L'amour rend fou. Il n'y a que la guerre qui Rambo. [MaxAdin #3 ]

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Maxou & Adada

La fièvre de la santé

C'est la folie de la raison.

Quand Maxence se téléporta dans son appartement il failli atterrir sur sa table basse et il ne l'évita que parce qu'il se cassa la gueule comme un vieux sans déambulateur. Il resta au sol plusieurs minutes, grognant et gémissant de douleur en se tenant les côtes. Ce foutu stryge l'avait quand même bien abîmé. Il se débarrassa de son arc, toujours au sol, oui le sol c'est confortable quand on est blessé. C'est surtout extrêmement dur de s'en relever. En roulant sur le côté pour tenter une levée du corps il sentit son portable dans la poche arrière de son jean et l'en sortit pour vérifier que l'appareil n'avait rien. L'écran était sauf et lui disait qu'il avait un message d'Adin. Ce dernier s'impatientait de savoir où il était et pourquoi il ne venait pas chez lui. Tout cela en l'allumant bien comme il fallait. Maxence gémit de plus belle et se cogna un peu l'arrière du crane par terre.

En plus d'être blessé il était complètement paumé vis à vis de sa relation avec Adin. Il n'arrivait plus à se passer de lui, il aimait ce qu'ils avaient tout les deux. Est ce qu'il était amoureux ? Oh bordel mieux valait ne pas se poser la question ? Etre amoureux d'un mec ? Il se cogna de nouveau la tête contre le sol pour penser à autre chose. En plus il évitait sa mère depuis le fameux soir qui avait conduit à leur premier ébats. Sa mère allait deviner sans mal qu'il voyait quelqu'un, elle sentait ce genre de chose comme un chien truffier. Qu'il fréquente un homme la surprendrais surement mais elle n'en serait pas gênée, par contre un djinn … ça allait déclencher la troisième guerre mondiale.

Grognant et ronchonnant il finit par se relever et se téléporta jusqu'à sa salle d'eau, ses côtes lui faisaient un mal de chien. Il ôta sa chemise tachée de sang et déchirée et vit qu'un très bel hématome commençait à fleurir sur ses côte gauche, juste au dessus de sa hanche où il avait un tout nouveau tatouage, fraîchement fait. Maxence passa la main dessus, retraçant un instant les courbures du mot arabes. Il soupira à fendre l’âme, il devait se magner, Adin était malade et le réclamait. Le leprechaun se passa seulement de l'eau sur le visage pour effacer les traces de sang, mais sa lèvre inférieure restait enflée. Il regarda la douche en biais et tout de suite il se revit avec Adin à l'intérieur. Putain il avait déjà le feu au reins, il grogna et changea de pantalon, râlant quand il dut fermer les boutons de sa braguette, foutu djinn.

Bon il n'avait pas une super tête, mais il ne pouvait rien y faire son combat avait laisser des marques. Il se téléporta jusqu'à devant chez Adin et eu une hésitation avant de rentrer chez son ami, il n'avait jamais mis les pieds chez lui. Finalement il rentra et resta étonné sur le seuil, l'appartement de fou ! Maxence ne savait pas que le djinn avait les moyens de se payer un truc comme ça. Les musiciens gagnaient bien leur vie mais tout de même.

« Adin t'es où ? C'est Max .. Tu sais ton infirmier sexy. »

Ouais c'était un peu stupide de préciser mais bon comme Adin était malade et semblait avoir de la fièvre il valait mieux être clair. Le leprechaun n'aimait pas beaucoup fréquenter des gens malades, il n'aimait pas beaucoup les miasmes, les microbes tout ça le dégouttait un peu mais bon pour Adin il pouvait faire un effort. Il prit la direction d'une pièce dont la porte était déjà entrouverte.

« Désolé pour le retard j'ai eu un imprévu en rentrant de l'Opéra. »

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Maxou & Adada

Elle court, elle court, la maladie d'amour.

Ma journée de la veille ? Tu veux un résumé ? Cela faisais un paquet de temps que j'essayais de joindre Lorcàn? Parce que j'étais con et que je voulais savoir pourquoi monsieur était parti sans rien me dire. Ce n'était pas correct. Je savais pas il aurait pu me laisser un mot, me prévenir, au lieu de se barrer comme un voleur. Forcément ça m'avait affecté, je n'étais pas dévasté, mais sérieusement quoi ! Alors quand hier soir le téléphone répondit j'étais le premier à être surpris. A force j'avais cru qu'il avait jeté son téléphone ou qu'il l'avait donné à un clochard. Et quelle ne fut pas ma surprise quand j'eus la voix d'Athéna au téléphone. Moin s'était serré, entre colère et étonnement. Logique, elle était avec Magyar, encore. Elle avait abandonné Maxence et ça m'énervait. Elle avait lâché un type tellement génial, elle l'avait fait souffrir comme personne. C'était stupide de prendre la peine de Max sur mes épaules, après tout il s'était consolé avec moi, mais j'en voulais à Athéna. Adin ? Je...Je peux parler au crétin de pixie militaire s'il te plait ? Ok je... Je ne te demande pas si tu veux des nouvelles de Maxence hein ? Sec, net. Je sentais la gêne dans sa voix. Elle qui avait toujours eu une grande gueule, elle ne trouvait plus rien à dire. Moi qui avait été toujours doux et gentil, j'étais à ça de l'insulter. Quand j'entendis la voix de Lorcàn, je me retins pour ne pas lui hurler dessus. Je ne savais pas que c'était ton truc de te barrer comme un putain de voleur. Une mission j'pouvais pas rester. Donc tu t'es barré avec ton frère et l'ex de mon meilleur ami, bien sur. Et moi je suis la petite souris. Me la fait pas à moi Lorcàn, tu pues le mensonge même a travers un téléphone. Crois ce que tu veux Adin, j'en ai rien à foutre. J'ai cru voir ça que vous en aviez rien à foutre. J't'ai bien servi pour vider tes bourses et Maxence a bien servi à Athena pour lui récurer la.... Je ne te permets pas Adin ! Et ne me parle pas de ce Maxence, c'est qu'un con... Il n'eut pas le temps de répondre que je le coupais net. Plus rien à battre, il n'était pas correct avec Maxence, le respect était officiellement mort et enterré. Je ne te conseille pas de finir cette phrase Lorcàn. Dans le fond vous êtes bien pareils elle et toi. Vous pensez avec vos sexes ! Va te faire foutre Adin ! Toi va te faire foutre ! Et si tu causes encore mal de Maxence, j'te montre que je sais très bien torturer des pixies. Comme si je croyais à tes menaces de merde. T'as qu'à sortir avec ton précieux Maxence si tu le kiffes tant ! Et il raccrocha. La séparation était nette. Dire que j'aurais pu être avec eux. Depuis le mariage la fracture était réelle. Maxence et Magyar s'étaient battus et j'avais défendu Maxence. J'avais toujours défendu Maxence, celui que je considérais comme mon meilleur ami. J'aimais bien Magyar, j'aurais pu le défendre aussi. Je voulais le faire, je voulais défendre les deux hommes que tout se passe bien. Mais visiblement choisir Maxence m'avait fait choisir un camps. Et je ne le regrettais pas. Je le referai sans hésiter. J'appréciais Maxence, plus que de raison, plus que Lorcàn. Et maintenant, il ne restait plus que nous deux. Cette pensée aurait pu m'apaiser, mais le coup de fil m'avait laissé rageur. J'étais énervé, comme jamais je l'avais été. J'avais enfilé une tenue de sport et j'avais couru pour me calmer, c'était urgent. Stupide, mais urgent, sinon j'aurais été capable de tuer quelqu'un sur le champs. J'ignorais jusqu'à quand j'avais couru, je n'avais pas calculé. La seule chose dont je me souvenais, c'était du froid. Du froid, de ma sueur, puis de mon lit.

