J'avais fais le tour des invités, enfin, le tour... C'est un petit mot. Ils étaient nombreux, vraiment trop nombreux. Du coup, j'avais du sonner les cloches à l’organisatrice du mariage qui c'était arrangée pour faire venir d'autres boissons, plus de nourritures, de nouvelles tables, de nouvelles chaises. Pas le choix, je me voyais mal foutre tout le monde dehors, inutile de faire un scandale à mon mariage et de mettre ma femme dans un état de stresse pitoyable alors qu'elle était enceinte. Je reviens donc d'une tournée mémorable, croisant deux gosses qui c'étaient téléportés à l'entrée comme des fleurs. Non de dieu, c'est quoi ça encore. Je secoue brièvement la tête, histoire de ne pas faire un arrêt cardiaque. Décidément, cette nouvelle vie me réservait bien des tracas. Bref. J'avais laissé Avalon durant quelques minutes, la cherchant des yeux, je finis par repérer sa robe. Elle était entourée par plusieurs personnes et dieu comme je sais qu'elle n'aime pas être étouffée de la sorte. Ni une ni deux, je me dirige vers elle, poussant légèrement quelques invités pour me frayer une place.

« Navré mais je vais devoir vous emprunter la mariée pour quelques instants. Si vous voulez bien nous excuser. »

Toujours aussi poli le jeune Mathew hein ! Soit. Je prend délicatement la main de ma femme l'emmenant plus loin, nous frayant un chemin à travers la foule. Bordel, je déteste ce genre de cérémonie avec dix mille personnes. Déjà, je pouvais entendre des rires plutôt bruyant, sûrement à cause de la quantité d'alcool ingérer. J'ai besoin d'un verre... J'attrape une coupe au passage. Après tous, c'était ça ou je devenais fou.

« Non de dieu, il c'est passé quoi.. On dirait que tout Ottawa a rappliqué. Pour notre cérémonie en petit comité c'est foutu. Oh toi lâche ses fleurs sinon je te jure que ça va aller mal.... puis, j'ai vu deux gosses apparaître comme par magie dans la salle. Chérie, je vais mourir avant l'heure d'un arrêt cardiaque si je vois encore une once de surnaturel ! »

J'avale ma coupe d'un seul coup. Bon, j'avais dis ça avec une certaine ironie, au fond, ce mariage m'amusait et ça donnait une ambiance agréable. Mais quand même... Mes employés étaient humains et ils étaient ici, du coup, si jamais un d'eux tombaient nez à nez avec des je-ne-sais-trop-quoi c'était pas la meilleure des choses. Je  regarde autour de moi et je vois arriver... Magyar. Ah non, non, non pas lui, je me casse ! J'attrape la main de ma femme et l'emmène rapidement plus loin.

« Ce mariage je m'en souviendrais toute ma vie... »

Dis-je en ricanant doucement. Me voilà carrément en train d'éviter un invité indésirable, charmant non.

Avalon était heureuse d'être devenue la femme de Mathis, réellement elle ne demandait rien de plus c'était ce qu'elle attendait depuis leur retour d'Italie. Mais là il y avait clairement quelque chose qui avait merder. Pourquoi y avait – il autant de monde ? Sérieusement ça devenait pesant. En plus tout le monde la félicitait, venait donner son avis, raconter sa vie alors qu'elle n'en avait rien à faire. Elle ne connaissait même pas un quart des personnes ici. Le lieu était somptueux, la décoration d'un goût exquis, tout comme elle l'avait voulu mais il y avait beaucoup trop de monde à son goût.

En plus Mathis l'avait abandonnée et elle se retrouvait entourée d'une bonne dizaine de personnes, elle n'écoutaient pas ce qu'ils racontaient, la plupart parlant entre eux. Elle se sentait oppressée, et le haut de sa robe bustier rajoutait à cette impression. Avalon se trémoussa, mal à l'aise, elle ne pouvait décemment pas les envoyer balader comme elle aurait fait d'ordinaire. Elle tripota la ceinture fine ceinture mauve qui ceinturait sa taille et regarda passer un des nombreux serveurs avec avidité, elle avait foutrement besoin d'un verre mais son état ne le lui permettait pas. Avalon ne dissimula même pas son soupir de soulagement quand elle vit Mathis fendre le petit groupe et l'arracher aux invités. Son mari attrape une coupe de champagne et la finit d'un trait.

