Messages : 101 Je suis arrivé(e) le : 25/08/2015 Sous les traits de : Morgan Freeman Crédits : rusty nail Points : 389 J'ai : 69 ans Je travaille comme : Maire d'Ottawa Actuellement, je suis : Célibataire exigeant Niveau social : Riche et puissant parmi les Hommes
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Dim 21 Fév - 11:11
Casse dans les boutiques de la Cour
Dans la nouvelle boutique, « L’agence Breaking Love », ouverte depuis décembre pour vous permettre de trouver votre âme sœur à soixante-dix pour cent de réussite, il y a foule. Certains y sont par curiosité, d’autres par réels intérêts et font connaissance avec la photo correspondant à celui qui se rapproche le plus de leur personnalité. Non loin, il y a la boutique d’alchimie « Le Calice d’argent », dans laquelle sont renfermés de nombreux ouvrages, des fioles de potion. Le parfait endroit pour les petits magiciens qui aiment y séjourner. Une femme s’est d’ailleurs assise près des grimoires depuis deux bonnes heures, notant sur une page noircie par l’encre de sa plume, les points qui lui permettraient d’améliorer son don. Là-haut, le personnel finalise des commandes… Plus loin encore, il y a la boutique farces et attrapes où se trouvent deux enfants qui traînent leurs parents dans les rayons et qui expérimentent, au grand dam de ceux qui les élèvent, des blagues qui ne font rire qu’eux.
Les rires s’estompent soudainement, les grimoires se ferment et les photos des âmes sœurs deviennent la dernière préoccupation des clients. De grandes ailes couvrent les fenêtres de chaque boutique, privant les lieux de leur luminosité naturelle. La panique commence à se lire sur les visages, les mains moites des parents récupèrent celles des enfants pour ne pas les perdre en attendant de comprendre ce qui se passe à l’extérieur, tandis que les plus courageux s’avancent vers les portes qui se trouvent être bloquées, les empêchant de s’enfuir. Des têtes aux dents lacérées apparaissent à la fenêtre, suivie d’un rire démoniaque et d’un coup d’ailes qui brisent le verre. Les Stryges entrent, détruisent ce qui se trouve sur leur passage. Les enseignes tombent dans un fracas, condamnant ceux qui se trouvent dessous, la statue d’Apollon, représentant l’image de l’agence Breaking Love s’effondre en milles morceaux et toutes les potions s’évaporent dans les airs, emprisonnant tous ceux qui les reçoivent des effets indésirables dû à la trop forte dose.
Vous étiez là, avec un sourire aux lèvres en pensant à vos futurs achats qui a disparu en même temps que le commencement du cauchemar, ou avec une mine dépitée en imaginant les heures perdues à devoir accompagner votre amie faire les magasins. Qu’importe votre état d’esprit du moment, vous vous retrouvez dans le même sac que tout le monde, avec des égratignures causées par le verre qui n’a épargné personne, ou avec une enseigne sur vous qui a paralysé l’un de vos membres. Sans compter toutes ces personnes qui vous semblaient normales et qui sont empreint à la folie après avoir trop fricoté avec les potions. Votre objectif n’est pas seulement de vous échapper des griffes des Stryges que vous voyez se planter dans la chair de ceux qui se trouvent sur leur chemin, mais aussi de vous éloigner au plus vite de ces gens, peut-être amis autrefois, qui sont là pour vous enfoncer avec leurs esprits décalés, plutôt qu’à trouver une issue de secours.
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Mar 23 Fév - 16:55
Eden, Leonard, Piotr et Theus
« Putain, si c'est une hallu, elle est vachement convainquante ! »
Au départ, tout allait bien, c'était une journée de boulot comme une autre, dans le froid canadien, avec les clients, les cris d'enfants et tout le bordel, tout allait bien. Comme tous les jours, j'avais pris mes doses quotidiennes, j'avais bien enfermé mon père chez moi, dans un mini coffre fort, obligé, je n'avais pas le choix, ne me jugez pas ! Bref, tout était parfaitement normal. Je déambulais entre les rayons avec deux gosses qui voulaient absolument tout tester, sous les regards légèrement exaspérés de leurs géniteurs, mais moi, ça me faisait marrer, ne serait-ce que parce que je savais qu'ils allaient acheté. Dans cette boutique, j'avais absolument tout calculé pour que presque tous les sens soient stimulés et les pousser à la consommation. Oui, ce sont des méthodes de requin, mais hé, j'en suis un dans un sens. La seule chose qui me différencie d'eux, c'est que mes marchandises sont de qualités ! Donc, en résumé, tout allait bien, jusqu'à ce que ça tourne au vinaigre. Et quel putain de vinaigre. La lumière de l'extérieur avait totalement changé, comme si elle avait disparu en réalité. Au départ, j'étais en train de penser à la petite somme que j'allais ramassé avec ces deux gosses, enfin, grâce à ces deux gosses, mais là... j'avais la total impression de plonger dans les vieux cauchemars que j'avais quand j'étais gosse.
