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home is someone you belong to - Page 2 EmptySam 2 Jan - 14:40


Il pouvait aisément le voir, à quel point il avait fait du mal à cet homme qu’il avait promis de chérir, aimer et protéger jusqu’à la fin de ses jours. Il avait rompu une partie de cette promesse. Il aurait du agir autrement. Mais au lieu de se lamenter, Devon ne pouvait que se dire que le mal était déjà fait et qu’il devrait trouver un moyen de tout arranger. Il fallait que Ciàran lui pardonne, les choses ne pouvaient suivre un autre cours. Il ne voulait d’une vie dont son mari ne ferait pas partie. L’étudiant ne s’imaginait pas se réveiller pour le restant de ses jours dans un lit vide de toute autre présence que la sienne, rentrer à la maison et ne pas raconter ses anecdotes d’interne au beau blond, ne pas l’harceler de texto à toute heure de journée et jouer à l’enfant gâté en sa présence. Il ne voulait pas de cela. Et personne ne pourrait jamais remplacer Ciàran auprès de lui. Il est la seule personne qu’il ait réellement aimée un jour, et qu’il continuait d’aimer. Alors il s’était décidé à s’approcher de Ciàran, quand bien même il lui faisait tant peur en ce moment. Il ne savait plus si son mari était en mesure de se contrôler et s’il n’allait pas plutôt lui sauter dessus pour n’en faire qu’une bouchée. Il fit un pas de plus. Oh, il trouvera bien un moyen de lui échapper si Ciàran se décidait finalement à l’attaquer, il fallait juste qu’il reste sur ses gardes. Devon empêcha à temps un soupir de dégout de traverser sa bouche. En était-il réellement arrivé au point où il devait rester sur ses gardes en compagnie de la personne en laquelle il était supposé avoir le plus confiance. Ce n’était pas un étranger qu’il avait devant les yeux pour autant. Ciàran était tout sauf un étranger. Il connaissait tout de lui. Ses doigts avaient déjà caressé d’innombrables fois chaque parcelle de sa peau. Et Devon s’en voulait tellement d’être la cause de tout cela. Pourtant il n’avait pas choisi de naitre alchimiste, ni de tomber amoureux d’un berserker.
Mais plutôt que de penser à cette fatalité qui planait sur leur couple, Devon préférait user de son cerveau afin de trouver un moyen de ramener Ciàran à ses côtés. Il savait que le plus vieux était toujours amoureux de lui et c’était suffisant, quitte à se retrouver à jouer à nouveau de ses faiblesses. Il fallait juste qu’il redouble d’effort et le policier lui succombera à nouveau. Ce n’était pas seulement une question d’amour mais aussi de fierté, il ne pouvait pas se laisser abandonner dans tous les cas.

Il fallait qu’il lui pardonne et que tout redevienne comme avant. Qu’il ne pense même plus à cette histoire de divorcer qu’il ne cautionnera jamais. Toutes ses émotions passaient par ses yeux qui étaient une partie très expressive de son corps une fois qu’il abaissait ses gardes. Il ferait tout pour empêcher ce divorce d’avoir lieu. Ciàran pourra lui envoyer autant de papiers qu’il le voudra, ils finiront tous déchirés et brulés. « Tu comptes faire quoi Devon ? Me manipuler une fois de plus ? Maintenant que je sais de quoi tu es capable je peux tenter de lutter contre ce qui nous lie... » Malgré ses tentatives de l’arrêter, un sourire étira les fines lèvres du plus jeune. C’était instinctif, il aimait qu’on le défie. Il avait souvent eu ce genre de jeu avec ses frères et sœurs plus jeunes, ils se défiaient souvent pour les choses importantes comme les plus futiles. Et il gagnait souvent, non sans laisser quelques plumes. Il haussa simplement des épaules. Est-ce que Ciàran arriverait vraiment à lutter s’il tentait de le manipuler ? Il ne savait pas trop. Il était tiraillé entre l’envie de tester cela sur le champ mais aussi la crainte que le plus vieux ne lui en veuille encore plus d’abuser de ce lien entre eux. « Tu connais l'humain en moi, mais crois-moi ne tente pas de te frotter à l'animal... ». Ce sentiment revenait à nouveau. Ce sentiment de peur devant le regard animal que lui lançait Ciàran. Il n’y était pas habitué et quand ce sera le cas, l’excitation se mêlera à la peur, il le savait. Il allait ouvrir la bouche quand Ciàran lui proposa de rester…pour la nuit du moins. Il souleva un sourcil, tandis qu’il l’observait. Risquait-il de se faire dévorer s’il restait ? Le visage de son mari semblait moins hostile. Pourtant, à quoi cela lui servirait-il de rester et se contenter de regarder le blond dans le blanc des yeux. « Tu me proposes de rester ? » répéta-t-il, sa tête tombant sur le côté, en pleine réflexion. Ciàran allait surement le faire se sentir mal à nouveau avec toutes ces histoires de manipulation. « Je crois que j’aime bien me faire du mal aussi, alors oui, je veux bien rester. » finit-il par dire plus légèrement, laissant percer son rire juvénile avant de se relever. Le jeune étudiant s’installa sur le divan, aux côtés de son mari. Il posa sa tête brune sur les jambes du plus vieux. « Contrairement à ce que tu peux penser, je ne compte pas te manipuler pour te ramener. » murmura-t-il en regardant droit devant. « Et pourtant, j’ai tellement envie de t’enfermer dans une pièce, ne plus te laisser en sortir et te garder juste pour moi pour toujours. » il riait, pourtant son ton traduisait que c’était quelque chose qu’il aurait bien aimé faire si le bon sens ne l’en empêchait pas. Ciàran le rendait fou, réellement.

Il attrapa la main de son mari et la déposa sur son crâne, comme une demande silencieuse de lui caresser ses cheveux avant qu’il n’use de son don pour l’obliger à le faire. « Est-ce que tu te plais ici ? » .