« Seigneur j'ai cru que j'allais me mettre à leur hurler dessus merci de m'avoir sauvée. »

Mathis à l'air au bord de la syncope mais une réelle étincelle de bonheur flotte dans ses pupilles, ça lui fait un bien fou de le voir comme ça, dans son superbe costume. Elle n'a qu'une envie : s'éclipser et lui enlever toutes ses fringues. Elle rit quand elle l'entends mentionner les deux faës qu'elle a vu apparaître dans un coin de la pièce.

« Les leprechauns sont de gros feignants, ils se téléportent tout le temps. S'il te plaît ne meurt pas avant que l'on ai consommé notre mariage. Elle se serre un peu contre lui et lui vole un baiser. Maintenant tu sais ce que sont des cognassiers du japon. »

Elle montre du menton les bouquets sur les tables. Il se tends soudain et l'attire vivement plus loin comme si il fuyait quelqu'un. Avalon cherche du regard qui son tout nouveau mari pourrait vouloir fuir mais il l'emmène si rapidement qu'elle doit se concentrer sur ses pieds pour ne pas se les prendre dans sa robe.

« J'espère bien, sinon compte sur moi pour te le rappeler ! »

Combien de personnes devait – elle encore saluer, combien de temps devait – elle encore rester avant qu'elle puisse enfin entraîner son mari ailleurs pour lui enlever ce fichu costume ? Foutues hormones !

Pour perdre Gabriel à un mariage, il fallait le faire... Habituellement (du moins il y avait 15 ans de cela, et là on est tous mort de rire... merci Sygi) il furetait toujours joyeusement du côté du buffet, en compagnie de Mojito qui piaffait d'une manière tout à fait hystérique. Mais là, pas de Gabriel, et pas de petits cris aigus non plus pour la guider. A coup sûr, l'Alchimiste s'était planqué avec une part de gâteau énorme pour ne pas se faire taper sur les doigts. Fallait quand même dire que depuis qu'ils se fréquentaient à nouveau, le style alimentaire de Monsieur De Agüero avait quelque peu changé. Mais c'était un échange de bon procédé ! Car Sygrid elle, lui avait promis de mettre à mal son addiction pour la bouteille. C'était sans doute elle qui souffrait le plus... mais elle ne craquait pas, contrairement à Gabriel. Elle en était foutrement sur ! Le goinfre s'était planqué... et quand il se planquait, surtout avec son diable de hérisson sur l'épaule pour lui filer des idées maléfiques, il était introuvable. FOUTUE BESTIOLE ! Elle finirait réellement au fond d'un verre un jour, et pas pour picoler !

Lâchant un soupire profond et lasse, le Phoenix attrapa une coupe de champagne... hésita... Mais fit preuve d'une grande volonté alors qu'elle la vidait lentement et dans un soupire dans un bac à plante. Pour la remplir de jus de pomme… Sans alcool la fête est plus folle ? Mon cul ouais.... En parlant de cul, non je déconne je reprends ma phrase : En parlant de non-cul, la Faë aperçue bientôt Avalon en robe blanche, qui semblait légèrement bouffie et rougeaude d'ailleurs. Bon elle restait plutôt... jolie. Mais bouffie quand même devant le regard acéré et critique de Sygrid qui s'approcha en esquissant un faible sourire, qui était somme toute l'équivalent d'un méga colgate de publicité.

« Tiens, la mariée... »

Et là, oh mon dieu, elle lui claqua une très brève bise histoire de paraitre un peu plus chaleureuse. Puis elle se tourna vers le jeune homme qu'elle avait vu sur l'autel aux côtés de la brune, et essaya de sourire un peu plus en le saluant.

