Nom : Psiharis-Ioannis. Les deux noms de famille de ces parents, la seule trace qu'elle ait d'eux. Elle les porte dignement. Porter ces noms lui permet de se rappeler, qu'un jour il y a bien longtemps, elle était humaine.   Prénom(s) : Rhéa. Prénom mythologique, Rhéa est la mère de Zeus ainsi que la déesse de la terre et des animaux sauvages. Ce prénom lui correspond parfaitement dans un sens, à la fois doux, simple, mais puissant.   Âge : 352 ans   Âge d'apparence :  27 ans   Date de naissance : 16 mai 1664   Nationalité : Grecque, Française, et depuis quelques dizaines d'années canadienne.   Origine(s) : Elle est née en Grèce, ce si beau pays, c'est la terre qui l'a vu naître, grandir, se changer en jeune femme. Elle n'y est pas retournée depuis bien longtemps, trop de moments de sa vie sont attachés à ce pays.   Métier (études) : Infirmière, et de temps à autre critique d'art. Elle a toujours eu un goût développé pour les belles choses et possède de grandes connaissances dans son domaine, surtout en ce qui concerne la Grèce antique.   Niveau social : Riche. Avec toutes ces années de vie, du temps elle en a eu pour accumuler une certaine somme. De plus, ses parents étaient issus des classes aristocratiques.   Statut marital : Célibataire, elle a été fiancée avant sa transformation, c'était une sorte de mariage arrangé, mais elle aimait tout de même cet homme.   Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.   Avatar: Elizabeth Olsen   Crédits: Avatar: CTYH (DSR)   Personnage: Inventé   Petites curiosités     Famille et proches - Agée maintenant de 352 ans, elle a vu sa véritable famille quitter ce monde. Elle n'avait ni frère et soeur, juste ses parents et elle. Malgré les années, malgré les événements de sa vie, il lui manque, c'est une douleur qui parfois la terrasse  Elle a peur de la solitude alors elle reste auprès des siens, de ce qui pourrait s'apparenter à sa nouvelle famille; les Stryges. Rhéa à traversé les époques en allant de groupe en groupe sans vraiment jamais trouvé de véritables attaches, elle a beaucoup d'amis, de connaissances mais pas de véritable proche et c'est ce qui lui manque le plus. C'est d'ailleurs cette solitude continue qui pourrait bien la faire sombrer dans l'ombre.   Besoins carnassiers - Une fois seulement. Une malheureuse fois où elle n'a pu résister à la chair humaine, laissant son instinct prendre le dessus. Elle avait une centaine d'année, son créateur venait de mourir, il avait consommé du sang de Fäes. Elle a laissé sa haine, sa colère mais surtout sa tristesse et son désespoir prendre le dessus. Depuis elle n'est plus vraiment la-même, elle s'en veut encore. Elle sent que cette part sombre d'elle-même est encore là. Tapie dans le noir prête à bondir. Ce fut la seule fois où elle s'est montrée carnassière. Après cet épisode, elle est restée des semaines entière seules dans la forêt, elle ne sait même pas où, elle n'a consommé que du sang animal pendant ce temps là pour tenter de se pardonner. Mais en véritable battante, elle a trouvé au fond d'elle-même la force de revivre, de retourner auprès des siens, en se fessant la promesse de ne jamais céder à ses instincts. C'est une lutte de tous les jours, elle a un très grand contrôle d'elle, pour oublier sa part sombre elle aide son prochain, elle se nourrit parfois d'animaux, même si elle sait que ça la rend plus faible.   Position sur le conflit -Peu de temps après sa transformation son créateur lui a conté l'histoire, il y a longtemps Fäes et Stryges ne formaient qu'un tout, qu'une même espèce vivant sous la même cour, ayant les mêmes lois. Il lui a raconté comme eux, Stryges ont été bannis de la cour, forcés à la solitude et à l'errance parce qu'ils étaient différent, considérés comme trop instable, trop carnassiers. Le créateur de Rhéa a pris part au conflit, il s'est longuement battus contre les Fäes transmettant sa haine à Rhéa. Les Fäes sont la cause de sa trop grande solitude, de la mort de son créateur. La paix est fragile, elle le sait, mais elle refuse cette paix. Elle se battra corps et âme si les Fäes venaient à vouloir la guerre.  Parfois sa colère contre eux l'aveugle tellement que ces instincts les plus sombres resurgissent et sa haine n'en est que plus forte,  elle leur en veut de faire ressortir chez elle ses instincts les plus noirs. Pourtant, quelque part au fond d'elle, elle cherche à comprendre ces autres qu'elle ne connait que des dires de son créateur, c'est peut-être aussi d'une certaine manière un moyen de savoir qui elle est aussi, les détester la fait sombrer vers l'obscurité,  elle s'y refuse alors elle se bat pour rester dans la lumière, pour ne pas céder à ses instincts.   Points faibles - (Minimum 2 faiblesses, 5 lignes) Créature imortelle, ancestrale, il n'es reste pas moins que Rhéa à ses propres faiblesse. Sa solitude est la première, c'est ce sentiment qui lui fait perdre pied, qui va finir par la rendre folle. Etre seule est une réelle angoisse pour Rhéa. Malgré la présence d'autre stryge, elle n'a pas vraiment de personne à qui se confier, à qui parler de tout et de n'importe quoi, et ce manque creuse un vide dans son coeur. Sa colère la rend faible, vulnérable, elle en est aveuglée parfois. Elle a parfois du mal à la contrôler, elle sait pertinemment que c'est mal, qu'elle n'a pas le droit de laisser sa colère l'envahir, elle le regrettera sinon tôt ou tard. Parfois il est si difficile de lutter contre cette facilité.

