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Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs. || Aldous

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Dante Boogeyman
I ain't nobody's bitch
Dante Boogeyman
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Messages : 339 Je suis arrivé(e) le : 22/07/2016 Sous les traits de : Norman BADASS Reedus. Je me dédouble : Bastian. Pseudo : Boogey. Crédits : Boogey pour le vava. || Okinnel pour la sign. Points : 3926 Couleurs RP : #009966 Beating Me Down

J'ai : 42 ans. Age d'apparence : Une petite quarantaine. Je travaille comme : Patron du Blue Devil, un casino insalubre. Actuellement, je suis : Veuf... Niveau social : Modeste, avec de grosses rentrées d'argent ces jours-ci... Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs. || Aldous Tumblr_npu6olORkB1rh6rw0o2_250
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Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs. || Aldous EmptyMar 16 Aoû - 17:44

Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs.

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La trahison.

Un sentiment d'une douleur inimaginable. On se sent à la fois faible, ridiculisé, et blessé. Ce qu'on vous dit dans les bouquins, le coup de poignard dans le dos, le sentiment d'avoir une lame en acier qui vous lacère entre deux côtes, tout ça c'est vrai. C'est la présence invisible et pourtant tangible que des crocs métalliques trouvent leur chemin au fond de votre chair et tourne encore et encore pour faire le plus de dégâts possibles. C'est avoir l'impression que tous peuvent voir cette blessure qui vous frappe et l'état dans lequel vous vous êtes trouvé pour vous faire blesser ainsi. C'est se sentir comme noyé dans une flaque de pisse. Non seulement on en souffre et on peine à continuer à vivre, mais en plus on se sent con. Incroyablement con.
Aldous s'était servi de moi pour arriver à ses fins. Sa folie l'avait amené à me traiter comme un vulgaire animal. Je ne parvenais pas à pardonner ses agissements. Je n'étais pas d'un naturel à ravaler ma fierté pour oublier. Je préférais oublier ma honte dans la préparation d'une petite vengeance toute spéciale.

Je ne faisais que lui renvoyer la pareille.

Mes lectures se faisaient de plus en plus passionnantes. J'entassais les livres en une pile dans le salon, allant des plus classiques comme Baudelaire et Poe, aux plus idiots comme des encyclopédies sur les vampires et autres succubes. Je me retrouvais étrangement dans les caractéristiques de ces deux espèces, alliant les capacités hypnotisantes des succubes avec le besoin viscéral en sang des vampires. C'était peut-être ça, une stryge. Une sorte d'enfant non désiré conçu par Dracula et porté par Lilith. L'Enfer lui-même ne voulait plus de nous et nous rejetait alors sur Terre pour occuper les immortels faire des vivants des martyres.
J'étais curieux de savoir si une quelconque religion était impliquée dans ma transformation, si l'une d'elle avait raison en quelque façon que ce soit. J'avais fait un tour dans plusieurs bâtiments religieux dans la journée. Eglise, cathédrale, mosquée, synagogue, temple bouddhiste. Rien. Pas de brûlures, pas d'exorcisme, pas de prières étranges. J'avais même mis la main dans un bénitier. Le seul résultat avait été une femme d'un certain âge me dévisageant comme si je venais de serrer la main à Lucifer en personne. J'étais resté un long moment assis dans la cathédrale, à écouter le marbre résonner et regarder les vitraux se refléter dans des formes et des couleurs incroyables. J'étais resté là... Assis... A fixer ce qui me semblait être de l'ordre d'un autre monde. J'avais trouvé dans cette cathédrale un calme apaisant que je n'espérais plus retrouver. J'avais tout de même souris en voyant ces pauvres vieilles âmes en peine venir chercher la rédemption avant leur trépas, ces types en robes qui agissaient au nom d'un certain Dieu en agitant les mains dans de grands signes de ralliement, et ces touristes qui entraient pour quelques clichés avant de retourner les exhiber avec leurs visages sur les réseaux sociaux. Je repensais à mes agissements, mes erreurs, mon pardon inatteignable. Quand je sentis le regard inquisiteur des présences du lieu me juger pour mes actes, je me suis levé, et je suis reparti.

