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Effets secondaires + Ft. Mina

 :: Archives des rps
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Effets secondaires + Ft. Mina EmptyMar 14 Juin - 18:48


EFFETS SECONDAIRES

Maudits y a l'plafond qui m'regarde !


- Allo, c'est moi... je me demandais si tu voudrais qu'on se voit...
Elle glousse bêtement. Aucune voix ne vient faire écho à la sienne. Le téléphone ne lui offre qu'un profond silence déconcertant. Elle le porte au niveau de son visage, le fustige quelques instants, puis le jette nonchalamment sur le seul fauteuil encore présent. Immobile au milieu de ce qui fut, jadis, le salon, Diane balaye la pièce d'un regard critique. Le vide qui s'étend de part-en-part n'est qu'un pâle reflet de celui qui s'étire entre ses reins. Elle passe une main sur son visage déconfit, et se laisse tomber au côté du cellulaire encore en marche.
-Allo... est-ce que tu m'entends ? Je suis chez Sygrid...
Mais que fait-elle ici ? Elle n'en est plus réellement certaine. Son index effleure lascivement l'accoudoir, tandis qu'elle rejette sa petite tête engourdie vers l'arrière. Maintenant que Sygrid n'est plus ici, son existence semble bien moins attrayante. Elle a perdu sa compagne de beuverie, sa compagne de vie. Certes, il leur arrive d'échanger quelques messages. Mais, tout ceci reste bien succinct. La rousse s'est finalement décidée à reprendre le fil en mains. Chose que Diane ne s'évertue toujours pas à faire. Bien au contraire. Pour cela, il suffit de regarder la bouteille à moitié vide - ou à moitié pleine si l'on veut rester optimiste - qui trône à ses pieds. Un rire gras agite sa frêle silhouette. Le monde entier ne cesse d'avancer, pendant qu'elle s'obstine à stagner dans sa propre merde. Cette évidence est à la fois douloureuse et amusante, finalement. Les heures continuent leur sempiternelle ronde mais, jamais elles n'auront une quelconque emprise sur elle. Elle est destinée à s'emmurer dans un quotidien dont les lendemains ne promettent que similitudes et linéarités. Pour la énième fois, Diane porte le goulot à ses lèvres avides. Le liquide brûle délicieusement sa gorge et, réchauffe insidieusement ses organes gangrenés par la mort. Ce cheminement nébuleux lui fait l'effet d'une véritable caresse.
- 'Mina, ricane-t-elle, j'ai dû appeler un millier de fois...
Mais un tintement significatif lui indique que la messagerie ne peut plus en supporter davantage.

Depuis combien de temps se trouve-t-elle ici ? Elle l'ignore. De toute évidence, elle n'est plus en capacité de compter les minutes qui s'amusent à lui filer entre les doigts. Elle titube, chancelle à travers les pièces qui, elles, semblent se resserrer inexorablement autour d'elle. Son épaule heurte le mur à plusieurs reprises, avant qu'elle ne s'engouffre enfin dans la chambre. Quelques images d'un passé trop vite occulté lui reviennent en mémoire mais, elle s'empresse de les chasser. Elle papillonne des cils. L'atmosphère est encore chargée des fragrances de Sygrid. Alors, elle se surprend à inspirer pleinement l'air doucereux autour d'elle.
- Tu m'as abandonné, articule-t-elle péniblement au néant qui lui fait face.
Elle lui en veut. Elle ne le lui a jamais avoué. Mais, son absence est similaire à une plaie béante qui, chaque jours, pourrirait sans conteste.
- Je te déteste.
Elle n'en pense pas un traître mot. A dire vrai, son amertume n'est qu'une sourde jalousie qu'elle ne parvient pas encore à admettre. Sygrid avance enfin. Et elle, elle s'enlise indéfiniment. Elle ouvre l'armoire qui n'a pas bougé d'un pouce depuis sa dernière visite et, arque alors un sourcil en constatant que certains vêtements s'y trouvent encore. Ses doigts en effleurent distraitement les tissus. Son myocarde se serre imperceptiblement. L'iode chatouille perfidement sa rétine. Elle ferme les paupières.
- Oh, Sygrid...

Quelques coups portés au loin détonnent dans la demeure silencieuse. Un large sourire s'esquisse sur le visage blafard de la Sidh. Elle traverse le corridor dans un brouhaha digne d'un éléphant, perchée sur ses talons qui ne lui offrent aucun équilibre. L'alcool a exercé son joug depuis quelques heures maintenant. Ses neurones ne cessent de s'agiter en une danse désordonnée. Par quel hasard s'est-elle exilée en ces lieux ? Elle ne le sait clairement plus - en supposant qu'elle l'a su -. De toute évidence, plus rien n'a réellement d'importance. Elle s'arrête un court instant face au miroir qui lui renvoie une silhouette qu'elle n'est pas certaine de reconnaître. Peut-être est-ce ce manteau de fourrure ? Peut-être est-ce la lingerie qu'elle laisse ouvertement voir ? Elle l'ignore. Mais, ce n'est plus elle qu'elle observe à travers la psyché. Elle glousse, telle une enfant qui se dissimulerait secrètement sous les habits de sa mère. Elle n'est plus Diane. Qui est-elle ? Une autre. Sygrid. Qu'importe, elle s'oublie.
- J'arrive, beugle-t-elle comme le ferait une hôte.
Elle trottine maladroitement jusqu'à l'entrée où, elle s'octroie deux minutes supplémentaires pour arranger ses cheveux. Elle se racle la gorge. De loin, elle ressemble à celle qui attendrait avec impatience la venue de son amant. La porte s'ouvre alors sur une jeune femme. Et, Diane prend naïvement la pose contre la chambranle.
- Bonsoir Trésor, susurre-t-elle dans un rictus ambigu.