« Et son époux, enchantée. Je n'imaginais pas qu'un jour Miss Blackfield puisse laisser quelqu'un lui passer la bague au doigt. Vous avez sans doute ... disons... Une patience certaine. Mes félicitations à vous deux. »

Et maintenant... trouver une conversation. Mais puisqu'elle était loin d'en être la reine, elle se tourna vers Avalon avec un air un peu désolé, attendant que cette dernière puisse lancer un sujet... ou qu'elle se casse simplement avec son époux tiens, ça l’aurait arrangé !

Je souris légèrement à ma femme alors qu'elle me remerciait de l'avoir sauvée des griffes de cette foule. Ça m'avait d'ailleurs étonné qu'elle ne se soit pas déchaînée, faut dire que la patience et elle c'est pas ce qu'il y a de plus évident, surtout quand elle était entourée de beaucoup de personnes. Bon, heureusement elle n'avait pas envoyée balader nos invités...enfin, nos invités... beaucoup ne l'avaient pas été ou alors accidentellement. Tant pis, nous devions faire avec, après tout, ce qui est fait est fait.

« Heureux de m'être rendu utile ma chère. »

Je lui rend son baiser rapidement en posant mon regard sur les fleurs. Oui, là sur le coup je ne pouvais pas les louper. Je remarque alors Magyar et fuis loin, trèèèèès loin, genre à l'autre bout de la salle de réception. Pas que je n'apprécie pas ce mec, mais avouons qu'il pouvait être fort lourd. Une baleine de plus de six cent kilos n'aurait pas pu rivaliser. Je ricane à ses paroles, la prenant légèrement dans mes bras.

« Je ne doute pas de ça... »

Posant un baiser sur ses lèvres j'entends une jeune femme s'adresser à ma femme et relâche mon étreinte pour faire face à l'inconnue. Une jeune femme rousse se présentait devant nous, apparemment, elle connaissait Avalon ce qui me rassurais. Je n'avais pas envie de faire face, une fois de plus, à des personnes que nous ne connaissions ni d’Eve ni d’Adam. Elle s'adresse alors à moi et je souris légèrement. Quoi, voir Avalon marié était si surprenant que ça ?Heureusement, elle ne me connaissait pas parce que je n'avais jamais été destiné à me marier également.

« Merci, mais disons qu'elle en a également beaucoup. Il faut une certaine patience pour réussir à me supporter. »

Dis-je dans un léger sourire en posant mon regard sur me femme.

Heureusement que Mathis c'était enfui, avec elle à son bras parce que franchement elle n'en pouvait clairement plus de tout ces gens. Si ils avaient voulu un mariage en petit comité c'était aussi pour éviter toutes ces félicitations sans fin. Puis la moitié des gens venaient les voir par pur politesse et Avalon avait du mal avec les personnes comme ça. Elle aurait fini par exploser, et déjà qu'en temps normal il ne fallait pas la chatouiller longtemps pour qu'elle s'énerve, là au vu de son état, l'excitation du mariage, la fatigue, la grossesse il n'aurait pas fallu une minute de plus avant qu'elle fasse une esclandre.

Quelqu'un les interpelle et Avalon à le plaisir de voir Sygrid arriver. Ça lui fait un grand bien de voir un visage connu, certes elles ne sont pas amies, elles sont au clair avec ça mais il n'empêche qu'elles ont vécu des choses assez fortes pour les rapprocher. Avalon répondit à sa bise même si ça la surprenait, la surprise fut encore plus forte quand elle pris le temps de la regarder dans sa belle robe bleue.

« Je suis très contente de te voir Sygrid, je te présente Mathis, mon mari comme tu as du le remarquer. »

La Phoenix salua le jeune homme et exprima sa surprise de la voir mariée ce qui la fit rire doucement alors que Mathis répondait. C'est vrai que même Avalon avait encore un peu de mal à y croire. S'étant connues sur le champ de bataille où elles ne devaient laisser passer aucune faiblesse il était vrai que c'était difficile de la penser attachée à un homme au point de se passer la corde au cou. Et encore elle n'avait pas connaissance du fait qu'elle soit enceinte.