Comment croire en quoique ce soit maintenant?

Ca me semblait impossible, et à peine un pied dehors, j'avais songé à la punition que je souhaitais infligé à Aldous. Je tenais à lui plus qu'à n'importe qui en ce moment. Mais ça ne m'empêchait pas d'avoir le désir brûlant de le mettre plus bas que terre.
J'étais rentré chez moi. J'avais posé ma veste et pris un verre de Writer's Tears, le meilleur des whisky de ma connaissance, avant de m'asseoir sur le parquet froid de mon appartement, juste devant mes piles de livres, cherchant une lecture utile à mes réflexions. J'avais les yeux rivés sur les tranches titrées de mes bouquins quand j'ai entendu mon portable vibrer deux coups d'affilée. J'avais un nouveau message. Je délaisse mes livres pour poser les yeux sur l'écran de mon téléphone qui affichait un début de message signé par Aldous. Je tapote l'écran pour lire deux quelques phrases me promettant un petit cadeau au goût de fajitas pour ce soir.

Je sais exactement ce que je dois faire.

Je me l'étais promis. J'avais déjà oublié, mais je me l'étais promis, bien avant de mettre les pieds dans tous les sanctuaires de la ville. Ma petite vengeance était là, sous mes yeux, dans le cadeau de 16 ans de mon meilleur ami. Rien que de voir le prénom d'Aldous s'affiche et c'était comme si je le voyais de nouveau finir de s'astiquer avant de coller sa langue contre ma joue dégueulasse de sang. Je déglutis en repensant à cette scène tordue l'impression désagréable que je risquais mon cul à chaque passage d'Aldous chez moi. Mais je voulais cette nana, pas pour jouer, pas pour me nourrir. Non.

Je la voulais pour me venger.

Elle serait l'instrument idéal de ma petite blague. Un cadeau empoisonné pour Aldous après m'avoir poussé à tuer pour son seul plaisir.
Je m'asseois dans mon canapé, les yeux collés à l'écran en réfléchissant à la gravité de mes actes et leur droiture. Je ne savais plus ce que je faisais, exactement comme lorsque je tuais pour vivre. J'ai répondu immédiatement à Aldous, lui proposant de passer ici et maintenant. Je voulais en finir avec ce sentiment d'impuissance et de faiblesse. je ne voulais pas être le pauvre petit stryge utilisé par un sidh. Aucune banshee, aucune ombre ne m'utiliserait jamais, ne me posséderait jamais. J'étais seul maître de ma vie et de mes capacités. L'unique âme en peine capable de décider de vie ou de mort sur mes victimes et sur moi-même. Sa mexicaine, j'en ferais ce que je souhaitais. je n'avais qu'à claquer des doigts pour faire d'une femme comme elle mon nouveau jouet préféré.
Aldous ne risquait rien du tout dans ce plan. Il est incapable de mourir. Ce serait juste, pour lui, une petite prévention à mon sujet. Un égard tout particulier pour lui assurer que je n'étais pas un misérable petit stryge facile à modeler. Ma seule incapacité était de faire preuve de compassion et de pardon. Je ne pouvais pas vivre en sachant que j'étais l'acolyte d'un duo ou le soumis d'un couple. Ce n'était pas moi, et ce n'était pas mon rôle. Pourtant, je savais que je devenais fou à cette instant, que je faisais de mauvais choix. Mais tout comme avec ces sirènes d'un soir, je ne réalisais mes erreurs qu'une fois les bras en sang et la trachée remplie de ce même liquide.

Alors ainsi soit-il.

