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home is someone you belong to EmptyMar 8 Déc - 14:05
(outfit) + Une semaine passée à travailler au sein de l’hôpital, ça vous épuisait un homme. Encore plus quand il y retrouvait un mari qui le fuyait depuis beaucoup trop longtemps. Devon s’était senti si heureux de le retrouver, même si ça avait semblé loin d’être réciproque. Ce qu’il comprenait parfaitement. Enfin, il comprenait que Ciàran n’avait pas excité de le voir parce qu’il l’avait fui mais ne comprenait pas pourquoi il l’avait fui à la base. Il avait découvert sa nature d’alchimiste et la domination que le plus jeune exerçait sur lui, c’était exact. Cependant, Devon aussi aurait pu lui en vouloir de lui avoir caché le fait d’être un Bersekers. Tout deux n’avaient pas dévoilé leurs secrets respectifs et le futur médecin ne comprenait pas pourquoi lui seul devait en pâtir. Au final, cela lui importait bien peu. Il voulait juste ramener son mari à ses côtés. Ils pouvaient même rester à Ottawa s’il le préférait, la ville était agréable après tout. Mais encore fallait-il qu’il revoit le grand blond afin de le reconquérir. Durant leurs retrouvailles, une infirmière était venue les interrompre. Devon avait eu pour simple envie de la pousser dans les escaliers. Seule la vue de son crâne fracassé au sol aurait pu le calmer, il en était certain. Il avait eu beau faire aussi vite que possible, une fois revenu à la chambre du le plus vieux, il se heurta à une pièce entièrement vide. Ne lui laissant qu’une bride de parfum à humer. Le reste de la semaine a été épuisant et très contraignant. Dès qu’il avait une seconde, il essayait de chercher sur internet une quelconque information le reliant à Ciàran, une adresse, un lieu de travail…n’importe quoi qui lui permettrait de reprendre contact avec lui. Il trouva finalement le quartier où il habitait, du moins c’était ce qu’il espérait. Le jeune homme n’était pas encore assez familier avec chaque coin et recoin de cette maudite ville. De là, il n’avait fait qu’attendre la fin de la semaine afin de revoir l’homme qu’il aimait.

Rentrant chez lui, le jeune homme prit une rapide douche avant de s’habiller, se parfumer et mettre de l’ordre dans ses cheveux. Ses yeux étaient rouge, il était épuisé et avait besoin de dormir, mais pour l’instant cela ne figurait en aucun cas parmi ses priorités. Il voulait juste le revoir, c’est quasiment vital. Il remonta dans sa voiture et erra dans les rues de la ville durant plusieurs minutes, cherchant d’abord le quartier puis l’adresse. Il jurait à chaque fois qu’il se trompait de chemin, écoutant la radio à fond. Il se retrouva finalement devant une maison et pria pour que ce soit la bonne.

Il toqua à la porte, deux petits coups tandis que son cœur battait mille à l’heure. Il avait l’impression d’avoir été moins nerveux le jour de leur mariage. Il inspira longuement, se rassurant intérieurement. C’était son homme, il lui appartenait. Il venait simplement chercher ce qui lui appartenait, quel mal y’avait-il à ça ? Il n’était pas un foutu voleur après tout. Les secondes que prit Ciàran pour lui ouvrir furent honnêtement les plus longues de toute sa vie.  Mais il oublia tout quand son beau visage fut enfin devant lui. Il rêvait de le plaquer au sol mais resta immobile un instant, lui souriant simplement, comme un enfant. « Bonjour ! » murmura-t-il tranquillement,  son regard déshabillait son la moindre honte ce corps qui lui avait tant manqué. « Tu ne me laisses pas entrer ? » demanda-t-il en levant un sourcil, il n’eut d’ailleurs pas besoin d’une réponse puisqu’il se faisait déjà un chemin jusqu’à l’intérieur avec désinvolture. Il regarda rapidement l’agencement de la maison, le regard neutre. « C’est joli chez toi. » Mais le cocon qu’ils avaient laissé derrière eux était mille fois meilleur à ses yeux, surement à cause de tous les souvenirs qu’ils y avaient. Il se tourna finalement pour faire face à son mari avant de doucement lui sourire à nouveau. « Est-ce que je ne t’ai pas manqué ? » Il fronça les sourcils comme s’il ne saisissait pas vraiment la situation,  à vrai dire, il ne savait même plus trop où il en était. Devon lâcha un soupir, son regard s’accrochant à celui de son compagnon. Ce regard si bleu où il avait l’habitude de s’enfoncer sans crainte, aujourd’hui, il avait peur que les vagues ne l’entrainent trop loin. « Ciàran, prends-moi dans tes bras. » Encore des caprices de gosse qui sonnaient comme un ordre. Il avait la capacité de le faire mais il n’avait pas envie de le forcer, pas pour le moment. Surtout qu’il n’avait jamais utilisé son pouvoir devant l’homme ou même sur lui.
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home is someone you belong to EmptyMar 8 Déc - 16:57

