voudrait qu'il dure toujours mais qui ne dure qu'un instant.

Elle prononce sur nom comme si elle le disait pour la première fois, comme ce remerciement un peu cru mais sincère. Tout est ainsi avec Mara : plus le sentiment est fort, plus court est le discours. Elle laissait la succession de paroles creuses à ceux qui ne savaient s'abstenir de parler, préférant les actes, même incohérents. Des voix tonnent dans la nuit, proche d'elles et la rousse se recroqueville contre Diane pour essayer de se faire toute petite contre l'arbre auquel elles sont adossés ; elle a peur soudain, et ses yeux s'écarquille de crainte, son corps se tend d'appréhension. Elle a si peur qu'on la trouve. Elle ne veut pas aller en prison, où elle mourait par manque de sang. Elle a si peur qu'on dise d'elle qu'elle est ce qu'elle ne veut pas être. Elle a peur et se réfugie contre cet amour qui un jour la désertera ; elle le sait : elle s'en persuade alors même que rien n'a commencé parce qu'elle a encore plus peur d'être blessée par Diane que d'être arrêtée par les Hommes. Mara ne peut rien ressentir de beau et de pur sans une once de terreur. Elle fouette ses sangs et fait circuler ses émotions plus clairement. Elle rend tout plus vrai, la peur. Et elle a si peur, en cet instant.

Les paroles de Diane l'effrayent aussi. Elles ne savent que se détruire et si un jour, autre chose tain... serait-ce aussi bien ? La fascination du malsain passé, resterait-il quelque chose à vampiriser, à aimer ? Mara eut l'air si triste en cet instant, elle qui n'exprimait jamais rien. Elle ne voulait pas la mordre parce que.... parce que c'était si redondant. Elle ne voulait pas. Peut-être que c'était bien Diane qui la manipulait pour obtenir cette souffrance qui la faisait se rendre si vivante... peut-être était-ce elle, le pantin. La stryge la serra plus fort contre elle, la hampe de la pelle fermement pressé contre le dos de la Banshee. Au loin, les cris et les sirène s'éloignaient prophétiquement, les laissant entre elles, deux monstres amoureux, l'un dédié et heureux, l'autre méfiant et triste.

"Je..", elle chercha ses mots, prête à pleurer bien mystérieusement, "... je ne veux pas être.... un jouet..."

Elle l'aimait, mais Diane lui ferait surement plus de mal qu'elle ne pourrait lui en faire. La fascination passée, elle n'aurait rien à lui offrir de plus et la brune disparaîtrait. Les larmes débordèrent des yeux clairs de Mara pour une des rares fois où son esprit ne pouvait plus tenir ses portes closes, coulant sur ses joues creuses mouchetées de sang. La frustration était trop grande... Diane ne pouvait pas mourir. Jamais ; elle la détestait autant qu'elle l'aimait et ne savait quoi faire de ses sentiments encombrants pour cette brune désaxée qui allait tout lui prendre si elle la laissait faire un pas dans sa vie. Ce n'était pas bien. Elle avait si peur, même si la Banshee était venue la sauver d'elle-même. Elle ne la sauverait pas de Noirceur, pas de l'ennui, pas de la cruauté de cette chose que les gens attendent tellement - l'amour - et qu'elle craint plus que tout. Le plus sensé aurait été de l'abandonner ici, en pleine forêt et de fuir pour sa vie. De ne plus jamais la revoir.

"J... je vais le r-regretter, je le sais..."

Mara ne dit rien de plus. Elle ne devait pas le dire. Les je t'aime ne devaient passer le seuil de ses lèvres, retenus par ses dents comme une envie de vomir. Elle ne la mordrait pas, sinon elle chercherait d'instinct le goût du sang et en mourrait ; Mara le savait : elle n'était pas assez forte en et instant pour ne pas chercher la Mort Ultime. Alors, elle fit la seule chose qu’elle savait faire quand la vie lui semblait trop rude : elle s'éteint face aux faits qui la heurtaient trop. L'amour de Diane était trop pour elle en cet instant où elle était encore dans les vapeurs de ses propre démons, dévorée d'amour pour elle, de crainte pour sa vie et sa routine.  La pelle roula à terre et son corps se relâcha de toutes ses tensions, devenant une sorte de poupée de chiffon à taille humaine, le regard vide. Elle ne voulait pas souffrir, elle ne voulait pas changer. Elle ne voulait pas que Diane lui mente parce que ce serait trop dur de marcher droit une fois qu'on lui aurait mit de genre de chose dans le fondement. Elle ne voulait pas que Diane soit sincère, parce qu'elle s'était toujours dit que personne ne pourrait l'aimer et cela l'aidait à avancer chaque jour. Son cœur qui menait tambour battait cessa brutalement de fonctionné et son teint devint cireux ; elle retourna se cacher dans son propre esprit, comme à chaque fois qu'elle avait mal à crever. Parce qu'elle allait regretter ce qu'elle allait dire à l'instant et qui fut :

"Je t'aime...", elle continua, sur le même souffle difficile, "... tu es la première."