Je reçois un second message d'Aldous. Je termine mon verre avec la douce exhalation procurée par la brûlure de l'alcool, et j'enchaîne avec une cigarette tandis que je fais les cent pas dans mon salon. Je pose les mains sur le cadran de la fenêtre ouverte, crispant les doigts dans l'angoisse de mes vices à venir. Je faisais une erreur impardonnable, je le savais. Et comme j'aimais ça... J'exulte intérieurement, ce qui s'extériorise par un sourire malade autour de ma nicotine.
La nuit est loin d'être claire, et le quartier malfamé est loin de multiplier les lampadaires. Sept étages plus bas, je distingue des ombres se déplacer de rue en rue, monter dans des voitures parfois. Je jette mon mégot par la fenêtre, espérant presque qu'il terminera sa course en bas en brûlant quelqu'un, mais c'est impossible d'ici. La porte gronde sous les coups d'Aldous et je cache mon sourire derrière un parfait visage terne avant d'aller ouvrir à mon ami.

Ca va être une soirée d'Enfer...


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Aldous B. Koch
Alone We Die, My Frozen Angel
Aldous B. Koch
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Messages : 238 Je suis arrivé(e) le : 07/07/2016 Sous les traits de : Charlie Hunnam Je me dédouble : Heathcliff A. Lovecraft & Jahaal J. Sepehr & Archibald S. Rosier Pseudo : Yuki Shuhime Crédits : SWAN Points : 2313 Couleurs RP : #003366 Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs. || Aldous Tumblr_mj2wlvfNyT1rjgh1fo1_500

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Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs. || Aldous EmptyMar 16 Aoû - 19:09
"Si tu me refais ce coup, prie pour que je meurs"



5 Octobre 2016 - 22h00 - Aldous & Dante


J'avais préparé mon coup d'puis c'foutu jour où les keufs sont v'nus m'cueillir chez moi. Et j'avais trouvé Dante par j'sais pas quel hasard, quelqu'jours après ça. C'était parfait. J'avais vu la cruauté d'mon pote en action. J'me souviens encore du bruit d'ses crocs qui déchirent la chair d'cette meuf dans la ruelle. Et avec quelle sauvagerie il l'a écorché vive. Il s'rait parfait pour ça. C'était donnant/donnant. J'le laissais s'en mettre plein la panse sa avoir à bouger l'petit doigt, et lui, m'rendait un fier service. Y avait pas d'perdant dans l'histoire ! J'r'mue pas. J'fais pas d'bruit. J'suis tapis dans les ténèbres, intangible, et j'observe d'puis ma planque. Ca a pas été dur d'retrouver ses fils d'putes du cartel. La suite du plan, c'est là qu'ça s'corse. D'ce que j'ai pigé, le grand patron va débarquer c'soir à l'entrepôt où j'suis planqué. Et l'grand patron, c'est l'seul qu'a pu ordonné qu'ses putains d'troufions passent un pacte avec les flics pour avoir ma peau. Et l'grand patron, c'est l'enculé qu'a une gamine d'seize piges à qui il tient plus que tout. J'avais entendu dire qu'il avait crevé les yeux d'un mec qu'avait osé la r'garder. C'était parfait, c'petit bijou mexicain bien roulé allait apprendre à c'trou d'uc qui faut pas m'chercher des problèmes. Et qu'si j'voulais sa came, j'l'aurais. Et qu'si j'voulais sa fille, j'l'aurais aussi.

Il était resté couché derrière des barils d'huile vides pendant des heures avant que le convoi qui escorte le patron arrive à l'entrepôt. Mais il a la patience inculqué par la mort quand il sait ce qu'il veut. Il peut attendre longuement pour l'obtenir. Il n'avait pas attendu que la transaction se termine, il s'était matérialisé, toujours intangible, dans la limousine aux vitres fumées du boss. Personne ne pouvait se douter de sa présence, même pas le chauffeur superstitieux persuadé d'avoir senti un vent glacé le faire frissonner dans l'habitacle. Le patron s'adresse à lui en espagnol quand il revient enfin. "A la maison" ordonne-t-il, et Aldous sourit d'un rictus fou sans se montrer. Le trajet dur, car les pouvoirs des Ombres sont grands pour soumettre l'esprit humain à leur volonté. Il lui donne l'illusion d'un temps qui s'éternise, d'un malaise grandissant, d'une angoisse soutenue et soudaine qui le pousse à s'enquérir de sa progéniture. Un pressentiment que sa fille est en danger. Le stratagème d'Aldous pour découvrir où le boss planque ce qu'il a de plus précieux. Il le suit quand le chauffeur le dépose dans une grande villa luxueuse, à la marge de la ville. Une immense propriété avec des hectares et des hectares de terrain qui devaient en dissimuler, des cadavres en putréfaction. Il le suit alors qu'il déverrouille les systèmes de sécurité les plus pointus. Il le suit quand il monte quatre à quatre les escaliers qui mènent à l'aile entière qu'il réserve à sa fille. Il est dans son dos lorsqu'il pousse la porte de sa chambre, où elle est étendue, en short et débardeur, les cheveux relevés sur la nuque en chignon mal arrangé, excessivement maquillée, un casque sur les oreilles alors qu'elle tripote son portable en laissant éclater des bulles de chewing-gum entre ses lèvres pleines. Il écoute, laissant l'angoisse dominé le boss, ses recommandations, son discours incohérent sur un danger que courrait sa fille. Et sa réaction d'adolescente, qui l'envoie bouler sans ménagement en le traitant de parano. Il a un sourire torve que personne ne voit.

