Nom : Danvers. Prénom(s) : Mara, Daphné, Iris. Âge : 44 ans. Âge d'apparence : 32 ans. Date de naissance : 08/06/1972. Nationalité : Française. Origine(s) : Franco-belge. Métier : Assistante funéraire. Niveau social : Aisée. Statut marital : Coureuse de jupons. Orientation sexuelle : Lesbienne. Avatar: Jena Malone. Crédits: Moomins, Sosoland. Personnage: Inventé. Petites curiosités Famille et proches - Mara a depuis bien longtemps coupé les ponts avec sa famille, qui ignore tout de sa véritable nature. Séduite, mordue puis abandonnée, elle du apprendre à vivre comme une non-humaine loin des siens, pour ne pas leur nuire. De ses parents, elle n'a plus qu'un père aigri par la mort de sa femme, une mère qu'elle n'a que peu connu, et un frère plus distant de jour en jour... jadis Mara lui écrivait, mais leur correspondance se meurt lentement pour ne laisser que quelques rares messages écrits à la va-vite pour les fêtes. Aujourd'hui, Mara n'a plus de famille, ni biologique, ni d'adoption. Elle est complètement seule et pense que c'est mieux ainsi. Besoins carnassiers - La tentation de la chair et du sang a toujours été forte chez la jeune Stryge, prompte à se laisser aller à ses caprices. Elle n'a jamais cherché à réprimer ses instincts ou à se nourrir sur les animaux : le sang chaud des humains la ravit. Leur chair... c'est une autre histoire. Le monde devrait être sans tabou ni limite mais Mara n'a encore jamais dévoré quelqu'un. Pourtant la tentation est forte et elle danse continuellement sur le fils du rasoir. Un jour, une femme lui semblera plus appétissante que les autres et son sang ne suffira pas à contenter ses appétits malsains. Ce qui taraude le plus Mara n'est pas un besoin de se nourrir, mais plus de tuer. Fascinée depuis jeune par les serial killers célèbres, ses pulsions se tournent vers la mise à mort d'êtres vivants... pourtant la Stryge résiste avec brio à cette facette sombre dont elle ne veut pas. Position sur le conflit - Mara est une Stryge solitaire, malgré tous les risques que cette condition inclue. Les dissensions entre êtres surnaturels la laissent de marbre car pour elle la seule chose réellement importante est sa prédation au jour le jour ; la satisfaction de ses appétits, sa distraction. Elle est discrète et ne recherche nullement la compagnie de ses pairs, et encore moins celle d'autres êtres surnaturels. Pour éviter les ennuis, la Stryge préfère ne fréquenter que des humains, et ce très sporadiquement. En effet, elle se moque bien du destin de son espèce et des autres, et les conflits l'amuse. Le mouvement, né des rixes, est la vie-même. Sans mouvement, il ne se passe rien du tout : les conflits nous font vivre. Mara s'amuse de voir les autres se déchirer, sans vouloir prendre part au conflit, autant par crainte que par égoïsme. Points faibles - L'art jusqu’au vertige ; Mara souffre depuis l'enfance du Syndrome de Stendhal, une maladie psychosomatique qui lui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations lorsqu'elle est exposée à une surcharge d’œuvres d’art. Une extase physique, mystique, esthétique... quelque chose d'indéfinissable, pouvant la plonger jusque dans une étrange transe, dans quelques sensations presque orgasmiques. Ainsi, la Stryge déteste l'art, et ne met jamais les pieds dans la moindre galerie. Pourtant son syndrome la porte principalement dans cette chose qu'elle ne peut éviter, et aime confusément : la musique. Il y a des soirs où, en chasse dans une boite de nuit, Mara se retrouve subjuguée par les pulsations d'une musique anonyme, incapable de réfléchir, d'agir, de traquer sa proie. Elle devient alors la proie du soir, celle de la musique. Proie taboue ; Mara ne parvient toujours pas à consommer le sang des hommes, malgré des efforts de fait. Le contact masculin la révulse, bien malheureusement.

