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Don't turn your back on me, you're all I need – ft . Requiem

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Don't turn your back on me, you're all I need – ft . Requiem EmptyDim 7 Fév - 13:54
Don't turn your back on me, you're all I need
Zoquiem

 
Après des semaines à ignorer Requiem, il m’était difficile, voire insupportable d’envisager une conversation. Surtout une conversation de cette nature après la nuit d’enfer que je venais de passer. A attendre le retour de Kassim… en vain. J’avais toute la peine du monde à garder la tête froide, à ne pas mélanger les éléments, les émotions. A ne pas douter. La veille avec le Stryge, cela n’avait pas été une conversation mais un affrontement. Le premier sans doute depuis l’éveil de notre relation. Et je l’avais perdu… A cette simple pensée, je sentais à nouveau les larmes monter à mes yeux, une douleur sourde bloquer ma respiration alors que je m’asseyais dans les marches menant au cabinet de Requiem. Etait-il possible de pleurer encore, après une nuit entière à épancher ma peine, à convaincre mes doutes et à attendre… Et si Kassim avait raison finalement ? Si j’avais fait le mauvais choix en voulant garder l’être que je portais dans mon ventre… Et surtout, lui demander de l’accepter. Lui qui n’était vraisemblablement pas le père. Etait-ce seulement de la stupidité, de la naïveté ou aussi de l’égoïsme ? Pour être honnête, je ne savais pas. La seule chose dont je demeurais certaine, c’était que j’étais enceinte de Requiem et que Kassim n’avait pas supporté la perspective d’élever cet enfant, qu’il soit le sien ou non. Quant à Requiem qui m’avait si clairement rejeté après la seule nuit que nous avions passé ensemble, je m’évertuais depuis à ignorer. Puisque ma présence était seulement tolérable quand je ne cherchais pas à m’occuper de lui, à soulager un peu les souffrances dont il semblait encore victime ou à exprimer mes sentiments envers lui… Je me contentais alors de sourire, et d’exécuter mon travail dans la discrétion la plus totale. Que me restait-il à présent ? Pas grand-chose. Juste un peu d’espoir de soutien… juste ça. Je ne demandais rien de plus qu’une main tendue, une épaule sur laquelle m’appuyer alors que j’allais mal, à mon tour.

Après quelques minutes assise dans les marches comme une misérable, subissant le regard de la concierge qui était toujours à l’affut du moindre ragot… je me levais enfin. Je n’avais aucun courage à cet instant, plus aucune force positive sur laquelle compter. J’étais résignée. Pire encore, je ne savais pas à quoi m’attendre mais j’ignorais également comment faire. Comment m’y prendre avec ce Nuckelavee ? Il me dépassait. Il restait jusqu’à présent la seule personne que je n’étais pas parvenue à toucher, et cet échec me hantais. Requiem me faisait peur. Parce que j’avais conscience de la lumière qui cherchait à percer en lui, et parce que, même si je n’y avais pas le droit vis-à-vis de Kassim, je l’aimais avec tout autant de force que le Stryge. Mais je n’avais pas le choix. Même si la tête me tournait, même si j’étais épuisée et effrayée par ce qui allait arriver, je me devais de lui annoncer la nouvelle. L’en priver n’était pas tolérable, et j’avais réellement besoin d’aide. Un moment d’hésitation suivit ma réflexion, alors que je gardais une main posée sur la poignée de la porte menant au cabinet. Je devais rassembler le peu de dignité, et de volonté qu’il me restait. De force également, pour éviter de m’effondrer malgré le fait que c’était très difficile de ne pas le faire.

