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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen

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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyVen 4 Déc - 17:12
Aileen & Siam




“L’on hait avec excès lorsque l’on ignore un frère ou une sœur.”


Devant la petite maison de Ciàran, Siam faisait vraiment pâle figure. Tu parles d’une journée de merde ! Le matin, surprise par un frère dont elle ignorait jusqu’à la simple présence à Ottawa, et maintenant, devant chez lui à rester figée. Une vraie conne… Qu’elle avait l’air cruche ainsi à observer la bâtisse depuis une demi-heure sans oser effectuer le moindre pas vers elle ! Parce que Ciàran était parti à la va-vite après leur brève ‘rencontre’, et qu’il avait oublié son téléphone portable au zoo, Siam observait celui qu’elle tenait dans une main, le maudissant. Et ce maudissant elle-même d’avoir eu si mauvaise conscience après son départ. Infecte… voilà ce qu’elle avait été. Et sans doute les quelques mots de Ciàran avaient trouvé un écho en Siam qui à présent, se trouvait vraiment stupide d’avoir agi ainsi à son encontre. Elle avait finalement craqué, la conscience l’avait travaillé toute la journée. Si bien qu’elle avait légèrement fouiné dans le téléphone de son frère, pour y trouver son adresse, décidant ensuite de lui rapporter elle-même. C’était un geste simple, mais chargé d’un symbole fort. Elle fait un pas vers lui… après tout ce temps.

Enfin le pas, fallait-il encore qu’elle le fasse parce que jusque-là, la Berserker était bêtement restée immobile à regarder l’herbe recouverte d’une fine couche de neige. Et puisqu’elle avait gardé sa tenue de soigneuse au zoo, elle commençait à se les cailler sévère ! Le froid lui picotait la peau des jambes, et c’est sans doute ce qui la fit enfin reprendre conscience de la vie autour d’elle, et surtout que les voisins d’à côté la regardait d’un air très suspicieux depuis leur barrière très moche… Siam se sentit observée par les deux vieux malsains, leur rendit une œillade mauvaise et s’avança enfin dans l’allée avec plus ou moins d’aisance, dérapant presque sur une plaque de verglas… Avec un peu de bol, il ne serait pas là, le Ciàran… Et elle n’aurait qu’à déposer le téléphone maudit dans la boite aux lettres où le confier aux concierges d’à côté.  

« Bon alors je vais dire quoi… ‘Ouais salut Ciàran, tiens ton téléphone…’ non. ‘Heeey !’ … oh mon dieu. ‘Bon bah… voilà. A plus.’ Ouais c’est bien ça. ‘Bon bah…’ Mais non ça ne va pas ! T’es nulle… Tu lui donne son téléphone, et tu te casses au lieu de parler toute seule comme une pauvre conne ! »

Levant un majeur grandiloquent aux voisins qui épiaient encore le moindre de ses gestes, elle prit une énorme bouffée d’air avant de retenir son souffle… et de sonner. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? C’était une putain d’erreur ! Est-ce qu’elle avait vraiment sonné ? Siam, soudainement prise de panique, fixa la porte et tenta d’écouter à l’intérieur de la maison si des bruits résonnaient, indiquant la présence de quelqu’un. Et puis, au pire il y avait toujours le bosquet là, juste à côté… elle pourrait se jeter dedans et se planquer. Mais à tous les coups les Bidochons feraient leurs collabo’, la poisse ! Quoi qu’il en soit, Siam commençait déjà à reculer lentement dans l’allée. Personne, une chance ! Maintenant, direction la boîte aux lettres… et mission ‘fuite à toutes jambes dans la rue’. Magnifique journée, vraiment !
 


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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyJeu 10 Déc - 23:40


❝Siam x Aileene

   X Pourquoi fuis-tu ?

