(Maxence) + Dis-moi juste que tu es là.

Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.Je lâchais mon portable, la main tremblant, alors que la pluie frappait avec une certaine violence mon visage. J'étais trempée de la tête aux pieds, alors que du sang coulait le long de plusieurs endroits de mon corps. Je ressentais une vive douleur au niveau de la tête, je m'étais sûrement amochée lorsque Daniel m'avait expulsée contre le sol grâce à ses ailes. Ma gorge était bien entaillée également à cause de ses serres, ainsi que mon bras. Mes vêtements étaient en piteux états et mon visage n'en parlons pas. Je frissonne alors que l'eau trempait mes vêtements avec froideur, la température n'aidant absolument pas. Daniel m'avait retrouvé et moi, conne comme j'étais, je l'avais provoqué laissant ma rage prendre le dessus, ma peine, ma colère. J'avais réussis à me téléportée, ratant clairement mon point de chute que j'avais voulu être mon appartement. Hors, vu l'état émotionnel dans lequel j'étais, j'avais atterri près du lac. Heureusement pas dedans, non, juste à côté, mais quand même. J'avais rampé jusqu'à un arbre non loin de là, essayant de m'abriter de goûtes d'eau qui tombaient du ciel avec force. Je détestais l'eau, mon dieu que c'était horrible ce temps de merde ! Une fois sous l'arbre et non sans douleurs, j'avais envoyé un message à la première personne qui m'avait traversé l'esprit. Maxence. Entre lui et moi c'était devenu assez compliqué, une amitié amélioré en quelque sorte. Non, le mot est encore trop faible... Je m'étais surprise à penser encore plus à lui – si c'est possible – et à aller le faire chier plus régulièrement, quoi que, c'était réciproque. En gros, nous passions énormément tout les deux et régulièrement, ça se terminait au lit.

C'est la définition du petit ami ? Non, pas du tout, enfin, nous n'en avions jamais parlés, continuant notre relation comme si rien avait changé à part les parties de jambes en l'air fréquentes. J'avais donc appellé le leprechaun en renfort, paniquée, le souffle difficile, la peau gelée, j'avais essayé de lui expliquer ou j'étais, lui indiquant le lac comme point de repère. Bien sûr, je ne pouvais pas lui dire où je me trouvais exactement, moi-même je ne savais pas le dire avec certitude. Mais soit, il allait pouvoir se téléporter le plus près possible. Un craquement retenti et je sursaute, les cheveux collés dans mon dos, mon front et mes joues à cause du temps de chien qui faisait rage.

« Max ? C'est toi ? »

Ma voix tremblait aussi bien de peur que de froid. Je ne sentais plus mes orteils, ni même toutes autres extrémités de mon corps. Un autre craquement retenti et je sursaute de nouveau, craignant que Daniel n'aille pisté mon odeur pour finir de m'achever. En même temps que pensais-je en le provoquant par des mots douteux. Il est bien plus rapide, bien plus fort, bien plus vieux. Même Maxence ne ferait pas le poids. Bon, j'avais eu la satisfaction de m'être défendue, de l'avoir blessé, mais il n'était pas mort... Puis ses paroles. Il avait été cruel, annonçant le plaisir qu'il avait eu à tuer mes parents, à détruire ma vie. Je sens les larmes me monter aux yeux, heureusement, celles-ci étaient cachées par la pluie. C'est alors que j'entends sa voix au loin, il crie après moi. Je n'ai pas la force de l'appeler de nouveau, alors, je me concentre sur le son de sa voix et fais un effort ultime pour me téléporter non loin de lui. La chute est douloureuse et je m'étale sur le sol, roulant dans la boue comme une grosse merde.

« Bordel...fais chier ! »

Je gémis douloureusement, me tenant le bras. Super, je venais de me faire encore plus mal en faisant cette foutue connerie. J'avais fais un bruit de malade, du coup, j'entends des pas rapides venir dans ma direction. Toujours couchée à terre, je me positionne sur le dos, la pluie inondant mon visage. Après quelques secondes je vois enfin Maxence dans mon champ de vision. Oulà, il est sexy trempé comme ça ! Ce n'est absolument pas le moment de penser à ce genre de choses.

