L'amour rend fou. Il n'y a que la guerre qui Rambo. [MaxAdin #3 ]

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Maxou & Adada

La fièvre de la santé

C'est la folie de la raison.

Maxence ne savait pas vraiment quoi penser de l'attention d'Adin, le cadeau était magnifique mais c'est l'intention qui le perturbait le plus. Il était absolument heureux de recevoir ce cadeau, en fait à la base il adorait recevoir des cadeaux, ses parents l'avaient toujours gaté. Mais il n'avait jamais eu de cadeau de la part des personnes avec qui ils étaient, ni Athénaïs, ni personne d'autre en fait. Et pourtant Adin lui offrait quelque chose, alors qu'ils n'étaient même pas clairement en couple, alors qu'il n'avait rien demander et qu'il ne le méritait pas vraiment. Et c'était sûrement ça qui le touchait le plus, de se rendre compte que Adin semblait tenir à lui au point de lui offrir un cadeau sans raison, juste pour lui faire plaisir. En fait ça le perturbait comme pas possible, tout se collisionnait dans sa tête. Est ce que ça voulait dire qu'il tenait vraiment à lui, est ce que c'était juste innocent ou est ce que ça avait une portée plus romantique ? Oh bon dieu il avait envie que ça soit plus qu'une petite attention, il voulait que ça dise quelque chose, que ça révèle quelque chose sur l'attachement d'Adin envers lui.

C'est seulement en serrant Adin contre lui, dans un élan de pur remerciement et d'affection qu'il se rendit compte qu'il était irrémédiablement attaché à Adin. Nom de dieu il était amoureux. ERROR 404. Veuillez redémarrer l'unité centrale. Heureusement la douleur dans ses côtes quand Adin le serra lui permit de revenir à lui. Il savait les signes précurseurs, il avait fait comme si il ne voyait rien mais là il venait de faire sauter ses œillères. C'était horriblement flippant de se rendre compte de ça. Et en même temps il n'avait pas envie que ça lui passe ou que ces sentiments s'en aille, il avait surtout terriblement peur que ce ne soit pas partager. A ce qu'il avait compris Adin ne c'était jamais vraiment engagé et il aimait batifoler ailleurs .. Mais bordel avec un cadeau ça voulais quand même dire quelque chose non ? Son cerveau était en surchauffe et c'est surement pour ça qu'il lâcha le fatidique « mon chéri ». GLOUPS ET TRIPLE CROTTE. Mais Adin détourna la conversation et se moqua gentiment de lui, Maxence ne pu s'empêcher de le fixer et de se dire qu'il adorait le djinn et sa capacité à désamorcer des situations qui mettait le leprechaun mal à l'aise, il aimait son insouciance et sa façon de ne jamais s'inquiéter de trop de choses. Du coup il avait envie de lui offrir aussi un cadeau, pour lui rendre la pareille, pour lui faire comprendre qu'il pensais à lui tout le temps en fait. Il fixa Adin et lui fit un chaste baiser.

« ça me ferait plaisir de montrer à tout le monde que tu n'es qu'a moi et à moi seul. »

Et il le pensais vraiment il voulait que quiconque pose les yeux sur Adin sache qu'il était pris et que personne n'avait aucune chance de le séduire et qu'il était avec lui. Maxence avait tendance à être possessif, d'autant plus depuis le coup que lui avait fait Athénaïs, il ne lui avait pas assez montrer qu'il tenait à elle, il ne referait pas la même erreur. Les mains d'Adin se firent aventureuse et il se vengea en mordant gentiment la lèvre d'Adin. Ce mec était chaud comme la braise il arrivait à lui foutre le feu en à peine dix secondes. Il explosa de rire quand il essaye de faire son caïd ce qui ne marchait pas du tout, surtout quand il manqua de tomber.

« T'as aucune crédibilité Adin. »

Le djinn s'éloigna de lui et Maxence retint un grognement de mécontentement, il était bien avec Adin contre lui. Il s'accouda sur le bar en fixant Adin et grimaça quand celui – ci lui parla de voir le médecin, mince c'est vrai qu'il lui avait dit qu'il irait, mais c'était juste pour le calmer. D'un côté vu ce que Adin lui vendait c'était très tentant de réclamer un arrêt juste pour passer la journée rien qu'avec lui. Mais franchement des deux c'était lui le plus jeune et pourtant il était quand même le plus raisonnable dans l'histoire, mais avec la bouille qu'il avait en face de lui c'était difficile de résister.

« C'est bon j'ai pas besoin d'aller voir un toubib pour si peu, ça va se remettre tout seul. Et tu devrais donner l'exemple monsieur l'ainé au lieu d'essayer de me corrompre. »

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Maxou & Adada

Elle court, elle court, la maladie d'amour.