Foutu papier ! Quelle chiotte alors ! Tu en avais marre, tant et si bien que tu avais déchiré ton début de thèse un nombre incalculable de fois, pour la recommencer à chaque fois. Ciàran avait raison, tu te prenais sans doute trop la tête avec ça ! Mais tu n’arrivais pas à éluder les faits qui ne doivent pas être dit. En relisant ton papier tu te faisais toi-même les questions réponses sur des points qui te semblaient épineux. Et tu ne trouvais pas de réponse adapté qui fasse vrai. Tu ne savais pas comme te baser pour ne pas parler du fauve qui sommeil en toi… C’était dur.

Une fois encore, tu avais passé la nuit à griffonner et tu avais finalement sombré la tête dans tes feuilles. Le lendemain lorsque ton réveil sonna tu eu un mal fou à ouvrir les yeux, mais fait exceptionnel tu avais atterri dans ton lit. La magie d’avoir un jumeau qui sait prendre soin de sa sœur. Sans doute qu’il était rentré tard et qu’il t’avait surpris dormant sur ton bureau et pris de pitié t’avais conduit jusqu’à ton lit, sans doute avait-il dormi à tes côtés, sans doute pas tu ne saurais le dire vraiment. Mais ce matin là, tu ne ressentais pas le courage d’aller poser ton derrière sur un banc à écouter des gens parler de chose assez rébarbative et répétitive. Tu n’arrivais même pas à ouvrir un œil ! Pour la première fois depuis le début de ton année d’étude tu n’irais pas en cours de toute façon il fallait que tu planches sur tes feuilles… Tu éteignis ton réveil d’un geste violent avant de te rendormir. Tu avais des heures d’insomnie à rattraper, ça faisait presque deux semaines que tu ne dormais que quelques heures.  

Il était presque midi déjà quand tu commenças à émerger. Tu n’étais pas complètement reposé, mais il y avait déjà un petit quelque chose. Tu ouvris un œil, éblouis par la lumière extérieur. Puis l’autre. Tu t’étiras longuement puis enfin te décidas de te lever. Direction sous ta douche. Tu laissas l’eau chaude couler le long de ton corps. C’était très appréciable et cela faisait longtemps que tu n’avais pas pris le temps de prendre soin de toi. D’habitude c’était des douches éclairs si tôt levé ou si tu n’avais pas le temps sitôt arrivé. La ça n’avait rien à voir ! Cela te fit un bien fou ! Mais à peine es-tu sortie de ta douche ayant enroulé une serviette de bain autour de toi que quelqu’un sonna à la porte. Tu fronças les sourcils tout en maugréant  « Fait chier ! Ciàran la prochaine fois que tu zappes tes clés je te bouffe ! Tant pis tu attendras ! »

Tu poussas un long soupir. La fin du bon temps pour toi. Tu attrapas un pull à ton frère qui était resté là à trainer, un vieux machin de couleur grise à l’effigie d’une équipe de hockey. Tu enfilas un pantalon de jogging noir et tout aussi récent que le sweat à ton frère, rien de très saillant certes, mais fallait bien aller ouvrir à ton frère derrière la porte qui sonnait à la porte. Tu continuas à t’habiller assez rapidement enfilant un grande paire de chaussette et tes pantoufles moumoutées surmonté de deux poules mal cousu. Tu avais flashé tout simplement sur ces horreurs comme les appelé ton frère mais tu t’en foutais, un peu d’excentricité ne faisait pas de mal. Tu te pointas à la porte et l’ouvrir.