Et forcément, c'était con.... j'étais sensible au froid. Plus que les autres djinns. Un rien me faisait tomber malade. Et ce footing tardif m'avait tué la santé. Je m'étais réveillé épuisé, la tête qui tournait et l'impression que mon corps brulait autant qu'il gelait. Bref, j'étais malade. J'étais resté au lit, j'avais appelé le boulot pour dire que je ne viendrai pas. Je devrais probablement poser un arrêt maladie d'ailleurs. Le médecin était passé dans la journée, j'avais eu tout le mal du monde à garder ma forme humaine pendant son examen. Parce que garder cette forme me demandait un effort. En temps normal, ça ne me posait pas de soucis, mais dans mon état, c'était mission impossible. Le verdict était tombé, un gros coup de froid. J'avais besoin de repos et de quelques médicaments. J'avais appelé au secours de Lem pour qu'elle me fasse la commission. J'avais eu le droit au traitement que le médecin m'avait prescrit, une tonne de cookies et un remède d'alchimiste qui avait été préparé par un certain Eros. Elle était adorable ! J'avais de la chance de l'avoir pour meilleure amie. Puis elle m'avait laissé me reposer.... surtout parce que je m'étais endormi en fait. Je me demandais encore comment j'avais fait pour répondre aux messages de Maxence dans mon état ! Ça relevait du miracle ! D'ailleurs je l'avais presque supplié de venir. J'avais besoin de lui. J'avais besoin qu'il fasse l'infirmier, ne serait-ce que pour le soutien moral. J'ignorais quelle heure il était, tard vu qu'il faisait nuit. J'attendais Maxence. Entre temps j'avais gobé mes remèdes et le tonic maison d'alchimiste. Je m'étais rendormi sans m'en rendre compte. Il fallait dire que mes petites pilules avaient le donc pour me shooter à mort ! Je me demandais ce qu'il faisait n'empeche. Il me manquait, terriblement. Je voulais le prendre dans mes bras et me consoler de toutes les saloperies que Lorcàn et Athéna nous avaient fait subir. Dans mes rêves, je les revoyais tous les deux en train de rire. Se moquer de nous. De notre.... couple ? Ils avaient bien profités de nous les connards n'empêche !

C'est la voix de Maxence qui me tira de mon sommeil. Je me dressais d'un coup ? Il était là ? Je ne rêvais pas ? Combien de temps s'était-il écoulé ? J'en savais rien. Mais je voulais un câlin làààà ! Je voulais qu'il me sert contre son torse d'Apollon leprechaun. Mes yeux étaient encore à mi-clos, je tâtonnais pour allumer la lampe de chevet qui me viola les yeux avec sa lumière. PUTAIN ! Je gémis de douleur. Ça brulait la rétine putain ! Je finis par attraper un coussin pour y enfouir mon visage. Puis la voix encore. Il était là. Il était là ! Et... j'étais à juste en boxer, totalement décoiffé. Putain je faisais peine à voir, mais je m'en foutais. Après tout il m'avait vu tout nu alors bon....Quand le son de la porte parvint à mes oreilles, je balançai le coussin. Quand il vit je ne pus m'empêcher de sourire comme un imbécile heureux. Il était tellement beau ! Oh Maxence ! je tentais de me relever et me diriger vers lui, mais j'avais toujours la tête qui me tournait salement. Je finis quelques pas avant de perdre l'équilibre et de retomber sur mon lit. Ouuups ! Viens me voir Maaaaax. J'étais inquiet pour toi. Je tapotais de ma main à coté de moi. Viens me prendre dans tes bras chéri. Promis pas de bisou de contamination... mais apparemment, j'suis pas contagieux, jsais pas j'ai pas compris le médecin. Je ris tout seul pendant plusieurs minutes. Puis ce détail me sauta aux yeux. La lèvre enflée de Maxence, sa manière de bouger, même shooté je le voyais. Je savais analyser, tirer partie des faiblesses d'un adversaire. Alors même sur mon mec, j'y voyais, même si c'était pas un adversaire. Mon dieu, dis-je en français sans m'en rendre compte. Alors que Maxence était assis sur mon lit je passais mon doigt légèrement sur sa lèvre. Qui t'a fait ça Max ? Re-switch en anglais. Mon ton était sérieux, même si je planais. Même si pensais à ce que Lorcàn m'avait. Même si je pensais à tous ces sentiments. Je ne voyais qu'une chose, quelqu'un avait blessé MON Maxence ! Et il allait crever la gueule ouverte. Dis moi qui t'as fait ça et je supprime cette personne. Personne touche à mon petit-copain. Je serrais le poing, je tentais d'être énervé, j'étais énervé. Mais avec tous mes médocs, j'avais plutôt l'air d'une loque vivante. j'y crois pas, ça faisait dix ans que j'm'étais juré de plus faire ça. Faut croire j't'aime beaucoup Max. Oups. Je l'avais dit tout fort là ? MERDE ! J'veux dire tuer les gens hein. Taggle Adin taggle. Tu ne savais pas ce que tu disais là. Tais toi juste tais toi !