« Putain, t'en as mis du temps vieux. T'attendais que je meurs ou quoi ? »

J'étais néanmoins très heureuse de le voir, enfin, j'étais toujours contente de croiser son regard, c'était devenu assez vitale voir important pour moi.© 2981 12289 0

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...
Maxence sortait juste prendre sa pause devant l'Opera Lyra quand il avait reçu le message de détresse d'Athenaïs. Tout son corps c'était électrisé en comprenant qu'elle était blessée et qu'elle l’appelait littéralement au secours. Il ne pris même pas la peine de prévenir qui que ce soit et il se téléporta jusqu'à son appartement. Il était dans un tel état d'inquiétude qu'il atterrit sur une chaise qu'il brisa dans sa chute. Mais il n'en avait que faire, il se rua tout de suite sur son arc posé dans un coin, enfila son carquois et deux couteaux qu'il trouva dans les tiroirs sous la télé. Il paniquait, il du s'y reprendre à deux fois pour attacher correctement les couteaux. Putain normalement il était toujours calme quoi qu'il arrive mais là ça touchait Athenaïs et ça c'était la chose à ne pas faire. Son cœur s'affola à la seule pensée qu'elle soit entrain d'agoniser dans la forêt. Ils étaient bien plus que des amis à présent, pas un couple non ça allait au delà et il n'avait pas envie de la perdre, ça lui était tout bonnement inconcevable. Il se concentra, visualisa le lac dans la forêt et s'y téléporta. L’atterrissage fut encore une fois chaotique et il eut le déplaisir de sentir la pluie le tremper en quelques secondes. Si la situation n'était pas aussi critique il serait tout de suite retourner chez lui pour ôter ses vêtements plein d'eau mais là c'était vraiment trop important pour qu'il se laisse mener par sa phobie. Il encocha tout de suite une flèche, il ne savait pas à quoi s'attendre.

« Putain Athenaïs t'es où ? »

Tant pis si il attirait tout les stryges du coin il leur ferait leur fête ! Il avançait sur le tapis de feuilles poisseux et chaque secondes sans voir la jeune fille lui faisait un peu plus perdre son sang froid. C'est alors qu'il entendit un grand bruit et qu'il la vit apparaître allongé dans les feuilles. Il se fige et son cœur explose dans sa poitrine, il n'arrive plus à respirer. Elle est dans un état lamentable, une partie de ses fringues sont déchirées. Et ce sang putain, ce sang partout sur elle, qui coule de ses plaies, de son cou, ça lui file la gerbe. Il à envie de hurler mais il ne peux pas faire un seul geste tant il est tétanisé à cette vue. Il n'a jamais eu peur du sang mais de voir Athenaïs dans cet état c'est comme si on lui infligeait la même chose. C'est quand elle grogne quelque chose d'inaudible qu'il reprends sa capacité à bouger. Il se rapproche d'elle en courant, elle le fixe quand il s'agenouille près d'elle, son regard est vitreux.

« Putain mais dans quelle merde tu t'es encore fourré t'es dans un étal abominable ! Athenaïs bordel de merde tu peux pas faire trois pas sans t'attirer des ennuis ! »

Il n'ose pas la toucher, en fait il ne sait même pas où la toucher de peur de lui faire mal. C'est plus fort que lui il va rapidement poser ses lèvres sur les siennes, pour se rassurer, pour se dire que malgré ces blessures elle est belle et bien en vie. Il se redresse brutalement, l'arc bien levé près à décocher. Là c'est sur il va trouver cette enflure de Daniel et lui foutre une flèche entre les deux yeux pour avoir osé lever la main sur la leprechaun. Ce ne sera que justice pour elle et ses parents.