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

J
'avais passé ma semaine à travailler, espérant ainsi l'oublier, le sortir de ma tête. J'avais dit à Aileen que Devon était en ville, inutile de vous dire que la nouvelle n'avait pas été appréciée de ma soeur jumelle. Que devais-je faire ? Prendre la fuite ? Non, nous avions une nouvelle vie ici, un travail également. J'avais passé peu de temps chez moi, évitant ma soeur de plein grè, me disant que ainsi, cela lui éviterait de me parler de lui. Malheureusement pour moi, je ne cessais de penser à l'alchimiste. Ma blessure était guérie, pourtant, à certains moments, j'avais l'impression de sentir ses doigts sur ma peau alors qu'il s'activait à me recoudre. J'étais perdu, totalement perdu. Je me sentais seul au monde, comme abandonné de toute force vitale, de toute combativité. Assis dans ma voiture, j'attendais patiemment que le feu passe au rouge. Je venais de terminer ma journée, une journée comme les autres à traquer des assassins à enquêter sur des affaires plus sordides les unes que les autres. J'essayais de me rendre utile, hors, la fatigue semblait me rendre assez rêveur et énigmatique. Mon patron, voyant mes heures supplémentaires augmenter, m'avait prié de rentrer chez moi et de me reposer, me donnant congé le lendemain. J'avais eu beau lui dire que j'allais bien, que je ne souhaitais pas prendre de congés, il n'avait rien voulu entendre. Du coup, j'avais sauté dans mon véhicule et j'avais roulé en direction de chez moi.  Aileen n'était pas là, elle travaillait au bar aujourd'hui et ne rentrerait que très tard dans la mâtinée, faisant la fermeture de l'établissement.

Au début je n'avais pas apprécié le fait qu'elle boss comme serveur, néanmoins, je n'avais pas vraiment eu le choix, après tout, elle faisait ce qu'elle voulait et était assez grande pour se défendre. Cela ne m'empêchait pas de me faire du souci pour elle, mais également de débarquer sur son lieu de travail quand je le souhaitais. Après une bonne demi-heure de route je finis par arriver chez moi. La demeure, comme je l'avais soupçonné, était vide et sans vie. Tant mieux, je ne souhaitais pas avoir une discussion avec ma jumelle sur Devon et sur ce que nous allions faire. Me dirigeant vers la cuisine, je me sers une tasse de café, posant mes fesses sur l'une des quatre chaises disponibles dans la pièce. Alors que j'allais sortir mon portable pour envoyer un message à Aileen, lui annonçant ainsi mon congé, on frappa deux petits coups à la porte. Fronçant légèrement les sourcils, je dépose mon portable sur la table et je pénètre dans le hall. Ouvrant doucement la porte d'entrée, je regrette directement mon geste. « Bonjour ! » Un sourire enfantin sur le visage, avec sa bouille angélique, Devon se trouvait là. Comment avait-il appris où j'habitais ? Bonne question. Bouche bée, je ne sais quoi répondre alors que mon visage reste figé, immobile et crispé. Il est toujours aussi beau. Cette attraction, je peux encore la ressentir en moi, me brûlant de l’intérieur comme un feu qui ne cessera de brûler pour mon mari. « Tu ne me laisses pas entrer ? » J'ai envie de lui dire d'aller se faire foutre. Mais au moment où enfin je trouve le courage d'ouvrir la bouche, mon mari se trace de lui-même un chemin pour pénétrer dans ma maison.

« Ne te gêne surtout pas Devon ! » Dis-je dans un petit grognement. Je tentais de faire bonne figure, hors, à l'intérieur de moi un combat faisait cruellement rage. Je n'ai d'autres choix que de refermer la porte, alors que l'homme que, malheureusement, j'aimais toujours venait de s'inviter sans gêne. Je suis celui-ci sans un mot, les bras croisés sur mon torse, le regard sévère, enfin, je l'espérais. Il finit enfin, après avoir examiné les lieux, par se tourner vers moi me faisant ainsi de nouveau face. « Est-ce que je ne t'ai pas manqué ? » Je serre doucement les dents. Cet homme avait une puissance sur moi qui me déstabilisait fortement, une force que je ne supportais pas mais que je combattais encore et encore. « Que viens-tu faire ici Devon ? Tu n'es pas le bienvenu. » Ma voix se voulait froide et neutre, pourtant, la hyène en moi c'était éveillé ronronnant presque comme un chaton en la présence de l'alchimiste. Foutu lien ! « Ciàran prends-moi dans tes bras. » Je sens mon corps se durcir, mes muscles se bander alors que je résistais à l'envie de succomber à sa demande. Je recule d'un pas, essayant mentalement de ne pas tomber dans le piège. Combattre mon instinct n'était pas chose facile, loin de là et cela devait se lire sur mon visage. « Je n'ai pas envie de jouer Devon...arrête de tenter de me contrôler cela serait bien aimable de ta part. » Sur ses mots je me dirige vers le bar du salon, essayant vainement de m'éloigner de lui le plus possible. Je me savais à deux doigts de succomber, j'avais donc besoin d'un bon verre !
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home is someone you belong to EmptyMer 9 Déc - 0:07
Devon voulait retrouver son mari, ce n’était pas comme s’il demandait la lune. Depuis la dernière fois qu’il avait posé le regard sur son corps athlétique, il ne rêvait plus que du jour où cette occasion se présentera à nouveau à lui. Il ne pouvait plus patienter. Il avait déjà attendu bien trop longtemps à son goût. Il se demandait alors comment Ciàran faisait pour rester loin de lui, s’ensuivait alors la question fatidique, est-ce qu’il ne l’aimait pas ? Après tout, c’était la seule réponse logique qu’il pouvait se donner. Il ne lui manquait pas parce qu’il ne l’aimait pas, aucune autre explication possible. Mais cela revenait à avouer que leur histoire était une chimère ou que leur amour n’était pas assez fort, Devon ne préférait aucune des hypothèses. Il voulait juste fermer les yeux et retrouver les jours heureux qui avaient suivi leur mariage. L’alchimiste allait même jusqu’à chercher dans les tréfonds de sa mémoire s’il n’avait pas déjà vu dans un grimoire une recette d’amnésie partielle.  C’est une mauvaise chose mais il savait qu’il n’éprouverait aucun regret à faire boire à son mari une potion de ce genre. Ce serait pour leur à deux après tout. Encore fallait-il qu’une telle chose existe. De toute façon, il se contentera d’improviser même si ce n’était pas quelque chose d’habituel pour quelqu’un d’aussi calculateur que lui. Mais Ciàren avait mis en pièces toutes ses prévisions à cause d’une imprévisibilité qu’il ne lui soupçonnait pas. Surtout que l’homme lui avait semblé être complètement à sa merci. Mais maintenant il n’avait d’autres issues que l’improvisation. Il verra d’abord le plus vieux puis cherchera quoi faire et quoi dire.

