Gelosia sconvolto - Ft Mathis

Je suis arrivé(e) le : 09/12/2015

Avalon & MathisLa jalousie est l'amour propre de la chair.

Les ongles d'Avalon tapotaient lentement sur le comptoir, claquant à un rythme régulier. Le marbre faisait résonner chaque coup comme une mélodie chantante. Voila deux semaines qu'elle était en voyage avec Mathis sur le continent européen et plus précisément en Italie. Ils avaient commencer par Milan, étaient descendus dans la superbe Florence, puis Rome. Ils étaient même aller jusqu'à Naples et à Palerme où ils c'étaient prélassé pendant des jours sur les plages de la mer Tyrrhénienne. Ils étaient à présent à Venise, la ville des amoureux. Elle tourna la tête vers le jeune homme qui l'attendait en terrasse, il regardait les canaux au loin. Ces deux semaines lui avait permis de guérir lentement mais en paix. Elle sentit son cœur battre plus fort en le regardant, ils vivaient ensemble vingt quatre heures sur vingt quatre depuis deux semaines et pourtant elle ne se lassait pas une seconde de le regarder, de toucher sa peau, de l'embrasser. Était – ce de l'amour tout ce qu'elle ressentait pour lui ? Elle n'en savait rien elle n'avait pas la prétention de dire qu'elle avait déjà connu l'amour. Mais en tout cas si c'était ça c'était terriblement doux, enivrant et bienfaiteur. Ils avaient eu quelques accrochages depuis leur départ, mais seulement quelques broutilles qui se finissaient toujours par un baiser enflammé et une réconciliation sur l'oreiller. Elle en frémit rien que d'y penser, Avalon passa un doigt sur ses lèvres peintes de rouge. Une main se posa sur son bras ce qui la fit sursauter, elle manqua de frapper le barman.

« La signorina? Mi scusi, ma non mi senti.
-Je ne comprends pas ce que vous dites. Il avait garder sa main sur son bras sans qu'elle y fasse attention.
-Vous ne m'entendiez pas. »

Il avait un accent italien absolument charmant, en le regardant bien il lui fit un sourire. C'est vrai qu'il était beau, avec un charme typiquement sicilien, de grands yeux noirs. Vraiment il l'aurait fait chavirer mais pourtant Mathis s'imposa et elle vit tout les défaut du barman, non il ne valait pas le jeune homme. Elle regarda la main de l'homme sur son bras, sa peau si foncé sur la sienne si blanche. Il eut un sourire charmeur, et Avalon lui répondit par un sourire cynique. Elle glissa ses doigts sur les siens, l'alchimie dans son sang se réveilla presque avec plaisir. Elle aurait voulu lui envoyer du radium dans le corps pour que plus jamais il ne puisse satisfaire une femme mais les poison radioactifs lui coûtaient énormément, elle se contenta donc d'une bonne dose d'aconit. Tout de suite il enleva sa main de son bras comme si elle l'avait brûlé.

« Un latte, per favore. »

L'homme regarda de nouveau sa main puis partit vers son percolateur. Quelques instants plus tard elle le vit se tenir le ventre, l'aconit provoquaient de très douloureuses crampes d'estomac. Avalon eut un sourire un peu plus étendu et elle se remit à tapoter le comptoir de ses ongles. Il mis plusieurs minutes avant de lui apporter son café dans une grande tasse en verre ouvragé et il avait perdu de sa superbe et de sa couleur. Elle voulu payer mais il lui fit signe que non et déguerpit rapidement. Avalon pivota sur son haut siège et chercha Mathis des yeux. Elle faillit tomber de sa chaise quand elle vit qu'une superbe italienne c'était assise à sa place en face du jeune homme. Avalon en resta figée alors que la belle italienne envoyait un sourire à son homme. Bon dieu c'était son homme à elle, pourquoi il ne disait rien.

« Mais bordel de dieu pour qui elle se prends Monica Belluci ? »

Elle n'avait pu retenir son énervement et pourtant elle resta sans bouger, elle voulait voir ce qu'il allait se passer. C'était comme regarder un accident, c'est abominable mais on ne peux s'empêcher de regarder la catastrophe arriver.