Je fermais les yeux quelques instants. Je ne sentais plus que les bras de mon leprechaun qui entourait mon corps. A cet instant, j'avais cette douce impression de fragilité qui envahissait tout mon corps. Maxence étant bien plus grand que moi, il pouvait presque poser sa tête sur le haut de mon crane. Je me sentais minuscule dans l'étau que pouvait m'offrir ses bras. Mais bon sang, je m'y sentais en sécurité. Je m'y sentais incroyablement bien. Je pourrai y passer mes journées, assez facilement. Tout ce passait bien, jusqu'à ce que Maxence dise ces quelques mots. Ce simple petit sobriquet qui était un détail pour vous, mais qui disait beaucoup pour moi. C'était bien la première fois qu'on m'avait affublé d'un petit surnom amoureux. On ne m'avait jamais appelé « mon chéri », c'était un petit peu.... comment dire... Je ne savais pas trop. Ça me plaisait au moins autant que ça me mettait dans un état d'esprit incroyablement confus. Eh beh, si j'avais su qu'il réagirait comme ça, j'aurai plus fait de cadeaux à mon cadet. J'adorais offrir des trucs. Souvent des petites attentions. J'étais plus doué pour offrir que pour recevoir, soit dit en passant. Je ne savais pas recevoir un cadeau. Je n'avais jamais vraiment su comment les prendre. Mes parents n'avaient jamais été le plus... démonstratif du monde certes. J'avais eu autant de cadeau qu'un enfant normal. Mais les Archer, eux autant dire qu'ils m'avaient fait des cadeaux assez incroyables... il fallait dire qu'ils avaient toujours été salement riches. L'assassinat, ça payait bien hein. Mais le fait que Maxence voulait m'offrir quelque chose était touchant. Adorable. Il voulait montrer au monde que j'étais à lui et cette idée était grisante. J'avais envie de montrer que j'étais à Maxence maintenant, au moins autant que je voulais montrer à toutes ces nanas que Maxence était à moi et qu'elles usaient leurs forces à reluquer un mec déjà pris. C'était ça... d'être, en couple ? C'était chelou ! Trop chelou.

Mes mains se glissèrent doucement sous le tee shirt du jeune faë, qui ne tarda pas à se venger en grignotant ma lèvre inférieure. Voilà une chose qu'il avait l'habitude de faire et qui avait le don de me mettre dans tous mes états. Alors qu'il me traita de vieux, je ne pus m'empêcher de gonfler mes joues. Non mais qu'elle jeunesse décadente et cavalière. Vraiment il n'y avait plus de respect de son ainé de nos jours. Mais il fallait bien avouer une chose, je n'étais pas du tout crédible. Mais un seul instant je ne l'avais été. Puis je ne cherchais à l'être surtout. Bon puis il avait raison Maxence, j'étais peut-être un peu trop malade pour faire des bêtises. Ma tête me tournait encore légèrement, bien que c'était mon pire que la veille. Puis je finis par rappeler au brun qu'il devait voir un médecin pour ses cotes. Comme s'il avait vraiment croire que j'allais oublier ça. Et non pépère, j'avais bien vu ta face esquintée et ton énorme bleu au-dessus de ton tatouage tout neuf. Et ce n'était pas parce que le dit tatouage était particulièrement sexy que je comptais oublier les séquelles sur le corps de mon amant. Je levais les yeux au plafond quand il dit qu'il n'en avait pas pas besoin. Des cottes fêlées, pas grand chose ? Et puis quoi encore. Je finis par soupirer alors que je bus une longue gorgée de café. Maxence était irrattrapable sur ça. Il jouait au caïd et au type trop fier. Je savais bien que tabasser du stryge c'était sa passion, mais quand même ! Heureusement que je ne lui avais pas dit qu'il n'y avait pas si longtemps que ça, une stryge m'avait presque vidé de mon sang, sinon il aurait été grave vénère. Mais passons. Je te corromps si j'en ai envie Monsieur le Justicier. Je souris légèrement avant de continuer à boire mon café. Je me dirigeais vers une boite en métal dans laquelle étaient rangées les dernière pâtisseries algériennes que j'avais préparé. Je plongeais ma main dedans pour en avaler une. Puis... j'aimerais bien te montrer un endroit important pour moi. Je levais mes yeux vers Maxence. J'étais presque un peu gêné parce que j'allais lui dire. Je cherchais mes mots. Je sentais qu'il allait péter un câble, mais ça valait le coup d'essayer. Tu veux toujours me connaître hein ? Je... Je respirais un grand coup avant de rajouter rapidement. Je.... veuxt'emmenerdansunendroitquepersonneneconnait. J'avais débité la chose très rapidement juste avant de fermer les yeux. Ça voulait dire quelque chose non ? Que je voulais lui montre cet endroit. Micah, Lorcàn, personne ne le connaissait. Seule ma famille adoptive et des morts connaissaient cet endroit. Et voilà que je voulais le partager avec Maxence. Incroyable mai vrai.

L'amour rend fou. Il n'y a que la guerre qui Rambo. [MaxAdin #3 ]

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