Dès que la porte de la maison de l’Islandais fut ouverte, l’alchimiste se hâta d’entrer à l’intérieur sans même se laisser inviter ouvertement. « Ne te gêne surtout pas Devon ! » Un raclement méprisant franchi la barrière de ses lèvres à cette remarque sans qu’il ne daigne y répondre. Avant qu’ils n’emménagent ensemble, le blond n’était jamais mécontent de le voir arriver à l’improviste chez lui pour lui sauter dessus. A présent, ils donnaient plus l’apparence de deux étrangers. Cela lui faisait vraiment du mal à entendre ce genre de choses, il l’aimait tellement cet homme après tout, mais il faisait en sorte de ne rien faire transparaitre de son mal être. Il prit une pause durant quelques petites minutes, observant la maison tout en essayant de rassembler des idées. Mais son esprit restait malheureusement vide, il n’arrivait plus à rien. Il fixait Ciàran mais ne décelait pas la moindre émotion en lui, il n’était que froideur. Où était passé la voix chaude qui avait pour don de le faire vibrer entièrement ? « Que viens-tu faire ici Devon ? Tu n'es pas le bienvenu. » Un pas après l’autre, il se rapprochait de son mari comme un prédateur de sa proie, ne lâchant son regard à aucun moment. « Pas le bienvenu ? » répéta-t-il, une moue agacé. Est-ce qu’ils en étaient réellement arrivés à ce stade là. Ce n’était vraiment pas ce qu’il avait envie d’entendre bon sang ! Devon lui souffla une demande capricieuse. Un câlin et passer l’éponge, un peu naïf mais tellement simple. Il réussit à percevoir un léger changement dans le corps de Ciàran et ce fut tellement soulageant. Son emprise était toujours bel et bien présente. « Je n'ai pas envie de jouer Devon...arrête de tenter de me contrôler cela serait bien aimable de ta part. » Oh mais, il n’était pas là pour jouer non plus. Son mari s’éloigna de lui pour se diriger vers le bar.

« Je n’essaye pas de te contrôler. » Pas encore en tout cas. Il sourit en se rapprochant de lui. Il n’avait pas envie de faire ça sur Ciàran. Bien sûr, il l’avait déjà manipulé par le passé mais jamais d’une façon aussi directe. De plus, ce ne serait pas bon d’utiliser son pouvoir dans l’état de fatigue où il se trouvait mais au final, il s’en foutait. Il se concentra alors entièrement sur le corps de son mari et le força à se tourner vers lui jusqu’à ce que d’insignifiants centimètres seulement les séparent. « Maintenant oui. » ajouta-t-il sans la moindre fierté. Il en profita pour se blottir contre le grand corps du blond et s’entourer de ses bras musclés. Il huma cette odeur qui lui avait tant manqué, toute cette chaleur lui avait manqué. « Pourquoi tu nous fais ça ? » Il stoppa son pouvoir sans savoir si Ciàran s’en était rendu compte ou pas encore. Il leva ses yeux emplis de tristesse vers lui, posant les mains sur son torse. « Je t’ai caché un gros secret et je n’aurais pas du. Mais tu en as fait de même aussi. » Lui fit-il remarquer en plissant les yeux. « Pourtant, moi je ne t’en veux pas pour ça. » De simples mots pour le forcer à se sentir mal.
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home is someone you belong to EmptyMer 9 Déc - 11:43

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

C
'ette rencontre j'aurais dû l'éviter...Je me souviens encore de ce jour qui avait bouleversé mon existence, qui avait fait de moi un homme au début heureux, pour enfin succomber dans une terrible tristesse. Je marchais dans la rue avec mon café, distrait comme à mon habitude, nos corps s'étaient percutés de plein fouet. Je venais d'arriver en ville, fuyant mon passé, ses hommes que j'avais tués lors d'un accès de fureur. J'étais perdu mais heureux de recommencer ma vie à zéro, pour seule compagnie ma soeur jumelle. Un nouveau travail, une nouvelle maison, un nouveau destin. J'avais croisé son regard et dès lors, j'avais compris oui, je savais qu'il allait être important pour moi. La cause était sûrement ce lien mystique qui nous unissait, qui faisait de moi un animal domestique en sa présence. Je l'ai aimé presque directement, lui et son regard si profond, son air enfantin. Nous étions deux contrastes étonnants. Lui avec sa bouille angélique, alors que moi je ne cessais d'avoir cet air mystérieux et presque froid, sauf envers lui. Notre histoire avait été loin d'être banale. Un amour passionné que beaucoup enviaient, se terminant par un mariage magnifique, un mariage qui allait nous unir pour l'éternité. Puis, Aileen avait découvert la réelle nature de Devon, mais également ce lien d'origine qui m'unissait à lui. J'avais pris peur, je m'étais enfuis, blessé, me sentant condamné à la soumission de ce corps que je désirais encore et toujours. Prendre la fuite m'avait brisé, laissant à la place de mon coeur un grand vide qui ne cessait de s'agrandir. Devon avait été mon grand amour, celui que je ne pouvais oublier, que je ne cesserais jamais d'aimer, de désirer. Pourtant, je savais que loin de lui je pourrais être moi-même et pas à la merci de ce bel alchimiste.