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home is someone you belong to - Page 2 EmptySam 2 Jan - 20:52

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

S
i jamais ma soeur savait ce que j'étais en train de faire, elle me foutrait sûrement une belle gifle dans la figure ou piquerait une crise de nerfs, jurant d'arracher les tripes à Devon. Mon mari avait été la cause de plusieurs grosses disputes entre Aileen et moi, d'ailleurs, récemment nous nous étions encore disputés quand j'avais annoncé à ma jumelle que le jeune homme était en ville. Elle m'avait jeté à la figure que je n'avais pas été assez discret, que je n'aurais jamais dû aller à l’hôpital me faire soigner. Elle n'avait pas spécialement tore, néanmoins, je le savais au plus profond de moi, même si je le souhaitais, échapper à Devon était complètement impossible. Il me retrouverait et moi, je ne faisais que survire loin de lui, n'existant cas moitié, n'étant pas réellement moi-même. J'avais cru que je pourrais vivre sans lui, que j'avais réussi à me compléter sans lui, malheureusement, rien qu'en l'observant ainsi je compris que tout ce temps je m'étais voilé la face. Est-ce que c'était pour cette raison, aussi stupide soit-elle, que j'avais demandé à mon mari de rester à mes côtés ce soir ? Quitte à risquer de souffrir encore plus demain matin, quand je déciderais de m'en aller, de le faire quitter ma vie. Je souffrais constamment même si je ne souhaitais pas me l'avouer, alors, un peux plus ou un peux moins, je n'allais pas rechigner sur si peut. Devon leva un sourcil quand je lui propose de rester, ce qui me fit légèrement sourire. Je venais de le surprendre, il ne c'était décidément pas attendu à cette proposition. J'avais toujours aimé le surprendre, savoir que je pouvais avoir des actes qu'il ne pouvait préméditer et qui le prenait en quelque sorte au dépourvu. « Tu me propose de rester ? » La tête du jeune homme tombe légèrement sur le côté, alors qu'il semble en pleine réflexion. Je ne le quitte pas des yeux, laissant mon regard me rappeler sa peau nue que cachaient ses vêtements. Je tente d'effacer ses images de mon esprit, passant une main sur mon visage d'un air totalement innocent.

« Je crois que j'aime bien me faire du mal aussi, alors oui, je veux bien rester. » Devon laissa éclater son rire enfantin, innocent presque, alors que je gardais un air assez neutre, laissant néanmoins un léger sourire de satisfaction percer sur mon visage. Le fait de savoir que je m'endormirais à ses côtés ce soir semblait me rassurer, me rendre plus calme et plus paisible. L'espace d'un jour je tenterais de tout oublier, de revivre ses instants que nous avions vécus ensemble, cet amour que nous partageons, que je ressentais pour lui. Un amour destructeur, un amour tellement violent qu'il en est dangereux. Le jeune homme se redressa pour venir se poser à mes côtés, posant sa tête sur mes genoux. Baissant les yeux vers lui, je le laisse faire, laissant ce contact s'emparer de moi. L'espace d'un instant, j'avais l'impression d'être de nouveau chez nous, jeunes mariés, heureux, innocents, follement amoureux. « Contrairement à ce que tu peux penser, je ne compte pas te manipuler pour te ramener. » Il avait murmuré ses paroles comme quand autrefois il murmurait des mots, des paroles qui m'étaient essentiellement destinées. Je détourne légèrement les yeux, ayant du mal à le croire, laissant néanmoins une fois de plus mon regard balayer son visage, ses traits enfantins que j'aimais tant. « Et pourtant, j'ai tellement envie de t'enfermer dans une pièce, ne plus te laisser en sortir et te garder juste pour moi pour toujours. » Il rit et je souris légèrement, alors que j'osais le regarder de nouveau, je sens mon coeur légèrement se serrer. Je serais toujours à lui, j'en étais totalement conscient. J'avais beau nier l'évidence, même ma soeur jumelle le savait, jamais mon coeur ne battrait ainsi pour un autre. L'amour rend fou, rend faible, j'étais à ses pieds et je le serais jusqu'à la fin de ma vie.

J'avais gardé le silence, craignant que mes paroles me mettent en danger, que celles-ci trahissent ce que je ressentais réellement à son égard. J'avais peur qu'il comprenne que je n'étais cas lui malgré les airs que je tentais d'arborer sur mon visage, au fond, je n'étais qu'un enfant contre lui. Il finit par attraper ma main pour la déposer dans ses cheveux, réclamer ainsi ce que je lui offrais autrefois. Nous en avions passé des heures dans cette position, alors que je caressais ses cheveux devant un film, ou encore, quand nous échangions nos journées. « Est-ce que tu te plais ici ? » Je me crispe légèrement, alors que ma main s'activait dans les cheveux du brun, mon regard déviant du sien pour se poser sur l'horizon. Je prends quelques secondes avant de répondre, ne sachant trop quoi dire. « Sincèrement...Oui et non, je ne sais pas trop. Dans un sens je sais que Aileen se plaît énormément ici, du coup, ça me rend heureux. Néanmoins, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, du coup, je ne suis pas totalement heureux. » Je ne voulais pas lui mentir, c'était la stricte vérité, je n'étais pas totalement comblé ici. Je m'y sentais bien, certes, mais il me manquait un bout de moi, ce bout que Devon m'avait cruellement arraché pour s'en emparer. Je laissais doucement mes doigts caresser ses cheveux, alors que mon regard vient se planter de nouveau dans ceux du jeune homme. Je laisse ma main glisser sur son visage, dessinant du bout des doigts les traits de son front, descendant vers ses lèvres, glissant dans son cou. Tout en lui m'avait cruellement manqué, le coeur serré, j'avais l'impression d'étouffer. « Tu me manque Devon... » Oui, il me manquait cruellement, je retombais en enfer, notre enfer. Ma main se pose sur sa joue, alors que je laisse mon regard vagabonder une nouvelle fois sur son visage, je n'en avais jamais assez, le regarder était devenu une source de calme pour moi.