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Effets secondaires + Ft. Mina EmptyMar 14 Juin - 21:37


EFFETS SECONDAIRES

La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon


« Allo, c'est moi... je me demandais si tu voudrais qu'on se voit... Allo... est-ce que tu m'entends ? Je suis chez Sygrid... 'Mina j'ai dû appeler un millier de fois...» Le hautparleur de son téléphone susurrait ces mots d’une voix doucereuse. Cette voix qui appartenait apparemment à une Diane totalement pétée, quelque part dans cette ville. Ses ricanements laissaient Mina dans un état plat et silencieux, les yeux clos alors qu’elle rongeait son frein, comme toujours. Et puis soudainement, son portable sembla se bloquer… Etonnée,  la Stryge ouvrit un œil, puis l’autre pour observer l’écran qui clignotait furieusement sur l’image de sa messagerie. Un juron s’étouffa dans sa gorge, se transformant en grognement tandis qu’elle tentait d’appuyer surtout toutes les touches pour que l’appareil se remette en marche correctement… sans succès. Ce qui eut le don de la foutre en pétard. Surtout qu’elle portait des gants en latex, et était simplement en train de foutre du sang partout sur ton portatif en plus de contaminer potentiellement la flore cellulaire (sans jeu de mot) de son patient du soir. Monsieur Spourtsh (je vous assure) reposait donc sagement sur la table en métal, le crâne ouvert en deux… mais Mina s’adressa pourtant sans peine à lui.

« Putain … C’est pour ça qu’elle a défoncé ma messagerie cette conne ? Tu te rends compte comme elle peut être … et je pèse vraiment mes mots : PÉNIBLE ? »

Bien sûr, Monsieur Spourtsh ne répondit pas, cela aurait été hautement perturbant. Mais le silence plongea pourtant la Stryge dans un moment d’hésitation perfide. L’autre grosse tarte s’était sans doute encore foutue dans une situation pas possible. Donc … il y avait peut-être de quoi s’amuser à ses dépens. C’était ce qu’elle aimait chez Diane. Au final, elle se ridiculisait sans même qu’on ne la pousse à le faire, et devenait ainsi une source de distraction immortelle et donc, infinie. Il y avait donc de quoi se demander sérieusement : Monsieur Spourtsh, ou Diane Forrester ?

« Et puis qu’est-ce que j’en sais moi d’où elle habite cette Sygrid ? Et d’ailleurs j’en ai quelque chose à fourrer ? S’il te plait, tu pourrais au moins m’aider … »

Mais non l’autre restait parfaitement silencieux. Par chance, le téléphone vibra dans la main de Mina qui désigna ce fait comme un signe. L’appareil venait de se redémarrer, elle pourrait activer la géolocalisation (merveilleuse technologie) pour savoir dans quel bar de looser Forrester était en train de se faire tripoter les miches. Le temps de remballer son patient dans son merveilleux sac de plastique, puis dans le tiroir de la morgue et armé de son GPS, Mina filait vers une soirée de moqueries plus ou moins silencieuses. Sauf qu’un problème majeur contrecarra ses plans : la cour des Faës. Oui donc concrètement, Diane se foutait de sa gueule. Nouvelle hésitation… vite, très vite rejetée dans un coin par une chose vraisemblablement merdique : la fierté. Se mettre en danger, dans les circonstances actuelles était la dernière… vraiment la dernière chose à faire ! Pourtant, elle le fit… une capuche sur le crâne et une démarche franchement peu innocente pour crapahuter et passer sans doute, pour une simple alchimiste dealeuse d’herbe à chat pour Berserker Félin. Un ombre passe, l’obligeant à se plaquer méchamment contre un mur. LA CONNE ! C’était simplement gros-Denis, un Faë certainement… qui revenait du kebab … haha. Elle lâcha un nouveau grognement alors qu’elle massait son épaule endolorie par le choc, et continuer à chercher cette adresse de grognasse Faë où créchait Diane. Ce qu’elle trouva finalement, au bout du rouleau et relativement stressée tout de même de se pointer au milieu de du repère des Loups. Et elle frappa, trois coups…. Puis trois autres plus forts. « J'arrive » Le temps que la poireaute traine ses tâtanes jusque-là, elle allait se faire coincer par la milice anti-trou de cul de Stryge, c’était sûr.

« Putain magne toi, magne toi duconne…. Ooooh comme je vais t’empaler si tu ne bouges pas ton derrière de suite pour ouvrir cette foutue porte ! »

LA CONNASSE ! Elle était là, juste derrière la porte, et elle n’ouvrait toujours pas ! Mina pensa à son court de Yoga : inspirer, expirer… inspirer, expirer. Venir jusqu’ici pour anéantir une créature qui n’était pas même une Faë, cela n’avait ni sens ni intérêt, alors patience… Diane devait sans doute éprouver des difficultés à se souvenir du mode de fonctionnement d’une poignée de porte. Et puis enfin, la lumière fut … pas. Mina constata avec effarement que la tenue de la Sidh n’était pas très flatteuse… et qu’elle avait en effet vraiment picolé sévère.

« Que que… que … quoi … »

« Bonsoir Trésor » A bah oui carrément là ! Pour le coup, bonsoir ! Mais après un moment de bug relativement long pendant lequel la Stryge dévisagea la femme avec une grimace de dégout, elle secoua la tête pour reprendre ses esprits et entra vivement dans le domicile. La porte claque derrière elle tandis qu’elle repoussait la Vénus à Fourrure pas super Swag présente devant elle et la menacer d’un doigt qu’elle agita sous le nez de cette dernière. Et elle murmurait, sans raison d’ailleurs puisque maintenant elle était en ‘sécurité’, à l’abri des regards…

« Je ne sais même pas comment réagir… sincèrement, je me pose la question. Je m’interroge déjà sur le fait d’être ici… je le savais pourtant que c’était un plan daubé du cul. Mais alors maintenant que je te vois j’hésite. Est-ce qu’il serait plus long de t’assassiner en boucle jusqu’à ce que la Mort ait pitié de ton sort ou d’écouter la pitoyable raison qui te pousse à m’ouvrir ainsi vêtue… »



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Dernière édition par Wilhelmina Gärtner le Jeu 23 Juin - 20:10, édité 1 fois
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Effets secondaires + Ft. Mina EmptyJeu 16 Juin - 19:54


EFFETS SECONDAIRES

Maudits y a l'plafond qui m'regarde !