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Maxou & Adada

La fièvre de la santé

C'est la folie de la raison.

Maxence se regarda encore une fois dans la glace, sa lèvre lui faisait mal mais le pire c'était le gonflement, même un aveugle le verrait. Il devrait sûrement rester chez lui, avec ses côtes bien secouées et son visage de victime d'un racket il allait faire flipper Adin. Ouais il devrait rester chez lui et mettre de la glace sur sa lèvre et son genou. Mais il avait aussi terriblement envie de voir Adin, il était clairement malade et même si Max exécrait les microbes il voulait être la pour son ami. Il cogna un peu sur le lavabo, mais vraiment avec cette tronche … Il ferait peur à un camembert. Son portable vibra sur le rebord du lavabo, évidemment avec toute la délicatesse et la maladresse qui le caractérisait il envoya le téléphone dans le panier à linge. Il se précipita pour le récupérer, lui arrachant un gémissement de douleur, note a lui même : éviter les mouvements brusques. Finalement le leprechaun récupéra son téléphone et il faillit de nouveau le lâcher. Devinez donc qui l’appelait à deux heures du matin ? Athénaïs. Elle ne l'avait jamais recontacté depuis qu'elle avait quitté la ville, et Max beaucoup trop fier ne l'avait jamais fait non plus. Et à vrai dire il avait été occupé à noyer son chagrin dans l'alcool et puis après il y avait eu Adin. Pendant un instant il hésita à répondre, rien que pour lui en mettre plein la gueule. Pourquoi soudainement elle l’appelait ? Rien à foutre de ses excuses. Il refusa l'appel, et se décida. Tant pis pour ses blessures et sa gueule de travers, il avait vraiment besoin de voir Adin. Oh merde … Il devenait accro

Alors qu'il hésitait un instant devant la porte d'Adin il se demanda jusqu'où ça allait les mener cette histoire. Il se prenait un coup dur, avec un deuxième effet kiss cool – merci Athénaïs – et la seule chose qu'il avait envie de faire c'était courir dans les bras d'Adin pour se consoler. Il reposa la main sur le tatouage qu'il avait fait, ouais il était sacrément dans la merde sentimentalement, il pataugeait dedans sans savoir comment s'en sortir. Finalement il entra. Adin était plein de thunes c'était pas possible, il allait se faire payer pour ses services d'infirmier ! Surtout si il risquait la pneumonie à cause de lui ! Il ôta sa veste et appela Adin. Mauvaise idée, Max, très mauvaise idée. A cette heure – ci Adin devait être endormi et il lui aurait suffit de se glisser à côté de lui et de s'endormir aussi, au réveil sa lèvre aurait surement dégonflée. La lumière s'alluma dans la première chambre et il se frappa le front, crétin de leprechaun. Finalement il se rendit dans la chambre et rattrapa un coussin au sol, le mouvement brassa l'air et il plissa le nez. Ça sentait le malade là dedans, bon c'était supportable mais il faisait chaud et comme dit précédemment Maxence avait vraiment un soucis avec la maladie. Il riva ses yeux sur Adin quand celui – ci exprima son contentement de le voir. GLOUPS. Il avait chaud dans son pantalon maintenant. Adin était à peine vétu d'un boxer, ses cheveux ébouriffé de façon adorable et il ne semblait pas s'en rendre compte mais il avait sa forme de djinn, avec ses tatouages absolument sexy. Il se donna une claque mentale, pas question de roucouler avec un malade et puis quoi encore ?

Maxence vint s'asseoir près d'Adin sur le lit, gardant quand même une légère distance de sécurité. Le djinn essaya bien de se lever mais il retomba aussi sec dans le lit, son cœur se pinça, il était quand même sacrément malade le pauvre. Mais il était tellement adorable avec son sourire un peu niais qu'il avait du mal à résister à son envie de l'embrasser. Il lorgna même ses lèvres sans vraiment s'en rendre compte.

« Mais qu'est ce que t'as fait pour chopper un coup de froid pareil ? Tu sais que tu doit faire attention, tu choppe tout et n'importe quoi. »

Maxence se figea, son cœur s'arrêta de battre pendant une longue seconde quand Adin l’appela « chéri ». Il ne savait pas bien quoi ressentir par rapport à ce qu'il venait de dire, certes Adin racontait n'importe quoi à cause de la fièvre, il était brûlant il le sentait d'ici mais tout de même il n'était pas prêt pour se genre de surnom. Heureusement le rire d'Adin lui permit de laisser tomber pour le moment, il était surement défoncé au médocs vu ceux qui s'étalaient sur la table de chevet. Son rire se figea et il loucha sur son visage. Eh merde. Double merde ! Le djinn sembla véritablement choqué, il allait falloir qu'il s'habitue ce n'était pas rare qu'il rentre dans un tel état après s'en être pris à des stryges. Il haussa un sourcil quand Adin balança quelque chose dans ce qu'il lui semblait du français. Il posa sa main sur le front d'Adin, limite il pourrait cuire un œuf dessus. Le djinn passa un doigt sur sa lèvre douloureuse et il ne put s'empêcher de sortir sa langue pour effleurer sa peau.

