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Agnus dei + Ft. Avalon

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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyLun 20 Juin - 16:53


AGNUS DEI

Te voir en chair, j'en perds la tête


Sygrid. Le souvenir de cette femme lui tord si fort l'estomac qu'elle se surprend à se voûter douloureusement vers l'avant. Comment a-t-elle pu s'échapper ainsi, sans même prendre la peine de lui annoncer les choses correctement ? Elle secoue péniblement sa petite tête, dissimule son désarroi derrière ses longs doigts fébriles. Sygrid. Elle a envie de vomir la lame qui semble ne jamais vouloir cesser de tourner, encore et encore, entre ses cotes. Sygrid. Mais qu'est-ce qui lui manque véritablement ? L'illusion de ne pas être totalement seule et perdue dans cet univers insensé, peut-être. Ou bien, la culpabilité qui s'évaporait lorsqu'elle portait, en sa compagnie, la liqueur à ses lèvres avides. Peut-être que, finalement, c'était un tout. Elles étaient l'une et l'autre. Elles se différenciaient parfois, pour toujours s'ancrer au même point d’amarrage. Pathétique chimère à laquelle Diane ne cessait de se pendre, comme un condamné qui réfuterait l'idée même de la mort. Et, la sienne lui paraissait bien plus douce auprès de la rousse. Désormais, la véracité des faits semblent la frapper chaque jours, à toutes heures, sans prévenir, lui rappelant qu'elle n'a définitivement plus rien à faire ici. Sa place n'est pas parmi les vivants, ni même parmi les morts. Alors, où se trouve-t-elle ? Elle se pince la lèvre, tente vainement de ravaler l'amertume qui laboure sa cage-thoracique.
- Je lui en veux tellement, souffle-t-elle.
C'est profondément égoïste. Même si, parfois, elle se réjouie de ce nouveau départ. Mais ces fois-là sont rares et, se changent rapidement en jalousie mal placée, puis en colère démesurée. Comme Faolan, elle l'avait simplement laissé derrière elle, sans un regard en arrière. Finalement, l'humain est égal à lui-même: manipulateur, orateur, puis lâche.

Elle n'a pas le temps d'anticiper la suite. D'un seul coup, Avalon est proche d'elle, si proche qu'elle s'en étourdie. Puis, le coup part. Sa paume s'abat sèchement contre sa joue dans un claquement propre, sans bavure. Diane hoquette, laisse échapper un couinement semblable à celui d'un chien que l'on aurait sanctionné. Ses prunelles s'écarquillent de stupéfaction, alors qu'elle l'interroge de ses grandes pupilles pourtant nettement dilatées. La violence de son geste la tenaille jusqu'à la moelle, resserre un nœud quémandeur entre ses reins. Elle halète, hyperventile sous ce raz-de-marée perfide et indicible. Sa tête lui tourne, mais ce n'est pas dû à cette gifle sévère, c'est une émotion singulière. Elle détourne honteusement son attention, fixe un point invisible au loin.
- Ne me parles plus jamais de cette meurtrière ! Que ce soit bien clair entre nous, elle à tué mon mari je ne veux plus jamais entendre son nom sous mon toit ou en ma présence tu m'as bien comprise ?!
Tout ceci n'a véritablement aucun sens. Et, elle ne veut pas y croire. Alors, elle ferme les paupières, s'isolent telle une enfant qui ne voudrait pas écouter. Elle ne veut pas entendre cela. Elle ne veut pas savoir. Et de toute manière, ce n'est pas possible. Sygrid n'aurait pas fait une chose pareille. Elle le sait. Elle le sent. A moins que cela soit un leurre ? A moins qu'elle l'ait bien trop idéalisée ? De toute évidence, elle ne souhaite pas en savoir davantage. Elle n'est pas prête pour cela.

Les doigts d'Avalon se referment autour de son visage, la poussent à soutenir à nouveau ses iris inquisitrices. Elle avale sa salive difficilement, se mord la lèvre en regardant les siennes qui viennent caresser ses tympans d'une douce promesse. Elle se penche vers elle, dépose son front contre le sien en hochant sa petite caboche, docilement.
- Mais moi jamais je ne te laisserais Diane.
Elle sourit naïvement. Elle ne la laisserait pas. Elle ne l'abandonnerait pas. Cette révélation semble alors balayer les quelques parjures précédentes. Et, elle oublie alors tout ce qu'elle lui a brutalement craché à la figure. Sa main se pose sur la sienne, recherche cette tendresse à la fois langoureuse et maternelle. Elle frotte timidement son nez contre le sien.
- Je n'ai que toi, avoue-t-elle quasiment contre sa bouche.
Certes, il y a Artemis, il y a 'Mina. Mais, aucune des deux ne comprendra jamais ce qui l'accable chaque matin, lorsque le soleil se lève à nouveau, dans une litanie éternelle. Seule Avalon semble comprendre les aspérités nébuleuses de ses désirs.

