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The beginning of your end... { SAM & Heath' }

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Simon A. Montgomery
Sidh - Ombre
Simon A. Montgomery
Sidh - Ombre

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Messages : 375 Je suis arrivé(e) le : 29/03/2016 Sous les traits de : Iwan Rheon... Pseudo : KSS ©... Crédits : KSS ©... Points : 1832 Couleurs RP : #292518... J'ai : 544 ans... Age d'apparence : la vingtaine... Je travaille comme : serveur au Crazy Darwin... Actuellement, je suis : célibataire volatile... Niveau social : très aisé mais le cache bien... The beginning of your end... { SAM & Heath' } 396038Gifgif
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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyMar 12 Juil - 21:28
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Simon A. Montgomery & Heathcliff A. Lovecraft

Dire pourquoi je me trouvais là serait une très bonne question. Comme poser la question du pourquoi de tous ces voyages. Pourquoi me trouvais-je à un tel endroit à un tel moment, personne ne peut l’expliquer. Surtout lorsque l’on est un Sidh, qui répond de par sa nature, à l’appel de la mort.
Quoi qu’il en soit, cela fait quelques jours que je suis à Ottawa. Je n’ai pas encore retrouvé ma sœur, bien que j’ais toutes les informations nécessaires pour la retrouver…  Du coup, je me permets de visiter cet endroit très intéressant. Endroit qui regorge d’une concentration d’êtres surnaturels exceptionnelle. Je prends mon temps pour analyser, côtoyer, apprendre cet endroit. Bien que j’ai tout le lux de profiter d’un appartement très beau et très complet dans un quartier assez huppé, je ne peux guère dormir, manger, vivre… donc, bien qu’il soit un lieu très agréable à vivre, j’aime passer du temps à me promener aux travers de ces rues toutes aussi différentes les unes des autres.

J’étais je ne sais où exactement, je n’étais ni perdu ni égaré mais je ne savais pas à quelle adresse précisément je me trouvais. Aucune raison, aucune cause ne m’avait poussé à venir par ici, et pourtant… Alors que j’étais en train de remettre tous mes souvenirs passé en tête, je fus happé, comme je le fus déjà autrefois lorsqu’il y avait un être vivant sur le point de mourir, près d’une personne sinistre et sombre, au sol, en train d’agoniser. Mes croyances aux coïncidences se virent réellement remises en question… Alors que j’avais les mains dans les poches, l’esprit tranquille, me promenant simplement dans l’immensité de cette petite ville, je me retrouvai là, en une seconde, devant une scène improbable où la mort me demandait de jouer mon rôle de Sidh. Alors que cet être étrange était en train d’agoniser, je voulu me rapprocher, telle une fumée perdue et dispersée dans la pièce, mais un autre être arriva. J’étais là, tel un fantôme, vivant la scène aux ralentis, les mouvements de vitesse fumants dans un flou divin. Je voyageais autour d’eux, J’étais la pièce dans laquelle tout se déroulait… Témoin malgré moi. Le second être arriva à ôter la mort du premier. Ce n’était pas la première fois que j’assistais à un suicide où je fus invité malgré moi à hurler l’arrivée de la mort. Sauf que ce rôle, je l’ai rejeté. Mais cette fois-ci, c’était réellement différent. J’étais clairement incapable de cerner ce qui attisait autant mon intérêt pour ce cadavre vivant gisant sur le sol de son salon. Après un long moment, ils montèrent tous les deux vers la salle de bain pour nettoyer les traces de cette action et de ce passé douloureux visiblement… Quant à moi, je ne les quittai pas. Ma présence étant très légère et eux, très perturbé par ce qu’il venait de se passer, ils ne pouvaient donc pas me détecter. J’étais les yeux, les oreilles de ce lugubre manoir, rempli d’expressions de toutes sortes. J’étais réellement fasciné…

J’attendis que le deuxième soit partit… La pauvre premier, était dans ce qu’il ressemblait le plus à une chambre. Je ressentais toute sorte de sensations. Trop diverses pour toutes les identifiées… Je l’admirais. Dans l’ombre que j’incarnais, glissant sur les murs déjà sombres, je le suivais attentivement, regardant son visage, voulant toucher ses cheveux, caresser sa peau blanche,…

Mes ombres envahirent davantage la pièce déjà plongée en grande partie dans l’obscurité. Telles de jolies vagues noires translucides, souples et légères qui avancèrent vers cet homme, mon visage cadavérique apparu au-dessus d’une silhouette vêtue de noire également, un costume très soigné. Mes mains meurtries apparurent elles aussi, faisant le contraste, tout comme mon visage, avec l’obscurité qui nous entourait… Je ne voulais pas lui faire peur, c’est pourquoi je tenais mes distances face à lui… De ma voix sérieuse et curieuse, je lui demandai alors : « As-tu peur ? »



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Heathcliff A. Lovecraft
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Messages : 283 Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016 Sous les traits de : Marilyn Manson Je me dédouble : Jahaal J. Sepehr & Aldous B. Koch & Archibald S. Rosier Pseudo : Yuki Shuhime Crédits : @SWAN Points : 3578 Couleurs RP : #660000 The beginning of your end... { SAM & Heath' } Tumblr_mxzcjiCoY31rk4sq3o1_250

J'ai : 44 ans Je travaille comme : Artiste peintre & Professeur aux Beaux Arts Actuellement, je suis : Follement amoureux d'une Ombre, mais c'est un secret Pouvoir : Manipulation du son Niveau social : D'anciennes richesses familiales
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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyMar 12 Juil - 22:41
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21 Juillet 2016 - 3h - Heath & Simon