« C'est rien t'en fait pas, tu connais mon amour pour les stryges. Je suis tombé sur l'un d'eux et je me suis un peu laissé emporté. »

C'était vraiment pas le moment de lui dire qu'il avait failli se faire bouffer la carotide par un stryge un peu étrange. Les trois phrases suivantes d'Adin virent vaciller Maxence. « Petit ami » ?! « J'taime beaucoup » QUOI ?! « Tuer des gens » DOUBLE QUOI ?! Il ne savait plus où donner de la tête son cerveau partit en vrille totale il n'arrivait pas à analyser tout ce qu'il se passait dans sa petite caboche. Adin avait de la fièvre c'était sur et certain donc les deux premiers éléments qui l'avaient fait buguer pouvait être sortie d'une élucubrations de son cerveau malade, cependant entendre de telle chose le laissait pantois et en émoi. Il posa par réflexe la main sur le tatouage sur sa hanche. Mais par contre les derniers mots d'Adin le clouait sur place, il semblait passablement sérieux. Il avait énormément de mal à imaginer Adin, son pas petit – ami, avec son minuscule mètre 78 et son sourire adorable, buter des gens de sang froid. Il saisit le djinn par les épaules.

« C'est adorable de vouloir me venger Adin mais sans déconner qu'est ce que t'es entrain de me raconter ? »

Il lui fallait absolument une explication à tout ce merdier. Et bordel Max arrête de loucher sur ses lèvres avant qu'il le remarque !

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Maxou & Adada

Elle court, elle court, la maladie d'amour.

J'ai couru en pleine nuit. Je l'avais dit le plus naturellement du monde. Ouais, j'avais courus dehors en pleine nuit, dans le froid canadien, sans crainte. Mais c'est ce connard de Lorcàn, je l'ai eu au téléphone hier soir. Puis il t'a insulté et puis j'me suis énervé. Puis j'l'ai insulté et y'avait Athéna aussi et... J'avais débité tout ce discours très rapidement sans vraiment m'en rendre compte. Mes pensées étaient totalement décousues. Je revoyais dans ma tête les images de mon rêve. Je ré-entendais Lorcàn qui me disait que je n'avais qu'à sortir avec Maxence si je l'aimais tant que ça. Je l'aimais ? J'en savais trop rien moi. Il y avait tellement de choses que je vivais pour la première fois avec Maxence. Je ne savais pas ou j'allais. Mais c'était un peu flippant et excitant aussi.... et surtout particulièrement plaisant en fait. Plus que je l'aurais pensé. Je n'avais jamais vraiment été à l'aise avec la notion de monogamie, ne l'ayant jamais expérimenté. Et encore la seule fois que j'avais voulu la tenter, l'expérience n'avait pas été réciproque. J'étais énervé, j'étais très énervé qu'il parle mal de toi. Mais là j'avais besoin d'un gros câlin, un gros câlin de Maxence pour me consoler. J'étais tellement perdu. Les mots de Lorcàn me repassaient en boucle. Ce connard m'aura vraiment fait chié jusqu'au bout. Étais-je prêt à aller plus loin avec Maxence ? J'en savais trop rien moi.

La seule chose dont j'étais certains à cet instant, c'était du sentiment profond de joie que je ressentais quand je voyais Maxence. Il m'avait manqué. C'était plus fort que moi quand il n'était pas là je pensais à lui. Quand je ne le voyais pas, je regardais automatiquement mon téléphone portable pour vérifier que je n'avais pas de sms ou d'appel manqué. Stupide hein ? Ça l'était. En temps normal j'aurais trouvé ça ridicule, mais je m'en foutais maintenant. Le plus important pour moi c'était Maxence et ma relation avec lui. Puis alors je remarquais sa lèvre qui était enflée. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Il avait été blessé. Quelqu'un avait blessé Maxence. Quelqu'un s'en était pris a lui. Personne ne touchait à Maxence, de prêt ou de loin. C'était ce que je lui avais promis la dernière fois, je lui avais promis que celui qui le touchait, je le fracasserai. Je ne savais pas qui s'était pris à lui, mais j'en avais rien à foutre, il allait crever la gueule ouverte. Je m'étais mis à parler français dans mon délire, sans vraiment m'en rendre compte. A cet instant il y avait pas de choses dont je n'arrivais pas à me rendre compte. C'était comme mon apparence d'iphrine que j'arborai sans m'en rendre compte. Ou encore ma coiffure horrible ou ma petit tenue parfaitement indécente. Mais que Maxence était blessé, ça par contre je m'en rendais très bien compte. Quand le leprechaun posa sa main sur mon front, je ne pus m'empêcher de me pencher vers mon pas-petit-ami qui ressemblait pourtant de plus en plus à mon petit-ami. Je finis par passer mon nouveau sur la lèvre de Max comme pour jauger les … dégâts. Je frissonnais quand je sentis la langue du brun frôler mon doigt. Surement la fièvre hein ? Max je sais, mais j'aime pas quand tu te mets en danger. J'ferai comment sans toi hein ? Je serai malheureux. Révélation ? Peut-être. Mais le temps des révélations arriva juste après. Je venais vraiment de balancer à Maxence que je l'aimais beaucoup ? Je venais vraiment de dire que Maxence était mon petit-ami ? Je venais vraiment de dire à Maxence que je tuais des gens ? J'avais la tête qui tournais, je me sentais mal. Mais pourtant je n'avais jamais vu les choses aussi clairement. Je savais exactement ce que je ressentais à cet instant. Il faut croire que la maladie m'ouvrait les yeux, mais avait sur moi un effet serum de vérité. Autant dire que la vérité sortait toute crue de ma bouche. J'étais en train de me foutre dans la merde.... et en beauté ! Je ne devais pas dire ça au leprechaun. Seule Lem savait la vérité sur mon passé, elle savait tout de moi. Mais c'était tellement plus facile avec Lem. Les mains de Maxence virent se poser sur mes épaules. Il me prenait pour demeuré ou quoi ? Je suis sérieux Max. Je ne pourrai l'être plus. Je le regardais droit dans les yeux. Je continuais toujours de sourire bêtement. J'étais sérieux là, justement. Puis je finis par perdre mon sourire, je me mis à me mordre la lèvre et tripoter mes doigts entre eux. Je ressemblais à une adolescente. Max, tu ne me connais pas. Pas vraiment. Je finis par baisser les yeux quelques secondes, juste avant de les relever vers son visage. J'ne veux plus te mentir. Tu comptes trop pour moi... J'allais trop loin ? Définitivement. J'allais trop loin et j'allais le perdre. Il allait fuir avec ce que j'allais lui dire ? J'en savais rien. J'en savais trop rien. J'avais 13 ans quand mes parents sont morts et... je pensais mourir aussi. Après une année à vivre dans la rue, quand ce couple d'humain m'a proposé un toit et de la bouffe... Je m'arrêtais quelques instants avant de cracher une insulte incompréhensible, un délicieux mélange de français et d'italien. Ils m'ont appris à tuer. A 16 ans j'ai commencé à trancher mes premières gorges. J'étais doué, très doué. Je pensais que c'était la seule chose que je pourrai jamais faire... Je baissais les yeux vers mes mains. Il allait me détester hein ? Je le sentais bien. On ne soupçonne jamais un sourire naïf. Je n'osais pas relever les yeux vers lui. Je ne pouvais pas l'affronter, c'était trop. Je ne voulais pas me confronter à tout sa haine. J'ai arrêté... j'assume ce que j'ai fait. Mais je n'aime pas tuer. Allait-il me virer de sa vie ? Partir de chez moi. Bien malgré moi, je serrai le tissus du haut de Maxence. Je ne voulais pas qu'il parte. Cette simple idée suffisait à me faire perler des larmes aux coins de mes yeux. Je suis désolé. Me déteste pas, suppliais-je presque. J'avais relevé le visage vers Maxence, je me sentais pitoyable et stupide. Mais je ne savais pas ce que j'étais en train de faire. Je ne savais plus ce que j'étais en train de faire.

