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And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint]

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And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint] EmptyMar 9 Aoû - 3:25
Sidh



Priies Fivint

Dude, bro. I don't care.



Nom : Fivint
Prénom(s) : Priies
Âge :36 ans. Ouais, c'est un bébé fantôme.
Date de naissance : 03/08/1980
Nationalité : Grec
Origine(s) : Grecque chez la mère, Française chez le père.

Âge d'apparence : 36 ans!
Date de la mort : 01/01/2016
Sous-espèce :Banshee !

Métier (études) : Médecin Militaire
Niveau social : Moyen/haut
Statut marital : Célibataire (pour cause de mort lolilol)
Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Avatar: Jesse Spencer (Robert Chase dans Dr House notamment.)
Personnage:  Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - De son vivant, Priies vivait dans une petit famille, il était l’aîné de trois enfants, et ses parents étaient de bons parents. Sa mère était très stricte mais relativement miséricordieuse, tandis que son père était un bon bougre très bourru mais attachant. Ses frangins étaient, je cite "Des véritables boulets mais bon je les aime quand même". Niveau relationnel, c'est simple, tout le monde l'aimait. Enfin, non, pas tout le monde, mais en tout cas, la majorité. Cela dit il avait une vraie amie, Nikki. Hormis ça, il n'avait rien de vraiment intéressant relationellement parlant.

Circonstance de la mort - Imagine toi en super héros. Tu vois un super vilain qui balance une grenade sur tes amis. Qu'est-ce que tu fais? Tu t'envoles, tu chopes la grenade, et tu la renvois. Maintenant, imagine ça, sans les super pouvoir. Comment tu limites les victimes ? Tu cours, tu chopes la grenade, mais comme courir, c'est plus lent que voler, ben t'as pas le temps de la renvoyer. Alors tu te couches dessus. Simple.

Alignement moral - Priies a toujours été une bonne personne. Plus pour lui que pour les autres, il est vrai. Ainsi quand vint son heure de renaître, il ne comprit pas la situation. Dérouté, il... Sentait, des choses qu'ils n'avait jamais senties avant. Comme une odeur entourant les gens, plus forte ou plus légère. Il apprit bien vite que les personnes dont l'odeur se faisait faible allaient mourir. Et il se donna pour mission de rendre leur fin la plus heureuse possible. Il ne savait pas qu'il avait un quelconque devoir, ni qu'il était une Banshee, mais quand il l'apprit, l'idée ne lui déplut pas, elle lui convenait même parfaitement.

Points faibles -
Ah, Priies! Quel idiot tu peux être. Sincèrement, on ne te l'a pas dit avant? On aurait du. Sans rire, gros, t'es naïf! Tu accordes trop ta confiance, tu penses que, oh, tout le monde il est joli il est beau! Quand est-ce que tu réaliseras que non, c'est pas le cas? Ah mais tu ne vois que le bon des gens, ce qui est une force quand t'es le protagoniste d'un shonen, mais putain, c'est le vrai monde, là, merde! ... Ecoute, mon problème c'est pas que tu es optimiste, et que tu crois en ton prochain. Mon problème c'est qu'à cause de ça, tu n'es pas prudent. Même si techniquement tu es mort, c'est pas une raison pour ne pas être prudent. Mais non, ta naïveté, ta crédulité presque maladive, ça te nuit, et malgré ça, tu ne changes pas! Et s'il n'y avait que ça... Mais tu parles trop, aussi! Imagine si tu révélais à quelqu'un de mal intentionné que tu as une famille sous ta garde, tu penses pas qu'il pourraient utiliser ça contre toi? Nan? En faisant du mal à ladite famille? Si tu t'attires des emmerdes et que c'est les Stevensons qui prennent? Non seulement tu te sentiras mal, mais en plus de ça, te connaissant, tu te mettrais dans des situations pas possible pour les aider! Quitte à t'autodétruire dans le processus! Tu serais capable de révéler tes propres points faibles à tes pires ennemis sans t'en rendre compte... T'es vraiment inquiétant...




 
Caractère



 


Priies, c'est ton meilleur pote. C'est le mec, tu le vois, tu sais que tu vas pas te faire chier. C'est le gars qui fait des blagues franchement mauvaises, mais qui est quand même capable de te faire marrer parce qu'il est con ce con. Il est sympa, il file des coups de main sans rechigner, prête 5 balles pour que tu t'achètes un kebab et te demande même pas de le rembourser. Tu vois, c'est le genre de type prompt à l'auto-sacrifice pour les autres.  C'est le genre de mec à filer 2 balles à un mendiant sur le trottoir., ou à faire 18 km a 2 heures et demi du matin parce que tu l'as appelé en pleurant.

Priies, c'est aussi le plus honnête type qui soit. Il dit toujours la vérité, même celle qui blesse. Il supporte pas de te faire du mal, donc il le dira de telle façon que ça atténuera les dégâts, mais ce type ne ment jamais. C'est le genre de type à te dire "écoute je m'en branle" quand tu lui parle de cette manifestation contre la police qui te tient tellement à coeur. Et oui, de manière si abrupte.

Parce que Priies, s'il y a un truc qu'il aime pas, c'est faire semblant. En particulier, faire semblant d'être intéressé dans quelque chose qui le gave. Fort heureusement, ce type est si gentil qu'il sera souvent intéressé par tout ce qui te concerne, surtout si tu te montres passionné envers le sujet dont tu parles.

Mais Priies n'est pas "rude", il est même complètement l'inverse. Il a un fameux complexe du messie, et tente toujours de venir en aide à n'importe qui -oui, même ceux qui veulent sa mort, il peut se dire "le pauvre a du avoir une enfance difficile" et non, ce n'est pas une exagération-. Ce mec aime que les gens se sentent bien, et s'il peut ne pas blesser -physiquement comme sentimentalement- alors il ne le fait pas. Ca fait de lui un sacré beau parleur.

En plus, il a une bonne humeur communicative.
Ce type, c'est un pacifiste dans l'âme. Gandhi et MLK seraient jaloux de sa capacité à rester calme, pour l'énerver, il faut vraiment, VRAIMENT y aller. Ou parler de son mariage. Nan j'déconne. Cela dit, sa joie de vivre (bien qu'il soit mort #humour) est quelque chose d'assez communicatif pour que même le plus grand des misanthrope apprécie sa présence et se sente de bonne humeur en sa compagnie.

D'ailleurs, pour en revenir au pacifisme, Priies abhorre la violence. C'est à dire que s'il voit deux gens qui se cherchent des noises, qu'il les connaisse ou pas, il se sent comme obligé d'essayer de faire le médiateur. Et il s'est pris pas mal de baffes à cause de ça. Mais il continue. Il croit que tout le monde est beau, tout le monde est gentil, et que tout peut-être réglé sans avoir recours à la violence. Contradictoire avec son métier? Il vous dira que non. Parce que bien qu'il soit militaire, son rôle, c'est pas de tuer. C'est de sauver des vies.

Parce que, oui, Priies est un gros bisounours. Et les bisounours, dans ce monde, ça meurt relativement vite. Priies c'est ce genre de gars qui a une profonde foi en l'être humain, et en basiquement toutes les créatures de cette planète douée d'intelligence. Pour lui, personne ne peut être foncièrement mauvais, ceux qui font des mauvaises choses agissent forcément pour ce qu'il prennent pour quelque chose de bien. C'est ce genre de type qui est laissé comme un con quand il se rend compte qu'on s'est foutu de sa gueule juste pour se foutre de sa gueule.