« Il est partis par où ? Je vais m'le faire ! »

Sa rage envers les stryges est tellement forte qu'il en oublie toute idée de sécurité.
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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.Allongé sur le sol, je sens mon corps être tiraillé dans tout les sens. La douleur est foutrement abominable et la boue sur mes plaies n'arrangeait absolument rien. J'étais morte de trouille, vraiment, littéralement. J'étais à bout de nerfs, alors que la peine, la colère contre moi-même contre Daniel semblait m'envahir, bien présente. Je m'en voulais de ne pas avoir été à la hauteur, de ne pas avoir pu le tuer de mes propres mains. La peur...La peine... Ces deux émotions avaient fait de moi une petite chose faible, même si jusqu'au bout je n'avais pas lâchée l'affaire, provoquant le monstre qui se jouait de moi, qui sans remords me faisait souffrir. J'avais faillit y laisser ma peau, me disant que de toute façon je retrouverais mes parents, ailleurs. Mais non, je ne pouvais pas abandonner et au dernier moment, je m'étais téléportée avec rage et honte. J'avais pris la fuite, chose qui ne me ressemblait absolument pas. Avais-je eu le choix ? Non, pas du tout. J'entends Maxence approcher de moi en courant, s'agenouillant à mes côtés. Je pouvais sentir sa détresse, sa nervosité qui émanaient de tous ses pores. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. Je n'ai pas le temps de répondre que je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Un contact rassurant qui me calma légèrement.

« Ma vie serait trop chiante si c'était le cas. »

Je ris et tousse également, alors que du sang jaillit de mes lèvres. Je me penche sur le côté pour expulser ce liquide rouge, le laissant glisser sur le sol de la forêt, la pluie eu vite fait de l'emporter dans un sillage d'eau. Je vois Maxence se redresser, une flèche dans son arc, complètement hors de lui. Directement j'essaye de me levée, prise de panique mais ne fait qu'augmenter la douleur qui me tiraille. Bordel, il allait arrêter de faire le con oui ! Je me laisse retomber sur le sol avec lourdeur, un gémissement sonore retentissant dans ma gorge. Bordel, que ça faisait mal ! J'avais eu mal ainsi qu'une seule fois dans ma foutue existence et c'était à cause de la même personne.

« Tu vas te faire personne ! Si jamais il t'arrive quelque chose je me le pardonnerais pas ! »

J'avais dis ses paroles comme une phrase de détresse, ne pensant pas vraiment aux conséquences, parlant juste avec une sincérité et une peur étonnante dans la voix. Oui, Daniel était capable de le tuer et ça, je ne pourrais pas l'accepter. Il était bien trop important pour moi, je ne voulais pas le perdre, non, je ne pouvais pas le perdre !

« Il m'a déjà prit mes parents, j'en ai marre que les personnes que j'aime crèves les uns après les autres. Range moi cette flèche et aide moi ! »

J'ai du mal à avaler ma salive, elle a un goût amère et métallique qui ne me plaît absolument pas. Je finis par me redresser en grognant, me tenant le ventre comme je peux. La pluie est une moindre chose face à ce que j'ai enduré, néanmoins, ça me rend encore plus nerveuse. Je regarde le sol avec une certaine intensité alors que le temps cache mes larmes, car oui, je pleurais. Les paroles du stryges résonnaient dans ma tête, me faisant aussi mal que les blessures physique. Il avait avoué aimer les tuer, les vider de leur sang jusqu'à la dernière gouttes... Comment peut-on être aussi monstrueux. Je pince mes lèvres l'une contre l'autre et fini par passer une main sur mon visage.

« Fais chier ! J'ai même pas réussis à le tuer. Il était là, me balançant qu'il avait prit du plaisir à anéantir mon existence et moi, j'étais comme une conne à me faire tabasser... »

J'étais en colère contre moi-même. Étouffant un sanglot, je fini par me lever en vacillant dangereusement, me rattrapant de justesse à Maxence.

