« Tu me fait pas peur mini leprechaun. » C'est vrai que je ne lui avais jamais fait peur...a vraie dire, c'était réciproque. Bien que Maxence soit un danger publique quand il est en colère, j'avais eu la preuve que même hors de lui, brisé, blessé, il n'aurait jamais levé la main sur moi. D'accord, il y avait eu des bousculades et moi j'avais gentiment envoyé mon poing dans sa tronche de lepry-chieur. Mais malgré ça, il n'avait pas répliqué. En gros, la violente dans le duo c'était moi. Enfin, je devrais plutôt dire dans le couple. Ce mot me fait franchement bizarre, surtout avec Maxence. Imaginez deux bombes à retardements l'une avec l'autre. Si l'une explosait, l'autre le faisait également et adieu les alentours. Je viens déposer un baiser sur ses lèvres qui m'avaient tant manquées et je me sens soulevée par le leprechaun, me décollant légèrement du sol pour approfondir le baiser. J'avais l'impression d'être de nouveau entière, d'être enfin mi-même. Une semaine sans le voir, sans lui parler, sans gueuler dessus ou encore le toucher avait été un supplice sans nom. Certes, il y avait Magyar, mais ce n'était pas pareil. Le bip de l’ascenseur résonne et il me dépose sur le sol, appuyant sur le bouton pour revenir vers moi. D'ailleurs, si il ne l'avait pas fait je l'aurais fais sans attendre une seconde. Je ne voulais plus m'éloigner de lui, cette époque était terminée. « Y'en a vraiment pas une pour rattraper l'autre vous êtes toutes les deux pareilles ma mère et toi, vous avez la baffe trop facile. Et puisque tu dit que je pue ! »

« Tu méritais plus...MAX ! »

Me voilà en sac à patate sur son épaule alors qu'il nous téléporte dans son appartement. Je prends quelques secondes avant de réaliser où nous étions. Rideau de douche...miroir...savon...oh putain, nous étions dans la douche. J'agite brusquement les jambes pour tenter de m'arracher à son emprise alors qu'il tourne le bouton de la douche, laissant l'eau atterrir sur nous. Mais merde, c'est l'eau chaude en plus.

« Bordel de dieu, Maxence c'est chaud...coupe moi ça GROUILLE. Je vais te tuer DesChênes, je retire tous ce que j'ai pu dire avant, je te déteste ! »

Bien sur c'était totalement faux. Je ne le détestais pas, néanmoins, un cri aiguë s'échappe de mes lèvres. Mes vêtements sont à présents totalement trempés et j'arrive à attraper le bouton d'eau froide pour le tourner avec rapidité. C'est pas que je n'aime pas l'eau chaude, mais là elle était carrément bouillante. Je tape à plusieurs reprises sur son épaule et grâce à l'eau je finis par réussir à glisser pour m'échapper de son emprise. Je tente de sortir de la douche mais glisse dangereusement sur le sol et me rattrape au rideau de douche, l'arrachant au passage et me rattrapant à Maxence. Mission annulé les mecs, je suis trempée comme une baleine et mes vêtements pèsent une tonne ! Je me retrouvais donc accroché au Leprechaun, les cheveux trempés, une moue boudeuse sur le visage.

« Je fais comment moi maintenant hein ! J'ai plus de vêtements...bon, le point positif est que tu va moins puer...mais t'étais pas obligé de me tirer avec toi ! »

Je lâche le jeune homme et par réflexe enlève mon haut pour le jeter dans l'évier non loin de là, enchaînant avec mon pantalon, gardant mes sous-vêtement. Je tape son épaule assez fort pour entendre un bruit de plaquage accentué par la flotte qui nous inondais.

Quand elle se rapproche de lui comme deux aimants qui s'attirent sans pouvoir contrer le pouvoir d'attraction il se sent soulagé, elle lui a bien trop manquer pour supporter une nouvelle séparation. Il est clairement dépendant d'elle, il est capable de lui pardonner une telle trahison c'est que vraiment il y a quelque chose de profond qui s'est ancré dans son cœur. Il veux cependant sa petite vengeance, il la soulève donc sur son épaule et se téléporte. Heureusement que ce n'est pas la première fois qu'il se téléporte avec elle et qu'il connais son poids sinon il aurait été capable de se vautrer méchamment par terre avec Athénaïs. La leprechaun semble comprendre ce qu'il va lui arriver parce qu'elle s'agite brusquement, manquant de les faire tomber tout les deux, en plus avec Maxence et ses deux pieds gauches elle à bien de la chance qu'ils ne tombent pas. Il ouvre l'eau et elle se met à gueuler, comme un  putois encore une fois. « Bordel de dieu, Maxence c'est chaud...coupe moi ça GROUILLE. Je vais te tuer DesChênes, je retire tous ce que j'ai pu dire avant, je te déteste ! » Maxence n'en croit pas un mot, vu tout ce qu'ils viennent de se dire, pourtant son corps à une réaction épidermique à cette phrase, le doute subsiste et ça le déchire. Il fait abstraction, étouffe la petite voix dans sa tête qui voudrait tout gâcher. Non elle l'aime elle lui à dit il ne peux plus y avoir de doute possible, plus de pixie en jeu, c'est sa copine et ils s'aiment c'est ainsi.

Il se met donc à rire à gorge déployée et lui met une grande claque sur les fesses, un peu de vengeance pour les claques qu'il s'est prise.. Ce qui fait gicler l'eau et il se rends compte que quand même il est entrain de se prendre de l'eau sur la gueule. Il n'apprécie vraiment pas du tout mais le jeu en vaux la chandelle.

« C'est pas avec tes p'tits bras que tu va me faire mal St – Pierre ! »

Et hop une nouvelle claque sur le cul, c'est tellement tentant en même temps. Elle arrive à chopper le bouton d'eau froide et heureusement parce que c'est vrai qu'il commençait à sentir le roussit la dedans. L'eau rendant sa prise moins fiable Athénaïs lui glisse des mains, dans sa tentative désespérée de s'enfuir elle arrache carrément son rideau de douche, en foutant partout par la même occasion. Maxence lui tends le bras et elle s'y agrippe avant de finir la tronche contre le sol. Elle à l'air clairement dépitée ce qui donne un sourire de vainqueur au jeune homme. Elle gueule encore une fois et il à le grand plaisir de la voir se déshabiller. Et elle le frappe, encore ! Mais c'est pas possible ça va devenir un réflexe … A vrai dire ça en est déjà un, c'est même la base de leur relation. Il se rapproche d'elle, se plaque contre elle sachant pertinemment que ses vêtements trempés vont la faire criser.

« Le point positif dans l'histoire c'est que t'as enlever tes fringues sans que j'ai rien à faire ! »

Un point pour Maxence.