Et ça arrive souvent, parce que Priies est super naïf. Enfin, non, pas naïf. Crédule. Priies c'est ce type qui fait trop confiance et trop vite. Ce type qui va appeler un mec son ami alors qu'il a peine discuté vingt minute avec lui dans un bar autour d'un whisky. Foncièrement lié avec l'idée précédente, cette foi en l'autre l'a mené à des situation plus décevantes les unes que les autres, mais il n'apprend pas. Il n'est pas concevable, pour lui, que les gens ne pensent qu'à eux-mêmes, ou qu'ils puissent vouloir à mal à qui que ce soit. Du coup il a tendance à gober avec une passion certaine des mensonges aussi gros qu'une maison vue selon la perspective d'un cloporte.

Priies, c'est le meilleur pote gay. Il est pas gay. Mais il est vraiment un trop bon ami. C'est à dire qu'il considère n'importe qui comme un ami, mais quand tu es vraiment, vraiment son ami (autrement dit que tu le lui rend bien), alors il devient attentionné, attentif, enfin, encore plus que d'habitude, au point où on peut dire qu'il en fait trop. Mais ce type, c'est vraiment un ami fidèle. C'est le gars qui vient chez toi à  23 heures avec des sandicwhs et du coca et qui cause de tout et n'importe quoi mais qui finalement arrive à te faire dire ce qui va pas au bout d'une demi-heure, et, en prime, trouve des solutions. Mais comme il est trop "amical", souvent, il devient ce type que tu considères tellement comme un frère que jamais tu peux te dire que tu feras quoi que ce soit avec, et du coup, Priies, c'est ce type qui est tellement profond dans friendzone qu'on le voit plus. C'est le genre de mec que tu te rends compte que tu l'aimes qu'une fois qu'il est plus là, mais tant qu'il est là, vous êtes tellement proche que tu vois pas tes sentiments pour lui.

En gros, c'est ça, Priies. C'est ce gars, entouré de gens, qui fait du bien à regarder, à écouter et à côtoyer. Ce gars qu'il est si gentil que ça en est louche, mais en fait non. C'est ce gars qui t'aime même si tu lui crache à la gueule. Ce type bien.





 
© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN

 

 


Dernière édition par Priies Fivint le Mar 23 Aoû - 20:30, édité 12 fois
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And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint] EmptyMar 9 Aoû - 3:26




Histoire

Lol g pa didé


Chapitre 1 : J'vais t'exploser.


Bienvenue, aventurier! Cette grotte renferme le trésor du grand Graham, le plus grand pirate du monde! Pour y pénétrer, tu dois résoudre le puzzle qui ouvrira la porte à tes rêves les plus fous! Mais attention, tu n'as que 25 secondes! Prêt? C'est parti! 25... 24.. 23.. [...] 5...4...3...2...1... 0!

"NOOOON J'Y ETAIS PRESQUEHEU!"

Ce nain avec les mains moites crispées sur la dernière pièce du puzzle, c'est  Priies. Les gens assis à la table avec lui et qui sont morts de rire, c'est ses amis. Ils ont tous 6 ans et sont là pour l'anniversaire du petit blond. Ils sont oubliables. La grande femme blonde avec un ventre bien rond, c'est sa mère, qui les regarde par l'ouverture dans la cloison entre la salle à manger et le salon. Plus loin, assis sur le canapé avec un chapeau festif en cône trop petit sur la tête, son père les regarde avec un sourire attendri, un verre de jus de fruit dans la main gauche, sa main droite occupée à caresser sa glorieuse barbe.

"Bon, à ton tour!
-Non, je crois que c'est au tour du gâteau, les enfants!"

Tout le monde émet un cri d'euphorie. Un gâteau, qui s'avère plus être une sorte de flan,  est amené sur la table, 6 bougies trônant fièrement dessus. Priies gonfle les joues, et souffle de toutes ses forces. Les bougies s'éteignent, sans grande surprise, mais un air fier est dessiné sur son visage alors qu'il gonfle le torse, et met ses poings sur les hanches. Tout le monde applaudit. Son père se lève, et passe la main au dessus de l'étagère, d'où il sort une petite boîte ronde. A l'intérieur se trouve une bille de la taille d'une main d'adulte, brillante,  transparente, dont l'intérieur donne l'impression qu'il s'agit de cristal. Les yeux du jeune Priies s'écarquillent. De sa collection de jolies pierres, celle-ci bat tout, et de loin. Les autres enfants vont chercher leurs cadeaux, qu'ils ont laissé sur la terrasse en entrant. Leurs cadeaux aussi, sont oubliables. Tout comme les quelques semaines qui suivirent.

Vint ensuite le début des classes. Ca y est, Priies entre enfin dans l'enseignement primaire. C'est quelque chose de nouveau, pour lui. Dans sa nouvelle école, il rencontre de nouvelles personnes. Au bout de quelques jours, il a déjà plusieurs camarades. Globalement, ça se passe bien.
L'accouchement de sa mère se passe bien également, et son premier petit frère, Xavier, du nom du grand père paternel, naît. Priies est un enfant tout ce qu'il y a de plus lambda. Il a ses copains, ceux qu'il aime moins, les petites embrouilles de la vie quotidienne d'un gosse de six ans, et cela dura jusqu'à ses 10 ans.

A cet âge, il entrait en 5ème année de cycle primaire.

Il avait donc sauté une classe. Forcément, cela n'attira pas que la sympathie de ses camarades. Jalousie ? Envie ? Les deux? Certainement. Mais cela ne gênait pas Priies, il s'en moquait. Au contraire, il était même du genre à aller vers ces gens, et leur taper sur l'épaule avec un grand sourire en leur disant "Hey, moi je t'aime bien en tout cas." Ce genre de réaction surprenante lui valu d'abord d'être jugé de bizarre, mais au final, l'effet était là : en quelques mois, plus personne ne lui en voulait, ou en tout cas, plus pour des raisons aussi ridicules. Globalement, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cela dit, il y avait quand même les habituelles tensions. Priies était certes populaire avec tout le monde -chez les filles parce qu'il est beau, chez les populaires,,et chez les... Moins populaires, parce qu'il est super sympa-, il y a quand même les différents groupes typiques. Et parmi ces groupe se trouve le groupe de Cléa. Le groupe des "mean bitches". Ces filles sont les langues de vipères de la classe, stéréotypes de l'enfant aisée pourrie gâtée. Très franchement? Priies ne les aime pas. Mais ce n'était pas réciproque. Elles, elles semblent l'adorer. Et pour ne pas les froisser, il fait semblant. Il se donne du mal pour être convaincant, mais au fond de lui, quand il les entend parler dans le dos des autres, les méchancetés, les infamies qu'elles pouvaient faire sortir par la boîte à merde qui leur sert de bouche de pré-adolescente, il bouillonne. Ces petites princesses snobinardes tout droit sorti d'une série b américaine émettent jugement hâtifs sur jugements hâtifs. Mais le garçon est trop gentil. Il ne dit pas un mot de ce qu'il pense d'elles, fait à peine office de point de vue opposé lorsqu'elles demandent ce qu'il en pense, et rigole de façon presque gênée quand Cléa faisait son commentaire habituel du "je ne sais pas comment tu fais pour traîner avec eux plus qu'avec nous, franchement."

Et puis, arrive ce mois de Janvier.

Il fait frais, même pour un mois de Janvier. Les cours commencent comme d'habitude, les élèves entrent, déposent leurs chaussures et mettent leurs patins, comme il est de coutume lors des jours de pluie. En entrant en classe, l'oubliable professeur déclare "Nous accueillons aujourd'hui une nouvelle élève."