Il ne trouvera pas le sommeil. Alors il se contente de regarder le plafond. Il est dans sa chambre. Cela faisait des semaines qui n'y avait plus été que pour des nuits entières de perversion avec des prostituées rousses et faméliques, à l'air de cadavre sans la cruauté de la femme dont elles étaient les avatars. Des simulacres sans panache pour décharger une frustration qu'il ne savait pas contrôler. Le refoulement n'avait plus de prise sur lui, il avait perdu la force d'oublier il y a bien longtemps. Alors, dans les draps propres qu'Avalon lui avait mis, l'air nouveau chassant l'atmosphère de rance et de stupre quand elle avait ouvert les fenêtres, il se contentant de regarder pensivement le plafond sans le voir. Ses yeux étaient voilés, sa gorge le lançait de la brûlure caustique du poison recraché juste à temps. Ce soir, il a voulu mourir. Ce soir, il avait échoué. Comme si son existence entière n'était qu'un cuisant échec, même le tout dernier jour. Qu'il ne serait pas car on était déjà "demain". Avalon n'avait consenti à le quitter que lorsqu'il lui avait imposé, refusant qu'elle prenne le moindre risque pour son ou sa futur(e) filleul(e). Elle avait fait beaucoup pour lui ce soir, elle l'avait sauvée. Il ne pourrait jamais la remercier suffisamment. Car même s'il avait étouffé de sa souffrance jusqu'à avaler le verre de poison, Heathcliff n'en voulait pas à sa tendre amie de l'avoir ramené. Surement lui avait-il envoyer ce message d'adieu uniquement pour cela, inconsciemment. Il n'aurait aucune de ses réponses ce soir, rien ne servait de poser ce genre de questions ...

Pourtant, il sait qu'il ne pourra pas dormir. Fermer les yeux voudrait dire prendre le risque de voir Mara le hanter à nouveau. Et Diane n'est plus là pour absorber sa souffrance, Avalon n'est plus là pour neutraliser son venin. Non, il est seul, ce soir. Seul avec son incommensurable douleur que rien ne semble pouvoir soulager. Il tousse un peu. Son corps entier lui fait mal. Son amie a insisté pour désinfecter et panser ses plaies, et il s'était laissé faire, convaincu que creuser chaque jour davantage ces profondes entailles n'allégera pas son tourment et qu'attraper le tétanos à force de se lacérer avec des lames de rasoirs sales, n'était pas la solution vers une mort rapide mais plutôt une longue agonie. Elle avait raison. Cette soirée avait brisé la volonté d'Heathcliff qui se sentait incapable de tout, démuni et terriblement seul. Abandonné à un sort plus pénible encore que la mort. Son honneur était bafoué, si honneur il avait eu. Son torse bien droit contre la tête de lit, calé par quelques oreillers de plumes, il évite de bouger. Les bandages sur sa poitrine l'oppresse, il peine à respirer et déjà il sait que les blessures suintent et maculent les pansements blancs de leur vermeil épais. Il grimace un peu. Ses paupières sont lourdes et la fatigue le gagne, mais il refuse de s'abandonner à l'étreinte mortifère de Morphée. Le sommeil est son terrain de jeu préféré. Mara. Elle hante ses souvenirs et plus encore ses cauchemars. Non, il ne veut pas s'endormir.

Alors il regarde le plafond sans le voir, avec l'impression que l'obscurité dans la chambre se fait plus dense, que les ténèbres naissent du pans de murs que la chandelle sur sa table de nuit n'éclaire pas. Il a envie de les laisser venir à lui, l'envahir et l'absorber. Il veut souffler sur la flamme qui vacille pour l'éteindre et s'abandonner à la morsure du néant qui semble vouloir l'enlacer. Mais il n'a plus de souffle, plus de force. Il est comme prisonnier d'un corps trop lourd, trop abîmé pour réagir à ses ordres, une enclume de plomb qui leste son âme de plume désireuse de s'envoler. N'importe où, ailleurs, bien loin d'ici. Mais il croit décelé une silhouette dans sa torpeur. Un corps qui se découpe dans l'épaisse volute d'ombres. Il se meut, il avance à pas lents pour sortir du néant, pour dévoiler son visage. Heathcliff déglutit. Enfermé dans ses bandages trop serré, recouvert d'un pyjama de soie ajusté, les mains nues de ses habituels et rassurant gants de velours, il était vulnérable, à la merci de l'étranger qui venait de se matérialiser devant lui. L'angoisse scelle son attention sur l'homme qu'il aperçoit de mieux en mieux.

Un frisson glacé coule le long de son échine et ses membres ankylosés refusent la fuite que son esprit alerte lui ordonne. Il ne bouge pas, faible chose inerte dans son lit à baldaquin, écrin de soie pour un long morceau d'opale à demi-mort. Le drap qui le recouvre lui semble un linceul quand une voix vibre du silence. Les paumes d'Heathcliff se crispes sur le tissu, ses doigts tremblent. Une terreur sourde coule dans ses veines, mais ses nerfs sont feignants, ses muscles paralysés, et il reste désespéramment immobile. Peut être la mort venait-elle finalement achever son oeuvre, peut être l'homme à la silhouette sombre, vêtu de noir et d'un grand capuchon rabattu sur ses épaules, était-il venu le chercher, échanger son âme en tribu pour apaiser la fureur de la Faucheuse s'étant déplacée pour le prendre plus tôt dans la soirée. Il y avait sur les traits de l'inconnu la pâleur de la mort et l'odeur que portait Diane aussi, l'odeur de ceux qui ne vivent plus. Deux immenses yeux d'un bleu translucide le transpercent quand l'homme l'interroge dans un murmure presque suave. Il n'y avait pas d'agressivité ni de violence dans sa question, seulement une curiosité sincère. Il garde d'ailleurs une distance respectable du lit du peintre sans pour autant le quitter du regard. Heathcliff déglutit faiblement, et de sa voix éteinte, lui dit :

"Oui ... oui je suis terrifié. Qui es-tu, que viens-tu faire ici ? Tu es venu me chercher pour m'emmener ? Tu es le messager, l'Ange de la Mort qui vient réclamer son du ?"