A présent mon passé m'avait rattrapé. Entre ma rencontre assez dramatique avec ma soeur aînée, Siam et lui qui revenait dans ma vie, je me sentais littéralement perdu, sans attaches et perturbés par les récents événements. Je tente donc de rester aussi froid que possible, alors qu'en moi, mon totem réclamait la présence, la chaleur de cet homme. Heureusement, ma fusion me permettait de garder le contrôle sur l'animal, sinon, j'aurais déjà été à ses pieds. « Pas le bienvenu ? » Je serre les dents alors qu'il approche de moi, tel un prédateur face à sa proie. Ironiquement, les rôles étaient inversés, je n'étais plus le prédateur mais bien la proie. Je reste immobile, je ne le quitte pas des yeux, comme hypnotisé par son regard, regard que j'avais aimé regardé encore et encore alors qu'il brillait d'un amour inconditionnel. Je finis par m'éloigner du bar, fuyant mon mari qui ne cessait d'avoir cette foutue emprise sur moi. Je ne devais pas succomber, non, je devais tenir bon mais cela me demandait une force mentale étonnante. Me dirigeant vers le bar, je finis par me servir un verre de whisky double, j'en avais vraiment besoin. Portant le verre à mes lèvres, je détache ma cravate que je lance plus loin, buvant une grande gorgée de ce liquide qui me brûla délicieusement la gorge. « Je n'essaye pas de te contrôler. » Ben voyons comme si j'allais le croire. Et même s'il disait la vérité, il ne pouvait nier le lien qui, de naissance, nous liais. Effectivement, les alchimistes sont les créateurs des Berserkers, hors, ce fut l'ascendance de Devon, les anciens Stanford qui créèrent ma famille, donc, mon ascendance de Berserkers. D'où ce lien dominant entre nous. Je lui étais d'origine soumis.

J'entends ses bruits de pas derrière moi, se rapprochant de mon corps petit à petit. Mon verre se posa sur le bar et, sans que je ne le désir, mon corps se retourna pour faire face à celui de Devon. Je ne connaissais pas le pouvoir exact du jeune homme, je savais juste qu'il était un alchimiste et que je lui étais soumis sans le désirer. Du coup, quelques centimètres venaient à nous séparer et mon coeur s'emballa radicalement. Cette proximité mettait mes nerfs à rude épreuve. « Maintenant oui. ». Mon regard se pose dans le sien. J'aimerais dire quelque chose, l'envoyer balader, me délivrer de cette emprise mais je n'y parviens pas. Il se blottit contre moi et mes bras se referment sur lui, dans une étreinte douce qui étrangement m'avait réellement manqué. Je ne sais pour quelle raison, mais durant quelques instants, je me laisse doucement aller. Fermant légèrement les yeux, je ressers un peut cette étreinte, profitant de sa chaleur, de sa douceur. « Pourquoi tu nous fais ça ? ». Je ne ressens pas la privation de son pouvoir, alors qu'une fois de plus, je retombais dans mes mauvaises habitudes. Il m'avait manqué, c'était une évidence et l'avoir ainsi contre moi me rendait triste, malade mais également de nouveau amoureux. Je ne réponds pas à sa question, que pouvais-je bien dire. Je me contente de soupirer. Il leva ses yeux vers moi et je croisais son regard. Mes yeux exprimaient énormément de choses. Chagrin, peur, peine, solitude, amour, désarroi, culpabilité... « Je t'ai caché un gros secret et je n'aurais pas du. Mais tu en as fait de même aussi. » Oui, il m'avait menti et j'avais fait pareil, cachant ma réelle nature à l'homme que j'aimais. Néanmoins, je n'avais pas joué de ce lien qui nous unissaient. « Pourtant, moi je ne t'en veux pas pour ça. »