 


qualités
  Entière
Loyale
 Généreuse
Curieuse
 Attentionnée
 Pragmatique
Très adaptable
  défauts
Snob
Libidineuse
Réservée
 Misogyne
 Psychorigide
Individualiste
 Incapable de se confier


Une très grande rousse aux yeux très bleus, le teint pâle, le sourire en demi-teinte. Une pièce d'une face timide, de l'autre sauvage. Aussi brutale que son apparence est propre et son carré plongeant est parfait. Une rangée de dents impeccables et blanches qui aime mordre la chair. Méfiez-vous des apparences, quand elle vient à votre rencontre avec son regard fuyant et son sourire étrange, alors que vous venez de perdre un proche et voulez en organiser les funérailles. C'est une goule en tailleur, lesbienne lipstick par excellence aux dents immaculées mais sous le vernis des apparences, la jeune femme est bel et bien un oiseau sauvage dévoreur de charogne qui confond volontiers désir sexuel, amour et appétit. La nature pusillanime de sa personnalité en fait quelqu'un qui semble manquer de courage et de caractère, mais la Stryge est simplement quelqu'un qui fuit les responsabilités car ces dernières lui semblent être des poids entravant sa liberté.

Mara est un être sensible et fragile tout en contradictions. Volontiers secrète et malhonnête, elle est pourtant très entière et a pour habitude de ne pas y aller par quatre chemins avec les autres. Malgré ce fait, et une loyauté donnée et jamais reprise, la Stryge est quelqu'un de réservé et de méfiant, incapable de se confier à autrui ou de communiquer ses véritables sentiments. Individualiste dans l'âme, la solitude ne lui a jamais pesé et elle en fait son affaire avec une curieuse joie, affectionnant cette existence sans liens, sans amour ni chaînes. En effet si la jeune femme déteste bien quelque chose c'est qu'on entrave sa liberté, sa seule et unique possession : Mara pense qu'elle possède sa vie, et qu'elle n'a besoin que de ça. Être la créature la plus libre mais la plus seule qui soit. Elle se possède elle-même. Qui peut se targuer de maîtriser sa vie, et d'en faire ce qui lui plait ? Faire ce qui lui plait quand il lui sied, voilà le seul désir de la Stryge. N'être qu'une anonyme, qu'un caméo dans la vie des autres. La discrétion est érigée en style de vie chez elle.

Elle n'est pas calme, non ; ce n'est qu'une impression : Mara est un être de passion et sans aucune demi-mesure. Elle aime et déteste, elle voit le monde en noir et blanc, sans aucune nuance de gris. Versatile et curieuse, la rousse sait qu'elle est une belle femme, malgré un nez grec d'une certaine longueur, une bouche immense, d'étranges yeux quelque peu chassieux. Soucieuse de son apparence physique et sensible à l'esthétique, elle se montre plutôt coquette et, perfectionniste, tend à soigner les détails de son apparence qui est pour elle le ver bien gras qui danse au bout de sa ligne. Ainsi, cela vous étonne de savoir qu'elle est assurément narcissique ? Son emploi d'assistante funéraire la force à prendre soin de son apparence également, et à soigner ses interactions sociales : dans ce cadre, elle est bien plus loquace que dans le privé : elle ne parle jamais de ses sentiments, en étant incapable. La rousse fait difficilement confiance aux autres et si elle se fait passer pour un être consciencieux et organisé, c'est tout l'inverse. Mara est une femme dispersée, qui bien qu'elle soit séductrice est également particulièrement sensible et fragile : si sa confiance est trahie, elle ne vous le pardonnera jamais. Farouche, sans nul doute, et extrêmement rancunière comme beaucoup de ces créatures qui ne savent pas vivre avec les autres.

Mara est une créature  libidineuse toujours à la recherche de plaisirs charnels et surtout incapable de résister aux appas des autres femmes, pour peu que ces dernières expriment leur intérêt. La fidélité n'est pas son fort et la rousse est incapable de se retenir face aux invites. Elle se montre volontiers indélicate, insistante et mesquine si l'envie lui prend et agit, n'ayons pas peur des mots, comme un gros relou. Elle n'est pas nymphomane, puisque décidant de quand elle en a envie et avec qui mais... elle est incapable de fidélité ou de retenue sur ce sujet. Tout sauf romantique, il n'y a que les coups d'un soir qui intéressent la rousse, même pas les brèves aventures car elle refuse obstinément de modifier son quotidien bien huilé pour quelqu'un. En effet, Mara est toquée, pleine d'habitudes qui lui permettent de gérer son émotivité au jour le jour. Elle est le stéréotype de la yuppie cupide, riche et superficielle qui pense que tout passe par le sexe et qui compense son impuissance et son manque d'assurance par une attention obsessionnelle à l'apparence et aux vêtements. Son dressing est plein à craquer de chaussures qu'elle ne met jamais et sa grande passion pour les voitures de sports accentue cette image de femme dépensière, masculine, misogyne et vaine. Le tout est trompeur, pourtant : la Stryge affirme souvent être dépourvue d'émotions alors qu'elle alterne des périodes d'extrême agressivité, de panique ou de douleur. C'est son angoisse qui la tient ; elle passe son temps libre à sortir en boîte ou au restaurant, courir après des chimères et n'aime rien de plus que les distractions futiles comme les mots croisés, regarder des films d'horreur, écouter de la musique récente et lire de la pornographie violente. Elle se doit d'être réglée comme du papier à musique et si son quotidien est perturbé, la rousse en conçoit une véritable angoisse, signe d'un tempérament névrotique et instable. Si elle a l'apparence d'une control freak, Mara ne contrôle en réalité que peu d'aspects de sa vie.