C'était la première fois de sa vie, vivante comme morte, que Mara aimait quelqu'un et le matériel de ce premier amour était effrayant. Elle s'éteint alors totalement, pour fuir la réponse, pour fuir loin de cette femme qui mettait le feu à sa vie et qui allait la trahir un jour, elle s'en persuadait. Pour avoir mal. Pour douter. Pour demeurer forte... mais elle était faible. Et misérable. Et veule, incapable d'offrir à celle qu'elle aimait une scène d'amour digne de ses sentiments, n'étant rien de plus qu'un jouet brisé par d'anciens mauvais traitement et qui ne croyait pas en l'immensité des sentiments, parce qu'ils la blessaient. Plus ils étaient forts, plus ils l'inquiétaient. Et les siens étaient des plus inquiétants.
© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) EmptyDim 17 Juil - 14:14


I WANT TO FUCKING TEAR YOU APART

I don't want you to hate for all the hurt that you feel


Elle veut la morsure, celle qui la rendra vivante, celle qui lui fera sentir qu'Elle est bien là. Parce qu'elle ne sait plus. Elle craint que tout ceci ne soit que quelques scènes fantasques de son esprit. Elle craint que tout ceci ne soit qu'une délicieuse chimère qu s'évaporerait en un battement de cil. Mara. Elle a besoin de la sentir davantage. Elle a besoin de se perdre en elle, de ne plus être que cette femme en proie à quelques soubresauts éhontés. Elle veut s'immerger sous l'épiderme de cette rousse au joug accapareur. Elle veut qu'elle s'immerge sous chaque parcelle de sa peau. Elle réclame son essence. Elle réclame sa fougue et sa déraison. Mara. C'est si despotique que cela la ronge jusqu'à l'os. Elle a besoin d'elle. C'est viscéral, vital et sans appel. Et elle ne peut plus s'en échapper. C'est un brasier sans nom que l'on ne peut éteindre. Elle l'aime. Elle l'aime et elle ne sait plus de quelle manière s'arracher à ces sentiments qui la torpillent chaque jours davantage. Elle l'aime et ce n'est plus qu'un pêle-mêle déroutant dans lequel elle se perd inexorablement. Mara. Elle est cette lueur fauve dans son quotidien moucheté de noir. Toutes ses espérances gravitent autour d'elle. Elle en a le vertige lorsqu'elle y songe. Elle en a la nausée, parce qu'elle sait que la chute lui sera fatale lorsqu'elle percutera enfin le sol. Elle en a la mort au bout des lèvres, parce qu'elle sait que tout ceci aura bientôt droit à une fin funeste. Mais elle se raccroche à ces quelques braises fatiguées qui continuent pourtant à s'échauffer en elle. Mara rallume cette chaleur d'antan qu'elle croyait perdue. Mara lui souffle cette existence qu'elle pensait gangrener depuis longtemps maintenant. Mara est sinueuse mais, elle lui insuffle ces quelques espoirs lumineux qu'elle avait abandonné dans sa propre tombe.

Diane se love plus encore contre sa poitrine. Elle cherche à se fondre en elle. Elle cherche à ne faire plus qu'une avec elle. Parce qu'il n'y qu'entre ses côtes qu'est sa place. Parce qu'il n'y a qu'entre ses synapses qu'elle veut se trouver. Cette femme est une déchirure éternelle. Et, elle lui offre cette soif qui ne serait jamais rassasier, qui ne serait jamais étancher malgré toutes les pluies de l'univers. Elle la rend ivre et dépendante d'elle. C'est détestable, lorsqu'elle y songe plus sérieusement, mais tellement bon quand elle s'y abandonne les paupières closes. Mara. C'est une litanie, une prière soufflée aux brises nocturnes, à celles que personne n'entend lorsque l'obscurité descend dans les cœurs. Il n'y a pas d'âmes suffisamment attentives pour entendre cette complainte aux notes fauves qui transpirent l'amour et la démence. Mara. Personne ne sait. Mais il suffit d'ouvrir les yeux pour remarquer cette toile piqueté de carmin et d'ocre. Et cela prend le cœur jusqu'à la nausée lorsque l'on regarde ne serait-ce qu'un instant ces deux créatures livrées aux caprices de leurs vices. Mais, l'une avec l'autre, elles ne sont plus qu'une fusion, qu'un ballet dramatique dans quelques mélopées sinistres et doucereuses. Elles sont mortes mais, elles sont à l'image de cette tragédie humaine qui se joue à chaque seconde d'inertie. Elles sont mortes mais, elles n'en sont que plus vivantes encore, lorsqu'elles miment ce dernier acte où l'appétence de vie se heurte enfin à l'imminence du glas. Elles sont débordantes d'existence. Et c'est ce flot implacable qu'elles ne parviennent pas à dompter finalement, lorsqu'elles se cognent l'une à l'autre.