« Je te déteste... » Bien sûr j'avais dit cela avec une certaine ironie, car le haïr m'était devenu impossible, je l'aimais bien trop pour ça. Je prends alors la décision de me penche légèrement, assez souple pour le faire, histoire de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Je lui en voulais toujours autant de m'avoir manipulé, j'avais encore peur de retomber dans mes vices, pourtant, je ne pouvais résister plus longtemps à sentir de nouveau ses baisers sur mes lèvres.
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home is someone you belong to - Page 2 EmptyVen 8 Jan - 18:58
Il avait toujours su lire en Ciàran, et ce depuis leur toute première rencontre. Il en avait souvent profité aussi, trouvant un certain plaisir à tenter de prédire ses actes et ses réactions. Pour le blond lui échappait de plus en plus ces derniers temps. Il devenu plus insaisissable et plus mystérieux. Cela avait commencé par cette fuite dont il ne se serait jamais douté. Il s’était tant inquiété au début de ne pas le voir revenir, il avait importé la majorité de ses affaires avec lui. Et à présent il lui proposait de rester avec lui. Juste le temps d’un soir, Ciàran ne s’était jamais gêné de le lui faire savoir. Le lendemain il le jettera surement dehors. Ce sera d’autant plus difficile pour Devon de continuer à vivre loin de son mari alors qu’il passera la nuit avec lui. Alors oui, Ciàran le surprenait et pour être tout à fait honnête cela lui plaisait tout autant que cela l’irritait. Il aimait avoir un contrôle total surtout mais c’était agréable d’avoir une sorte de défi devant lui. Il accepta alors l’offre du plus vieux à rester, jouant parfaitement le jeu. Ce n’était pas si mal de tenter de vivre au jour le jour pour un moment et laisser légèrement de côté son envie de calculer au moins deux tours à l’avance. Il savait que sa nature reprendra rapidement le dessus, chassez le naturel et il revient au galop après tout. Surtout, il y’avait cette part d’éternel naïveté en Devon qui lui soufflait que peut-être le fait d’être ensemble sans se disputer ni régler leur comptes rendrait son mari moins tenace. Parce qu’il était vraiment têtu, cet homme qu’il avait épousé. Une fois qu’il s’était mis une idée dans la tête, il devenait difficile de lui faire changer d’avis et Devon devait à chaque fois utiliser toutes ses connaissances en manipulation afin d’arriver à ce qu’il voulait avec lui. Maintenant il ne pouvait plus compter que sur l’amour que devait certainement encore ressentir le berserker pour lui pour ramener la chance à ses côtés.

Au lieu de simplement s’assoir près de Ciàran, il préféra s’allonger et poser la tête sur ses genoux comme il en avait l’habitude. C’était de loin sa position préférée. Il avait l’impression qu’il lui suffirait de fermer les yeux et les rouvrir afin de se retrouver dans leur grand appartement d’antan, les flammes de la cheminée se reflétant dans le magnifique regard bleu de son amant. Souriant tristement, il se prêta à l’exercice. Il ferma les yeux, quelques secondes seulement, puis les rouvrit. Le décor n’avait pas changé d’un poil et il continuait à sentir cette atmosphère tendue dans l’air. Devon aimait jouer l’enfant mais au fond, il en était toujours un. Un bien idiot gamin. Il essayait toujours de faire baisser ses gardes à Ciàran, lui assurant qu’il ne comptait plus le manipuler. Il ne donnerait pas pour autant sa main à couper qu’il ne le ferait pas un jour. La tentation était toujours grande. Mais son mari ne pouvait pas entrer dans son esprit pour le savoir, bien heureusement pour lui. Il ne savait pas si Ciàran continuerait à l’aimer s’il savait tout ce qui pouvait traverser son esprit ou toutes les mauvaises choses qu’il faisait.

Devon sentit le regard du blond se poser sur lui, le couvant presque. Apaisante sensation. Il sourit doucement en sentant les doigts de Ciàran commençaient à jouer avec les fines mèches de ses cheveux. Tout son corps se détendit face à ce contact si familier et apprécié, il se permit même de caler un peu mieux sa tête contre son mari. Il ronronnerait certainement en cet instant s’il avait été un chat. « Sincèrement...Oui et non, je ne sais pas trop. Dans un sens je sais que Aileen se plaît énormément ici, du coup, ça me rend heureux. Néanmoins, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, du coup, je ne suis pas totalement heureux. » A ces mots, Devon se retourna lentement, son visage se retrouvant façon au ventre du blond. Il leva le bras et attrapa le bas du haut de Ciàran, le serrant fort entre ses doigts. Ciàran n’était pas seulement un bon mari, c’était aussi un bon frère. Il avait toujours pensé au bien être de sa jumelle et cela avait toujours irrité l’alchimiste. Parce qu’Aileen ne cessait de vouloir les séparer. Il se doutait qu’elle ne devait pas être étrangère à cette fuite. Le jeune étudiant respira lentement. Il leva finalement les yeux vers Ciàran, guettant la moindre de ses réactions. Leurs regards se rencontrèrent, sans la moindre animosité. Les doigts du blond glissèrent sur son visage lui causant des frissons qu’il n’avait plus ressentit depuis plusieurs semaines. « Tu me manque Devon... » Il la sentait, la sincérité de Ciàran, brûler chaque parcelle de sa peau. Il ne savait pas quoi répondre. Que son mari lui avait manqué aussi ? Son ainé le savait déjà. « Je te déteste... » Pourtant, son amour transparaissait dans chaque syllabe qu’il prononçait. Devon continua à le regarder droit dans les yeux, un petit sourire triste sur le visage. Comme s’il lui demander de lui pardonner toutes ses conneries, parce qu’il savait qu’il ne saurait pas dire ces mots avec la bouche.