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Gelosia sconvolto

Deux semaines. Voilà deux semaines que je vivais sur un petit nuage, partageant ma vie avec Avalon lors de ce merveilleux voyage en Italie. Celui-ci était simplement parfait à mes yeux, alors que les paysages tous aussi magnifiques les uns que les autres défilaient devant mes yeux. Rome, Florence, Venise... Tellement de beauté qui ne surpassaient pourtant pas celle de la jeune femme qui m'accompagnait. Nous avions eux quelques différents, surtout lorsque je pose une main sur mon ordinateur pour consulter mes mails pour le boulot. Là, c'était de ma faute, je devais bien l'avouer, après tout, nous n'étions pas ici pour le boulot mais justement, pour m'en éloigner le plus possible. Aujourd'hui, Avalon et moi avions décidés d'aller faire un tour dans la ville des amoureux, alors que notre escale actuelle n'était autre que Venise. Le temps était au rendez-vous, le soleil haut dans le ciel et un petit vent léger venait quelques fois caresser ma peau. Après quelques heures de marches, de boutiques et de visites guidées, on décide de s'arrêter dans un café face aux canaux. J'avais toujours du café dans ma tasse, du coup, quand Avalon décide d'aller en commander un je ne reprend rien, préférant finir ma tasse avant de prendre un autre café. J'observe celle-ci s'éloigner vers le comptoir, ne manquant pas une seule miette de ce spectacle que j'adorais regarder. Elle est vraiment magnifique. Un très léger sourire s'affiche sur mes lèvres, alors que je pris ma tasse pour en boire une gorgée. Mes blessures étaient guérie et pour mon plus grand bonheur, je pouvais bouger mon bras sans que la douleur ne m'oppresse.

Alors que je laissais mon regard vagabonder sur l'horizon, je ne sentis pas une jeune femme approcher de moi, d'ailleurs, je l'entendis à peine quand elle s'annonça à moi en français. « Bonjour, je suis désolé de paraître si direct, mais vous ne semblez pas du coin. » Je tourne mon visage vers la jeune inconnue. Elle devait-être un peux plus jeune que moi, de longs cheveux bruns ondulés, un regard brun profond. En gros, la belle fille dans toute sa splendeur mais, qui à mes yeux, n'avait absolument aucun charme. Elle pose ses fesses sur la chaise d'Avalon et je fus assez surpris sur le coup. « Uhm, non, c'est exacte. » Elle me sourit d'un air charmeur, sourire que je ne lui rends pas. Je ne suis pas du genre à sourire à n'importer qui, puis, je suis encore moins du genre à jouer sur deux tableaux. « Il me semblait bien, de si beaux jeunes hommes dans les environs ça devient rare. » Elle parle avec un accent italien fort prononcé résonna dans mes oreilles. Elle n'était pas désagréable à regarder, mais bon, comparé à Avalon elle n'était même pas digne d'attirer mon regard. Je dépose calmement ma tasse et répondis d'un air totalement ironique. « Merci, je ferais part de cette remarque à ma compagne. Je suis sur qu'elle sera enchanté par cette révélation. » Apparemment ma remarque la fit sourire de plus belle, alors que contrairement à ce que je pensais, elle ne bougea pas d'un poile. Je venais clairement de lui dire que je n'étais pas disponible, hors, elle ne voulait pas lâcher l'affaire. Pensait-elle que j'étais l'homme d'affaire qui trompait celle avec qui il était ? Apparemment, en tout cas, elle se foutait le doigt dans l'oeil.

« Je ne vois pas d'alliance à votre doigt pourtant. » Fine observatrice. « Simplement parce que je ne suis pas marié. » Ben quoi, je n'allais pas mentir. En-même temps, je n'allais pas me marier de si tôt, étant assez réticent à ce niveau-là. Pour moi, le mariage était une chose des plus stupides, mais bon, peut-être qu'un jour je changerais d'avis. Je tourne le visage vers le comptoir juste à temps pour voir Avalon venir vers nous. « Et voilà...votre présence va m'attirer de sérieux soucis. » Depuis nos quinze jours passés ensemble, j'avais appris à reconnaître le visage de la jeune femme, hors, elle avait le visage des mauvais moment. Instinctivement je me tasse sur ma chaise, ben ouai, Avalon elle fait peur quand elle a cette tête là, même si elle en reste toujours aussi magnifique. Une fois assez près de nous, je tente de prendre les devant pour éviter une crise de colère qui pourrait à elle seule déclencher la deuxième guerre nucléaire. « Mon coeur, je disais justement à cette jeune demoiselle qu'elle était à ta place. » Bon, faux, phrase légèrement déformée mais qui n'était pas totalement erronée.

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Avalon & MathisLa jalousie est l'amour propre de la chair.