Avalon est une mère. Ou quelque chose qui s'en approche. Elle ne sait pas trop de quelle manière la définir. C'est un ange. Oui, un ange dont les ailes seraient noires et imposantes. Diane saisit prudemment sa main, entrelace ses doigts avec les siens.
- Avalon... je t'aime.
Cela n'a aucun sens. Et elle ne sait même pas ce que cela signifie véritablement désormais. Mais, elle a besoin de le dire à quelqu'un. Elle a besoin que cela ait de nouveau un sens. Ce n'est pas un amour définit. Ce n'est pas un amour passionnel, ni même censé. Elle ne l'aime pas de cette effusion grisante qui pousse à vouloir posséder l'autre. Elle l'aime de cette parfaite dévotion, sans borne, ni concession.



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Avalon B. Mathew
Sacrifices are necessary.
Avalon B. Mathew
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Messages : 252 Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015 Sous les traits de : Eva Green Je me dédouble : Maxence le Lepry-Chieur & Saf la dépressive - agressive Pseudo : Pims Crédits : Tumblr - Xelette - Swan Points : 6585 Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 Tumblr_n8nnwfVPy71s9rhvro3_250

J'ai : 35 ans et méfiance à ceux qui oserait dire plus. Je travaille comme : Psychiatre militaire spécialisée dans les trouble explosifs, anciennement meneuse d'interrogatoire pour le compte de l'armée. Actuellement, je suis : Veuve, enceinte de son mari décédé. Pouvoir : Emission de poisons et antidotes Niveau social : Héritage familial et marital conséquent, retraite militaire confortable, méchamment riche Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 Tumblr_lsiqwnm8mw1qdoecso1_500

- Soit comme un loup blessé, qui mord le couteau, de sa gueule qui saigne. -


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- On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prends pour l'éviter. Je te connais mieux que toi-même ; je suis le reflet consacré. Je suis le féminin, je suis l’origine. Je suis la preuve de ta candeur ; je suis celle qui vient adoucir la terrible arrogance de ta chair
inflexible. Par la pratique d’un supplice infini, je souffre pleinement dans mon corps immaculé. Je suis la muse oubliée des hommes. -


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« Nous sommes ceux que vous ne voyez pas,
Parce que vous ne savez pas voir.
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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyDim 26 Juin - 23:18
Diane & Avalon




La torture interroge

et la douleur répond.


Avalon faillit faire exploser la fiole dans sa main quand Diane osa mentionner Sygrid. La seule entente de son nom la replongea dans les affres de la douleur, de la peine dans laquelle elle surnageait difficilement tout les jours. A chaque fois qu'elle pensait à la faë elle repensait à son mari disparu, a ses derniers jours d'agonie. A cette maudite faë qui lui avait refusé le salut de son mari pour ensuite le tuer. Elle avait oser venir chez elle lui annoncer en personne qu'elle avait mis un terme à la vie torturée de Mathis. Elle avait osé compatir à sa douleur.

La haine qu'elle avait pour cette femme était sans commune mesure, le pire c'est qu'elle avait fui la ville peu de temps après le meurtre de Mathis. Décision judicieuse car Avalon aurait fini par aller la trouver et la tuer. Mais sa vengeance avortée lui laissait un goût amer et plombé sur la langue, elle ne vengerait jamais son mari. La jeune femme ne pouvait pas retomber dans la colère ardente, elle ne pouvait pas se le permettre, elle avais mis trop de temps à retrouver un équilibre partiel, à redevenir la froide et dure alchimiste qu'elle présentait maintenant à la face du monde.

Diane en voulait à Sygrid ? Et que pouvait dire Avalon alors ? C'était au dela d'un reproche, elle n'avait pas de mot pour signifier ce qu'elle ressentait. Oh certes Diane était peut être bléssée par Sygrid mais Avalon n'en avait que faire. C'est soudain trop fort pour l'alchimiste, elle ne peux en entendre plus sur cette maudite faë, sans hésiter elle frappe Diane. Elle le regrette amèrement, Diane n'a pas mérité de se prendre la colère d'Avalon, elle ne pouvait pas savoir pour ce qu'avait fait Sygrid. Les pupilles de Diane s'étirent de plaisir et d'incompréhension, c'est malsain, horriblement malsain mais une idée s'incruste dans le cerveau d'Avalon.

Diane ne semble pas croire ce que lui raconte l'alchimiste, elle ne semble pas comprendre qu'elle à été attachée à une meurtrière. Avalon pourrait enfoncer le clou, elle pourrait briser les dernières images positives que Diane à de Sygrid mais elle n'arrive pas à se résoudre à aller jusque là, à fracasser les derniers fragments de la sidh. Avalon touche le visage de Diane, bien trop doucement pour que ce ne soit pas ambigu, pour que leur relation bourreau – cobaye tienne vraiment le coup et ne se change pas en autre chose. Encore une fois Diane viens chercher le contact physique et encore une fois Avalon lui cède. Est ce qu'elle pense ce qu'elle lui dit ? Oui, elle ne devrais pas mais oui, elle ne l'abandonnera pas. Rien que pour ne pas être aussi détestable que Sygrid.