L'alcool coule à flot dans ses veines. Il annihile toutes formes de dignité. En a-t-elle seulement eu une ? Rien est moins sûr. La pièce tangue autour d'elle et elle danse dans ses bras nébuleux avec une fougue déconcertante. Elle s'oublie dans les méandres d'une réalité qui n'est pas la sienne, s'immerge dans les fragments d'une poignée de souvenirs chimériques. D'un perchoir illusoire, les restes de sa conscience secoue désespérément sa petite caboche. Elle contemple cette femme aux déboires pathétiques qui s'évertue, toujours plus, à s'enliser dans un capharnaüm déliquescent. La plupart du temps, elle ferme les yeux sur cette silhouette qu'elle habite pour ne pas assister à ces scènes d'un pathétisme sans bornes. Elle ne cherche plus à jeter quelques électrochocs à son hôte. De toute évidence, elle n'est plus encline à assimiler quoi que ce soit. Et, lorsqu'elle semble être enfin réceptive, Diane balaye en un souffle ses appels. Il n'y a plus aucune transmission possible. Son corps n'est plus qu'un réceptacle vide qui, finalement, réfute toutes informations. Et pour preuve, là voilà vêtue de manière totalement incongrue. Pour quelles raisons s'est-elle affublée de la sorte ? Le sait-elle seulement elle-même ? Tout pousse à croire le contraire. Elle se love entre les pans soyeux du manteau de fourrure, se fond à travers cette tenue qui ne lui offre qu'une apparence déplorable. Cela étant, elle n'est plus en mesure de s'en inquiéter. Elle glousse lorsque son regard croise à nouveau son propre reflet. Les fragrances qui l'ensevelissent laissent un goût à la fois doux et amer sur le bout de sa langue. Sygrid. Voilà ce qui l'anime présentement, alors qu'elle s'ancre dans les prunelles visiblement perplexes de 'Mina. Elle sourit naïvement, telle une enfant qui serait fière de sa bêtise.
- Je suis heureuse que tu sois venue, bafouille-t-elle indistinctement.

Ce qui les rassemble ? Diane l'ignore encore. Force est de constater qu'elles ne possèdent aucune caractéristiques communes. Mais, sa présence est une source de chaleur que la Sidh ne peut décemment pas nier. Pourtant, les trois quarts du temps, leurs échanges se définissent par quelques bourrasques dénuées d'une quelconque marque de tendresse. Peut-être est-ce, justement, cela qui incite Diane à réclamer cette blonde un peu revêche. Après tout, n'a-t-elle pas besoin, au fond, d'être secouée ? Un bref instant, elle scinde l'espace autour d'elle, sourcils froncés. Circé. Cette femme a tendance à apparaître lorsqu'elle ne l'attend pas. A croire que ceci est l'un de ses passes-temps favoris. Elle se racle la gorge, un tantinet mal à l'aise. Si elle ne la voit pas, Diane a toujours la sensation qu'elle n'est jamais très loin. Cette femme est une plaie qu'elle  affectionne pourtant plus que de raison. Sans doute est-ce pour cela qu'elle prie un Dieu auquel elle n'a jamais cru pour qu'elle n'assiste pas à toute cette pitoyable mascarade. Sursaut de conscience, qu'elle chasse, néanmoins, rapidement.
- Je ne sais même pas comment réagir… sincèrement, je me pose la question. Je m’interroge déjà sur le fait d’être ici… je le savais pourtant que c’était un plan daubé du cul. Mais alors maintenant que je te vois j’hésite. Est-ce qu’il serait plus long de t’assassiner en boucle jusqu’à ce que la Mort ait pitié de ton sort ou d’écouter la pitoyable raison qui te pousse à m’ouvrir ainsi vêtue…
Diane presse ses doigts contre ses lèvres pour réprimer un rictus amusé. Elle n'est plus en mesure d'essuyer une quelconque remontrance. Elle lève les yeux au ciel, feintant l'exaspération.
- Que tu es rabat-joie !

De manière faussement candide, Diane s'approche de la blonde et, enroule ses bras autour de sa nuque. Le visage si proche du sien, elle ne peut que loucher sur ses lèvres qui lui semblent plus qu'attrayantes à cet instant. Il lui faut bien quelques minutes de distraction pour relever ses iris vers les siennes. Elle incline un peu la tête, alors qu'une moue digne d'une chatte en chaleur se peint sur ses traits trop imbibés.
- Je ne te plais pas, comme ça ?, minaude-t-elle.
Elle n'attend même pas la réponse. Son cerveau s'agite bien trop rapidement entre ses tempes, largement influencé par les vapeurs d'alcools qu'elle lui a imposé au préalable. Elle s'éloigne d'un pas lascif et, saisit un verre qu'elle remplie plus que nécessaire.
- Quelle hôte ferais-je si je ne te proposais pas un verre ?
Elle le lui tend, le regard brillant d'une parfaite déraison. Elle délaisse sa propre identité. Elle rejette Diane dans un recoin sombre de son esprit. Elle ne veut plus avoir à supporter le poids de son existence, il est bien plus aisé d'en porter une autre. Elle se penche de nouveau vers elle, effleure doucement son oreille de ses lèvres pour y murmurer:
- Dans la chambre. Il y a une tenue. Va la mettre.
Un gloussement éhonté siffle de sa bouche, alors qu'elle fait quelques pas dans la pièce, les bras grands écartés en une attitude théâtrale.
- Ce soir, nous ne sommes plus 'Mina et Diane.



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Effets secondaires + Ft. Mina EmptySam 18 Juin - 0:31


EFFETS SECONDAIRES

La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon


Heureuse qu’elle soit venue ? Bah tu m’étonnes John… Pour l’accueillir ainsi il fallait au moins ça. Et encore Mina s’attendait aussi à la couronne de fleur et à la corbeille de fruits frais. Quoi que venant de Diane, les cadeaux de bienvenue se résumeraient sans doute à un  bonnet de la coupe du monde 99 trouvé dans un bar de pécores, et à un potpourri de cette même année. Fallait la voir la Diane, totalement perchée dans les deux sens du terme : aussi bien sur ses talons que dans le minuscule écrin qui lui servait de caboche. Est-ce que le départ de cette mystérieuse Sygrid, dont la Sidh lui rabâchait les mérites en boucle tel un vinyle rayé contre les piercings faciaux d’un punk à chien, avait fini par lui griller l’entièreté de ses maigres fusibles ? A croire que oui … Mais la Stryge ne prit pas le temps de détailler sa tenue. D’une part parce qu’elle avait la police des fées Clochette potentiellement au cul (parano), mais aussi parce que c’était clairement un spectacle misérable. Mais de deux dangers, il fallait choisir le moindre. Alors Mina s’était jetée dans l’habitation de la Sygrid présumée, qui semblait absente. A moins que cette personne ait un goût prononcé pour les décorations vraiment très épurées… où ait été adepte du survivalisme à domicile. Un concept. Mais les amies de Diane étaient forcément des givrées, non ? C’était pourquoi Mina ne se considérait pas comme telle d’ailleurs. Hum. En attendant, la gargouille n’avait pas attendu longtemps pour lâcher quelques méprisantes paroles, auxquelles Diane se contenta de répondre simplement … «  Que tu es rabat-joie ! » Oui, ça c’était sa qualité préférée… Ce qui suivit en revanche figea l’expression de Mina en un quart de secondes.

