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Déferlantes hormonales (Circé&Diane&Flynn)

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Artemis G. Forrester
They will fear the wild
Artemis G. Forrester
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Messages : 381 Je suis arrivé(e) le : 21/12/2015 Sous les traits de : Kaya *Hot AF* Scodelario Je me dédouble : Adin le feu au derche, Adria la maman poule & Asher le bébé stryge Pseudo : Xelette la reine des poneys Crédits : avatar: shiya, gif profil: xelette, tumblr & naitiri, gif signature: Xelette Points : 3261 Couleurs RP : darkred Déferlantes hormonales (Circé&Diane&Flynn) Tumblr_o7zliw84mF1ttv3q4o2_r1_250

J'ai : 21 ans Je travaille comme : Étudiante en psychologie Actuellement, je suis : En deuil et enceinte de son amour d'enfance Alter-ego : Canis latrans, autrement dit coyote Niveau social : Modeste
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I'll make a beast out of myself, gets rid of all the pain of being a man. Can't you help me as I'm startin' to burn.

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I've found a reason for me to change who I used to be. A reason to start over new and the reason is you


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Your blood is in my veins. We're supposed to be the same. Like father, like daughter.

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Déferlantes hormonales (Circé&Diane&Flynn) EmptyDim 24 Juil - 16:11
Circé & Diane & Arté




Mon epic gueule de bois de neuf mois.


L'enfer ? Tu connais ? Non parce que c'était très sérieusement ce que j'étais en train de vivre. TOUT me dégouttait. Enfin rectification, tout ce que j'adorais avec amour et passion, s'était mis à me foutre la gerbe. Ça avait commencé avec l'alcool, puis les cigarettes et le pire fut sans doute le café. Par chance je pouvais encore manger de la viande, mais en petites quantités (ouais en quantités humaines normales quoi). Puis de manière globale j'avais tendance à avoir la nausée pour tout et n'importe quoi. Je faisais donc gaffe à ne pas trop manger, parce qu'il y avait toujours un moment dans la journée ou le contenu de mon estomac finissait soit par terre, soit dans une poubelle ou soit dans la cuvette des chiottes. Bref, j'étais à peu près située au bout de ma vie. Les premiers symptômes avaient fait leur apparition lors de ma précédente rencontre avec Mara. J'avais d'abord pensé à une gastro. Après tout, les berserkers étaient très résistant mais ils n'étaient pas immunisés contre la maladie. Enfin après d'aussi loin que je me souvienne, je n'avais jamais eu de gastro ou de grippe ou des conneries. Je ne me souvenais pas avoir eu de maladie notoire quoi. Donc c'était plus que probable après tout. Une bonne vieille gastro des familles, le truc qui demandait de la patience. Alors je m'étais armée de patience. Inutile de consulter un médecin, m'étais-je dit. Mais voilà, cela faisait plusieurs semaines que c'était le même manière. Nausée, vomissement, dégout, rejet de tout ce que j'aimais. Et bordel, PLUSIEURS SEMAINES SANS CAFE. PLUSIEURS PUTAIN DE SEMAINES SANS LA MOINDRE GOUTTE DE CAFE ! J'avais des cernes sous les yeux tant j'étais aux abois à l'heure actuelle. Mais mon coyote lui se tenait incroyablement sage. Trop même. C'était presque inquiétant. Puis l'illumination arriva.... enfin l'illumination, la grosse angoisse surtout.

La journée avait commencé avec un tour au wc, habituel ces derniers temps, vous mes diriez. J'avais vomi... mais sachant que je n'avais rien avalé la veille, je me demandais ce qu'il pouvait bien me resté à dégobiller. Sérieusement là ? Je vomissais quoi là, du void ? Je crachais un coup dans mes WC avant de m'essuyer la bouche dans un geste qui était pitoyable. Et merde. Mes cheveux ! Putain, c'était le pompon. La cerise sur le gâteau. Ma bite sur ton front ! Je soupirais en me glissant sous la douche. A grande eau chaude, svp. L'eau me réchauffa rapidement la peau. Ma nausée était presque totalement calmée. Mais je savais bien qu'une gastro de plusieurs semaine, c'était impossible. Je savais bien que je fuyais la réalité. Ce n'était pas normal. Et vu ma relation avec Flynn... c'était logique. La réponse était claire, nette et précise. Mais je refusais de voir la réalité en face. Cette réalité qui était probablement aussi énorme que le cul d'une baleine. Je le savais mais la peur me prenait aux tripes. Peur de faire fuir la seule personne dont j'étais tombée éperdument amoureuse. Cela m'aurait tué, j'en étais persuadée. Cela m'aurait encore plus confortée dans le fait que je n'étais qu'une pale copie de ma mère. Pré-destinée à répété les mêmes schémas chaotique. Comme si toute ma vie je n'avais fait que suivre un chemin qu'avait tracé ma mère. Chemin conduisant vers la ruine et l'autodestruction. Mon cœur se serra. Non. Je le voulais pas. Je ne pouvais pas. C'était impossible..

Je sortie de la douche et m'enroula une serviette de bain autour de la poitrine. Je frissonnais, réaction au changement de température brutal. L'eau était tellement chaude que l'air de ma salle de bain me semblait presque gelé. Ma main passa sur le miroir, effaçant la buée que l'eau chaud avait créé dans la pièce. Je me regrdais quelques instants. Je devais le faire. Je devais savoir. Et puis après quoi ? Dans le fond c'était plus simple de resté dans l'ignorance. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Si je faisais l'autruche, c'était comme si cette éventualité n'existait pas. Et puis après quoi, il se passerai quand dans quelques mois je me baladerai avec un ventre d'obèse ? Hein ? L'angoisse. Je devais savoir. J'ouvris mon armoire à pharmacie et attrapais le fameux test. Je l'avais acheté il y avait quelques jours, mais j'avais refusé de l'utilisé. Maintenant j'étais dans l'impasse. Bon. Comment ça marche ce truc ? Dans les séries, les nanas pissaient dessus, un truc du genre. Putain fallait bien savoir viser quand même. Je décryptais la notice d'utilisation. Putain, c'était technique quand même le bordel. Bon ok. J'avais capté le truc. Hop un tour aux chiottes, une visée de sniper et deux minutes d'attentes. Deux minutes, c'était le temps qu'il fallait pour se faire couler un café. Mais je pouvais plus en boire. Je sortis donc de mon antre embuée et commença le décompte dans ma tête. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7...... TAMERECESTVACHEMENT LONG ! Je tenais le test entre mes doigts, je tournais en rond comme un cochon malade. Et je faisais quoi si j'étais enceinte ? Enceinte, enfin je l'avais pensé. J'étais arrivé à le formulé, enceinte. Enceinte. Angoisse. Putain de merde, je ne voulais pas que Flynn me quitte. Alors quoi, j'avortais dans son dos. A cette pensée, je sentis le coyote grogner. Quoi toi ? Et ta mère elle mange des moules ? Putain de merde, putain. Putain. J'avais mon coyote qui était maternel, visiblement. Je continuais mon décompte, fermant les yeux, refusant de voir. Pourtant à la 120ème seconde, j'étais obligée de savoir. Cette nouvelle qui allait tout changer. Tout bouleverser. Et probablement me tuer par la mime occasion. Un œil. Puis l'autre.