Avalon sourit doucement. Elle n'a pas beaucoup de monde elle non plus de son côté, Heathcliff, Jay mais peu comprenne la profondeur de sa nature, Diane quand à elle ne cherche pas à la comprendre, elle est comme elle, mais d'une façon différente. Un peu comme si elle avait façonnée elle même ses angoisses et ses côté abîmé pour en sortir Diane. Elle la laisse saisir ses doigts, la laisse lui avouer ce qui la tue, ce qui abîme Avalon à petit feu. Cette dévotion maternelle, cette incommensurable attachement qu'elles ne devraient pas partager mais qu'elles ont. Cependant elle ne peux se résoudre à lui dire les même mots, ces mots qu'elle s'est jurer de ne plus jamais dire mis à part à son enfant. L'alchimiste se relève, embrasse délicatement les doigts de la pauvre créature.

« Je serais toujours là Diane, dans la tourmente comme dans la joie. Tu aura toujours un refuge chez moi. »

Elle se recule, essaye de prendre de la distance sans vraiment réussir à chasser les mots qu'elle viens de lui dire. Elle retourne à son établi, pour reprendre ses esprits.

« Veux – tu bien que nous commencions Diane ? »



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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyLun 27 Juin - 13:22


AGNUS DEI

Te voir en chair, j'en perds la tête


Diane n'est plus qu'une fillette craintive, qui se réfugierait contre le sein protecteur de sa mère. Sa peau est douce, suave contre la sienne. Et elle se gorge de ses parfums avec une avidité dévorante. Avalon; cette femme est une caresse assassine à son cœur nécrosé. Elle rend les éléments d'une beauté quasi-parfaite. Elle aveugle, ment, mais joliment, comme ces contes merveilleux que l'on raconte aux enfants pour qu'ils s'endorment enfin. Elle sourit naïvement, de ce rictus à la fois candide et innocent. Elle n'est plus qu'une simple brebis auprès d'Avalon, qu'une vierge étendue sur l'autel de l'existence. Ses doigts cherchent les siens, son épiderme réclame la sienne. Elle a besoin d'elle, comme un petit serait dépendant du lait maternel. Elle a besoin d'elle comme un noyé chercherait de l'oxygène. Et elle s'accroche désespérément à cette femme rédemptrice. L'aveu est douloureux dans le creux de sa gorge, il la torpille encore. Mais, elle l'aime, de cet amour sans queue ni tête, qui ne devrait pas avoir sa place ici. Elle l'aime de cette parfaite dévotion, de cette docilité maladive. Elle l'aime comme il n'est pas autorisé d'aimer dans une société qui prône l'éthique. Mais toutes ces valeurs n'ont plus leur mot à dire, ici. Comme avec Mara, il n'y a plus rien qui compte; seulement ce gargouillement néfaste mais violent qui s'égosille entre les reins. Alors Diane se love plus encore contre la brune, se réfugie dans ses chaleurs, contre ce ventre arrondi qui pulse la vie fragile. Elle aussi, elle aurait aimé s'y cacher, retourner aux origines de l'existence pour s'en étourdir, boire cet ange, à la fois miraculeux et déchirant, aux prémisses de la vie.

- Je serais toujours là Diane, dans la tourmente comme dans la joie. Tu aura toujours un refuge chez moi.
Elle dodeline de la tête, étourdie par cette promesse, ce serment tacite. Elle n'a pas besoin de plus. Elle n'aspire à rien de plus. Avalon s'éloigne et, le givre regagne rapidement la Sidh. C'est une brise inexistante qui l'accable soudainement. Elle a toujours froid quand la brune n'est pas auprès d'elle. Et elle redoute toujours qu'il ne la dévore. Alors, elle geint silencieusement, entre ses lèvres pincées qui ne laissent passer qu'un souffle clandestin. Elle aurait aimé la sentir encore, plus fort, jusqu'à l'indigestion. Le baiser sur ses doigts lui vole un hoquet pernicieux, un hoquet sinueux qui l'ébranle jusqu'à l'os. Et elle rougit, comme une adolescente, en baissant ses prunelles troublées. Elle ravale son agitation cuisante et décadente. Elle ravale ses attentes et ses aspirations déliquescentes. Sa foi est bien trop saisissante pour qu'elle n'ose réclamer plus. Avalon est un mystère, une présence que Diane craint tout autant qu'elle la soupire.
- Veux-tu bien que nous commencions Diane ?
Son myocarde se cabre alors dans sa cage-thoracique et, l'adrénaline étire davantage encore ses pupilles. Toutes ses cellules s'embrasent à cette perspective, à cette promesse tacite mais évidente. Elle hoche, dans une frénésie peu dissimulée, sa petite tête et, s'affaisse enfin contre le dossier du fauteuil. Elle est immobile, presque figée mais, l'ouragan se déchaîne entre ses cotes.