Elle tente de faire croire qu'elle maîtrise tout et pleure en silence, garde tout pour elle. Pourtant Mara est aussi généreuse et attentionnée. Elle est capable de s'oublier pour le bonheur de l'autre si ses défenses sont franchies, mais elle se fait fort d'ériger un solide mur entre elle et les autres, quelque soit leur espèce. Mais la Stryge s’émerveille également de tout, est curieuse, avide de savoir. Tout la passionne, quand bien même elle se montre d'une nature réservée et solitaire, fuyante. Malgré ça, elle parle relativement peu, voir pas du tout. Elle a des principes parfois un peu étranges, mais très ancrés en elle : Mara ne ment jamais aux femmes, mais ne dit jamais la vérité aux hommes, qu'elle craint plus que tout. C'est un oiseau craintif, sous ses airs de dominatrice. Mais pour les femmes, on peut bel et bien parler de prédateur.... L’impatience de Mara rend difficiles les relations sentimentales. Elle est nerveuse, méfiante et possessive avec ceux qui l'approchent et ne tolère aucune médiocrité aussi bien dans les sentiments des autres que dans les siens. Son point faible est son hypersensibilité qui, ajoutée à son imagination et à sa grande nervosité, lui occasionne certaines angoisses. Elle aura beau vous faire ses airs de cold stone bitch, la Stryge est quelqu'un de soupçonneux qui se réfugie volontiers dans l'indolence et l'indécision quand elle est angoissée, ce qui est fréquent.

Ne vous leurrez pas, elle est dangereuse. Seuls comptent pour elle ses désirs, ses pulsions qu'elle satisfait sans chercher à se limiter. Être carnassière est une option dont elle est dangereusement proche, jouant avec sa morale un étrange numéro d'équilibriste. Elle est belle, comme toutes celles de son espèce et malgré ses vêtements sombres et toujours très couvrants, la jeune femme suinte la sensualité. Ses invites sont souvent brutales, dénuées de recherche ou de beau verbe. L'instinct de l'animal, l'assouvissement de la faim et des autres envies. Elle ne cherche jamais plus loin. Chaque femme est un peu de sang et de chaleur, jusqu'à la prochaine. Comme toute les créatures craintives, elle est dangereuse. Farouche, elle attaque vite. Elle fuit après avoir mordu, disparaît après avoir brisé l'os. Elle attaque sitôt qu'elle se sent en danger. Ne la taquiner pas, ne la suivez pas : elle vous ouvrirait volontiers la gorge sur un malentendu, tant elle est angoissée. N'oubliez pas que les animaux apeurés sont les plus à craindre, surtout s'ils sont jeunes et épris de liberté.

Celle-ci n'est qu'un misérable tas d'obsessions, coursant éternellement les ombres de ses désirs...

Au départ, elle avait cru que tout cela n'existait que dans sa tête, mais ce fut une fois seule que ces mots prirent tout leur sens. Elle lui appartenait, à présent, à cette femme aux yeux noirs qu'elle avait croisé un soir dans une galerie d'art. Entourée d’œuvres magnifiques, elle s'était évanouie. Amnésique à son réveil, Mara constata qu'elle n'avait plus aucun papier. La ruelle étroite dans laquelle elle se trouvait, couchée dans un tas d'ordures, sentait l'urine et la fumée. Le trou noir... Irritée de ne plus se rappeler qui elle est ni la raison de sa présence dans ce musée, elle trouva dans son sac l'adresse d'un hôtel dont elle est vraisemblablement cliente. Était-ce un rêve ou la réalité ? Au loin l'Opéra Garnier lui semble presque menaçant et les rues de Paris n'avaient jamais été aussi sombres et profondes. Et pourtant, cette nuit-là, ses désirs triomphèrent. Et elle mourut, une première fois.