Ce fut Ciàran qui l’embrassa alors qu’il avait été certain qu’il serait le premier à craquer. Mais le baiser fut de courte durée, trop peu pour lui. Sa main glissa dans les cheveux blonds sans grande douceur, plus pour avoir un appui que pour une réelle caressa. Il se releva légèrement et s’empara à son tour des lèvres de Ciàran. Il aurait aimé être plus doux. Mais ses gestes étaient maladroits, bruts et quémandeur. Embrasser l’homme qu’il aimait lui avait tant manqué que chacun de ses sens s’affolait. Il ne quitta pas les lèvres du blond une seule seconde alors même qu’il se relevait un peu plus, posant les genoux sur le divan et dominant entièrement ce baiser. Devon ne recula que quand l’oxygène lui manqua, le souffle haletant. Ses bras entourèrent le cou de Ciàran et il se laissa tomber contre lui, inspirant et expirant contre son cou. « Ne me laisse pas. » chuchota-t-il à son oreille, laissant voir à quel point il était perdu sans lui. Il se décala pour regarder Ciàran. « Je ne te ferai plus du mal, promis…J-je…J’agirai bien, je serai un bon garçon… » balbutia-t-il, les yeux hagards. Il avait perdu une grande maitrise de lui-même et ne saurait même plus répéter ce qu’il venait de dire.

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home is someone you belong to - Page 2 EmptyMar 12 Jan - 21:57

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

J
'aurais aimé vivre une vraie histoire d'amour sans complications, sans cruauté mental, ou encore, sans mensonges et manipulation. Pourtant, la vie ne m'avait jamais épargnée, faisant de moi un homme à problème. Une enfance tragique, des parents qui n'ont que ce nom comme réelle signification, une grand soeur absente de ma vie, un sang aux propriétés ancestral. J'étais loin d'avoir une vie normale. Pas que j'aime la normalité, non, mais disons que j'aurais quelques fois souhaité goûter à son goût sucré plutôt qu'au goût amère des emmerdes. Heureusement ma soeur jumelle me tenait hors de l'eau, m'aidait du mieux qu'elle le pouvait, me soutenant contre vents et marrés, même si cela consiste à souffrir avec moi. Pourquoi notre amour ne pouvait pas être aussi facile qu'avec les autres couples ? Quelques disputes suivies de réconciliations enflammées et douces sous les couvertures. Des repas en tête à tête autour d'une table couverte en toute simplicités. Des soirées télé, quelques chips que nous aurions partagés en riant à de stupides scènes, sursautant à d'autres moments devant un bon film d'horreur. Puis, nous aurions parlés durant des heures, lui blotti contre moi, alors que je le protégeais de mes bras musclés. Tout cela n'était malheureusement pas possible. Nous n'étions pas comme les autres, dès notre venue au monde nous étions différents, alors, bien sur, notre existence ne pouvait être comparée à celle d'un humain ou encore d'un simple couple. J'étais partagé entre l'envie de l'éloigner de moi, mais également par l'envie de le garder encore et encore, de ne plus jamais le quitter, d'abandonner cette bataille qui ne cessait de me tirailler de l'intérieur. Je l'aime, c'est une évidence. J'avais beau tenter de refouler toutes sorte de sentiments, je ne parvenais cas me faire souffrir, cas nous faire souffrir.

Mes doigts se mettent à jouer avec ses cheveux, alors que mon regard ne cessait d'explorer son visage, ses traits, alors que je tentais silencieusement de lire en lui. J'avais abandonné l'idée de lui résister pour ce soir, préférant de loin me plonger dans un rêve, le rêve que nous étions normaux, amoureux, ensemble. Je sens la main du jeune homme attraper le bas de mon tee-shirt, le serrant assez fort suite à mes mots. Je sais qu'entre Aileen et lui ça n'a jamais été le grand amour, pourtant, entre eux deux je n'ai jamais pu faire de choix réels. Je les aimais, d'une façons certes différente, mais avec autant d'intensité. Je lui dit qu'il me manque, car malheureusement, c'est la triste réalité. Que je le déteste, terrible mensonge, de toute façon, j'étais loin d'être bon comédien, surtout quand il s'agissait de mon mari. Nos regards se croisent, il me sourit tristement, pourtant, je sens qu'il regrette réellement ses actes, enfin, j'espère que c'est bien ce que je ressens, ce qu'il ressent. Je lui offre un simple baiser, baiser qui pourtant éveilla en moi un certain bien être, un certain plaisir. J'aurais aimé le faire durer, pourtant, mon corps s'y refusa, m'obligeant à me redresser pour que nos lèvres se séparent. Pourtant, mon mari en avait décidé autrement. Il revient capturé mes lèvres, alors que je répondais sans hésitation à son baiser. Ses gestes étaient brutes, ce qui eu pour effet d'éveiller en moi l'inévitable envie. Je passe une main dans sa nuque, laissant nos lèvres échanger un baiser envieux, sensation douce et légère de ce manque qui avait longtemps pesé sur mes épaules.