La classe s'est tue plus rapidement qu'à l'accoutumée, des regards anticipateurs et interrogateurs prenant la place des habituels bavardage. Puis, le professeur fait un signe de la main. Une fille entre timidement dans la classe, les joues rosies par la gêne, le regard au plancher. Elle ne vient pas d'ici. C'est la première idée qui traverse l'esprit de Priies, en voyant son teint étonnamment pâle. Ses cheveux noirs ébène sont attachés en queue de cheval, permettant de voir clairement son visage lorsqu'elle releva la tête vers la classe. Ses yeux défilent entre tous les visages qui la fixaient, attentifs. Elle est troublée, c'était évident, profondément gênée. On aurait même dit que son corps fin tremblait de part en part, sous ses vêtements sobres.

"Présente toi à la classe."

La fille aux cheveux d'ébène leva les yeux vers le professeur. Elle était affolée, paniquée. Elle ouvrit la bouche mais rien n'en sorti. Ses yeux défilèrent sur la classe à toute vitesse, gauche, droite, gauche, droite. Pour ne rien arranger, un murmure s'éleva dans la classe. La jeune fille parti en courant dans le couloir.

Un silence de mort s'effondra sur la classe. Les regards, tous plus médusés les uns que les autres, s'échangeaient entre chaque pupitre, le professeur lui-même resta abasourdi pendant quelques secondes avant de sortir de la classe à la poursuite de la jeune fille.

Priies, lui, se leva d'un bond, et suivi le professeur, ce qui attisa la curiosité de ses camarades, mais de façon somme toute modérée: c'était à prévoir, venant de lui, voyez-vous. Lorsque le professeur aperçu le fileur, il soupira, et lui dit d'aller voir au rez de chaussée pendant qu'il vérifiait l'étage.

C'est sous la pluie, dehors, sans veste, les bras autour des jambes et la tête contre les genoux, dos à un des poteaux du porche, que Priies la trouva. Elle semblait... Convulser? Oui, c'est ça. Des petits sursauts. Il ne lui fallu pas s'approcher de plus de trois pas sous le porche pour réaliser qu'il s'agissait de sanglots. Il s'approcha d'elle, et posa sa veste par dessus ses épaules, puis s'assit par terre, dans l'eau, à côté d'elle. Lorsqu'elle senti la veste se poser sur elle, elle eu un énorme sursaut, avec un petit cri apeuré, mais quand elle le vit s'asseoir à côté d'elle, elle repris sa position initiale, en boule. Elle parla dans un grec un peu cassé :

"Quoi? Pourquoi toi là?"

Priies arqua un sourcil.

"Ben parce que je m'inquiète pour toi. Pourquoi tu réagis comme ça?"

Il parla dans un français parfait. L'accent peu prononcé mais quand même présent de la fille avait trahi ses origines. Elle tourna la tête vers lui, un peu surprise, puis soupira..

"Parce que. Les autres se moquent toujours de moi."

Elle posa son menton entre ses genoux pliés, une mine attristée sur le visage. Priies ne répondit pas. Il resta assis, là, à côté d'elle, sous la pluie, pendant une dizaine de secondes. Le professeur arriva, et les vit. Lorsque le jeune garçon entendit les pas de l'enseignant sous le porche, il se retourna

"On arrive."

Coupé dans son élan, le professeur s'arrêta net, leva un doigt et ouvrit la bouche pour répondre, mais Priies avait déjà retourné la tête. L'enseignant fit donc demi-tour, et retourna en classe, maîtrisé par un gosse de dix ans.

"Non, moi je me moquerai pas de toi. Je m'appelle Priies. Et toi?

-J-... Je m'appelle Nikki. N-Nikki Rose.
-Nikki Rose? C'est joli."


Nikki et Priies restèrent assis côte à côte sans rien dire pendant une dizaine de minute. Puis, le garçon se leva, et tendit sa main à la fille. Elle le regarda, puis détourna rapidement les yeux, et préféra se relever toute seule. Elle lui rendit sa veste, et il entreprirent de retourner en classe ensemble. Dans les couloir, c'est un silence presque pensant qui régnait. La chemise de Priies était si trempée qu'on n'en voyait presque plus que les coutures, sont pantalon était si imbibé qu'il était trois fois plus lourd qu'un jean normal. A quelques pas derrière lui, Nikki, elle, avait son jean noir dans un état similaire, mais son t-shirt gris, grâce à la veste de Priies, n'était pas si trempé que ça. Arrivés à l'étage la fille attrapa la manche du blondinet, et lui demanda

"Tu... Tu... Tu pourrais me présenter à la c-classe? Je... Je ne pense pas que..."


Priies sourit largement et hocha la tête avant qu'elle n'ait finit sa phrase. Puis, il poussa la porte, et entra. La classe venait de commencer une leçon de géométrie, mais en voyant Priies arriver, complètement trempé, basiquement torse nu à cause de la transparence, un silence perplexe s'imposa. Derrière lui, à pas hésitant, Nikki entra dans la salle de classe. Le garçon tendit son bras vers la fille, et d'une voix claire, forte et intelligible, il déclama

"Je vous présente Nikki Rose. Elle arrive de France et ne parle pas encore grec, mais il semblerait que monsieur Helen n'était pas au courant quand il lui a demandé de se présenter. C'est pour ça qu'elle a paniqué et est partie. Elle espère que vous ne lui en voudrez pas et elle veut passer une chouette année avec vous!"


Les yeux se tournèrent vers Nikki, mais si certains étaient curieux... La majorité ne l'étaient pas. Ce n'était pas des regards amicaux. Pas le moins du monde.

Priies passa un bras autour des épaules de Nikki et lui montra un siège libre, à côté du sien.

"Viens te mettre là bas. Je t'aiderai pour comprendre, si tu veux.

-M.. M... Merci...""


Les premières heures de la journée se passèrent dans un silence presque surnaturel dans une classe de gosse de dix a douze ans. Puis arriva midi. Tout le monde se levait pour partir manger, chez eux ou à la cantine, Nikki la première, d'un pas rapide. Priies la laissa partir, supposant qu'elle rentrait chez elle. Lui, il mit sa veste, et se fit accoster par Cléa.

"Elle est pas trop bizarre, cette fille?
-Hein? Heu je ne vois...
-Et en plus elle est moooooche! Nan mais sérieux t'as vu ses fringues? Elle a aucun style! Aucun charme! Et ses cheveux! Une queue de cheval? Sérieux? Elle doit avoir des cheveux dégueulasse! Et puis on dirait un fantôme! T'as vu comment elle est blanche? Elle ne doit jamais sortir de chez elle ! Un zombie ! Oh et puis je sais pas, son visage. Urh.
-Ah, je n'ai pas remar...
-Et puis sans déconner, c'est quoi la réaction qu'elle a eu, là? Se barrer en courant? Elle aurait pu simplement nous le faire comprendre, je sais pas! Non mais sérieux, elle est trop bizarre!
-Si tu le dis.
-Enfin bref, j"ai faim. Tu viens manger avec nous ce midi?
-Heu... Ouais, allez, pourquoi pas."

Cléa parti devant, secouant ses long cheveux blond façon L’Oréal. Un léger arrière goût de vomi commençait à s'immicer dans la bouche de Priies, mais il pris ses affaires et la suivit quand même.