Personne. Du moins il n’y avait personne de scotché à la sonnette. Mais plus loin presque à côté de la boite aux lettres une jeune fille à la chevelure aussi blonde que la tienne semblait partir. Tu pensais la reconnaitre, mais tu espérais te tromper. Cette personne la tu ne pouvais la renier parce qu’après c’était ta grande sœur, mais tu gardais une certaine rancœur envers elle dont elle n’était pas forcément responsable… Elle n’avait jamais vécut ce que Ciàran et toi aviez vécut. « Siam ? » Tu cherchais à savoir si tu t’étais trompé, après tout tu ne l’avait pas vu très souvent et cela se comptait sur les doigts d’une main même. A nouveau tu fronças les sourcils, tu n’étais pas au jus qu’elle se trouvait dans les parages. Cette ville était un lieu propice aux rassemblements familiaux que tu n’aimais pas du tout. « Qu’est-ce que tu fou ici ? Comment connais-tu mon adresse ? » tu croisas les bras sur la poitrine. Tes cheveux mouillées dégouliné goute par goute sur ton sweat formant des taches sombres par-ci par-là. Tu fis deux pas, pour te rapprocher et surtout si elle te répondait pouvoir l’entendre tout simplement !

❝ Ça doit pas t’empêcher de croire à tes rêves. Si tu fais une fixation sur le passé, tu sauras jamais ce que l’avenir te réserve. ❞
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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyLun 14 Déc - 16:52
Aileen & Siam




“L’on hait avec excès lorsque l’on ignore un frère ou une sœur.”


Il y avait quand même de l’hésitation dans la démarche de Siam. La Berserker avait l’air parfaitement décidé à partir, alors qu’elle quittait déjà l’allée de Ciàran pour rejoindre son véhicule. Et pourtant elle doutait. Est-ce vraiment correcte de laisser ainsi le téléphone de Ciàran dans la boîte aux lettres pour prendre la tangente ? Sincèrement, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire de son point de vue. Ainsi, elle n’aurait pas à supporter sa présence et son regard, et les phrases insupportables qu’il semblait si bien savoir servir… pour la faire culpabiliser. Ou simplement la mettre hors d’elle, faisant de lui un martyr. Une attitude qu’elle avait condamné le matin même, et qu’elle ne supporterait sans doute pas de subir une nouvelle fois. Quand bien même, elle hésitait. Parce que le lui rendre en main propre serait aussi une manière de s’excuser de son propre comportement… qu’elle ne savait maitriser. Qu’elle ne pouvait malheureusement pas contenir, parce que ses émotions étaient souvent bien trop instables, son état de vulnérabilité accru quand il s’agissait de sa famille. Cela s’était remarqué sans peine durant son entrevue le matin même avec celui qui restait son frère. Alors, au moment glisser le téléphone dans la boîte aux lettres, Siam avait suspendu son geste. Le doute l’assaillait. Et au moment où elle décidait de l’y laisser tomber, c’était trop tard, et elle entendit la porte s’ouvrir dans son dos. Et merde…

Sauf que la voix qui lui parvint alors n’était pas du tout celle de Ciàran… « Siam ? » Aileen, manquait plus que ça. Lentement, Siam ferma les yeux pour se tourner ensuite vers la jumelle de Ciàran avec un soupir désespérer. Du deux en un… en une journée, et bien là on pouvait dire qu’elle faisait fort. C-c-c-combo ! Il ne fallait pas jouer au loto ce soir… non, là elle ira sans doute se blottir dans un coin chez Gabriel, attendant qu’il lui fasse un de ses légendaires chocolats chauds et câlinant Moji’ dans une couverture moelleuse… Il faudrait au moins ça pour la requinquer. Mais maintenant, il fallait assumer son hésitation et faire face à la blondinette qui lui ressemblait plus encore avec les années. « Qu’est-ce que tu fou ici ? Comment connais-tu mon adresse ? » Pendant que la plus jeune des deux sœurs approchait, Siam elle mourrait d’envie de filer, avant qu’il ne soit trop tard. Pourquoi pas lui jeter le téléphone et galoper vers sa voiture comme la gazelle qu’elle n’était pas… mais elle risquait de se péter la jambe sur du verglas, et là, la honte… Elle serait à la merci d’Aileen donc, pas bonne idée. Non le mieux serait sans doute de relever le menton, et de faire une croix sur une éventuelle échappatoire. Ce qu’elle fit, essayant de sourire très légèrement à Aileen. Mais son expression était trop contrariée et angoissée pour laisser quelque chose de positif se peindre sur son visage.