Le baiser prit fin, alors que je pouvais sentir le souffle chaud de Devon contre la peau de mon cou, me procurant des frissons. « Ne me laisse pas. ». Je ferme doucement les yeux, me crispant, alors que nos regards se croisent de nouveau. Je ne pouvais lui jurer de ne pas le laisser. Combien de temps allais-je rester dans ma petite bulle d'amour ? Combien de temps allais-je accepter cette emprise qu'il avait sur moi ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais encore une fois je ne voulais pas y penser. Je décide donc de ne rien dire, me contentant de l'observer, laissant aller mon pouce de haut en bas dans sa nuque. « Je ne te ferais plus de mal, promis...J-je...j'agirais bien, je serais un bon garçon... ». Je sens mon coeur se serrer, alors que pour la première fois, je voyais un Devon perdu, déstabilisé et qui ne contrôlait plus rien. Je souris légèrement, déposant une main sur sa joue, laissant ma tête se pencher légèrement sur le coté. « Devon, si tu étais un bon garçon, comme tu le dis, je ne serais sûrement pas tombé amoureux de toi. » Je pose de nouveau mes lèvres sur les siennes pour un simple baiser, avant de replonger mes yeux dans les siens. « Arrêtons de parler de ça pour ce soir, je ne veux plus rien entendre à ce sujet...Viens, on va monter. » Je l'embrasse rapidement avant de légèrement le repousser pour me redresser. Posant un regard sur lui, je lui fais signe de me suivre, montant les escaliers menant à ma chambre. Celle-ci était assez spacieuse mais sans grandeur, une chambre assez simple mais aux meubles modernes. Pénétrant dans la pièce, j'enlève mes chaussures ainsi que mon tee-shirt. « T'as besoin de quelque chose pour dormir ? » Il devait se souvenir que moi, personnellement, je dormais en général en boxer ou encore nu selon les circonstances, ne supportant pas les pyjamas. Je commence à déboutonner mon pantalon, attrapant un boxer propre dans mon armoire à sous-vêtements.
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home is someone you belong to - Page 2 EmptyJeu 14 Jan - 1:54
Il savait que leur histoire d’amour était atypique, elle pouvait même sembler dérangeante pour certains. Et il ne pensait pas spécialement au fait qu’ils soient deux hommes, mais plus à la nature de chacun. Sa famille avait crée celle de Ciàran. C’était il y’a tellement longtemps que lui-même ne l’avait appris que quelques temps après avoir connu Ciàran. Au début, il n’y avait pas vraiment prêté attention mais plus il y réfléchissait, plus la soumission de son mari pour lui lui semblait trop intense pour une simple relation entre un Berserker et un Alchimiste. Devon avait alors passé de longs moments à feuilleter des vielles archives familiales dans le grand grenier de la maison, près d’autres grimoires où il s’était tant amusé plus jeune à créer quelques potions et les rater parfaitement. Aujourd’hui, il était très rare qu’une potion de sa concoction se révèle inefficace. Mais cela était une évidence pour quelqu’un qui n’avait eu que peu d’amis et préférait se terrer dans son coin pour essayer divers mélanges. C’était ce qui l’avait aussi attiré en quelques sortes vers la médecine aussi.  En tout cas, ce fut après plusieurs recherches qu’il apprit que les Stanfords avaient crée les ancêtres de Ciàran et cela l’avait fasciné de voir qu’un lien aussi vieux pouvait demeurer aussi puissant. Il en avait joué, oui. C’était un fait sur lequel il lui était impossible de mentir. Pourtant, son amour pour son mari était vrai. Il l’est toujours. Il l’aime follement et ne peut s’imaginer vivre sans lui. Ces derniers mois avaient déjà été le pire des calvaires et il préférait bruler son grimoire et perdre tout ce qu’il avait, à continuer dans cette voie. Sans le blond auprès de lui. Alors même si leur relation était différente, il n’y avait rien au monde qu’il avait plus envie de préserver. Et Devon comptait tout faire pour ne pas briser ce qui en restait. Il espérait même créer à partir de là de nouvelles bases, plus solides encore. Parce que ça ne pouvait pas se finir comme ça entre eux. Ca ne pouvait pas se finir tout court.

Entendre son mari lui dire qu’il lui manquait lui redonnait de l’espoir et le rendait heureux. Devon avait toujours fait en sorte d’empêcher quiconque de lui faire du mal, surtout mentalement et émotionnellement. Il ne se laissait jamais aller à une situation où il ne se savait pas vainqueur à l’avance. Pourtant c’était le cas ici, il se consacrait corps et âme à ce besoin de reconquérir Ciàran mais n’avait aucune idée d’où tout cela le mènerait. Si son mari ne finirait pas par s’évanouir complètement dans la nature et qu’il ne réussisse plus jamais à la rattraper. Il avait déjà été dévasté par sa première fuite.

Devon soupira, entourant son mari de ses bras après avoir rompu leur baiser. C’était toujours aussi fort entre eux. Il le ressentait dans partie de son être, sensation vive et presque douloureuse mais qu’il n’échangerait contre rien. Il était certain que le Berserker le ressentait aussi. Ce n’était pas quelque chose qui se faisait à sens unique. Il observait Ciàran tandis que ce dernier ne lui donnait pour réponses qu’une douce caresse sur sa nuque du bout du pouce. Avant, son mari n’aurait pas hésité à lui faire toutes sortes de promesses s’il lui avait demandé de ne pas le laisser. Ce silence le tuait et le déstabilisait. Le blond posa une main sur sa joue et il s’y frotta comme un chat, désireux d’avoir le plus de contact avec lui. « Devon, si tu étais un bon garçon, comme tu le dis, je ne serais sûrement pas tombé amoureux de toi. » Il n’avait pas envie de sourire, pourtant ses lèvres s’étirèrent peu à peu. Même dans ce genre de situation, Ciàran n’essayait toujours pas de le changer et c’était une réelle preuve d’amour. Il fallait juste que le Berserker se rende compte que c’était juste ça l’important, juste l’amour. Le reste ne comptait pas autant. Il l’embrassa à nouveau et l’alchimiste sentit son cœur s’accélérer comme si ça avait été sa première fois, simplement parce que c’était le blond qui avait initié le contact.
« Arrêtons de parler de ça pour ce soir, je ne veux plus rien entendre à ce sujet...Viens, on va monter. » Il ne pouvait qu’hocher la tête à son tour, heureux de cette proposition et du baiser qui s’en suivit. « Je te suis… »  murmura-t-il presque timidement.