TROP PRET TROP PRET ! Oh non ça c’était vraiment sale ! Mina fronça les sourcils. De l’extérieur, elle semblait simplement désapprouver l’attitude de Diane envers elle. Cette soudaine proximité la mettait pourtant mal à l’aise au point qu’elle aurait bien prit le risque de quitter les lieux immédiatement avec un panneau lumineux « Les Stryges vous BZ » juste au-dessus de la tête… Si seulement elle n’avait pas eu un semblant de fierté très mal placé (je ne dirais pas où, mais une carte au Trésor sera bientôt lancée pour toi). Elle frissonna tous de même, finissant par détourner le regard et éloigner ostensiblement ses narines du souffle aviné de la Sidh. «  Je ne te plais pas, comme ça ? » La manière dont minaudait Diane était écœurante, vraiment ! Et pourtant, elle restait là, comme une conne, à attendant que le spectre veuille bien la lâcher et s’éloigner. Ayant tendance à croire que la résistance inspirait les démonstrations tactiles, la blonde attendait que l’autre se lasse un peu et trouve quelque chose de plus intéressant à faire que d’enlacer une statue rigide et froide. Ce qu’elle fit bientôt, laissant Mina péter un coup (au sens figuré) et se détendre un peu, passant discrètement ses mains devenues moites sur son vieux  t-shirt Babar. L’angoisse pouvait se lire dans son regard, mais bien peu de gens y prenaient garde… bien peu d’ailleurs, s’occupaient d’autre chose que les apparences. C’était plutôt une bonne nouvelle jusque-là pour le cul gelé…

« Quelle hôte ferais-je si je ne te proposais pas un verre ? »  Enfin une bonne idée … de quoi distraire la créature aliénée en sa compagnie. Qu’est-ce qu’elle fichait là déjà ? A oui elle voulait se distraire… Equipée d’un sourire grossier et hypocrite sur le visage, Mina accepta le verre. Mais dès le regard de Diane tourné vers autre chose que la présence roide de la Stryge, cette dernière s’empressa de yeuter frénétiquement en quête d’une plante ou vider le contenu du … contenant (phrase écrite à minuit pile, je précise pour que m’on me pardonne). Mais n’en trouvant aucune, et l’absence de meuble la paniquant légèrement, Mina envoya son bras dans un geste leste et qui se voulait discret pour éjecter l’alcool contre un mur… Mais la force de la lancée emporta surtout le verre dans un éclat brutal, et il s’y crasha vigoureusement. Sans se briser, ce qui laissa Mina dans un état de stupéfaction absolu, la bouche toujours fermée mais la mâchoire flasque. Les murs étaient en mousse ou bien ? Mais là où vraiment, elle laissa l’abrutissement l’emporter, ce fut à la déclaration presque autoritaire de Diane qui n’avait même pas vu le jeté de verre. « Dans la chambre. Il y a une tenue. Va la mettre. » Peurdon ? « Ce soir, nous ne sommes plus 'Mina et Diane. » Elle en resta muette quelques secondes, avant d’éclater d’un rire nerveux, toujours aussi faux, pour finir par soupirer.  

« Non en effet, nous sommes Mina, et … une espèce d’hystérique qui se prend pour une raclure de trottoirs, vraisemblablement. Tu sais si tu as besoin d’argent de poche, et puisque tu ne sais pas te gérer toute seule, je veux bien être ton Mac. J’ai le sens des affaires. »

C’est bon, elle avait pris de la drogue… la Sidh était passée à l’étape supérieure de la décrépitude. Mina passa négligemment un doigt sur un meuble qui restait là, et circula avec un air tout à fait narquois devant Diane et sa ridicule prestation théâtrale.

« Donc, en gros … Tu m’as fait venir pour jouer au papa et à la maman ? Ma vieille, tu as vraiment une mort navrante. »

Dans ce qui semblait être anciennement le salon, Mina se mouvait posément pour se donner une contenance. En vérité le délire dans lequel planait la Sidh n’était pas vraiment marrant. Au final, elle aurait peut-être du boire ce qu’on lui servait. La Stryge se hissa sur une vieille commode : toujours avoir un regard sur Diane, ne pas lui tourner le dos ! Etant donné son état, elle aurait été capable d’agression sexuelle sur la personne de Mina, ou pire : sur un meuble. Dégueulasse…

« Elle est pas là ta fameuse pote alors ? Ca sent bon la fuite cette baraque… Je n’ai, en revanche, pas de mal à imaginer la cause de son départ précipité. »

Regard infect braqué sur Diane, sourire insolent sur les lèvres… sympathie optimale ce soir pour Wilhelmina !




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Dernière édition par Wilhelmina Gärtner le Jeu 23 Juin - 20:10, édité 1 fois
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Effets secondaires + Ft. Mina EmptySam 18 Juin - 11:03


EFFETS SECONDAIRES

Maudits y a l'plafond qui m'regarde !


Elle a trop bu, c'est indéniable. Mais elle s'en contrefout. L'alcool a toujours eu cet effet grisant et relaxant dont elle raffole plus que de raison. Ce n'est pas le goût, ni même la brûlure dans le creux de sa gorge qu'elle vénère, mais cette sensation d'abandon qui survient une fois tout ceci passé. Mais le souci réside bien là-dedans: elle ne se maîtrise pas lorsqu'elle se laisse submerger par les vapeurs d’absinthe. Elle se souvient pertinemment de ces nombreuses fois où Maya; sa sœur, fut contrainte de débarquer en catastrophe dans le Pub d'à côté pour apaiser ses ardeurs et, la ramener de gré ou de force à la maison. Rien a véritablement évolué depuis ce temps-là. D'ailleurs, qu'est devenue son aînée ? Elle l'ignore. De toute évidence, elle ne se sent pas le courage de la rencontrer. Qu'auraient-elles à dire après toutes ces années ? Diane est bien trop lâche, surtout, pour assumer ses propres erreurs dans le regard de cette dernière. Par le passé, il y eut trop de fois où elle se retrouva pendue au cou de Maya pour ne pas s'étaler lamentablement sur le sol. Et, elle ne veut pas lui offrir une fois de plus ce genre de prestation. La vérité; c'est qu'elle n'a rien de plus à partager avec l'univers qui gravite autour d'elle. Pourtant, il fut un temps où elle était bien différente. Il fut un temps où elle rayonnait, elle aussi. Cette vie lui semble bien loin désormais, voir totalement irréelle. Où sont ces jours ensoleillés qu'elle affectionnait tant avant ? Aujourd'hui, le soleil reste inexorablement froid. A moins que ce ne soit elle, qui s'immerge toujours plus dans un givre déconcertant ? Elle ne sait plus. Elle n'a plus d'emprise sur ses heures depuis trop longtemps pour tenter d'assimiler quoi que ce soit. Alors, elle subit les ravages du sort sans broncher, dans une apathie qui, quelques fois, la surprend encore.

