Nom : Dostoïevski Prénom(s) : Vladislav Raëgar Âge : 29 balais brosses Date de naissance : 25 juillet 1987 Nationalité : Nord Américaine Origine(s) : Humaines Métier (études) : Médecin Légiste Niveau social : Aisé Statut marital : En couple Orientation sexuelle : Bi-sexuel Avatar: Sebastian Stan Crédits: ~ Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Vladislav à été adopté par une famille aisée, d'apparence heureuse. Il a toujours été choyé comme enfant unique, sans doute plus aimé qu'il n'a pu le constater. Malheureusement l'aisance matériel de son enfance, n'a pas remplacé le manque affectif et l'absence constante de son père adoptif. Il ne leur en tient pas rigueur, et les aime tels qu'ils furent, même après avoir découvert l'adoption. Ses parents adoptifs sont soit disant mort dans un accident de voiture, mais le jeune homme, étant à l'époque dans ses études de médecine, réfute l'hypothèse de l'accident, et essaie tant bien que mal de faire comprendre aux enquêteurs que ce n'est pas un accident. Il reste hanté à l'idée que la vérité n'est pas été mise en lumière. Il a aussi un petit frère de 2ans son cadet, dont il ne connaîtra l'existence qu'à son arrivé à Ottawa. Ils se ressemblent pas tellement, autant physiquement que mentalement, mais ce qui n'empêchera aucunement de créer très vite chez eux, malgré la séparation qu'ils ont eu, une complicité sans failles, presque fusionnelle. Connaissances du surnaturel - Il en a vaguement connaissance, mais n'y a jamais vraiment été confronté. Je pense qu'il ne serait pas choqué de voir qu'il vit parmi eux, et s'y acclimaterait assez rapidement sans pour autant s’intégrer car ce n'est pas dans sa nature d'aller vers les personnes. Pour lui, du moment que la science à une explication, il n'a pas de soucis. Il est possible cependant que durant son enfance, sans s'en souvenir, il est déjà été confronté à des êtres surnaturels. Points faibles -Vladislav est peut être trop coriace dans ses enquêtes. Il cherche la véritée quoiqu'il lui en coûte, et ce n'est pas forcément du goût de tous. Sa peut même lui apporter quelques ennuis, autant avec les humains, que dans un futur proche, avec les êtres surnaturels. Après sa deuxième faiblesse, celle ci beaucoup moins flagrante est sa tendance à l'introspection. En effet, d'une nature peu bavarde, il ne se confie pas et garde généralement ses peines, relativise sur lui même, ce qui peut entraîner une impression de sauvagerie et d'insociabilité chez lui.

 


 qualités
  Instruit
  Persévérant
  Méticuleux
  Passionné
  Faculté d'introspection
  défauts
  Sociopathe
  Arrogant
  Pointilleux
  Sauvage
  Peu confiant (sur son physique)
 

Vladislav n'est pas quelqu'un de forcément compliqué, mais assez torturé pour l'être un peu. De nature réservée, associable et sauvage, il déteste la foule et les effusions de tendresse dont il est très peu habitué. Très pointilleux dans son travail, il peux se montrer arrogant s'il le faut, et s'attirer les pires ennuis pour élucider une vérité. N'appréciant guère l’échec, il se donne corps et âme à ce qu'il appelle sa quête de la vérité scientifique. C'est un acharné du travail, à la fois passionné et tourmenté par celui ci. Vladislav aime la science, l'art et tout ce qui peut avoir un intérêt intellectuel pour lui.  Il aime avant tout s'instruire et sa tranquille solitude. Il arbore un style vestimentaire assez basique et n'affiche pas forcément sa condition aisée, ni même son éducation presque aristocratique.Très peu confiant envers les femmes, il évite les relations généralement, mais comme quoi le destin peut se montrer imprévisible, il s'est cependant attaché à une femme dont la relation chaotique est son seul exutoire lui permettant de ne pas se noyer dans son travail. Son esprit est assez blessé par son enfance et la solitude qui l'accompagne. Cependant, il a accepté avec une certaine aisance le fait d'avoir été adopté. Il n'a aucune idée de qui est sa vrai famille biologique et ne cherche pas forcément à le savoir, hormis le fait d'avoir entendu parler d'une sorte de frangin qui s’avérera être son petit frère biologique (futur scénario).