Devon suivit son ainé jusqu’à la chambre, se sentant bizarrement intimidé durant ce court trajet. Il allait dormir aux côtés de son homme sans la moindre garantie qu’il veuille encore de lui. Il s’exposait totalement à voir son cœur se briser un peu plus et plongeait pourtant la tête en première. Mais au fond, il se disait que ce n’était que le karma qui lui revenait en plein figure. Ciàran avait du se sentir bien pire. « T'as besoin de quelque chose pour dormir ? » L’alchimiste haussa simplement des épaules, il n’avait pas vraiment de problèmes de ce côté-là. Dormir en pyjama ou même tout nu revenait parfaitement au même pour lui. « Non, j’ai juste besoin de toi. »  Il était nerveux et enfantin. Quoi que son regard n’avait aucune innocence enfantine en lui tandis qu’il parcourait le corps qui se dénudait devant lui. Un corps qu’il connaissait par cœur mais qu’il ne serait pourtant jamais las de redécouvrir encore et encore. Il enleva à son tour ses vêtements et les plia pour les poser sur une chaise, restant en simple boxer. Ses yeux n’arrivaient jamais à quitter totalement le blond dont le corps l’avait toujours captivé. Il était beau, tellement. Il n’arrivait même pas à se concentrer sur la chambre et voir à quoi elle ressemblait vraiment. Le jeune étudiant finit par prendre place sur le lit, attrapant la main de son mari. « J-je… »  Il ne voulait pas parler du même sujet à nouveau, il préférait aussi qu’ils n’aient pas ce genre de conversation. Pourtant, le lit avait toujours été le refuge de leurs confidences. « Je suis marionnettiste…Je peux contrôler le corps de n’importe qui, je n’ai jamais utilisé mon pouvoir sur toi, sauf tout à l’heure quand j’ai voulu que tu me prennes dans tes bras. » murmura-t-il doucement. Ce n’était peut-être pas très intelligent de lui dire son pouvoir, après tout il y’avait des chances que Ciàran n’ait pas réellement compris ce qu’il lui était arrivé. Mais c’était l’homme qu’il aimait et il avait confiance en lui. Il lui sourit avant de lâcher sa main et se glisser sous les couvertures. Il tapota la place à côté de lui et attendit que Ciàran s'y installer pour se rapprocher de lui. Il ne cessait de le contemplait, voulant presque se pincer pour s'assurer qu'il ne rêvait. « Je t'aime.» dit-il tout en venant caresser ses mèches blondes. « Prends-moi dans tes bras pour de vrai. » Toujours des ordres dissimulés en de pseudos demandes, mais il ne réussissait pas à faire autrement. Il ne voulait pas que le contact soit à nouveau forcé.


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home is someone you belong to - Page 2 EmptyJeu 14 Jan - 16:54

" A beauty without grace is a beauty without charms. "
  Devon & Ciàran

J
'Je ne me voyais pas vivre sans lui. C'était une sensation étrange en totale contradiction avec le comportement que j'avais envers lui. Je le fuyais, pourtant, une fois loin de lui, je n'étais plus le même. Une ombre, un homme parmi tant d'autres, essayant de se raccrocher à une infime lueur qui l'empêchait de sombrer. Quand j'étais avec lui, je ressentais tout autre chose. Je me sentais entier, mais également en danger, comme si sa vie et la mienne étaient liées d'une quelconque façon. Je craignais ses sentiments d'une très grande puissance, cette brûlure vive que je ressentais à son contacte, me sentant fléchir quand mon regard se posait dans le sien. Je l'aimais. Il m'aimait. Mais cela était-il suffisant pour qu'on sorte de cette histoire sans blessures ? J'aimerais tellement y croire. Oui, j'aimerais ne pas douter une seule seconde de nous, de ce que l'on ressent l'un envers l'autre. Pourtant, avec tout ce qui c'était passé entre nous, le doute et la crainte c'étaient imposés en moi comme une cruelle évidence. Mais en ce jour j'avais décidé de ne plus penser à ça, de me laisser aller corps et âme à celui que j'avais épousé. A celui que j'aimais. Nos baisers m'avaient manqués, trop longtemps privé de ceux-ci, de ses caresses, de ses sourires. Même si je tenais rancœur de ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais être en colère trop longtemps face à lui. Plusieurs fois je me suis dis que si je le voyais je lui en collerais une, pourtant, je me savais également incapable de lever la main sur lui. L'animal en moi refuserait cet acte, pas sur l'homme à qui mon allégeance sournoise va. J'étais même capable de le défendre corps et âme, quitte à risquer ma propre vie pour le sauver. C'était tordu comme relation, car j'étais incapable de voir les choses autrement, même si je tentais de m'éloigner de lui pour échapper à notre lien.

Nous montons ensemble à l'étage, alors que j'avais suggérer à Devon d'aller nous poser plus tranquillement dans ce lit qui était le mien. Il n'était pas le notre, non, notre lit je l'avais laissé derrière moi il y a de cela plusieurs mois. J'avais pris soin de ne pas décorer la chambre comme je l'avais fais chez nous, dans notre appartement, essayant ainsi inconsciemment de refouler cette partie de ma vie. Pourtant, quelques petites choses ici et là rappelaient nettement l'endroit conjugale que j'avais partagé avec l'alchimiste. Une statuette représentant une flamme se dressait sur ma commode, un cadeau que m'avait fait mon mari. Un cadre sur le mur trônait de sa beauté, cadre qui avait également été accroché dans notre ancienne chambre. Puis, la télévision également. C'est assez con à dire, mais celle-ci me rappelait sans cesse ses soirées passées à regarder des films avec mon mari, sous les couvertures, nous disputant quelques fois la télécommande dans certains éclats de rires. Il avait toujours le dernier mot, que ce soit pour le programme ou pour tout autre chose. Je commence à me déshabiller, demandant à Devon si il souhaitait quelque chose à se mettre sur le dos. Bien sûr, je me doutais qu'il allait répondre négativement à ma question, j'avais vécu assez longtemps avec lui pour savoir qu'il ne portait souvent qu'un simple boxer pour dormir. « Non, j'ai juste besoin de toi. » Je souris très légèrement, sentant le regard de mon mari parcourir mon corps alors que j'enlevais mon pantalon, enfilant un boxer propre comme simple tenue de nuit. Je m'avance vers le lit, laissant mes yeux observer ce corps que je connaissais également par coeur. J'avais toujours trouvé celui-ci parfait. Ni trop svelte, ni trop musclé, j'avais beau être plus imposant que mon mari, je le trouvais bien plus beau que moi.