Alors soyons honnêtes deux secondes, Avalon n'était pas la femme avec le plus de self control au monde loin de là. Elle était plutôt de celle qui explose très facilement. Avalon c'est une épidermique, elle réagit souvent au quart de tour, et surtout avant de réfléchir. Et quand ça touchait à sa propriété, ici Mathis, et qu'une femme jouait sur ses plates bandes, là elle était incapable de se retenir. Rien que de voir le jeune homme parler avec la belle italienne elle sent son ventre se serrer de colère et une boule dure acidifie son ventre. Elle déteste ce sentiment de perte de contrôle, elle déteste laisser un homme mener ses émotions mais là c'est plus qu'elle ne peux en endurer. La femme se penche un peu sur la table, cette fois s'en est trop. Soudain la tasse explose dans la main d'Avalon, elle tourne la tête vers sa main droite, elle ne c'était pas rendu compte qu'elle serrait la tasse depuis tout à l'heure. Le comptoir est plein d'éclats de verre, de café et le sang commence à couler par les coupures de sa paume. Le café devrait la brûler, elle devrait avoir mal et pourtant sa colère étouffe tout autre sensation. Le barman arrive vers elle en courant, l'air affolé.

« Signorina, la tua mano!
-Foutre dieu bordel ! »

Elle quitte son siège, se moquant bien des exclamations du barman qu'elle ne comprends pas. Avalon secoue sa main pour en chasser le café et le sang mais sa main l'élance un peu. Elle s'en contrefous elle ne supporte pas de voir Mathis en compagnie d'une autre femme, elle sent tout ses muscles se durcir alors qu'elle avance à grand pas vers la table en terrasse. Les gens la suivent du regard, plus exactement sa main ensanglantée, ils ont du l'entendre exploser son verre. Mathis la voit enfin arrivée et il semble se rapetisser sur sa chaise et elle braque ses yeux sur lui « oh oui tu peux avoir peur cher amour mais je vais d'abord m'occuper de son cas à elle. ». Avalon fait claquer ses talons près de la table et l'italienne daigne à peine la regarder. Mathis essaye de prendre les devants mais elle le fait taire d'un geste.

« La jeune demoiselle devrait dégager rapidement son cul de ma place avant que je le fasse moi même et qu'elle en paye les conséquences. »

L'italienne la regarde de haut en bas, comme si elle l'analysait et le sourire suffisant qu'elle affiche une fois son analyse finie la met hors d'elle. C'est certain que Avalon n'a pas le charme de l'italienne, ni son coté typiquement méditerranéen mais elle n'accepte pas qu'elle la juge. Et puis bon dieu Mathis est à elle, point barre, chasse gardée.

« Oh c'est elle la fameuse compagne. »

Avalon n'aime pas son ton, mais alors pas du tout. Il est hautain au point de lui donner la gerbe, non mais vraiment pour qu'il elle se prends celle là. Elle a cru qu'elle pouvait mettre toute la gente masculine dans son lit. Alors elle allait avoir une discussion avec Mathis ça c'était sur, mais avant elle allait lui foutre la trouille de sa vie. Un rictus de son cru étira ses lèvres alors qu'elle sentait le fluide de l'alchimie envahir toutes les cellules de son corps. De sa main ensanglantée elle attrapa le menton de la femme, se penchant vers elle. L'italienne poussa un cri quand le sang poissa son joli visage. Puis Avalon projeta toute son alchimie dans le corps de la femme, l'alchimiste savait qu'un tel envahissement, aussi violent pouvait être destructeur. Tout de suite l'italienne se figea et blanchit significativement.

« Touche pas à ce qui n'est pas à toi. Elle serra les dents et appuya un peu plus ses doigts sur les joues de la femme. Maintenant dégage avant que je ne commette des dommages irréparables sur ta belle gueule de garce. »

Oui elle était vulgaire et elle n'en avait que faire. Avalon relâcha son alchimie et son emprise sur l'italienne qui s'extirpa du siège en tremblant. L'alchimiste vit que plusieurs personnes c'étaient levées et semblaient prête à venir la voir. Mais encore une fois Avalon n'en avait que faire, elle darda son regard sur Mathis. Là ça n'allait surement pas aussi bien se terminer que les autres fois.