« Salut… Aileen. »

Le cœur battant, et ignorant tout de la réaction probable de sa petite sœur qu’elle savait impétueuse et rancunière à son égard, Siam se contenta alors de lui tendre le téléphone en question.

« Je suis désolée, je voulais pas te déranger. Il s’avère que… Ciàran et moi nous sommes rencontrés ce matin dans le cadre d’une enquête et qu’il a oublié son téléphone. J’ai fouillé un peu pour trouver… mais ce n’était pas malhonnête hein ! Je t’assure… »

Réellement gênée, Siam tenta de maintenir son regard dans celui d’Aileen. C’était presque surréaliste de la revoir après ce temps. Autant que Ciàran, mais bêtement la Berserker n’avait pas pensé une seule seconde que c’était elle qui ouvrirait la porte. Elle tendit une fois encore le téléphone, l’agita un peu pour inciter la jeune femme à le prendre.

« Bon tiens prend le, je reste pas longtemps… »



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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyMar 15 Déc - 19:11


❝Siam x Aileene

   X Pourquoi fuis-tu ?

La blonde se retourna vers toi. Tu ne t’étais pas trompée. Elle avait tes yeux, la forme de ton visage. Tout en elle faisait penser à toi. Tu lui ressemblais bien plus que tu ne voulais te l’avouer toi-même. Siam semblait encore moins à l’aise que toi. La situation était assez bancale. Et puis tu devais l’avouer tu te les caillais sévère les cheveux mouillés. Face à toi Siam essaya de sourire l’air de rien, mais cela ressemblait plus à une grimace. « Salut… Aileen. » Tu ne savais pas quoi faire face à elle. Tu n’avais rien contre elle à proprement parler, et derrière la rancune se cache en fait de la jalousie. C’était dur de l’avouer directement mais elle n’avait jamais connu ce que ton frère et toi aviez connus. C’était tout simplement ça que tu enviais chez ton aînée. Une jeunesse sans s’en prendre plein la tronche au sens moral comme au sens physique du terme.

Alors que tu croisais les bras sur ta poitrine tu l’écoutais sans mot dire « Je suis désolée, je voulais pas te déranger. Il s’avère que… Ciàran et moi nous sommes rencontrés ce matin dans le cadre d’une enquête et qu’il a oublié son téléphone. J’ai fouillé un peu pour trouver… mais ce n’était pas malhonnête hein ! Je t’assure… » Elle te tendit le téléphone. Tu regardas l’objet en question qui s’avérer ressembler comme deux goûte d’eau à celui de ton frère. Elle l’agita sous ton nez. « Je ne pense pas que tu sois malhonnête. » répliquas-tu. Du moins tu ne pouvais que le supposer puisque tu ne l’avais jamais vraiment connu. Tu ne savais pas vraiment si elle était du genre honnête ou trompeur, mais tu avais envie de croire qu’elle était bonne à ton image. Qu’elle ne te ressemblait pas que physiquement. « Ciàran ne tiendra pas rigueur pour avoir fouiller dans son téléphone. Du moins je ne pense pas surtout si c’était pour le ramener. »

L’ambiance finalement était aussi glaciale que le temps dehors. Et le fait de te sentir épié par ton voisin n’était pas ce qu’il y a de plus plaisant. Tu remontas la capuche sur ta tête, maigre essais de récupérer de la chaleur et de ne pas fini au lit avec un rhume carabiné. Toutes deux vous sembliez aussi gênée l’un que l’autre à ne pas savoir quoi dire pour briser la glace. Elle te tendit de nouveau le téléphone. « Bon tiens prends le, je reste pas longtemps… » Elle le secoua devant toi, tu l’attrapas et le rangea dans la poche kangourou de ton sweat, ou du moins celui que tu avais emprunté à ton jumeau en sortant de ta douche. « Merci pour lui, il sera soulagé de le trouver ce soir je pense qu’il va passer un moment à le chercher avant de le croire perdu. »

