Avalon & Mara ▽ I never wanted anything more.

Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016

I never wanted anything more.

"Don’t touch me this way, don’t hurt me again. Oh , You never felt this lost before and the world is closing doors. I never wanted anything more. Don’t let me make the same mistake again.
Please, don’t let me make the same mistake again."

Messenger walks among us ▽ Il ne resta bientôt plus rien de ses bris d'ailes et détritus organiques, avalés par le marbre ; Mara ignorait à quelle espèce Avalon pouvait bien appartenir mais elle se jura mentalement de se méfier d'eux comme de la peste noire. Les deux jeunes femmes se relevèrent en même temps sans se quitter des yeux, dans un sentiment de danger diffus, complexe. La stryge savait bien qu'au delà du fer et du diamant, chaque être à peur de quelque chose. Elle-même s'espérait d'acier mais n'était que de carton. Avalon avait peur pour son bébé. Nul homme ne demeurait dans son logis, et la rousse en déduit ce qu'il y avait à déduire, la préciosité d'une vie qui grandi dans le ventre et qui pourrait en être arrachée ; le vestige d'une autre vie, absente de ces lieux. Un souvenir et une continuité. Et même les monstres ont peur de perdre leur progéniture. Car elle était bien convaincu qu'Avalon était plus monstre qu'elle-même, qui n'aurait cependant jamais de descendance. Chaque être a un point faible et elle venait de trouver celui de cette brune au regard glauque. Mais c'était une maigre victoire, maigre comme elle, fauve affamé aux côtés efflanqués, qui ne mangeait jamais à sa faim.

Avalon ne négocie pas ; elle n'a pas peur. Mais quelle est donc cette sensation qu'elle sent au creux du ventre de la brune, et qui ressemble à s'y méprendre à de la crainte ? A d'autres. Elle ressent clairement les émotions fortes des gens et cela, quelque part, la rassure : Avalon reste humaine, malgré tout. Ses appas sont ensorcelants, même en Plein danger car c'est une belle femme qui le sait ; les pires de toutes. Des sorcières et des folles. Elle ne lui répond pas, car elle non plus ne négocie pas. Trouver des arrangements, ce n'est pas négocier : c'est dissimuler et contourner. Mara tourne autour d'Avalon et chacune se toise, restant sur ses gardes. Au sourire cruel de la jeune femme, rien ne fait écho : le visage de Mara demeure de pierre pour rester dans le bluff; la situation était compliqué et elle n'était pas en position de force. Pourtant, il lui semblait insensé de se soumettre au bon vouloir de la sorcière. Jamais; elle serait bien déçue sinon. Elle ne répliqua rien, préférant se taire.

Non, elle ne la comprenait pas du tout et en cet heure, la stryge s'en moque. Le danger l'effraye, comme tous les animaux craintif mais c'est la faim qui tire le loup du bois, et la voici, le front brûlant couronné d'angoisse. Mais Avalon ne lui fait pas peur : ce sont ses propres frissons qui lui offrent de la crainte. Elle sait elle-même qu'il ne se passera rien, parce qu'elle ne cherche pas la confrontation malgré ses menaces. Pourtant, elles ne sont pas des menaces dans le vent, car Mara ne ment jamais. Droite et roide sur ses jambes, la stryge regarde Avalon s’entamer le bras en lui disant de contrôler ses instincts. Elle la regarde un moment, en se mordant la lèvre inférieure, se pourléchant les babines d'un air affamé. Et quand la brune s'approche d'elle, la rousse se mord douloureusement l'intérieur de la bouche pour ne pas bondir sur elle.

Elle ne lui répond pas, déjà hypnotisée par le liquide carmin qui l’appelle dans un langage très ancien, bien antérieur à celui des mots. Elle n'est ni agressive, ni impolie, et encore moins ingrate bien que son regard n'ait rien de docile et tandis qu'elles e penche sur cette paume, la stryge hume l'odeur âcre du sang ; celui d'Avalon est doux et rance aux narines, différent des autres. Il offre d'étranges vapeurs qui rendent les sens tout embrouillés.