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Maxou & Adada

La fièvre de la santé

C'est la folie de la raison.

Il avait couru en pleine nuit ? Mais pourquoi pas aller sur la colline et hurler comme un loup tant qu'il y était ? Maxence se facepalma mentalement, Adin chopait la crève dès qu'un coup de vent lui sifflait dans les oreilles alors c'était vraiment pas malin de sa part d'être aller courir de nuit alors qu'il avait beaucoup plut ces derniers temps. Il allait lui demander d'où lui venait cette idée saugrenue quand Adin lui servit la réponse sur un plateau d'argent. Maxence resta bouche bée et il eut un frisson désagréable de jalousie qui lui traversa l'échine quand il entendit le prénom de Lorcan. Il mentionna aussi Athénaïs ce qui fini le leprechaun dont la colère flamba autant qu'un sentiment étrange de tendresse envers Adin qui avait défendu son honneur.

« ça explique pourquoi elle à essayer de m’appeler, la salope .. »

Oui il n'était pas tendre avec Athéna mais en même temps elle lui avait briser le cœur et l'avait fait cocu avec un abruti de pixie, le comble ! Il aurait voulu s'énerver, partir en vrille mais vu la bouille d'Adin quand il lui avoua qu'il était énervé qu'on parle mal de Maxence il se sentit fondre, ce mec était trop adorable à prendre sa défense et à se mettre au plus mal pour des paroles d'un connard fini. Il ne put s'empêcher de prendre Adin dans ses bras, tant pis pour les microbes mais il avait besoin de le sentir contre lui et de lui montrer à quel point il était reconnaissant – et amoureux ? - qu'il ai pris sa défense. Et il avait envie de buter Lorcan, pas parce qu'il avait mal parler de lui, il se torchait avec l'avis du pixie militaire, mais parce qu'il avait blessé Adin et ça il ne le supportait pas. Who. Il en était arrivé à ce point de protection du djinn ? A vaincre sa peur des microbes, à vouloir le défendre, le câliner alors qu'il semblait au plus mal ? Cette relation prenait un tour à laquelle il ne s'attendait pas du tout mais il n'avait étrangement pas peur, ça lui paraissait naturel en fait.

Il finit par s'écarter du djinn, il l'aimait bien aussi mais quand même il n'avait pas envie d'être malade, il était insupportable quand il avait un petit rhume. Maxence aurait pu se moquer de sa coiffure pitoyable mais il trouvait ça vraiment trop adorable qu'il soit malade en fait, il avait envie de prendre soin de lui. Mais Adin se fixa soudain sur sa lèvre enflée. Raté pour que ça passe inaperçu. Jesse aurait été sympa de pas lui laminer la gueule quand même, maintenant il devait dire la vérité à Adin alors que ce n'était pas le bon moment. Il ne parut pas du tout content ni rassuré de savoir qu'il c'était foutu sur la tronche avec un stryge. A vrai dire il comprenait, il serait totalement en panique et dans une colère monstrueuse si il apprenait que Adin c'était battu avec un stryge. Mais en même temps il n'avait pas été formé au combat comme Maxence.

« Je serais malheureux sans toi aussi Adin. »

OH TAGGLE. Maxence avait encore abandonner son filtre cerveau/bouche il ne savait où. Mais en même temps le djinn lui avait dit ça d'une façon tellement sincère et adorable qu'il n'avait pu résister à faire aussi une confidence. En même temps c'est vraiment ce qu'il ressentait, il ne le disait pas par mimétisme il le pensait réellement. Plus les jours passaient et plus Adin prenait de l'importance dans sa vie, c'était flippant et à la fois grisant. Les révélations qui suivirent le laissèrent comme deux ronds de flan, autant son cœur se mis à battre de façon frénétique quand le djinn lui confessa qu'il l'aimait bien, autant il se figea quand il parla de tuer des gens. Maxence serra les épaules d'Adin pour bien le fixer dans les yeux autant que pour avoir un contact avec lui. Il ne garda pas son sourire longtemps et bientôt Max eut l'impression d'avoir un gamin qui avait fait une bétise en face de lui. Et ça c'était carrément flippant comme comportement. Il ne le connaissait pas vraiment ? Oh,oh.