J'attends juste qu'il finisse par s'barrer. J'lui ai tellement flanqué la frousse qu'il est pas prêt d'remonter et ça m'laisse l'temps d'faire c'que j'ai à faire. J'm'approche du lit. Elle peut pas m'voir, juste m'sentir. Sentir l'froid. Sentir la mort. Et la peur naître dans ses seins tout ronds qu'j'croquerais bien. Elle s'redresse, r'garde partout autour d'elle. Elle commence à angoisser. Elle voudrait courir après son père, lui dire qu'il a raison, qu'il a réussi à lui flanquer la frousse. Parc'qu'elle parierait qu'on la r'garde à c'moment même. Alors j'souffle son prénom. Elle entendra qu'ça, elle m'voit toujours pas. alors elle bondit d'son lit, s'colle dos au mur pour s'rassurer. Elle fouille partout autour d'elle du r'gard. Elle sent qu'j'la frôle, qu'mes mains d'spectre passe sur ses courbes. Elle enroule ses bras autour d'son ventre pour s'protéger. Mais d'quoi ? Elle a pas la moindre foutue idée c'qu'il lui arrive. Elle feule comme un animal apeuré. Elle a pas l'réflexe d'crier. Parce qu'j'la persuade qu'personne la croira si elle appelle à l'aide. Qu'on la prendre pour une folle si elle dit c'qu'elle croit entendre. J'parle plus fort. Ma voix d'vient érotique. J'lui souffle des trucs salaces, j'triture un peu ses vêtements, j'glisse mes mains sous son short, attrape sa fesse ferme. Elle essaye même plus d's'échapper. Elle ronronne presque. La peur s'mêle à un désir qu'j'lui suggère. Elle est faible, comme tous les humains, elle s'laisse avoir par mes pouvoirs sans résister. Alors j'la plaque contre l'mur quand elle hoquette, j'cale mon g'nou entre ses cuisses. Elle s'ouvre comme une fleure, et j'capture ses poignets pour lui maintenir les bras en croix. Si quelqu'un entrait, il verrait l'canon mexicain lascivement offerte contre l'mur, à gémir sans personne dans la pièce. Ma bouche glisse dans sa gorge, murmure à son oreille de quoi la faire frémir. Elle s'abandonne. Son esprit fragile rend les armes quand sa voix implore "baise-moi".

Et même s'il brûle de connaître son goût, de s'enfoncer profondément en elle, il n'en fait rien. Il devient tangible juste une seconde où la stupeur éclate sur son visage et fait briller ses yeux d'un mélange accablant de désir, de pitié et de terreur. Il a sorti sa seringue plus vite qu'elle n'a ouvert la bouche pour manifester sa surprise. Et quand il lui injecte le tranquillisant directement dans la cuisse, elle ne fait que couiner en tombant à moitié inconsciente dans ses bras. Il cale ses bras sous ses genoux, derrière ses épaules, abandonne là le téléphone portable, et se matérialise hors de la propriété avec son pression chargement. Une érection palpitante le démange mais il ne faiblit pas. Il doit se rendre chez Dante, à présent.