Une famille bourgeoise sans histoire autre que la mort prématurée d'une femme atteinte de sclérose en plaque, un père absent, un frère renfermé, une fille qui s'éduqua un peu toute seule pour devenir un esprit libre. L'absence de sa mère, décédé quand elle n'avait que sept ans, fut pénible pour Mara qui chercha sans cesse une figure maternelle à aimer. Ses tantes ne venaient jamais et de ses cousines, une seule semblait s'intéresser à elle ; un baiser d'enfant appris à l’adolescente que les femmes avaient sa faveur, incapable d'en parler autour d'elle. Elle ne fit jamais son coming-out, ne fréquenta jamais de bar lesbien. De sa vie, et même après la mort, Mara ne chercha jamais à se lier à ces femmes qui, tout comme elle, aiment leur propre sexe. La solitude avait toujours été un bras réconfortant et les nuits de pluie, la jeune fille se surprenait à espérer un jour vivre complètement seule, sans aucune attache : c'était sa définition de la véritable liberté. Cette naïveté causa sa perte, au delà d'études menées sans conviction dans l'indolence caractéristique de ceux qui ne savent pas ce que sera leur futur, ne vivant que pour un présent sans heurt, plat comme les agitements de la Seine.

Elle fut comme un lys dans la vallée, une fleur fragile arrachée à sa terre par une main funeste. Guidée par sa curiosité maladive, Mara se rendit dans cet hôtel dont elle avait visiblement la carte, découvrant qu'elle y avait loué une chambre.  Là, elle fut une nouvelle fois victime de son syndrome : envoûtée par la peinture suspendue face à son lit, la jeune femme se souvint de tout : de grands yeux noirs, une sensation de pierre contre sa peau. Un souffle putride. La peur la saisit, mais l'autre femme est là, en face d'elle. Ses yeux sont ceux d'un grand prédateur, ceux de Mara d'une proie affolée. Les grandes ailes noirs s'étendirent, et tout devint flou. La souffrance, le goût du sang restèrent ancrés dans l'esprit de la rousse mais le reste ne fut qu'un marasme nébuleux et un nouveau réveil dans les immondices de Paris, dans une ruelle anonyme à plusieurs kilomètres de là. Seul reste le traumatisme, et cette horrible sensation de vide.  Dès lors, la sensation de faim la déserta, comme les aliments n'avaient plus aucun goût... on la diagnostiqua anorexique, et en stress post-traumatique.

Pour tenter de reprendre une vie normale et de dépasser cette épreuve, son frère lui conseilla de s'isoler un peu et de se concentrer sur son travail nouvellement obtenu ; elle était assistante funéraire dans une grande entreprise de pompes funèbres. Un métier qu’elle aimait étrangement et dans lequel elle appréciait de s'investir. Pourtant un soir, lors d'une veillée de corps où elle était présente, Mara crut reconnaître la femme qui l'avait agressée à deux reprises. L'inconnue lui caressa doucement la joue. "Tu m'appartiens", avait-elle simplement dis avant de quitter les lieux. Mara exigea la protection de la police mais malgré ses dernières, l'étrange femme la retrouva et l'enleva. Séquestrée et affamée, la rousse ne réalisa pas immédiatement ce qu'on lui fit boire ; du sang... ce dernier étancha sa terrible soif mais lorsqu’elle s'en rendit compte, il était déjà trop tard ; une nausée la prit, et elle vomit jusqu'à la bile. Qui était cette folle qui lui faisait boire du sang, qui l'avait enlevée ? Qu'allait-elle faire d'elle ?

La suite fut pire qu'elle n'aurait pu l'imaginer ; non loin d'elle se balançait par les bras le corps sans vie qui visiblement l'avait nourri en sang. L'autre femme la força à boire, jour après jour et malgré un dégoût croissant, Mara reprenait des couleurs. Que racontait-elle ? Une Stryge, se nourrissant de chair et de sang ? Kidnappée par une folle...  Lorsque sa tortionnaire s'absenta pour chercher une nouvelle "proie", Mara réussit à se libérer et l'attaqua à son retour. Elle frappa tant et si bien la femme, en furie, que celle-ci ne put rien faire pour l'empêcher de se faire jeter à l'eau, dans les eaux de la Seine. Malgré les recherches, le corps ne fut jamais retrouvé... mais les angoisses de Mara ne disparurent jamais, tout comme cette soif terrible. Elle bu à son propre poignet, avant de se rendre compte que seul le sang des autres la satisferait. Était-elle devenue folle, ou une sorte de vampire ? Guidée par l'instinct et un certain fatalisme, la rousse céda à l'appel : elle se tapit dans les ombres de la nuit, comme la Stryge qui l'avait enlevée, et guetta les jeunes femmes ingénues pour s'en nourrir. Celle qui avait fait d'elle la créature qu’elle était lui avait prédit qu'un jour, tout comme elle, la chair supplanterait le sang.  Qu'elle deviendrait une Carnassière, elle aussi. De peur de la voir refaire surface, Mara abandonna sa famille et partit vivre en Suisse, puis Au Danemark. Mais c'était toujours bien trop près de là où elle avait perdu la vie.