Positif. Enceinte. Normal. Logique. J'ouvris la bouche. Je sentais que j'allais pleurer. Par réflexe, je jetais le tube sur le canapé et me précipitais pour envoyer un message à ma mère. Le SOS était donné. Là j'avais besoin d'aide, là maintenant tout de suite. Pourtant c'est une autre personne qui fit son apparition, mais l'angoisse était tellement présente que je la remarquais pas. Mes sens étaient détraqués. J'avais besoin d'une cigarette, d'un verre de whisky et d'un café, tout ça en même temps. Mais là, je pouvais faire une croix sur tout ça pour NEUF PUTAIN DE MOIS. J'enfouissais mon, front entre mes mains. Bordel de merde, c'est un cauchemar. Et je vais me réveiller. Je pris une longue inspiration, expiration. Inspiration. Expiration. C'est un cauchemar, c'est un cauchemar. Commençai-je à répéter comme un mantra. Formule magique pour contré ce sortilège pourri du cul. Et pourtant... j'étais bien réveillée.



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Dernière édition par Artemis G. Forrester le Sam 13 Aoû - 20:32, édité 1 fois
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HORMONAL BREAKING

Don't be so hard with him, child.


Le léger rayon de soleil qui caresse la courbe de la montagne annonce encore une journée radieuse. Toute la population qui grouille ici n'aura qu'une envie : se plonger à corps perdu dans la chaleur bienveillante de l'astre. Les chauffeurs de taxi souriront plus que d'habitude, les passagers regarderont par la fenêtre avec un sentiment de bonheur étrange et incompréhensible, les enfants joueront à cache-cache dans les parcs, pendant que les mères fermeront les paupières pour respirer paisiblement, les bureaucrates s'approcheront des baies vitrées pour observer la ville lumière. Et tout tournera merveilleusement bien. Pour eux, seulement, car Circé vit dans l'Ombre quotidienne. Il y a quelques jours, elle a revu Diane pour la première fois depuis des semaines. L'événement s'est bien entendu très mal terminé. Au grand regret de Noirceur, elle fut dans l'obligation de faire face à ses propres démons. Elle n'est pas la mère de cette jeune femme, elle n'est rien de plus qu'une gargouille qui orne chaque existence de sa lignée, éternellement froide, qui ne fait qu'observer. Elle a poussé trop loin son rôle, elle a décidé d'en jouer un qui ne lui était pas destiné. Il est temps de rectifier le tir, comme dirait l'Humanité. Et elle seule sait qu'il faudra encore bien des temps avant d'oublier. Comment le pourrait-elle, d'ailleurs ? A présent, Diane est aussi éternelle qu'elle. Il lui faudra fuir là où elle ne la retrouvera jamais. Car jamais elle ne devra revenir. C'est sa décision. Son ultime utopie. Elle devra bientôt partir, et elle ne reviendra pas. Un dernier sacrifice pour l'être qu'elle aime et qu'elle aimera toujours. Et seules ses pensées seront encore siennes, sans qu'elle ne le sache.

Aujourd'hui, Circé a l'impression d'être en deuil. Cette ville où elle a bâti son empire continuera de vivre sans elle, comme la plupart des personnes qu'elle connaît. Diane aura d'autres bras où se blottir, Artémis aura d'autres yeux pour l'observer, Simon aura d'autres personnes à respecter, même Olliver, aura d'autres personnes pour qui travailler. Elle n'est pas indispensable. Elle n'est irremplaçable. Personne ne l'est.

Après avoir dit adieu à Diane, elle se doit de dire adieu à Artémis. Un adieu sous-entendu qu'elle ne comprendra peut-être pas, mais qu'elle finira par apprendre, dans quelques jours, quelques semaines, ou quelques mois. Lorsqu'elle se rendra compte que Circé ne sera plus là. Elle observe l'entrée en silence, immobile. Cette dernière étape signe son départ. Est-elle réellement prête à partir ? Elle ne le sait pas. Que va-t-elle dire ? Elle ne le sait pas. Que va-t-elle faire ? Elle ne le sait pas. Sans frapper, elle apparaît à l'intérieur, Ombre charnelle que la jeune femme connaît bien. Ce n'est pas la première fois qu'elle arrive ainsi, mais, malheureusement, ce sera la dernière. Circé l'entend pleurnicher, se plaindre, se précipiter, vomir. Lorsqu'elle l'observe, à la dérobée, elle ne sait pas encore tout ce que cela implique. Ou du moins, elle refuse d'y croire. Est-ce là son destin ? De savoir qu'un autre enfant viendra bientôt, celui qu'elle devrait protéger, comme depuis toujours ? Et devoir partir quand même ? Une épreuve en cache toujours une autre. Elle devrait le savoir.

« Ne sois pas si dure envers lui, mon enfant. » étrange manière de se dévoiler aux yeux de sa descendante. Mais qu'importe. « Voilà une bien piètre réaction que tu lui offres lorsque tu le rencontres pour la première fois. » et elle sait qu'aimer son enfant est d'une importance capitale. Elle ne souhaite guère qu'Artémis refasse les mêmes erreurs que sa mère, et bien d'autres avant elle. « Ce n'est qu'un cauchemar éphémère.. Il se changera en rêve bien assez tôt. » neuf mois, peut-être. Ou du moins, elle prie pour que ce fœtus devienne un rêve à sa naissance. Car Artémis n'en fut pas un pour Diane.