La Science apporte une vérité à ceux qui savent la vouloir, et à ceux qui savent la glorifier. Il y a longtemps que j'exerce ce métier, longtemps que j'y fais mes preuves, et longtemps que j'aime les vérités que cela m'apporte. Le corps humain recèle les plus beau mystères que la Science puisse connaître. Et j'aime ça, j'aime avec une passion dévorante ce que je fais, si bien que pour une fois, malgré l'expérience j'allais commettre une erreur impardonnable pour moi, peu être insignifiante pour vous. Fallait-il croire que j'aimais tant me torturer l’esprit, que j'aimais cela depuis l'enfance, que je m’acharnais autant à cela qu'à rechercher les méandres de la vérité scientifique dans tout les corps que j’autopsiais depuis ces dernières années... Regardons ensemble ce que je suis, et ce dont je suis capable, mes erreurs, mes craintes, mon âme et ce que j'en fais. Mes yeux affûtés cherchaient alors une réponse pourtant si évidente sur ce corps sans vie qui avait été étudié avec le respect et la grâce que j'accordais à chacun de mes cas...



Le premier verdict tombe. Mort par commotion cérébrale. Un coup brutal sur la tempe gauche, qui a causé la mort subite du patient. Le choc à été bref, violent, mais sûrement trop douloureux pour que le mort se rende compte de sa propre mort. Je recouvre son corps et tape sur le clavier le fin mot de mon rapport. C'était pas le premier que je voyais dans cet état cette semaine. Bien que l'acte en lui même soit un classique, la brutalité en était quelque peu déconcertante. Mon index reste en suspend au dessus de la touche 'entrée'.. Je retourne sur le cadavre soigneusement examiné. Quelque chose avait du m'échapper depuis le départ. Oui, j'avais du omettre un détail si infime que je n'y avais prêté attention... J'avais pourtant pris soin de noter chacune de mes hypothèses, chacune de mes observations, même quelques fioritures utiles à quelques une des mes recherches sur la génétique. Je soupire et reprend le rapport depuis le départ. Cet homme semblait un véritable modèle au niveau santé. Pas un poil de cholestérol, abstème, et la liste de sa vertu en était longue, du moins jusqu'au antépénultième des détails... Je fronce les sourcils, je crois qu'en cet instant, même si le plus drôle des humoriste me jouait sa meilleure prestation, j'en deviendrais agélaste tant ma bêtise avait été grande que je ne mériterais même pas une quelconque autolâtrie ! Je ne m'étais focalisé que sur le corps, l'organisme en lui même, mais mon nez pourtant l'avait senti à longueur que la semaine s'était envolée. Cette odeur si particulière d'amande amère, ce poison tellement traître, le cyanure...

Les victimes avaient été empoisonnées avant d'avoir été tuées dans un laps de temps assez court pour que ce détail échappe à un légiste au premier coup d’œil, seulement, j'en étais plus à mon premier coup d’œil... Je sors de la salle d'autopsie, accablé d'avoir découvert aussi tard ce détail pourtant si flagrant. Je n'étais quand même plus un débutant dans le métier. J'avais fait mes études dans les plus grandes écoles de médecine, appris des plus louable des légistes, m'étais fait ma renommée à Londres, puis New York à tel point que j'avais accepté les supplications de cette province canadienne d'Ottawa, capitale encore inconnue à mes voyages, dans l'espoir d'un peu de calme. Aucunes des plus grandes enquêtes ou des plus anxiogènes que j'avais résolues ne m'avais fait ce traître défaut. Cela allait sans doute créer dans mon esprit une sacrée aprosexie au point que j'allais être hanté par cet oublis pas mal de temps. Mes doigts virevoltent sur le pavé numérique du téléphone de service. Il fallait prévenir les forces de l'ordre, le mode opératoire n'était plus dans la brutalité, mais un éphémère mélange de subtilité et sadisme. Certes il ne fallait pas non plus qu'ils se mettent à chercher un individus soudainement plus ectomorphe. C'était le genre d'erreur qui avait poussé les enquêteurs d'une enquête passée, à mettre pourtant une véritable bombe dans les affaires classées. Celle de mes parents adoptifs. Allez savoir pourquoi tout ceci me rappelais cette affaire pourtant vieille d'au moins une bonne dizaine d'années maintenant. A vrai dire, rien ne pouvait associer ces deux drames et pourtant, une chose d'indissociable les liaient l'une à l'autre...