Arrivé dans le réfectoire, assis avec leur assiette de ce qui devait être du mouton mais ressemblait plus à une espèce de bouillie de viande, Priies aperçu, derrière Cléa, attablée à une table pour deux, seule, la nouvelle qui mangeait le regard dans le vague. Le blond a du faire une tête bizarre, car Cléa le remarqua, et inévitablement se retourna. En slow motion, dans la tête de Priies, à chaque degré de rotation de la tête Cléa, une petite voix faisait "non non non nonoonononononononononononononon!" mais inévitablement, elle l'a vue.

"Hah, elle mange toute seule la nouvelle. Pas étonnant, vu comment elle est bizarre.

-Cléa...
-Non mais regarde là! On dirait un chien battu! Sans rire, regarde moi ça.
-Cléaaaa.....
-Mais quoi! Ose dire que c'est pas vrai! Quoi, c'est quoi le souci, t'as eu le coup de foudre pour elle quand t'es allée la chercher sous la pluie, c'est ça? Elle aurait du y rester, sous la pluie, ça nous aurait évité d'avoir à voir sa tête de zombie.
-CLEA, C'EST BON."


Un regard complètement abasourdi était plaqué sur le visage de Cléa. Jamais ne lui avait-on parlé comme ça. Et là, à cause de cette... Nouvelle, le garçon sur lequel elle avait des vues depuis la rentrée, ce garçon sympa, qui la "comprenait", qui l'"écoutait", ce garçon qu'elle voulait pour elle toute seule au point qu'elle a bien fait comprendre aux autres filles que c'était chasse gardée... A cause de cette nouvelle, il lui avait parlé comme ça? Inacceptable. Impardonnable. Elle ouvrit la bouche.

"Heu... Je...
-"Vais manger parce que les repas froid c'est pas bon"? Riche idée."

Cléa baissa la tête vers son assiette. Et Priies se sentait honnêtement mal d'avoir réagi comme ça. En temps normal, il n'aurait rien dit. Mais là... Le fait qu'elle venait juste d'arriver, qu'elle était perdue, qu'elle ne connaissait personne, et que se soit permise de parler comme comme ça... Ca a énervé Priies plus que d'habitude, étonnamment.

Le repas s'est passé dans le plus grand des silences

A la fin de la journée, Priies rentra chez lui rapidement,  mangea, et ne tarda pas.

Le lendemain, il se réveilla pourtant en retard. Enfin, par rapport à ses horaires habituelles. Il est toujours devant les grilles en avance d'une demi-heure pour discuter avec des camarades déposés par leurs parents. Cette fois-ci, en se dépêchant, il ne serait à l'heure que pour la seconde sonnerie de cloche, celle qui signalait la rentrée en classe, par opposition à la première qui signalait, dix minutes plus tôt, l'autorisation d'entrer dans la cour et sous le porche.

Non, la, Priies n'est arrivé que 2 minutes avant la seconde sonnerie. Il était toujours gêné à cause de la réaction qu'il avait eu la veille, et il avait l'intention d'aller s'excuser auprès de Cléa.

Mais Cléa n'était pas là. Ni elle, ni deux de ses mean bitches. A y regarder de plus près, c'était l'hécatombe. Sur la classe de vingt élèves, douze étaient absent.

La sonnerie allait retentir alors que Priies arrivait sous le porche. Assise par terre, lançant et rattrapant consécutivement une bille rouge, Nikki attendait seule la sonnerie, calmement. Elle était si discrète que le jeune garçon la manqua presque. Si on ne comptait sa main et son avant bras, tout était statique. C'était comme une statue.

Le blondinet allait s'avancer et la saluer, mais la sonnerie intervint. La fille se releva, le regarda, sourit, mais détourna rapidement les yeux et se dirigea vers la salle de classe. Le garçon se demanda d'abord pourquoi elle n'était pas venue lui parler, puis haussa les épaules. Après tout, ils étaient voisin de classe. Ils bavarderaient pendant que le prof écrit un truc au tableau.

Mais le début de matinée se passa dans un calme plat. Avec seulement huit élèves,  l'attention était clairement tournée sur le cour. Le prof parlait doucement pour s'assurer que Nikki comprenne, et lorsqu'elle ne saisissait pas, Priies lui expliquait. Mais hormis ça, pas d’interactions. C'est lors de la pause de midi que le garçon entama une discussion, en lui proposant de manger avec lui, ce qu'elle accepta. Une fois attablés, un silence presque gênant s'imposa, jusqu'à ce que le blondinet le brise.

"D'ailleurs, Nikki.
-Hm?
-Comment ça se fait que tu es venue en Grèce?
-Ben... M-mon père est militaire. Donc on bouge beaucoup. D'ha-d'habitude on restait en France. Je ne sais pas pourquoi nous sommes venus en Grèce.
-Ah, d'accord. Et ça ne te plait pas la Grèce?
-Je... C'est pas que ça ne me plait pas. Je veux dire... Enfin, je suis là que depuis un mois et je viens tout juste de commencer l'école ici donc je ne connais pas encore... M-mais mes amis me manquent.
-Ah. Je comprend. Tu sais, ici c'est super, il fait beau, et les gens sont super gentils, je suis sur que tu te feras plein d'amis. Et en attendant que tu maîtrises le grec, tu m'as moi! Héhé:
-Haha... M-merci, c'est gentil. D'ailleurs d-désolé pour hier... Je... Enfin à-à cause de moi tu t'es retrouvé trempé et tout, et puis je t'ai fais rater du cours et...
-Hey, je suis pas à dix minutes de cours, hein. Moi ça m'a pas dérangé, donc t'as pas besoin de t'excuser. D'ailleurs, j'ai dis aux autres que tu t'étais enfuie parce que tu avais paniqué parce que tu ne savais pas parler Grec. Mais en vrai, pourquoi tu es partie?
-je... Heu... Comment dire... Disons que...J-je suis extrêmement timide, j-je crois que tu l'as remarqué... Même là, je suis super mal à l'aise, le fait de manger t-toute seule avec toi a-alors que je te c-connais pas,, ç-ça... Ca me stresse. Et j-je gère très très mal le stress, je p-panique pour rien.
-C'est à cause de ça que tu m'as dis que les gens se moquaient de toi?
-Oui... Ils me trouvent bizarre et me traitent de chochotte... M-mais c'est pas grave, hein! J'ai l'habitude!
-Mouais. M'enfin. Ca me fait super plaisir que tu manges avec moi du coup.
-Huh... Okay?
-Ben oui, ça veut dire que même si t'es mal à l'aise, au moins tu m'évites pas!
-C-c'est un point de vue...
-Bon! Je t'ai posé des questions, à ton tour.
-Heu.. Hein?!
-Ben ouais. Je t'ai demandé des choses, c'est à ton tour.
-M-mais... M-mais je sais pas quoi te demander moi! Je... je jejejejeje... Je sais pas!
-Hey, calme toi, Nikki. Commence par des trucs simple, je sais pas, un truc évident.
-Heu... Heu... Heu... C-comment ça se fait que tu parles ma langue?
-Ah ça? Hahaha, ouais, l'éléphant dans la pièce... Ben, je parle français avec mon père en fait. Il est français aussi, donc je parle les deux langues depuis que je suis tout petit.
-A-ah? Vr-vraiment? C'est... cool.
-Okay, à moi! Vu que tu manges à la cantine, tu vis pas dans la ville, c'est ça?
-E-en fait, si. M-mais il y a des travaux à faire d-dans la m-maison, mon p-père veut que j'y aille le m-moins possible pour qu'il finisse plus vite.
-Oh. Et elle est ou ta maison?
-A trois rues derrière l'école. P-pourquoi?
-Ben pour que je vienne te chercher le matin, tien!
-Heuuuu heu heu heu heu heu maismaispourquoijemoijesaisouelleestt'aspeurquejemeperdenonparcequet'espasobligey'apasdesoucmoijem'ensorstresbienheindonct'espasobligéparcequefranchementje..
-Hey, hey. Je comprend rien. Parle plus doucement.
-D-désolé, c'est juste... Je t'ai dis. Je stress facilement. Et pour pas grand chose...
-Oui ben j'ai bien vu t'es rouge comme une pivoine.
-Ah? Quoi? Oh non, mais *charabia et balbutiements rapides incompréhensibles suivi d'un début d'hyperventilation*
-Hey, hey hey Nikki! Nikki! Calme toi! Oui, d'accord, je commence à voir ce que tu veux dire. Mais t'as pas à stresser, hein, c'est pas un reproche, j'trouve même ça plus mignon qu'autre chose.
-... TU LE FAIS EXPRES!
-Ah, non, désolé! Je te jure que je fais pas exprès! Je vais faire attention! Promis.
-B-bon ça va pour cette fois parce que tu t'es excusé. Mais j'aime vraiment pas les gens qui s'amusent avec ça.
-Ah? On s'est déjà servi de ça contre toi?
-Oui, tout le temps.
-Ah. T'inquiète pas, je ferai pas ça. Promis.
-J'ai c-compris, c'est bon.
-A toi.
-Hu-hum... Pourquoi e-est-ce que tu es venu me chercher hier? On ne se connaissait pas.
-Pourquoi? Bonne question. J'imagine que je n'aime pas laisser les gens seuls quand ils vont pas bien? J'aime bien voir les gens content, donc je fais de mon mieux pour rendre tout le monde content.
-... Waw. T'es un bisounours.
-Tiens je l'avais jamais entendue celle là. Mais oui, en gros c'est ça."