Puis j’entrais enfin. Sauf qu’au lieu de me rendre à mon bureau, je marchais avec détermination pour rejoindre celui de Requiem où je le savais déjà présent. A peine le temps de l’apercevoir, que mon cœur s’emballait déjà avec virulence… Se calmer… respirer. Les choses ne pourraient sans doute pas être pires qu’avec Kassim, puisque je n’attendais finalement pas grand-chose de la part du Nuckelavee. Mais j’avais peur tout de même, signe que dans le fond, j’avais vraiment besoin de lui… Sans prendre le temps de le saluer et pour couper court à toute réflexion, je lui lançais rudement :

- Je sais, je suis en retard. De… précisément 7 minutes. Pas la peine de me faire une leçon sur la ponctualité… Il y a un retard plus urgent dont nous devons discuter.

Voilà j’y étais. Étant donné ma dégaine, et mon visage sans doute creusé par une nuit sans sommeil, à me ronger les sangs, il devait bien deviner que je n’étais pas dans mon état normal. J’enchainais donc, avant qu’il ne pose des questions, risquant d’abattre les derniers vestiges de ma volonté :

- J’ignore quel est le meilleur moyen de vous l’annoncer. Alors je vais être un peu brutal…

Puis je pris une grande bouffée d’air, pour lancer dans un souffle :

- Voilà… je suis enceinte Requiem.
 
 
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Don't turn your back on me, you're all I need – ft . Requiem EmptySam 20 Fév - 11:09
Boom Boom Pregnant
Zorha
feat.
Requiem


 

 



 

 


"J'ai fermé les yeux.
C'est ainsi que tout s'est terminé ..."

Le silence régnait presque religieusement dans le bureau où seul le grattement d'un stylo venait le perturber. Requiem plissa les yeux à plusieurs reprises, atteint de picotement gênant sa vue et rendant trouble les mots allongés sur cette maudite feuille d'un dossier important. Depuis combien de temps n'avait-il pas dormi ? Vingt-quatre heures … Quarante-huit heures ou bien plus ? Il ne savait plus … Il ne comptait plus. La seule chose dont il était sûr, c'était qu'il arrivait bientôt à sa limite. Un bâillement le coupa dans ses pensées et il reprit son boulot, laissant ses insomnies de côté. De toute façon, cela avait toujours été ainsi, pourquoi s'en inquiéterait-il que maintenant ? Alors qu'il galérait à déchiffrer la paperasse mais surtout sa propre écriture patte de mouche, la porte s'ouvrit et il n'eut pas besoin de lever le regard pour savoir qui se trouvait sur le palier. Zohra. En retard à priori.

- Je sais, je suis en retard. De… précisément 7 minutes. Pas la peine de me faire une leçon sur la ponctualité… Il y a un retard plus urgent dont nous devons discuter.

Ses doigts se crispèrent légèrement sur le stylo qui stoppa sa course quelques secondes avant de reprendre aussi aisément qu'après avoir déposer le point final d'une phrase. Donc, encore une fois, il avait visé juste. La légère prise de poids n'était finalement pas si anodine que cela. Lui qui pensait se faire du souci pour rien, il aurait préféré se tromper allégrement. Deux options s'offraient à lui : Soit elle baignait dans le bonheur avec Kassim et se laissait un peu aller soit … Quoi ? Bien sûr que oui il était au courant. Ce n'était pas difficile à voir. Du jour au lendemain, il n'avait plus eu de nouvelles de la part de l'immortel et souvent, il avait perçu son odeur sur la jeune femme. Si cela l'avait affecté ? Non … Pas vraiment. Mazel tov à eux. De toute façon, avec l'un c'était toujours sans attache et l'autre, c'était une erreur. Erreur qu'il allait devoir payer aujourd'hui. Un premier cadenas verrouilla la porte son esprit, bloquant toute émanation de sentiments quelconques. En tant que maître des émotions, il savait lui-même se fermer hermétiquement pour barrer l'accès à toute intrusion externe mais aussi interne. Il devenait une sorte d'enveloppe vide, un robot où rien ne transparaissait. Ni joie, ni tristesse, ni faiblesse. Juste un masque neutre parfaitement ajusté et deux pupilles noires ternies par la fatigue et sa pathétique vie. Petit à petit, assit dans son palais mental, des murs blindés vinrent l'y enfermer, le laissant seul dans le noir pour qu'il puisse agir avec rationalisme.