- Non en effet, nous sommes Mina, et … une espèce d’hystérique qui se prend pour une raclure de trottoirs, vraisemblablement. Tu sais si tu as besoin d’argent de poche, et puisque tu ne sais pas te gérer toute seule, je veux bien être ton Mac. J’ai le sens des affaires.
Elle s'immobilise. Elle comprend le sens des mots séparément, mais pas réellement ce qu'ils signifient lorsqu'ils se lient les uns aux autres. Ses sourcils se froncent en une moue faussement outré. Pas besoin d'être un génie pour comprendre les enjeux de cette tirade. Le terme raclure résume à lui-seul la totalité de cette déclaration. Son regard croise un bref instant son reflet à travers le seul miroir encore présent dans la pièce. Quelques minutes, durant lesquelles Diane semble être totalement absente, elle se jauge sans trop savoir quoi penser. Peut-être qu'elle y était allée un peu fort en se revêtant de la sorte. De toute évidence, il est trop tard pour se confondre en excuse. Et, après avoir agité sa petite caboche, la question est déjà bien loin dans son esprit. L'avantage lorsqu'elle est dans un état pareil, c'est qu'il est facile de détourner son attention: aussi concentrée qu'une fillette de cinq ans. Elle hausse alors nonchalamment les épaules puis s'inflige une énième gorgée de piquette. Elle n'est plus en état de réfléchir sur quoi que ce soit. Et l'envie n'est pas là non plus. Au lieu de cela, elle glousse bêtement.
- Je suis sûre que tu gagnerais cher, je suis d'une très grande souplesse.
Elle tente une prouesse mais celle-ci se résume en une chute sur son arrière-train. Une plainte à la fois surprise et douloureuse lui échappe. Fichue talons. Il lui faut bien quelques minutes de lutte afin de se hisser de nouveau sur ses jambes. Elle remet un peu d'ordre dans ses cheveux et gratifie la jeune femme d'un mince sourire crispé.
- Enfin, là je ne suis pas habillée pour.
Maigres excuses.

- Donc, en gros … Tu m’as fait venir pour jouer au papa et à la maman ? Ma vieille, tu as vraiment une mort navrante.
Elle ricane comme une pintade à cette comparaison. De toute évidence, elle ne percute pas véritablement le dédain de la blonde. Ou alors, ce n'est qu'une réalité lointaine à laquelle elle ne veut pas s'attacher. Elle se mord la lèvre à la perspective de ce jeu stupide et enfantin. Elle n'avait pas vu cela de la sorte. Diane s'approche donc de la blonde, après qu'elle ait pris place sur la commode, un rictus ambigu en coin. Son esprit est à des années lumières de toute cohérence. Mais surtout, de toute décence. Elle prend appuie contre les genoux de la Stryge, se penche vers son visage pour ancrer son regard dans le sien. Un ange passe soudainement, alors qu'elle bugge un long moment. Quel était le but de la manœuvre ? Elle l'ignore. Elle plisse un peu les yeux, cherchant - sans doute - à déceler un indice, ou tout simplement quelque chose à répondre à ceci. Ce qu'elle finit par faire d'une voix plus rauque:
- J'ai toujours aimé jouer au papa et à la maman plus jeune.
Ou comment passer pour une incroyable perverse en une leçon. Elle en écarquille d'ailleurs ses mirettes de stupéfaction, avant de pouffer comme l'aurait fait une midinette aux hormones instables. A-t-elle réellement dit une telle énormité ? Oui. Mais la chose est rapidement occultée. C'est fou comme tout se dilue en un battement de cil sous quelques degrés supplémentaires.

- Elle est pas là ta fameuse pote alors ? Ça sent bon la fuite cette baraque… Je n’ai, en revanche, pas de mal à imaginer la cause de son départ précipité.
Et merde. L'euphorie éprouvée jusque là s'ébranle jusqu'à définitivement disparaître. Sa mâchoire se tend imperceptiblement et, rapidement, une lueur vrille au cœur de ses prunelles. Sygrid. Le rappel fugace de la rousse, et l'accusation désobligeante qui l'accompagne lui font l'effet d'une douche froide. Plus qu'une douche froide, cela s'apparente davantage à une gifle en pleine figure. Elle baisse alors les yeux, se pince les lèvres pour réprimer l'iode qu'elle sent monter douloureusement.
- Va te faire foutre, souffle-t-elle péniblement.
Elle redresse sa petite tête, l'incline, alors que toutes ses cellules tentent de se révolter dans ses veines. Elle se penche plus encore vers le faciès de 'Mina, tendue à son paroxysme.
- Tu ne sais rien du tout.
Son poing s'écrase bruyamment contre la surface du meuble.
- Tu ne sais rien du tout, alors ferme-la.
Parler de Sygrid de la sorte est, visiblement, une très mauvaise idée. Elle se recule, tangue un moment, puis agrippe la bouteille un peu plus loin.
- Je l'aimais, pleurniche-t-elle avant de porter le goulot à ses lèvres dans l'espoir de taire les soubresauts de son âme.