L'heure du repas passa rapidement, et la sonnerie retentit. Sans s'en rendre compte ils continuèrent à discuter, et sans y prêter attention, Priies avait raccompagné Nikki chez elle à la fin de la journée. Ils se séparèrent, et le garçon rentra chez lui.

Ses devoirs faits, il se coucha et repensa à la journée. C'est vrai qu'elle est bizarre, en surface. D'apparence, avec son teint si pâle et ses cheveux sombre, on dirait un peu une sorcière. Mais elle a un très joli visage, et elle un regard super gentil. Par contre c'est vrai qu'au niveau du caractère c'est un autre chose. Mais elle n'y peut rien. La pauvre a du prendre cher. Les enfants c'est méchant. S'ils apprennent une faiblesse du genre, ça dure pas longtemps avant qu'ils l'attaquent. Mais si on passe outre ça, elle est quand même très sympa.

"Et puis on va pas se mentir, quand elle est rouge comme une pivoine, elle est sacrément mignonne, héhé..."

Coupé dans ses pensées par l'incroyable puissance de Morphée, le blondinet s'endormit.

Le lendemain matin, c'est en avance qu'il se réveilla. Déjeuner pris à la va vite, après quoi il embrassa sa famille et leur souhaita une bonne journée et pris la route de l'école. Puis dépassa l'école. Evidemment qu'il allait aller la chercher.

Une fois arrivé, une dizaine de minutes avant l'heure de la première sonnerie, il toqua à la porte. Un grand homme, à la coupe aussi droite que son menton, une moustache impeccable, et des sourcils froncés. Une large cicatrice commençant par sa joue gauche et descendant jusqu'à son menton en passant juste au coin de ses lèvres le forçait à avoir un sourire en coin, mais lui donnait surtout l'air menaçant, l'accueilli.

"Bonjour mon garçon. Je peux t'aider?
-Je suis venu chercher Nikki! Elle est prête?
-Oh, tu parles français! Intéressant. Oui, elle arrive, elle mettait ses chaussures, là.


Et en effet, elle arrivait, car à peine le père avait-il finit sa phrase que sa fille montra le bout de son nez. Son regard rencontra celui de Priies et elle arqua un sourcil, puis devint rouge pivoine, comme à son habitude.

"Mais mais mais je t'ai dis que c'était bon pourquoi est-ce que t'es venu quand même espèce d'idiot!
-Allons, Nikki, soit plus gentille.
-Mais oui, Nikki, sois plus gentille!"


Elle lança a regard furibond à Priies qui éclata de rire, et le père de Nikki l'accompagna dans l'esclaffade. Au bout du compte, Nikki et Priies marchèrent quand même ensemble jusqu'à l'école, et cela devint la routine rapidement.

Seulement, cela n'était pas au bout de tout le monde. Etant le seul ami de Nikki, Priies passait beaucoup de temps avec elle, au détriment des autres. Si la grande majorité s'en moquaient et étaient même content pour Nikki, certains ne l'entendaient pas de cet oreille. En particulier Cléa.

Au bout de deux mois, Nikki parvenait à comprendre grossièrement le Grec. Priies allait fréquemment chez elle pour l'aider à faire ses devoir et l'aider à apprendre, avec son père, le grec. Son père aimait d'ailleurs beaucoup Priies, et lui avait proposé plusieurs fois de rester dîner. Mais à chaque fois, Priies prétendait être attendu par ses parents. Ce qui était parfois vrai, mais souvent faux, ses parents se faisant des films, comme tous les parents du monde.

Enfin, peut-être pas tant que ça.

En effet, notre cher blondinet commençait petit à petit à se sentir bien avec Nikki. Genre vraiment bien, au point qu'elle lui manquait presque quand elle n'était pas avec lui. Perspicace, et surtout honnête avec lui-même, il savait que ça finirait par arriver tôt ou tard, dès qu'il a commencé à aller la chercher le matin. Mais c'était arrivé plus vite qu'il n'avait anticipé. Alors, un soir de Mai, alors que Priies et Nikki étaient assis sur la berge de la rivière qui traversait la ville, le garçon, qui était censé l'aider à réviser, bien qu'ils savaient tout les deux que c'était juste une excuse, se lança.

"Nikki?
-Oui?
-Ca fait combien de temps que tu es ici, déjà?
-Ca va bientôt faire quatre mois. Pourquoi?
-Hm. Déjà. Ca passe vite.
-Ouais. C'est vrai. Le temps passe vite quand on s'amuse, j'imagine."


Un silence gêné s'installa. Enfin, surtout gêné du côté de Priies, ou en tout cas,c 'est comme ça qu'il le ressentait.

"Hey...
-Hm?
-Tu sais, ces quatre mois... Je les ai vraiment appréciés.
-...Priies?
-Oui?
-Je préfère t'arrêter tout de suite.
-Oh."


Un silence vraiment gêné tomba sur la berge tandis que les yeux de Priies étaient fixés sur le vague. A quoi est-ce que je m'attendais? Alors il se releva. Nikki était dans la même position que cette fois-là, sous la pluie, la tête sur les genoux, genoux pliés entourés par ses bras.

"Le prend pas mal.
-Le prendre mal? Hey, tu sais bien qu'il m'en faut beaucoup plus pour que je prenne un truc mal.
-*marmonne*
-Hein?
-Non rien. Mais tu sais, c'est pas parce que je dis non que je t'apprécie pas pour autant.
-Bah j'espère bien tien! Hahaha... On en parle pas, de ça, hein?
-Promis."

Finalement, Priies se rassit à côté d'elle. C'est dans le silence que se termina cette soirée, jusqu'au moment de se séparer devant la maison de Nikki. C'est une bise timide qui scella la chose, comme si le fait de se faire la bise était soudainement devenu quelque chose d'autre. La preuve qu'il ne restent que des amis.