Tu secouas la tête. Bien que tu ne sois guère du genre loquace en temps normal là tu ne savais pas vraiment comment être dans le politiquement correcte. Quoi dire ? Quoi faire ? Tu te tortillais les doigts dans ta poche ventrale. Te mordillant l’intérieure de la bouche. Tu finis par briser la glace. « Okay… Je ne sais pas ce qu’on est sensé dire. Qu’est-ce qui t’amène dans cette ville ? » Un long frisson te monta du bas de l’échine, te faisant trembler le temps d’un instant. « Je comptais me faire un truc chaud. Tu en veux ? ça évitera d’être épié par des regards curieux. » Tu ciblais la ton voisin toujours là à vous regarder. Tu avais gardé de la jalousie envers ta sœur mais elle restait de ton sang malgré tout et même si c’était un sujet que vous n’abordiez pas avec Ciàran, et malgré ce que tu pouvais ressentir, cette ressemblance te pousser à vouloir la connaître même si tu n’osais pas le dire de vive voix. Fierté oblige, encore un autre défaut !

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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyDim 20 Déc - 13:16
Aileen & Siam




“L’on hait avec excès lorsque l’on ignore un frère ou une sœur.”


Au-delà du malaise que créait la situation, Siam sentait qu’il y avait un véritable décalage entre sa présence ici et son envie profonde. Elle ne souhaitait pas être là, sur le territoire de son frère, et vraisemblablement aussi de sa sœur. L’humaine, comme son Alter-ego n’étaient pas les bienvenus… du moins c’est ce qu’elle était amenée à croire, de manière volontaire. Le chemin de penser de Siam était précis, et concluait que si elle ne voulait pas être ici, avec eux, alors forcément elle leur était indésirable autant qu’ils l’étaient tous les deux pour elle. Eux, où bien le souvenir qu’ils faisaient remonter en elle. Celui de l’abandon. Celui d’une enfance et d’une adolescence passées dans le doute, le déchirement… à ne pas savoir, à se cacher sans cesse des autres pour que personne ne découvre l’existence de la créature en elle. La peur aussi, l’angoisse d’être un monstre. Ne pas comprendre, ne pas savoir, et rester persuadé que c’était pour cette raison qu’on l’avait laissé à la solitude et qu’elle ne valait rien. Peut-être que pour Ciàran, ses blessures étaient moins importantes, et ne justifiaient pas son attitude face aux jumeaux. Mais si Siam ignorait ce qu’ils avaient traversés, c’était réciproque. Et si il était vrai, que jamais elle ne pourrait comprendre, imaginer la souffrance de leur vie passée, là aussi… c’était également le cas pour eux. L’avantage, était qu’ils avaient été deux, là où Siam avait été seule. Orpheline, sans personne sur qui compter, sans personne à qui se raccrocher… sans savoir qui elle était. Et elle demeurait encore aujourd’hui persuadée que la violence d’un père pouvait être parfois moins douloureuse qu’une existence dans identité, à dissimuler en elle un ‘monstre’ dont elle ne comprenait pas la puissance.

Et devant Aileen, après avoir croisé Ciàran quelques heures plus tôt… le sentiment de ne pas appartenir à leur famille était plus fort encore. Le Carcajou y était aussi pour quelque chose, puisqu’il rejetait vigoureusement l’idée d’une quelconque affiliation avec d’autres Berserker. Sa famille se résumait à Gabriel, point.  Mais devant le regard d’Aileen, si semblable au sien, Siam ressentit un trouble évident, un doute… qui s’en doute l’amena à amoindrir ses défenses et à rester malgré l’ambiance froide qui se dégageait entre sa sœur et elle. Les mots d’Aileen, son attitude n’avait rien d’un rejet. Au contraire elle semblait surprise mais elle aussi… douter de la conduite à tenir. Et pourtant, quelque chose dans l’atmosphère était glaciale. « Ciàran ne tiendra pas rigueur pour avoir fouiller dans son téléphone. Du moins je ne pense pas surtout si c’était pour le ramener. Merci pour lui, il sera soulagé de le trouver ce soir je pense qu’il va passer un moment à le chercher avant de le croire perdu. » Les mots n’avaient pas été spécialement chaleureux mais ils la rassurèrent quand même un peu. Au moins, elle ne passerait pas pour une pilleuse d’informations, qui s’imposerait ensuite parmi eux. Passant une main sur son nez qui refroidissait, Siam renifla avant de fourrer ses mains dans les poches de son manteau. Son attitude semblait encore fuyante et elle jouait distraitement avec un tas de neige, du bout de sa botte. L’ainée allait annoncer son départ quand Aileen lui coupa l’herbe sous le pied. « Okay… Je ne sais pas ce qu’on est sensé dire. Qu’est-ce qui t’amène dans cette ville ? Je comptais me faire un truc chaud. Tu en veux ? Ca évitera d’être épié par des regards curieux. »

Moue un peu boudeuse sur le visage, Siam acquiesça d’un signe de tête. Elle était foutrement réticente, alors pourquoi accepter ? Un soupire lourd chercha à s’échapper de ses lèvres, mais elle l’en empêcha. Il fallait dire, qu’elle était contrariée… car elle ne voulait pas y aller. Mais acceptait quand même avec un certain besoin. Pourquoi ? Siam l’ignorait, mais malgré la gêne et la crainte elle vint à accepter l’invitation d’Aileen.

« Juste… quelques minutes. Je dois retourner travailler après cela. »

L’excuse du travail était la bienvenue. Pour ne pas rester longtemps… un thé, et l’épreuve serait terminée. En attendant, elle suivit Aileen à l’intérieur non sans répondre à sa précédente question, avec une certaine nervosité cependant :

« J’habite ici depuis 8 ans. Ottawa a été un refuge en quelques sortes. Et toi… vous ? Depuis combien de temps être vous là ? Et … »

Elle hésita fortement avant de continuer sa phrase. Mais les yeux baissés, la curiosité l’emporta sur la raison. Et puis, Siam semblait littéralement crever d’envie d’apprendre une mauvaise nouvelle concernant ses géniteurs…

« Et … vos parents ? »



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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyLun 21 Déc - 2:29


❝Siam x Aileene

  X Pourquoi fuis-tu ?

Il n’y a pas que l’air qui est glacial. Comment savoir ce qu’est le savoir être quand on a jamais vraiment eut de code social sur lequel se reposer ? Siam semblait être dans le même état d’esprit que toi, ce qui est rassurant quelque part, cela voulait dire que tu n’étais pas folle ! Et encore moins dérangée ! « Juste… quelques minutes. Je dois retourner travailler après cela. » Avec cette réponse tu espérais intérieurement un début de trêve et peut être un début de dénouement d’histoire qui avait duré trop longtemps et à coup sûr, sur des malentendus… Et si elle avait accepté, peut-être pensait-elle là même chose. Tu n’avais pas toujours pensée ainsi, mais faire des études dans la psychologie ouvrait l’esprit. Et puis si tu te plantais et bien tant pis, tu assumerais ton erreur. « Soit. » Réponse des plus nul et des plus fermé, mais tu étais autant nerveuse que ton aînée.

Tu rentras chez toi, la seconde blonde sur tes talons. Tu lui montras où était le salon et l’invita à s’assoir le temps que tu filles à la cuisine préparer quelques choses de chaud. « Thé ou café ? » tu mis la bouilloire à chauffer, pour toi cela serait un thé, tu n’avais jamais aimé le café de toute façon. Une fois tout ça chaud et prêt, tu ramenas les deux tasses et en tendis une à ta sœur aînée. Tu t’essayas face à elle. « J’habite ici depuis 8 ans. Ottawa a été un refuge en quelques sortes. Et toi… vous ? Depuis combien de temps être vous là ? Et … » elle était pleinement nerveuse. « Et … vos parents ? » Tu pointas ton nez dans ta tasse. Les parents, vos géniteurs.