De grandes ailes noires, des grandes silhouettes sombres, des dents acérées. Des Stryges. Bordel. Des Stryges. Beaucoup. Impossible de savoir combien, mais vraiment beaucoup. Non, non... c'était pas possible. Ils pouvaient pas venir ici. C'était impossible. Ils avaient pas le droit... Je ne savais pas si c'était la peur ou la rage qui était le plus fort, ce qui bouillonnait le plus en moi. C'était impossible. Je regardais mes mains, histoire de voir si elles avaient changé ou un truc dans le genre. Une attaque de Stryge, c'était juste impossible, donc, c'était moi qui étais en plein bad trip. Il n'y avait pas d'autre explication. Ça ne se pouvait tout simplement pas. Sauf que la petite famille dans mon magasin était tout terrorisée, ils s'étaient recroquevillés les uns contre les autres. Pas d'hallu collective. Autrement plus impossible, surtout avec des gens avec qui je n'avais rien partagé. Donc... ces démons ailés sont vraiment passé à l'attaque. Les saloperies.
Pratiquement dans la seconde, plusieurs de ces créatures se collent aux vitrines, faisant crier les mômes et la mère de famille, qui volent en éclat dans toute la boutique. Putain de merdes, et les réparations ! Non, fallait pas que je pense à ça, c'était vraiment pas le moment, sauf que le Leprechaun que je suis ne pas pas s'empêcher de s'inquiéter pour ses biens, mes biens. Au moment des éclats, je me baissais pour ne pas prendre des bouts de verre dans la gueule, mais je n'avais absolument pas pensé à une chose : la pseudo explosion du verre, et le souffle qui allait avec, fit tomber tous les objets des étagères, à commencer par les pétards qui explosèrent à leur tour, dans un vacarme absolument insupportable, suivit par tout ce qui était autour. Merde, merde, merde, non ! Faisant de mon mieux pour rester un peu accroupis, je me dépêchais de rejoindre la famille et je les traînais derrière le comptoir, bien que trois Stryges soient entrain de rentrer dans le magasin, renversant tout sur leur passage.
- Allez tout de suite dans l'atelier. Enfermez vous, dépêchez vous ! Et barricadez la porte surtout !
Heureusement, le père de famille eut le bon réflexe de prendre chacun de ses gosses sous le bras et attira sa femme plus vite que la lumière en direction de l'atelier que j'avais laissé ouvert. Parfait. Restaient plus que moi, mon argent, la caisse quoi, et les pigeons diaboliques. Pour la première fois de ma vie, je bénis littéralement mes pouvoirs de téléportation, du moins, pendant un quart de seconde, puisque je venais aussi de me rappeler la situation. J'allais pas non plus laissé ma boutique aux griffes des ces monstres. Ni la famille. J'étais pas dans la merde.
Pour être honnête, je ne m'étais encore jamais aventuré dans la cour des faës. Non pas que je n'y trouvais pas ma place, mais plutôt que j'avais peur de m'y rendre seul de par l'immensité de l'endroit. Je l'aurais bien proposé à Mikhaïl, bien que ses horaires de travail ne lui promettait pas une grande disponibilité. Mon petit frère avait à cœur de faire son boulot correctement et je ne pouvais que le comprendre. Mais ce jour-là... Je ne sais pourquoi, mais une folle envie de m'y rendre me poussa à pousser ses lourdes portes pour pénétrer dans la cité cachée. Son emplacement n'était pas bien difficile à connaître, si l'on savait à qui s'adresser. Et il se trouva que mon cours de danse abritait deux petites leprechauns qui ne purent s'empêcher d'en parler entre deux sessions, pouffant à la sortie du vestiaire. C'est ainsi que la curiosité me piqua, et qu'en bon petit berserker (et surtout membre honoraire de la communauté magique d'Ottawa depuis maintenant quelques semaines), je décidais de m'y rendre.
Grand mal me prit.
Alors que je me baladais tranquillement dans le quartier des boutiques toutes plus colorées les unes que les autres, on vint troubler ma découverte des lieux de manière relativement... explosive. La fenêtre du magasin dans lequel je me trouvais alors se tapit de noir subitement, et plus rien ne bougea, si ce n'est la fenêtre qui m'éclata à la figure. D'un geste protecteur, je laissais mon bras faire en sorte qu'aucun débris n'atteignent mon visage, mais la violence de l'irruption dans la boutique me projeta en arrière. La stupeur me paralysa : des créatures immenses, aux crocs poisseux de sangs, nous dévisageaient avec envie. Les cris me percèrent les tympans, et je compris que je devais réfléchir. Le plus vite possible.
Le Grand-Duc m'appela, comme si lui aussi il était conscient du danger que nous encourions alors. Ses instincts étaient plus forts que les miens, ils me poussaient à m'enfuir par le trou béant laissé par les stryges intrus. Si je parvenais à bouger... si je parvenais à m'échapper... j'aurais au moins une chance d'avoir la vie sauve, contrairement à certains autres malheureux qui gisaient déjà au sol. Je me tournais vers les autres personnes présents dans la boutique, j'y reconnus d'ailleurs un garçon que j'avais rencontré à l'opéra quelques temps plus tôt. Promotheus. Que faisait-il ici ? Même si pour l'heure, cette question n'avait pas grande importance. Au loin, une autre boutique, de farce et attrapes se faisait braquer à son tour. Et nous, pauvres damnés... devions rapidement trouver une solution à ce cauchemar.
J'étais tranquillement assis dans une boutique Faë quand la rupture arriva. Oui, moi, Promotheus Snowden, je me trouvais dans l'univers surnaturel ; aussi étrange que cela puisse paraître, j'avais trouvé quelques jours plus tôt un travail à faire en compagnie d'un gérant d'une boutique de farces et attrapes (tourner des publicités, simplement) et, profitant du temps que j'avais d'avance, je souhaitai traîner dans le monde Faë afin d'en apprendre un peu plus. Je vis une boutique d'alchimie garnie de livres et grimoires, mon instinct de travailleur forcené et assoiffé de savoir voulut le visiter.
Ainsi, je lisais un livre m'apprenant quelques bricoles sur l'histoire des Faës (je me demandais si j'allais l'offrir à mon père ou non), relatant avec une prose trop journaliste et froide comment les Stryges furent renvoyés de la monarchie Surnaturelle et ce que cela changea sur leur mode de vie quand l'incroyable arriva.
Une éclipse soudaine, la lumière dévorée par les ténèbres. Un rideau d'ébène couvrant les vitrines de la boutique, alors que je me tenais juste à côté des dites fenêtres afin de profiter de la lumière hivernale, oppressa le verre avant de le faire exploser. Dans la détonation, mon livre et moi fûmes projetés sur le sol ; des éclats cristallins se logèrent sur mon visage. Sur mes cernes de fatigue, sur mon hématome commençant à s'estomper. Sur mes mains, aussi.
Je me relevai subitement, toujours mon livre à la main. Oh, je voulais insulter le salaud qui m'avait poussé, l'insulter lui et sa famille, ses morts et ses futurs enfants, limite à le maudire. Mon seul réflexe pourtant, dans ma rage et ma fatigue exacerbée par mes nuits encore et toujours trop courtes, fut de frapper la grande personne devant moi. Au visage. Avec le livre.
La silhouette tomba, ouvrant mon champ de vision. J'aperçus alors la foule, la panique. Je me mis à la sentir aussi, dans mon être, dans mes cellules, tenter de me contaminer et me corrompre. J'inspirai profondément, contemplant le carnage, ignorant les cris, les bousculades, je restai statique à l'entrée. Des Stryges, voilà ce que c'était. Un à mes pieds, assommé par le livre d'histoire. J'aurais pu rire de la coïncidence mais mon instinct observateur scruta la masse d'ailes noires fondre à l'intérieur de la boutique et virevoltant dans la rue. Nuée de corbeaux maudits, ils ravageaient les autres échoppes.
J'entendis derrière moi une voix paniquée. Panique contagieuse, les émotions de foule faisait tressaillir mon être et m'empêchaient de me concentrer. Elle disait. Elle hurlait, en trémolo et beuglement couvert de larmes :
"Dans l'arrière boutique, vite !"
En me retournant, je vis toutes les potions jonchant le sol, la fumée de gaz toxique, les corps écrasés par les étagères et les bibliothèques. Il ne fallait surtout pas s'enfermer dans cette brume enchantée. Elle pouvait exploser à tout moment, rendre fou, malade, et que savais-je encore. Mais dehors, il y avait une guerre. Et mon pauvre vélo écrasé par les piétinements de la foule terrorisée.
Theus est dans la même boutique que Piotr mais veut aller dehors. J'ai supposé que la boutique était en face de celle de Sirius (le calice d'argent, celle de Nath' ? )
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Intrigue | Groupe 4 ~ Casse dans les boutiques de la Cour