***

Il ne lui faut pas longtemps pour arriver devant l'immeuble. Il ne prend pas l'ascenseur, trop de souvenirs auxquels il ne veut pas penser ce soir. Il se matérialise simplement devant la porte de Dante. La mexicaine a commencé à se réveiller. Elle s'accroche à son cou, fouine dans ses cheveux en murmurant des trucs sales qui le font beaucoup rire. Elle doit se taper un sacré tripe la poulette. Il tambourine au battant , s'assure en s'entourant de ténèbres épaisses que personne ne peut l'apercevoir sur le pallier et finit par entre lorsque s'ouvre la porte. Il entre sans gêne chez son meilleur ami et dépose la mexicaine sur le canapé, sans difficulté bien qu'elle s'accroche à lui un moment en l'appelant d'une voix rauque gémissante. Il dissimule un sourire torve. "Embrasse-moi ... embrasse-moi" gémit-elle en ouvrant les cuisses, les yeux dans le vague sur le divan. Sa main molle capture celle d'Aldous alors qu'il s'éloigne. Il relève les yeux vers son ami et échange un regard complice.

"Voila pour toi, vieux frère. C'est Gabriela. Elle est un peu ... défoncée pour l'instant, mais ça devrait passer."

Il fait volte face, et par simple provocation, au souvenir de leur échange dans la ruelle l'autre nuit, il capture les lèvres de l'adolescente qui le réclame et lui fourre sa langue dans la bouche. Pour marquer son territoire ? Pour montrer que lui aussi est capable de rendre une femelle absolument dingue ? Il ne saurait le dire. C'est un jeu pour lui. Un jeu sale et dégoûtant auquel il adore jouer. Il croise Dante sans le frôler, parce qu'il sait jusqu'au où il peut se permettre d'aller et fait volte face arriver à hauteur de la porte. La mexicaine geint encore pour qu'il revienne. Mais il ne reviendra pas. Il avise son ami avec un regard presque de défi.

"Oublie pas les photos, hun ..."



© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN




Dernière édition par Aldous B. Koch le Mer 17 Aoû - 2:06, édité 1 fois
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Et dire que c'est moi qu'on traite de fantasme pour pisseuse...

Je soupire en regardant le livreur se diriger vers la porte. C'est un peu comme cracher dans la pizza d'un client. Il paraît qu'on garde la salive des autres sept ans après un simple baiser. Super. Si c'était vrai, j'allais me retrouver avec la bave d'Aldous dans la bouche pour la décennie à venir. Possiblement de son copain de jeu aussi. Je regrettais bien moins ce que j'allais infliger à Aldous. Il avait déjà du s'amuser avec elle, en songeant à son cher et tendre en train de lui péter la rondelle. Y'a pas plus gay qu'un homo en train de se la jouer hétéro dur à cuire. Mais puisque ça l'amusait...
Je mourrais d'envie de lui demander ses réelles motivations. Est-ce qu'il faisait réellement ça pour asseoir sa position contre le cartel mexicain? De mon point de vue, il essayait plutôt de rester à la surface et d'éloigner toute tentation qui n'aurait pas un pénis pour le satisfaire. Fou amoureux qu'il était, je l'imaginais mal éprouver un attachement quelconque pour une gamine à peine amusante une nuit.

"T'en fais pas, je t'en veux pas pour l'autre soir et j'ai pas besoin de ça pour savoir que je risque rien."