« On est ici depuis un an maintenant. Comme toi nous espérions trouver un refuge ici, pour passer le reste de notre vie sans emmerde. Et je ne dis pas ça pour toi. » Tu bus une gorgée de ton thé. Voilà des années que tu n’avais pas parler de tes parents, c’était un sujet tabou que tu ne voulais pas aborder avec ton jumeau. Mais Siam ne les avais pas connu et elle avait une chance inouïe, tu lui enviais sa place. C’était mieux d’être seule que mal accompagné. « On ne peut pas appeler ça des parents. » Tu te levas, ton mug en main et te dirigeas vers la fenêtre. « Les parents sont sensé aimé leur enfants, pas sur que ça été le cas des nôtres. Je n’ai pas de nouvelle et franchement je m’en contre fou ! Il serait dans la tombe que cela me ferais ni chaud ni froid ! » Ce n’était pas de la colère qui émanait de toi quand tu parlais de tes parents, C’était un sentiment à mi-chemin entre la pitié et l’incompréhension. Deux sentiments bizarre qui ne devrait pas émaner de qui quonc quand on parle de ses parents de manière générale. . « Pourquoi cette question ? Sans vouloir te vexer, tu n’as pas vécu avec eux, ils ne se sont guère plus occupé de toi que de nous, alors pourquoi cela t’intéresse. » A nouveau aucune agressivité en toi, tu parlais de façon posé, pour une fois que tu pouvais avoir une conversation sérieuse avec ta grande sœur. Tu ne l’avais pas connu et malgré la jalousie maladive qui te serrait le cœur dès lors que tu l’imaginais vivre sa vie sans coups, tu voulais comprendre.

Tu regardas le temps dehors. Froid. Rugueux. Guère plaisant. Tu étais mieux dedans même avec Siam présentes. Tu retournas t’asseoir là où tu étais. « Je peux te poser une question ? » pour une première fois tu ciblas ta sœur droit dans les yeux. Votre ressemble t’arriva comme un coup de poing dans la tronche ! C’était beaucoup plus frappant vu de près ! « Pourquoi nos chemins de vie ont-ils pris un chemin si différent ? »


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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyMer 23 Déc - 21:29
Aileen & Siam




“L’on hait avec excès lorsque l’on ignore un frère ou une sœur.”


Vraiment, il était étrange que Siam est acceptée l’invitation de sa petite sœur. Elle n’avait pas envie de le faire, son Alter-ego non plus… du moins c’était quelque chose dont elle se persuadait. Depuis le temps qu’elle rejetait l’idée d’avoir une famille, d’être liée par le sang qu’elle le veuille ou non … c’était pour elle, devenu un réflexe que de dire ‘non’. De tourner les talons, et d’enfouir ce qui en résultait en essayant de continuer à vivre… et d’ignorer. Pourtant, Siam devait se rendre à l’évidence, elle avait accepté parce que quelque part, elle en avait besoin. Même si elle ne voulait pas, même si elle ne souhaitait pas se responsabilisé vis-à-vis des jumeaux… même si elle ne voulait pas faire partie de leur cercle, de leur vie… la Berserker semblait avoir finalement envie de découvrir qui ils étaient. Un peu du moins. Peut-être pour faire la paix avec elle-même… ou juste clore un chapitre de son existence qui la bouffait encore, malgré ses efforts et les années qui la séparaient de sa vie de galère. Son enfance, son adolescence n’avaient été qu’un immense désastre. Il n’y avait que depuis 8 ans, que Siam avait découvert le mot ‘stabilité’. Plus ou moins. Mais il semblait à présent, que faire la paix avec son passé demeurait la clé pour vivre sereinement. Gabriel le lui avait répété, des centaines de fois, sans qu’elle ne l’accepte… Avec le recul, il semblait en effet que l’alchimiste ait eu raison depuis le début. Le carcajou n’était pas d’accord, mais peu à peu l’idée faisait son chemin dans l’esprit de la jeune femme, qui la réfutait toujours, non pas par orgueil mais véritablement par crainte. Comme toujours …