-  J’ignore quel est le meilleur moyen de vous l’annoncer. Alors je vais être un peu brutal… Voilà… je suis enceinte Requiem.

Il le savait. Requiem n'était pas dupe. L'avantage de son sens de l'observation aiguisée était que ce genre de nouvelle ne tombait pas d'un coup, comme une fête surprise de mauvais goût. Un furtif « Je sais. » fut prononcé alors qu'il levait enfin les yeux vers elle. Sa défense céda le temps d'un froncement de sourcils inquiet avant de redevenir impénétrable. Le Nuckelavee pouvait comprendre qu'être enceinte d'un type comme lui n'était en rien réjouissant mais tout de même, elle affichait un visage tellement dévasté. L'avait-il frappé ? Son regard parcourait son visage, le reste de ses membres étant couverts. Pas de contusions, ni de bleus … Peut-être du harcèlement moral ? Malgré le fait qu'il ne portait pas dans son cœur l'idée d'être père à nouveau, lever la main ou la voix sur une femme portant la vie était tout sauf acceptable. Alors le Faë décida de s'éloigner du sujet pour demander :

- Il vous a fait du mal ?

Pas la peine de définir ce il, ils étaient tous les deux conscients qu'il s'agissait là de la même personne. Son regard glissa lentement sur le ventre de Zohra avant de le quitter rapidement pour se poser ailleurs. N'importe où sauf sur l'évidence même. Ils avaient passé une unique nuit ensemble. Une seule. Pourquoi est-ce que l'on continuait à s'acharner sur lui ? N'avait-il pas déjà assez souffert dans sa misérable vie ? Il venait de trouver un semblant d'équilibre, une stabilité durement acquise mais non, inlassablement on le jetait au pied du mur, un flingue sur sa tempe. « Mange ça ! T'as pas le droit d'être heureux Connard. T'as pas le droit d'être seul. Ni d'être accompagné d'ailleurs. Des proches ? On te les enlèvera un par un et toi tu devras les regarder mourir ou partir avec impuissance.  ». C'était tellement devenu banal que c'en était presque risible.

Rien de tout cela n'était contre Zohra. Bien au contraire. Si la situation … Sa situation avait été différente, il aurait certainement réagi d'une autre manière. Non, il aurait réagi tout court. Cette claque, il l'avait attendu en tendant la joue. Et pour cause, Requiem ne pouvait concevoir le fait d'avoir d'autres enfants. Elle était au courant. Elle n'aurait pas dû mais l'alcool délie les langues et les mots difficiles à avouer. Il avait déjà eu deux fils, tous deux arrachés de ce monde avec violence. Le plus grand n'avait même pas dix ans. Alors il était hors de question de réitérer l'expérience. D'une voix inexpressive cependant plus froide que précédemment, il rajouta :

- Je ne sais pas si vous voulez garder l'enfant mais sachez tout de suite que je n'en assumerai pas la responsabilité. Je préfère passer pour un lâche que de m'aventurer là-dedans à nouveau. Si c'est de l'argent qu'il vous faut, je vous en donnerai. Mais pour le reste, ne comptez pas sur moi … Encore une fois.

© Gasmask


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Don't turn your back on me, you're all I need – ft . Requiem EmptyJeu 25 Fév - 19:58
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Zoquiem

 
- Je sais.

Même si je n'ignorais pas que le sens de l'observation de Requiem était particulièrement aiguisé, je devais bien avouer que ces deux petits mots, lancés si sobrement ne m'enchantais pas. Pas le moins du monde même, car je m'attendais à une toute autre réaction. Ou plutôt, je souhaitais une autre réaction. Certes, son tempérament était très loin d'être explosif. Il n'allait certainement pas bondit de son bureau... Mais qu'il me donne quelque chose ! Qu'il s’intéresse, me regarde...  me voit ! Ma détresse n'était pas difficile à discerner, et j'avais vraiment besoin de soutien. Hors, qui d'autre pouvait me l'apporter ? Très clairement : personne hormis lui désormais. Non seulement parce qu'il était le père de l'enfant, mais aussi et surtout, parce qu’il était le dernier à pouvoir me réconforter, et que je n'avais confiance en personne d'autre. J'avais beau connaitre son tempérament, difficile, individualiste... j'espérais quand même qu'il puisse me montrer l'autre visage. Celui que j'avais découvert à travers quelques moments plus intimes avec lui. Quand il parlait, et s'ouvrait, il pouvait être si démonstratif... C'était de ce Requiem-là dont j'avais besoin. Qui s'était montré tendre, qui avait cherché mon affection, mon contact et qui s'était confié. C'était celui-là, celui pour qui j'avais des sentiments que j'étais venue chercher dans l'espoir de pouvoir me reposer sur son épaule. Et je n'avais finalement droit qu'à deux simples petits mots, soufflés du bout des lèvres qui plus est. Immédiatement, je compris que je n’avais que de maigres chances de trouver de quoi m’accrocher. Même si j'avais encore l'espoir de le faire changer d'avis, je me redressais sans attendre, adoptant une posture moins 'familière'. Droite sur ma chaise, j'attendais simplement qu'il se manifeste, le toisant d'un regard fixe alors que lui aussi semblait me détailler avec attention.

- Il vous a fait du mal ?

Je ne pris même pas la peine de réagir, et encore moins de répondre. Je sentais mon cœur s'emballer, aussi bien sous le coup de la colère que du chagrin qui à nouveau venaient me tordre le ventre. Mes yeux piquèrent, signe que je lâchais à nouveau prise. J'étais vraiment à fleur de peau... La veille, Kassim m'avait fendu l'âme, et aujourd'hui Requiem s’apprêtait vraisemblablement à me donner le coup de grâce. Mais j'étais une personne optimiste... et j'avais vu le meilleur côté de Requiem. Et puisque je ne parvenais pas à le cerner, j'ignorais toujours comment les choses pouvaient tourner avec lui. Il m'avait déjà surprise d'ailleurs, avec ce comportement ambivalent qui m’avait jusqu'au Nouvel An, poussé à m’intéresser à lui. A creuser encore et toujours pour le découvrir tel qu'il était réellement. Avec ses peurs, ses failles et ses blessures... Mais malgré cela, il avait décidé de me laisser de côté... C’était ainsi, je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas vouloir de moi. Seulement maintenant je n'étais plus seule. Et cet enfant que je portais était aussi le sien. Pitié Requiem... Je t'ai tendu la main, tu l'as refusé mais à présent que c'est moi qui suis en peine, s'il te plait... aide moi. Acceptes de me consoler, de me soutenir, j'en ai tant besoin... Je sais que tu as soufferts, mais j'ai peur, je t'aime aussi, et j'ai besoin de toi. Je ne demandais pas grand-chose. Juste un peu trouver en lui un appui. La voix de celui qui dirais ‘ne t’inquiète pas ça va allez’. Lui étais-ce si insupportable ? A en croire le regard qu'il jeta sur mon ventre, oui. Tentant de rester digne, je clignais plusieurs fois des yeux afin de contenir les larmes entre mes cils. Pas question de craquer, j'avais déjà suffisamment pleuré Kassim. Mais peut-être... que contrairement à ce que je m'acharnais à croire, peut être que Requiem trouverait le moyen de me faire encore plus de mal...
Et cela ne manqua pas d'arriver.

- Je ne sais pas si vous voulez garder l'enfant mais sachez tout de suite que je n'en assumerai pas la responsabilité. Je préfère passer pour un lâche que de m'aventurer là-dedans à nouveau. Si c'est de l'argent qu'il vous faut, je vous en donnerai. Mais pour le reste, ne comptez pas sur moi … Encore une fois.