« Tu vas devoir nous téléporter Max, j'ai pas la force de t'aider. Je veux rentrer à la maison. Je sens que je vais tourner de l'oeil...»© 2981 12289 0

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ... Maxence était en colère, oh oui véritablement en colère, dans un état de rage qui frôlait les crises qu'il avait eu après la mort de son père. Il ne savait pas vraiment contre qui il était en colère, un peu contre Athenaïs qui s'attirait des ennuis à tout bout de champ. En fait il lui en voulait un peu de se foutre dans une situation pareille parce qu'elle lui faisait perdre son sang froid et tout sens de la mesure, il ne supportait pas de la savoir en danger. En fait il s'en voulait aussi à lui même de s'être attacher autant à la jeune fille malheureusement maintenant il était bien trop tard pour faire marche arrière. Le reste de sa rage allait directement envers les stryges et plus particulièrement Daniel, cet enfoiré qui avait tué les parents de la leprechaun et qui maintenant s'en prenait à elle. Oh il était persuadé qu'elle l'avait provoquer mais il n'en avait rien à faire c'était quand même la pleine et entière faute du stryge. Il est complètement paniqué quand il voit Athenaïs apparaître devant lui, le contact de ses lèvres le rassure autant qu'il le met hors de lui. Il a vraiment cru qu'il allait la perdre pour de bon elle aussi et ça le ramène deux ans en arrière avec la mort de son père.

« C'est toi qu'est chiante putain. »

Oui il n'en à rien à faire d'être vulgaire ça lui passe bien au dessus. Elle rit et tousse du sang qui lui fait horreur et cette fois c'est décider il va se le faire ce stryge de malheur. S'il doit retourner la forêt entière pour le retrouver il le fera, pas question que ce qu'il viens de faire subir à Athenaïs reste impunis. Il entends soudain un gémissement de douleur de la jeune femme et il se retourne, ses paroles sont pleines de détresse et Maxence se retrouve soudain tiraillé entre la nécessité de soigner son amie et le besoin d'aller dérouiller du stryge. Son arc le démange et il hésite réellement tant sa vengeance lui hurle de partir en courant à la chasse au stryge. Il à beau pleuvoir il voit que la jeune femme pleure et c'est ça qui le décide à laisser tomber sa vengeance, enfin ce n'est que partie remise évidemment. Il range rapidement sa flèche mais garde son arc en main, il ne sait pas ce qu'il pourrait leur tomber dessus après tout. Ça se trouve cet enfoiré à appeler ses copains à la rescousse et là ils seront bien dans la merde mais tant pis il les tuera tous jusqu'au dernier si c'est pour protéger la jeune femme. Quitte à y laisser sa peau. Il s'approche d'elle, ne sachant toujours pas par quel bout la prendre pour ne pas lui faire mal, il à l'impression qu'elle à des plaies sur tout le corps.

« Je te jure que je vais le buter, que je lui ferais ravaler ses paroles à ce monstre. »

C'est insupportable de se dire que ce monstre s'est en plus vanté du double meurtre des parents St – Pierre, il mérite même bien pire que la mort. Et il voit en plus que ce monstre à réussit à ravager son amie autant physiquement que mentalement. Il sait qu'elle est en morceaux, il connais que trop ce sentiment. Elle se relève et se rattrape à lui et sans lui laisser le temps de tomber ou de vaciller de nouveau il la saisit sous les genoux et la soulève. Elle ne pèse rien et l'odeur de son sang le rends fou de douleur et de colère.

« Reste avec moi d'accord je te ramène chez moi. Mais s'il te plaît reste consciente. »

Il embrasse son front et se concentre autant qu'il le peut, il n'a jamais tenté de téléportation à deux. Une fois qu'il à bien visualiser son salon il se téléporte. Il soupire de contentement quand il arrive, leur atterrissage est une nouvelle fois mal contrôlé mais il réussit à rester stable. Il va tout de suite poser Athenaïs sur son canapé, tant pis il est taché. Il pose une couverture sur elle et se téléporte en haut dans sa chambre pour aller chercher son kit médical. Il reviens près de la jeune femme.

