Je n’avais pas envie de parler de ma vie passé, déjà parce que sans lui à mes côtés elle paraissait toujours vide et sans gout, et surtout car je ne voulais pas l’inquiété outre mesure sur les passages à vide que j’avais eu, et ils avaient été nombreux, bien trop pour qu’il ne s’en veuille pas lui-même de ne pas être venu à ma rencontre plutôt. A la place je lui servis un sourire radieux me concentrant seulement sur son sourire que je percevais de charmeur, je penchais ma tête sur le côté, il n’avait pas changé depuis toutes ses années. Que c’était bon de retrouvé un ami, pourtant j’éprouvais aussi le besoin étrange d’avoir plus que sa main dans la mienne.
J’aurai voulu détourné le visage mais ça aurait pu me trahir, ainsi je me laisser aller à l’observait avec attention, toujours tiré à quatre épingles, classe en toute circonstance je me disais qu’il était bien tout mon contraire. Si lui prôné l’avancée technologique et y participé avec investissement, je faisais la collection d’objets tout aussi vieux les uns que les autres. C’était assez amusant de voir que nous avions les mêmes centres d’intérêts parfois des façons de penser similaires mais que nous étions aussi différents. Je me raccrochais souvent à un passé que je ne pourrais plus qu’avoir dans mes souvenirs et lui se forgé un avenir radieux.
Je l’enviais, sincèrement, sa nature, sa façon d’être, cette simplicité qui le caractérisé tout chez lui me donner envie. Tout ? Hmm non peut être pas tout, son côté superficielle du à son travail pouvait me rebiffé il fallait l’avouer, oui j’avais misé sur son entreprise mais je n’étais pas du tout fan de ce genre de façon de procédé. Les réunions, les appels incessants, le décalage horaire, les fournisseurs, les clients, je préférais largement mon commerce que le sien bien trop grand pour moi. Mais cela lui permettait d’être à l’aise financièrement et surtout il aimait sincèrement ce qu’il faisait.
Néanmoins j’éprouvais une passion farouche pour le voir discuter de ses projets, voir l’étincelle dans ses yeux brillaient, il aimait plaire et parler de ce qu’il l’animait et j’aimais l’écouté c’est ce qu’ils faisaient que nous étions toujours aussi proche l’un de l’autre malgré les années. Je me mordis la lèvre en soupirant, les envies qui m’étreignaient ne voulait se taire dans une pensée plus neutre, après tout, mes pensées n’étaient que sur lui, comment pourraient-elles effacer les envies de pouvoir l’avoir à nouveau dans mes bras. Et surtout je me voyais mal lui cacher encore longtemps, alors que je me trémoussais sur ma chaise montrant mon malaise intérieure. C’est lorsque je le vis me regardais avec cette lueur inquiète que j’avouais tout bas.
-Tu m’as vraiment manqué Will, et je dois avouer que ta main me suffit pas.
J’avais les joues rouges, surement dû à la gêne de mes mots si sincères et surtout qui pouvait être à double sens comme les murmures derrières moi me le faisait comprendre. Non je ne parlais pas de lui faire l’amour, ces vieilles femmes n’avaient donc que ça en tête ? Je voulais seulement laisser mon pouvoir s’épanouir et profiter à lui aussi de son feu….bon ok et aussi de pouvoir sentir son odeur et sa chaleur autour de mes bras.
Regardant Freya se mordre la lèvre en se trémoussant sur sa chaise alors que le regard de Willam ne pouvait se défaire d’elle. Il chercha pendant quelque secondes à comprendre ce qu’il pouvait se passer, ouvrant la bouche pour parler il s’arrêta net en entendant la phoenix parler.
À cet instant Willam sentait un frisson parcourir l’ensemble de son corps, ce frisson à la fois douloureux mais aussi de plaisir. Glissant sa main lentement au niveau de sa cravate, il la tira légèrement pour commencer à la dénouer une fois terminé, il décrocha le bouton le plus haut de sa chemise qui d’un coup lui avait semblé bien trop serré à son goût. Il n’avait pas besoin de regarder autour de lui pour savoir si on le regardait, car rien ne comptait plus. Pour lui aussi, la sensation de sa main était d’un grand délice mais pourtant cela ne semblait pas arriver à étancher sa soif.
Se relevant lentement de sa chaise pour passer derrière la chaise de la phœnix, glissant ses mains au niveau de son ventre alors que son menton venait se déposer au niveau de son épaule pour ressentir la douce odeur de son parfum. Ses yeux n’avaient en aucun cas quitté la jeune femme à tel point qu’il ne se rendait même plus compte de ce qui pouvait se passer autour d’eux. Murmurant doucement à l’intention de la Freya.
- Est-ce mieux ainsi ?
Laissant un souffle chaud se déposer au niveau de son cou.
- Je n’en pouvais plus d’attendre le jour où je pourrais enfin te retrouver dans mes bras, cela m’a paru une éternité même dans ma vie si longue.
Bien qu’il est vrais que la flamme de Freya l’avait rendu d’un certain sens accrocs, avec le temps il pouvait arriver à se libérer de cette influence mais la compagnie de la jeune femme était beaucoup plus précieuse à ces yeux.
- Je ne serais pas dire si cela est mal ou non ou tous simplement si j’ai le droit de penser cela, mais … Je ne veux plus être séparé de toi comme je l’ai été, je sais que ce n’est pas de ta faute et que tu avais envie de rester seule un moment et je le comprends, mais … Je ne veux plus être mis à l’écart, tu pourras toujours compter sur moi à chaque instant.
Serrent un peu plus ses bras alors que ses muscles se contracter lentement, ferment les yeux en se mordant la lèvre alors qu’il semblait vouloir se retenir de dire quelque chose.
- Ça me fait du bien de te revoir, toi aussi tu m’as réellement manqué tout ce temps.
Il n’y avait pas d’endroit au monde où il se sentait si bien qu’à côté de la Phoenix, bien que son travail le comblait de joie car le fait de pouvoir aider le monde à avancer technologiquement parlant. Surtout pouvoir avoir des énigmes et réussir à les résoudre ! Se détendant lentement en sentent l’ensemble de son corps devenir léger.
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