"Merci", se contenta-t-elle de dire, poliment et bien étrangement avant de prendre délicatement la main d'Avalon dans la sienne et de la porter à ses lèvres affamés mais tremblantes.

Et doucement sa bouche épouse la forme de la plaie, ses crocs se plantant délicatement dans la chair offerte pour pomper à la veine ce sang morbide et dangereux ; elle le ressent dans son odeur piquante, dans ses sens qui se trouble. Dès qu'elle boit, Mara se retrouve tiraillée entre plaisir et douleur, fermant les yeux et luttant contre son envie de vomir. Le sang d'Avalon est plus brûlant que de la lave, plus acéré qu'une boule d'épines. Elle à l’impression de boire du métal en fusion. Elle boit et boit encore, pour soigner sa souffrance par une autre et lâche finalement la main de la brune pour tomber au sol dans un gargouillis pathétique, recroquevillée sur elle-même en se tenant les viscères, comme si elles allaient exploser. Ses yeux rendus fous par la douleur ne captent plus rien et elle crache un peu de sang, la gorge en feu; tout devient souffrance, et elle perd pied, sachant ce qui l'attendait. La rousse hoquete un long moment, le corps agités de spasmes puis ferme brutalement la ouche pour retenir un vomissement : elle ne vomirait pas. Ce sang ne devait pas sortir d'elle.
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Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015

Mara & Avalon

N'oublies jamais la saveur de l'horreur sous mes dents

Mon sang t’achèvera de bonheur.

Pour que plus jamais la mort ne te repose.

Les yeux de Mara semblaient scruter Avalon, comme si elle se demandait de quel bois elle était faite, de quel acier étaient composés ses nerf, l'alchimiste se demanda même si elle avait conscience de la race d'Avalon. Si ce n'était pas le cas cela jouait en sa faveur, et si Mara savait ça ne changeait pas qu'elle ne connaissait pas vraiment de quoi Avalon était clairement capable. Elles se jaugèrent encore un moment, pour savoir qui était la proie et qui était le prédateur et si au final il y en aurait un qui devrais ployer l'échine. Mara continuait à regarder par intermittences son ventre, comme si elle semblait comprendre que Avalon portait en elle son bien le plus précieux. Son dernier lien avec Mathis, son dernier garde fou avant de sombrer dans la folie. Pendant une seconde elle se demanda si Mara ne l'enviait pas de porter la vie, elle savait que les stryge ne pouvait avoir d'enfant et peut être que la femme en face d'elle enviait sa maternité et tout ce que ça engendrait. Mais Avalon chassa cette pensée, elle ne voulais pas humaniser Mara plus que de raison, elle devait s'en garder pour sa propre sécurité.

Mara ne réagit pas à son sourire mesquin, elle reste de marbre mais Avalon ne se laisse pas avoir. Elle connais ces façade de glace, ces airs figés, inatteignable. Mara ne dupe pas Avalon mais la jeune femme sait qu'elle ne dupe pas complètement la stryge non plus. Mais tant pis, personne n'est prêt à céder du terrain. Personne n'abandonne et personne ne plie le genou. On aurait dit deux fauves, feulant, se jaugeant, testant les limites jusqu'où repousser l'autre. Avalon aimait ça, cette sorte de traque, d'attente avant de savoir qui gagnerait.

Finalement Avalon cède, pas parce qu'elle à peur, pas parce qu'elle a pitié, mais parce qu'elle a envie de voir la stryge se torde de douleur autant que de plaisir, de la voir supplier à genoux pour avoir encore une fois son sang, pour qu'elle supplie jusqu'à se traîner à ses pieds. Sa démarche n'est en aucun cas altruiste elle est profondément égoïste et elle ne s'en cache même pas. Alors que le sang se met à couler le long de sa peau d’albâtre elle s'approche de la stryge, Avalon voit clairement un frisson parcourir Mara et elle laisse paraître son impatience.