« C'est bon t'es en sécurité, je vais t'enlever tes fringues faut que je vois l'étendue des dégâts. »

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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.Non mais il c'était regardé ! Si moi j'étais chiante lui c'était un emmerdeur de première doublé d'un chieur qui lui serait sans aucun doute croisé avec un connard ! Puis fallait vraiment qu'il arrête de se la jouer Robin de bois, ça devenait flippant, non, plutôt chiant. Ouai, c'est le mot. Je soulève – difficilement- mon majeur histoire de lui dire clairement ma façon de pensée suite au fait qu'il me dise que je suis chiante. Je l'emmerde. Royalement, passionnément. Puis, si je n'étais pas une chiante il ne serait pas ainsi avec moi, il n'aurait même pas posé les yeux sur moi. Les filles trop douces, trop gentilles c'est pas vraiment son tripe. Bon, ça pourrait l'amuser durant un petit temps, néanmoins, il se lasserait vite. Hors, je n'avais absolument pas envie qu'il se lasse de moi.

« Fermes-là avec tu vas buter le monde entier chiant ! »

Il n'écoutait donc jamais ce que je lui disais ! Si il venait à crever je ferais quoi moi ? J'aurais plus personne ! Est-il égoïste à ce point ? Bon, faut dire qu'il devait penser la même chose que moi vu que je me foutais dans des situations dangereuses tous les deux jours. C'était devenu un mode de vie, comme si la douleur pouvait me prouver que j'étais encore belle et bien vivante, que j'existais malgré la peine, la peur. Je me redresse et vacille, me rattrapant au leprechaun de justesse. Quelques secondes plus tard je me sens soulevée du sol. Ben voilà, là il a une bonne idée, pour une fois ! J'écoute ses paroles et soupire légèrement, grognant un « ok » assez indistinct. Ses lèvres se pose sur mon front et je soupire de nouveau, ce simple contact avait le don pour me calmer, m'anéantir mentalement aussi. Un couteau à double tranchant. Je devenais trop sentimental ! Bon, je prendrais le problème à deux mains plus tard, quand je serais rétablie et que j'aurais les idées plus claires. Posant mon visage contre son torse, je tente de garder les yeux ouverts. Il prend une grande inspiration et nous téléporte chez lui. Atterrissage réussit mon pote, nous sommes toujours vivants ! Rapidement, je sens le canapé sous mon dos et une couverture se poser sur moi. Mais qu'elle charmante intention. Mec, ne deviendrais-tu pas une guimauve ? Alors que j'aurais dû ne pas apprécier ses gestes et bien, ce fut tout le contraire.

« T'en a pas marre de me déshabiller. »

Je souris douloureusement en posant mon regard sur la trousse de secours qu'il a en main. Repoussant légèrement la couverture, j'essaye de l'aider un minimum, faisant quand même en sorte de garder mes sous-vêtements pour une fois. Plusieurs fois un grognement douloureux s'échappe de mes lèvres, surtout quand je du enlever mon haut trempé et déchiré à plusieurs endroits. Daniel ne m'avait pas raté et ses griffes de fossiles avaient étés plantés bien profondément dans ma chaire. J'allais sûrement en garder une belle cicatrice. Je me repose sur le canapé, aussi confortablement que possible, alors que je frissonne de froid.

« Putain Max, allume le chauffage, je te l'ai déjà dit milles fois. »

Ben quoi, c'est pas parce que je suis blessée que je n'en garde pas moins mon caractère. Puis, il fait vraiment froid ou c'est moi qui délire totalement ? Déjà je suis trempé ce qui n'arrange pas mes affaires, puis, l'adrénaline est clairement en train de retomber de plusieurs crans ce qui influence pas mal mon état. Je ferme légèrement les yeux, avalant ma salive tout en essayant de remuer les orteils. Super, je sens encore mes jambes, mes bras et ma langue est également en fonction... Je tourne mes yeux bleus vers le jeune homme tout aussi trempé que moi à cause du temps. Je ne souris pas, j'ai un regard vide planté sur lui, comme si je partais dans mes réflexions. Je ne l'avais jamais vu ainsi, aussi nerveux, aussi en colère. C'était troublant. Certes, je le poussais souvent hors de lui, mais jamais à ce point... Je me sentais presque coupable.