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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyMar 12 Juil - 23:53
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Je le contemplais, là. Dans son lit, droit, appuyé contre la tête de son lit à regarder droit devant lui lorsque j’apparu à ses yeux. Ma question était stupide   Évidemment que mon entrée était pour le moins flippante. Mais je suis une Ombre… Celle de la Vengeance depuis plus de cinq siècles déjà... Je ne peux pas apparaître plus délicatement.
Je l’admirais, tel une œuvre d’art incompréhensible qu’on vient d’obtenir à une enchère et qu’on dépose enfin en trophée chez soi. On s’interroge sur les raisons qui nous ont poussées à l’acquérir. Mais aucune réponse ne vient. Il m’offrait en spectacle les stigmates de sa tentative de suicide et de tout ce qu’elle signifiait, avant son acte en bonne et due forme. Cet être avait beaucoup souffert et avait perdu le goût le vivre. Je n’avais jamais perdu cette rage de vivre ! Je m’y étais accrochée de toutes mes forces et on me l’a ôtée malgré moi. Je ne concède en rien cet acte. Jamais je n’étais descendu aussi bas. Je ne comprenais pas… Pourquoi est-ce que des êtres se donnent ainsi la mort ?! La vie est si précieuse… Mais la mort des Sidh n’ont en rien plus de sens.

De sa voix faible il me répondit : « Oui ... oui je suis terrifié. Qui es-tu, que viens-tu faire ici ? Tu es venu me chercher pour m'emmener ? Tu es le messager, l'Ange de la Mort qui vient réclamer son dû ? » Il parla beaucoup pour quelqu’un aussi affaibli mentalement et physiquement. Je ne bougeai toujours pas, attendant presque une invitation officielle pour obliger l’homme à supporter ma présence. Il était donc terrifié de me voir… Il me demanda qui j’étais et ce que je venais faire ici. J’aimais bien cette illustre image qu’il avait de la mort. L’Ange de la Mort ne parle pas. Il exécute son travail comme n’importe quelle entité en ce bas monde de l’au-delà. Je ne sourirai pas d’amusement, mais je ne sourcillai guère non plus. Je commençais à laisser retomber les ombres qui m’entouraient pour laisser paraître ma silhouette plus visible et mon visage de cadavre commença à s’effacer pour laisser place à un visage plus humain, plus ‘normal’ sans doute plus rassurant et moins effrayant tout en lui confiant : « C’est plutôt flatteur de me confondre avec la grande Faucheuse… » Puis, je baissai le regard pour déboutonner mes boutons de manches et tout en les pliants soigneusement sur elles-mêmes, je lui répondis aussitôt : « Sache que le jour où elle viendra te chercher, elle ne te posera aucune question. Elle ne parle pas. » Ainsi dit, j’étais pratiquement certain qu’il devine alors la nature de mon être. S’il n’en était pas sur jusqu’ici, avec les ombres qui m’entouraient. D’ailleurs, s’estompant d’avantage, les manches pratiquement retroussées, je lui confiai alors la raison de ma présence ici, en plongeant mon regard dans le sien, malgré la distance respectable qui nous séparait : « Je suis navré de m’être invité chez toi de la sorte et en ces temps durs… Ta mort m’as fait venir ici, comme ma nature me l’oblige. Mais tu as été sauvé par ce gracieux être qui porte la vie en elle. Tu aurais donc toutes les raisons de croire que je n’ai plus rien à faire ici sauf que… »  Je m’interrompis. J’eus soudain conscience que je parlais beaucoup à mon tour alors que les mots n’étaient pas plus utiles que les gestes. Posant alors mes yeux qui n’avaient clignés un seul instant lors de mon monologue, sur les pansements qui commençaient à percer, sur le torse de mon hôte, je préférai dire alors : « Permet-moi de te soigner… » Lui demandais-je sans réellement prendre le ton de la question. Ma voix se voulait rassurante et claire. J’avais vu où la femme aux longs cheveux noirs avait posé les affaires pour le soigner. Je m’y rendis donc, sortant de la pièce et en y revenant, d’un pas un peu plus lent que la normal, résonnant sur le sol, les mains chargées de soins et de pansements. J’arrivai à son chevet. Il était clairement trop faible que pour refuser mon aide…
Ma peau était à présent vierge de toute trace de mort. Les ombres avaient quitté la pièce, laissant la lumière nocturne faire son travail. Regardant cet être dans les yeux, je retirai soigneusement un premier pansement imbibé de sang. D’une boule de coton et de désinfectant, je vins lentement appuyer sur la plaie qui était à présent à l’air libre. Je la contemplais, puis appuyais suffisamment fort pour arrêter l’hémorragie et la panser méticuleusement.