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DÉFERLANTES HORMONALES

I can't keep calm... i'm going to be a grandma


Il est encore tôt lorsqu'elle reçoit le message de sa fille. Bien trop tôt, probablement, pour une gamine de son âge qui réclame urgemment sa mère. Diane reste quelques secondes à fixer l'appel presque désespéré sur l'écran de son téléphone. Et il lui faut bien cinq minutes avant de lui répondre. Elle fronce légèrement les sourcils, visiblement soucieuse et intriguée. Qu'est-ce qui pourrait bien pousser Artemis à l'implorer de la sorte ? Elle songe à tout, à n'importe quoi. D'ailleurs, elle s'imagine le pire, des scènes sûrement rocambolesques et grotesques. Mais, c'est ce que l'on appelle l'instinct maternel, n'est-ce pas ? C'est un sentiment nouveau qu'elle pensait ne jamais éprouver un jour. Elle en sourit un peu gauchement. La jeune fille quémande sa présence, celle de cette mère qu'elle se doit désormais d'être pour elle. La nervosité l'oblige à se mordre la lèvre. Serait-elle à la hauteur de ses espérances ? Rien est moins sûr. Diane est définitivement maladroitement lorsqu'il s'agit de sa fille. Mais, c'est un fait qui, quelques fois, parvient à leur arracher des rictus timides, mais amusés. Leur relation ne sera, évidemment, jamais ce qu'il y a de plus simple mais, la Banshee se plaît à penser qu'il y a du mieux entre elles. Elles réapprennent à se connaître, comme deux amies de longues dates qui se seraient perdues de vu avec les aléas de la vie. Parfois, c'est comme si elle n'était jamais partie. D'autres fois, c'est comme si sa mort pesait au dessus d'elles, tel un lourd couvercle accablant. Cela étant, Diane ne retient que ces fois où mère et fille semblent n'être qu'harmonie et bonne humeur.

Elle enfile une veste à la hâte, puis quitte enfin le médiocre logement qui lui sert d'habitat. Elle scrute une énième fois son cellulaire, craignant de manquer un autre message ou un appel. Il y a quelque chose d'alarmant dans l'atmosphère, d'électrique. Et, c'est malgré elle, mais elle craint subitement pour sa fille. Son myocarde s'emballe dans sa cage-thoracique. Elle l'entend cogner à ses tempes et lui rappeler que tout peut arriver finalement. Diane presse le pas, resserrant les pans de sa veste au devant de son abdomen, comme si elle appréhendait le coup à venir. Elle le ressent à travers ses cellules: quelque chose ne va pas. Elle presse le pas dans la rue. Elle ne voit pas les autres lorsqu'elle se fraye un chemin à travers les piétons. Elle ne regarde qu'un point fixe à l'horizon, l’œil alerte et déterminé. Tout dans son attitude montre l'urgence. Une urgence, pourtant, encore inconnue. Elle passe une main dans son carré brun pour balayer quelques mèches gênantes, puis se maudit d'agir comme une parfaite humaine, lorsqu'elle pourrait tout simplement se matérialiser en un battement de cil. Mais il est trop tard maintenant qu'elle se trouve parmi le commun des mortels. Alors, Diane accélère le pas, jusqu'à trottiner entre ces silhouettes qu'elle ne remarque qu'à peine. Elle parle à Artemis silencieusement, dans sa tête. Elle lui parle bêtement, comme si cette dernière pouvait l'entendre. Elle la rassure, lui rabâche que tout irait bien maintenant qu'elle est là. Mais surtout, elle lui répète qu'elle l'aime, quoi qu'il advienne.

Quoi qu'il advienne. Mais Diane est loin de se douter de ce qui l'attend. Elle grimpe le vieil escalier à la hâte, puis lève le poing pour tambouriner contre la porte mais, elle hésite. Son cerveau s'échauffe entre les parois de sa boîte crânienne. Elle ne devrait peut-être pas agir comme un spectre, surtout sous les yeux de sa propre fille, seulement Diane n'a clairement pas la patience d'attendre. C'est au travers du rempart qu'elle passe, sans prendre la peine de s'annoncer.
- Artemis, tout va bien ? Qu'est-ce qui se passe ?
C'est à ce moment-là qu'elle remarque cette ombre familière dans le dos de sa fille. Circé. Son sang ne fait qu'un tour. Elle se précipite en direction de la jeune fille pour la saisir, néanmoins, prudemment par les épaules. C'est un regard menaçant qui signifie: ne t'approche pas d'elle, qu'elle adresse à son aînée lorsqu'elle relève la tête vers elle.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
A dire vrai, elle n'est pas certaine de savoir réellement ce qu'elle éprouve à cet instant. Elle est à la fois heureuse et agitée de la savoir ici. Quoi qu'il en soit, Diane dodeline de la tête. L'important n'est pas l'animosité qu'elles peuvent éprouver l'une envers l'autre, mais Artemis.

Diane guide doucement la jeune fille sur le canapé et, s'accroupit face à elle pour capter son regard. Elle semble totalement désorientée, voir complètement paniquée. Serait-ce Circé qui l'aurait mise dans cet état ? Non. Elle connait suffisamment sa mère pour savoir que ce n'est pas elle. Alors, elle entoure le minois juvénile de la gamine entre ses paumes, les yeux brillants de tendresse.
- Qu'est-ce qui se passe ?, demande-t-elle d'une voix tranquille.
Mais, il y a cet objet familier qui attire son attention juste à côté d'elles. Merde... Diane écarquille ses mirettes, le souffle court et la main tremblante lorsqu'elle tend le bras vers le bâtonnet. Elle ne fait aucun commentaire, pas avant d'avoir vu... positif. Elle se redresse, venant pincer l'arrête de son nez entre son pouce et son index. Ce n'est pas possible, voilà ce qu'elle se dit. Ce n'est pas possible. Et cela la ramène des années en arrière, lorsqu'elle-même eut besoin de sa mère pour cette même raison. Telle mère... Diane inspire profondément l'air qui lui fait présentement défaut, et ouvre finalement la bouche pour.... la refermer. Elle se sent tellement stupide. Elle en oublie jusqu'à ses propres ressentiments lorsqu'elle adresse une œillade désespérée à Circé. Mais, c'est à elle d'agir, pas à une autre. Alors, elle prend place aux côtés d'Artemis, et saisit doucement sa main pour la lui serrer.
- Je... ne m'attendais pas à ça, avoue-t-elle sincèrement.


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Mon epic gueule de bois de neuf mois.