« Max regarde-moi...Oh Ducon, regarde-moi ! »

Quand son regard croise enfin le mien, je dis simplement – oui les miracles arrives -

« Calmes toi, je vais bien. »© 2981 12289 0

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...
Maxence ne répliqua pas quand il l'entendit gueuler qu'il devait arrêter de vouloir buter tout le monde, parce que c'était son mode de fonctionnement et qu'il préférait se taire plutôt que de péter un câble maintenant. Il était à deux doigts de devenir dingue et de réellement exploser. Il flirtait constamment avec l’abîme de sa colère et là il allait clairement basculer dedans. Cependant le fait que Athenaïs lui demande de l'aide l'aide à se canaliser quelque temps, il la souleva comme si elle ne pesait rien. Le sang qui coula sur ses doigts était abominable, il espérait vivement qu'il pourrait soigner ça. Sinon il la traînerait de force à l’hôpital tant pis pour elle. Il la sent trembler quand il pose ses lèvres sur son front, putain elle est brûlante comme si elle avait de la fièvre. Il comprends son désir de toujours de battre, de provoquer, il est pareil il est même pire. Sauf que lui il a les moyens de se défendre, il ne pèse pas 50 kilo tout mouillé et un mètre soixante les bras levés. Il réussit à se téléporter et la dépose sur le canapé, la couvrant malgré la chaleur de sa peau.

Il se téléporte jusqu'à sa salle d'eau et dans la précipitation il renverse son portant à serviette ce qui lui tire un juron bien senti. Il est tellement énervé par la situation qu'il écrase son poing sur la glace en face de lui. Le miroir se fracasse en mille morceaux, lui blessant les phalanges au passage. Il n'en a rien à faire il sent à peine la douleur, sa colère mange tout les autres sentiments. Il se saisit de son kit médical et se téléporte de nouveau près d'Athenaïs. Il lui demande d'enlever ses vêtements et dans une autre situations il lui aurait rendu sa pique, il aurait même été émoustillé par son déshabillage. Mais là il y a trop de sang, trop de blessures, trop de rage qui bloque tout ce qu'il pourrait ressentir. Ou alors il ressent trop et il commence à saturer il ne sait pas vraiment. Il reste donc figer au dessus de la jeune femme, ne sachant pas bien comment agir, comment se contenir.

Maxence se décide et l'aide à retirer son pantalon tremper et déchirer qui fait un bruit visqueux en tombant au sol. Elle grogne et il s'inquiète de plus belle pour la profondeur de ses blessures, si il ne peux pas la soigner lui même il jure qu'il la téléporte directement aux urgences, sous vêtement ou pas, et tant pis si ça choque les humains présent. Elle se remet à gueuler et il se redresse vivement.

« Espèce de casse couille de merde ! »

Il se contient de justesse pour ne pas exploser de nouveau un meuble ou autre chose et se rends vers les deux radiateurs de la pièce qu'il allume à leur maximum. Il retourne vers elle mais garde une distance de sécurité, il ne peux pas la soigner dans ces conditions, ses mains tremblent trop. Elle le fixe et il évite son regard jusqu'à ce qu'elle gueule et qu'il abdique pour la fixer. C'est évident qu'elle va lire en lui, qu'elle va savoir tout de suite ce qui le rends si mal. Il est furieux comme jamais, il a envie d'aller buter tout les stryges, de leur faire payer pour Athenaïs, pour son père, pour tout ceux qu'ils ont tué. Ça le ronge comme de l'acide de se sentir si impuissant face à ses monstres.