L'appréhension lui laboure la gorge. Il y a toujours cette tension délicieuse avant la tempête qui dévaste tout, même la raison. Diane ferme ses paupières, s'humecte les lèvres dans un tic nerveux. Mais elle ne sait plus ce qui la submerge véritablement. Elle ne sait plus si l'impatience surpasse l'angoisse ou l'inverse. Sa main agrippe l'accoudoir qu'elle a malmené plus d'une fois lors de leurs rendez-vous précédents. Elle se tend de cette décharge familière et obsédante.
- Qu'est-ce... qu'est-ce que l'on teste aujourd'hui ?
Elle ne comprend jamais réellement ce qu'Avalon lui dicte dans ces instants-là. Mais, elle aime les noms scientifiques qui sortent suavement d'entre ses lèvres. Elle aime ce professionnalisme, alors qu'elle lui injecte des parasites auxquels un simple mortel ne pourrait survivre. Elle se redresse sur un coude, cherche la brune d'un regard légèrement inquiet.
- Tu... tu me tiendras la main, hein ?
Et toujours ce besoin malsain, ce besoin maladif de la sentir contre elle, de divaguer dans des eaux troubles et névrotiques à ses côtés. Elle se pince les lèvres, telle une fillette qui quémanderait un bonbon. Diane n'est qu'une petite chose frêle et fragile sous le regard perçant d'Avalon. Elle s'abandonne, sans ciller, sans lutter. Elle abandonne la partie auprès de cette dernière. Elle cesse tout simplement de se battre.


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Avalon B. Mathew
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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyLun 4 Juil - 13:31
Diane & Avalon




La torture interroge

et  la douleur répond.


Diane qui devrait être une sidh, puissante et fière, mère responsable, n'est en fait qu'une enfant perdue, blessée en quête d'une personne à qui s'accrocher, d'une personne qui pourrait lui tenir la main pour affronter chaque jour. Et Avalon était cette personne mais elle était loin d'être comme une mère douce et aimante, elle était plutôt comme une sœur dure et cynique, une amante platonique et brutale et une mère douce et douloureuse. Quand Diane se love contre elle Avalon la sent se presser contre son enfant en devenir, comme une gamine pas vraiment prête à partager sa mère. Pendant quelques secondes elle se demande bien comment Diane va réagir quand le bébé sera né, ou même quand sa grossesse commencera à réellement se voir et qu'elle devra réduire ses efforts. Il va falloir qu'elle prépare clairement la sidh à l'arrivée de son enfant.

Diane semble complètement perdue et bouleversé quand Avalon lui fait la promesse que Sygrid lui à refusé. Le baiser qu'elle lui laisse semble l'achever et la jeune femme coupe le contact pour préserver un peu d'elle même, un peu de Diane et aussi pour calmer cette agitation malsaine et vitale qui secoue ses entrailles et son cerveau. Elle doit être un peu plus calme si elle veux accéder à la demande de Diane, à ce qu'elle réclame le plus. Alors qu'elle lui propose de commencer la sidh semble suffoquer, ses pupilles se dilatent sous l'afflux de plaisir sans aucun doute. Le cuir des accoudoirs crissent sous les doigts de la femme, sous les doigts de l'attente insupportable.

Avalon prends le temps de feuilleter encore un de ces grimoires, réfléchissant pendant plusieurs secondes à ce qu'elle pourrait tester aujourd'hui. Elle sait qu'elle ne peux pas utiliser trop de poisons nécrosant de peur d’abîmer définitivement la peau de la sidh, elle ne connais pas bien le fonctionnement interne des sidh donc ses expériences lui permettent de pousser les limites, de trouver jusqu'où les sidh pouvaient supporter ses poisons. Au vu de son état de femme enceinte elle ne pouvait pas non plus abuser de son don, elle avait peur que le bébé soit touché. Se tournant vers Diane elle pointe du doigt quelque chose sur le grimoire que la femme ne peux pas voir.

« La toxine botulique. »

Elle sourit à la demande de Diane, une enfant malsaine et apeurée. S'approchant doucement de Diane elle retrousse ses manches et laisse le fluide envahir chaque fibre de son corps, se baignant dedans comme dans une piscine d'eau tiède. Doucement elle saisit la main de Diane, touchant le peau de son avant bras et laissant couler un peu d'alchimie dedans comme pour analyser ces cellules, pour réchauffer un peu la peau et le sang en dessous.

« ça ne va pas te brûler cette fois, tu ne va peut être pas ressentir les effets tout de suite mais lentement tes muscles vont s'atrophier, devenir comme de la pierre. Quand ça deviendra véritablement insupportable fait le moi savoir. »

Se concentrant un peu plus elle serre le bras de Diane et lentement elle construit la toxine botulique dans ses doigts, la laissant filtrer lentement dans la peau de la sidh, allant s'incruster jusque dans ses veines. Un tracé violacé se fait jusque dans le coude de Diane, remontant jusqu'à l'intérieur de son bras. Et maintenant il suffit d'attendre.  