J'étais stupide. Il n'y avait pas d'autres mots. J'étais stupide. Sincèrement. Terriblement. Royalement. Terriblement. Incroyablement. STUPIDE. Je savais bien ce qu'il se passait. Je savais bien que ce que j'avais n'étais pas une gastro. C'était crétin. Je n'étais jamais tombé malade. Les berserkers étaient résistants. Alors pourquoi là, d'un coup je tombais malade ? Pourquoi d'un coup je n'arrivais plus à garder quoique se soit dans mon ventre ? Pourquoi toutes les odeurs me dégouttaient profondément ? HEIN ? Forcément, c'était logique. Mais je ne voulais pas m'en rendre compte. Je ne voulais pas l'accepter. C'était trop dur à vivre. Pourtant les faits étaient bien là. J'étais enceinte. J'étais tombée enceinte de Flynn et ça allait être le putain de bordel. Non mais j'étais censée faire quoi au juste hein ? J'avais 21 ans. Flynn avait 17 ans putain ! Il allait encore au lycée, bordel de merde. Ce n'était pas un age pour être père ! Bon ok, c'était un Deslauriers et de ce fait, il était pété d'oseilles ! Et j'étais presque sure que Willow, Oreste et Antéa lui envoyaient largement de quoi vivre. Mais bordel. Un gamin, on n'avait pas un gamin à 17 ans. Je n'avais pas fini par avouer mes sentiments à mon meilleur ami pour le perdre d'une manière aussi couillonne ! C'était juste un putain de cauchemar. Je me pris le front entre mes mains. C'était un cauchemar. Et et si je me le disais assez de fois et en y croyant assez, j'allais me réveiller. Si je me le répétais assez de fois en y croyant assez j'allais me réveiller. J'en étais sure ! Pourtant, ce cauchemar était bien réel et j'étais plongé en plein dedans. Et j'en étais le personnage central.

La seule chose dont j'avais été capable, c'était de me jeter sur mon téléphone et d'envoyer un message paniqué à ma mère. La première fois que je lui envoyais un message c'était pour l'appeler à mon secours. J'étais paniquée, je ne savais pas quoi faire et j'avais juste besoin de ma maman. Comme une gamine, j'avais juste besoin que ma génitrice me rassure. Je sursautais en entendant une voix derrière moi. Oh putain ! Circé ! Dis-je en prenant une grande respiration pour calmer ma frayeur. Putain, elle avait un don pour faire ça elle ! Elle avait du faire mourir des petits vieux d'une crise cardiaque, c'était pas possible autrement ! Enfin, preuve était que mes ses étaient vraiment détraqués. Je la regardais en me mordillant la lèvre. Je me sentais presque un peu coupable. Je savais bien que ce qui était en moi était innocent. Mais j'avais peur, j'avais tellement peur. Je ne voulais pas perdre la personne que j'aimais le plus au monde. Je ne voulais pas qu'il fuit à cause.... d'un accident ? Mais allait-il seulement fuir ? Je n'en savais rien. Il m'avait jurer de ne pas m'abandonner. Mon cauchemar devenir... rêve ? Circé... ça va tout changer, dis-je en baissant la tête vers mon ventre. Je posais mes mains dessus, frôlant la matière cotonneuse de la serviette. Est-ce que je suis.... seulement prête ? Ca je n'en savais rien. Je ne voulais pas être ma mère. Je ne voulais devenir elle. Alors quoi ? J'avortais ? Je le gardais ? Je ne pouvais pas... tuer un être innocent. Cela m'était impossible. Mais je voulais que Flynn soit de cet avis aussi.... mais comment lui dire putain ? Salut mon chéri, alors au fait, dans neuf mois, tu vas avoir un fils ou une fille. Déjà que tu ne sais pas maitriser tes pouvoirs, tu vas devoir gérer un gosse. Content ? Ok. Bon peut-être pas présenté comme ça hein ! Je relevais mes yeux vers Circé, presque en larmes. Je ne sais même pas ce que je dois faire. J'étais aux abois. Prête à pleurer comme un bébé. On ne m'avait pas donné de mode d'emploi pour ça !

Puis se fut au tour de la voix de ma mère de me faire sursauter. AAAAAAAH Fichus fantômes ! C'était quoi ces apparitions là hein ? Non mais est-ce que moi je déchiquetais des portes pour entrer chez les gens hein ? NON ! Bon ben c'était pareil. Bon ok toquer à la porte. Bon ok, je lui avais envoyé un message qui transpirait la panique. Je n'étais pas forcément en état en fait. J'avais du mal à comprendre tout ce qu'il se passait autour de moi. Ma mère s'approcha de moi et posa ses mains sur mes épaules. J'avais toujours mes yeux au bord des larmes et un rien aurait pu déclencher la cascade. Non ça va pas. Ça ne va pas du tout. Je me demandais pourquoi elle parlait comme ça à Circé. Mais sérieusement ? A cet instant je m'en contre balançais. Parce que j'avais un machin qui grandissait en moi. Un gosse qui allait juste tout chambouler dans mon petit quotidien. Mon petit couple. Ma petite vie. Quand Diane me guida jusqu'au canapé, je me laissais gentiment faire. J'étais trop sous le choc pour faire quoique se soit. Pourtant les main de la sidh sur mon visage avaient le don de m'apaiser. Se qu'il se passait ? J'étais censé commencé par quel morceau là. Mais je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que le regard de ma mère se posa sur le test. ET. MERDE. Et elle l'attrapa, je voulus l'en empêcher, mais mon corps refusa totalement de bouger. C'était obligé qu'elle le voit. Elle allait finir par le savoir, c'était inévitable. Non ? La seule chose dont je fus capable, se fut de m'enfouir le visage entre mes mains. J'étais presque honteuse à cet instant. Quand ma mère vint s'installer à coté de moi, je dégageai mon visage pour lui lancer un regard perdu. Je serrai sa main quand elle se posa dans la sienne. Je... suis désolée, soufflai-je  en la regardant. Mais avant qu'elle ne s'exprime, je commençais à tout débiter. La mitrailleuse de mots du au stress, hein ? J'aurais du te parler de lui. Je ne voulais pas tomber amoureuse, je voulais pas. J'ai essayé mais... c'était Flynn. Tu sais le petit Flynn. Je le connais depuis toujours je crois et...il est si gentil. Et... il a très bien grandi tu verrais. Je pris une longue inspiration. J'avais trop parlé, vraiment trop. Je sors avec Flynn. Et je l'aime. Plus que de raison. Je resserrai ma pris se sa main, alors que les larmes commençaient doucement à rouler sur mes joues. Je veux pas... le perdre. J'veux pas perdre Flynn. Et... Je finis par poser une autre main sur mon ventre. ... je crois que je ne veux le perdre. Et je ne sais pas quoi faire. Ma main passa automatiquement sur mon ventre, caressant la peau à travers la serviette. N'était-ce pas possible d'avoir les deux ? Je n'avais jamais pu me projeter aussi loin dans mon avenir. Avoir des enfants avec Flynn ? Me marier avec lui ? Je n'y avais pas pensé. C'était tellement cliché. De faire tout ça avec son ami d'enfance, son meilleur ami. Alors quoi ? J'étais censé faire quoi ?



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Circé A. Svensen a écrit:


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Don't be so hard with him, child.