Je restais silencieuse, abattue par tant de mépris. Pendant un instant, je baissais le regard pour digérer les mots qu'il venait de me lancer. La dureté, la sévérité et le tranchant de ces derniers venait de me secouer à tel point que je ne parvenais pas à réfléchir. Il me fallut un moment, avant de relever un regard blessé, mais digne. Je n’avais plus que cela, de la dignité…

- Oui... encore une fois. Vous ne savez plus donner.

J’avais été sèche, mais les mots m’avaient échappé. Je n’avais cependant pas entièrement tort. Non il ne savait plus donner, mais c’était sans doute qu’il craignait désormais de le faire. Car donner, se livrer semblait pour lui un acte proche de l’autodestruction. Et je comprenais, puisque ce qu'il m'avait révélé de lui me permettais de voir le tableau plus ou moins dans son ensemble. Comment imaginer la souffrance dévastatrice à laquelle il avait survécu en perdant sa famille. Mais là, nous étions dans une autre époque, j'étais une toute autre personne, et... encore une fois j''espérais de lui si peu de chose. Comment pouvait-il me refuser cela ? Mais plutôt que la colère, je pris le parti de la douceur. Je ne voulais finalement pas le brusquer... Lui expliquer ma démarche et mes attentes auraient peut-être raison de son attitude. Parce que je n'étais pas son ennemi, ni un danger. Au contraire je voulais seulement qu'il se révèle... Lentement, je me levais et contournais le bureau, forçant ensuite son regard en passant une main sur sa joue pour tourner son visage vers le mien. Et j’oubliais aussi de le vouvoyer, parce que cette conversation avait quelque chose de plus intime que nos derniers échanges, très froids et qui allait droit au but.

- Requiem, je sais que c'est difficile pour toi mais... Je sais aussi que quelque chose nous lie. Peut-être pas l'amour, tu as été relativement... clair quant à ma personne. Même si de mon côté, mes sentiments restent tout aussi limpides que ta certitude de ne pas en avoir pour moi, je ne t’en tiens pas rigueur. Mais quelque chose de fort nous rassemble malgré tout, j'en suis certaine ! Les choses n'arrivent pas par hasard. S'il te plait...

Incapable de maitriser ma voix, celle-ci trembla légèrement alors qu'une larme échappa à ma volonté de ne pas pleurer. J'aurais pu le supplier, si j'avais eu plus d'espoir d'obtenir une réponse positive de sa part. Je le souhaitais du fin fond de mon cœur, mais ma raison elle, me criait que cette fois il ne baisserait pas sa garde. Qu'il garderait cette attitude qui me consternait, et me détruisait du même coup. Mais encore une fois, je comptais sur la bienveillance et l'affection qu'il avait déjà montré envers moi, bien que ces attentions n’étaient que très éphémères. Aussi repris-je sans lui laisser le temps de répondre :

- Regarde-moi. Je porte une vie, ton enfant. Je ne demande pas d'argent. Je demande juste qu’en tant que père, tu puisses trouver une place dans sa vie future... et que tu m'aides, maintenant. J'ai besoin d'aide Requiem et pas n’importe laquelle. Accorde moi au moins assez de respect, et de considération pour m'aider à surmonter cette grossesse. Toute seule, je n'y arriverais pas.

Toute seule. C'était désormais ce que j'étais. Mais j'espérais pourtant encore... juste un peu, qu'il ne soit pas aussi éteint que je l'espérais et qu'il trouve la volonté de me transmettre sa force comme j’avais fait avec lui avant que les choses ne dérapes. Pour que je ne sois pas la seule à assumer ce 'moment d’égarement' qui restait pourtant pour moi une expérience d'une intensité rare, comme je n'avais jusque-là connu qu'avec Kassim.


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