(Maxence) + Dis-moi juste que tu es là.

Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.Franchement, ce mec allait finir par me donner des boutons. Pas le genre de petits boutons, non, les gros bazar blancs que quand on appuie dessus sa gicle de partout ! Ouai, ce genre de boutons là. J'avais décidé d'être légèrement patiente, hors, ma patience avait des limites et ma sympathie aussi. Plus il me répondait froidement, plus il attisait ma colère. Je lui lance un regard froid et sombre, alors que je n'ai qu'une envie, lui en coller une pour qu'il arrête avec ses conneries. Moi sucer un clown ? Ben c'est nouveau ! Puis c'est quoi cette expression de merde. Il n'y avait vraiment que lui pour lâcher de telles conneries.

« Et toi t'as bouffé des pilules d'anxiété connard ! »

Il va allumer le chauffage et se met enfin au boulot. Ben c'est pas trop tôt, j'ai cru que j'allais devoir me soigner toute seule, ou encore, crever sur place comme une grosse merde dans son canapé... Bof, si je dois mourir au moins je le ferais avec classe. Je sens ses doigts lever mon menton et je me laisse faire écoutant ses paroles de merdes. Je me retiens néanmoins de rire, me voyant courir sans ma tête dans tous les sens. Image très amusante je le conçois. Mais, il venait de me comparer à une poule là ? Il croit quoi lui ! Si j'avais eu la force de lui en coller une ça serait déjà fait. Réellement. Mais pour chance, je n'arrivais même pas à lever mes mains vers lui. Bordel, il est tout froid... Je frissonne. Il savait pas attendre de se réchauffer non ? Puis, il est blessé aussi. Tant mieux pour sa tronche, il avait cas pas frapper dans le pauvre miroir, crétin des îles !

« Je t'ai jamais demandé de ramasser les morceaux ok ! »

J'avais dis ça froidement, j'avais carrément l'impression d'être un poids pour lui et c'était très désagréable. Je détourne les yeux alors que, oui, effectivement, je m'étais mise à râler toute seule. Si il n'était pas content qu'il s'en aille, la prochaine fois je crèverais seule dans les bois. Tiens, j'vais même effacer son numéro, comme ça, je ne serais pas tenté de lui envoyer un message ou de l'appeler à l'aide ! Il grince des dents et fuis ma question. J'en ai marre, littéralement. Je le repousse comme je peux, frappant dans la bouteille de désinfectant pour la faire tomber sur le sol. Je suis hors de moi, si lui tentait de rester calme, moi j'avais perdu tout mon self contrôle. Je plante mon regard dans le sien et les paroles qui m'échappent sont froides et méchantes.

« Tu sais quoi Maxence, c'est bon casse-toi puisque je suis un poids dans ta pauvre petite existence ! La prochaine fois je t’appellerais pas, ça t'évitera de ramasser les morceaux comme tu dis si bien. Putain va te faire foutre ! Tu te mets dans des états pas possibles, tu me balance des reproches dans la gueule et t'évite mes questions ! C'est bon, je me casse ! »

Oui, j'avais été assez touché par ses paroles plus que je n'aurais du l'être. Je me redresse douloureusement et vacille, néanmoins, hors de question que je reste ici une seconde de plus. Pas après ce qu'il venait de me balancer à la gueule. J'attrape mon tee-short puant et trempé et je l'enfile avec difficulté. Je tiens à peine sur mes pieds, mais sincèrement, là de suite je n'en avais que faire. Il avait été trop loin, bien trop loin. Il avait été blessant, je ne pensais pas ça de lui. Certes, nos discussions ne sont jamais forts aimables, mais de là à me laisser entendre que je suis un poids pour monsieur. Et ben dis donc ! Je grogne de douleur quand enfin je parviens à enfiler mon haut. Mon froc... Ou est mon froc !.© 2981 12289 0

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Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...

Dire que d'habitude il adore quand ils s'engueulent comme ça, qu'il réponds a ses piques avec cynisme et plaisir mais là il n'est vraiment pas d'humeur à jouer à ce petit jeu avec elle. Athenaïs ne se rends vraiment pas compte qu'il à peur, qu'il à paniquer complètement et que ça le rends maboule de se dire qu'il réagit ainsi pour elle. Il à l'impression qu'elle n'en à rien à foutre en fait, qu'elle va continuer de s'attirer des ennuis sans s'inquiéter des conséquences que ça peux avoir sur les autres. Et pour ça il lui en veux vivement. Et il s'en veux a lui aussi de se laisser atteindre aussi facilement. Pourtant il sait au fond de lui que c'est sa façon à elle d'extérioriser tout ce qu'il lui est arriver, comme lui il fait avec ses tatouages, avec sa haine viscérale des stryges. Sauf que lui il se sait en capacité d'échapper et de buter un stryge, Athenaïs n'as pas la même formation que lui malheureusement. Il sait qu'elle n'est pas sans défense mais ça n'empêche qu'il se fait un devoir de la protéger et la voir dans un tel état ça lui fait comprendre qu'il à faillit lourdement à la tâche qu'il c'était imposé.

Oui bon la comparaison avec la poule il aurait peut être du éviter mais tant pis, c'est ainsi qu'il la voit pour le moment, comme si elle courrait après sa tête sans vraiment se rendre compte qu'elle sème la pagaille partout où elle passe. Il panse sa plaie, c'est frustrant de ne pas contrôler ses sentiments, de se rendre compte qu'ils lui échappent et qu'il ne se contrôle pas quand elle est dans les parages. Il à toujours sur se maîtriser mais depuis qu'elle à débarquer comme une furie dans sa vie, avec son bordel, ses fêlures et ses manières beaucoup trop sexy il n'arrive plus à réfléchir correctement et à se poser. Il crispe la bouche quand elle réplique. C'est qu'en plus elle lui répondu aussi froidement qu'un glaçon. Il sait que si il continue sur sa lancée ça va dégénérer et qu'il va le regretter mais encore une fois son filtre cerveau – bouche lui fait défaut, comme trop souvent en ce moment.

« Oh que si tu me l'a demander, tu t'en rends même pas compte. »

Il appuie un peu plus fort sa compresses sur le bras de la jeune femme, il s'en fou de lui faire mal là il est vraiment hors de lui. Ses sentiments sont hors de contrôle du coup il compense ce qu'il considère comme une faiblesse par la colère, il à toujours agit comme ça. Elle le repousse mollement, avec le peu de force qu'elle à elle reussit quand même à renverser la bouteille de désinfectant, en répandant partout. Elle le fixe dans les yeux, ses paroles claquent comme un coup de fouet. Il se lève rapidement et va chercher un torchon pour éponger sans rien dire, il se mord même la langue pour ne pas en rajouter. Il sait qu'il doit se calmer mais il n'y arrive pas, pas pour le moment en tout cas. Ils vont bien trop loin. Elle se relève et enfile son tee shirt tout en grimaçant, il soupire et se passe une main sur le front, non mais elle est pas sérieuse là ? Qu'est ce qu'elle peux être butée quand elle veux ! Oui, oui c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Elle commence à se mettre debout et cette fois Maxence se rebelle. Il lui attrape le bras un peu fort et l'oblige à se rasseoir.

« Dit pas n'importe quoi putain tu tiens à peine debout, reste là je vais m'occuper de toi. Il la fixe dans les yeux. Tu comprends pas c'est … Je me suis foutu dans un état de panique que tu n'imagine même pas, j'ai cru que t'était morte, que cet enfoiré t'avais bouffer, que c'était ton cadavre que j'allais trouver dans les bois. J'ai vraiment cru que j'allais te perdre bordel ! »

Et merde c'est sortit tout seul.

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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.Je n'ai qu'une envie, lui arracher la tête face à ses paroles. Non, je ne lui avais pas demandé de ramasser les morceaux, ce n'était pas ainsi que je le voyais. J'avais toujours fonctionné à l'instinct, sans réfléchir aux conséquences. Beaucoup diront que c'est à cause de mon jeune âge, d'autres parce que je suis totalement stupide voir suicidaire. Ils ont faux, tous autant qu'ils sont. Je réagissais ainsi parce que j'en avais besoin. Oui, c'était soit ça, soit je tombais en fichue dépression, laissant exploser toute cette peine qui envahissait constamment mon corps, comme une douce maladie qui finirait par avoir ma peau. Il devrait le savoir, il était comme moi, sauf que lui, il se faisait tatouer. Peut-être que je devrais essayer... Non, je me voyais mal marquer mon corps avec un truc que je ne pourrais effacer par la suite. Il appuie plus fort sur la compresse au niveau de mon bras et je serre les dents. L'enfoiré ! J'explose, littéralement. Je le repousse et je m'éloigne pour enfiler mon haut, alors que lui, épongeait le désinfectant sur le sol. Ben voyons, comme si il avait rien de mieux à faire. Je cherche mon froc du regard. Putain, il l'avait mit où ? Suis sur qu'il la caché exprès pour pas que je puisse me barrer... Si c'était ça, il se foutait le doigt dans l'oeil, quitte à marcher dans la rue le cul à l'air, je le ferais. Mais c'était sans compter sur la rébellion du leprechaun. Je sens sa main m'attraper le bras et m'obliger à m'asseoir.

« Putain lâche moi ! »

Le pire c'est qu'il me fait mal. Cette situation allait finir par mal tourner. Il me balance alors qu'il a eu peur de me perdre, le blabla de merde qui ne m’apaise absolument pas. Donc, parce qu'il a eu peur de me perdre, il trouve logique de me dire que je suis un poids pour lui ! Ben oui, narmol quoi. Je me redresse et dans un élan d'énergie, je lui envoie ma main dans la tronche. Tiens, une bonne gifle pour te réveiller Deschênes, tu l'attendais pas celle-là hein ! Avouons-le, il l'avait carrément cherchée celle-la !

« Va te faire foutre Maxence. J'ai pas envie d'être un poids que tu dois traîner derrière toi.. j'ai pas envie d'être une poule qui courre après sa tête et dont tu dois obligatoirement ramasser les morceaux. Tu sais quoi, la prochaine fois, évites de dire de telles saloperies parce que c'est pas comme ça qu'on dit à une personne qu'on a peur de la perdre ! »

Sur ses mots dit hauts et forts, je le pousse de nouveau en grimaçant. Mon froc... il est où putain ! Je sens ma gorge se serrer. Il n'imaginait même pas à quel point ses paroles avaient été méprisantes et violentes pour moi. Non, je ne vais pas pleurer, pas devant lui, ça lui ferait vraiment trop plaisir. Je soulève sa veste mais rien, du coup, je lui balance dessus avec une putain de rage au ventre, me mettant littéralement à hurler.

« Tu crois que c'est facile pour moi hein ! J'aurais pu appeler n'importe qui mais c'est à toi que j'ai pensé, à toi Ducon ! Pour m'entendre dire des conneries pareils ! Si tu veux je sors littéralement de ta vie comme ça t'auras plus de soucis à te faire pour ma pauvre petite personne. Apparemment, je t'attire que des emmerdes ! »

Me voilà de nouveau à chercher mon pantalon, vacillant, tanguant dangereusement, me raccrochant à tout ce que je pouvais. Je suis épuisée. Du coup, je me dirige vers la salle de bain, longeant les mûrs, ne souhaitant plus regarder le Leprechaun. Mais merde, mon pantalon pouvait pas avoir disparu !

« Putain t'as mis où mon pantalon ! »

J'ai le cœur qui bat la chamade. Imaginer qu'il puisse vouloir que je quitte son existence, ne plus rien avoir à faire avec moi c'était... douloureux, foutrement douloureux. Et oui ma vieille c'est ça aimer quelqu'un. Fallait que je me fasse une raison, ce mec c'était plus qu'un ami mais c'était foutrement flippant !© 2981 12289 0

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Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...

Dès que ça concerne Athenaïs le jeune homme à le cerveau qui part en vrille, il ne sait pas comment agir, comment gérer ce qu'il lui arrive. Du coup comme tout homme qui se respecte, ses paroles vont plus vite que ses pensées, les sentiments facile à gérer passe au premier plan, comme la rage, pour surpasser les autres et ne pas devoir y faire face. Il sait bien qu'il devrait comprendre qu'elle n'a que ça pour assumer la douleur de la perte de ses parents, qu'elle fait ce qu'elle peux avec ses moyens. Il fait la même chose avec ses tatouages, il fait exactement la même chose en se battant contre des stryges dès qu'il en à l'occasion. Mais il n'arrive pas à percuter qu'ils ont exactement pareil et que ce sont juste ses sentiments qui interfèrent. La leprechaun le repousse vivement et s'agite pour enfiler son haut et sûrement chercher son jean. Il l'a balancé sur le tapis et du coup il à surement glisser sous le canapé, mais ça il ne lui dit pas. Bon il sait parfaitement qu'elle serait capable de se promener le derrière à l'air mais au moins il pourra la retenir assez longtemps pour lui parler et la soigner. Enfin pour lui dire quoi de toute façon ? Bon il la rattrape quand même et l'oblige à s'asseoir, sinon elle va encore casser un truc ou se faire mal, vu la quantité de sang qu'elle à perdu il vaux mieux qu'elle se calme sinon elle va surement tomber dans les pommes.

« Calme toi tu va te faire mal. »

Et voilà qu'il balance qu'il à eu peur de la perdre. Bon ça c'est sorti tout seul, il ne voulais pas lui dire, c'est beaucoup trop dur d'accepter qu'il puisse avoir autant de sentiments pour elle. Elle se redresse vivement et là BIM. Il se prends une gifle à laquelle il ne s'attendait pas du tout, ça lui pique la peau autant que ça le surprends. En même temps il aurait du s'y attendre vu les éclairs de colère qui passent dans son regard depuis tout à l'heure. Il reste la tête sur le côté, incapable de réagir tant il est choqué. La réflexion sur la poule lui tire un sourire, il se passe la main dans les cheveux puis sur le visage, ils font vraiment tout à l'envers et n'importe comment. Elle lui balance sa veste à la tronche et il continue de la regarder comme si elle arrivait d'une autre planète. Elle lui donne le tournis, en plus elle lui balance des paroles absolument blessantes et dégueulasses mais il essaie de ne pas en rajouter, en fait la gifle lui à permis de se mettre les idées en place. Il ne supporte pas l'idée qu'elle quitte son univers, il ne lui permettra pas.

Avant qu'elle ai le temps de monter jusqu'à la salle d'eau et surtout qu'elle se casse la gueule vu comment elle tangue. Il l'attrape par derrière, serrant ses bras autour de son ventre et la soulève comme si elle ne pesait rien et va la reposer sur le canapé. Il la garde contre lui s'asseyant avec elle. Son nez est dans ses cheveux et bon dieu que c'est bon de la sentir vivante.

« T'as pas intérêt à sortir de ma vie où je te kidnappe et je t'enferme quelque part pour te garder rien que pour moi. Je m'inquiète pour toi, j'ai cru que t'était morte et du coup ça m'a fait péter un câble. Tu sais que je n'arrive pas à gérer ce genre de choses et tu sais très bien pourquoi alors maintenant ferme là et laisse moi te soigner. »

Il embrasse l'arrière de son oreille, il sait que ça a tendance à la calmer.

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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.J'étais hors de moi, sincèrement. Je n'avais jamais été autant en colère contre Maxence, là, il n'était pas question de jeux tordus et stupides entres nous. Non. C'était bien plus que ça. Nous étions en pleine grise de nerfs, en tout cas, moi je l'étais. Je venais de lui balancer une gifle bien placée, usant de tout ce qui me restait comme énergie pour qu'il la sente passer. Il se retrouve avec la tête légèrement tournée, alors que sa joue devient légèrement rouge face au choc. Ben voilà, il était marqué, tant mieux, qu'il crève ! Sa veste lui arrive droit dans la tronche alors que je tente vainement de trouver mon pantalon. J'allais finir par chopper un truc à lui dans sa garde robe et me barrer avec. Bon, j'aurais l'air complètement conne, mais tant pis ou alors je me promènerais le cul à l'air, je n'avais pas encore décidé. C'était un ou l'autre, mais j'allais devoir me décider et vite. Je me sens vachement faible, comme si toute mon énergie m'avait quitté, me laissant comme une loque sans vie. J'avais du perdre trop de sang et cette idée me donne la trouille. Et si je me tape un arrêt cardiaque ? Et si je m'écrase comme une grosse merde en rue... Bof, y aura bien une âme charitable qui me ramassera. J'approchais de la salle de bain en titubant, frôlant le mur, beuglant après mon pantalon. C'est alors que trop rapidement, je sens deux bras m'entourer et me soulever du sol.

« Aaaaaah, mais lâches moi ! »

Me voilà en train de battre l'air avec mes jambes, enfonçant mes ongles dans le dos de ses mains. Non mais sérieux, il croit que ça y est là ! Il lâche jamais l'affaire ce mec. Il retombe dans le canapé avec moi. Je pouvais sentir son souffle dans mes cheveux, son corps contre le mien et c'était une véritable torture en sois. Je relâche la pression au niveau de mon ongle, cessant de bouger comme un asticot. J'écoute ses paroles et je soupire. Un jour ce Leprechaun aura littéralement ma peau. Je me mord légèrement la lèvre, partagée entre l'envie de sourire et l'envie de me débattre de nouveau. Pourtant, le baiser qu'il posa derrière mon oreille fini par m'achever, me faisant plus pencher vers une des deux options. Je soupire et je finis par me laisser aller contre lui, cessant de me rebeller, je n'en avais plus la force.

« Tu fais chier. »

C'est tout ce que je parviens à dire. Je ne bougeais plus, mes mains toujours sur les siennes sauf que mes ongles n'étaient plus dans sa peau. Je regarde droit devant moi, comme pensive, perdue dans mes pensées. Oui, il me faisait chier et pas qu'un peux. Il est incapable de s'exprimer et moi j'étais comme lui, nous n'irions pas bien loin. Mais des gestes veulent dire tellement plus. Je laisse l'arrière de mon crâne se poser sur son épaule. Je n'avais plus envie de bouger, non, c'était comme si j'avais abandonné l'idée de combattre, de me battre tout simplement. Peut-être demain, peut-être que dans une semaine je recommencerais, mais là, je n'en avais pas envie.

« Je tiens à toi aussi Ducon, mais la prochaine fois que tu me compares à une poule, je te tue. »

Une façon comme une autre de lui dire, peut-être pas la plus facile, peut-être pas la plus claire au monde, mais c'était la mienne et c'était suffisant. Je me laisse glisser sur le côté reprenant place sur le canapé, enlevant une fois de plus mon haut histoire qu'il puisse me soigner convenablement. Je me recroqueville légèrement sur moi-même, comme pour me renfermer dans une mini bulle invisible, une bulle que je ne partageais pas. J'étais comme une gosse totalement paumée. Il avait brisé toutes les frontières de mon univers, foutant un sacré bordel dans celui-ci. C'était dégueulasse ! J'avais rien demandé bordel ! A la base je ne voulais pas que notre relation change et pourtant.

« ça sera plus jamais comme avant... »

De quoi je parlais ? De nous, de tout. Il fallait qu'on se fasse une raison, lui et moi ça avait changé, c'était plus aussi facile...© 2981 12289 0

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Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...

Est ce que les sentiments peuvent rendre con ? Oui absolument. Enfin là en tout cas Maxence était le parfait exemple du mec qui n'accepte pas ce qu'il ressent donc qui le cache avec de la colère. Parce que franchement ça lui ferait carrément mal, surtout à son ego, d'avouer qu'il puisse avoir une grosse faiblesse pour la leprechaun. Non mais sérieux il ne doit pas se laisser aller à de la sentimentalité, c'est une faiblesse flagrante que les autres pourront exploiter. Encore et toujours une question d’ego, de force. Il devrait comprendre par lui même mais heureusement Athénaïs se charge de lui remettre les idées en place avec une bonne claque. Il reste vraiment choqué, autant par son geste que par son propre comportement.

Il repense à son père, qui n'a jamais eu peur d'afficher son amour pour sa femme, pour son fils, qui n'a jamais eu peur de dire qu'il était attaché à eux. Il disait souvent à Maxence que c'était une force autant qu'une faiblesse mais que dans la vie de tout les jours c'était le plus important, l'amour, la famille, c'est ce qu'il devait défendre à tout prix. Il s'en voulu d'avoir oublier les précepte de son père juste parce qu'il était un gros flippé des sentiments. Il ne savait pas ce qu'il ressentais exactement pour la jeune femme mais il savait que ça le déchirait quand elle lui disait qu'elle allait sortir de sa vie. Il savait que ça le mettait dans un état de rage incroyable de l'imaginer avec quelqu'un d'autre, qu'il n'arrivait pas à se passer de sa présence, de son rire, de ses conneries. Il comprends alors que si elle pète un câble comme ça c'est qu'il à été méchant d'accord mais aussi parce qu'elle devait ressentir des choses elle aussi. Ils étaient semblables au point qu'ils se défendaient contre les sentiments de la même façon.

Il la soulève et n'écoute pas ses protestations, elle griffe ses bras et il siffle entre ses dents mais ne la lâche pas pour autant. Il adore le contact de son corps contre le sien, il ne supporte pas de se disputer ainsi avec elle, il aime leur chamailleries mais pas les éclats de voix comme ils viennent de faire. Il s’assoit avec Athénaïs sur ses genoux. Il embrasse l'arrière de son oreille et elle se détends, il va enfouir son nez dans son cou, sa joue légèrement piquante frottement contre son menton. Il ne peux s'empêcher de rire, elle est rester bloquée sur cette histoire de poule sans déconner ? Il mord gentiment son oreille.

« C'est marrant une poule sans tête pourtant … »

Elle glisse sur le côté, lui échappant et elle semble se recroquevillé sur elle même. Maxence n'aime pas le voir comme ça, elle se ferme même à lui dans ces instants et ça le rends immensément triste. Il s'allonge doucement contre elle, faisant attention à ses blessures. Du bout du doigt il l'oblige à le regarder, en effet rien ne sera plus jamais pareil entre eux.

« Tu as raison, mais on reste les même. Et ce que l'ont ressent n'y changera rien, tu sera toujours la pouilleuse casse couille première du nom, c'est juste que .. Bah tu es à moi et puis c'est tout. Mais ça n'a pas à changer notre comportement. »

Il espère que ses paroles vont la rassurer même si il à quand même un doute, il n'est pas très doué avec les mots.

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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.J'ai envie de lui donner un coup de coude dans le ventre quand je le sens me mordre l'oreille, me disant qu'une poule c'était marrant. Ben ouai, du coup, en plus de me comparer à une poule il me dit que je suis marrante. Bon, c'était un compliment en soit, certes, mais je n'étais pas d'humeur à accepter ses compliments aussi facilement. Après tout, il venait de me prendre la tête d'une manière foutrement énervante. C'était rare quand les éclats de voix résonnaient entre nous, quand les mots devenaient blessants et que nous partions dans des disputes étranges. Je n'y étais pas habituée et je n'aimais absolument pas ça. Pourtant, il fallait bien que ça arrive, après tout, nous n'avions aucunes limites et la barrière est très mince entre les chamailleries et les disputes.

« La poule elle t'en merde. »

Je glisse doucement sur le côté pour m'enfermer dans cette bulle qui ne laissait y entrer personne, juste moi, moi et mes pensées, mes peines, mes sentiments et ma colère. J'avais appris à réagir ainsi, une façon de me défendre contre je ne sais trop quoi. Je sens le corps de Maxence s'allonger contre moi, doucement, délicatement pour ne pas me faire mal. C'était rare qu'il agisse de la sorte, lui et la douceur c'était pas trop son tripe ni le mien d'ailleurs. C'était peut-être ce qui nous perdra. Je sens ses doigts m'obliger à me regarder. Au début je rechigne à le faire, pourtant, après deux trois secondes mon regard croise le sien. Je soupire, ses paroles ne me rassures pas spécialement. Comment pouvaient-on rester le même alors qu'il considérait que j'étais à lui et que pour moi il était également à moi. La jalousie est un défaut que nous partageons, ainsi que cette possessivité malsaine, ça allait faire de foutues étincelles.

« Ouai... Bon, tu finis de me soigner que je puisse me reposer où t'attends la chute des feuilles ? »

Je détourne les yeux. Que ressentait-on ? J'en avais une petite, pourtant, inutile de dire que je refusais clairement cette éventualité. Ça foutrait un bordel monstre dans ma vie. J'aimais penser à ma gueule, genre vraiment cas la mienne, si Maxence devenait bien plus important j'allais devoir penser pour deux. Je pousse le leprechaun avec mes mains. Étant sur le bord du canapé il fini sa chute à terre et je ne pu m'empêcher de rire légèrement, ben quoi, j'en peux rien si il a un cul gros comme le monde ! Je grimace face à la douleur que me procure mes rires, me tenant le ventre, enfonçant légèrement mes ongles dans celui-ci. J'ai les yeux à demi fermés. La chaleur de l’appartement était déjà plus élevée et je frissonnais moins. Peut-être que je devrais aller prendre une douche ? Bof, ça attendra bien demain ou quand je me réveillerais, parce que vu comment c'était parti j'allais m'endormir dans son canapé. Alors que je luttais contre le sommeil, je murmure simplement, d'une voix assez basse et faible.

« De toute façon, je serais pas sortie de ta vie comme ça... »

Ben oui, il peut toujours rêver, j'étais là et j'y restais ouai ! © 2981 12289 0

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...

C'est affolant de se rendre compte de la rapidité avec laquelle elle à atteint son cœur et lui a voler sans lui laisser le choix. Il pensait s'être blindé à ce genre de chose, être capable de repousser les sentiments trop fort pour ne pas avoir de faiblesse, avoir peur ou même souffrir comme il l'a fait après la mort de son père. Parce en fait s'attacher aux gens c'est s'ouvrir des failles, se permettre des écarts et permettre aux autres de s'engouffrer dans les brèches pour vous blesser. Comme l'a fait ce stryge en tuant son père, en blessant trop profondément le jeune homme. Alors Maxence s'est blinder pour ne plus subir ça, n'avoir que sa mère comme faille et plus personne d'autre à perdre. Mais voilà qu'Athénaïs avait débarquer, comme un boulet de canon sur des jambes interminablement longues. Elle a illuminé sa vie, il ne c'était pas rendu compte avant elle qu'il évoluait dans un brouillard permanent. C'est bien pour ça qu'il a eu si peur en la voyant blesser, en l'imaginant morte il à eu l'impression de retourner deux ans en arrière. Il voudrait combattre de tout son cœur ces sentiments mais il n'y peux rien, il ne peux pas sombrer de nouveau dans le brouillard, quand on à goûter à la lumière on n'a pas envie de revenir à l'obscurité.

Il se serre contre elle, se noie dans son parfum logé dans son cou, le sang brouille un peu cette senteur mais elle est vivante et c'est tout ce qui compte.

« La poule elle ferait mieux de se taire si elle ne veux pas courir sans sa tête. »

Il mord son cou après avoir mordu délicatement son oreille. Elle glisse pour lui échapper et il la laisse faire, mais il la voit se fermer, se soustraire de la réalité, celle ou lui il est et ça lui brise le cœur mais il n'en montre rien. Il se serre contre elle autant pour la réchauffer que pour la faire revenir avec lui. Il fait tout ses gestes en douceur, c'est extrêmement rare pour être mentionné, ce n'est pas leur genre d'être ainsi mais pour l'instant ils en ont besoin. Ils reviendront aux chamailleries habituelles bien assez vite. Il lui parle mais elle évite de lui répondre, changeant de sujet comme elle sait si bien le faire quand elle est mal à l'aise. Il hausse les épaules au moins il lui a avouer en partie ce qu'il ressent, elle fera de même quand elle sera prête.

« J'attends de voir si même une fois vidé de ton sang tu continue à me casser les pieds. »

Il se relève tout de même et se remet à panser les plaies de la jeune fille, s'occupant de celle sur son ventre, laissant ses doigts traîner un peu plus que nécessaire sur sa peau douce et trop tentante. Elle le pousse soudain et il se retrouve le cul par terre, Maxence lâche un grognement peu avenant mais elle se met à rire, bon au moins elle n'a pas perdu ce rire qu'il adore. D'un mouvement il l'attire sans ménagement au sol, tant pis si elle à mal et la maintiens contre lui. Il sent qu'elle commence à s'endormir, tout ces événements on du l'épuiser.

« Non tu serais sortie en brûlant toutes mes fringues et mon appart. Avec moi dedans au passage.»

Il rit et se redresse la soulevant comme si elle ne pesait rien, la tenant bien serrer contre lui. Il entreprends de monter jusqu'à sa chambre, ce qui n'est pas une mince affaire puisque son escalier en colimaçon est étroit. Il grogne plusieurs fois sous l'effort mais fini par arriver jusqu'à sa chambre. Il la dépose sur le lit, enfin il la lâche plutôt comme un gros sac de pomme de terre. C'est bon blessée ou pas la douceur ça va cinq minutes.

« Tu veux prendre un bain ? »

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(Maxence) + Dis-moi juste que tu es là.

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