Et lorsqu'elle se penche sur le destin de son héritière, Circé camoufle son inquiétude et sa tristesse. Car demain, elle ne sera plus. Alors aujourd'hui, il lui faut accomplir ce qu'elle ne pourra plus accomplir. Elle aurait souhaité faire volte-face et quitter la voie qu'elle venait d'emprunter. Mais c'était trop tard, et qui sait ce qu'elle deviendra ? Qui sait si l'Ombre ne sera pas l'arme qui poignardera tous ceux qu'elle aime ? Non. Trop dangereux. Alors, ici même, elle brille de sa lucidité et de son espoir, car elle sait qu'elle sera la seule à lui offrir ceci. Diane sera incapable de la soutenir correctement, et incapable d'accueillir l'enfant sereinement. Le père, absent, aura cent réactions potentielles. Préférons la prudence, et la bienveillance. Artémis ignore ce qui tourmente sa propre mère, et même Circé, car aucune d'entre elles ne lui en a parlé. Circé suppose déjà que lorsqu'elle apprendra son départ, elle ne le comprendra pas. La réclamera-t-elle ? Peut-être. Pourtant, Circé ne reviendra pas. Elle s'y résout, encore ce soir, car la vue de cette fenêtre lui est offerte pour la dernière fois. L'odeur, la chaleur, la vision d'Artémis est la dernière qu'il lui restera. Oui, tout va changer pour sa descendante, car elle deviendra bientôt mère. Et alors, le monde sera brillant, comme l'argent. Les rivages blancs ne seront que plus pâles sous le soleil que sera l'enfant à naître. Et tout sera source d'inquiétude, car l'amour qu'on lui portera sera si fort, que s'il souffre, l'on souffrira également. Circé connaît cette sensation. Elle l'a connue toute sa vie, et toute sa mort aussi. Pour avoir suivi sa lignée pendant des générations, elle a aimé chaque enfant comme s'il était le sien. Et Artémis, aujourd'hui, lui offre l'espoir que cette lignée continue encore. Si l'enfant aurait trouvé en son fantôme blond une figure maternelle qu'elle aurait appréciée, Circé ne viendra pas se pencher sur son berceau. Non, pas cette fois. Après avoir accompli l'objectif de sa vie, elle ne pourra plus s'immiscer dans la vie de l'un d'entre eux. Elle quitte cette destinée qu'elle s'est écrite pour elle, car elle a trouvé Ottilya, et elle a trouvé Diane, et elle a trouvé Artémis. Elles furent chacune un pilier de son existence, sans qu'elle ne s'en aperçoive réellement. Le pire, c'est qu'elle le remarque lorsqu'elle s'apprête à s'en aller.

Tout ira bien pour Artémis. Elle le sait, elle le sent. Si Circé sentait un problème avec l'enfant, Artémis sentirait déjà la mort. Mais ce n'est pas le cas. Non, elle sent la peur. Elle sent la peur intense, celle que l'on ne peut évacuer ni même penser fuir. Celle qui dévore les os sans retenue. Alors Circé ne part pas en regardant en arrière, non, elle regarde en avant. Oh, elle s'inquiétera, et milles fois elle souhaitera tourner la tête, revenir. Mais elle s'abstiendra. Car si son anxiété est forte, sa ténacité, elle, l'est plus encore. Alors elle se penche vers elle, et sourit doucement, se voulant rassurante. Etrange sensation, car depuis des années déjà, elle se montre froide et distante. Un caractère qu'elle s'est forgé au fil des siècles, sujette à trop de mélancolie, et trop de poignards face à son passé. L'incendie de souvenirs qui l'assassine perpétuellement ne s'éteindra jamais. Et même si, quelques fois, le brasier sembla trouver la paix, quelqu'un ouvrait la porte, et laissait passer un courant d'air qui ravivait la flamme. « L'on est prêt que lorsque le regard croise celui de ce nouvel être que l'on crée. Tu seras prête, lorsque sous la douleur, tu offriras l'existence. Tu seras prête, et aucune main ne te lâchera dans ce vide que tu crois voir sous ton corps tout entier. Tous seront présents pour t'accompagner, ces neuf mois qui viennent, et tous les suivants. Tu ne seras pas seule. Tu ne le seras plus jamais. » et c'est ce qu'elle lui souhaite, et ce qu'elle est sûre pour elle. Car si elle eut la malédiction d'enterrer sa propre fille, elle l'a aimée, et elle l'aime encore. Artémis aura la chance d'avoir un enfant, et, elle l'espère, de passer le reste de sa vie à le connaître, à rire, à partager avec lui. Ce qu'elle n'a pas eu la chance de faire. Ce qu'elle n'aura jamais la chance de faire. Et si les siècles la poussent à aimer les enfants de ses enfants, elle n'en reste pas moins une mère avortée, seul vestige d'une famille désunie que l'on sépara par la plus infranchissable barrière : la Mort. Aucun vivant ne peut ramener la perte, aucun mort ne peut sortir du cercueil pour rejoindre l'existence. Et l'Ombre devient une Ombre, quel que soit son geste, quel que soit sa pensée. Elle suit ce chemin et, irrévocablement, voit ceux qu'elle aime disparaître, sans avoir le pouvoir de les rejoindre. Elle n'est ni morte ni vivante. Elle n'est ni l'un ni l'autre. Et elle ne peut vivre, et elle ne peut mourir. Elle ne peut que regarder ce qu'il se déroule autour d'elle, et imposer sa volonté, si elle le souhaite. Une Ombre sans aucun objectif n'est que l'Ombre d'elle-même. Et c'est ce qu'elle s'apprête à devenir. Celle dont on a maudit le nom, celle qu'on a prêché dans les ténèbres, celle que l'on redoute. Celle dont nombre d'Ombres plus âgées l'ont alerté. Celle qui menace, dans la carcasse, et avec qui l'on flirte sans cesse. Celle qu'il faut laisser au fond de soi, car si jamais elle vient, elle engloutit tout. Et elle engloutira tout, car elle est déjà là. Car elle est déjà venue et qu'elle reviendra. Alors, si Artémis trouve le bonheur, elle ne peut qu'accepter ce qui l'attend avec plus de sérénité. Si Artémis a, à son tour, un enfant, elle n'aura pas vécu pour rien. Elle aura vécu pour elle, et pour celui ou celle qui naîtra en son sein. Elle aura vécu pour qu'un jour ils vivent. Et elle aura hanté leur vie pour qu'elle se perpétue, pour qu'elle continue.