« J'aime pas beaucoup quand les conversations commencent comme ça. »

Il comptait pour lui ? Max eut l'impression de monter tout en haut d'une côte de montagne russe, soulevé par l'aveu d'Adin avant qu'il le lâche et que la terre s'ouvre sous ses pieds. Il lâcha le djinn alors qu'il lui racontait la vérité sur sa jeunesse, sur ce qu'il faisait avant, sur son passé. Oh c'est sur que personne ne pouvait soupçonner Adin et son sourire naïf, même lui il n'avait rien vu. Putain il le connaissait depuis deux ans et il n'avait absolument rien vu ! Adin serra son haut mais le leprechaun se releva d'un seul coup et fit quelques pas dans la chambre. Il se passa les deux mains dans les cheveux, restant les bras en l'air, accroché à sa nuque. Il ne se rendit pas compte que son haut remontait et dévoilant ses côtes tuméfiées et son nouveau tatouage. Il regarda Adin de haut en bas, il avait l'impression de découvrir une autre facette de lui, beaucoup plus sombre.

« Qui aimerais tuer putain ? Tu t'rends compte de ce que tu me dit ? T'as tuer des gens, tu m'a caché ça alors que j'ai toujours été honnête avec toi. Tu sais tout de l'histoire avec mon père, de tout le reste et t'a pas penser à me dire que t'avais été tueur à gage ? Tu déraille ou quoi ! »

Il siffla entre ses dents en rebaissant les bras. Il ne savait pas sur quel pied danser, d'un côté il était rassuré de savoir qu'il pouvait se défendre, qu'il lui disait toute la vérité mais d'un autre il lui en voulait de ne pas lui avoir dit un truc aussi énorme. Adin le supplia alors, les larmes aux yeux, et le pauvre cœur de Max fut mis en pièce. Il revint rapidement vers lui, s'asseyant près du djinn, le prenant contre lui, il avait besoin de sa peau contre la sienne c'était vital.

« Pleure pas je t'en prie, tu veux me briser le cœur ou quoi ? »

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Maxou & Adada

Elle court, elle court, la maladie d'amour.

J'étais attaché à Maxence. Je ne pouvais le nier. Depuis que je l'avais rencontré, je l'avais apprécié. Doucement mais surement, un lien s'était créé entre nous. Au départ il était faible, semblable à un cordelette. Puis petit à petit j'avais appris à le connaître. Le lien s'était renforcé, devant plus fort, plus solide. J'avais toujours été attaché à Maxence, bien que pendant longtemps je m'étais dit qu'il était remplaçable, comme tout le monde. On m'avait toujours dit que s'attacher, ce n'était pas bon. S'attacher nous rendait faible. S'attacher, avoir de l'affection et aimer créait de nouvelles faiblesses, de nouveaux points qui permettaient de nous atteindre. Car au lieu de se protéger soi-même, on penserait toujours à protéger l'autre en premier. Je me rendais compte maintenant que ce lien était fort. Semblable à un chaine en acier trempé. Je ne pouvais plus me séparer de Maxence et je n'en avais pas envie. Je me fichais bien du reste. Je serai malheureux sans lui. Déjà que bien souvent je n'avais qu'une seule hâte, revoir le minois du leprechaun. Retrouver ses bras, son corps, ses lèvres. Entendre son rire, qu'on parle de tout et de rien. Alors si je n'avais plus tout ça, si ce lien se brisait pour une raison ou une autre, je finirai surement par partir à la dérive. Un petit sourire naquit sur mes lèvres quand Maxence avoua qu'il partageait ce sentiment de tristesse si je n'étais pas là à ses cotés.

Et sur le plan des confidences, ce n'était que le début. J'étais parti pour un florilèges de confessions. J'étais allé trop loin je le savais. Mais je ne voulais plus mentir à mon cadet. Je voulais qu'il me connaisse vraiment. Puis de toute façon, c'était beaucoup trop tard pour faire marche arrière. Et je n'avais plus de barrière à cet instant, ma bouche ne disait la vérité et rien que la vérité. Le fameux filtre cerveau/bouche était porté disparu, emporté par la fièvre et grillé par les sentiments. Car je tenais sincèrement à Maxence et je lui faisais confiance, tout simplement. Pourtant je savais bien que cette révélation n'était pas rien. Je lui avait caché cette partie de moi pendant deux ans, pendant notre début de relation. Allait-il me … larguer ? Je n'en savais rien. Je serrai le haut de Maxence entre mes doigts comme pour le garder proche de moi. Je ne voulais pas qu'il s'éloigne, s'il s'éloignait ça voulait dire qu'il finirait par partir non ? Quelques secondes après, le leprechaun se dégagea de ma prise. C'est a cet instant que mon cœur se serra dans ma poitrine. Comme ma cage thoracique avait clairement diminuée de taille. Je regardais le jeune faë marcher dans ma chambre. Il traficota toujours sous mon regard attentif. Quand il releva ses bras, je ne manquais pas de remarquer l'hématome énormissime qu'il avait au niveau de ses cotes. Bordel. Mais il allait finir par se tuer un jour avec ces stryges. Puis mon regard fini par glisser bien malgré moi au niveau de sa hanche, là ou naissait un nouveau symbole, ancré dans la peau du leprechaun. Tiens, je ne le connaissais pas lui. Mes pensées dérivèrent sur ce petit dessin aux courbes orientales quand Maxence recommença à parler sur le sujet d'avant. Et pan, claque émotionnelle. Alors qu'il s'exprimait la seule chose que j'arrivais à comprendre c'était « Tu m'as menti. Je vais te quitté. Je vais me casser. Je te hais. Tu me dégouttes. » C'était stupide. Ce n'était pas ce qu'il me disait. Je relevais le regard vers lui, les yeux larmoyant. J'étais pitoyable. Mais la simple idée de voir le regard de mon pas-petit-ami-que-j'avais-appelé-mon-petit-ami empli de haine et de dégout suffisait pour me donner envie de pleure à chaudes larmes. Je m'excusai, je le suppliai. Tout ce que je faisais n'avait pas le moindre sens. Et pourtant j'étais aux abois devant une des rares personnes qui comptait vraiment pour moi. Maxence revint s'assoir près de moi et me pris contre lui. Je fermais les yeux quelques instants. Ne pas pleurer ? C'était plus facile à qu'à faire. Pourtant quand il me serra dans ses bras, je sentais que ça allait déjà un peu mieux. Je mis quelques secondes avant d'entourer son corps avec mes bras pour lui rendre son étreinte. Je suis désolé, de te l'avoir caché. Je finis par relever mon visage, mes yeux toujours aussi larmoyant. Tu me détestes ? Tu me prends pour un monstre ? Je penchais ma tête sur le coté, ces idées brisaient le cœur. Mais dans le fond c'était peut-être ce que je méritais. Le karma. Mais je n'étais pas prêt à souffrir autant encore une fois comme ça. Mes doigts enserrèrent à nouveau son haut. Reste prêt de moi, il fallait comprendre ça. Je vins alors poser mon front contre le sien. Bordel, il était tellement frais. Ça faisait un bien fou. J'ai halluciné, ou...tu as nouveau tatouage juste en dessous de ton bleu ?