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Dernière édition par Simon A. Montgomery le Jeu 14 Juil - 14:29, édité 1 fois
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Heathcliff A. Lovecraft
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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyJeu 14 Juil - 0:32
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21 Juillet 2016 - 3h - Heath & Simon


L'Ange de la mort avançait. Sa silhouette se faisait de plus en plus limpide, les ténèbres qui l'entouraient se dissipant à mesure qu'il s'approchait du lit. Petit à petit, Heathcliff parvint à distinguer les traits de son visage, moins cadavérique, plus vivant. Le squelette décharné se gorgeait de chair et de muscle, la peau recouvrant l'écorché qui affichait un air morne, une expression neutre. Sa voix était une mélopée qui chantait à son oreille, et à moitié groggy par le poison et son antidote ainsi que les anti-douleurs que lui avaient donné Avalon, il se plut à l'écouter en dodelinant doucement de la tête. Comme bercé par le ton sobre, rauque et la voix grave sortant de cet être diaphane. Il n'entendait pas ce qu'il disait, il voyait simplement ses gestes, mécaniques, soignés, presque obsessionnels alors qu'il remontait les manches de sa chemise. La mort ne parlait pas, disait-il, et le jour où elle viendrait quérir son âme, il le saurait. Le peintre ne sut s'il devait être rassuré ou se liquéfier de terreur, mais pris dans sa torpeur, il ne fit que hocher la tête et sourire. Un sourire si large qu'il fendait son visage difforme d'un air goguenard, presque moqueur. Il n'en était rien. Sa catatonie le rendait tellement faible qu'il n'avait la force de rien d'autre.

L'Ange est tout proche mais garde une distance confortable. Ses pupilles translucides, acérées, le fixent. Il ne cille pas. Jamais. Il se contente de capturer son regard. Heathcliff déglutit doucement et l'écoute s'expliquer avec toute l'attention qu'il lui reste. L'Ange est un Sidh, comme Diane, il avait perçu dans son odeur la même fragrance suave de mort que sur elle. Mais il y avait quelque chose d'inquiétant en lui, presque malfaisant. Comme s'il était l'avertissement, la menace, suspendu aux lèvres d'une Faucheuse muette, n'attendant qu'un signal discret pour le dévorer. Mais l'Ange ne donne guère d'explications sur sa présence. L'Alchimiste était revenu de l'au-delà avant même d'en franchir le seuil, et à cet instant, le coeur battant dans sa poitrine, le sang coulant dans ses veines, l'énergie circulant dans ses nerfs, prouvait qu'il était bien vivant. Il amorce une phrase qu'il ne termine pas mais Heathcliff n'ose pas l'interroger, comme hypnotisé par ce regard intemporel, lourd et pesant qui ne se détache de ses prunelles asymétriques que pour fixer sa poitrine couverte de bandages. La demande n'a rien d'une supplique, tout d'un ordre auquel le peintre ne peut s'opposer. Il hoche simplement la tête sans dire mot. Même si Avalon avait fait le nécessaire, ses plaies étaient profondes, infectées surement, et avec tout l'alcool et toute la drogue qui polluait son sang, c'était impossible qu'il cicatrise convenablement.

Heathcliff le regarde sortir de la chambre, rejoindre la salle de bain attenante où Avalon l'avait emmené pour le baigner, le panser et comprendre son geste. Un soupire à fendre l'âme s'échappe de ses lèvres. Cet étranger lui fait peur et pourtant il le fascine. Son visage lisse, ses yeux perçants qui ne cillent jamais, sa voix rauque et sa silhouette mortifère. La personnification de ce qu'il redoutait jusqu'alors plus que tout, et qu'il a tenté de devenir ce soir. Mourir. L'Ange était mort et était revenu, mais le peintre ne rêvait que du grand requiem, du départ sans retour, de la fin de tout, du néant, de l'obscurité éternelle. Il aurait voulu plonger dans la fange et s'y noyer pour se sentir libre. Et pourtant il était là. Pour l'heure, il était trop meurtri, trop déboussolé, trop bouleversé pour savoir s'il était soulagé ou triste de ne pas être parvenu à en finir. Non, pour l'heure, il suivait les mouvements de cet homme qui venait d'apparaître dans sa chambre et qui revenait avec une trousse de soin pour s'occuper de lui. Il ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu, et il voulait prendre soin de lui, le soigner, l'apaiser. Pourquoi ? La question effleure ses lèvres sans en sortir. Il demeure coi, terriblement affaibli, incapable de protester lorsque la main masculine détache lentement ses bandes imbibées de sang et de pus.

Il ne peut se soustraire au regard enivrant que l'Ange porte sur lui. La douleur qui tenaille son torse le lance et il grimace quand le coton imbibé d'alcool rencontre ses chairs découpées. Il se mord la lèvre si fort qu'elle bleuit, un hématome imposant se forme là où de nombreuses cicatrices, plus anciennes, plus pâles, de marques de dents barrent la peau. Avalon lui a fait promettre de ne plus se détruire et il a acquiescé sans volonté, juste pour qu'elle retourne chez elle s'occuper de son enfant et se reposer. Pourtant, il a l'impression de la trahir déjà alors que des larmes acides lui brûlent les yeux. Que lui arrive-t-il ? Comment en est-il arrivé à cette déchéance ? Pas même la mort de ses parents, ni le départ de son ex-femme enceinte ne l'avaient poussé dans de tels retranchements. Alors pourquoi maintenant ? Il n'aurait su le dire, mais peut être que le Sidh devant lui était la clef de ses questionnements. Il ne le savait pas encore, mais sans doute était-ce le destin qui avait mis Mara sur sa route, puis Diane et Avalon pour en arriver à ce moment précis où son Ange entrait dans sa vie ... Finalement, alors que l'homme se concentre sur ses blessures, Heathcliff, haletant de la douleur que sa pression faisait sur les entailles, grogne entre deux grimaces :

"Pourquoi ... pourquoi tu fais tout ça pour moi ?"



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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyJeu 14 Juil - 14:54
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Alors que j’étais penché vers lui, appuyant sur sa plaie ouverte pour arrêter la précieuse hémoglobine de couler, il me posa la question. La question à laquelle je n’avais moi-même, pas de réponse. Je le voyais grimacer sous la douleur. Douleur qui était bien pire quelques instants plus tôt, vu ce que son corps a lui-même rejeté. Grâce à l’alchimiste qui lui avait ôté la mort du corps, ce dernier c’était rebellé contre ce geste indigne. Donnant à cet homme, bien plus de douleurs, de souffrance telle une punition corporelle largement méritée.