Je me sens alors encore plus mal, face à son regard peineux qui me déstabilisait complètement. Passant une main dans ses cheveux, je laisse mes yeux caresser son visage, imprimant de nouveau ses traits dans ma mémoire. « Contrairement à toi, je l'ai fais pour nous préserver, par pour jouer d'un lien plus vieux. Tu as joué avec mes sentiments. » Sur ses mots je le lâche et je recule d'un pas, me heurtant au bar, alors que mon verre se renversa déversant le liquide alcoolisé sur la moquette. « Tu sais très bien l'effet que tu as sur moi Devon, je ne peux plus l'accepter... » Pourtant, l'accepter serait tellement plus simple. Je n'avais qu'une envie, goûter de nouveau à ses lèvres, m'endormir contre lui, me réveiller en sa présence. Pourtant, cela me semblait tellement impossible à présent. « Devon, s'il te plaît, ne rends pas les choses plus dur qu'elles ne le sont déjà. »
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home is someone you belong to EmptySam 12 Déc - 20:02
Leur belle histoire d’amour, c’était à deux qu’ils l’avaient forgée, chacun y apportant du sien et Devon ne pouvait accepter qu’elle soit détruite par la seule volonté de l’un d’eux. C’était injuste. Beaucoup trop injuste pour lui. Ciàran ne pouvait pas juste s’enfuir ainsi et décider que c’était la fin entre eux, qu’ils ne pouvaient et ne devaient plus se revoir. Il n’en avait absolument pas le droit. Devon était blessé dans ses sentiments mais il n’y avait pas que cela, sa fierté aussi était en jeu. Il n’arrivait pas à s’avouer que son mari ait réussi à se dégager de son emprise et s’éloigner de lui. Il était loin de considérer le Berserkers comme un objet mais cela ne l’empêcherait pas de dire que l’homme lui appartenait. C’était le cas même avant qu’il ne lui passe la bague de doigt, ce n’était qu’une façon d’assurer d’autant plus sa possession. Mais la vie ne suivait jamais le chemin qu’on lui traçait et il l’avait appris de la pire des façons en se retrouvant dans un appartement vide de la présence chaleureuse de l’homme qu’il aimait. S’il connaissait déjà la raison de cette fuite, et qu’il la trouvait extrêmement stupide d’ailleurs, il comptait bien évidemment ramener son mari par la peau des fesses chez eux. Même cet accueil froid ne risquait pas de le décourager. Il n’avait rien fait de mal pour mériter ce genre de réactions, c’était ce qu’il se répétait encore et encore. Evidement, le meilleur des scénarios aurait été qu’il suffise au plus vieux de le revoir pour tout oublier et rentrer avec lui, mais ce serait bien trop rêver. Mais Devon n’était pas du genre à rester sur un échec ni à l’accepter. S’il devait utiliser son pouvoir pour contrôler Ciàran afin de le garder auprès de lui jusqu’à ce qu’il meurt de fatigue alors il le ferait. Il ne pouvait continuer à se sentir trahi et abandonné, tout mais pas ça.

Il ne voulait pas croire que l’amour entre eux était irréel. Il savait que son statut d’alchimiste avait quelque peu aidé les sentiments de Ciàran à se dévoiler mais ce n’était pas tout. Après tout, il en avait rencontré des Berserkers avant lui et ils n’étaient pas tombés amoureux de lui pour autant. C’était stupide de penser ainsi. Le brun devait absolument trouver une solution afin de le persuader que ses sentiments n’avaient rien à avoir avec ce que chacun d’eux était, du moins pas entièrement.  Il le regardait boire son verre, l’ignorant durant un court instant, ce qui était assez agaçant. Devon aurait bien aimé le taquiner en lui assurant qu’il ne sera que plus facile encore à manipuler avec quelques verres dans le sang, mais trouva l’intelligence de ne pas le faire malgré tout. A la place, il préféra ramener le corps de son mari vers lui, lui montrant pour la première fois son pouvoir, et en profiter pour l’étreindre. Il attendait depuis des mois de se retrouver à nouveau ici. Il avait l’impression d’être un gosse désespéré mais il pouvait faire n’importe quoi pour avoir cet homme pour lui seulement, pour toujours. L’alchimiste se sentit beaucoup moins désespéré quand l’étreinte se resserra autour de lui, il n’y était pour rien cette fois, il avait déjà arrêté de contrôler le corps de Ciàran. Cette douce caresse que lui offrait son mari sur ses cheveux n’était pas le fruit de son imagination non plus. Devon réalisait qu’au fond, le blond lui appartenait toujours, il fallait juste qu’il arrive à le reconquérir. « Contrairement à toi, je l'ai fais pour nous préserver, par pour jouer d'un lien plus vieux. Tu as joué avec mes sentiments. » Il ferma fort les yeux comme si cela allait l’empêcher d’entendre ces mots si durs. C’était affreux d’entendre ce genre de propos de la bouche de la personne dont il était amoureux.

Il observait douloureusement l’homme s’éloigner de lui comme une punition, ses yeux se baissèrent vers la moquette, fixant le liquide qui la tâchait lentement. « Tu sais très bien l'effet que tu as sur moi Devon, je ne peux plus l'accepter... » Il fronça à nouveaux les sourcils. Il avait seulement envie de le faire taire, arrêter d’entendre qu’il était le méchant de l’histoire, l’homme vicieux qui avait profité d’une faiblesse de l’autre. Pour la première fois, cela ne lui plaisait pas d’avoir le rôle du méchant. « Tais-toi… » murmura-t-il d’une voix si basse qu’il n’était pas certain que Ciàran ait pu l’entendre. « Devon, s'il te plaît, ne rends pas les choses plus dur qu'elles ne le sont déjà. »  

S’il y’avait bien quelqu’un qui rendait les choses difficiles ici, ce n’était surement pas lui. « Tais-toi ! » répéta-t-il à nouveau, cette fois un peu plus haut. « Que veux-tu que je fasse ? Que j’accepte que tu me quittes et que je sois malheureux toute ma vie ? » Demanda-t-il, sa voix montait progressivement en puissance et en volume, pourtant il était loin du type de personnes qui s’énervaient facilement ou haussaient la voix. « Je…J-je n’ai jamais joué avec tes sentiments Ciàran. Oui, j’ai profité de ta faiblesse sans que tu ne le saches, mais je n’ai jamais joué avec tes sentiments. Tous les Berserkers que je rencontre ne tombent pas systématiquement amoureux de moi…Je ne t’ai pas forcé m’aimer, quoi que tu en penses. » Il ne tentait pas de le manipuler ni quoi que ce soit, il était honnête, à vrai dire il ne savait plus même ce qu’il disait exactement tant rien n’avait préparé à l’avance. « Nous étions déjà ensemble quand j’ai découvert ce que tu étais. » Il passa une main tremblotante dans ses cheveux. Il ne pouvait pas le perdre. « De toute évidence, tu ne m’aimais pas assez pour m’abandonner ainsi. Ça ne se serait pas passé de cette façon si je te contrôlais autant que tu le penses. » L’étudiant tentait de le dérouter, lui faire croire que peut-être cette emprise n’était pas si forte que cela.
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home is someone you belong to EmptyDim 13 Déc - 14:34