Et puis j'ai plus urgent à faire que gérer le territorialisme d'un pote. C'est pas comme s'il avait pissé sur un truc à moi pour marquer son territoire. Et faire le mâle alpha lui allait très mal maintenant que je savais à quel point il se brisait vite quand on parlait de sa banshee chérie. Je tourne la tête vers la brunette au doux nom de Gabriela, en proie à des hallucinations plus grosses qu'elle. Elle pouffe de rire par moment et s'agite doucement, se croyant sûrement la plus grande allumeuse du monde alors qu'elle risque juste de saloper mon canapé en cuir avec son vomi à venir. Clean, elle devait être agaçante mais plutôt mignonne à regarder. J'étais curieux de voir ça.
Je la porte, comme un type qui porterait sa future femme pour passer le pas de la porte. Sauf que je n'ai plus d'alliance depuis quelques jours déjà et qu'elle n'est certainement pas en âge de se marier. Elle gémit doucement en s'agrippant à mon cou. C'est flatteur, mais pas plus que la pouf d'hier soir ou que celle de demain. J'ignorais que les Sidh étaient capables de mettre les humains dans cet état. Je ne savais même pas ce dont les stryges étaient capables à pleine capacité. Ce dont j'étais certain, c'est qu'une morveuse de 16 ans, je pouvais en faire ce que je voulais...
On sous-estime souvent les adolescents. Ils en sont à leurs premiers pas d'adultes et ils étaient déjà bien loin de l'innocence. Tu peux acheter un ado avec un joint, cinquante dollars, ou  une capote.

Alors seize ans, vous pensez bien, c'est un vrai petit ange que je vais attirer tout droit sous terre.

Je la laisse tomber sur mon lit, elle se calmera à son rythme après m'avoir appelé par tous les surnoms amoureux qu'elle connaît. J'espère juste qu'elle ne va pas commencer à se branler ni vomir tripes et boyaux sur ma couette. Je retourne au salon, Aldous est déjà reparti. Je cherche mon téléphone, mes clopes, et je me rasseois dans mon canapé avec un verre et mon PC qui enchaîne les mélodies, de Korn à She Wants Revenge.
Je pianote sur le clavier de l'ordinateur posé sur ma table basse, cherchant des photos de bleus, de sang, de morsures. Le plan est simple: la rendre dépendante. Je pose mon verre à moitié vide contre ma tempe, enchaînant les photographies de blessures pour trouver comment reproduire au mieux des marques pareilles. Une chance, j'étais doué en dessin et en peinture. Le maquillage n'était pas si loin du tatouage quand on savait si prendre. Je n'avais qu'à ravager le cerveau en pleine croissance de mi corazón et la saouler juste assez pour qu'elle trouve l'idée d'un faux meurtre excitante. Ca ne me semblait pas plus difficile que ça. La partie la plus corsée serait sans doute de réussir de fausses marques à la perfection. Certes, il aurait été bien plus simple de la frapper réellement et de la déposer inconsciente chez son cher papounet. Mais elle ne me serait d'aucune utilité si elle était contre moi. Il fallait qu'elle me prenne pour un protecteur et quelqu'un qui lui veut du bien, seulement du bien.

L'amour.

Quoi de mieux pour faire croire à une jeune femme imprégnée d'histoires d'amour que je suis entièrement derrière elle? Je savais bien que c'était tordu, que ça avait des allures d'interdit. Mais ce n'était pas pire qu'un viol suivit d'un meurtre. Au contraire. C'était, certes, bien plus vicieux, mais elle garderait la vie et en prime elle se serait fait dépuceler en évitant les ratés d'une première fois douteuse avec son meilleur ami d'enfance au bal de promo dans les chiottes de son bahut.
Ce qui me rassurait, c'est qu'elle avait regardé Aldous avec des yeux plein d'envie. Elle n'était donc pas intéressée par ses copines de classe mais plutôt par son jeune professeur au sourire enjôleur.

Guapa, tu vas passer une soirée mortelle avec moi...

J'entends des pas derrière le canapé, je ferme mon PC et je me retourne. Personne. Je hausse un sourcil en questionnant ma santé mentale avant de reporter les yeux sur la table basse où se trouve mon verre. Je tombe face à face avec un mini-short rose pâle qui se trémousse. Je lève les yeux vers Gabriela qui glousse en posant lentement les mains sur mes épaules. Elle n'est vraiment pas en pleine possession de ses moyens, elle peine à se maintenir simplement debout. Je me penche à peine pour reprendre ma cigarette habituelle dans son cendrier mais elle profite de la seconde d'inattention pour réclamer sa place sur mes genoux comme une gentille fifille à papa. Je l'ignore presque le temps de ramener ma cigarette à mes lèvres. Elle minaude dans mon cou en essayant de plaire et en oubliant totalement qu'elle est sous les effets de la drogue.

