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(Elliott) + Le commencement de la fin.

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(Elliott) + Le commencement de la fin. EmptyJeu 14 Avr - 13:53
Banshee Power!




Un bordel infâme.


La vie, la mort... Un tourbillon sans fin, sans retenue, comme si à jamais, nous ne pourrions nous défaire de cette enveloppe autrefois arrachée ou fuie. Il fait noir et sombre, le néant, je m'y sens bien. Plus de souffrances, plus de douleurs, juste un rien absolu et sans sentiments. Je me souviens d'elle, de ce ventre qui porte la vie, de son sourire, de nos baisers. Parti trop tôt, je ne verrais pas cet enfant à naître, mon héritage qui bientôt, évoluera sur cette terre. Je n'ai pas de regrets, au fond, je ne souhaitais pas qu'il aille à voir son père dans un état lamentable. Alors, je suis parti, radicalement, sans machine arrière. Je suis juste là sans être là, la nuque brisée, ça avait été rapide, radicale. Merci. Pourtant, j'avais entendu les gémissements, le cri perçant de la mort qui m'avait éveillé en sursaut cette nuit là. Je m'étais demandé ce que c'était, j'avais été regardé par la fenêtre. Rien. Je venais juste de prendre la décision de mettre fin à ma vie, il l'avait senti, il l'avait crié. Je connaissais certes espèces surnaturelles, pas les Sidh, ils m'étaient inconnus, je n'avais donc pas compris la signification de cet avertissement qui n'en était pas vraiment un. J'ai tout le temps pour y penser, je suis mort, je ne reviendrais pas. Et pourtant...Quelque chose ne va pas. N'y a-t-il rien de l'autre côté ? Je semble coincé entre deux mondes, comme si la mort refusait elle-même de me prendre sous son aile. La vilaine. N'ais-je pas assez souffert ainsi. Apparemment non. Je frissonne. J'ai une sensation étrange qui s'empare de moi, alors qu'en silence, je vois mes mains prendre formes, ainsi que le reste de mon corps. Ce n'est pas mon heure, pas vraiment apparemment...Je crie que je ne veux pas y retourner, je hurle mais aucun son ne sort de ma gorge. Muet, les sons n'existent pas ici. Et c'est alors que j'oublie, je l'oublie elle, eux, moi... Un simple souvenir... Mathis Mathew, une identité bien vague.

J'ouvre doucement les yeux, alors qu'autour de moi, une forêt semble me dominer. Où suis-je ? Bonne question. Doucement, je tourne le regard vers la gauche, puis vers la droite, faisant un tour sur moi-même, cherchant à me souvenir. Rien, le néant, l'oubli. Je passe une main dans mes cheveux, je ne l'ai pas encore remarqué, à vraie dire, je suis bien trop perturbé. Il y a quelque chose qui cloche. Mon regard descend vers mes pieds. Je flotte, je ne touche pas terre.

« Non de dieu ! »

Même ma voix ne m'est pas familière, comme un nouveau né qui entend son cri pour la première fois. Je ne sais pas si c'est l'émotion ou la surprise, mais je retombe brutalement sur le sol, vacillant dangereusement. Oulà, me voilà les fesses à terres. Je tremble, je panique. Je sens l'odeur des arbres humides m'envelopper, la nuit était tombée, laissant apparaître quelques étoiles brillantes au dessus de ma tête. J'entends alors un craquement léger sur ma gauche, sursautant comme un enfant prit en flagrant délit, je remarque enfin ce jeune homme qui m'observe. Son visage ne semble pas dangereux, son air n'était pas menaçant. Je croise son regard avec le mien, durant quelques secondes, je reste silencieux. Je suis légèrement à l'Ouest, comme si je venais à peine de naître. D'ailleurs où étais-né ? Où suis-je ? Qui est-il ? Qu'étais-je simplement ? J'ai une désagréable impression au niveau de la nuque, alors que celle-ci semble fragile. Je passe ma main dessus mais elle me traverse. Je sursaute.

« Qui...qui es-tu ! Il se passe quoi ici ? »


Pourquoi je suis transparent ? Pourquoi je suis comme ça ? C'est normal ou pas ? Non, je sais qu'autrefois, j'étais humain, comme les autres. Oui, ça je m'en souviens...Mais c'est tout. J'ai quelques bases, quelques soupçons de murmures que mon esprit tente de recoller, de comprendre. C'est difficile, c'est terrifiant. Je fronce les sourcils, plongeant mon regard dans celui du jeune homme. Il a peut-être des réponses, non, il en a j'en suis sûr, car lui ne semble absolument pas perturbé. Il a l'air... normal, pas du tout surpris par la vision de ma main traversant mon corps de fumé.



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Elliott Flores
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Messages : 75 Je suis arrivé(e) le : 13/03/2016 Sous les traits de : Mitch Grassi Je me dédouble : Nop Pseudo : Mojojojo Crédits : Myself~ Points : 548 Couleurs RP : Cela varie~ (Elliott) + Le commencement de la fin. Tumblr_nxn41tJPMp1uj3s26o4_250

J'ai : 65 ans Age d'apparence : 23-24 ans Je travaille comme : Chanteur et musicien dans un certain bar plutôt luxueux Actuellement, je suis : Célibataire Espèce : Sidh - Banshee Niveau social : Modeste (Elliott) + Le commencement de la fin. Glitterfy6001739738B81
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(Elliott) + Le commencement de la fin. EmptySam 16 Avr - 4:24
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Deuxième chance


D’humeur morose, je déambule dans les couloirs du bar, avec cette expression habituelle qui survient tout naturellement et inconsciemment quand ça m’arrive. La perte d’un protégé. On se sent alors toujours mal, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais ayant été humain, je peux dire qu’en tant que gardien de la lumière, ce sentiment est décuplé d’une façon qui, je pense, pourrait pousser plus d’un à se suicider. Mes cernes sont encore plus prononcés, mes yeux sont presque vitreux, mes sentiments sont encore plus vacillant que d’habitude dû à cette empathie possédant les banshee, chose me provoquant des sauts d’humeur. Avec une démarche désinvolte, je me pose sur un siège du bar. Le barman ne comprenant pas trop ce qui se passe veut essayer de me réconforter, mais les clients commencent à entrer dans la pièce en masse. Peine perdue. Et même s’il avait pu me parler, je ne pense pas que cela aurait pu changer quelque chose. Quelqu’un me réclame dans une autre pièce. La salle de concert. Je regarde ma montre, il est tard. C’est le moment où j’entre en scène. Je me dirige lentement vers ce petit podium aménagé de façon chic et prestigieuse, mais juste avant de gravir la première marche, le déclic.

J’écarquille mes yeux en restant immobile derrière ses rideaux où le petit monde m’attend. Mais ils attendront encore… Juste encore un peu. Je me recule jusqu’à heurter doucement un mur sur lequel je m’adosse. Mon visage change, mêlant ravissement et grande surprise. Mais surtout de l’incompréhension. Serait-ce possible ? Mais comment ? Qu’est-ce… Qu’est-ce qui se passe ? ... Cet homme. Cet homme que j’ai vu, que j’ai averti par mes hurlements marquants. Je l’ai encré spirituellement à moi et de cette façon, j’ai même été capable de ressentir ces maux plus que violents à la nuque parallèlement au ressenti de sa mort subite, quelques jours avant cette tragédie. C’est bien cet individu qui est la source de ce moral dans les chaussettes auquel je fais face depuis sa tragique disparition. Sans réfléchir plus, je me dirige rapidement vers la sortie, sans porter la moindre attention aux spectateurs qui sont stupéfaits de voir l’artiste s’enfuir de la sorte. Mais non, je ne prends pas la fuite, j’accours vers une âme perdue.

Dehors, je cours littéralement, je me dirige le plus rapidement possible vers le jeune homme, cherchant, en plus de comprendre ce qui se passe, à me racheter aux yeux de la faucheuse qui m’a fait confiance et qui m’a confié cette tache de protecteur. Moins je rencontre les gens dans les rues et plus je deviens… Vitreux. Je me métamorphose inconsciemment, l’émotion. Je suis si concentré, si obnubilé par ce qui est en train de se passer quelque part dans cette ville, je n’arrive même plus à ressentir les émotions des autres, mon empathie enfermée dans une salle au plus profond de mon être. La situation est telle que les gens sont aussi invisibles que je le suis aux yeux des humains sous ma véritable forme. Un carrefour, ce sixième sens me dit de passer à droite et d’engager le chemin vers Ontario Lake. Chose faites, je passe furtivement dans un couloir ou je ne ressens aucune présence, ça commence alors réellement. Ma peau, maintenant à peine visible, translucide, s’illumine comme le bout du corps d’une luciole. Une lumière blanche mais faible, "clignotante" d’une façon irrégulière. On ne perçoit aucune veine, aucun os, c’est comme si je disparais, à l’opposé de cette épaisse étrange brume épaisse qui me couvre et qui se meut indépendamment de ma volonté, me suivant n’importe où sous cette forme. Mais le plus impressionnant, ce sont les lampadaires. Ma signature. Ils s’illuminent au maximum, on pourrait croire qu’ils éclateraient à n’importe quel moment. Mais c’est ainsi qu’en un flash, ces lampadaires se brisent et je ne suis maintenant qu’un oiseau.

Arrivé, toujours sous ma forme de cygne, je m’avance vers l’individu. Il est de dos, trop perturbé pour faire attention à moi. Avant de faire quoi que ce soit, je me transforme sans aucun bruit, reprenant forme humaine. Je m’avance vers sa gauche, mais piétine une brindille par mégarde. Le pauvre sursaute comme un enfant, terrifié comme s’il venait de voir la mort en face. Par chance, il n’a pas penché de l’autre côté, c’est une banshee. Comment je le sais ? L'esprit torturé d'une ombre nous torture physiquement nous les banshees. Et c’est effectivement l’homme que j’avais averti par mon cri. M’a-t-il reconnu ? Je ne pense pas. Je m’avance vers lui ignorant ses questions sans grandes importances en affichant une mine fraternelle et amicale. Entre banshee, c’est naturel de se faire confiance, ça fait partie de notre façon d’être. Il est tout nouveau, mais je pense que ça doit aussi être le cas pour lui. Je lui tends les mains. Je sens qu’il hésite, son regard crie à l'aide, mais son corps ne réagit pas. Il lève nerveusement les mains et je les saisis doucement en l’aidant à se relever. Ah, mais en fait, il est beaucoup plus grand que moi. En le tenant toujours par les mains, je lui dis :

Je sais que ça pourrait paraître bizarre, ne t'inquiète pas. Ta vie à partir de là va changer du tout au tout, mais tu n’as pas à avoir peur, je suis là. La première chose que tu dois faire, là maintenant, c’est de crier. Ça a l’air complètement fou, mais ais confiance. En hurlant de toutes tes forces, de tout ton être, tu comprendras. Fais-moi confiance, tu verras.

Un étranger qui vous tient par les mains et qui vous demande de hurler. Franchement, si ce n’est pas une banshee et que je me trompe totalement, c’est la honte qui va me ramener à mon cercueil.

 


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(Elliott) + Le commencement de la fin. EmptySam 16 Avr - 16:14
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Un bordel infâme.


Je ne comprenais pas la situation. J'étais perdu. Je n'avais que peux de souvenirs, reconnaissant à peine qui j'étais, mais surtout ce que j'étais. J'en avais oublié l'existence des créatures surnaturelles, donc, même ma femme m'était à présent inconnue. Je n'avais qu'une envie. Recommencer à exister. C'est étrange non ? Un craquement me fait sursauter alors que mes grands yeux marrons semblent s'affoler, cherchant la source de ce bruit dans l'obscurité. Il est là. Un jeune homme au sourire amicale, au visage étrangement calme. Il n'avait pas l'air d'être un danger, non, que du contraire. Je pose plusieurs questions mais il semble les ignorer, ce qui je l'avoue, à le don de m'irriter légèrement. Bon, je devais faire avec. Il approche et me tend les mains. Je fronce les sourcils. Mon corps me crie d'accepter son aide. Quelque chose en cet homme me dit d'aller vers lui, comme si de tout son être émanait une confiance étonnante, éveillant ainsi la mienne. Je penche la tête légèrement sur le côté, et après quelques secondes, je me décide à attraper celles-ci. Je me redresse en silence, la tête légèrement dans les nuages. Cette sensation étrange ne me quitte pas, alors que j'observe cet étranger qui m'inspire réellement confiance. Il est plus petit que moi, vraiment plus petit. Bon, ce n'est pas un mini-pouce non plus, mais je peux remarquer que je fais facilement une bonne tête de plus que lui. Ça ne me dérange pas, d'ailleurs, cela ne me fait ni chaud ni froid. J'aurais pu ressentir une certaine sensation de « domination » envers lui, mais ce n'était absolument pas le cas.

« Je sais que ça pourrait paraître bizarre, ne t'inquiète pas. Ta vie à partir de là va changer du tout au tout, mais tu n’as pas à avoir peur, je suis là. La première chose que tu dois faire, là maintenant, c’est de crier. Ça a l’air complètement fou, mais ais confiance. En hurlant de toutes tes forces, de tout ton être, tu comprendras. Fais-moi confiance, tu verras. » Je fronce les sourcils, alors que mes mains sont toujours dans les siennes. Ne vous méprenez pas, ce n'est en rien un jeu de séduction, cela semblait plus naturel qu'autre chose. Je l'observe avec un air assez interrogateur. Il me demande vraiment de gueuler là ? Mais... Je n'avais pas de raison de le faire. Si ? Bon, j'étais complètement perturbé sur le coup, encore plus cas mon réveil dans cette foutue forêt qui me semblait totalement inconnue. D'ailleurs, il l'était tout autant. Je fini par lâcher ses mains, passant l'une des miennes dans mes cheveux. J'avais toujours eu cette petite manie, ce qui avait pour conséquence de faire de ma tronche une chevelure en bataille. Je regarde autour de moi, comme si je cherchais une quelconque autre personne prête à se foutre de ma gueule si je venais réellement à crier. J'hésitais, c'était assez flagrant. Je ne comprenais pas en quoi le fait de crier me ferait comprendre...C'était trop...curieux. Pourtant, le visage de l'inconnu semblait m'encourager à le faire, comme si il ne me mentait pas, comme si certaines réponses allaient émaner de cet acte a priori assez comique. Bon, quand faut y aller.

« Je...je peux toujours essayer... »

Ouai, essayer ne coûte rien, à part un bon foutage de gueule et avoir la honte de ma vie. Je recule d'un pas instinctivement, comme si je ne devais pas rester trop proche du jeune homme. Physiquement, il semblait plus jeune que moi, enfin, je ne m'étais pas encore regardé dans un miroir mais le timbre de ma voie semblait envisager que j'atteignais la trentaine. Soit, là n'était pas le moment de réfléchir à mon âge. Je ferme les yeux, me sentant d'abord assez con. Je devais hurler avec mon cœur. Mouai, comment je fais ça moi ? C'est alors que quelque chose monta en moi, comme une chaleur intense que je tentais de contenir. J'étais légèrement pris de panique, je serrais les dents, refoulant ce cri qui tentait de traverser la limitation de mes lèvres. Je devais crier...Oui, je devais le faire, parce que là, c'était devenu comme une foutue évidence et ça en était presque douloureux. C'est alors que ça arriva et que durant quelques secondes, je fus bloqué en mode statue de glace. J'entendais cette voix qui me disait que mon heure n'était pas encore arrivée. Que les humains avaient besoin de nous pour avancer, pour les protéger. Messagers de la mort. Banshee. Sidh. Je me souviens également avoir demandé à oublier...mais oublier quoi ? Là est la question, ça avait fonctionné vu que je ne me souvenais pas. Puis, il avait dit que je ne serais pas seul, qu'ils seront là pour me guider, m'expliquer, mais qu'il était temps de repartir. Tous cela n'avait aucun sens. Mon cri se dissipa dans l'écho de la forêt, comme absorbé par les nombreux arbres. Je reviens à la réalité, posant mon regard sur lui.

« ça veut dire quoi ? Je...je me souviens que j'étais humain, je sais que je ne le suis plus. Mais...je...non, nous sommes quoi ? »

Oui, parce que je comprenais à présent que le jeune homme devant moi était...ben comme moi.



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(Elliott) + Le commencement de la fin. EmptyMar 19 Avr - 23:42
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Il l’air plus détendu, c’est déjà ça. J’ai l’impression que pour l’instant, tout ce passe bien. Enfin, je veux dire les choses auraient pu être bien pire. J’ai envie de l’assaillir de questions, parce que la curiosité est un de mes défauts les plus apparents, et parce que je veux comprendre ce qui se passe. Il n’a qu’à hurler, et en même temps qu’il comprendra, je comprendrais également. Je n’arrête pas de le fixer dans les yeux, pour maintenir cette connexion du regard, pour l’inciter à le faire, sans toutefois le forcer. On dirait que ça marcher. Allez, allez, allez… Et raté.
Il lâche mes mains d’un coup, chose qui a failli me faire sursauter. Mais je reste aussi net que de la pierre taillée. Baissant la tête un moment, je lutte contre cette empathie qui commence à s’éveiller plus je perds confiance. Il ne faut pas que je laisse sa panique m’envahir moi, sinon, ça ne va pas être très beau je pense. Lorsque pour une banshee, ça commence mal, il y a 85% de chances qu’elle deviennent une ombre. Il ne faut pas que je laisse ça passer. Il faut que je m’accroche. Je respire un bon coup, je me redresse, en essayer d’afficher toujours une mine sereine. Je le suis du regard après qu’il m’est toisé du tien. Il regarde un peu partout, perdu. J’ouvre ma bouche, mais aucun son ne sort, je ne veux pas dire quelque chose qui le perturbera plus que maintenant. Je la referme et je croise les bras attendant maintenant qu’il prenne lui-même sa décision, qu’il mette de lui-même son pied dans le plat. Cette méthode s’avère beaucoup plus utile que je ne le pensais.

Très bien, c’est quand tu veux. Donne tout ce que tu as. Surtout ne hurle pas comme si tu as peur ou quelque chose. Hurle parce que tu le veux, hurle pour un but précis. Tu dois en fait hurler avec ton cœur… Je sais ce n'est pas très facile à comprendre, mais je suis persuadé que tu pourras le faire.

Et je ne dis pas ça pour le flatter. Malgré cet air débrouillard et ses cheveux en bataille, il dégage une certaine prestance et à une certaine carrure qui dégagent tout soupçon de doute dans mon esprit. Il peut vraiment le faire. Il va le faire. Et du premier coup, j’en mets ma main à couper. Dans ma tête, c’est le compte à rebours. 5… 4… 3… 2… 1… 0. Je ferme les yeux.
Son cri est beaucoup plus grave que le mien, beaucoup plus puissant non… Beaucoup, plus cognant si on peut le dire ainsi. Mon cri a moi est très perçant d’après ce qu’on dit. Son cri à lui fait l’effet d’une baffe reboostante. Une certaine chaleur m’envahit, est-ce ce qu’il ressent ? Après plusieurs secondes de défoulement, il s’immobilise. Ses yeux sont ouverts, mais je sais qu’il est absent. À son retour, maintenant sûr et certain de sa race, je me détends un peu plus, sans pour autant me jouer les baba-cools, et je le questionne :

Alors tu comprends mieux maintenant ? Nous sommes des banshees. On est mort… Tragiquement. Mais notre maître, la faucheuse, la Mort, Hadès, peu importe comment tu l’appelles nous a redonnés vie et nous a confié une mission. Ce que tu dois comprendre premièrement, c’est qu’il ne t’a pas imposé cette mission, ce n’est pas une corvée. Il sait très distinctement qui est capable d’exécuter cette tâche avec le cœur. Ta bonté d’âme est la seule responsable de ton retour dans le monde des vivants. Bienvenue !

Je m’avance vers lui pour lui faire un câlin de bienvenue. J’ouvre mes bras, mais en chemin, je constate que ce n’est pas forcément la meilleure des idées. Ça a fonctionné avec Sonja et quelques autres mais bon… Je pense que ce gaillard sera l’exception à la règle donc je me recule, mais en affichant toujours une mine ravie. Je suis content qu’il ait réussi cette étape qui n’est pas aussi facile que ça. Trouver son cri de banshee est même, je pense, la plus dure des étapes de la transition, avec le stresse, la stupeur et la peur. Mais je ne vais pas lui dire ça, histoire qu’il ne prenne pas la grosse tête.

Oh et… Tu as l’occasion de choisir une sorte de mentor. En te promenant dans la nuit sous ta forme actuelle de banshee, parce que oui, on a plusieurs formes, tu trouveras forcément un gentil fantôme pour t’expliquer tout ce que tu dois savoir… Moi ? Et bien oui, je suis libre, et j’ai rien de prévu. Oh, tu veux que je sois ton mentor ? Mais se sera avec plaisir, alors, on commence par où ? Qu’est-ce que tu veux savoir d’autre ?

Oui, je le prends de vitesse, avec cet air taquin et guilleret avec lequel j'espère le faire sourire un minimum. Oui, je n’ai pas honte du tout, laissez-moi. Mais non, plus sérieusement, j’ai vraiment confiance en cet homme, et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la conviction qu’il sera amené à faire de grandes choses. Et c’est avec joie que je l’aiderais, même si je comprendrai qu’il ne veuille pas d’un mec qui a l’air super bizarre. Et qui l’est.

 


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(Elliott) + Le commencement de la fin. EmptyVen 22 Avr - 12:11
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Un bordel infâme.


« Très bien, c’est quand tu veux. Donne tout ce que tu as. Surtout ne hurle pas comme si tu as peur ou quelque chose. Hurle parce que tu le veux, hurle pour un but précis. Tu dois en fait hurler avec ton cœur… Je sais ce n'est pas très facile à comprendre, mais je suis persuadé que tu pourras le faire. » Faudrait-il déjà que je comprenne réellement ce qu'il me demande de faire. Parce que, franchement, quelqu'un qui vous demande de crier avec mon cœur, comme si j'avais un but précis à atteindre...C'était vachement flippant non ? Ben oui, pour moi c'était vraiment chelou. Mais bon, au pire je n'allais pas mourir – une nouvelle fois – en tentant l'expérience. Enfin, pas que je sache. Je prend donc une bonne petite inspiration, me concentrant sur ce que je devais faire. Crier avec le cœur...crier avec le cœur. Et si j'avais le cri d'une gonzesse ? Ho la gêne...genre, une gamine de onze ans pourrait crier mieux que moi ! Si jamais c'est le cas je jure que je m'enfuis à l'autre bout du monde. Mais vraiment à l'autre bout ! Je m'isole dans une grotte avec pour seul ami un ballon de basket, je lui collerait deux yeux, dessinerais une bouche et il deviendra mon meilleur ami. Mouai, ma réaction est un peux exagérée là, mais j'étais capable de le faire. Je finis par reprendre mon sérieux parce que sinon je n'allais jamais y arriver. Laissant mes pensées flotter, couler comme un fleuve violent pour me submerger jusqu'à ce que ça éclate. Le cri sorti tout seul, après quelques secondes ou j'avais tenté de le contenir. Ça avait été plus fort que moi. Violente sensation. Tellement de sentiments, de choses incertaines s'étaient alors placées en moi. J'étais ici pour une raison, j'avais eu une vie que j'avais souhaité oublier. Pourquoi ? Pourquoi oublier ? Peut-être avais-je trop souffert dans le passé.

Je reste quelques minutes sans bouger, alors qu'en silence, j'accusais le coup. J'étais fébrile. Trop de choses à assimiler en une fois. « Alors tu comprends mieux maintenant ? Nous sommes des banshees. On est mort… Tragiquement. Mais notre maître, la faucheuse, la Mort, Hadès, peu importe comment tu l’appelles nous a redonnés vie et nous a confié une mission. Ce que tu dois comprendre premièrement, c’est qu’il ne t’a pas imposé cette mission, ce n’est pas une corvée. Il sait très distinctement qui est capable d’exécuter cette tâche avec le cœur. Ta bonté d’âme est la seule responsable de ton retour dans le monde des vivants. Bienvenue ! » Banshee. La Mort. Une mission. Putain on se croirait dans un vieux film tout pourave ou à la fin les adolescents couchent ensemble et s'aiment pour la vie. Je le regarde avec un air assez interrogateur sur le visage, passant une nouvelle fois ma main dans mes cheveux. Il était sérieux en plus. Oui, parce que je le savais, le sentais au fond de moi que c'était vrai. Puis, j'avais vu ses images, j'entendais encore ses paroles qui résonnaient en moi comme un écho lointain. J'étais mort, j'étais revenu. Le mot bienvenue n'était néanmoins pas nécessaire... Je le vois avancer les bras tendus comme pour me faire un câlin et je me raidis. Il allait quand même pas le faire, si ? Pas que j'allais lui en retourner une, non, mais c'est que je trouvais ça un peux...mouai encore étrange. Cette situation avait tout pour me donner envie d'hurler de nouveau, mais cette fois de peur. Un peux comme dans l'épisode de supernatural quand Dean voit un chat sortir d'un casier...Ah tient, je me souviens de cette série, elle avait dû me marquer.

« Oh et… Tu as l’occasion de choisir une sorte de mentor. En te promenant dans la nuit sous ta forme actuelle de banshee, parce que oui, on a plusieurs formes, tu trouveras forcément un gentil fantôme pour t’expliquer tout ce que tu dois savoir… Moi ? Et bien oui, je suis libre, et j’ai rien de prévu. Oh, tu veux que je sois ton mentor ? Mais se sera avec plaisir, alors, on commence par où ? Qu’est-ce que tu veux savoir d’autre ? » Pardon ? Bon, cette fois-ci je ne pus retenir un petit sourire devant la motivation d'Elliott. Il était toujours aussi bavard ? On devait pas s'emmerder avec lui, c'est une certitude. Le contraste totale, actuellement, entre deux personnes, deux personnalités différentes. Enfin, peut-être que j'étais comme lui aussi autrefois, quoi que non, ça m'étonnerais assez avouons-le, j'ai l'air d'avoir un bâton dans le cul.

« Bon ben...premier arrivé, premier servi dirons-nous. »


J'avais dis ça plus calmement alors que mes muscles se détendaient. Si j'avais des questions ? Bien sur, j'en avais des tas et des tas. Tout ça se bousculaient dans ma petite tête de revenant, en mode zombie c'est l’apocalypse moi j'vous le dit. Je me tortille légèrement comme un asticot, cherchant à me placer confortablement, plus par habitude qu'autre chose car au fond, je n'en ressentais pas spécialement le besoin.

« Tu as dis qu'on pouvais prendre plusieurs formes...c'est quoi le reste ? Puis, je me souviens de quelques petites choses, mais, à partir d'une certaine période de mon existence j'ai un trou noir...c'est franchement un gouffre. Notre « mission » c'est quoi exactement, je suppose qu'on est pas à la x-men parce que je veux pas voir Charles Xavier, ce mec m'a toujours fait flipper...et... »

Et je dois absolument me calmer parce que là je déblatérais un tas de conneries.



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