J’interrompis mon observation de l’action que j’étais en train de faire, pour le fixer, le temps d’une seconde. Je pansai sa blessure soigneusement, après que cette dernière ait cessé de suinter. Je vins alors m’assoir à moitié à côté de lui, face à lui. Le fixant droit dans les yeux de ce regard que l’on me reconnait perçant et incommodant, j’avais réduit encore la distance entre nos âmes et je lui répondis :

« C’est à toi de me le dire… »

Lui dis-je, dans un murmure. Je ne savais pas pourquoi j’étais là. Je savais que c’était son geste ignoble, son appel de la mort qui m’avait attiré entre ces murs. Mais après avoir assisté à la scène, après m’être littéralement laissé hypnotiser par cet alchimiste aux iris asymétriques, quelque chose m’obsédait en lui. Et le pire, c’est qu’après tant d’années d’errance en tant que Sidh, et même de mon vivant, je ne m’étais jamais laissé happer de la sorte, par un être quelconque. La richesse m’avait obsédé. La vengeance m’avait obsédé. La connaissance m’avait obsédé… Mes trois maîtresses depuis toujours ! Et aujourd’hui ? Voilà que je venais de me laisser hanter par ce même sentiment, mais pas pour une allégorie, mais bien par la plus simple expression de l’humanité : un homme. Comme je l’avais été et comme je ne suis plus que l’ombre aujourd’hui.

Je pris un peu de recul avec mon visage, pour contempler le sien. J’étais à la parfaite distance que pour me permettre de remettre une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, pour mieux le regarder. Tout en fronçant les sourcils, j’étais moi-même dans l’incompréhension. Je lui demandai alors, d’une voix plus neutre et plus grave que celle de ma dernière réplique :

« Pourquoi t’être donné la mort l’ami ? »

J’espérais que sa réponse allait répondre à cette incompréhension. Moi-même ne pas me comprendre était quelque chose qui ne m’était encore jamais arrivé. Je m’étais déjà remis en question, pour comprendre mes démarches, pour comprendre ce qui s’offrait à moi si je faisais tel ou tel choix. Mais jamais je ne m’étais retrouvé dans l’incompréhension. J’avais déjà été victime de pulsions, des pulsions que je comprenais. Mais aujourd’hui, j’étais face à lui qui m’empêchait de comprendre… Et je dois bien l’admettre, ça me hante l’esprit et je n’aime pas ça…





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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyDim 17 Juil - 7:33
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21 Juillet 2016 - 3h - Heath & Simon


Il y avait dans son regard, une pesanteur, une lourdeur insistante si terriblement intense qu'elle tenait presque de la fascination. Ce regard le brûlait comme ses prunelles translucides, ne cillant pas, découvrait chaque arrête et chaque courbe de son visage émacié. L'Ange détaillait toutes ses expressions, la moindre grimace, comme s'il refusait de le perdre des yeux ne serait-ce qu'un instant. Heathcliff, instinctivement, laissait ses pupilles asymétriques se perdre dans ce puits sans fond, cette abysse intrigante qui, malgré son état profondément absent et sa catatonie, le fascinait à son tour. Un jeu de battement de paupières de plus en plus proches pour le peintre, et un bleu de plus en plus clair et opalescent pour le Sidh. Heath ne réalisa même pas qu'il s'était rapproché et qu'il avait pris place sur le lit, à ses côtés, juste en face de lui. Il déglutit faiblement, et d'un soupire presque suave, avale une goulée d'air gorgé du parfum de musc et de mort que le brun portait. Une crampe noua ses entrailles, et une étrange palpitation pressa son coeur éprouvé. Il s'interrogeait sur tout ce qui avait forgé cette soirée, sur chaque seconde et son développement chaotique, mais ne trouvait aucune réponse, incapable d'une réflexion cohérente parmi sa torpeur.

Sa voix finit par rompre un silence envahissant. Un timbre rauque, masculin, perturbant, qui retentissait avec une gravité propre aux messages, comme si un étrange écho propageait un peu plus l'onde sonore et la déformait légèrement. Heathcliff avait déjà remarqué cela auprès de Diane, ce qui ne fit que le persuader davantage qu'il était de la même race qu'elle. Doucement, il hocha la tête, comme si l'homme si proche de lui comprenait à demi-mots son tourment. Si sa nature l'avait attiré, c'était autre chose de plus profond, de plus fort, qui faisait qu'il était apparu, et qu'il restait auprès de lui. Quelque chose d'imperceptible, d'incompréhensible et de terriblement grisant pour le peintre qui inspirait toujours plus cette odeur enivrante, à s'en faire tourner la tête. Il s'abreuvait de l'éclat si particulier de son regard, se plongeait à corps perdu dans la seule âme qui partageait sa solitude cette nuit. Les ténèbres le terrifiaient plus que jamais, et même si l'Ange était né d'eux, évoluant telle une ombre parmi les ombres, il le rassurait. Il y avait dans cette façon de le regarder, une sorte de compassion sans la moindre once de pitié, et surtout beaucoup d'interrogations. Comme l'Alchimiste, l'Ombre ne comprenait pas et ils partageaient leur ignorance dans cette étreinte des pupilles muette que la voix vibrante vint encore briser.