Lorsque Diane apparaît, c'est un voile qui s'affaisse sur ses épaules déjà lourdes, voûtées sous le poids de l'incommensurable réalité. Après avoir échappé à ses démons pendant des siècles, ceux-ci se sont emparés d'elle pour détruire celle qu'elle appelait autrefois sa fille. Car elle ne l'est plus, désormais, et Circé condamne cette appellation qu'elle chérissait autant que son hôte. Elle fuit ce nom comme elle fuirait la peste de son vivant. Elle enterre les restes sous une couche profonde de graisse, et les laissera pourrir avec son squelette jusqu'à la fin de l'éternité. Elle n'est plus la mère, elle ne le sera plus jamais. Elle ne sera que l'Ombre, et elle ne sera rien d'autre. Elle ne vivra plus pour elle, elle ne vivra plus pour personne. Ainsi donc la reverrait-elle une dernière fois, avant de définitivement quitter cette vie qu'elle pensait faite pour elle. Ainsi donc se joue la dernière partie d'échec, et la Tour avance de toute sa grâce, pour faire tomber la Reine. Ici-même se tiendra l'ultime affront. Ici-même se tiendront pour la dernière fois Diane et Circé, deux entités destinées à ne faire qu'une pour finalement s'autodétruire. Deux parasites cannibales se dévorant mutuellement, sans même s'en rendre compte avant la dernière expiration. Son visage se fait plus dur, plus froid, plus condamné que jamais. Elle est la prison qu'elle s'est construite. Elle est les milles barreaux qui tentent de retenir Noirceur. « Je me devais d'être présente pour ta fille. » Car elle l'aime comme si elle fut sa descendante récente, alors qu'il n'en est rien. Et qu'elle se devait de lui dire adieux, à elle aussi.



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Déferlantes hormonales (Circé&Diane&Flynn) EmptyMar 9 Aoû - 20:47


DÉFERLANTES HORMONALES

I can't keep calm... i'm going to be a grandma


La situation est inconfortable. Elle se voit des années en arrière. Elle se voit face au miroir, les mains sur ce ventre encore plat mais qui, pourtant, pulse la vie derrière la peau. Elle est perdue, de nouveau, comme cette adolescente bien trop jeune qu'est sa fille, qu'elle fut, elle aussi, par le passé. Alors, elle caresse doucement le dos de sa main, suivant son geste des yeux, emmurée dans un mutisme embarrassée et peinée. Elle ignore de quelle manière l'épauler, ni même ce qu'elle se doit de dire. Sans doute n'y a-t-il pas de bonne attitude à avoir, finalement. Elle passe délicatement son bras autour de ses épaules et, dans un doux mouvement de sollicitude, l'incite à s'appuyer contre elle. Elle appuie sa tête contre la sienne et, un peu naïvement, comme cette mère maladroite qu'elle est, Diane laisse la Banshee en elle s'exprimer. Et, c'est un sentiment, une émotion indistincte, mais douce, lumineuse que son être insuffle à Artemis pour apaiser ne serait-ce qu'un peu les tourments qu'elle sent s'agiter en elle. De toute évidence, elle n'a jamais été doué avec les mots. Sa peau devient plus claire, presque translucide, alors que le flux enlace plus encore la frêle silhouette de sa fille. Elle ne relève pas les yeux vers Circé. Du moins, elle n'ose pas venir soutenir son regard. La dernière fois qu'elle a usé - sans vraiment le maîtriser - ses dons, ce fut pour repousser violemment le joug de celle qu'elle se plaît à surnommer mère. Ce souvenir lui vole une grimace, qu'elle imagine très bien s'étirer, également, sur le visage de son aînée. Elle n'avait pas souhaité lui faire de mal. Seulement, ce qu'elle lui avait présenté en songe l'avait profondément retourné.

Le flot de paroles d'Artemis lui fait écarquiller les yeux. La panique fait vriller sa voix à de nombreuses reprises. Alors, Diane la serre plus encore contre elle, comme pour lui dire qu'elle serait là, quoi qu'il advienne. Les craintes qu'elle a sont celles qu'elle n'a pas véritablement eu le temps de connaître. Mais, elle les comprend. Et, elle devine, sans doute, d'où elles proviennent. On ne peut pas dire qu'elle eut, petite, un modèle familial digne de ce nom. Elle maudit Faolan, l'espace d'une seconde. Peut-être que les choses seraient bien différentes s'il n'était pas parti de la sorte, sans mots dire, sans même savoir qu'il lui avait laissé une part de lui-même qui, maintenant, était âgée d'une vingtaine d'années. Diane s'humecte les lèvres puis, secoue doucement la tête.
- Flynn, répète-t-elle.
C'est asse vague dans son esprit, mais elle se rappelle d'une petite bouille enfantine qui, souvent, courrait dans leur salon pour rattraper Artemis dans quelques éclats insouciants. Au moins, le père n'est pas un inconnu. Au moins, le père n'est pas n'importe qui. Du moins, c'est ce qu'elle se répète silencieusement pour se rassurer. Cela étant, elle ne se priverait pas pour lui passer un savon lorsqu'elle le croiserait à nouveau. Elle est mère avant tout, ne l'oublions pas.
- Est-ce que... tu en as parlé à Flynn ? Tu sais Artemis... ce n'est pas parce que Fa... parce que ton père est parti que lui fera de même.
Elle lui adresse un rictus tendre, plein d'encouragement et d'enthousiasme.
- Et... je suis certaine qu'il t'aime, lui aussi. Qu'il t'aime suffisamment pour assumer cette grossesse avec toi. Mais, tu dois lui en parler. Il a le droit de savoir, et de prendre cette décision avec toi.

Elle inspire profondément et, pose sa main sur celle que la jeune fille a plaqué contre son abdomen. Il y a une sensibilité déconcertante dans son regard à cet instant, un frémissement étrange qui l'avale de bas en haut. Sa fille va être mère. Et elle, elle serait grand-mère. Cette idée n'est pas déplaisante, finalement. Elle est à la fois douce et vertigineuse. Diane choisie cet instant pour relever les yeux vers Circé. Et, elle lui sourit, un peu candidement, comme le ferait une fille auprès de sa mère. Elle a peur, oui, mais elle est également heureuse. Alors, elle laisse ces quelques larmes clandestines perler au coin de ses cils.
- Il n'y a... pas de raison que tu le perdes, souffle-t-elle en caressant ses doigts, toujours posés sur son ventre.
Elle dépose un baiser dans les cheveux d'Artemis, puis incline un peu la tête pour capter son attention.
- Il va falloir prendre rendez-vous... pour savoir depuis combien de temps tu es enceinte, mais également si tout va bien, lui explique-t-elle calmement.
Diane passe une main dans ses cheveux encore humides.
- Nous ferons ça ensemble, d'accord ? Je ne te laisse pas. Je reste avec toi. Nous ferons les choses comme il faut.