« Comme quoi tout change ! Tu es superbe dans cette robe en tout cas Sygrid, tu es venu accompagné d'un bel homme toi aussi j'espère ! »

Elle connaissait la difficulté de l'ancienne militaire à faire la conversation ainsi elle prenait les rennes pour lui éviter de trouver un sujet de conversation.

« Merci, mais disons qu'elle en a également beaucoup. Il faut une certaine patience pour réussir à me supporter. » Bien, à priori les deux jeunes mariés étaient bien assortis. Du moins le pensaient ils, ce qui n'était pas une mauvaise chose, bien au contraire. Ils vivaient là les plus beaux instants de leur relation, qu'ils en profitent ! Car bientôt la réalité les rattraperait, peut être aussi leurs différends. Le mariage n'était pas chose évidente, Sygrid pouvait en témoigner. Mais justement, les différences parfois permettaient de créer un équilibre précieux, aussi espérait-elle pour Avalon, qu'elle et son mari soient moins similaire qu'ils ne l'imaginaient. Mais après tout, chacun ses emmerdes, chacun son 'boulet'. L'air de rien d'ailleurs, Sygrid observait les environs... mais pas une trace du hérisson et de l'Alchimiste. Pas même deux pieds dépassant d'un rideau, ou une trainée de miettes... rien. Ils n'avaient pas perdu la main les deux boulotteurs ! « Je suis très contente de te voir Sygrid, je te présente Mathis, mon mari comme tu as du le remarquer. » Bah ouais, évidemment... Sygrid imaginait bien qu'Avalon éviterait de rouler des pelles à quelqu'un d'autre que son époux le jour même de son mariage. Mais elle se contenta de sourire avec politesse et salua à nouveau le jeune homme d'un signe de tête. « Comme quoi tout change ! Tu es superbe dans cette robe en tout cas Sygrid, tu es venu accompagnée d'un bel homme toi aussi j'espère ! »

Si jusqu'à maintenant, Sygrid avait légèrement sourit, de manière plutôt sincère, son expression s'était alors un peu figée. Quand elle tirait cette tête-là, Sonja l'appelait... comment déjà ? Ah oui, Sygrid Van De Kamp puisqu'apparemment elle ressemblait ainsi à une héroïne de série TV de type bourgeoise coincée du cul. Merci beaucoup petite sœur.

« A vrai dire ... »

Bah oui mais à vrai dire quoi ? L'espace de quelques secondes le Phoenix observa encore la foule dans l'espoir de tomber sur Gabriel... ou au contraire, de ne pas tomber sur lui. S'assurer peut être qu'aucunes oreilles ne trainaient. Parce qu'elle avait bien des peines à parler ouvertement de sa situation personnelle, et qu'elle n'avait pas vraiment envie de le faire. Difficile de qualifier ce qu’elle vivait actuellement.  

« Je suis venue avec... mon ... » Et là c'est trèèèèès difficile. « ... Époux. »

Enfin ex-mari nouvellement retrouvé, après une séparation de 15 ans sans divorce, qui pourtant... aurait dut être prononcé depuis le temps. Mais la vie était vachement drôle des fois. Pour éviter de devoir disserter à ce sujet avec la psy qui ne se doutait certainement pas une seule seconde que Sygrid était mariée, cette derrière chercha rapidement un super sujet de conversation... et ne trouva rien de mieux à lâcher, en se tournant d'une manière un peu mécanique vers Mathis :

« Vous êtes un peu palot Mathis. C'est l'émotion ou bien la perspective de cette vie à deux ? Une fois la bague au doigt, c'est pour toujours... »

Et au regard de son expérience à elle, allons rire tous ensemble de cette phrase tellement mal venue ! (xD MDR comme qui dirait !)

J'avais laissé les deux jeunes femmes parler, alors que Avalon faisait un compliment à Sygrid qui elle annonçait être venue avec son époux. Bon, vu la tronche de ma femme c'était une première et elle semblait carrément surprise. Je détourne les yeux en regardant autour de moi, passant mon bras autour de la taille de ma femme, gardant ainsi un simple contact avec elle. J'avais encore du mal à réaliser que nous étions mariés, qu'elle partageait à présent le même nom de famille que moi, que suite au contrat de mariage que j'avais rédigé moi-même, elle possédait tout ce que j'avais également. Ben oui, à ma mort, elle allait hériter de tout aussi bien de la maison que de ma fortune. Ainsi, j'étais sûr qu'elle ne serait jamais dans le besoin. « Vous êtes un peu palot Mathis. C'est l'émotion ou bien la perspective de cette vie à deux ? Une fois la bague au doigt, toujours... ». Je prends quelques secondes avant de réagir face à ses paroles, ayant doucement tourné mon regard vers elle. Ouai, bon, j'aurais préféré éviter le sujet de ma maladie... soit, je n'allais pas mentir.

« Ma santé n'est pas spécialement au rendez-vous, disons que comme je suis là, c'est grâce à des anti-douleurs et une bonne dose de médicaments. »

Je souris légèrement passant ma main dans mes cheveux, assez mal à l'aise de foutre sur le tapis ce genre de sujet qui plombe généralement l'ambiance. Puis, le fait de devoir aborder ce sujet devant ma femme n'était pas agréable, même si Avalon savait de quoi il s'agissait, je savais qu'il était douloureux pour elle d'y penser, d'en parler également. Elle avait beau chercher des solutions pour me soigner, elle n'avait encore rien trouvé de très convainquant.

« Mais bon, il n'y a pas grand chose à faire pour l'instant, à part attendre, subir et continuer à vivre. »

Je hausse légèrement les épaules d'un air totalement décontracté. J'avais appris à faire une croix sur la vie telle qu'elle, vivant ce qu'il me restait de temps à fond les manettes.

Alors là si elle s'attendait à une telle nouvelle ! Sygrid mariée ? Elle en resta comme deux ronds de flan les yeux exorbités. La jeune femme n'avait jamais parler de son mari, ni même abordé le sujet, Avalon avait toujours eu du mal à l'imaginer avec un homme alors mariée autant dire que c'était de la pure fantaisie. Elle avait du mal à imaginer qui avait pu épouser la faë, pas que ce soit péjoratif mais Sygrid avait un tempérament particulier et elle n'était pas facile à cerner. Avalon se savait aussi difficile à supporter heureusement elle avait trouver Mathis. Enfin en même temps la plupart des gens qui avaient connus Avalon avant tomberait des nues si ils la voyaient mariée et enceinte. Mais bon n'empêche que Sygrid était mariée quoi ! Mathis passe un bras autour de sa taille ce qui lui permet de sortir de son hébétude.

« Eh bah ça pour une nouvelle ! »

Avalon ne savait pas bien quoi lui dire d'autre, elle savait que Sygrid n'était que très peu encline à parler de sa vie privée aussi elle n'alla pas plus en avant sur le sujet mais il faudrait quand même qu'elle lui tire les vers du nez un de ces jours. Un époux quoi, quelle cachottière cette Phoenix ! La dite Phoenix aborda soudain un sujet qui fâche et Avalon ne pu se retenir de se crisper. C'est vrai que Mathis était particulièrement pale mais elle essayait d'éluder cette partie là, de ne pas mêler la maladie à leur mariage pour en garder un souvenir parfait. Son mari prends le temps d'expliquer calmement à Sygrid la situation, Avalon détourne le regard.

Soudain quelque chose la frappe. « Mais bon, il n'y a pas grand chose à faire pour l'instant, à part attendre, subir et continuer à vivre. » Avalon n'était pas du tout du même avis que son tout nouvel époux, elle ne voulait pas lâcher l'affaire. Le regard de la jeune mariée se braque sur Sygrid et elle réfléchit à toute vitesse. Elle a du mal à se souvenir de toutes les caractéristiques des faës mais elle croit bien se souvenir de quelque chose. Elle prends soudain un coup dans le cœur, oui bordel oui ! Elle se souviens d'une histoire de plume pouvant donner une vie de plus à quelqu'un.

« Non attends Mathis je pense à quelque chose. Elle à la bouche sèche. Sygrid tu es bien une phœnix non ? »

ça se trouve c'est ça la solution à tout, à la maladie qui ronge son mari, à la mort qui approche bien trop vite.