L'odeur du sang métallique envahie les narines d'Avalon alors qu'elle fixe Mara qui se penche sur sa main, qui semble hypnotisée par ces perles rougeâtres. Elle comprends la fascination pour le sang, pour le pouvoir de persuasion qu'il à, ce pouvoir de repousser comme d'attirer les êtres. Le sien, vicié, dangereux, rends maniaque, et accro, rajoutant du pouvoir à Avalon. L'alchimiste ne dit rien quand Mara la remercie, elle ne demande pas de remerciement, juste la soumission. Les lèvres tremblantes, quémandantes de Mara se posent sur sa blessures. Avalon siffle quand les dents se plantent dans sa chair, c'est toujours aussi peu agréable mais une fois passer cette douleur elle se sent comme étourdie, c'est toujours ainsi quand Mara prends son sang. Le temps semble se dilater alors qu'elle prends sa dose, alors qu'elle s'enflamme les sens en buvant son sang maudit.

Finalement Mara se recule et lâche la main d'Avalon qui s'empresse de presser les deux bords de sa plaie l'un contre l'autre. La stryge est retournée au sol, se tordant comme si l'enfer lui même était dans ses entrailles. Encore une fois elle répand du sang par terre ce qui fait plisser les yeux à Avalon, elle ne viens pas de lui laisser boire son sang pour qu'elle le recrache immédiatement. Les hoquets lamentables secouent Mara pendant que Avalon va chercher un torchon dans la cuisine.

Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016

I never wanted anything more.

"Don’t touch me this way, don’t hurt me again. Oh , You never felt this lost before and the world is closing doors. I never wanted anything more. Don’t let me make the same mistake again.
Please, don’t let me make the same mistake again."

Messenger walks among us ▽ Chaque gouttes de sang est rpécieuses oour Mara, qui était loin d'être une goulue : là où les Stryges buvait presque trois litres par semaine, elle-même ne se nourrissait que trois fois par mois et cet état de fait rendait ses pouvoirs amoindris par rapport aux autres Goules. Ce n'était pas que le sang la dégoûtait, bien au contraire ; c'était qu'elle avait l'habitude de faire avec peu et prédateur pleutre, elle préférait minimiser ses interactions chasseresses. Pour le moment, c'était le sang d'Avalon qui éveillaient brutalement ses sens, même quand la brune n'était pas dans son champ de vision. C’était cette obsession de l'agonie qui lui donnait une affreuse satisfaction qui la tiraillait à mesure qu'elle suça le liquide carmin hors de la plaie volontaire, avant de perdre pied dans une souffrance comme rarement elle en avait éprouvé. Il n'y avait qu'aux mains Kai, sa "mère" qu'elle avait ressenti tant de miasmes. Sa gorge s'irrita tant qu'elle fut comme envahie de plomb en fusion, ses viscères tordues et mélangés au point de donner l'impression de n'être plus que de la mélasse. L'agonie fut lente, surement au goût d'Avalon mais certainement pas à celui de Mara. Et pourtant la stryge n'eut aucun retours. Elle se contint admirablement au sommet de la douleur malgré son corps agités de spasmes. Pas une larme ne lui vient, pas un sanglot. Elle connait la douleur : elle est sa plus fidèle confidente.

Celle-ci est un cheval qu'elle monte à cru, recroquevillée sur elle-même. Elle devait tenir : de l'assimilation de ce sang vicié dépendait l'apaisement de ses sens ; Avalon avait quelque chose dans les veines qui l'avait condamnée à devenir accro ; du poison... bien sûr.... la rousse ne parvenait à réfléchir clairement mais l'idée fit son chemin, entre les sueurs et les hoquets. Elle se retint autant qu'elle put de ne pas tomber dans l'inconscience, en frôlant le bord sans jamais y céder ; c'était horrible. Le sang semblait vouloir passer le seuil de ses dents pour s'enfuir hors de son corps alors qu'elle avait fait tant d'effort pour l'obtenir. Avalon a disparu de son champ de vision. La douleur devient moins précise, plus lancinante. Elle pique et tire, cesse de brûler aux sangs. Elle tiraille à présent, faisant battre tout son système cardiaque comme si elle était encore humaine. Quelques hoquets lamentables la prennent encore à la gorge, sentant bien qu'elle serait incapable de parler et même de respirer... foutue sorcière. Elle regrettait la nuit où elle l'avait abordée.