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EFFETS SECONDAIRES

La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon


La démonstration made in tristesse que lui offrit Diane ne tira à Mina qu’un air tragique de désespoir. Elle ferma les yeux, exaspérée avant de d’expirer lentement en guise de soupire tandis que la Sidh tentait de se redresser péniblement, tout en lui sortant l’excuse prévisible de sa tenue vestimentaire pour justifier l’échec cuisant de sa tentative. Cette fille c’était un peu comme un chien. Ou plutôt comme un enfant attardé qui ne demandait qu’un peu d’attention avec ses pitreries. On ne pouvait alors que la lui accorder, son attention... par pitié, mais avec une sorte de malaise coupable qui ne pouvait pas se détacher de vous. Voilà ce qu’inspirait Diane à Wilhelmina… qui la considérait un peu comme sa petite sœur retardée. Mais elle était foutrement fatigante. Les Sidhs étaient présumés être chiants et moroses non ? Diane avait vraisemblablement séché ses cours de Banshee, et Mina ne donnait pas cher de la peau de ceux et celles qu’elle prendrait pour cible … Enfin qu’elle voudrait protéger… mes excuses pour ce lapsus. En attendant, la Stryge semblait presque désabusée. Sa présence ici n’était pas un plaisir, loin de là ! Peut-être parce que le spectre avait trop bu, où parce qu’elles avaient rarement été en présence l’une de l’autre, seules. C’était tout à fait déplaisant, surtout après l’accueil qu’on lui avait réservé et qui lui restait encore en travers de la gorge. Et voilà que la brune revenait à la charge en ondulant comme une prédatrice au rabais, séductrice au rayon promo de Leader Price avec option ricanement « weekend à la ferme »... Et puis, Diane s’appuya sur ses genoux. Au-delà du fait qu’encore une fois la proximité était telle que Mina pouvait ressentir la brûlure intérieure que cela lui procurait, c’était physiquement, que le geste de la Sidh lui faisait mal. Sa jambe droite la lançait déjà. Sa vieille douleur se réveilla en lui tirant une brève grimace, un rictus qui s’effaça rapidement alors qu’elle accrochait aussi le regard pâle de Diane. Elle avait l’air totalement paumée, là, à cette seconde. Est-ce qu’elle savait seulement ce qu’elle était venue faire à quelques centimètres de Mina ? Pas sur… « J'ai toujours aimé jouer au papa et à la maman plus jeune. »

La Stryge leva les yeux au ciel, pour la repousser de sa jambe valide. Pas étonnant qu’elle soit devenue particulièrement désagréable par la suite ! Volontairement, l’expression de Mina était devenue intrusive et hargneuse, elle avait choisi ses mots. Pour faire mal à la Sidh qui l’avait attiré jusque-là et se montrait trop importune à son goût. L’éloigner en étant mauvaise… c’était la solution la plus véloce et efficace. Et le sourire de la Stryge s’élargit sans aucun scrupule alors qu’elle observait le regard mouillé de la trépassée en sa compagnie. Bingo, et sans effort ! Et les émotions de cette dernière implosèrent. Mina les sentait, elle s’en délectait alors sans se priver, du choc que cela procurait à son être de se confronter aux émois d’une autre. La détresse de Diane, sa souffrance, c’était réel. Et c’était jouissif de sentir enfin ces effluves, la calamité de quelqu’un d’autre que la sienne. C’était même salvateur, de savoir qu’une créature immortelle telle qu’une Banshee restait en mesure d’éprouver autant d’affliction. Mina elle, savourait cette montée brutale de colère et de peine émanant tout droit de Diane, avant d’émettre un petit soupire et un rire satisfait.

« Tu ne sais rien du tout. Tu ne sais rien du tout, alors ferme-la. » Diane venait de faire preuve d’une colère telle qu’elle avait frappé un meuble. Inutilement du point de vu de Mina qui n’avait pas même haussé un sourcil d’étonnement devant ce spectacle. Elle continuait ainsi de sourire, l’observant avec une condescendance malsaine et grossière. L’autre se remettait à boire. Pathétique… mais distrayant. A voir si elle pouvait l’enfoncer d’avantage dans son malheur… Pourtant, en se frottant la jambe pour faire passer la douleur, Mina réalisa qu’elle n’en avait pas réellement l’envie. De temps à autre, c’était marrant… Mais puisque Diane se saoulait encore, elle n’aurait bientôt plus les idées claires (c’était déjà tellement rare). Alors à quoi bon se fatiguer. « Je l'aimais » Cette fois, les yeux de Mina se posèrent sur la Sidh. Elle était encore stupéfaite, mais éclata d’un rire sonore avant de se passer une main sur le visage. De longues secondes s’écoulèrent avant que la gargouille ne présente un visage hilare à Diane et ne déclare entre deux cahots de fou rire.

« ‘Je l’aimaaaaais’… »

Puis elle repartie à rire après avoir théâtralement imité la Sidh. Elle descendit alors de son support, grimaçant une dernière fois à cause de sa jambe dont elle masqua les boitillements pendant qu’elle approchait de la créature raide bourrée :

« Mais laisse-moi rire Diane, tu es ridicule. Et quelque part tu me fais de la peine, car tu ne vois même pas la réalité en face. Tu reviens à l’endroit même où tu as saboté tes chances … c’est quand même très con ! »

Elle lui tapota alors sur l’épaule, toujours avec une condescendance méprisable. Puis elle tapota sur le verre de cette bouteille avec laquelle se consumait l’esprit de la Sidh et lui murmura (à la Sidh… pas à la bouteille) :

« Tu t’accroches stupidement à ton goulot, on dirait le biberon d’un gosse. Et maintenant tu vas faire quoi, te rouler par terre et pleurer ta vie d’antan ? La présence d’une nana qui se fiche de ton sort et de l’épreuve qu’elle t’impose ? Mais je vais te dire quelque chose, ma pauvre amie. Tu es morte, alors te bourrer la gueule ne changeras pas grand-chose... »

Puis elle fila, blasée, pour essayer de trouver quelque chose à manger dans la cuisine de la demeure qu’elle trouva sans peine en longeant un couloir sombre. Elle appuya sur l’interrupteur, illumina la pièce et commença à ouvrir les placards un par un alors qu’elle continuait de causer comme si Diane l’avait suivi. Ce qui était peut être le cas… elle n’avait pas surveillé les mouvements de la créature.

« Juste, tu te rends encore plus minable que tu ne l’ai déjà. Si tu n’étais pas déjà une créature sans vie, je te conseillerais d’éteindre définitivement la flamme qui t’anime encore. »

Ceux qui connaissait Mina pourrait éclater de rire à leur tour, tant ce conseil, elle ne l’appliquait pas elle-même. Mais franchement, elle s’en foutait pas mal… c’était toujours plus amusant de juger les autres et de souligner leurs défauts ! Et Diane en avait un sacré paquet…




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Dernière édition par Wilhelmina Gärtner le Jeu 23 Juin - 20:11, édité 1 fois
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Effets secondaires + Ft. Mina EmptyLun 20 Juin - 17:26


EFFETS SECONDAIRES

Maudits y a l'plafond qui m'regarde !