Dure à digérer au début, cette idée finit par se faire accepter à contrecoeur par Priies. C'est pas comme s'il pouvait y faire grand chose. Non le problème c'était que depuis ce jour, Nikki cherchait à s'éloigner de lui, de façon relativement claire. Elle ne lui parlait plus en classe, ne l'attendait plus le soir, et partait plus tôt le matin. Au début, Priies se disait que c'était normal, comme réaction. Et si c'est ce qu'elle voulait, ça lui allait, tant pis. Mais au bout de presque un mois, il se posait des questions. Alors il est allé la voir. Mais avant qu'il ne puisse l'aborder pour lui parler, il se fit tirer la manche par Cléa. Ah, ce qu'elle ne lui avait pas manqué.

"Hey, Priies, tu viens manger avec moi ce midi ? J'aimerai discuter avec toi."

Wow. Elle était étonnamment polie. Rien que pour ça, Priies accepta. Le midi venu, c'est elle qui se déclara. Surpris d'abord, puis amusé ensuite, Priies montra une mine affligée des plus convaincante.

"Je me doutais que c'était ça... Je suis désolé, Cléa, mais non.
-Q... Mais pourquoi?! Je suis la plus jolie fille de la classe! Tous les autres me courent derrière, pourquoi est-ce que le seul qui m'intéresse me dirait non?
-J'en aime une autre, désolé.
-Mais qu'est-ce que tu racontes, ça fait un mois qu'elle t'as jeté!"

Wow. Wait. Comment elle sait ça?

Alors que cette pensée traversait l'esprit de garçon, une expression digne du plus comique "Whoops Did I say that out loud" se peignit sur le visage de la fille. Soudainement, Priies comprit pourquoi Nikki ne lui parlait plus. Elles s'étaient rapprochée récemment. Le garçon pensait qu'elles étaient simplement devenues amies, mais et si c'était pas ça? Elles ont commencées à se parler un peu avant que Priies ne fasse sa """"déclaration"""". A ce moment là, Nikki commençait déjà à être plus distante, mais c'était loin de ce que c'est aujourd'hui. Priies revêtit une expression absolument neutre, et parla d'une voix monocorde.

"Comment tu sais ça?
-Elle.. Me l'a dit, c'est tout.
-Elle te l'a dit? Elle m'a promis de ne pas en parler, et sur ça je lui fait totalement confiance. Comment. Tu. Sais. Ca.
-Hey, Priies, c'est bon, calme toi.
-Explique toi.
-Mais...
-Parle ou je vais VRAIMENT m'énerver."

Elle ne dit plus un mot, regardant dans son assiette.  Priies se leva. Il n'avait plus faim. Il chercha dans la cantine, mais il ne vit pas Nikki. Alors il sorti. Elle était là, sous le porche, à lancer sa bille rouge. Le garçon accouru. Elle n'essaya pas de partir.

"Nikki. C'est quoi cette histoire?
-Qu-Quelle histoire? Qu'est-ce qui se passe? Me stresse pas comme ça!
-Comment est-ce que Cléa savait? Pour la dernière fois à la rivière?
-Je.. je... Je *hyperventilation*
-Hey, calme toi, explique toi."

Le garçon se mit à genoux devant elle et posa les mains sur ses épaules.

"Je.. Je..."

Elle pleurait.

"Je... Ecoute, à part toi, personne ne m'apprécie dans cette foutue classe!"

Cette révélation était un choc. Personne ne l'avait jamais embêtée. Pas quand Priies était là en tout cas.

"Les soirs où on rentrait pas ensemble, ou quand tu étais absent... Ou même en sport, dans les vestiaires... *sanglot* Tout le monde se foutait de ma gueule, putain! Et avec moi et la façon dont je gère ce genre de situation... *sanglot* C'était encore pire, ils en rajoutaient une couche, parce que la seule chose que je pouvais faire c'était rester là comme une conne, tout prendre dans la gueule et essayer de ne pas pleurer."

Priies ne savait pas ce qu'il ressentait. Un mélange de douleur et de colère.

"Et ça, c'est quand ils étaient que verbaux. Mais... *sanglots* Mais certains... Je sais pas pourquoi mais... Plusieurs fois, je me suis retrouvée avec les cheveux tirés, ou d'autres conneries du genre. J'ai jamais été frappée à proprement parler mais... C'était là. Plusieurs fois je me suis retrouvée sans affaires en finissant le sport, parce que les filles s'étaient amusées à les cacher, ce genre de truc... Quand t'étais là, y'avait rien de tout ça, mais dès que je me retrouvais toute seule..."

Okay, là, c'est de la colère. Beaucoup, beaucoup de colère.

"Qui?
-Hein?
-Qui? Qui à fait ça?
-Non mais... C'est bon... Les choses sont réglées...
-Ah?"

Maintenant, il se sentait juste con, et elle avait arrêté de pleurer.

"Oui.. Désolée pour ce que je vais te dire, mais.. Maintenant que je ne te parle plus, c'est bon.
-Hein?
-En fait, Cléa est venue me voir l'autre fois et.. Elle m'a demandé de moins te parler. J'ai refusé, mais après, elle m'a dis qu'elle ferait en sorte qu'on me foute la paix... Après ça, elle m'a demandé des choses sur toi... Ton anniversaire, ce que tu aimes.. Et puis elle m'a demander d'arrêter complètement de te parler. Elle m'a dis qu'elle s'assurait qu'on me foute la paix, qu'elle me protégeait, et que si jamais je n'arrêtais pas de te parler, elle arrêterait. Alors j'ai accepté.. Et le soir même, tu allais te déclarer... Alors... Ca m'a servit d'occasion... Je suis désolée..."


Priies se redressa, et lui ébouriffa les cheveux.

"C'est pas grave. Je t'en veux pas."

Le ton de sa voix signifiait clairement "pas à toi."

"On rediscute plus tard. Je dois parler à quelqu'un."

Sans attendre de réponse, Priies retourna dans le réfectoire, et trouva Cléa qui rangeait son plateau. Avec un pas furieusement rapide, il s'approcha d'elle.

"Prii... HMMM"

Priies venait de l'attraper par la taille, et l'embrassait.. Cléa fit mine de résister, puis se laissa faire. Une fois le baiser rompu, le garçon relâcha la blonde.

"Je suppose que tu as changé d'avis...?
-Ouais. Est-ce que ça te dirait de venir avec moi à la rivière, ce soir?
-Heu... Si tu veux?
-Merci, c'est cool. Tu le regretteras pas."

Arrive le soir. Il était 19 heure. Priies était assis sur la berge. Il se demandait si elle allait enfin décider à se montrer, ça faisait déjà vingt minute qu'il l'attend. "Je rentre me changer, j'arrive vite" qu'elle disait. Cela dit, elle ne tarda pas plus longtemps. La voilà, plus jolie que jamais, long cheveux blonds bouclés flottant au vent comme les volants de sa robe. Une vue qui aurait plu à Priies, en temps normal. Mais ces temps là n'étaient pas des temps normaux.

Il se leva, et l'attendit, avec ce faux sourire qu'il arborait depuis des mois. Le garçon de dix ans pris dans ses bras la fille de onze, et lui murmura à l'oreille

"J'vais t'exploser."

La fillette le repoussa rapidement et recula d'un pas

"Hein?"

Priies, toujours souriant, posa une main sur l'épaule de la jeune fille et la serra.