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Maxou & Adada

La fièvre de la santé

C'est la folie de la raison.

Maxence avait l'impression que le monde s'ouvrait sous ses pieds, que le petit cocon bien confortable que lui et Adin c'était créer explosait dans une immense fissure. Plein de choses passaient en fusée dans sa tête et il avait du mal à faire le point. La seule chose dont il était sur c'était ce qu'il ressentait pour Adin, au final malgré toutes ses révélations il y en a une qui restait profondément marquante, comme imprimée au fer rouge dans son cœur. Adin qui lui disait qu'il était son petit – ami. Même si il avait du mal à se voir comme tel il n'empêchait qu'il n'arrivait plus à se voir sans lui, il n'arrivait pas à imaginer une journée sans lui parler, sans voir son petit sourire en coin, sans renifler sa nuque en douce quand il dormait rien que pour se gorger de son parfum pour la journée. Il n'arriverais pas à se passer de ses baisers caféiné du matin, de son rire et de ses blagues débiles. Il savait tout ça, il savait que ça allait beaucoup plus loin qu'un attachement banal mais il n'arrivait pas encore à l'assumer, c'était tellement énorme. Il n'avait même pas ressenti ça pour Athénaïs, c'était comme si tout ses sens et ses sentiments étaient décuplés quand Adin se trouvais à ses côtés. C'était de la folie pure, envoûtante. Il regarda Adin, il avait beau ressentir tout ça il ne savait pas quoi faire ni comment réagir vis à vis de son passé.

Il du se lever pour évacuer sa frustration et essayer de mettre à plat tout ce qu'il venait d'apprendre. Pendant les quelques pas qu'il fit il essaya d'imaginer Adin en tant que tueur à gage, entrain de couper des gorges. Il n'arrivait vraiment pas à se faire à l'idée, il était doué pour jouer d'un instrument, pour se servir de ses dix doigts il l'avait constaté mais surement pas pour tuer. Ses mains étaient fait pour la douceur pas pour la violence. Il c'était toujours cru le plus brutal des deux mais au final ça remettait en cause sa vision de leur relation. Il ne se rendait pas compte du mal qu'il faisait à Adin en prenant ainsi ses distances mais il avait besoin de ça, le djinn avait trop d'emprise sur lui pour qu'il réfléchisse calmement.

Est ce qu'il devait le .. Quitter ? C'était clairement un motif de rupture, Maxence n'aimait pas du tout le mensonge, il avait toujours été honnête avec Adin, lui racontant l'histoire avec son père, sa traque, les bassesses qu'il avait fait pour retrouver l'assassin. Il ne lui avait rien cacher. Et pourtant il savait qu'il ne quitterais pas Adin, qu'il ne pourrais pas lui en vouloir longtemps. Il devait se faire une raison, maintenant il le savait c'était le principal. Il n'empêchait que c'était quand même sacrément déroutant de se dire que son si mignon et si naïf pas – petit – ami – mais – quand – même – un – peu était un ancien tueur à gage. Il fut saisit d'un frisson, il voulait le voir à l’œuvre, pour rendre la chose véritablement réelle. Alors qu'il parlait autant pour lui même afin de mettre de l'ordre dans ses pensée que pour faire percuter Adin il vit que les yeux de son amant se remplissait de larmes. Il en fut dévasté, il ne voulait pas être la cause de ses larmes, c'était beaucoup trop pour lui. Il avait beau faire le macho et le dur mais voir Adin dans un tel état de catastrophe lui brisait le cœur.

Il se rapproche d'Adin et le pris dans ses bras, merde son passé, merde la maladie il ne voulais pas le voir comme ça. Accepter un passé aussi lourd ne serait pas facile mais il pouvait le faire pour Adin, après tout si il lui assurait qu'il avait arrêter c'était le principal. Oui il lui cédait beaucoup trop vite mais c'était au delà de ses forces de se battre contre le djinn, surtout ce soir. Alors que Adin se lovait contre lui il sentit ses côtes frémir mais tant pis il le pris carrément sur ses genoux comme on fait avec un enfant malade et épuisé. Son ami s'excusa et Max en profita pour embrasser son front, il était encore brûlant. Son regard plein de larmes lui faisait plus mal qu'une lame dans ses côtes, c'était intenable de le voir ainsi, il fondait.

« Jamais je ne te prendrais pour un monstre Adin, c'est difficile à avaler mais je m'y ferais, tant que tu ne recommence pas. Plus de mensonges ou d'omission par contre. Et je veux te voir à l’œuvre, je veux voir si tu ne te la joue pas un peu avec ton soit disant statut d'assassin trop super doué. »

Adin se pressa encore plus contre lui, bon dieu qu'il aimait cette proximité et cette douceur qu'il y avait entre eux, il ne pourrais jamais s'en passer c'était sur. Il se tortilla un peu mal à l'aise quand Adin lui fit une remarque sur son nouveau tatouage. Bon maintenant il était temps d'assumer. Il s'écarta un peu du djinn.