Peut-être était-ce le meilleur moment pour tirer sa révérence et opposer au brutal de son arrivée une fuite plus tactique. La stryge se disait qu'une fois la souffrance passée, elle n'intéresserait plus Avalon, jusqu'à la prochaine fois. Ou peut-être la sorcière se régalerait-elle de sa faiblesse, ne parvenant qu'à ramper sur le sol en direction de la porte-fenêtre dont elle avait brisé la serrure en toute hâte. Sa vision demeure imprécise et flou et même son ouïe lui semble biaisée : elle ne parvient pas à entendre la brune revenir, se redressant lentement en prenant appui sur la véranda avec l'intention de sortir. Sa main laisse une trace de sang sur la vitre fine qu'elle craint de casser tant elle tremble ; elle n'a presque pas de force dans les jambes. Elle tousse un peu de sang dans sa paume, et cherche à tâtons l'ouverture de la porte. Peut-être qu'Avalon est déjà revenue, ou pas. Elle n'en sait rien. Elle espéère juste parvenir à rentrer chez elle en un morceau.

Si elle n'était pas une stryge, aurait-elle survécu à ce sang mauvais? La question la taraude mais elle a trop mal pour al creuser ; elle veut juste disparaître.
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Mara & Avalon

N'oublies jamais la saveur de l'horreur sous mes dents

Mon sang t’achèvera de bonheur.

Pour que plus jamais la mort ne te repose.

Avalon n'avait jamais permis à personne de se nourrir sur elle, pourtant elle avait affronté quelques stryges au cours de sa vie, elle en avait affronter, elle avait même coucher avec l'un d'eux mais jamais elle n'avait permis qu'on viole sa chair et ses veines. Mais avec Mara c'était différent, elle voulait voir ce que son sang maudit pouvait faire, et comme elle avait l'air camé jusqu'à la moelle elle pouvait se permettre de la manipuler jusqu'à une certaine limite. Elle aimait voir Mara supplier, quémander puis subir la morsure de son sang, la douleur mêlée à l'extase, elle voulait comprendre comment un sang empoisonné comme le sien pouvait autant rendre accro. Elle se doutait que les hormones de grossesse avaient quelque chose à jouer là dedans mais il devait y avoir autre chose, peut être ce besoin de souffrir pour se sentir vivant venant de ses êtres sans age. Elle voulait comprendre comment ça fonctionnait, comment elle pouvait rendre dépendant et asservir ces êtres puissants.

Mara était au sol, en position fœtale, le corps secouée de vague comme si elle était en pleine houle. Elle était secouée, à peine abreuvé par les quelques gorgées qu'elle lui avait permise de prendre, et Avalon la dominait, Avalon était la source de son plaisir et de sa douleur. Avalon savait qu'un jour Mara serait vraiment trop en manque et deviendrais vraiment dangereuse et qu'a ce moment là elle devait véritablement se battre pour sauver sa vie mais ce n'était pas encore aujourd'hui. La stryge semblait au bord de l'évanouissement elle résistait étrangement bien. Sa paume lui faisant mal Avalon s'éloigna jusqu'à la cuisine pour prendre un torchon et le presser contre sa plaie. Elle siffla de douleur mais d'un côté elle comprenait ce que Mara ressentait, la douleur faisait vivre, tenir envers et contre tout.

Par dessus le bar de la cuisine elle voit la stryge ramper lamentablement, incapable de laisser ses jambes la porter. Elle secoue la tête, c'est pathétique autant que magnifique, la soumission est magnifique aux yeux d'Avalon. L'alchimiste reviens, suivant la pénible avancée de Mara mais cette dernière ne semble pas vraiment la voir ni l'entendre. Elle finit par se redresser et Avalon s'appuie contre la baie alors que la stryge semble chercher à l'ouvrir, soupirant d'agacement devant tant de faiblesse elle tire la porte un peu brutalement. Maintenant il est temps que Mara s'en aille car Avalon commence à sérieusement s'ennuyer de sa présence.

« Je t'enverrais la facture pour les dégâts que tu a causé. »

Et elle pousse la stryge dehors sans ménagement.

Avalon & Mara ▽ I never wanted anything more.

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