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Artemis G. Forrester
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Messages : 381 Je suis arrivé(e) le : 21/12/2015 Sous les traits de : Kaya *Hot AF* Scodelario Je me dédouble : Adin le feu au derche, Adria la maman poule & Asher le bébé stryge Pseudo : Xelette la reine des poneys Crédits : avatar: shiya, gif profil: xelette, tumblr & naitiri, gif signature: Xelette Points : 3261 Couleurs RP : darkred Déferlantes hormonales (Circé&Diane&Flynn) Tumblr_o7zliw84mF1ttv3q4o2_r1_250

J'ai : 21 ans Je travaille comme : Étudiante en psychologie Actuellement, je suis : En deuil et enceinte de son amour d'enfance Alter-ego : Canis latrans, autrement dit coyote Niveau social : Modeste
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I'll make a beast out of myself, gets rid of all the pain of being a man. Can't you help me as I'm startin' to burn.

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I've found a reason for me to change who I used to be. A reason to start over new and the reason is you


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Mon epic gueule de bois de neuf mois.


Je ne savais pas quoi faire. J'étais paumée. Cette nouvelle arrivait au pire moment. Tout semblait parfait en ce moment. J'étais avec Flynn, j'étais heureuse. Son influence positive avait calmé en moi mon coyote avec qui j'avais été en désaccord depuis la mort de grand-mère. Puis il y avait eu un tas de choses positives dans ma vie, ma rencontre avec Mara, les retrouvailles avec ma mère. Autant dire que tout allait pour le mieux pour moi. Alors pourquoi cette tuile m'arrivait en plein sur la tronche hein ? Putain non vraiment, je n'avais jamais su prendre ma putain de pilule hormonale comme il fallait. C'était pas de ma faut si je l'oubliais un mois sur deux et que je ne m'en rendais jamais compte. Je n'étais pas prête. Je le savais. J'étais encore une gamine et c'était encore pire pour Flynn. Il avait 17 piges, il allait au lycée putain. Ce n'était pas normal d'arriver aussi jeune avec une copine enceinte. Ça allait tout gâcher je le savais. Je voulais me persuader que tout ceci était un mauvais rêve. Mais c'était bien réel. Je me senti presque un peu coupable d'avoir ressenti cela quand Circé commença à parler. Je savais bien que ce que j'avais sous le ventre n'y étais pour rien. Ce têtard était... innocent. Je ne le détestais pas, mais la couleuvre était dure à digérer là. Moi qui avait chroniquement et de manière névrotique tout fait pour éviter e devenir comme ma mère, voilà que je me retrouvais enceinte comme elle. Non sérieusement là ? Circé me lançant un monologue bien mystérieux. Un de ces trucs dont elle avait le secret. Bon par contre j'avais rien piffé à 75 % de ce qu'elle avait dit mais j'avais compris juste que je serai prête en voyant mon gamin et que je ne serai pas seul... Ce qui pouvait me remonter le moral.

Et voilà que le second comité de soutien était déjà arrivé. Je me retrouvais rapidement assise sur le canapé alors que ma lère apprenait la triste vérité avec ce teste de grossesse. Alors qu'elle était à mes cotés, je sentais toute ma panique monter d'un cran. Je posais ma tête contre la sienne, stupidement comme une gamine qui cherchait avidement le soutien de sa maman. Tout simplement en réalité. Alors je lui parlais de Flynn, cet enfant qu'elle avait connu jadis. Le neveu d'Oreste, celui que j'avais longuement considéré comme une figure paternelle à part entière. Diane me serrait dans ses bras et j'étais presque rassurée. Elle était là, elle était présente et c'était le plus important pour moi à cet instant. Elle répétait son prénom, je confirmais de la tête. C'était bien Flynn. D'un coté, il était le seul avec qui je couchais alors ça réduisait pas mal le champs des possibles. Bien que ça n'excluait pas l'immaculée conception, ou l'insémination par des aliens aussi. Ouais mais ça, fallait pas déconner. Se droguer c'était plutôt mauvais pour la santé.

Je secouais la tete de droite à gauche pour répondre à ma mère. Non je n'avais pas parlé à Flyn de ça, d'un coté, je venais d'apprendre moi-même que j'avais un têtard qui grandissait en moi alors bon... Déjà que je n'avais pas vraiment enregistré la chose. Alors lui parler de ce petit détail qui risquait de gâcher toute notre relation.... NO FUCKING WAY ! Mais Diane avait raison sur une chose. Flynn n'était en rien Faolan. Je connaissais Flynn depuis toujours et ce n'était pas si facilement qu'il viendra à me quitter. Les paroles de ma mère me touchèrent en plein cœur. Flynn, celui pour lequel j'étais tombé amoureuse. Celui pour lequel j'étais amoureuse depuis si longtemps, sans assumer. Celui qui était le père de mon têtard. Il avait le droit de savoir. Je devais lui en parler et savoir ce que nous allions faire. Mais je savais une chose, je savais que je voulais garder le petite être qui grandissait en moi. Je pris une longue inspiration pour me détendre. Je me penchais pour saisir mon téléphone qui gisait sur la table basse. Les doigts tremblant j'envoyais un message à Flynn. Tu peux passer à mon appart rapidement stp ? Besoin de te parler d'un truc important. Je t'aime. Bon, ça c'était fait. Maintenant fallait-il espérer. Je me retournais alors vers Circé.Merci. Puis vers ma mère. Merci à vous deux, je suis une gamine perdue sans vous.

La main de ma mère se posa sur la mienne qui était posée sur mon ventre qui semblait pourtant si plat. Bon certes, ça finirait par changer, je le savais bien. Être mère, voilà qui serait bien une expérience étrange pour moi. Le simple fait d'y penser était chelou. Mais je savais une chose, je ne voulais pas faire les mêmes erreurs qu'elle, les mêmes erreurs que Diane. Je me refusais d'être cette mère alcoolique et absente. Je voulais etre une maman poule et sur-protectrice. Il n'y avait pas de raison pour que je le perde. Je ferai tout pour le garder, garder cet petite être sous mon nombril. J'acquiesçai silencieusement quand elle me parla de prendre un rendez-vous chez le gynéco. Voilà qui devenait foutrement sérieux. Trop sérieux. Je déglutis difficilement alors que ma deuxième main se posa sur mon ventre. J'allais lui demander de venir avec moi. Je voulais que ma mère soit présente pour ces rendez-vous. Mais avant même d'avoir pu ouvrir la bouche, elle évoqua cette idée. Je la regardais avec une certaine émotion dans les yeux. Je ne cherchais plus à le cacher. Un grand sourire illumina mon visage. Elle ne me laisserai pas, elle serait là avec moi pendant ces neuf mois. Je me précipitais sur ma mère, cherchant plus que de raison une étreinte maternelle. La fifille qui avait besoin d'un groooos câlin. Merci maman, je t'aime. Simple efficace, des paroles que nous échangions assez peu, que nous avions assez peu échangées. Mais ce n'était pas le moment de remédier à ça ? En tout cas c'était en bonne voix pour !