Sa paume s'était égarée à effleurer sa joue en remettant une mèche de cheveux encore humide derrière son oreille. Un contact aussi doux et voluptueux que le velours. Ses sourcils se froncèrent légèrement quand il lui posa la question fatidique, celle qui devait tourner en boucle dans son esprit depuis qu'il était apparu dans la chambre, et que son observation aussi fine soit-elle, n'avait pu renseigner. Car Heathcliff portait les stigmates de son acte sans en dévoiler les raisons, son tourment étant bien plus profond que sa déchéance physique laissait supposer. Son ton était grave, rauque, et son timbre sans reproches. Le peintre percevait seulement l'incompréhension et la curiosité morne qui animait les traits lisses et pâles de son visage, et son sourire torve. Comme une ombre qui planait au dessus d'eux, hantant leurs deux âmes dans la luminosité tamisée de la chandelle vacillante au pied du lit, cette raison restait obscure, et impossible à apprivoiser. Mara. Ce prénom représentait à lui seul toute la souffrance d'un amour sincère qui ne trouve aucune réciprocité. Et pourtant comme cela paraissait futile, ainsi résumé : mourir pour faire cesser la souffrance d'un amour caustique qui ronge, lacère, détruit tout sur son passage, menant l'âme à implorer l'éternel repos dans la fange libératrice des abysses. Si Heathcliff avait du mal à parler d'elle, le ton de l'Ange et son regard pénétrant, la caresse sur sa peau mi-vivante mi-morte, l'enjoignait à se livrer. Sans artifice, et sans honte, avec toute la détresse de celui qui court après la mort.

"Si je te le dis de la manière la plus simple, ça te paraîtra ridicule. Il faut me connaître un peu plus pour comprendre. J'ai grandi comme l'unique descendant d'une lignée d'Alchimistes, accordant tout le crédit à la Grande Oeuvre. J'ai été élevé dans le but de résoudre cette énigme immémoriale, par des parents aimants. A mes quatorze ans, convaincus que leur quête était vaine, et ne supportant pas de se voir vieillir et prendre le risque d'être séparés, mes parents se sont donnés la mort, ingurgitant du poison ensemble pour être unis à jamais. J'ai du affronté cette perte terrible seul et j'ai sombré une première fois dans le stupre jusqu'à m'en ronger les os et à frôler toujours plus cette mort qui me terrifiait. Puis j'ai commencé à peindre et je sois parvenu à vivre, à dépasser mes vices pour reprendre une existence normale. Et j'ai rencontré une femme que j'ai aimé plus que ma propre vie. Je l'ai épousé, et nous avons eu un enfant. Mais un soir, alors qu'elle venait m'annoncer qu'elle portait notre fille, elle a découvert ma véritable nature d'Alchimiste. Elle s'est sentie trahie, a considéré que j'étais un monstre et est partie sans jamais revenir, enceinte. J'ai perdu la femme que j'aimais et mon enfant que je n'ai jamais connu qui doit avoir quatorze ans hier, jour où j'ai voulu mettre fin à mes jours, le même âge exactement que celui que j'avais quand mes parents sont morts. Quelle ironie ... Et finalement, j'ai rencontré il y a un mois environ, une femme, une Stryge qui a pénétré en pleine nuit dans ma galerie d'art. Je l'ai trouvé inconsciente, en pleine crise de délires devant un de mes tableaux. Je me suis occupée d'elle et j'ai eu ce que l'on pourrait appelé un coup de foudre. Elle était tout à la fois : un amour, une amante, une muse. Ce que toute ma vie j'avais cherché sans le trouver. Mais elle m'a brutalement éconduit car elle avait les hommes en horreur et que son coeur battait pour une jeune femme que j'ai par hasard rencontré et qui souffrait autant que moi de sa relation avec cette cruelle rousse. Nous nous sommes oubliés l'un dans l'autre, mais cela n'a rien changé. J'ai succombé à nouveau à mes vices, buvant à en tomber ivre mort, absorbant toutes les drogues en ma possession, allant jusqu'à sniffer mes pigments de couleur. J'étais comme mutilé, amputé de moi-même, incapable de peindre. Je lacérais ma chair, je m'oubliais chaque nuit, soit avec un homme plus fort et plus vigoureux qui me soumettait à sa volonté comme une vulgaire poupée, soit avec une femme identique à elle, que j'avilissais pour exorciser ma souffrance. Rien n'y faisait, son visage tournait en boucle dans mon esprit aviné, drogué, dansant avec ceux de mes parents, de mon ex-femme, de ma fille dont j'imagine les traits. Je ne voyais que la mort pour me libérer de tout, la mort pour me sauver de moi-même. La mort pour mettre fin à cette solitude qui me détruit à petit feu sans que je puisse faire quoi que ce soit pour m'y absoudre ... Pathétique, n'est-ce pas ?"




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Simon A. Montgomery
Sidh - Ombre
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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyJeu 21 Juil - 12:02
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Simon A. Montgomery & Heathcliff A. Lovecraft

La question. C’était sans doute la question la plus rude à recevoir en cette soirée. Je n’avais peut-être pas suffisamment mesuré l’ampleur et toute la douleur que cette dernière allait porter sur mon hôte, mais il fallait que je comprenne. Je ne pouvais pas rester dans ce vague flou. Depuis quelques siècles d’existence déjà, je ne pouvais pas me permettre de rester dans cette ignorance que je qualifiais de puéril et pourtant irrésoluble.
Je vis l’effet de l’impact de ma question, lorsqu’il fronça les sourcils. C’est à ce moment-là que je compris, bien évidemment, que mon savoir, que ma connaissance avait un prix. Et ce n’était pas moi qui allais le payer… Quoi que. Même si cela fait 500 ans que je suis un spectre aux besoins humains envolés, je ne peux m’empêcher de ressentir encore quelques sentiments tenaces, qui sont encore gravé quelque part en moi. Je ne sais où précisément, puisqu’une âme, par définition, n’est composée que d’une énergie. Une entité donc, physiquement mesurable, sauf qu’on ne peut la mesurer. Paradoxal n’est-ce pas ? Enfin bref, il y a bien de nombreuses théories sur la composition d’une âme, qui ouvre la voie aux recherches des pourquoi ressentent-elles encore des émotions, même lorsqu’elles sont sous forme de spectre… Ce que je recherche moi, c’est l’origine de cette obsession que commence à me faire ressentir justement ce que je qualifiais autrefois de dévorante.