La pression se relâche autour d'elle et, elle redoute l'instant où Mara s'échappera d'elle. Elle n'est plus en mesure de la savoir loin d'elle. Elle n'est plus en mesure d'accepter une quelconque distance. Alors elle secoue mollement sa petite tête en une dénégation évidente, tout en se raccrochant plus à elle. Elle refuse de la laisser partir encore une fois. Elle refuse ces heures interminables à caresser le vide d'elle.
- Reste avec moi, souffle-t-elle dans sa tourmente.
Elle ne la sent plus. Elle ne la sent plus et la douleur en est presque intolérable. Elle se revoit des jours auparavant, recroquevillée dans un coin à hurler l'absence de cette femme qui la flinguait bien plus que cette existence morne et dénué d'intérêts. Alors elle se raccroche à elle, comme un souffrant qui harponnerait une dernière fois la vie qui s'en va sans un regard. Elle la broie entre ses bras faibles, elle l'écrase de cet amour démesuré qui la saisit si violemment qu'elle ne sait plus quoi en faire. Il y a trop de sentiments entre ses côtes. Et elle ne parvient pas à s'en accommoder. Il y en a tellement qu'elle ne sait plus à qui le livrer, ni même comment le dégueuler. Diane la serre jusqu'à l'étouffement. Diane la serre jusqu'à l'épuisement. C'est la seule chose qu'elle parvient à faire dans ce capharnaüm sans queue ni tête. C'est la seule chose qui semble encore avoir un sens. Elle l'emprisonne. Elle l'écrase sous la cohue de ses émotions délirantes. Elle la consume dans cet étau à la fois frêle et ferme. Mara. Il n'y a que ce nom pour lui maintenir la tête hors de l'eau.

Je t'aime. C'est inespéré et, pourtant, cela l'ébranle dans un sanglot qu'elle n'essaye pas de retenir. Je t'aime. Cela ne veut rien dire, mais signifie bien trop de choses dans toute ce désordre. Les larmes se déversent sans interruption sur ses joues pâles et creuses. Et elle hurle presque cet aveu qui se diffuse à une vitesse folle à travers chacune de ses cellules. Je t'aime. Cela fait écho à tout ce qu'il y a de plus éclatant, à tout ce qu'il y a de plus lumineux en elle. La Banshee s'éveille enfin. Elle s'accomplie. Et son épiderme transcende la nuit d'une opalescence aveuglante et féroce. Elle l'aime. Diane se brise contre ses lèvres sous cette clarté qu'elle ne se connaissait pas. Elle se réfugie entre son épaule et l'arrête de sa mâchoire pour ne plus voir cette étincelle d'existence qui la dépasse inexorablement. C'en est presque douloureux. La noirceur recule enfin, elle ploie face à ce terrassement intelligible.
- Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime, répète-t-elle dans cette impitoyable grâce.
Elle l'aime. Et toute sa nature répond à cette évidence. Elle l'aime. Et cela la propulse dans le cosmos comme un missile qui perdrait tout contrôle.
- Mara...
Mais elle ne sait plus. Elle ne sait pas comment contenir cette frénésie qui s'épanche de son corps par vagues insaisissables.
- Mara, pleure-t-elle.
Elle l'aime. Et cette finalité la terrorise autant qu'elle la transporte.


© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

diane & mara ▽ I want to fucking tear you apart. (/!\ un brin violent)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» diane & mara ▽ we put the fun in "funeral".
» diane & artemis & mara ▽ I am better than you think, let me buy you a drink.
» merry, diane & mara ▽ Triple Trouble.
» diane & mara (+18 vite teuf) ▽ My care is like my shadow.
» DIANE + les fleurs du mal

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
All Souls Night :: Archives des rps-

Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3