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  Devon & Ciàran

C
omment pouvais-je encore lutter face à lui ? Je sentais tout mon courage s'évaporer au fur et à mesure qu'il me parlait, qu'il restait proche de moi, qu'il me regardait. Je sentais le poids de son amour, du mien sur mes frêles épaules. Je retrouvais ma soeur, lui revenait pour moi, Aileen devenait folle à l'idée qu'il soit en ville...J'avais envie de m'enfuir loin d'ici, loin de toutes ses situations qui me feraient éternellement souffrir. J'aurais aimé laisser la hyène prendre le dessus, la laisser arborer sa fourrure tachetée et courir dans la forêt durant des heures, voir des jours, oubliant ma flamme d'humanité durant cette brève période. « Tais-toi... » J'entends ses paroles si basses, pourtant, je continue comme pour déverser tout ce que je ressens, me disant qu'ainsi je garderais le contrôle de la situation. Qu'ainsi, je pourrais garder ce peut de courage en moi histoire de ne pas sombrer. « Tais-toi ! » Cette fois-ci sa voix est bien plus forte, bien plus imposante. Devon, je le savais, n'était pas du genre à s'énerver ou encore à hausser la voix, c'était plutôt mon rôle quand nous vivions ensemble. Lui était le mari calme, aimant, doux et enfantin. Moi, j'étais le mari têtu, colérique, susceptible mais lui portant un amour inconsidéré. Deux être complètement contradictoire, deux personnalités différentes. Je pensais le connaître, savoir qui il était à l'époque, j'avais tore. Je ne savais rien de lui, il avait joué un rôle à mes yeux, devais-je encore lui faire confiance. Ma tête me criait de ne surtout plus l'écouter, qu'il mentait comme un arracheur de dents. Hors, mon coeur lui ne demandait qu'à retourner auprès de lui. J'étais torturé entre deux idées, deux solutions.

« Que veux-tu que je fasse ? Que j'accepte que tu me quittes et que je sois malheureux toute ma vie ? » Pensait-il seulement à moi et à mon bonheur ? Certes, j'étais heureux en sa présence, heureux quand je me sentais près de lui. Néanmoins, je n'arrivais plus à savoir si c'était une illusion ou la réalité. Je passe une main dans mes cheveux, poussant un léger soupire, murmurant très doucement, complètement paumé. « Et mon bonheur à moi...tu y pense ? » Je relève simplement mon regard vers lui. Je ressemblais actuellement à un enfant qui cherchait à comprendre ce qu'il avait fait de mal. « Je...j-je n'ai jamais joué avec tes sentiments Ciàran. Oui, j'ai profité de ta faiblesse sans que tu ne le saches, mais je n'ai jamais joué avec tes sentiments. Tous les Berserkers que je rencontre ne tombent pas systématiquement amoureux de moi...Je ne t'ai pas forcé à m'aimer, quoi que tu en pense. » Je passe une main dans mes cheveux, complètement perdu. Je ne savais plus quoi penser. Disait-il ça pour me faire changer d'avis ? M'aimait-il réellement ? Ou disait-il des mensonges encore et toujours. Il venait d'avouer avoir joué avec mes faiblesses, là était tout le problème. « Tu dis avoir joué avec mes faiblesses...comment veux-tu que je te fasse confiance Devon, merde ! » J'avais crié ses mots avec une force étonnante, une voix grondante, une voix tremblante. J'avais fait un pas en avant, les yeux métamorphosés en ceux d'un prédateur. Je devais garder le contrôle de mon totem, néanmoins, dans ce genre de situation mon regard changeait facilement laissant place à celui de l'animal.

« Nous étions déjà ensemble quand j'ai découvert ce que tu étais. » Je pousse un grondement assez fort. Pourquoi ne pas me l'avoir dit à ce moment-là ? Notre vie aurait été bien plus facile, mais également plus honnête. « De toute évidence, tu ne m'aimais pas assez pour m'abandonner ainsi. Ça ne se serait pas passé de cette façon si je te contrôlais autant que tu le penses. » Je sens mon coeur s'emballer sous une certaine colère. « Comment peux-tu douter des sentiments que j'avais envers toi ? Que j'ai envers toi ? Quand tu as compris ce que j'étais tu aurais du m'en parler, tu aurais du être honnête. Non, tu as préféré jouer de ça ! C'est à cause de ce manque d’honnêteté que je suis parti. Je t'ai tout donné Devon, ma vie, mon coeur, ma fidélité et pour quoi ? Pour des mensonges....après tu oses dire que je ne t'aimais pas assez...t'es sérieux là ! » Cette discussion était en train de mal tourner, car une fois de plus je venais d'élever la voix, un doigt accusateur pointé sur mon mari, les yeux rempli d'une certaine colère, alors que ma voix, elle, reflétait une peine étrange. « Je peux admettre que tu ne me contrôlais pas tout le temps, mais tu m'as menti pour énormément de choses. Je dois en penser quoi ? Tout pardonner ? Non ça ne fonctionne pas ainsi ! ». Je passe une main sur mon visage, allant me poser dans mon divan, alors que je sentais mes membres se mettre à trembler.
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home is someone you belong to EmptyMer 23 Déc - 19:31
Il ne pensait qu’à une seule chose, un moyen de faire taire Ciàran et cesser de l’entendre parler de manipulation, mettant en doute tout l’amour qu’il ressentait pour lui. Il aurait presque réussi à le faire douter de lui-même. Si Devon s’était écouté, il aurait fait en sorte de fermer la bouche de son mari grâce à son don, mais il savait que ce n’était pas une bonne chose à faire pour le moment. Il avait déjà pris possession de son corps tout à l’heure pour avoir cette étreinte qu’il attendait depuis si longtemps et savait qu’’il ne devait pas non plus pousser son aîné à bout. L’étudiant préféra alors hausser le ton pour lui demander de se taire. Pourtant, des deux, il était rarement celui à s’énerver. Il comprenait que son mari le mettait à bout. Il s’était éloigné de lui depuis beaucoup trop de temps à son goût, il voulait juste le retrouver et reprendre le cours de leur histoire d’amour. Mais tout lui semblait si hors de portée en ce moment.