Lorsqu’il me répondit, j’avalai ses mots. Un par un, j’engloutis toute cette souffrance qui en exsudait. Et même si j’étais assez loin de ressentir de la compassion, je comprenais. La compassion n’est pas mon fort… M’étant battu toute ma vie et une belle partie de ma mort pour obtenir ce que je voulais, je ne conçois pas l’abandon ni la lâcheté. Physiquement comme moralement. Le suicide étant un geste de cette nature. Seulement, outre passé mes convictions, j’étais là. Même après son monologue. Son conte, son récit résumé de sa vie et du fameux pourquoi d’aujourd’hui.

J’appréciai le fait qu’il adapte sa narration à mon oreille. Il jugea utile de justifier tout ce qu’il allait expliquer. Bien entendu, il me fallait connaître les origines du mal, pour comprendre le dénouement. Je l’avais écouté avec beaucoup d’attention, même si je conclu rapidement qu’il parla beaucoup. Mais encore une fois, c’était légitimé.
Le geste qu’il avait accompli, était le même que celui de ses parents. Pourquoi tant de cérémonie lorsqu’on est persuadé de vouloir trépasser ? La mort n’a rien de beau, de noble. La mort est un fait. Un simple passage, une bête page tournée. Une trahison du point de vue de l’entourage. Cette histoire me faisait penser à la mort de ma mère. Emportée par la maladie, qui s’était laissée allée, nous abandonnant lâchement. Lui, il avait également choisi la trahison envers cette jeune et belle alchimiste aux cheveux noirs, portant la vie. Tout, exactement tout me forçait à détester ce qu’il était. Et pourtant… Moi j’avais l’érudition et lui, la peinture comme moyen de survie. Nous voilà enfin un bon point en commun. Le seul point échu dans ma vie, c’est ce je n’eus jamais de femme. Je ne suis jamais tombé amoureux, de toute ma mort ! Ma vie était trop régie par des lois que pour réellement être autorisé à tant de frivolité… Mais même. Pas de mariage organisé et donc, pas d’enfant légitime. Bien sûr que j’ai connu les plaisirs charnels de la chair, les orgasmes et les érotiques histoires secrètes… Peut-être ai-je des descendants de mes enfants bâtards et officieux qui vivent encore parmi les vivants… Je m’égare. Pourquoi ? Ces mots se mêlent dans ma tête. Lorsqu’il me parle, ses mots me possèdent. Me font réfléchir d’avantage. Je ne cesse de comparer sa vie à la mienne. Mais pourquoi ?

Je relatai beaucoup de signe et beaucoup de coïncidences entre son geste et toutes les significations qu’il y portait. La mort de ses parents, le jour des 14 ans de sa fille,… Quelle ironie en effet. La mort libératrice. C’était surtout ça sa solution à toute la souffrance dont il a été la victime. Cette solitude dont il a été le prisonnier. C’est inconcevable. Inacceptable. Inadmissible. Il me posa la question de connaître mon avis sur ce récit. Je ne l’avais guère quitté des yeux une seule seconde. Je n’avais pas cillé. Je ne m’étais pas laissé toucher par la distraction. J’avais gobé ses paroles, comme un enfant gobe le savoir qui lui est énoncé : « Pathétique, n'est-ce pas ? »
Je ne pus que répondre sur un ton las et entièrement prit d’évidence :

« Totalement… »

Mais ma réflexion ne s’arrêta pas là. De ma main cadavérique, froide et sans chaleur humaine réconfortante, je déposai ma paume sur son avant-bras, en geste digne d’un courant d’air frais. J’ajoutai dans un soupire, en rapprochant mon visage du sien, toujours ses prunelles capturées par les miennes, le front légèrement en avant en signe d’insistance et de confidence :

« … Mais à présent, tu n’es plus seul… »

Il n’y avait qu’une quinzaine de centimètre qui séparait nos visages. Juste assez pour ne pas lâcher nos regards l’un de l’autre. D’une voix déterminée mais d’un ton calme et serein, je l’avertis :

« Je vais veiller sur toi. Je ne te laisserai pas déchoir. » Lui affirmais-je, en posant délicatement mon autre main glacée sur sa joue.

J’avais cette obsession qui me poussait à être son ombre. Toujours là, même si parfois on oublie qu’elle nous suit, insignifiante, effet physique d’un être mobile cachant la lumière du soleil. La vengeance dans la peau, j'avais déjà un plan qui se développait dans mon esprit fertile au talion.