« T'as les yeux qui traînent partout toi. Tu veux voir ? »

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Maxou & Adada

Elle court, elle court, la maladie d'amour.

Il me fuyait ? Il ne voulait pas me voir ? Bordel. Peut-être qu'il était en train de me détester. Peut-être qu'il allait me voir comme un monstre. Me dénoncer ? S'il me dénonçait ? Je faisais quoi ? Finir en taule ? Je ne pourrais pas le revoir si je finissais en taule. Et si on m'infligeait la peine de mort ? Ca se faisait la peine de mort au Canada ? Je ne pourrais plus voir Maxence si je crevais. Mon esprit allait trop vite à cet instant et mon corps ne suivait pas ce flux insensé de pensées illogiques. Je n'étais plus que sentiments à cet instant. Et à cet instant j'avais mal, très mal. Je sentais nettement mon cœur se faire écraser dans mon torse, comme s'il avait été saisi par une main invisible. Une main qui était à deux doigts de le réduire en poussière. A cet instant, mon regard et tout mon etre étaient suspendus au moindre geste de Maxence. Attendant un geste, une réaction de sa part. N'importe quoi, tant qu'il ne me rejetait pas en bloc. Me quitter ? Il aurait pu. Il aurait du. Après ce que j'avais révélé, ça aurait même été normal. Je lui avais menti dans le fond. Le leprechaun avait été franc avec moi, sincère. Et moi pas, pas totalement. Pourtant pour le reste j'avais toujours été honnête. Mes sentiments envers lui. Ma fidélité. Je ne lui avais jamais menti. Et pourtant, niveau fidélité, j'avais toujours été une tanche ! Alors bon hein ! C'était bien la première fois de ma vie que je me limitais à un homme, c'était qu'il était spécial non ? C'était pour cela que les choses étaient si dure à vivre pour moi justement. Je n'avais jamais connu un rejet qui m'aurait fait autant de mal que ça. Si un type lambda ne voulait pas de moi, certes. Un de perdu, dix de retrouvé. Mais là, il s'agissait de Maxence. MON leprechaun. Je ne pourrais pas retrouver dix Maxence, il était unique à mes yeux et à mon cœur. C'était débordant de niaiseries, mais je m'en contrefichais pas mal. Je voulais me faire bercer par du sucré pour un fois.

Quand les bras Maxence m'entourèrent, je manquais soupirer de soulagement. Je voulais qu'il me sert plus fort, je voulais le garder contre moi. Je voulais qu'il me sert si fort que la douleur finirait par mourir étouffée Je me sentais bercé comme dans une bulle, isolé dans notre monde. Quand il me prenait contre lui, je m'enfermais avec lui dans un univers ou le reste n'existait même pas. Lui et moi, c'était tout. Je me blottis un peu plus dans l'étreinte de Maxence, un peu plus et je pourrais me fondre totalement en lui – mais n'y voyez rien de sexuel, pour le coup. Le brun me cala contre ses genoux, je me sentais presque comme une petite chose fragile et.... vu mon état c'était un peu le cas en fait. Je m'excusais, tant bien que mal, le regard toujours rempli de larmes. A deux doigts de craquer. Je le regardais avec intensité alors qu'il me répondait. Je secouais la tête pour lui répondre, comme un enfant qui promettait de ne plus faire sottises. Promis. Plus de secrets, plus de mensonges. Et je te rassure, y'a pas d'autres.... surprises. Tu sais tout sur tout. Il ne me prenait pas pour un monstre. Il finirait par l'accepter. J'étais soulagé. Heureux ? Presque. Quand il me demanda de me voir à l'œuvre, je ris légèrement alors que je m'essuyais les larmes d'un revers de main. T'es sur ? Non parce que tu pourrais mal le vivre de te faire botter les fesses par plus petit que toi. Je continuais de rire avant de rajouter avec un sourire mutin et pas du tout innocent. Enfin, ça reste une occasion pour te tripoter le popotin et ça, je ne m'en lasse pas.

Je me serrais d'autant plus contre lui alors qu'innocemment je lui parlais de cette marque d'encre noire que j'avais vu un peu plus tôt. Ce dessin qui était apparu au niveau de sa hanche. Oui parce que je connaissais les tatouages de mon Maxence, et lui je ne le connaissais pas, c'était donc une nouveauté. Je souris, il était mal à l'aise. Oh. Je venais de toucher dans le mille. Quand il s'écarta je souriait, cet air de petit con qui était normalement sur le visage. Quand il me proposa de le voir, je ne pus m'empêcher d'applaudir de mes deux mains, enjoué et excité. Owi owi ! Je m'étais exclamé avec un voix qui était un poil trop aiguë. Et sans prendre la peine d'attendre que Maxence ne soulève son tee-shirt je m'empressais de tripoter le haut de mon amant, avec un peu trop de force vu que Maxence bascula en arrière sur mon lit. Je me retrouvais donc juste au dessus du leprechaun, les mains de chaque coté de son torse, le visage prêt de ses cotes. Je grimaçais en entendant sa réaction face à la douleur qu'il ressentit. Désolé mon chéri. Avec grandes précautions, je soulevais le haut de mon cadet pour voir apparaître le dessin. Je ne pus contenir une onomatopée d'émerveillement. Il était magnifique. Le dessin était encore récent, ça se voyait, très noir. Enfin je supposais. En quel honneur tu l'as fait ? Demandais-je en relevant les yeux vers Maxence. Puis mon regard tomba sur le bleu. Mon visage remontais vers l'ecchymose déjà bien marquée. Demain, tu verras quelqu'un pour ça. OK ? Je finis par poser mes lèvres sur la peau, effleurant doucement la surface violacée sans pour autant la toucher nettement. Puis je finis par me redresser tout guilleret. Baiser magique !

L'amour rend fou. Il n'y a que la guerre qui Rambo. [MaxAdin #3 ]

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