« Non tu ne va pas bien ! Bordel est – ce que tu t'es vue ? »

Il lui en veux, oh oui il lui en veux affreusement de le mettre dans un tel état d'inquiétude.
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Max ▲ AthénaDis moi juste que tu es là.J'entends du bruit dans la salle de bain, quelque chose vient de tomber et je lève les yeux au ciel. Dès que Maxence se laissait dominer par ses émotions il devenait plus maladroit que d'habitude – quoi que il l'est déjà vachement en général -, néanmoins, j'entends également le bruit d'une glace qui se brise et je me crispe. Voilà, il s'en prenait au mobilier et maintenant je pouvais en être sûr, le leprechaun était carrément hors de lui. Je n'avais pas l'habitude de le voir dans des états pareils. Certes, je le poussais à bout régulièrement, il frappait dans une chaise, partait en claquant la porte histoire de donner l'image de avant de se téléporter. Une fois, il avait même brisé un verre... Mais c'était tout, jamais sa n'avait été jusqu'à ce point, jusqu'à ce qu'il laisse exploser sa brutalité. Je me sens légèrement coupable – je dis bien légèrement -, j'aurais peut-être du appeler quelqu'un d'autre. Lorcàn peut-être. Non, ce mec c'est mon meilleur ami, mais c'est également un Pixie et je le voyais mal réagir en bonnes circonstances devant un sauvetage précipité. Artémis alors...Flynn...Roxanne. Mais non, je l'avais appelé lui et lui seul, parce que cela me semblait être logique, instinctif. C'était toujours lui que j’appelais, même quand notre relation n'était pas aussi compliquée que maintenant. Il était toujours mon premier choix, celui que je choisi avant les autres. Je beugle qu'il doit allumer le chauffage, qu'il fait froid chez lui et que j'en ai marre de lui répéter.

« Je t'en merde Deschênes ! »

Je n'étais pas vraiment en position de lui envoyer des saloperies au visage, ce n'était pas le moment et je n'étais pas en état de me défendre si il lui prenait l'envie de m'en coller une sous la colère. Non, je le voyait mal me frapper, enfin, pour me faire du mal en tout cas. Pour me taquiner, comme il sait si bien le faire, là oui, mais ce n'était jamais avec une très grande violence. Bon, je gardais souvent des bleus lui aussi, voir quelques griffures et des morsures, mais ce n'était pas trop grave. Il revient vers moi mais garde une certaine distance. Ses mains tremblent, elles tremblent avec violence et il ne me regarde pas. Je l'appel, pas de réponse. Du coup, je gueule et là, il se décide enfin à croiser mon regard. Je peux y lire sa colère, sa rage mais également cette peur qu'il avait ressenti en me voyant dans un état pareil. Il est inquiet, ça me saute au visage quand il me répond, sa voix parle pour lui. J'ai la gorge nouée. Je ne sais pas trop comment réagir face à ce qu'il dégage comme émotions. C'est nouveau pour moi tout ça.

« Je te dis que je vais bien, alors arrête de t’inquiéter et viens m'aider. »

Je ne souhaitais pas aller à l'hôpital cet endroit me rappelait bien trop de souvenirs douloureux. Je me sens fatiguée et même vachement puante, un mélange de boue et de sang. J'ai mal au crâne et je pose ma main sur une blessure légère derrière mon oreille, du sang y coulait toujours mais la tête est un endroit qui saigne rapidement pour rien du tout. Le pire dans tout ça c'est que je n'avais rien prévu. C'était Daniel qui m'avait retrouvé, c'était lui qui m'avait suivit dans ce parc, qui avait commencé les menaces. Je n'étais pas du genre à prendre mes jambes à mon cou, donc, j'avais pris mon courage à deux mains et je lui avais tenu tête. Fièrement, sournoisement, j'en avais payé les pots cassés. J'ai une plaie assez profonde sur le bras, les entailles sous ma gorge avaient cessés de saigner, malheureusement, mon corps en avait prit un sacré coup et j'allais avoir pas mal de bleus et surtout du mal à bouger pendant plusieurs jours. Après quelques minutes je repose mon regard sur le leprechaun, il n'arrive pas à se calmer et ça m'énerve.

« Putain Max' pourquoi tu te mets dans des états pareils ! C'est pas la première fois que je suis blessée. »

Oui, dans ma tête ce n'était absolument pas logique. Certes, il réagissait toujours assez excessivement, mais jamais à ce point là. Pourtant, Daniel n'avait pas été le seul stryge à bien m'amocher, j'en gardais toujours une entaille dans mon dos suite à un affrontement récent. Mais là, ça semblait différent pour le jeune homme et je comptais bien comprendre les raisons.