Elle est en colère. Elle n'est pas certaine de comprendre d'où sort cette rage, mais elle ne peut empêcher ses membres de trembler furieusement. Elle a envie d'imploser, d'exploser ces murs qui lui rappellent bien trop d'images illusoires et dénuées de sens. L'alcool ne cesse d'attiser ce bouillonnement perfide dans le creux de son estomac. Elle a envie de vomir, de dégueuler toute cette amertume qui ne sait que gangrener chacune de ses cellules unes-à-unes. Foutues émotions. Foutue affliction. Et elle se sent tellement conne, parce qu'elle sait que le Whisky n'arrange rien à toute cette effervescence. Peut-être est-ce finalement ce qu'elle cherche ? Depuis toujours, elle ne sait que ravaler la bile, elle ne sait qu'étouffer ses ressentiments. Mais, ce soir, elle n'y parvient plus. Ce soir, la totalité de l'univers l'enserre dans un étau qu'elle ne supporte plus. Et, comme souvent, il n'y a que 'Mina pour faire naître une telle source d'agitations. D'ailleurs, Diane n'est plus certaine de savoir vers qui se tourne son mécontentement. Elle-même ? Sydrid ? Ou bien la blonde face à elle ? Bonne question. A dire vrai, peu importe. Elle se fiche pas mal de savoir si ce qu'elle éprouve est justifié ou non. Elle se doit de relâcher un peu la pression, de se laisser enfin aller.
- Espèce de...
Mais elle ne sait même pas quelle insulte lui servir. Navrant. Elle se flanquerait bien une gifle pour ce total manque de cran. Seulement, elle ne s'est jamais comportée de la sorte. Autrefois, elle était de celle qui la fermait en accusant silencieusement le coup. Alors, comment pourrait-elle s'épancher de la sorte, comme si tout ceci était naturel ?

- Je l’aimaaaaais...
Cette fois, Diane s'immobilise promptement. Cette humiliante imitation lui flanque la nausée. Les larmes ne se déversent plus le long de ses joues blafardes. Son myocarde cogne si fort dans sa cage-thoracique qu'elle n'entend plus que lui. Ce que 'Mina psalmodie par la suite n'a plus aucune importance. D'ailleurs, ses mots n'ont plus aucun sens tangible désormais. Sa remarque ne cesse de résonner, d'embrumer son esprit qui, lui, a littéralement court-circuité sur place. Elle en glousse bêtement, comme une parfaite imbécile. Dans le fond, elle sait que la blonde n'a pas totalement tort. Du moins, pas sur toute la ligne. Et, c'est cette vérité qui l'ébranle jusqu'à la moelle. Et elle déteste 'Mina pour cela. Elle a toujours le chic pour venir s'engouffrer dans les plaies avec une insolence exaspérante. Elle se débat quelques minutes avec le manteau de fourrure sur son dos, puis le jette brutalement sur le sol, comme l'aurait fait une gamine capricieuse. Elle réprime un hurlement suraiguë. Le fait est qu'elle a présentement envie de l'égorger. Mais, paraît-il que cela ne se fait pas. Oh, et puis elle n'est pas une Ombre. Cette distinction lui semble présentement bien moindre, voir complètement nébuleuse. Elle passe une main sur sa nuque tendue, expire lentement pour tenter de calmer la guerre qui se déploie entre ses tempes. L'alcool l'empêche de raisonner correctement. A savoir, cela étant, si elle y arrive sobre également.

Ses talons martèlent presque suavement le sol lorsqu'elle se décide à rejoindre 'Mina. Un rictus quasi-sardonique étire ses lèvres pâles, alors qu'elle la détaille sans ne rien dire. C'est toujours comme ça avec Diane; un instant suffit à la changer en une créature sinueuse et déliquescente. Très peu de personne connaisse véritablement cette part d'elle-même. Il n'y a que Mara. Elle incline sa petite tête sur le côté. La Diane déboussolée laisse doucement place à une toute autre personne. Et pour preuve, d'un songe, elle se volatilise pour apparaître juste devant elle, négligemment perchée sur le plan de travail. Elle la gratifie d'un rictus sardonique, un poil sadique.
- Bouh, murmure-t-elle.
Et elle ricane comme une hyène, toujours influencée par les vapeurs d'alcool.
- 'Mina, 'Mina...
Elle se penche vers son visage, toujours affublée de sa lingerie plus que limite, mais elle n'y fait plus attention.

Elle descend d'un cran, retrouvant maladroitement le sol malgré tout, avant de s'approcher, un doigt sur sa clavicule pour la forcer à reculer.
- Si je suis ridicule, tu l'es d'autant plus 'Mina. Après tout, qu'est-ce que tu fous ici avec moi ? Bien entendu, ta vie est tellement palpitante que tu n'as rien d'autre à faire, n'est-ce pas ?
Diane glousse et, finalement, plisse un peu les yeux alors qu'elle déploie toute son énergie en direction de la blonde. Et tout cela pour quoi ? Pour jouer avec ses émotions, tout simplement. Elle s'humecte les lèvres et, silencieusement, s'amuse à faire vriller quelques envies peu catholiques dans l'esprit de la blonde.
- Je ne t'ai pas forcé à venir, il me semble, continue-t-elle, l'air de l'air.