"Je vais t'exploser.
-A-AÏEHEU! Priies arrête tu me fais mal!
-Ah? Ca fait mal?
-OUI! MAIS ARRETE PUTAIN!"

Priies cessa de serrer et la poussa au sol. Elle avait un visage apeuré, le garçon, lui, un masque de colère. Ses traits étaient si déformés que sa belle gueule faisait à présent peur à voir.

"Baisse d'un ton.
-Qu'est-ce qu...
-Shhhht, tais-toi."

Priies était accroupi au dessus d'elle.

"Tu sais, je ne t'ai jamais appréciée.
-Qu...
-Ta gueule, j'ai pas fini. Je disais, je ne t'ai jamais appréciée. Tu es une langue de vipère, tu parles mal, et tu pètes cinquante mètres plus haut que ton cul."

Le visage de Cléa était un mélange de surprise, d'indignation et de pure, honnête terreur. Le ton si froid et distant sur le visage empli d'émotion du jeune garçon lui donnait quelque chose d'effrayant. Comme regarder un automate. Ce genre d'effroi.

"Mais ça, je pouvais le supporter. Et parce que je suis un bisounours, et que j'aime que tout le monde soit content, je te l'ai jamais dit. J'ai même joué le jeu! Parce que je suis gentil à ce point. Je rigolais quand tu te moquais. J'approuvais quand tu diffamais."

L'indignation grandissait de plus en plus sur le visage de Cléa. Visage qui fut victime d'un bitchslap magistral dans la seconde suivante.

"Même pas t'ose faire cette gueule, connasse. Même pas t'ose y penser, même. Fait pas genre t'es choquée, sinon je vais te frapper pour de vrai la prochaine fois. Tu le sais très bien. Mais tu crois que ça passe parce que t'es mignonne. Ouais, c'est vrai, t'es mignonne. Et comme tout le monde veut être pote avec la fille mignonne, forcément que personne dis rien. Mais tu sais c'est quoi le pire? Quand tu me disais que tu comprenais pas pourquoi je traînais avec les autres. Ouais, y'en avait qui étaient pas géniaux avec qui je traînais. C'est vrai, mais tu sais quoi? Il étaient tous cent fois mieux que toi. Parce que eux au moins, ils savent qu'ils sont pas parfait. Mais tu vois? Que tu fasses la snob. Que tu sois méprisante, capricieuse, plus gamine que mon frangin, plus pourri gâtée que le fils Morlo, tu vois, ça, je pouvais faire avec! Ca me laissait un petit goût de merde dans la bouche, mais je pouvais faire avec, dans le but qu'on soit tous copains. Tu vois ce que je veux dire?"

Vers le milieux de cette tirade, la gosse commençait à avoir les yeux vitreux, et par fierté, elle tentait de retenir ses larmes. Mais elle est dans cette situation où ton grand père t'engueule et tout ce que tu peux faire c'est rester comme un con en essayant de pas pleurer. Et elle le savait. Elle le savait très bien.

"Mais tu vois... Même si je le montre pas, y'a beaucoup de monde que j'aime pas vraiment. Personne que je déteste, juste des gens que... J'aimais pas plus que ça. Donc je peux comprendre qu'on aime pas tout le monde. Pourtant, tu vois, j'aime quand les gens sont content, alors je fais semblant. Pour moi, être méchant pour le plaisir, c'est pas possible. Et puis, il y a toi.
-Moi?
-OUI. TOI. Toi, la petite salope qui se moque de tout et de tout le monde, prend les sentiments des mecs, joue avec et les laisse comme des cons alors que t'as que onze ans, j'ose même pas imaginer quand en plus d'être mignonne tu seras bonne! Toi, la petite garce, qui crache ouvertement sur le respect en rejetant n'importe qui dans la case des moins que rien. Toi, la morue qui n'a qu'un physique, parce qu'à l'intérieur c'est qu'un gros sac à merde fumante. Toi la petite pute plus préoccupée par toi que par celle que tu appelles ta meilleure amie alors qu'elle vient de perdre sa putain de mère et que JE suis celui qui la réconforte! Mais, ça, tu vois, tout ça, je m'en fous. Je peux le supporter.

Il marqua une pause, l'attrapa par les cheveux, rapprocha sa tête, et lui murmura :

"Ce que je ne supporte pas, c'est les connasses manipulatrices qui jouent sur les faiblesses des autres."

Il relâcha sa tête.

"Ce que je ne supporte pas, c'est les petites catins qui jouent sur la fragilité de certaines personnes pour arriver à son but. Les personnes qui savent ce qui fait mal, et qui l'utilisent POUR faire mal, ou pour leur propre bénéfice. Ce que je ne supporte pas, c'est qu'on utilise son influence sur les autres, si petite soit-elle, pour faire du mal. Et ça, toi, tu l'as fait.

-De... De quoi tu parles?"

Ca y est, elle pleure.

"FAIS PAS L'INNOCENTE ESPECE DE FUTUR SAC A FOUTRE! TU SAIS TRES BIEN CE QUE T'AS FAIT !
-M... Mais qu'est-ce que t'en as bien à foutre... Elle t'as je..."

Cette fois-ci, c'était un vrai coup.

"FERME TA GUEULE! J'EN AI MARRE DE FAIRE SEMBLANT. COMMENT EST-CE QUE T'AS PU OSER CROIRE UNE SECONDE QUE JE SORTIRAI AVEC TOI? DANS QUEL MONDE? UNE TAREE COMME TOI? T'ES PAS BIEN! TU VAUX PAS MIEUX QUE LA PIRE DES RACLURES DE FOND DE CALLE! T'ES RIEN! ET POURTANT TU TE PERMETS DE FAIRE LA PRINCESSE, TU CROIS QUE TOUT T'ES DÛ, ET TU TE PLAINT DE LA DIFFICULTE DE LA VIE! CONNASSE! T'AS RIEN POUR TOI. T'ES UN POT DE FLEUR. TU SERS A FAIRE JOLI! TU SERS JUSTE DE DECORATION QUE TON PERE PEUT EXHIBER A SES ASSOCIES QUAND IL LES RAMENE POUR UN APERO PROFESSIONNEL. "OH QU'ELLE EST MIGNONNE, LA PETITE!" C'EST TOUT CE QU'ON PEUT DIRE SUR TOI. TU N'AS AUCUNE VALEUR AUTRE QUE LE FAIT QUE T'ES PUTAIN DE MIGNONNE, ET TU T'EN CONTENTE, ET TU CROIS QUE C'EST ASSEZ POUR ETRE UNE ENFLURE ET ETRE PARDONNEE! DEVINE QUOI, C'EST PAS LE CAS. PERSONNE NE T'AIME! PER-SONNE! TES AMIES SONT TES AMIES PARCE QUE CA FAIT COOL DE DIRE "JE SUIS POTE AVEC LA FILLE POPULAIRE"! MAIS AU FOND JE SAIS TRES BIEN QU'ELLE T'AIMENT AUSSI PEU QUE LES AUTRES. Ah, mais tu crois que leur affection t'es due. Donc t'as pas besoin de faire quoi que ce soit. DEVINE QUOI! TU TE TROMPES! TU NE SERS A RIEN, ON NE T'AIME PAS, T'ES JUSTE UNE DECORATION, MERDE T'ES MEME PAS AGREABLE A AVOIR PRES DE SOI, TU POURRIRAIS MEME L'AIR SI TU METTAIS PAS DE PARFUM, C'EST PAS POSSIBLE QU'UNE SOUS MERDE COMME TOI SENTE BON!"