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Gelosia sconvolto

« La jeune demoiselle devrait dégager rapidement son cul de ma place avant que je le fasse moi même et qu'elle en paye les conséquences. » J'avais tenté de prendre les devant, néanmoins, Avalon m'avait fait taire d'un geste de la main. Je décide de ne pas relevé pour l'instant, néanmoins, le fait qu'elle me prenne ainsi de court et avec un air de contrôleuse ne me fis absolument pas plaisir. Je détestais être sous contrôle, je n'étais pas un soumis de nature et j'avais beau être d'une grande patience, celle-ci avait quand même quelques failles. Je me contente donc de lui lancer un regard assez sombre et froid, croisant les bras calmement sur ma poitrine. J'ai beau être malade je n'en reste pas moins une tête de mule qui a un caractère bien trempé, hors, Avalon devrait le savoir, elle avait eu assez de temps pour le découvrir d'elle même. Je peux remarquer la main ensanglanté d'Avalon et je soupire, passant une main sur mon visage. « Ta main Avalon. » Mais déjà, la jeune méditerranéenne reprend la parole pour dire une connerie de plus qui n'allait sûrement pas arranger nos affaires. Les femmes au sang chaud, franchement, toutes les même. Toujours à chercher la petite bête, à convoiter ce qui n'est pas à elles, ce qui ne pourra jamais être à elles. Et il a fallut que sa tombe sur moi, sur nous. Je n'ai pas le temps de réagir que la main d'Avalon attrape le visage de la jeune femme. Non, mais franchement elle abusait sur le coup ! « Touche pas à ce qui n'est pas à toi. » Je serre brusquement les dents, je ne suis pas une chose bordel. « Oh, je suis là ! » J'avais légèrement levé la voix. D'accord, la jalousie est une preuve d'amour, mais là elle poussait le bouchon un peux loin.

« Maintenant dégage avant que je ne commette des dommages irréparables sur ta belle gueule de garce. » Plusieurs personnes c'étaient déjà levée, hors, je restais totalement calme sur ma chaise alors que seul la veine de mon cou semblait trahir ma légère contrariété. La jeune fille devenue brusquement pâle se leva et partie en courant, bousculant plusieurs personnes au passage. Je soupire et l'observe faire, avant de croiser le regard assassin d'Avalon que je toise également. « Ne me regarde pas ainsi, je n'ai rien fais de mal, c'est pas moi qui traumatise les gens ici ! » Ma voix avait beau être très calme et posée, mon regard lui en disait tout autre chose. Je n'avais pas peur. C'était peut-être de la folie, de l'inconscience ou de la connerie, mais depuis quelques temps je n'avais plus peur de grand chose à vraie dire. Après tout, la mort était destiné à s’abattre sur moi, mais ça serait bien qu'Avalon évite de me tuer. En tout cas, si son regard pouvait me tirer une balle en pleine tête ça serait déjà fait. Je vois le serveur arriver avec une trousse de secoure et la déposer sur la table. Je fais signe à celui-ci de s'en aller, que je m'en occupais, aillant l'habitude de faire des bandes, de désinfecter des plaies, c'était habituelle. « Bon tu t’assois ou tu vas rester debout et faire en sorte que tout les regards soient braquer sur nous ? » Bon, je n'étais pas très sympathique mais sur le coup je n'avais pas envie de l'être réellement. J'avais trouvé le comportement d'Avalon vraiment poussé, presque immature et enfantin. Je ne suis pas un territoire sur lequel on pisse pour le marquer, hors, la jalousie c'est cool mais à petite dose.

Je pousse un long soupire, passant une main dans mes cheveux. Décidément cette journée allait finir en carnage je le sentais bien, surtout dont la façon qu'Avalon avait de réagir. Elle était en colère, apparemment contre moi, mais je ne savais absolument pas pourquoi. Qu'avais-je fais de mal ? Je n'avais eu aucune paroles déplacées, pas un seul geste ni même un regard qui aurait laissé pensé que. « Tu vas devoir apprendre à me faire confiance Avalon, ce genre de réaction c'est carrément poussé et pas croyable ! » Oui. J'étais avocat et malheureusement beaucoup de mes clientes me faisaient du charme, histoire d'avoir des réductions ou pensant que ainsi que ferais mieux mon travaille. Je n'avais jamais cédé à celles-ci, néanmoins, si Avalon réagissait ainsi avec toutes les femmes qui me faisaient les yeux doux ça va vite tourner mal. Je ne dis pas, je suis d'une grande jalousie également, mais j'aurais réagis beaucoup plus subtilement qu'elle.

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Avalon & MathisLa jalousie est l'amour propre de la chair.

Oh elle avait très bien vu qu'elle avait foutu Mathis en rogne, elle commençait à savoir quand quelque chose l'énervait et elle devait avouer que c'était la première fois qu'elle voyait un tel orage de colère dans ses yeux. Si elle n'avait pas été si aveuglé par son propre énervement elle aurait vu qu'elle s'enfonçait et tout de suite elle aurait repris la maîtrise de la situation. Malheureusement Avalon est beaucoup trop impulsive et bornée pour se rendre compte qu'elle fonce droit dans le mur. Alors qu'elle est occupée à martyriser l'italienne elle entends vaguement Mathis, mais ce qu'elle sent surtout c'est sa colère, froide et dure contre son alchimie insidieusement logée dans l'italienne. Encore une fois Avalon n'écoute pas ce qu'elle ressent elle se roule toute entière dans sa jalousie, dans sa peur en fait. La femme finit par partir et cette fois Avalon se recentre sur Mathis, une veine bat vivement sur sa tempe, son visage est dur et fermé. Son alchimie est encore beaucoup trop présente dans ses veines pour qu'elle ne se prenne pas sa colère en pleine figure, il la cache bien mais elle ressent tout ce qui viens de lui. Elle fronce les sourcils pour se contenir, elle voit à peine le serveur venir déposer quelque chose et Mathis la quitte des yeux une seconde pour lui faire un vague signe dont elle n'a que faire.« Bon tu t’assois ou tu vas rester debout et faire en sorte que tout les regards soient braquer sur nous ? »

Les alchimistes sont extrêmement sensible aux changement d'humeur, Avalon vacille sur ses talons et elle est obligée de s'asseoir brutalement, sa tête lui tourne. Si Mathis l'avait frappée ça ne lui aurait pas fait plus mal. Elle porte sa main ensanglantée à sa poitrine et elle se force à reprendre ses esprits. La colère n'est plus là, maintenant c'est pire, pire que tout. C'est la peur panique qui s'incruste dans son corps. Elle sait qu'elle à déçue Mathis par son comportement, elle sait qu'elle n'arrive pas à se contrôler parce qu'elle à foutrement peur. En fait c'est pour ça qu'elle c'était promis de ne plus s'attacher à qui que ce soit, parce qu'elle allait se faire abandonner, faire du mal, décevoir. Elle crispe sa main et fait un peu plus couler le sang.

« Ne soit pas comme ça ... »

Putain sa voix tremble c'est d'un ridicule sans nom quand même. Il soupire, il à l'air sur le point de lui jeter un sermon à la figure, un « je me suis trompé sur toi, on ferait mieux de rentrer et de tout laisser tomber. ». Encore une fois elle doit faire preuve de maîtrise pour ne pas suffoquer. C'est abominable de se sentir ainsi, elle se déteste, elle le déteste autant qu'elle à envie de s'excuser mais fierté sans bornes l'en empêche. Avalon regarde autour d'eux, on les dévisage et elle fronce encore plus les sourcils. « Tu vas devoir apprendre à me faire confiance Avalon, ce genre de réaction c'est carrément poussé et pas croyable ! » Elle est de nouveau happée par une terrible colère, contre elle parce qu'il à raison elle s'est comportée excessivement. Mais elle est aussi en colère contre lui, de un parce qu'il a raison et que ça l’énerve et de deux parce qu'il ne comprends pas en fait. Et voilà qu'il lui parle de confiance, c'est une blague ou quoi ? Oh elle sait au fond d'elle même qu'il à tout à fait raison mais elle n'arrive pas à se dire que tout ça est à cause d'elle, à cause de sa peur panique d'être abandonnée. Elle sait qu'elle lui à donner son cœur et bien plus et elle à terriblement peur qu'il la piétine comme beaucoup le font à d'autres pauvres filles. Elle ne veux pas faire partie de ces filles malheureuses.

« Et que voulais tu que je fasse, que je reste sans rien faire ? Son ton est cassant. Tu n'es peut être pas un objet, tu n'es peut être pas à moi mais je … Sa voix tremble. »

Mais je tiens à toi foutre dieu comment faut – il te le dire ? Avalon détourne les yeux quand elle sent que ses émotions à fleur de peau sont sur le point de débordées. Bordel il est hors de question qu'elle pleure pour qui que ce soit peut importe à quel point elle à de l'affection pour Mathis.

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Gelosia sconvolto

[Je ne sais pas trop comment réagir, n'étant pas habitué à ce genre de situations. L'amour vient avec ses beautés comme ses tableaux plus noirs, hors, nous faisions face à l'un de ses tableaux. J'étais loin d'aimer me prendre la tête en publique, encore moins quand tout les regards étaient braqués sur moi, sur nous. La pauvre étrangère avait fuit en prenant ses jambes à son cou, nous laissant seuls, alors que mon regard laissait une certaine colère se propager entre moi et Avalon. Je vois la jeune femme se poser brutalement sur la chaise, comme si elle était vidée de toute énergie. Sur le coup, je m'inquiète assez et mon regard semble s'adoucir. Mon dieu, si l'amour me rend plus doux et bien, je suis vraiment dans la merde. « Ne soit pas comme ça ... » Je soupire très légèrement face à la détresse évidente de ma compagne. Je ne veux pas la laisser tomber, de toute façon j'en étais carrément incapable, je l'aimais bien trop pour ça. Mais il était évident que nous avions un soucis de confiance. Bon, j'aurais réagis de manière plus diplomatique, étant d'un naturel assez calme et pas vraiment nerveux, mais voilà, nous étions deux contrastes évidents. Passant une main dans mes cheveux, ouvrant doucement la boite de premier secoure. Les gens ne nous regardaient plus vraiment, sauf quelques curieux qui semblaient attendre que j'explose sur Avalon. Hors, ce n'était absolument pas dans mes projets pour le moment. Certes, je pouvais perdre patience et celle-ci était actuellement mise à rude épreuve, mais je n'étais pas encore dans mes retranchements. Avec elle, j'avais apparemment plus de patience que je ne l'aurais cru. C'est peut-être ça tenir réellement à quelqu'un. Au point de tenter à calmer les choses et no pas à chercher la petite bête ici et là.

« Et que voulais tu que je fasse, que je reste sans rien faire ?Tu n'es peut être pas un objet, tu n'es peut être pas à moi mais je … » Je détourne légèrement les eux, alors qu'une main légèrement tremblante passe dans mes cheveux, ébouriffant ceux-ci. Je fini par me lever pour venir me placer à ses côtés, me rapprochant d'elle, ne supportant plus la table qui nous séparaient comme un obstacle cruel. Posant une main sur sa joue, je l'oblige à me regarder, plongeant mon regard dans le sien. Durant quelques secondes je reste silencieux, cherchant les mots les plus expressifs, mais également les plus calme pour ne pas compliquer la situation actuelle. « Ta réaction à été excessive, c'est tout. Certes, je ne suis pas un objet que l'on possède comme ça...c'est vrai, mais pour ce qui est d'être à toi, ça si, je le suis. Je t'appartiens d'une certaine façon Avalon, je n'ai pas peur de l'avouer parce que dire le contraire serait mentir, hors, je n'en ai pas envie. » Je laisse mon pouce caresser doucement sa joue, une caresse que je souhaitais réconfortante et apaisante. Je n'avais pas envie de me disputer, pas aujourd'hui, pas maintenant. Elle partageait ma vie et la partagerait encore bien longtemps. Avalon m'était tombée dessus sans que je ne m' attente. J'aurais pu trouver ça angoissant, hors, je trouvais ça plutôt agréable. « C'est nouveau pour toi, comme ça l'est pour moi. C'est difficile de trouver un juste milieu, je peux le concevoir, mais s'il te plait la prochaine fois agis comme une adulte et non pas comme un prédateur qui défend son territoire...en même temps tant que tu ne me fais pas pipi dessus ça me rassure. » Dis-je avec un petit sourire en coin, alors que je venais déposer un léger baiser sur ses lèvres. Je pousse un nouveau soupire avant de retirer ma main, détournant le regard pour le poser sur la trousse de premier secoure. Aujourd'hui j'allais jouer au docteur, ça allait me changer.

« Donnes-moi ta main, on va soigner ça puis on va rentrer, je pense que j'ai besoin de me reposer un peux. » Effectivement, ma main c'était remise à trembler un peux plus violemment et je me sentais vidé de toute énergie vital. Malheureusement, un peux de stress générait pas mal de soucis sur ma santé physique. J’attrape celle-ci, essayant de calmer mes tremblements sans pour autant parvenir, essayent également de les ignorer. Je sors deux compresses et un bandage, appelant le serveur pour lui demander de l'eau histoire de désinfecter la plaie. Je suis pale, plus qu'en général. Instinctivement, je serre et dé-serre les mains, voulant ainsi reprendre un certain contrôle.

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Avalon & MathisLa jalousie est l'amour propre de la chair.

Avalon avait clairement dépassé les bornes, elle avait franchi des limites que jamais elle ne se serait permit d'outrepasser avant. Elle qui avait toujours un self control total, même pendant ses crises de colère elle savait se contrôler. Mais dès que ça concernait Mathis elle perdait toute concentration, toute retenue lui échappait. Pour l'instant elle ne c'était pas inquiétée parce qu'elle se laissait complètement aller seulement à la passion mais là elle comprit a quelle point il avait de l'emprise sur elle. Elle perdait sa maîtrise à cause de lui, pour lui. Et bon dieu que ça lui foutait les jetons, c'était comme se rendre compte qu'elle n'était plus vraiment la décisionnaire de ses sentiments. Avalon avait construit des murs autour de son cœur et elle se rendait compte seulement maintenant qu'il les avait détruits depuis un bon bout de temps. C'est juste qu'elle ne voulait pas s'avouer qu'elle l'aimait. Voila elle l'avouait enfin. Pourquoi, comment, quand ? Elle ne savait pas vraiment mais maintenant elle faisait face à la terrible vérité.

Avalon essaye de se reprendre, de lui expliquer mais les mots sortes à peine et elle est obligée de baisser les yeux pour ne pas laisser ses émotions débordées, surtout pas en public ça la tuerait. Mathis aussi semble gêner parce qu'elle le voit se passer une main dans les cheveux, ce qu'il fait généralement quand quelque chose le trouble. Voila elle à tout gâcher, elle sent au fond de son ventre quelque chose qui se brise et les poisons dans ses veines lui font mal. Elle est sur le point de se lever quand elle voit Mathis se rapprocher d'elle, réduisant la distance entre eux. Il pose une main sur sa joue et la force à plonger dans ses yeux. Avalon se remet à respirer, elle n'avait même pas remarquer qu'elle était en apnée depuis quelques secondes. Le monde cesse d'exister pendant les quelques secondes où ils se fixent.

Chaque mots qu'ils prononcent sont comme une libération pour Avalon, elle à l'impression qu'il ouvre encore plus son cœur en la rassurant. Encore une fois la peur prends le pas sur tout le reste, parce qu'elle comprends qu'elle aussi elle lui appartient. Le dernier homme qui a eu un tel ascendant sur elle lui à fait plus de mal que n'importe qu'elle blessure. Et elle s'est retrouvée « obligée » de le tuer. Sauf que c'est la dernière chose qu'elle souhaite à Mathis. Putain pourquoi est ce que ça ne peux pas être simple ? Pourquoi elle ne peux simplement pas arrêter de réfléchir ?

Toutes ses appréhensions s'éteignent quand son pouce caresse sa joue, il y a tellement de douceur dans ce simple geste qu'il éteint l'incendie de ses peurs comme si ce n'était qu'une flamme de chandelle. De nouveau il parle, terminant par une note d'humour qui la fait rire, elle appuie un peu plus sa joue contre la main de Mathis alors qu'il viens déposer un baiser sur ses lèvres. Elle avait presque oublier la sensation qu'un tel contact lui procurait. Oui elle doit arrêter d'agir comme si elle était un louve affamée et lui une proie. Sa voix trembla quand elle lui répondit.

« Je suis désolée d'avoir été aussi excessive. C'est juste que … Elle ferma les yeux une seconde, se rendant compte de ce qu'elle allait lui dire. Je tiens à toi, peut être trop même au vu de mes réactions et je n'ai pas envie de te perdre, ça me serait insupportable. Je te promet de ne plus exploser comme ça, mais ne t'attends à pouvoir aller batifoler dans tout les coins ! »

Elle lui sourit et tourne la tête pour aller embrasser sa paume. Non il n'avait pas intérêt à aller voir ailleurs sinon elle allait semer une cohorte de cadavres dans son sillage. Ses peurs restaient présentes mais Mathis avaient réussi à les éloigner pour un bon moment. Il retira sa main et posa les yeux sur la trousse de secours qu'elle remarqua seulement maintenant, bon c'est vrai que sa main commençait à gentiment la piquer. « Donnes-moi ta main, on va soigner ça puis on va rentrer, je pense que j'ai besoin de me reposer un peux. »

Elle lève vivement les yeux vers lui et remarque alors son teint plus blafard qu'a l'habitude et sa façon habituelle de serrer les poings quand une crise de tremblements arrive. De nouveau une boule de colère et de larmes viens se loger dans sa gorge. Tout ça c'est sa faute, entièrement. Elle attrape une des mains de Mathis. Elle s'en veux tellement de lui provoquer tout ces soucis. Ça y est elle se sent de nouveau dépasser par ses sentiments et de nouveau les larmes menace. Bordel elle n'a pas pleurer depuis bien longtemps, ce n'est vraiment pas le moment.

« Mathis je suis vraiment désolée de te causer tant de soucis. Je suis un véritable aimant à problème, tu dois regretter de me connaître. Elle saisit les bandages qu'il tiens. Laisse moi réparer moi même mes bêtises ne te fatigue pas pour moi. »

Elle lâche sa main et à l'aide de ses ongles elle retire deux petits morceaux de verre encore coincé dans ses chairs non sans lâcher un grognement de douleur. Elle l'a bien mérité, elle et son impulsivité à la noix.