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Effets secondaires + Ft. Mina EmptyJeu 23 Juin - 20:11


EFFETS SECONDAIRES

La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon


Bon ... Apparemment, Mina venait de lancer son venin dans le vent. Un bref coup d’œil derrière elle lui assurait l'absence de Diane dans la cuisine. La cruche n'avait pas suivi ses pas, alors que d'ordinaire elle avait pour habitude de rester sur ses talons ... presque au sens propre. Mais cette fois non, rien ! Elle se retrouvait seule dans la cuisine vide d'une habitation abandonnée, en plein cœur de la Cours des Faës. Ce situer ainsi lui mettait un peu la pression. Certes, il y avait bien peu de chance de Diane se soit tirer en passant à travers les murs sous le coup d'une certaine humiliation... Mais quand même, à observer l'endroit où Mina pensait la voir se tenir, elle plissa le regard avec méfiance. Peut-être devait-elle apprendre à tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de lancer des piques pareille. Wilhelmina ne prenait pas vraiment garde à la toxicité de ses paroles... mais certaines circonstances faisaient qu'elle devait peut être, devenir attentive. Les conséquences qu'elles pouvaient engendré ne lui plairaient sans doute pas. Car Diane était dans un état second. Sa conduite, ses réflexions étaient dictées par l'alcool... Qu'est ce qui l’empêcherait de sortir, avec son accoutrement de tapineuse, et de hurler à qui l'entendrait qu'une Stryge était ici et la forçait à la prostitution ? Bon, l’exemple est minable, mais l’idée bien présente. Mina aurait tout bonnement été condamnée. Alors oui, peut être que la Gargouille eut présentement une pensée un peu stressante, et concéda qu'elle avait été trop dur... Mais rapidement elle haussa les épaules pour rejeter cette pensée parasite trop fatigante à analyser, préférant repartir à la chasse au trésor dans les placards. ARG ! Une boite de harengs ! C'est tout ce qu'elle trouva... Mina observa alors la boite avec dédain avant de la jeter négligemment dans l’évier... Maison de merde. Les rats d'habitants n'avaient rien laissé...

Mina ouvrait la bouche pour exprimer une critique à ce sujet quand les talons de Diane se mirent à frapper si fort le sol qu'elle s'attendit immédiatement à voir débarquer une danseuse de flamenco unijambiste et/ou perchée sur un marteau piqueur. Elle soupira, de dos, sentant la présence de la Sidh. Et pour faire mine d’être encore en mouvement et de se désintéresser parfaitement de ce qu’elle tramait, la Stryge continua son exploration en passant aux tiroirs. Passionnant. «  'Mina, 'Mina... » Non pas Mina Mina. Mina Mina elle voulait se barrer car ces quelques syllabes prononcées en boucle par Diane la Chatte Chaude (pour changer du traditionnel Hot Dog) lui donnaient l’impression de se faire frotter les jambes par un chat teigneux. Elle grimaça à nouveau, imitant la Banshee en play back, pour qu’elle n’entende pas, cette fois ci. « Si je suis ridicule, tu l'es d'autant plus 'Mina. Après tout, qu'est-ce que tu fous ici avec moi ? Bien entendu, ta vie est tellement palpitante que tu n'as rien d'autre à faire, n'est-ce pas ? » Mais qu’est-ce que c’était encore que cette connerie ? Après quelques secondes de réflexion, elle se tourna vers le Spectre avec un air un peu troublé. Parce que la brune n’avait pas compris… mais elle était atteinte. Atteinte, et saoule, alors forcément les choses ne semblaient pas facilement la percuter contrairement à ses plans cul scandaleusement dégueulasses. Mais la Gargouille n’eut le temps de rien. Pas de dissiper les doutes de Diane. Pas de mettre les choses au clair… rien. Une ondée de désir s’empara de ses sens, la laissant un instant totalement prise (HAHA) au dépourvu.

L’instinct et l’incompréhension la forcèrent à passer une main sur son ventre frémissant, tandis que le rythme de son palpitant s’accélérait avec force, et fracas à l’intérieur de sa poitrine. Cette sensation la déboussola… avant de l’écœurer profondément. Ce corps qui la répugnait dérivait vers un désir qu’elle n’avait que rarement connu, et uniquement durant sa vie de mortelle. Mais aujourd’hui, s’était la pire des choses qui pouvait lui arriver. Mina ne voulait pas sentir sa chair vivre, aimer, désirer. Elle ne voulait pas que cela s’exprime… que cela appelle ainsi les charmes et les contacts. Alors, son regard glacial se braqua farouchement dans celui, trop sarcastique, de Diane. Et elle n’eut pas de mal à comprendre ce qu’il se passait. Les dons des Sidhs ne lui étaient pas tous connu, mais celui-là, si. « Je ne t'ai pas forcé à venir, il me semble » Et elle riait, et elle minaudait... Exacerbant la colère froide de Mina qui tentait de ne pas lui sauter à la gorge pour arracher sa jugulaire à même ses dents. Sa bouche se déforma dans un rictus méprisant quand elle approcha de Diane pour la défier. Les bouffées de convoitise devenaient plus fortes… Mais Mina les savait bien évidemment factice… Aussi la colère prenait elle le dessus.

« Ne joue pas avec ça, petite fille. C’est un conseil. »

La Stryge tentait de se contrôler, de penser à sa sécurité… d’anticiper. Mais Diane venait de toucher à une source très sensible de complexes insurmontables. Enterrés quelque part, ils ne revenaient que rarement à la surface… Diane venait de faire voler cette sécurité en éclat. Mais au-delà de sa profonde irritation, c’était de la peur qui perçait à travers les émotions controuvées qu’on lui imposait. Elle avait peur de ressentir… d’assumer son regard, son aspect. De sentir quelque chose émaner de son corps. C’était terrifiant, parce qu’elle ne pouvait pas encaisser ça. C’était au-delà de ses forces, et Diane jouait avec cela… en la touchant physiquement, comme mentalement. Et sous l’effet d’un coup de colère, Mina trouva le moyen de fouiller dans un tiroir. Sa main agrippa un objet fin qu’elle planta sans attendre dans le torse de la femme en face d’elle. Le sang gicla sur son visage à l’expression terrible, mais sans remords. Et elle laissa la Sidh à sa douleur en s’appuyant à un comptoir de cuisine. Œil pour œil…

« C’est marrant comme les rares personnes qui semblent s’intéresser à toi se tire. Tu pourris, Banshee… A l’image de cette maison tu es irrémédiablement isolée. Alors je crois que je vais comme tout le monde… Au final tu picoles trop pour être intéressante, je me suis trompée ! Ou alors… faut faire le show. »

Elle observait la Sidh se débattre avec le pic à glace qu’elle avait précédemment planté dans le sternum de cette dernière. Le sourire lui revenait un peu, alors qu’elle croisait négligemment les bras pour déclarer :

« Oh allez, la morue ! Fais un effort ! Dans dix minutes, t'es pendu, j’aurais bien rigolé et on n'en parle plus… C’est un bon deal. Surtout que ça va certainement te rappeler de bons souvenirs, non ? D’ailleurs comment tu es canée toi ? La drogue ? Le cancer du Sida ? Tu as bien une gueule à ça… »



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