Elle pleurait. Elle se retenait de ne pas hurler, mais ses gémissement et ses hoquets étaient suffisants. Elle avait mal. Priies rapprocha sa tête de l'oreille de la fille, et murmura. Priies respirait fortement. Il se dégoûtait lui même, il n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait aimer faire ça. Il serrait si fort la mâchoire qu'il pensait qu'elle allait se casser, c'est à quel point il est sur les nerfs. Et à cause de l'adrénaline, quelques petites gouttes descendaient de ses yeux. Pas des larmes de tristesse. Nan. Des larmes de haine.

"Ca fait mal, hein? Tu vois, moi aussi, je sais taper dans la corde sensible. Je sais très bien que tes parents s'en branlent de toi. Tout comme je sais que tu es persuadée qu'on t'aime tous, mais tu ne fais que te voiler la face. Je le sais, et je l'utilise contre toi. Tu vois? C'est pas dur. Maintenant tu vois ce que ça fait.

-Je... je suis désolée."
"Oh non, non non, tu ne l'es pas. Je le sais très bien. Dans deux jours, tu reprendras tes sales habitudes. Et je m'en branle. A partir de maintenant, je m'en branle de toi. Mais ce que je sais, c'est que c'est à cause de toi que Nikki se faisait emmerder. Je sais que c'est toi qui à monté les gens de la classe contre elle, en particulier les mecs. Tu leur a promis quoi? Un bisou? Salope. Je sais que tu as utilisé son problème de stress contre elle. Et je sais surtout que tu as joué à la fille gentille, la sauveuse, alors que tu lui as tout fait, que tu as tout orchestré. Et ce que je sais, c'est que niveau faiblesse, tu en as, à revendre. Tu veux jouer au maître chanteur? Tu veux qu'on en parle de ce que tu as fait à Adam ?
-N-NON! Comment... Pourquoi... COMMENT TU SAIS CA?!
-Oh,ça aide d'être ami avec tout le monde, tu sais. Ils ont pas peur de tout me raconter. Surtout Adam, il sait pas garder un secret. Toi à partir de maintenant, en revanche... La seule chose que tu peux faire, c'est fermer le réceptacle à foutre qui te sert de bouche. A 11 ans, sérieusement. J'suis certain que ton père serait si fier de toi s'il apprenait..
-Non... Fait pas ça....
-Je ne le ferai pas. Honnêtement la simple idée de faire ce que je suis en train de faire là, ça me dégoûte. Mais contre les péripatétiputes comme toi, y'a que ça qui marche.
-Qu'est-ce.. Qu'est-ce que tu veux?
-Oh, c'est simple. Je veux que tu foutes la paix à Nikki. Je veux que tu t'assures que les chiens en rut que tu considères comme tes amis arrêtent de l'emmerder. Je veux aussi et surtout que la prochaine fois que tu envisages de mal parler sur ou à quelqu'un tu repenses à cette petite discussion. A partir de maintenant, tu seras exemplaire. Et si jamais qui que ce soit venait se plaindre à cause de toi, disons qu'il se pourrait que ton secret ne soit pas gardé. Mais ça n'arrivera pas, n'est-ce pas?
-N-non...
-Très bien!"

Priies se releva, épousseta ses affaire, et aida la fille à se relever en souriant.

"Ravi que nous ayons cette discussion! A demain à l'école!"

Il lui fit la bise, et se retourna, en route vers chez lui.

La fille s'écoula, quand il fut hors de vue, et pleura toutes les larmes de son corps, mais pas silencieusement cette fois-ci. La pauvre, elle qui s'était faite si jolie, maquillée, et tout, la voilà ruinée.

Non loin de là, envions 20 mètres plus loin, Priies trouva, adosser à un mur, Nikki. Elle regardait ses pieds.

"Comment tu te sens?
-J'ai envie de vomir, je me déteste et si j'avais pas besoin de lui apprendre une leçon, je serais en train de courir vers elle pour m'excuser. Je suis vraiment pas fait pour ça.
-T'es qu'un gros bisounours, héhé. Et maintenant?
-On attend. Si d'ici deux semaines t'as pas eu de soucis, je peux estimer que j'ai bien fait mon travail. Bon par contre je me sens affreusement mal, là tout de suite, donc je vais rentrer noyer mon mal être dans du chocolat chaud.
-Héhé, okay, je vois.Bon chocolat.
-Ouais. A demain.
-A demain."


Priies commença a marcher mais elle l'interrompit en lui tirant la manche. Il tourna la tête sur le côté, et reçu un baiser sur la joue.

"Merci."

Devenu absolument rouge pivoine, et devenu absolument incapable d'être stylé, Priies hocha la tête, puis ajouta

"Tu sais que c'est cruel ?
-Oui, mais que veux-tu, je ne suis pas un bisounours, moi, j'aime quand t'es tout rouge.
-Et moi tu m'engueules quand je te dis ça. Tch.
-Roh, boude pas. Allez, à demain.
-Ouais. A demain."


Nikki partit en sautillant, mais Priies resta là, comme un con, la main sur la joue, comme s'il croyait que la sensation, la chaleur de ses lèvres allait s'échapper. Une chose est sûre, elle avait bien changé. En tout cas avec lui. Et puis il réalisa qu'il était en train de se tenir droit comme un I en regardant un mur, et se remit en route vers chez lui.

Les deux semaines passèrent, puis l'année scolaire: Nikki ne s'était plus faîte embêtée, et Cléa était devenue une personne modèle.

Fin du chapitre




=> La suite en page 2


Pierre alias Iridium
Yo! On me connais sous le sobriquet de Kroot en ligne, ou Iridium, ou même K-You! je suis un bouffon de 17 ans qui vient squatter ce forum. Et puisqu'on me le demande, j'ai pas trouvé ce forum, on me l'a montré. Merci Astrid~ ! Faut pas faire gaffe, mes vannes sont vaseuses, et ma tendance à parler en anglais me fait passer pour un gros boulet qui se la pète d'être bilingue. M'enfin, dans l'idée je suis gentil, hein! Et promis, je peux être sérieux! :D




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Que de suspens pour ce personnage qui m'a l'air fort sympathique, ma foi ! Et quel choix d'acteur, je le vois peu, et pourtant il est si bô ! :)
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J'ai : 25 ans Age d'apparence : 25 ans aussi Je travaille comme : Barman au Blue Devil Actuellement, je suis : Célibataire Espèce : Bébé stryge Niveau social : Entre pauvre et modeste And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint] Tumblr_o03jd6nNO31umq1i8o1_250

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Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :happy:
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Astrid Montgomery
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Messages : 648 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Phoebe Tonkin Je me dédouble : // Crédits : Tumblr et moi même Points : 4201 Couleurs RP : #936A7C And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint] 276912tumblro96ngmgUBq1qeyb79o6r1250

J'ai : 539 années Age d'apparence : 25, aux environs Je travaille comme : Darwinette Actuellement, je suis : Célibataire Niveau social : Modeste And then you hear this horrid scream and you know the end is near. [Priies Fivint] 137518938817001468765636

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Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.
En vain j'ai voulu de l'espace
Trouver la fin et le milieu;
Sous je ne sais quel oeil de feu
Je sens mon aile qui se casse;

Et brûlé par l'amour du beau,
Je n'aurai pas l'honneur sublime
De donner mon nom à l'abîme
Qui me servira de tombeau.
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Enfin tu la poste ta fiche :ohyou:

Si t'as des questions tu sais où me trouver !
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Archibald S. Rosier
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Youhouhou bienvenue Docteur Chase *essuie sa bave*
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Angel & Dante

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