« Et mon bonheur à moi...tu y pense ? » Devon passa à nouveau une main nerveuse dans ses cheveux, il se les serait bien arraché pour le coup, si cela lui permettrait de se calmer. Il ferma les yeux une seconde, le temps d’un soupir, avant de les rouvrir et les poser sur son mari. Il n’aimait pas le voir ainsi, avec cet air de gosse paumé. Il avait envie de retrouver cet homme fort qui lui avait paru indestructible et dont il était tombé amoureux. Pourtant, c’était entièrement sa faute si Ciàran n’avait plus la moindre confiance en lui. « Ton bonheur est avec moi… » murmura-t-il du bout des lèvres, d’une voix faible. Le bonheur, ils l’avaient crée à deux et Devon était certain qu’il y’avait toujours possibilité de le faire renaitre si seulement le blond leur en laissait le choix. « Tu dis avoir joué avec mes faiblesses...comment veux-tu que je te fasse confiance Devon, merde ! » Il lui confirmait qu’il ne lui faisait plus confiance et bon sang ce que cela lui faisait mal. Ciàran avait fait un pas en avant et lui un pas en arrière. Il lui faisait presque peur en ce moment. Il ne savait pas si le blond était capable de lui faire du mal, après tout, lui l’avait fait même s’il l’aimait de tout son être. Il préférait garder une distance, juste au cas où. Malgré son pouvoir, Ciàran restait bien plus fort que lui physiquement et quand il le regarda dans les yeux, Devon se sentit pour la première avoir le rôle de la proie. C’était déstabilisant et très peu agréable. Il ne contrôlait plus rien et n’avait aucune idée de la tournure que prendrait cette situation.

Il comprenait de plus en plus à quel point il avait été con, il aurait du lui dire la vérité dès qu’il avait su pour sa nature. L’étudiant savait que le secret ne perdurerait pas à jamais mais il n’avait pas tant réfléchi à l’époque, naïvement heureux de découvrir cet emprise qu’il avait sur le beau blond. Une joie enfantine s’emparait à chaque fois de lui quand il réussissait à influencer subtilement le comportement de Ciàran, à le voir se soumettre à ses caprices. Mais tout cela ne voulait plus rien dire et n’avait plus d’utilité si le Berserkers comptait le laisser. Il se pinça les lèvres, baissant les yeux vers le sol. Cependant, Ciàran avait toujours des sentiments pour lui, il ne savait pas si cela serait suffisant pour le ramener à lui pour autant. « Je peux admettre que tu ne me contrôlais pas tout le temps, mais tu m'as menti pour énormément de choses. Je dois en penser quoi ? Tout pardonner ? Non ça ne fonctionne pas ainsi ! ». Devon sentait son corps entier trembler, il ne trouvait plus rien à répondre. Cette fois, il ne savait plus comment réparer sa connerie. Il resta silencieux, observant encore et encore le sol. Comment est-ce que ça fonctionnait alors ? II donnerait tout pour avoir la réponse à cette question.

Il se rapprocha à nouveau de Ciàran, un pas après l’autre, comme s’il comptait chaque seconde entre ses mouvements. « Pardonne-moi ! » Il tenta de capter son regard tout en prononçant ces mots. C’était une demande, presque une supplication, pourtant entre ses lèvres elle ressortait à l’image d’un ordre. Il était tant habitué à tout avoir qu’il était difficile pour lui d’exprimer réellement une demande, lui donnant un air bien peu sincère. Il s’accroupit devant son mari, comme un enfant, posant les mains sur ses genoux avant de l’observer, triste et désespéré. « Je n’ai jamais voulu te faire du mal Ciàran…je t’aime plus que tout. » la douceur de sa voix contrastait avec la détermination qui se lisait peu à peu dans regard. « On ne va pas divorcer, sors-toi cette idée de la tête. » ajouta-t-il plus durement, les sourcils froncés. Il n’avait jamais eu à montrer les mauvais côtés de sa personnalité à Ciàran.
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home is someone you belong to EmptyVen 25 Déc - 15:00