« Va y parle ! Je sais pas, dis enfin ce que tu pense merde ! »

Cette fois-ci c'était moi qui commençais à m'énerver, le voir ainsi me perturbais littéralement.© 2981 12289 0

Je suis arrivé(e) le : 12/03/2016

Max ▲ AthenaïsPromenons nous dans les bois ...
Maxence laisse rarement son énervement ressortir, mis à part quand il y a un stryge dans l'histoire. Mais hormis ce genre de situation il arrivait toujours à garder son calme, à faire le vide et à se concentrer sur la tâche à effectuer. Mais là il n'arrivait pas à faire la part des choses, il n'arrivait pas à contenir sa rage, son inquiétude se muait en panique complète qu'il s’efforçait de dissimuler par sa colère. Le miroir de la salle d'eau lui renvoi une image de lui qu'il ne supporte pas, trempé comme une soupe, le souffle court, les sourcils froncés, non vraiment c'est insupportable. Du coup réflexe : il fracasse le miroir et y laisse la peau de ses phalanges au passage. D'habitude la douleur le calme mais là rien n'y fait. Il ne supporte pas d'être dans un tel état à cause d'Athenaïs, à cause d'elle et de ses conneries. Parce que ça implique beaucoup trop de choses qu'il n'est pas du tout prêt à assumer. Il se téléporte à côté d'elle mais il à vraiment du mal à se calmer, à l'approcher parce qu'il sait qu'elle va voir ses mains qui tremblent et il ne veux pas l'entendre poser des questions. Bon heureusement égale à elle même la jeune femme râle et ça lui permet de s'éloigner quelques instant pour allumer son chauffage. La chaleur lui pique les doigts et il se rends compte qu'il est frigorifier et que le fait d'être mouillé n'arrange rien à sa colère. Il ôte sa veste avec rage et reviens vers Athenaïs. Il à du mal à la regarder en face mais comme elle gueule et que ça commence à lui taper sévèrement sur le système il cède.

« Arrêter de m'inquiéter ? Mais t'as sucé un clown toi ou quoi ? »

Il grogne quelque chose pour lui même et se décide à aller l'aider, il s'agenouille près du canapé et entreprends de sortir des compresses et du désinfectant. Il n'a pas trop envie qu'elle se mette à lui faire un choc sceptique sur son canapé, déjà qu'il va être bon à changer avec son sang il n'a pas non plus envie qu'elle crève dessus. Elle se met à poser des questions qu'elle ne devrait pas et il grince des dents, elle commence à lui casser les couilles. Il imbibe des compresses et du bout de l'index l'oblige à lever le menton pour voir sa blessure au cou. Il à bien vu la profonde entaille sur son bras mais celle sur son cou lui fait horreur, il pare donc au plus pressé.

« T'es toujours entrain de te foutre dans des situations pas croyable, t'es vraiment un aimant à problème. Un jour tu te fera décapiter et tu continuera de courir comme un poulet sans tête sans comprendre ce qu'il t'arrive. Et moi je serais là comme un con à ramasser les morceaux. »

Oui bordel ça l'emmerde qu'elle se mette en danger parce que … Parce que bordel c'est comme ça et puis c'est tout il n'arrive pas à le formuler clairement mais ça le rends maboule de la savoir en danger. Il nettoie consciencieusement la plaie et fixe dessus deux compresses avant d'entourer tout son cou de gaze auto fixante. Bon un pansement de fait. Elle se remet à l'asticoter et il prends vraiment sur lui pour ne pas hurler de colère. Ses mains se remette à trembler et il manque de faire tomber la bouteille de désinfectant. Il se reprends et regarde l'entaille dans son bras.

« Fout moi la paix et laisse moi te soigner. »

Oui il fuit sa question, c'est lâche mais tant pis.
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(Maxence) + Dis-moi juste que tu es là.

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