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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyDim 10 Juil - 15:28


AGNUS DEI

Te voir en chair, j'en perds la tête


Diane ne craint pas la douleur. C'est, au contraire, une amie de longue date qu'elle acclame et réclame chaque fois qu'elle se trouve auprès de l'Alchimiste. Il n'y a qu'à travers cette souffrance physique que la Sidh sent poindre le sursaut d'un semblant de vie. Avalon est sa renaissance, l'unique rédemption dont elle a besoin. Pourtant, ceci n'a strictement aucun sens. Pourtant, elle ne devrait pas être ici. Et, lorsqu'elle tente naïvement de ne plus revenir ici, Diane finit toujours par retrouver les bras tendres de la brune. C'est un cercle sans fin, une ronde pernicieuse dans laquelle elle s'englue sans trop de résistance. Elle aime Avalon pour ce qu'elle représente. Elle est la figure à la fois meurtrière et maternelle. Elle broie lorsqu'elle caresse. Elle gèle lorsqu'elle embrasse. Diane a besoin de cette oscillation malsaine. Elle a besoin de ce mélange sinueux mais, en tous points, harmonieux. Finalement, Avalon est ce qu'elle possède de plus stable dans son quotidien. Ironie du sort, sans aucun doute. Et, elle est bien trop loin présentement, elle lui semble toujours trop loin d'elle. C'est obsessionnel et sans logique, mais il lui faut cette proximité. Et elle en a besoin plus que de raison, souvent. Comment fera-t-elle lorsque le bambin qui lui pousse sous le nombril foulera à son tour la terre ferme ? Diane l'ignore, elle aussi. Elle n'est pas véritablement prête à partager ce qu'elle considère, secrètement, comme une mère de substitution. Mais, il n'est aucune animosité envers ce petit être. Il s'agit davantage d'une jalousie honteuse, qu'elle s'efforce seulement de dissimuler au regard attentif de la brune. Tout ce qu'elle souhaite, finalement, c'est lui plaire. Comme le ferait une enfant vers qui graviterait tous les espoirs, Diane n'aspire qu'à cette reconnaissance que seul Avalon peut lui apporter.

Elle attend. Elle attend avec impatience le retour d'Avalon, le retour de bâton. Et cette attente la rend folle. Alors elle s'agite sur son siège comme une fillette capricieuse qui ne pourrait patienter plus longtemps. Elle attend ce flot salvateur qui, l'espace d'un instant, la rendra complètement ivre d'indécence. Cette drogue est bien plus perfide que ces litres d'alcool sous lesquels elle se noie chaque jours. Cette drogue est bien plus addictive que toute cette absinthe qu'elle ingurgite impunément. Avec Avalon, elle n'a pas besoin de paraître. Elle peut se permettre d'être, sans apparats, ni artifices. Avec Avalon, elle peut se laisser sombrer sans crainte. Avec Avalon, elle peut s'immerger dans ce capharnaüm qui l'habite inexorablement. Elle passe une main sur son visage crispé, inspire profondément une goulée d'air qui, de toute évidence, ne lui sert plus à rien.
- La toxine botulique, répète-t-elle doucement, comme le ferait une Croyante au sein d'une prière.
Avalon est son unique religion, celle dont elle suit les Commandements docilement, sans une once d'insurrection. Elle pourrait bien tout lui infliger, lui demander n'importe quoi, que Diane hocherait uniquement la tête en abdiquant sans complainte. Il n'y a pas de lutte envisageable lorsqu'elle se trouve auprès d'Avalon. Il n'y a pas de regrets, ni même de remords. Il n'y a que cette dépendance délirante, qu'elle ne cherche pas à refréner.

Diane plonge ses prunelles avides dans les siennes, lorsque la brune revient à ses côtés. Elle lui offre un frêle rictus, presque timide. Sa main qui se referme sur la sienne l'ébranle jusqu'à la moelle. Et, un délicieux frisson la submerge de bas en haut. Elle papillonne des cils, légèrement étourdie par ce flux à la fois familier et étranger qui se répand entre ses alvéoles.
- D'accord...
L'écoulement est lent, presque aimant dans ses veines. Elle le sent se déverser partout, ravager progressivement son organisme. Ses doigts se serrent autour des siens et, sa cage-thoracique s'immobilise promptement. Ses yeux roulent dans leurs orbites, alors que ses articulations et ses muscles semblent se raidir sous son épiderme. Un souffle douloureux s'échappe discrètement d'entre ses lèvres entrouvertes. La douleur lui vole l'intégralité de son corps. Elle essaye de remuer, mais en vain. Ses membres ne répondent plus à l'appel catastrophé de sa pauvre conscience qui, elle, s'insurge à s'en égosiller la voix entre ses tempes.
- A... Avalon...
Une plainte lui broie la gorge, tandis que son échine se tend à en rompre sur le siège. Elle s'accroche désespérément à cette poigne réconfortante, les pupilles tellement dilatées que sa vision n'est plus qu'un trouble grandissant. Elle distingue vaguement la silhouette de son bourreau derrière ce voile qu'elle voit blanchâtre. Une décharge dégoûtante part d'entre ses cuisses pour souffler la totalité de ses sens et, lui arrache un gémissement ambigu. C'est une petite mort. Une petite mort qui lui donne l'illusion de vivre.
- C'est... c'est bon...
Sa voix s'étrangle dans cette cohue insensée. C'est bon. C'est bon, et Diane ne cherche pas à ravaler le plaisir qui s'empare d'elle. C'est bon. Elle geint à nouveau dans un gargouillement écœurant. L'absolution est là, simplement là, dans cette souffrance qu'elle vénère ouvertement sous les yeux d'Avalon.


