Nom : Sawajiri
Prénom : Kozakura, souvent abrégé en Koza.
Âge : 419 ans.
Date de naissance : 13 mars 1597 dans l'ex-province de Mimasaka (actuelle Okayama), Japon.
Nationalité : Aujourd'hui canadienne, peut être finlandaise ou belge demain.
Origines : Japonaises.

Âge d'apparence : Dix-sept, dix-huit ou dix-neuf ans. Sa carte d'identité avance la majorité. Les traits peuvent parfois mentir.
Date de la mort : 12 mars 1614.
Sous-espèce : Banshee

Métier : Serveuse dans un fast-food, pour le moment. Une fois mort, on ne nourrit plus de grandes ambitions.
Niveau social : Modeste ; Koza s'appuie sur une fortune acquise au fur et à mesure des siècles, sans trop l'ébranler.
Statut marital : Célibataire. L'immortalité n'offre pas beaucoup de place à l'amour, et Koza y a renoncé.
Orientation sexuelle : Un peu de tout, un peu de rien.

Avatar: Sana Minatozaki
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Personnage: Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - L'arbre des Sawajiri n'est plus que racines profondément enfouies. Tous enterrés six pieds sous terre, là où on ne les emmerdera plus. En réalité, leurs cimes ne se sont jamais étendues au-delà de l'horizon ; il y a bien eu un pater à l'origine, un point zéro dû à une femme, mais surtout un déclin amorcé bien avant l'ère Edô. Fausses couches. Mortalité infantile. À terme, la branche principale ne comptait plus que quatre membres ; le cadet fut emporté par une famine, les géniteurs massacrés au cours de la Bataille de Sekigahara. Le dernier membre, c'était Koza. Et aujourd'hui, mis à part un lointain cousin germain par alliance, il ne reste personne. Personne.


Circonstance de la mort - Les affrontements passés, les champs de bataille regorgeaient d'orphelins. Ils régurgitèrent Koza au temple Sogenji ; on l'éleva alors dans l'espoir d'en faire une épouse digne et douce. Une de ces parodies de femmes obéissantes, qui vivotèrent autour de l'orpheline pour lui apprendre leur dur statut d'objet. Perdu. La gosse avait un attrait pour le tranchant des lames et la cacophonie des katanas qui s'entrechoquent. La liberté mâle plutôt que l'enfermement femelle. Après maintes années à supplier, on la fiança à seize ans ; elle fugua avec un fils de samouraï pour y échapper. Encore perdu. La meute les débusqua très vite ; le garçon perdit la vie en voulant prendre les armes, tandis que Koza tenait tête à son futur époux. Lorsqu'enfin, elle fut désarmée, une gifle la mit à terre ; puis une autre, et une autre. Et un poing. Et un autre. Elle revint à Sogenji le visage tuméfié mais les mâchoires serrées, l'œil brillant d'une rage nouvelle. Des femmes vivotaient encore autour d'elle pour la préparer à son mariage. Aucune d'elles ne purent l'empêcher de se défenestrer. La veille de ses dix-sept ans.

Alignement moral - Le bien, le mal ; toujours vouloir mettre des étiquettes. Koza n'a rien de manichéen. Tout ce que l'on peut dire, c'est que la Faucheuse a toute sa reconnaissance. La rage et la douleur sont ancrés dans son être, comme la joie et la soif de vivre. Son suicide n'était pas une abdication, et Koza n'a jamais oublié ; mais cette seconde chance, elle l'a saisie à deux mains et ne compte pas se laisser dévorer par le désespoir d'antan. Plus aucun garde-fou, plus aucun chaperon. À quoi bon ressasser le passé ?

Points faibles - Au fond, Koza le ressasse parfois, le passé. Au fil des siècles, son ombre s'est posé sur différents mariages, là où des épouses sont trop juvéniles pour protester. Des gamines comme elle, mais dont l'éducation les ont murées dans un silence approbateur. Il y a les nobles dociles, mais aussi les putes de bas-étage. Les filles qui font marmite, parce qu'amourachées d'un vieux porc. Ce genre de spectacles, ça la fout hors d'elle, et il n'est pas rare que Koza pète les plombs, franchisse les limites du raisonnable en apparaissant maintes fois à sa cible.
Koza se plaît dans l'indifférence des autres, mettant une barrière pour ne jamais s'attacher, mais sa nature de Banshee la pousse à garder un œil sur ses pairs ; elle ne le montre pas, mais les humains l'attendrissent, et ses protégés bénéficient d'une surveillance qui frôlerait le harcèlement. En soit, Koza est instable, à lutter entre cette timidité nouvelle et le feu follet ardent qu'elle était autrefois et qui, étonnamment, ne s'est jamais tourné vers les Ombres.