Le nouveau monde lui offrit distance et anonymat ; juste une française dans un quartier français. Une employée de pompes funèbres en tailleur gris et morne. Pourtant la nuit, l'instinct était là et faisait d'elle une prédatrice qui traquait les jouvencelles, dont le sang avait sa faveur. New York était une grande ville, avec beaucoup de points où les femmes se rencontraient. Des bars qu'elle n'avait jamais pensé fréquenté, propices aux étreintes tribades, furent son nouveau terrain de jeu. Les boites de nuits bruyantes aux éclairages criards devinrent son refuge, profitant de la cacophonie ambiante pour frapper vite et bien. Des invites claires et précises, sans lendemain. C'était pour se nourrir. La traque devint de plus en plus séduisante pour la toute jeune Stryge qui découvrit le plaisir intellectuel de chasser ses proies pour rapidement les délaisser.

Elle était une Stryge, et son regard hypnotique promettait à celles qui croisent son regard non pas le plaisir, mais la chasse. Obsédée par quelques pâles beautés, Mara se perdit un soir dans les grands yeux bleus d'une fille qui pleurait un de ses proches, dans la chambre funéraire où elle officiait. Cette fille, toute jeune, elle la désira au premier coup d’œil. Son sang, son corps... sa chair qui semblait si douce, si blanche, si appétissante... deviendrait-elle elle aussi une Carnassière ? Plongerait-elle dans la folie pour cette fille aux yeux clairs, qui l'obsédait depuis ce jour ? Comment résister à la tentation de dépasser les limites établies, et d'accepter son obscénité dans toute sa splendeur ? Elle était une Stryge, une Goule, un prédateur. Cette file, elle la voulait. Entière. Elle lui appartiendrait. Elle serait sienne. Mara redirait ces paroles que la femme aux yeux noirs lui avait dit des décennies plus tôt : "tu es à moi. Tu m’appartiens" car à présent elle comprenait pleinement le sens de ces mots... Était-ce de l'amour ? Et elle voudrait parfois être Carnassière, moins pour le plaisir de dévorer cette fille que pour celui de la vomir... Était-elle folle ?

Qui aime se découvre cannibale, avait un jour écrit Claude Roy.

Haaan, j'aime beaucoup ton personnage, et ta plume aussi. c'était très agréable de te lire (puis cet avatar, graou )

Mais avant de te ruer comme un(e) malpropre dans le flood (ouais ouais on vous connait !) ou la CB, il te reste encore quelques petits devoirs à accomplir. Et pour te guider, parce qu'on est trop sympa (a), il n'y a qu'a suivre le guide ! Pour commencer, il ne faudra pas oublier de réserver ton avatar. Et oui, ça ne va pas se faire tout seul ! Autres réservations importantes, ton métier, et ton logement dont il faudra demander la création. Après... c'est la fête ! Tu pourras partir en quête de liens et de Rps après avoir créé tes propres topics. Jusque là, c'est déjà pas mal, non ? Le reste, ce sera de la tarte. Tu pourras t'en aller poster d'éventuels scénarii (deux maximums dont il te faudra attendre la validation), et aller faire le flan partout sur le forum !

Mais à noter que tu peux également créer le portable de ton personnage, ainsi que son twitter et facebook, mais c'est bien sûr facultatif et selon ton bon vouloir ! Il y a aussi la demande de rang personnalisé, si jamais tu te sens inspiré. Sans oublier les top-sites, car nous comptons sur tes votes pour faire connaitre ASN !

Et puisque tu es nouveau, voici l'un des sujets qui pourra t'être des plus utiles pour t’intégrer, les bonnes fées ! N'hésite surtout pas à t'y inscrire ! En attendant si tu as des questions les fondateurs sont évidemment à ton écoute.

Sur ce, nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !