Nom : Moore   Prénom(s) : Aelys   Âge : 76 yo   Âge d'apparence : 23 yo   Date de naissance : 18 mai 1940   Nationalité : Américaine   Origine(s) : Grecques et anglaises. Cela remonte à bien longtemps, s'en serait presque négligeable, mais que veut dire "longtemps" lorsque l'on est immortelle?   Métier (études) : Photographe   Niveau social : modeste   Statut marital :célibataire, libre et sans aucune attache   Orientation sexuelle : hétérosexuelle   Avatar: Bryden Jenkins   Crédits: tumblr   Personnage: Inventé   Petites curiosités     Famille et proches - La famille, c'est abstrait par ici. Père alcoolique et mère morte d'une maladie incurable, autant dire que la joie n'était pas au rendez-vous tous les jours. Aelys se souvient néanmoins de son grand-frère, qui l'a toujours protégée et a toujours pris soin d'elle. Mais où est-il à présent? Il se sont perdus de vue il y a bien longtemps, et c'est le seul être qui lui manque réellement en ce monde, pour qui elle éprouve quelque chose. Il a toujours été là quand son père devenait violent. Ce dernier est mort il y a pas mal de temps, lors de la dix-huitième année d'Aelys. Elle a eu pitié de ce pauvre homme décimé par la tristesse, mais un lien n'a jamais pu être possible entre le père et sa fille.   Besoins carnassiers -On ne peut pas dire qu'Aelys soit un exemple à suivre. Bien heureusement, elle n'est pas arrivée au stade de carnassier, mais le contrôle d'elle-même est toujours plus difficile. En effet, la Stryge est devenue très vite accro au sang, et ne peut s'en passer. C'est pour elle un plaisir de s'abreuver de ses proies, au delà du besoin naturel, cela est vite devenu un jeu. Elle prend du plaisir à charmer, séduire ses victimes avant de s'en abreuver. Elle n'a encore jamais mangé de chair, mais ce n'est pas l'envie qui lui manque. Elle sait que si elle y goûte, alors elle n'aura plus de limites. Non pas que cela la dérange, mais si elle n'a plus aucune retenue, elle sera peut être pourchassée, traquée et elle ne veut en aucun cas que cela arrive. Il est inutile de rajouter que par les temps qui courent, la discrétion est de rigueur.   Position sur le conflit - Concrètement, la jeune blonde veut vivre le plus discrètement possible , ne pas se faire repérer et n'avoir aucun conflit, même si elle se nourrit beaucoup trop. Elle évite donc de tuer, et se fait plaisir dans l'ombre. Elle veille bien à ce qu'elle considère un peu comme de l'hypnose marche sur ses proies, et si jamais quelqu'un se met en travers de son chemin, nul doute qu'elle l'éliminera, même si elle veut éviter ça. Elle est donc neutre, dans le fond. Tout ce qu'elle veut, c'est rester  à Ottawa, et vivre sa vie de Stryge sanguinaire sans que personne ne vienne l'embêter. L'armée qui veut renverser les Faës? Le soi-disant commandant Stryge? Elle n'a pas envie d'en entendre parler pour l'instant, se tient à l'écart et même si les Stryges vivent en groupe, elle préfère le rester quelques temps, pour prendre ses repères. Si un jour elle se retrouve mêlée à tout ça, elle ne saurait honnêtement pas quoi faire, mais elle pencherait sûrement plus pour l'armée des Stryges, puisqu'elle ne veut pas qu'on limite son obsession pour le sang.   Points faibles - Ses faiblesses, se sont sûrement le fait que pour quelques centilitres de sang, elle pourrait faire presque n'importe quoi, elle aime tellement ça que c'en est presque une obsession, et du même fait elle risque de dévoiler sa nature si elle cède à cette soif irrésistible en public. Ensuite, sa deuxième faiblesse majeure est sans aucun doute l'attrait de la chair. Elle sait que si elle commence, alors elle ne s'arrêtera pas , et deviendra carnassière, ce qui est dangereux pour elle, comme pour les autres, même si elle n'accorde pas une immense importance aux humains. C'est pour cela qu'elle s'est bien gardée de goûter à cela pour l'instant. Sa dernière faiblesse est son frère, qu'elle a perdu de vue depuis ses 18 ans en tant qu'humaine. Si on compte ça donc 58 années qu'elle ne l'a pas vu. Soit lui aussi a eu affaire au surnaturel, ce qu'elle espère au plus profond d'elle, soit il a 78 ans, ce qui serait plutôt choquant, si ils se rencontrent de nouveau. Elle serait prête à tout pour le retrouver, et c'est une grande faiblesse pour elle.

     


     qualités
     souriante
     bouille d'ange
     franche
     discrète
     sans attaches
      défauts
     têtue
     accro au sang
     trop fougueuse / impulsive
     cache ce qu'elle est par tous les moyens
     l'alcool accentue son penchant pour le sang
     

 Si on dépasse le fait qu'Aelys est une Stryge qui aime boire dans vos petites veines, et qu'on parle de la jeune femme que tout le monde voit tous les jours, on peut la qualifier de souriante, têtue, bornée, libre, discrète, rebelle, avec un côté incontrôlable, voir même mystérieux, dissimulé vers son regard bleu si spécial qu’on le jugerait même hypnotisant.
Tout d'abord , vous aurez remarqué ses longs cheveux blonds décolorés, et ses deux tatouages, signes qu'elle refuse d'être comme les autres humains, un peu comme si pour compenser le fait qu'elle est une créature différente, elle se faisait passer pour une humaine différente des autres. En dehors de son petit côté rebelle, la belle blonde est franche, souriante et discrète. Elle ne se fait pas trop remarquer, mais elle veille à avoir des contacts avec les autres (d'accord, la plupart seront en fait ses réservoirs à sang ambulants, mais c’est aussi pour paraître intégrée, ne pas se faire repérer). Elle est rusée vous l’aurez constaté, mais aussi cultivé. En effet, elle en a vu des choses depuis 1940 et s’intéresse à tout. Elle se montre agréable et sympathique, mais son petit côté mystérieux ne détrompe personne, on voit de suite qu'elle n'est pas tout à fait celle qu'elle prétend être. Chacun l’interprète à sa manière. Elle se révèle têtue et bornée, et ne se laisse pas dicter ses actes. Elle est, malgré son côté agréable, très fougueuse et peut être trop impulsive, mais peut être est-ce du à sa véritable nature.
Elle ne croit pas tellement en l’amour, elle est trop fougueuse pour avoir une relation stable, et cela l’ennuirait. Non, son truc à elle c’est les coups d’un soir, et pas d’attache, pas de sentiments. Les seuls personnes qui ont jamais été proches d’elles sont son frère perdu de vue, et son amie Stryge, qu’elle a laissé. De plus, la jeune femme est une séductrice et ne se lasse pas d’ajouter de nouvelles conquêtes à son palmarès dès que l’occasion se présente, et au passage de s’abreuver, par pur plaisir.
Quand elle peut enfin prendre sa forme de Stryge, elle aime plus que tout voler et contempler tout ce qui l'entoure, longuement. Elle aimerait dans le fond partager ses moments avec quelqu'un, parce qu'elle se sent seule. Mais elle préfère ne pas se mettre en danger et se trahir vu la situation actuelle. Elle a décidé de faire de la photographie son métier, parce qu'elle aime l'art, et la liberté , liberté que l'on retrouve dans chacune de ses photographies, avec la fougue qui la caractérise.

Je suis née en mai 1940, précisément le 18, à Chicago, « capitale du crime organisé ». Ma mère est morte deux ans après ma naissance, d'une maladie incurable. Mon père, amoureux inconditionnel de ma mère et ne pouvant s’en remettre s'est alors enfermé dans une tristesse immense, et a tenté sans grand succès de noyer son désespoir sans fin dans l'alcool. Malheureusement l'alcool l'a noyé lui et a ramené la tristesse à la surface, comme un bout de bois vieux de cent ans qui refuserait de couler. C'est ainsi qu'à deux ans, j'ai grandi avec mon frère, mon aîné de deux ans. C’est lui qui m’a appris à me débrouiller dans ce grand monde, et à devenir responsable et mâture, même à mon jeune âge.
Nous étions de classe déjà très modeste, mais tout l'argent que mon père gagnait servait à remplir ses verres trop vite vidés. Je devais avoir 8 ans quand nous sommes arrivés au point de rupture. Pas assez d’argent pour manger, l’état de notre père qui empirait, nos santés à tous les trois se dégradaient. A l'époque, il était assez simple de trouver du travail. Alors à 10 ans, je vendais déjà des journaux dans les rues peuplées et dangereuses de Chicago déguisée en petit garçon, sur une idée de mon frère. Les rues n’étaient pas dangereuses pour moi, mon frère m’avait appris à rester discrète, et à ne pas me faire remarquer. Ce dernier travaillait déjà comme apprenti dans une usine, à seulement 12 ans. Nous gagnions de quoi manger, et laissions notre père boire tout son salaire, n’osant pas le contrarier. Ce dernier, qui était avant réputé d'un naturel calme et doux, devint violent, nous le fuyions donc lorsqu'il était là, solidaires.
Les années sont passées, et lorsque nous avons accumulé assez d'argent, nous sommes partis étudier chacun de notre côté, pour faire quelque chose de notre vie. Nous avions alors 17 ans et 19 ans. Notre père fut retrouvé ivre mort devant notre maison un mois plus tard. Je ne peux qu'éprouver de la pitié pour lui, je ne lui en voudrai sans doute jamais d'être celui qu'il a été. Durant 6 longues années, j’ai travaillé durement pour combler toutes les lacunes accumulées au cours de mes jeunes années. Je travaillais en parallèle de mes études. J’ai eu le temps d’étudier la psychologie, la littérature, les mathématiques. J’avais réellement soif d’apprendre, et ces années m’ont vraiment plu. Nous avons continué d'apprendre, mais ces beaux jours eurent une fin. Je fis la connaissance d'une fille, qui partageait quelques cours en commun, et qui était ce que l’on peut appeler une amie, une vraie. Je n’en avais jamais vraiment eu, alors j’étais bien heureuse de retrouver quelqu’un à qui parler, avec qui s’amuser. Ca a commencé dans les années 50, je me souviens des soirées auxquelles l’ont se rendaient, mais bizarrement pas de tout en détail. Certains trous noirs subsistaient, mais je n’étais pas inquiète pas à vrai dire. Je me disais que j’avais abusé de l’alcool, et c’était tout. Elle a toujours été assez mystérieuse, mais je lui faisais confiance. Mais ce jour là, c’était le 23 novembre 1963, j’avais alors 23 ans. La veille, J. Kennedy, président des États-Unis avait été assassiné. Le bruit courait que la mafia était dans le coup. Un souci entre la famille Kennedy et la mafia. L’agitation régnait sur la grande Chicago. Le danger, habituellement présent, se ressentait de plus en plus. C’est cette journée que tout s’est mis à changer. On parlait, tranquillement, se préparant à aller en soirée, pour se changer les idées. Elle a fermé la porte, et m’a mordu, avec des yeux sauvages et inhumains. Quelques instants plus tard, j’ai senti un liquide dans mes veines, m’inoculant une douleur aiguë. J’ai ressenti la douleur un court instant puisqu’elle s’est précipitée sur moi, et j’en déduis après des années qu’elle ma tuée, tout simplement, en me brisant la nuque sans doute, mettant fin à ma petite vie sans rebonds.
Lorsque je me suis réveillée, elle était là, et m'a enseigné ce qu'elle savait, m'apprenant à être ce que j'étais devenu, à savoir "une Stryge". Elle m'a simplement dit qu'elle a rarement eu des amis, et que j'étais désormais immortelle, à l'abri des tensions dans Chicago. Je lui en suis reconnaissante et pense n'avoir jamais été aussi bien que quand j'ai appris à être cette créature intéressante et fascinante, puisque ma vie avait enfin pris une tournure captivante. Elle m'a appris à me nourrir de 3 litres de sang par semaine, elle était très effacée, très raisonnable. J'avais déjà ce goût pour le sang, que je trouvais exquis, et cette joie lorsque j'hypnotisais mes proies, que je faisais d'elles ce que je voulais, et qu'elles oubliaient tout dès l'instant où je le leur avais ordonné. Oui, j'avais enfin de l'importance, j'étais enfin puissante, sortie des quartiers défavorisés de Chicago. Les moments où je prenais mon envol étaient indescriptibles, malgré la douleur que procurait l'apparition des ailes.

Lorsque ma transformatrice a disparu de ma vie, après que j’ai voulu partir, prendre mon envol vers de nouveaux horizons, j'ai pu profiter de cette obsession que j'ai toujours eu pour le sang. Et aujourd'hui, dès que je vois la couleur pourpre d'une égratignure, je ne peux m'en empêcher, c'est plus fort que moi, je me nourris, et je dois avouer que j’aime ça. Cette transformation a été une des meilleures choses qui me soient arrivées, j’aime la puissance que cela me confère !
Je suis restée un an sous son aile. J’ai 76 ans et j’ai été transformée à 23 ans. Si on calcule bien ça fait donc 53 ans entre ma transformation et 2016. On peut se demander ce que j’ai bien pu faire pendant 53 ans. J’ai fait tellement de choses, il est difficile de me rappeler de tout. J’ai énormément voyagé, je pouvais me le permettre avec quelques astuces, telles que la séduction, et j’en passe. Je me suis beaucoup cultivée, j’ai continué à apprendre durant mon petit tour du monde. Je me suis intéressée à chaque culture, chaque pays dont j’ai foulé le sol. J’ai entrepris quelques recherches sur mon frère, qui n’ont mené nulle part. J’ai alors continué à bouger. J’ai beaucoup étudié les Stryges, et lors de mon passage à Rome, j’ai beaucoup apprécié le surnom d’ange noir, au Vatican. Je trouve ça terriblement beau et poétique. J’ai également peaufiné mes connaissances sur les autres créatures magiques, puisque ma créatrice si l’on peut dire cela, m’a dit que les Stryges étaient capables de détecter n’importe quelle autre créature magique qui était à proximité. Je ne la croyais pas au début, j’étais déjà toute retournée d’apprendre que des créatures surnaturelles existaient, et que j’en étais une. Mais ce qu’elle me racontait s’est vite révélé véridique, aussi j’ai étudié l’histoire de ce monde méconnu, et j’ai rencontré plusieurs créatures. Puis vint le moment où j’avais eu le temps de tout visiter, et c’est ainsi que j’ai trouvé Ottawa au Canada, là où coexistent les créatures magiques, et je m'y suis rendue.
Cependant, je n'avais pas prévu l'état d'animosité entre Stryges et Faës, et j'essaye de rester aussi effacée que je le peux dans ce conflit, vivant discrètement, dans l'ombre sans me faire remarquer. J'ai repris des études à mon arrivée, et j'ai pu devenir photographe. Photographe, car les photographies m’ont toujours fasciné, j’ai vu presque toute l’évolution de cet art en 76 ans d’existence, et il ne cessera jamais de m’étonner. C’est ainsi que je réalise des clichés pour des magazines, des journaux, des shootings photos, des créateurs de mode... Je ne m'en suis pas si mal sortie jusqu'à présent, mais combiner mon instinct de Stryge et les conflits actuels risque de ne pas être sans risque, surtout lorsque l’on connaît ma passion dévorante pour le sang.