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Gelosia sconvolto

« Je suis désolée d'avoir été aussi excessive. C'est juste que … Je tiens à toi, peut être trop même au vu de mes réactions et je n'ai pas envie de te perdre, ça me serait insupportable. Je te promet de ne plus exploser comme ça, mais ne t'attends à pouvoir aller batifoler dans tout les coins ! » Je souris légèrement en sentant son baiser sur ma peau. Je tenais également à elle, plus que de raison, plus qu'un raisonnement logique pouvait permettre de comprendre les sentiments qui m'envahissaient quand je posais les eux sur elle. Elle était entrée dans ma vie pour ne plus en sortir, je ne pense pas pouvoir actuellement le supporter. Elle était en quelque sorte un pilier qui m'empêchait de couler, alors que ma santé, je le sentais bien, continuait à décliner silencieusement. Les médecins disaient que je ne passerais pas les trente ans, que malheureusement, mon corps ne supportera pas les changements à venir. J'étais au courant depuis bien longtemps, j'avais fini par l'accepter. Plus maintenant. Non, plus depuis que je l'avais rencontré elle. Maintenant, l'idée de quitter cette terre ne m'était plus vraiment envisageable, elle avait tout remit en question, tout chamboulée. Elle avait réussit là ou beaucoup avaient échouées. Oui, elle avait simplement réussit à me faire ouvrir les yeux sur des choses plus belles que la mort en elle-même. Si je devais souffrir, soit, tant que c'est à ses côtés ça me va parfaitement.

« Je n'ai pas besoin d'aller batifoler dans tout les coins, je t'ai toi, ça m'est amplement suffisant. » Je l'observe calmement, lui offrant un petit sourire suivit d'un petit clin d'oeil. Effectivement, Avalon me suffisait amplement et je n'avais pas besoin de plus. D'ailleurs, je n'avais jamais été un homme infidèle ou encore coureur de jupons, c'était loin d'être dans ma personnalité. Homme plutôt franc, sérieux et fidèle, quand j'offrais mon cœur je ne l'offrais qu'une seule et unique fois, néanmoins, je ne supportais pas la trahison. J'avais toujours refusé d'ouvrir mon cœur de peur d'être déçu, ou encore de voir la personne que j'aimais souffrir face à ma maladie. Je n'étais pas vraiment en bonne position pour aimer, vivre une vie de couple normal ou encore, vivre normalement tout court. Mais bon, encore une fois je n'avais pas le choix, je vivais au jour le jour. Pourtant, malgré toutes mes belles paroles, mes convictions que je pensais inébranlables, elle avait tout explosé en milles morceaux, me laissant seul avec l'amour que je pouvais éprouver pour elle. Venant gâcher notre journée, je tente d'effacer les tremblements qui se faisaient ressentir, secouant ma main assez fort, en tout cas assez pour que la jeune femme le remarque. Je sens sa main se poser sur la mienne. Je me crispe, me sentant comme mit à nu, découvert, comme un enfant prit en fraude. Je sens bien qu'elle s'en veut et ses paroles me brises le cœur avec une violence que je ne pouvais imaginer un jour ressentir. Je reste muet sur le coup, alors qu'elle arrache deux morceaux de verres, lâchant un petit grognement de douleur. Je n'ai pas décollé mon regard d'elle, complètement choqué par ce qu'elle venait de dire. Pensait-elle vraiment que je regrettais de l'avoir rencontré ? Était-elle devenue folle ?

« Je t'aime Avalon. » C'était sorti tout seul, comme une foutue évidence qui venait de n’exploser à la gueule. Je ne voulais pas qu'elle pense le contraire, qu'elle se sente un poids pour moi. Ce n'était même pas envisageable. J’attrape ses mains, arrêtant ses gestes pour avoir toute son attention. J'ai un visage sérieux, car oui, ce que je dis est loin d'être une ânerie ou encore une chose à prendre à la légère. « Je t'aime et je ne regrette en rien ta rencontre, je ne veux pas que tu pense ça...Tu es l'une des plus belles choses qui m'est arrivé depuis des lustres. Je refusais de ressentir de quelconques sentiments pour une personne à cause de ma santé, pourtant, avec toi c'est différent. Tu n'es en rien responsable de ce qu'il se passe, d'accord ? Écoutes, il va y avoir des jours avec et des jours sans...les tremblements ça fait partie de mon quotidien, mais en aucun cas, tu m'entends, aucun cas c'est de ta faute. Justement, avant toi j'avais accepté l'idée de mourir, j'attendais mon heure avec une certaine impatience. A présent, je la recule le plus possible, voulant plus de temps à tes côtés. »

Je lui reprends les bandages des mains et j'attrape l'eau, essayant de contrôler mes tremblements, n'y prêtant pas grande attention. Je verse l'eau sur la main d'Avalon, laissant le sang se nettoyer, laissant visible une plaie assez profonde, mais pas assez pour demander des points de suture. « Et si j'ai envie de prendre soin de toi, je le ferais. Ne te tracasse pas, le temps ou tu vas devoir t'occuper de moi arrivera très rapidement. » Je tentais de faire de l'humour, pourtant, c'était la triste réalité. Bientôt, elle allait devoir prendre soin de moi. Ce jour où je ne saurais plus marcher, plus me déplacer où je saurais à peine me nourrir moi-même....

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Gelosia sconvolto - Ft Mathis

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