     


     qualités
     Charismatique
     Souriante
     Généreuse
     Altruiste
     Déterminée
      défauts
     Impulsive
     Fière
     Colérique
     Bornée
     Emotive
     

  Rhéa est tout aussi fascinante qu'elle est dangereuse. Elle fascine par sa beauté, son charisme, sa façon d'être si attentionnée et douce à la fois. Elle s'est bien habitué au monde contemporain, elle adore d'ailleurs cette époque de technologie et d'innovation. Elle s'épanouie complètement, parfois même qu'elle en oublie son immortalité et ce qu'elle est. Elle attire par son regard envoûtant, son sourire sincère. Rhéa n'a pas besoin de séduire ou d'être provocante pour attirer. C'est inexplicable, il n'y a pas de mot pour ça, bien au-delà du simple charisme. Quand elle pose son regard sur quelqu'un, il a l'impression qu'elle ressent ce qu'il ressent, qu'elle lit dans ses pensées, qu'elle le connait mieux que lui-même. Elle ignore un peu trop souvent cet effet qu'elle produit sur autrui, mais elle en est fière. Tout comme elle est fière d'être une stryge. Elle défendra son espèce quoi qu'il lui en coûte. Elle est déterminée à bannir ses sombres instincts,  Rhéa dégage aussi cette sensation de dangerosité, comme d'un objet duquel il ne faudrait pas trop s'approcher.

Car dangereuse elle l'est. Elle a cette dualité qui la tiraille, l'ombre et la lumière se battent en elle, comme la lune et le soleil le ferraient. Elle est d'une générosité naturelle, déjà humaine elle se montrait altruiste envers les autres en étant infirmière. Mais son émotivité, sa solitude quand ces sentiments-là prennent trop de place, elle devient dangereuse.. Quand elle se laisse envahir c'est un véritable ouragan que rien ne peut arrêter. Elle devient alors cette Stryge sans coeur, usée par ce sentiment d'être seule depuis si longtemps et de l'être jusqu'à la fin des temps. Pour l'instant, elle arrive à contrôler cette part d'elle-même, et se force inconsciemment à rester seule, car elle a peur de ne pouvoir se contrôler si elle venait à être blessé ou à ressentir de trop forte émotions comme l'amour. Mais elle veut aimer aussi, plus que tout.

Il lui arrive parfois de trouver le temps long. L'éternité est une perspective qui l'effraie surtout seule, mais disparaître de ce monde seule n'est pas une possibilité. Rhéa aurait aimé fonder sa propre famille, avoir des enfants. Elle rêve encore du grand amour, celui avec grand A, un homme avec qui elle partagera sa vie. Elle n'a jamais aimé quelqu'un de cette façon, le seul homme important qu'elle ait eu était son créateur. Ce n'était pourtant pas de l'amour entre eux, c'était de la passion, ils étaient assez proche, à la fois amis, amants parfois,  il ne voulait pas être seul non plus. Certainement que c'est lui qui lui a donné cette peur. Peut-être qu'en fin de compte certains sentiment ne sont possible que pour les humains et qu'eux sont maudits...

Chapitre I: La famille est la chose la plus importante au monde

C'était un doux matin ensoleillé, les jours se faisaient plus doux l'été approchait doucement, le mois de mai était synonyme du début des grands jours de chaleur, mais où restait tout de même des instants de fraîcheur. Les premiers rayons du soleil entraient dans la chambre qui donnait directement sur la mer. Une vue imprenable. Un calme joyeux régnait dans la maison. L’agitation venait de cette chambre. La journée venait de commencer de la plus merveilleuse des façons pour les maîtres de maison car à partir d’aujourd’hui ils ne seraient plus deux à vivre dans cette immense demeure. Rhéa, c’était le nom qu’ils avaient choisi pour leur fille, prénom mythologique, à la fois doux et cachant une grande force. Cette enfant ils l‘avaient attendus, longtemps. A cette époque, la médecine n’était pas encore aussi développée qu’elle ne le sera pas le futur, cette enfant était un véritable cadeau du ciel pour eux. C’était à quelques pas de perdre espoir que la nouvelle était tombée, les signes ne trompaient pas. Un immense sourire aux lèvres, les yeux remplis de joie, la mère s’était ensuite tenue face à la mer, son nouveau-né dans les bras. Elle voulait lui montrer celle qui l’avait vu naître également. Elle repensait beaucoup à sa terre natale, à vrai dire elle n’y avait pas remis les pieds depuis la disparition de ces parents. La chaleur des étés de Grèce lui manquait, la sensation de la mer contre son corps lui manquait, le soleil tapant sa relâche, la fraîcheur des murs de pierres de sa maison, le son des vagues s’écrasant au loin contre les rochers…tout cela lui manquait. Longtemps, elle aussi avait rêvé d’avoir une famille, sa propre famille. Alors quand elle avait été promise à cet homme, elle n’était pas seulement attachée à lui, ses parents lui avaient laissés le choix, elle avait été fascinée par l’idée qu’elle allait enfin avoir sa famille, qu’ils vivraient dans le domaine familiale, que plus tard des enfants joueraient sur la plage...ses enfants. Elle fut une jeune humaine douce et délicate, tendre, aimant la tranquillité.

Chapitre II: Douce enfance

« Rhéa ! Ne t’éloigne pas trop ! » Une petite fille s’arrêta alors un peu plus loin, se retournant vers son père elle lui fit un sourire coquet avant de continuer son chemin. Rhéa venait d’avoir quatre ans et maintenant qu’elle savait marcher elle aimait gambader de partout, découvrir par elle-même les merveilles que lui monde lui réservait. Elle s’approchait de la mer, instable sur ses pieds, elle marchait sur de gros rochers, regardant avec fascination les vagues qui s’abattaient contre les rochers. Soudain un crabe fit son apparition, elle laissa échapper un cri de surprise et faillit tomber en avant. Mais deux bras la rattrapèrent. « Je t’avais bien dit de faire attention ! » dit son père avec des gros yeux. Elle avait eu peur de tomber à l’eau, une larme roula sur sa joue. « Crabe ! » dit-elle en pointant de son doigt la bestiole. Son père lui sourit. « Oui c’est un crabe. Laissons-le tranquille. Assez de frayeur pour aujourd’hui Rhéa ». Elle hocha la tête avant de refermer ses petits bras fins autour du cou de son père.
Quand elle était enfant, elle se souvenait à aimer les contes et autres histoires de princesse, surtout celle que lui racontait sa grand-mère. Les Disney n’étaient pas encore apparus encore. De nombreuses fois le petite Rhéa avait rêvé du prince charmant. Elle y avait cru pendant longtemps.

Chapitre III: Nous mourrons tous

Le mariage était prévu pour dans un mois et demi. Elle avait hâte tout autant qu’elle était terrifiée. C’était assurément un bel homme, attentionné, il avait été son voisin pendant des années. Quand ses parents lui avaient proposés ce mariage, elle avait accepté sans hésiter. Il faisait lui aussi partie d’une bonne famille et il vivait encore non loin de la maison de ses parents, elle pourrait leur rendre visite quand elle en avait envie. Elle pensait l’aimer, qu’il allait être l’homme de sa vie. Jusqu’à ce qu’elle le rencontre lui. Elle se souvenait parfaitement de la première fois qu’elle l’avait vu, de ce sentiment mélangé de crainte et d’attirance qu’il lui avait inspiré. C’est au détour d’une rue qu’elle l’avait croisé, elle d’une balade en ville, il semblait l’attendre ainsi appuyé contre le mur. Plutôt bel homme, les traits fins, il dégageait une aura de sagesse et de méfiance. Elle s’était toujours demandé ce qu’il se serait passé si elle avait continué son chemin, si elle s’était contentée de suivre son instinct et de fuir cet homme qui d’un simple regard l’avait perturbée. La stryge s’était imaginée bien des vies, certainement qu’elle se serait mariée avec son fiancé, ils auraient eu ensuite des enfants. 5, elle avait toujours voulu en avoir beaucoup. Une belle et grande famille. Mais toutes ces pensées resteraient à jamais seulement des rêves.
Au lieu de suivre sa conscience, elle s’était arrêtée face à lui. C’est comme si en un regard elle avait compris. Il était différent des autres hommes, elle n’en n’avait connu qu’un mais lui dégageait quelque chose que son fiancé n’avait pas, une étrange impression de danger en même temps qu’un beauté inhumaine…Inhumain voilà ce qu’il semblait être. Ils discutèrent longuement ensuite, le reste de la journée pour ainsi dire. Il s'appelait Giovanni, il était de passage ici, une soudaine envie de découvrir les beautés de la Grèce.

Plusieurs ainsi ils se retrouvèrent, il lui parla de sa vie et elle de la sienne. Il lui sembla qu'il avait beaucoup vécu, et quand elle lui posa la question, il lui répondit le plus honnêtement. Il lui révéla sa nature de créature surnaturelle, d'être immortel. Elle s'enfuit quand il lui raconta son histoire, ce n'était que mensonge pour la jeune grecque, impossible à croire que de telles choses pouvaient exister. Elle hésita longuement après sa proposition, pesant le pour et le contre même si dans un coin de sa tête la réponse était déjà toute trouvée. Rhéa accepta la morsure.

Chapitre IV: Une nouvelle page

Elle regarda ses mains pleines de sang. Elle les frotta l’une contre l’autre mais le sang ne voulait pas partir. Un hurlement de douleur lui échappa. Rhéa se laissa tomber au sol, les larmes roulant sur ces joues. Incapable de penser normalement. Tout son monde venait de s’écrouler. C’était comme un ouragan en son fort intérieur. Mais par-dessus la tristesse, par-dessus la peur de se retrouver seule, par-dessus tout ce qu’elle pouvait ressentir il y avait la colère. Ils paieraient pour ça, elle s’en fit la promesse.
Elle resta ainsi prostrée au sol un moment, quelques minutes ou plusieurs heures la Stryge n’en savait rien. Pour la première fois depuis sa transformation, elle aurait voulu revenir en arrière, ne jamais rencontrer son créateur, rester  en Grèce, elle aurait eu une famille là-bas. Mais c'était trop tard. Rhéa finit par voler jusqu'à une clairière entourée d'arbre. Pas de vie à des dizaines de kilomètres aux alentours excepté les animaux, pas de tentation du sang. Seulement le silence de la forêt. Ce n'est seulement que quand la faim fit son apparition qu'elle se décida à bouger. La tristesse était encore présente, mais plus que tout il y avait cette haine des Faës. Mais pour les faire payer de la mort de

Ottawa. Les habitants y vivent tranquillement, ignorant tout des créatures surnaturelles. Rhéa pourtant n'a pas choisi cette ville au hasard, Ottawa n'est pas seulement une ville historique, c'est également là que Faës et Stryges et autres monstres vivent.  Elle est arrivée il y a peu à la recherche des siens.