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- On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prends pour l'éviter. Je te connais mieux que toi-même ; je suis le reflet consacré. Je suis le féminin, je suis l’origine. Je suis la preuve de ta candeur ; je suis celle qui vient adoucir la terrible arrogance de ta chair
inflexible. Par la pratique d’un supplice infini, je souffre pleinement dans mon corps immaculé. Je suis la muse oubliée des hommes. -


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Diane & Avalon




La torture interroge

et  la douleur répond.


Avalon sait qu'elle va vraiment devoir discuter calmement avec Diane de ce qu'il se passera quand son bébé sera là, quand elle sera grosse comme le monde et qu'elle devra arrêter d'utiliser l'alchimie pour protéger son enfant. Elle a l'impression d'être déjà mère et de devoir préparer son aînée à l'arriver d'un frère ou d'une sœur, à lui expliquer qu'elle n'aura plus l'amour exclusif de sa mère adulée. Avalon devrait trouver ce genre de pensées, ce genre de relation même très malsaine, elle devrait sans aucun doute y mettre un terme mais elle n'arrive pas à s'y résoudre, au final elle s'est attachée à la sidh. Ce n'est pas de l'amour, plutôt une sorte d'attachement maternel sadique, une dépendance perverse.

Diane trépigne sur sa chaise, et Avalon maîtrise un sourire amusé, c'est toujours ainsi avec la sidh, dès que le moment fatidique approche elle à l'impression de voir une enfant attendant ses cadeaux de noël. Mais même Avalon attends cet instant avec impatience, cependant elle ne le montre pas comme Diane. Mais elle attends de se plonger dans l'alchimie, dans ce fluide tiède et doux, cette force vitale qui coule en elle et qui la rassure comme une compagne permanente à la lisière de son champ de vision. Elle attends avec impatience de décomposer les molécules, de comprendre les poisons, leur fonctionnement, de voir Diane se torse, de voir ses pupilles se dilatées de douleur et de plaisir mêlé. Diane répète ses mots avec une véritable dévotion, aucune discussion, aucune question, juste l'acceptation totale.  

« Oui la toxine botulique, c'est une toxine sécrétée par une bactérie, elle est beaucoup plus puissante que le cyanure. Tu a déjà testée le cyanure tu te souviens Diane ? »

Avalon avait tester dans les premières expériences le cyanure, facile à créer et relativement rapide à agir. L'alchimiste prends la main de Diane, fébrile, son pouls s'accélère contre la peau fine d'Avalon, elle sent son impatience, son besoin de contact, de se sentir rassurée. L'alchimiste déverse lentement son poison, pour ne pas brusquer ses veines, pour ne pas brusquer Diane qui va sans aucun doute souffrir le martyr. La sidh s'accroche à elle alors que la toxine envahi son système, Avalon fouille avidement le visage de Diane, se gorgeant de ses réactions comme une plante sur une terre aride. Diane murmure son prénom, Avalon sent comme un frisson électrique parcourir tout son corps.

« Je suis là Diane, je suis là. »

Avalon caresse la joue de Diane, susurrant encore le prénom de la sidh. Elle se plie en arrière sur le siège et Avalon suit le mouvement, maintenant un peu sa tête le long du siège. Grâce à l'alchimie elle sent les cellules se détruire, vibrer pour supporter la toxine, exploser et se régénérer dans la foulée, la guérison des sidh est incroyable. Elle gémit son plaisir dans la souffrance, Avalon entrouvre la bouche, le plaisir dans la souffrance de l'autre.

« Je vais en rajouter Diane. »

Cette fois elle prends ses deux mains dans les siennes et fait couler le poison mais un peu plus violemment que précédemment elle à du mal à retenir son fluide.
 



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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyLun 25 Juil - 1:11


AGNUS DEI

Te voir en chair, j'en perds la tête


La douleur n'est plus qu'un écho déchirant à travers chacun de ses organes. Elle est salvatrice, lorsqu'elle lui broie la cage-thoracique. Elle porte sa main libre à sa poitrine, comme si elle réclamait cet air qui peine désormais à venir. C'est un réflexe incroyablement humain. Mais, Diane aime singer cette vie qu'elle ne possède plus. Alors, lorsqu'elle tourne ses prunelles souffreteuses en direction d'Avalon, c'est pour lui présenter la véracité de ce qu'elle lui inflige à cet instant. Ses doigts serrent plus encore les siens. Mais il n'y a aucune supplique, aucune volonté de cesser cette torture. Il n'y a qu'une profonde gratitude. Elle ne parle plus, tout simplement parce qu'elle n'y parvient plus, mais elle la remercie. Elle est vivante malgré la mort. Elle est vivante parce qu'elle ressent autre chose que ce vide béant qui lui prend habituellement le cœur et l'âme. Et, le plaisir qu'elle éprouve là-dedans est indécent, intolérable. Mais, elle ne parvient pas à feindre le contraire sous les yeux d'Avalon. Elle n'a pas le courage de faire comme si. Une énième complainte s'échappe de sa gorge. Ce n'est pas un appel désespéré, c'est une petite mort scandaleuse. Sa peau irradie de cette opalescence si familière aux Banshees. C'est sa nature profonde qui tente de se démener sous cet Enfer de Dante. Mais elle la repousse. Elle ne veut pas de cette lumière étrangère qui ne lui ressemble pas. Alors, elle la chasse en accusant plus encore les bourrasques de ce fluide qui se répand à travers ses veines. Elle n'est plus qu'une carcasse éponge. Et elle se nourrit de ces décharges à la fois abominables et langoureuses.

Avalon susurre son prénom et, la jeune femme se perd un coup de plus dans ses propres démences. Cela résonne comme une mélopée à ses tympans. Alors, elle lui sourit maladroitement dans ses soubresauts incontrôlables. Il y a quelque chose de profondément intime à cet instant. L'Alchimiste est partout en elle, et elle se diffuse à une vitesse folle, telle une fusée désorientée. Elle se mord la lèvre jusqu'au sang pour ne pas beugler à nouveau son prénom dans quelques gémissements ambigus. C'est Avalon qui l'ébranle jusqu'aux tréfonds de ses entrailles, c'est elle, sa magie qui se mue en elle, comme un amant transi. Quelques larmes perlent le long de ses tempes, alors qu'elle semble convulser sur le siège.
- Avalon...
C'est malgré elle. Diane a besoin de prononcer ce nom encore et encore, comme une litanie, une prière. L'émotion qui la torpille est sinueuse, presque malsaine lorsqu'elle cambre le bassin dans un râle ravagé. Avalon. Elle sent sa présence à travers chacune de ses cellules. Elle sent l'empreinte qu'elle y laisse peut être malgré elle. Diane se laisse consumer. Elle se laisse embraser par ses parfums dont elle en a le goût sur la langue. C'est une étreinte singulière entre elles. Et ça dévaste tout, jusqu'à la raison.

Diane entend brièvement les paroles de la brune, mais elle en comprend l'essentiel. Elle entrelace ses doigts entre les siens lorsqu'elle lui saisit les deux mains, puis ferme les paupières. Le venin est insoutenable lorsqu'il s'écoule entre ses veines. Il y a une certaine violence cette fois-ci. Et, la Banshee ne parvient pas à réprimer le cri déchirant qui lui lacère présentement les cordes vocales. C'est comme le mélange de deux corps qui se retrouveraient après des années d'absence. C'est brutal mais passionné. C'est dévastateur mais viscéral. Diane broie les mains de son bourreau entre les siennes. Elle a besoin de la sentir davantage encore, maintenant que la douleur la dévore de bas en haut de sa grande gueule décharnée.
- M-mon Dieu... A..valon...
C'est grotesque et vulgaire. Mais Diane se sent aspirée dans une chute déliquescente. Elle se meurt, encore et encore, sous le joug de cette femme qu'elle aime étrangement. Cela devient insoutenable, mais elle ne sonne pas le code rouge. Pas encore. Elle attend. Elle attend et subit ces assauts implacables qu'elle vénère secrètement, sauf là, alors qu'Avalon se trouve penchée au dessus d'elle. Elle ne peut nier cette affliction déroutante. Elle tend l'un de ses bras vers son visage et, dans sa tourmente, agrippe sa nuque pour l'approcher plus encore d'elle. Son front est presque contre le sien. Elle se fait violence quelques secondes, lèvres pincées, pour ancrer un regard presque libidineux dans le sien. Mais, elle la relâche rapidement, dans une plainte effroyable, le dos arquer à son paroxysme.
- J-j'en peux plus !


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Avalon B. Mathew
Sacrifices are necessary.
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Messages : 252 Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015 Sous les traits de : Eva Green Je me dédouble : Maxence le Lepry-Chieur & Saf la dépressive - agressive Pseudo : Pims Crédits : Tumblr - Xelette - Swan Points : 6585 Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 Tumblr_n8nnwfVPy71s9rhvro3_250

J'ai : 35 ans et méfiance à ceux qui oserait dire plus. Je travaille comme : Psychiatre militaire spécialisée dans les trouble explosifs, anciennement meneuse d'interrogatoire pour le compte de l'armée. Actuellement, je suis : Veuve, enceinte de son mari décédé. Pouvoir : Emission de poisons et antidotes Niveau social : Héritage familial et marital conséquent, retraite militaire confortable, méchamment riche Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 Tumblr_lsiqwnm8mw1qdoecso1_500

- Soit comme un loup blessé, qui mord le couteau, de sa gueule qui saigne. -


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- On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prends pour l'éviter. Je te connais mieux que toi-même ; je suis le reflet consacré. Je suis le féminin, je suis l’origine. Je suis la preuve de ta candeur ; je suis celle qui vient adoucir la terrible arrogance de ta chair
inflexible. Par la pratique d’un supplice infini, je souffre pleinement dans mon corps immaculé. Je suis la muse oubliée des hommes. -


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« Nous sommes ceux que vous ne voyez pas,
Parce que vous ne savez pas voir.
Nous prenons sans rendre.
La vie, la Mort.
Sans pitié.  »
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Agnus dei + Ft. Avalon - Page 2 EmptyMar 2 Aoû - 21:52
Diane & Avalon




La torture interroge

et  la douleur répond.


Diane agit presque comme une humaine alors que son humanité est loin derrière elle. Avalon est tellement plongée dans le fluide, en osmose avec l'alchimie qu'elle sent les vagues de douleur qui s'échappe de Diane, qui l'enveloppe comme les bras d'un amant, qui la déchire comme un monstre près à l'engloutir. Elle l'envie presque. Elle voudrais ressentir une telle douleur, se sentir vivante, ne plus avoir l'impression que depuis la mort de Mathis elle n'est qu'une coquille vide. Ressentir encore quelque chose d'autre que la colère, la peine et la solitude. Mais elle ne peux pas se le permettre, elle ne peux pas perdre pied, perdre le contrôle comme le fait si bien Diane. Elle doit se préserver pour son enfant, pour son image. Mais c'est terriblement tentant de se blesser, de ne pas prendre ses antidotes journaliers et de se laisser glisser dans la gangue épaisse et lourde de la douleur. Diane semble transfigurer, comme si elle appréciait autant qu'un orgasme ce que Avalon lui infligeait. Ses gémissements vacillent entre le plaisir entravé et la douleur a peine étranglé.

Avalon se sent toute puissante, maîtrisant une sidh, un être qui ne devrait jamais pouvoir être mis à sa merci, de par le nature ils ne craignent pas grand monde. Mais elle sent, au creux de sa main, au creux de son ventre qu'elle pourrais la broyer et la détruire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et pourtant elle n'en ressent aucunement le besoin. Elle nécessite cette possession de Diane, de sa vie, sa « non vie », mais elle n'a pas envie de la supprimer. Avalon s'insinue dans chaque cellule du corps de Diane alors qu'elle murmure son prénom comme le ferait une amante, langoureuse, dangereuse. Avalon connais chaque parcelle, chaque fibre de l'être de la sidh, comme si elle l'avait elle même créer. Elle la connais d'une façon tellement intime que personne ne pourra jamais l'égaler. Et ça aussi c'est jouissif, autant que le contrôle et la douleur infligée. C'est malsain, mesquin, de se dire que personne ne lui arrivera à la cheville. Et en même temps ça la rassure et la soulage d'une façon qu'elle ne pourrais même pas expliquer.

Diane ferme les yeux, Diane hurle et Avalon à l'impression que c'est la sidh qui s'introduit en elle, tout aussi violemment qu'elle viens de le faire par alchimie. Avalon se sent tressaillir alors que la sidh lui broie les mains, alors qu'elle se gave jusqu'à l’étouffement de chaque respiration saccadée, de chaque palpitations abruptes. L'alchimiste s’assoit carrément à califourchon sur la sidh alors qu'elle se cabre sous l'afflux de douleur, elle pose son front sur celui de la femme, inspirant le poison dans l'air et la douleur contre la peau de la sidh. Elle tétanise, elle sent chaque tremblements de chaque muscles, elle sent l’abîme de douleur dans le corps de Diane. Elle entends la supplique mais pendant de longue seconde elle laisse le poison continuer son œuvre, fixant Diane de ses pupilles dilatées.

« Merci Diane. »

Et elle relâche l'alchimie. Tout le corps de Diane se détends et elle l'attire contre elle, appuyant le visage de la sidh sur le haut de sa poitrine. Elle a elle même le cœur battant et les mains moites alors qu'elle caresse les cheveux de la femme dans un geste purement maternel.

« Reste encore un peu ne t'en va pas. »
 



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