L'erreur d'un légiste, une infime erreur qui peut alors en l'espace d'un instant changer tout les facteurs d'une enquête.  Je raccroche, mon esprit brûlant de milles détails qui se raccroche à chaque victimes autopsiées cette semaine. Tout entrait dans une concordance presque trop parfaite. Je ferme les yeux, fatigué, laissant quelques phosphènes amuser ma vision. Ma montre indique dix-sept heure. La fin du travail pour la plupart des personnes normales de ce monde, qui allaient à présent se laisser aller à l'onirisme d'une soirée parfaite. Moi, il me fallait des réponses, mais des réponses à quoi ? Je venais de résoudre la majeure partie d'une énigme, il ne restait plus qu'aux enquêteurs de trouver l'être qui avait pu engendrer une telle conception de donner la mort. Je me pandicule dans un craquement sonore de ma colonne vertébrale. Parfois j'avais l'impression d'en devenir amniotique d'être aussi pointilleux. Mon esprit fini par partir dans une analepse lointaine. Je  revoyais une scène simple de mon enfance, que tous considérerait comme heureuse, car quand on est le fils unique d'un grand entrepreneur dans l'industrie du textile, on est forcément heureux. C'est ce que j'essayais moi même de croire, dans la solitude de cette grande maison vide. Mon seul exutoire à l'époque avait été l'école, est ce fâcheux besoin de réussir. Et pourtant, aujourd'hui, malgré que tous encore m’aduleront pour cette découverte, c'était à mes yeux l’échec, le plus cuisant des échec. J'avais été comme celui qui avait autopsié mes parents. J'avais été aveuglé par un détail trop flagrant pour voir la source même du problème. Et c'est ainsi que mes chers parents adoptifs avaient été relégués au simple rang d'accidentés de la route...

Le jour où ça s'était produit, la police m'avait remis entre les mains un dossiers, retrouvé dans la boite à gants de la voiture. Un dossier vieux de vingts années, avec un nom, le miens, un terme, celui d'adoption et une close comme si j'avais alors été qu'un contrat, et qui m'expliquait que je ne m'appelais pas simplement comme mon père, mais aussi comme des parfaits inconnus qui vivaient une vie sans doute parfaite, dans ce monde, et qui avaient oublié mon existence pour le relégué aux deux êtres qu'était Pyetr et Helga Dostoïevski. Je soupire, à présent le passé ne me servais guère qu'à remuer une douleur immuable. Mes yeux regarde le corps diaphane installé sur la table d'inox. C'est presque maintenant flagrant cette odeur d'amande, que sa m'en arrache un bref sourire. Le choc d'apprendre l'adoption m'avais rendu des plus renfermé, et jamais je n'aurais la réponse à l'ultime question de mon existence, réduite à un silence morbide. Dès lors qu'ils avaient disparu de ma vie, je m'étais rendu compte qu'en fait, ils n'y avaient vraiment pas eu d'existence en son sein le plus profond. Pourtant j'avais tellement voulu rétablir la vérité, et démontrer qu'ils avaient été assassiné par la notoriété de mon père et les jalousies qu'elle attisait autrefois. C'est ainsi que je m'étais juré de toujours être des plus concis dans mon travail, chose accomplie avec brio d'après les mondains, vue la notoriété que j'avais moi même acquise... Mais je n'en étais aucunement satisfait, et n'en serais sans doute jamais, car je ne m'étais jamais offert de satisfaction autre que mon travail. Jamais je n'avais connu l'amour, ni même l'amusement. J'avais fini par m'acharner à être toujours le meilleur ! Et je souhaitais avant toute chose donner le meilleur... Mon esprit sort de sa léthargie. Je m'avance vers le cadavre qui m'a causé tant de réflexions.

Il est là, paisible, mais quelque chose me dit que ce n'était pas le cas à quelque instant de franchir les portes de l'autre monde. Je l'observe, encore et encore, avant enfin de trouver ma réponse. Un vieil adage me reviens alors en tête disant que 'le poison est une arme de femme, la violence celle des hommes'. Je pousse un cri de victoire. Les enquêteurs avaient fait fausse route depuis le départ. Le mode opératoire du tueur n'était pas le mode opératoire que d'une seule personne, mais de deux... Je prend mon bloc-note et note mes conclusions dessus, ça attendrais demain pour la base de données. De toute façon je devais passer d'abord devant le procureur pour lui donner les nouvelles avancées de l'enquête du point de vue de ma vision de corps. Ce si mystique procureur que mes collègues n'avaient de cesse de dire que nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau. J'attendais presque avec amusement de voir ça, quoiqu'un peu méfiant, car après tout, n'avait-il pas le nom qui figurait sur mon dossier d'adoption ? Je souris à mes propres hypothèses. Je laisse un message à ma stagiaire, cette merveilleuse Ania, qui contre toute attente avait un sacré sens de l’organisation, en la prévenant que je risquais de venir tard à la salle d'autopsie à cause de l'entrevue avec ce double... J'éteins les lumières après avoir consciencieusement remis le cadavre dans son caisson et ferme le laboratoire. Après avoir fumer une dernière cigarette sur le chemin du retour, je décide de me coucher l'esprit presque libre...