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[hrp/ Nous allons être rejoint par Flynn au prochain post :hoho: ]
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Artemis G. Forrester a écrit:
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Mon epic gueule de bois de neuf mois.


Tu peux passer à mon appart rapidement stp ? Besoin de te parler d'un truc important. Je t'aime.

Oh oh oh... Panique quand tu nous tiens! Le garçon prit une grande inspiration en regardant le message sur son téléphone. Lorsqu'il avait sonné il avait pensé à ne pas regarder. Pas qu'il ne pouvait pas, juste qu'il n'en avait pas envie. Et puis il avait eu rapidement la tête qui tournait. Croyez c'était pas bon signe pour quelqu'un qui avait un pouvoir comme le sien. Le garçon avait donc lâché le pinceau qu'il avait en main et attrapé le torchon. La tête qui tourne et le téléphone qui vibre ça n'annonce pas bon signe... Il soupira avant de regarder le destinataire. C'était Artémis. BIEN, Ouais, si c'était elle c'était obligatoirement positif, non? (Oui la naïveté n'a jamais tué personne, mensonge). Le message en lui-même ne présageait pas quelque chose d'insurmontable mais il ne transpirait pas non plus la joie de vivre non plus. Il y avait un petit "je t'aime" ok, vive la positivité. Mais il y avait "rapidement stp". Pas positif. Rapidement c'était jamais bon. Flynn essuya donc mieux ses mains avant de partir à la salle de bain se laver les mains. Et puis il y avait "important" Bruh. Le jeune homme releva la tête pour se regarder dans la glace. Important. Est-ce qu'il avait fait une connerie? Expliquer. Une connerie. Plissant le front, il se mit à réfléchir. Une connerie avec Artémis? Certainement pas. Il tenait à elle plus qu'à sa vie. C'est pas comme si sa vie était magique aussi... Se passant de l'eau sur le visage, le Deslauriers prit quelques respirations en se regardant. Eurk, il avait pas la mine des meilleurs jours mais c'est pas grave. C'est rien. C'était Artémis. Rien que l'idée de la voir lui mettait un sourire sur le visage. Oui soucieux le sourire certes, mais ça restait un sourire non.

"Themis, je sors, je serais... Je rentrerai peut-être pas ce soir. Dis à Eros de ne pas s'inquiéter..." Il ferma la porte en soupirant. "T'façon je suis pas sur que ça l'inquiète beaucoup." Descendant les escaliers quatre par quatre, il attrapa sa veste avec une rapidité qu'il ne se connaissait pas et l'enfila, ouais il était de plus en plus nerveux et prendre la voiture semblait être une idée moyennement intelligente. Soupirant, Flynn sortit attraper le premier bus qui pouvait l'emmener voir sa bien-aimée. Posant une main sur sa poche, le blond pesta se rendant bien compte qu'oublier son portefeuille à la maison ne pourrait pas l'aider à passer dans la légalité la plus pure. Grognant il se glissa au fond du bus en regardant encore et encore son téléphone. Ouais le message il aurait pu le foutre en fond d'écran tellement elle inspirait son regard. Paniiiique. Légère, profonde, qui lui mettait une boule au fond de l'estomac. Elle n'allait pas partir elle non plus? Si? Elle allait partir elle aussi? L'idée lui arracha un soupir déchirant. Elle allait partir elle aussi. C'était sûr...

D'un coup, dans sa tête, le bus roulait beaucoup trop vite, il l'emmenait presque à l’abattoir. Il s'imaginait déjà les excuses pitoyables qu'elle trouverait. Désolé Flynn, le départ d'Oreste, ma mère, ces idées me poussent à partir. Je peux refaire ma vie ailleurs!" Ou alors un basique "Tu sais, c'est mieux comme ça..." Encore un petit "Désolé Flynn, t'étais trop jeune, j'ai besoin d'entrer dans la vie active..." Oh! Il sonnait bien celui-ci! Baissant la tête, son regard se posa sur une petite fille qui s'amusait à attraper la moustache de son papa. Ils semblaient bien s'amuser. Le garçon se demanda si un jour il avait été comme ça. Bon déjà attraper la moustache d'un papa qui n'est pas là c'est fort... Enfin, ce n'était pas le moment pour ce genre de questionnements. Ou ça l'était peut-être parfaitement. Parce que le bus ce n'était que ça. Des gens, de différentes façons se retrouvaient ensembles. Et c'était le moment de se demander. Est-ce que lui aussi est orphelin? Est-ce que lui c'est fait lâcher aussi salement par sa copine? Est-ce qu'elle est seule parce que son mari est mort? Ouaiiis moment glorieux et plein de bons sentiments. Il broyait du noir cette fois-ci Flynnou... S'attendait presque à avoir un accident (il aurait peut-être préférer?) mais le nom de son arrêt résonna dans le bus et finalement il descendit. Génial.

Le silence s'était fait dans sa tête. Pour une fois... Flynn se demandait si finalement c'était une bonne idée de pousser cette porte. Mais il savait très bien que sa petite amie était un Berserker. Et que par conséquent elle l'avait sûrement déjà entendu arriver jusque là. La tête lui tourna de nouveau avant qu'il tape à la porte. Il toqua avant d'entrer. Elle n'était pas fermée à clefs. C'était le moment de rentrer. Le silence était là. Moment gênant où le garçon se sentit relativement petit face aux trois femmes qui se tenaient là. Il y avait une femme qu'il ne connaissait pas, la mère d'Artémis et finalement cette dernière. Autant de monde le fit encore plus paniqué et il ouvrit la bouche avant de la refermer comme un poisson. "Bon.. Bonjour?" Pfff... Bah oui, bonjour la crédibilité. Avalant difficilement sa salive il prit son courage à deux mains et s'avança vers Artémis, voilà, la voilà la pression! Il la regarda, sûrement totalement flippé. "Artémis, tu vas bien?" Question con bonjour. On ne demandait pas une urgence sans raison. Et on avait pas un cortège sans raison!



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[hrp/Bonjour  :hi:  -Artémis je t'ai piquer ton code sorry. Il était tout fait!  ]
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