"Tu ferais mieux de retourner au lit, muñeca."

Elle est à moitié inconsciente, mais je vois ses yeux s'écarquiller doucement en m'entendant aligner deux mots d'espagnol avec un bel accent. Ca doit lui rappeler son père surprotecteur et elle est comme à la maison, dans sa jolie tour d'ivoire aux allures de maison de poupée. Elle crispe un peu les mains sur mes épaules en me fixant comme une biche apeurée par un chasseur. C'est juste ce qu'il faut. Je veux qu'elle me voit déjà comme une figure qu'elle connaît, qu'elle respecte, et qu'elle aime déjà.
Mi cariña replace son bassin en frottant ses cuisses écartées contre moi, comme le gentil petit trésor qu'elle est quand on la prend dans le bon sens. Je lui file mon verre qu'elle prend avec un regard de défi qui m'est adressé. Elle le descend comme un shot avec une grimace et un rire amusé avant de tomber la tête contre moi en commençant doucement à fermer les yeux. Je la regarde avec un sourire alors qu'elle s'endort de plus en plus. Je pose ma cigarette terminée dans le cendrier, calmement. Elle frissonne contre moi, soupire dans mon cou, et s'agrippe plus encore. Je pourrais jouer le même jeu qu'Aldous et profiter d'elle. Elle n'en aurait pas le moindre souvenir. Je pourrais la prendre en levrette sur le carrelage de ma cuisine. Elle crierait mon nom et dès demain elle m'aurait oublié. Je pourrais l'attacher au lit avec les menottes de ma table de chevet et la torturer à loisir pendant de longues minutes avant de décider de me la faire. Je pourrais la coller au mur de ma douche et la faire suffoquer dans ses propres gémissements.

Mais non.

Parce que j'avais une cible plus intéressante que son dépucelage. Je jouais plus gros qu'un baiser volé et un coup d'un soir. Mais ça, Aldous ne pouvait pas le savoir. Il était trop obnubilé par ce cartel et son ex pour se soucier de ce que j'allais faire d'une brunette bouffeuse de tacos.
Ca fait déjà dix minutes et je sens sa respiration se faire plus faible et plus lente aussi. Moi, j'ai rouvert mon écran à la page des blessures de masochistes pour trouver l'inspiration dont j'ai besoin. Je reprends mon verre que je remplis de nouveau, sirotant avec plaisir la même chose que ce que Gabriela vient juste d'avaler d'une traite. A un minuscule détail près...

"GHB, cariña. On s'amusera quand tu seras réveillée."

Elle ne réagit pas, déjà largement anesthésiée par tout ce qu'elle a pris en une seule soirée. Elle est mignonne quand elle se calme enfin et qu'elle ne joue pas les filles faciles pour faire plaisir aux délires d'un sidh. Je la porte de nouveau pour aller la remettre au lit, pour de bon cette fois. J'étais la lumière derrière moi, je ferme la porte, et je retourne dans mon salon. Je prends une cigarette de plus, rapidement allumée pour en expirer une bouffée. Je me tiens debout, face à ma table basse. Je me baisse pour en ouvrir l'un des tiroirs d'où je sors un flacon de pilules au doux nom de liquid ecstasy et une fine corde noire qui servait à bien plus qu'à attacher une future victime. Je me redresse, fermant le tiroir au passage avant de me diriger à la cuisine pour ajouter un Opinel sur la table basse ainsi qu'un briquet bon marché.
Ma playlist joue Closer de Nine Inch Nails. Je m'appuie des mains au meuble carrelé de la cuisine, dos à lui. Je jette un regard dans la pièce, sur ma pile de livres délaissées, mes projets pour plus tard entassés sur la table basse, et le verre vide. Je souris, je m'accorde même un fou rire en serrant les dents sur ma cigarette, songeant à tout ce qui m'attend d'ici quelques heures.

Finalement, la faire suffoquer sous la douche ne me semble pas une si mauvaise idée... ♥


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