Il attrape ma main et je me contente de le regarder, observant, non, sentant sa nervosité. Les animaux ont cette faculté, ils sont des éponges à toutes émotions, sentant et différenciant les hormones diverses que le corps humain peut dégager. Hors, c'était actuellement le cas« Je suis marionnettiste…Je peux contrôler le corps de n’importe qui, je n’ai jamais utilisé mon pouvoir sur toi, sauf tout à l’heure quand j’ai voulu que tu me prennes dans tes bras. ». Je me mords légèrement la lèvre face à cette révélation. Ainsi, je comprenais mieux cette sensation quand il m'avait manipuler tout à l'heure. Le fait d'avoir l'impression que je ne contrôlais pas mon corps. « Je vois...pratique. En plus de notre lien tu peux également me contrôler...c'est charmant. » Je pousse un léger soupire. Je ne lui en veut pas vraiment, après tout, comme moi il est né ainsi, j'aurais juste aimé être mis au courant plus tôt. Je vais m'installer à ses côtés, le laissant approcher de moi, alors que cette sensation ne me fut que plus agréable. « Je t'aime. » J'observe le jeune homme alors que ses doigts jouent avec mes cheveux, me laissant quelques frissons aux passages. « Je t'aime aussi Devon, tu le sais... » Oui, je n'avais jamais dis à celui-ci que je ne ressentais plus rien pour lui, car cela serait fortement mentir. « Prends-moi dans tes bras pour de vrai » Une fois de plus je m'exécute, comme si mon corps réagissait à la moindre demande de celui-ci. Je pose un baiser dans ses cheveux, poussant un léger soupire, profitant de cet instant ou je pouvais sentir son odeur. « J'aimerais tellement que tout soit plus facile... » Je pose un nouveau baiser mais fois sur sa joue, pour ensuite en déposer un autre dans son cou. Réfléchir ne ferait que m'énerver, du coup, j'avais décider d'arrêter de penser.
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home is someone you belong to - Page 2 EmptyVen 15 Jan - 17:44
Devon aimerait tant se bercer d’illusions, se dire que tout était rentré dans l’ordre entre eux et que c’était la seule raison qui faisait qu’il montait les marches de cette maison afin de se rendre dans la chambre de son mari. Mais à quoi bon se mentir quand il connaissait parfaitement, et douloureusement, la réalité des choses. Ce n’était qu’une trêve le temps d’une nuit. Il n’avait aucun moyen de prédire l’avenir, ni la simple réaction qu’aurait Ciàran le lendemain. Il avait temps envie de mettre sa vie sur pause et juste profiter de l’instant. Oublier. C’était tellement dur. Son cerveau ne cessait de marcher, enclenchant le moindre petit engrenage qu’il possédait. Il avait beau embrasser son mari à en perdre la tête, il ne cessait de penser qu’il pourrait perdre tout cela s’il ne trouvait pas un moyen de le reconquérir pour de bon. Il se disait à chaque contact entre leurs lèvres qu’il risquait à tout instant de perdre la personne qu’il aimait le plus au monde et qui lui était la plus chère. Cette situation serait invivable pour lui.

Ces pas au sein de cette chambre furent timides et hésitants. Il n’avait jamais aimé d’être dans un endroit inconnu, il préférait les lieux plus familiers où il aurait plus de contrôle. Toutefois, au lieu d’observer chaque centimètre de la pièce pour en connaitre le moindre détail, Devon se contentait d’observer son mari se dévêtir. Son corps l’avait toujours fasciné. Il avait toujours aimé le voir se déshabiller, heureux et secrètement fier que cet homme lui appartienne à lui seul. Ce soir, il avait l’impression que sa fascination s’était décuplé car cela faisait mois qu’il n’avait plus vu son mari. Le jeune étudiant enleva ses vêtements et resta en simple boxer pour s’assoir sur le lit. Ce ne fut que là qu’il se donna la peine de jeter un coup d’œil à la chambre, assez rapide mais perçant. Il y avait leur télévision, il était certain que c’était la même. Mais ce qui causa une accélération soudaine de son cœur fut une petite statuette qu’il reconnu immédiatement, il la lui avait offerte il y’avait presque un an et le fait qu’il l’ait emmené avec lui faisait encore plus espérer. C’était quelque chose d’important après tout. Il se désintéressa finalement de la chambre et préféra se concentrer à ce qui l’intéressait beaucoup plus ; son mari. La seule personne dont il ait besoin pour dormir. Pour vivre aussi, tout simplement. Rien n’était pas pareil sans le jeune homme. La vie perdait peu un peu cet intérêt excitant. Oh, il n’allait pas virer en suicidaire, il valait beaucoup mieux que de finir les veines coupés et pendu au plafond. Surtout que mourir équivalait pour lui à laisser Ciàran l’oublier parfaitement et aller vers un autre, chose qu’il n’arriverait jamais à accepter. Il ne voulait même pas imaginer ce genre de situations.

Il sentait le regard de Ciàran sur lui. Ce n’était en rien gênant, c’était même sécurisant. Il voyait toujours l’intérêt dans ses yeux et se rappela de tous les compliments que son mari avait l’habitude de lui faire. Il avait toujours réussi à le faire se sentir tellement précieux. Personne ne pourrait jamais l’aimer autant que le blond le faisait, il en était certain, il ne lui avait pas montré tous ses mauvais côtés mais il pensait que son mari devait bien se douter de leur existence aussi. Tout comme lui était certain d’aimer Ciàran mieux que quiconque. Sa façon d’aimer était peut-être atypique mais cela n’ôtait rien à son intense sincérité. . « Je vois...pratique. En plus de notre lien tu peux également me contrôler...c'est charmant. » Il sourit doucement, ne voulant pas penser que le blond soit réellement sérieux dans ses dires. « Je n’ai pas choisi de naitre ainsi ! » rétorqua-t-il un peu trop sèchement, il avait juste voulu dire la vérité puisque Ciàran semblait lui tenir tant rigueur pour lui avoir caché quelque chose. « J’ai juste voulu être honnête. Je ne t’aurais rien dit si je voulais te contrôler sans que tu ne le comprennes. » Il soupira avant de passer une main dans ses cheveux. Il ne fallait pas qu’il s’énerve. Il serait con de forcer une dispute entre eux et préféra se rapprocher de son mari et lui murmurer simplement qu’il l’aimait. . « Je t'aime aussi Devon, tu le sais... » Le jeune alchimiste sourit. C’était tellement bon d’entendre ces deux mots. Il s’installer entre les bras de Ciàran, retrouvant cette chaleur tant aimée. Il frissonna à chaque baiser du blond. « J'aimerais tellement que tout soit plus facile... » Il leva les yeux vers le plus vieux, venant cueillir rapidement ses lèvres. Sa main se posa sur le torse du blond et le caressa avant de glisser un doigt jusqu’à son ventre et en dessiner distraitement chaque muscle. « Ça pourrait le devenir si tu nous laissais une chance… » murmura-t-il. Il avait une emprise sur lui mais était-ce si mauvais que ça au final ? Il glissa une jambe entre celles de son mari et se colla un peu plus son corps contre celui plus imposant de son homme. « Tu étais heureux avec moi, non ? » dit-il comme s’il énonçait une évidence. « Et je peux continuer à te rendre heureux pour toujours. » Il vint embrasser son menton et le bas de ses lèvres, laissa sa main se poser sur sa hanche avant de lui sourire. Devon n’était que tendresse, douceur et amour. « Ne laisse pas ce que nous sommes détruire ce que nous avons. » Il n’essayait de le manipuler ou de lui retourner le cerveau, il disait juste ce qu’il avait sur le cœur. Il était triste mais franc.



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home is someone you belong to - Page 2 EmptySam 16 Jan - 16:05

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  Devon & Ciàran

J
e n’ai pas choisi de naitre ainsi ! » Non, nous ne l'avions pas choisis, ni lui, ni moi. Nous étions nés dans des familles très différentes, deux races liées et pourtant ne partageant pas grand chose à part une magie assez puissante. J'avais vu le jour dans une famille de merde. Un père alcoolique et violent, une mère qui n'en avait que faire de ses gosses, une grande soeur qui avait été placée en foyer et une caravane pour simple maison. Pas d'argents, pas d'amour et un comportement plus animal que humain. Je n'avais commencé à être heureux qu'une fois loin des miens, accompagné de Aileene, prenant notre destin en main. Puis j'avais rencontré Devon, j'avais goûté à l'amour autre que l'amour fraternel que je partageais avec ma jumelle depuis notre naissance. Je m'étais senti tellement bien en le rencontrant, ce jour ou nos chemins c'étaient croisés. Hasard ? Le destin avait fait en sorte que je rencontre celui à qui je serais jamais lié, que je le veuille ou non, j'étais condamné à l'aimer d'une façon ou d'une autre. « J’ai juste voulu être honnête. Je ne t’aurais rien dit si je voulais te contrôler sans que tu ne le comprennes. » Honnête. Si seulement nous l'avions été aussi bien lui que moi, dès le départ, cela nous aurais évité cette situation. Nous aurions même pu vivre plus facilement, ne sachant pas notre vraie nature. « Je sais...c'est juste que c'est beaucoup d'informations en peux de temps. » Je soupire doucement. Etais-je capable d'accumuler plus d'informations que pour le moment sans devenir cinglé et perdre mes moyens ? Non, je n'en étais pas certains. Je me sentais déjà au bords du gouffre, prêt à plonger sans corde de secoure, pour ainsi m'écraser comme une crêpe à la fin. Je me mords légèrement la lèvre à cette idée. Je suis perdu, complètement paumé, même si je tente désespérément de ne pas le montrer.

« Ça pourrait le devenir si tu nous laissais une chance… » Nous laisser une chance. Et si notre chance était passée ? Et si, justement au contraire, nous étions simplement faits l'un pour l'autre et que la chance viendra d'elle-même nous tendre la main. Je sens la jambe de Devon s'installer entre les miennes, alors que son corps se rapprochait, se collant contre le mien, partageant cette chaleur si douce qu'il dégageait. Je laisse mes doigts frôler la peau de son dos dans quelques caresses subtiles et légères, alors que je posais de nouveau mon regard sur lui. « Tu étais heureux avec moi, non ? » Je souris très doucement, un sourire en coin, un sourire presque mélancolique. « Oui, bien sur. » Mais la réelle question était celle-ci ; mon bonheur était-il vraie ou provoqué par notre lien si ancien ? « Et je peux continuer à te rendre heureux pour toujours. » J'aurais aimer le croire, lui donner le bon dieu sans confessions...Pourtant, ce doute, cette gêne ne semblait pas vouloir me quitter. Elle était là, ravivé par de tristes souvenirs, de cruelles brides de notre passé que je ne parvenais pas à oublier. Je frissonne sous ses lèvres, alors que mon corps en entier réclamait plus de douceur, plus de baisers. J'aurais aimé lui pardonner sans me poser de questions, sans me dire que peut-être, je ne faisais pas la bonne chose, qu'il y avait une solution. Je cherchais vainement à me battre contre notre lien, cherchant un moyen de me libérer de celui-ci. Oui, je voulais cesser cette soumission absurde. Je la savait présente, je sentais qu'elle était sans cesse en action auprès de Devon, surtout quand j'étais loin de lui. Hors, une fois à ses côtés elle m'enivrait et paressait si douce. C'est tellement contradictoire que j'arrivais moi-même à m'y perdre !

« Ne laisse pas ce que nous sommes détruire ce que nous avons. » Je me sens mal, je me sens fébrile et mon coeur se fissure un peux plus. Comment ne pas fondre devant lui quand il était ainsi ? Si doux, si tendre, si franc. Enfin, j'espérais que la franchise était belle et bien là. Je l'espérais de tout mon coeur. Passant une main sur son visage, je dépose mon front contre le sien. « Que sommes-nous finalement l'un pour l'autre Devon, à part deux inconnus qui ont basés une histoire sur de nombreux mensonges... » Y avait-il une fin heureuse pour nous ? Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? Bon, pour les enfants ça va être difficile, nous n'étions pas compatibles à ce niveau-là, même si sincèrement j'avais toujours voulu en avoir. D'ailleurs, je ne l'espérais néanmoins pas, les Berserkers pouvaient ressentir de s'accoupler avec une autre personne de sa race pour former un héritage. C'est ce que l'on nomme la Reconnaissance. Il ne s'agit pas d'amour, juste d'un besoin primaire. Je ne souhaitais néanmoins pas ressentir ça. Coucher avec une personne juste pour avoir des enfants, c'était loin d'être mon tripe, préférant l'image de la famille plutôt que de deux parents qui ne sont pas ensemble. « Écoutes...je ne veux plus parler de ça pour le moment. » Je préférais fuir la réalité, c'était plus facile que de l'affronter. Histoire qu'il se taise, je pose mes lèvres contre les siennes, l'attirant le plus possible contre moi.
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