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Heathcliff A. Lovecraft
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The beginning of your end... { SAM & Heath' } EmptyJeu 21 Juil - 16:01
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21 Juillet 2016 - 3h - Heath & Simon


Il l'écoute. Il boit ses paroles comme le nectar amer et vermeil à même une plaie ouverte, aspirant petit à petit le poison sanglant entre deux lippes devenues carmines. Il ne cesse de le transpercer de son regard de mort, d'un bleu si pur, si clair, si éclatant dans les ténèbres de la chambre. Et il ne cille jamais. Il ne semble pas respirer non plus. Non, il le regarde seulement avec cette air fasciné, presque obnubilé par chacun des détails que le peintre raconte de son ton morne, froid, mort, vide de tout sauf de la profonde souffrance qui est la sienne. Non, il le fixe sans autre réaction que cette étrange impression qu'il se nourrit de son âme. Heathcliff a la gorge sèche quand il parle, et à mesure qu'il s'emballe, que son coeur cogne frénétiquement dans sa poitrine comme pour sortir de la prison de sa cage-thoracique et bondir dans la paume blanche de l'Ange, il sent l'air lui manquer. Sa voix plus rauque que jamais, est pourtant aussi clair que le sermon dans une cathédral satanique, la prière grave de l’archevêque au Roi des Enfers, les louanges mortifères à la damnation éternelle. Comme le prêcheur pêcheur devant une armée de fidèles, Heathcliff sent qu'il l'écoute, qu'il le regarde et qu'il pense. A quoi ? Pourquoi ? Dans quels errements se perd cette âme nue dans son enveloppe faussement humain ? Il ne saurait le dur, il réclame juste de s'y perdre avec lui.

Jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle, les derniers mots ayant franchi ses lèvres qui s'étendent dans un rictus presque goguenard, l'Ange s'était tu pour l'entendre. Le peintre ne se formalise pas de sa réponse. Sa sincérité est aussi tranchante et salvatrice que la lame de rasoir acérée qui châtie la chair, l'entaille pour la purifier. Et si sa voix grave, à l'écho étrangement diffus, approuve la vanité de son geste, la vanité de toute son existence, il y a une lueur dans ce regard qu'il apprivoise, un éclat d'acier en fusion. Heathcliff cille beaucoup, l'Ange ne cille pas. L'étreinte froide de leurs pupilles devient incandescente lorsqu'il pose à nouveau cette paume sur lui. Une paume large, subtil alliage d'albâtre et de porcelaine, aux doigts presque possessifs quand ils s'égarent sur son bras. Le contact glacé le brûle et le consume de l'intérieur, le tord. Son trouble avoué par un regard qui vacille et chaque poil de sa peau qui se hérisse. La torpeur s'éloigne toujours plus vers les ténèbres qui les surveillent au fond de la chambre, et Heathcliff reçoit violemment en lui le réveil de ses sensations. Tel l'aveugle recouvrant la vue, le sourd qui entend pour la première fois, l'inconnu de la caverne porté à la lueur du jour. Il déglutit faiblement. L'air lui manque toujours, la salive aussi, comme si la sécheresse de son âme en peine envahissait aussi son corps.

Il sent son bras palpiter à l'endroit où l'Ange a déposé sa main. Il sent le froid mordre la peau de ses joues qui chauffent pourtant tout son visage. Il sent la moiteur couler le long de son dos nu, s'insinuer entre les bandages. Il sent l'haleine musqué et le souffle de mort du Sidh lorsqu'il s'approche encore davantage de son visage. Il sent son coeur battre dans sa poitrine à tout rompre. Il sent un poison nouveau s'instiller dans ses veines et croître dans ses entrailles quand sa paume rejoint sa joue avec douceur. Il sent la caresse glacée sur sa chair comme la morsure insoutenable et délicieuse du fer chauffé au rouge. Il sent le silence disparaître derrière l'union d'une respiration mécanique et d'un souffle erratique, affolé par tout ce qu'il sent. Il sent la sincérité inexplicable de chaque mot qu'il prononce de sa voix à l'écho étrange. Il sent qu'il peut avoir confiance. Il sent que tout cela est vrai, et ... il se sent presque bien. A une place qui est la sienne. Dans un monde qui tourne sans lui avec le seul être immobile se tenant à ses côtés, qui comprend ce qu'il ressent. Avec un inconnu que son âme reconnait, un inconnu que son corps réclame alors qu'il le sent toujours plus proche. Heathcliff se sent vivant à nouveau, les secousses amères de la vie s'insinuant partout en lui, pour éveiller ses nerfs endormis, déployer ses alvéoles à l'inspiration frénétique du parfum suave que dégageait son Ange, pour bander ses muscles ankylosés, pour dévoiler à ses sens une réalité plus douce, plus tendre, une plénitude étrange dans laquelle il n'aspire qu'à se perdre.

Apparition chimérique, déliquescence sombre, litanie morbide et pourtant si suave. Son ton est le repos pour le peintre, sa voix le berce d'illusions qu'il imagine vraies pour cette nuit. Ses mots le laissent espérer, que tout est encore possible, qu'il y a encore une chance. D'être heureux. De ne plus être seul. De s'absoudre complètement à sa volonté. De s'abandonner à la rédemption mortifère qu'il lui offre. De s'oublier un moment dans un monde qui n'appartient qu'à eux, presque irréel, fresque surréaliste à la catharsis si prévisible. Heathcliff ferme les yeux. C'est la première fois qu'il coupe le lien qui unit leurs âmes par l'intensité d'un regard caustique qui lui ronge les rétines. Il se laisse aller à poser doucement son front sur celui de l'homme en face de lui, savourant son souffle glacé sur son visage alors que ses paupières papillonnent un peu. Son corps est immobile, juste quelques tremblements qu'il ne peut refréner alors que son nez frôle doucement celui de son Ange, les lèvres entrouvertes dans un appel équivoque.

Combles ma chair de la tienne. Lèches mes blessures de ton venin douceâtre. Consume-moi de ton regard de glace qui ne cille jamais. Absous mon âme, dévore la s'il te plait, digère la pour qu'elle vive à travers toi. Ne m'abandonne pas. Possède-moi pour que jamais plus je ne sois seul. Laisse au creux de moi, ta marque indélébile, ton empreinte au fer rouge, la preuve que je ne t'ai pas tout simplement ... rêvé.



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