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

« T
on bonheur est avec moi... » C'est vraie je l'avais cru durant bien longtemps. Autrefois je ne voyais pas ma vie sans lui à mes côtés, comme s'il était devenu mon oxygène, ma drogue, ma dépendance. J'avais vécu à travers notre bonheur, une sensation merveilleuse et douloureuse en même temps. Une fois que j'avais tout compris j'étais tombé de haut, mourant à petit feu, laissant ce bonheur m'échapper sans plus pouvoir respirer. Je m'énerve. Je sens la colère, mais également le désespoir m'envahir doucement mais sûrement. Dose d'adrénaline dangereuse dans ma situation. Je ne voulais pas de mal à Devon, non, pourtant, inconsciemment, je voulais le voir souffrir autant que j'avais souffert. Toutes ses nuits où j'avais versé durant des heures des larmes salées. Ses nuits où je m'étais écroulé ivre mort sur ce tapis, une bouteille de whisky à la main, gémissant à ma soeur que je ne pouvais plus vivre ainsi. Puis, je m'étais repris en main, me mettant à fumer pour m'éloigner de l'alcool, pour tenter de remplacer un vice par un autre. J'avance d'un pas et lui recule d'un, comme s'il craignait que je lui saute dessus pour laisser l'animal prendre le dessus. Au fond, je pris plaisir à le voir ainsi douter de mon self-contrôle, il pouvait me craindre, même si je savais pertinemment bien que si je ne le choppais pas du premier coup il sortirait vainqueur d'une quelconque bagarre. Je déballe ce que j'ai sur le coeur, et encore, tout ne sort pas. Il ne sait pas à quel point ma vie a changé depuis notre rupture, depuis ma fuite. Je n'avais jamais cessé de penser à lui, alors que son visage hantait mes jours et mes nuits, prenant place dans mon esprit, envahissant tout mon être.

Je vais me poser dans mon divan, cherchant à échapper à la dure réalité qu'étaient mes sentiments envers Devon. Je l'aime, d'un amour d'une grande cruauté, d'une souffrance épuisante. Je le voulais près de moi. Je souhaitais sentir sa peau contre la mienne, son souffle chaud dans mon cou. Pourtant, je m'entêtais à me battre contre ce que je désirais, me faisant ainsi du mal, à moi mais également à mon mari. Devon finit par approcher de nouveau. Pas après pas, j'entendais ses pieds se poser sur le tapis, ses mouvements se rapprocher au fur et à mesure. Je me crispe, je ne sais plus quoi faire. Je suis épuisé, fatigué de me battre pour aujourd'hui. « Pardonnes-moi ! ». Je sens son regard chercher le mien. Instinctivement, mes yeux bleus tombent dans les siens, comme attirés par ceux-ci, aimanté par son regard sombre d'alchimiste. Ses paroles semblent plus enfantines, mais également plus douloureuses. Il semble souffrir, en tout cas si ce n'est pas le cas il joue bien la comédie. Néanmoins, sa voix est cassante, exprimant presque l'ordre de lui pardonner et non pas le contraire. Je soupire. Je ne sais pas si un jour je pourrais réellement lui pardonner, ni même me pardonner à moi-même. J'étais également coupable dans cette scène, j'avais également des tores, mais à mes yeux j'en avais moins et ils étaient moins graves, moins difficiles à pardonner. « Je n'ai jamais voulu te faire du mal Ciàran...Je t'aime plus que tout. » Sa voix est d'une grande douceur, alors que dans ses yeux, je peux lire énormément d'émotions. Je sens ma gorge se serrer alors que le désespoir et la tristesse s'installent dans son regard sombre, un regard que j'ai toujours tant aimé. Pourtant, en plus de ça je peux entendre cette détermination qui s'installe en lui, comme un souffle nouveau, comme une douce brûlure sur ma peau. « On ne va pas divorcer, sors-toi cette idée de la tête. »

Mon regard brûlant se posa de nouveau dans le sien, alors que pour la première fois, je pouvais sentir une certaine noirceur en lui, une certaine hargne que je ne lui connaissais pas. Il était déterminé à ne pas divorcer, à ne pas me laisser partir ni même sortir de sa vie. Je souris durant une ou deux secondes, comme si cette idée m'enchantait. Au fond de moi j'étais heureux de voir sa détermination à me garder à ses côtés, néanmoins, cela m'effrayais de ne pas savoir jusqu'où il était capable d'aller. Je finis par me pencher légèrement en avant, plongeant mon regard bleu dans le sien alors que celui-ci devenait de plus en plus sombre, laissant place au regard non plus humain mais celui d'un animal. Quand ma voix s'éleva dans les airs elle était rauque, entre le grognement et la parole humaine. « Tu compte faire quoi Devon ? Me manipuler une fois de plus ? Maintenant que je sais de quoi tu es capable je peux tenter de lutter contre ce qui nous lie... » Ma tête se tourne légèrement vers la droite, comme un signe de réflexion, alors que mon regard ne lâche pas le sien. « Tu connais l'humain en moi, mais crois-moi ne tente pas de te frotter à l'animal... ». Je tentais de jouer la carte d'intimidation, alors qu'au fond, j'étais loin d'être sur de moi. Sur ces mots je me repose dans le fond du divan, ne le lâchant pas des yeux. « Mais si tu y tiens reste donc ici si tu veux, Aileen ne rentrera pas avant demain matin. »

Pourquoi je venais de lui proposer sa ? Bonne question, je n'en avais moi-même pas conscience, j'avais juste envie d'avoir mon mari à mes côtés pour ce soir. Une seule nuit, un seul jour et après je l'effacerais totalement de mon existence. Enfin, c'est ce que j'aimais me dire. Mes yeux avaient repris leur éclat bleuté, mon visage était moins dur, moins animal et pourtant je ne le quittais pas des yeux.
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Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3