Aussi la suivit-elle avec réserve, semblable à une gamine un peu paumée qui ignorait vraiment dans quel guêpier elle venait de se fourrer et à quelle sauce elle allait être mangée. Bon dans ce cas-là il était aussi probable qu’elle mange Aileen, étant donné l’état de son Alter-ego qui grattait là-dedans, avec violence, lui intimant de fuir ou d’attaquer… mais en aucun cas de rester passive devant sa petite sœur. C’était dans ses cas-là, que Siam remerciait les pouvoirs de Gabriel de lui accorder du répit. Le talisman lui était précieux face à la force du Carcajou devant qui elle ne faisait pas le poids. Suivant les instructions de la jeune femme, Siam s’installa dans le salon, très mal à l’aise, observant les alentours avec minutie le temps qu’Aileen ne prépare un thé pour elle également. Alors c’était ici, que vivait son frère, sa sœur… des gens de sa ‘famille’. Drôle de concept, que d’apprendre un peu plus sur les gens par la décoration de leur nid. Mais finalement, puisqu’elle était incapable de lire en eux, c’était un peu la seule manière de gratter quelques informations. Finalement, Aileen revint rapidement, lui tendit une tasse de thé sur laquelle elle souffla rapidement pour se donner une contenance. Puis elle l’interrogea à nouveau. Donc, ils étaient là depuis un an. Siam se mit alors à se poser quelques questions, sur les événements qui les avaient poussés ici eux aussi. Comment s’en étaient-ils sortis ? A quel prix ? Comme quoi, elle se souciait un minimum de leur sort… Mais cette fois ce n’était pas à cause de lien de sang, juste par empathie. L’on ne pouvait s’effacer, même si la peur n’aidait pas à se montrer altruiste et à l’écoute. Sa question sur les parents cependant sembla plonger Aileen dans une réflexion peu agréable. Siam ne regretta pas sa question, elle lui permettait de l’observer un peu. Aussi attendit-elle sa réponse patiemment, sans la troubler. «  On ne peut pas appeler ça des parents. Les parents sont sensé aimé leur enfants, pas sur que ça été le cas des nôtres. Je n’ai pas de nouvelle et franchement je m’en contre fou ! Il serait dans la tombe que cela me ferais ni chaud ni froid ! Pourquoi cette question ? Sans vouloir te vexer, tu n’as pas vécu avec eux, ils ne se sont guère plus occupé de toi que de nous, alors pourquoi cela t’intéresse. »

Pourquoi avait-elle posé la question… certainement pas par politesse ! Mais elle devait la poser, c’était viscérale. La réponse quant à elle semblait dérisoire, mais Siam avait eu besoin de voir le regard d’Aileen à leur encontre… lui permettant de se faire une idée sur les sentiments de cette dernière. Elle soupira alors, ignorant quoi répondre à la question d’Aileen qu’elle ne prenait cependant pas vraiment comme une agression malgré le ton tranchant de sa jeune sœur. C’était légitime, mais que pouvait-elle répondre ? Se contentant d’hausser les épaules, Siam prit quelques gorgées de thé, signifiant un peu qu’il n’y avait en effet par beaucoup de raison de demander des nouvelles des géniteurs Islandais. Quoi que… Siam ne s’inquiétait pas de leur sort… mais semblait quand même dans le besoin d’en parler. Elle ne le fit cependant pas, ce n’était certainement pas le moment d’insister… Surtout qu’Aileen reprenait la parole. « Je peux te poser une question ? Pourquoi nos chemins de vie ont-ils pris un chemin si différent ? »

« Et bien … »

Cette question mine de rien, la secouait un peu. Pourquoi ? C’était une bonne question… Une fois encore, elle haussa les épaules, se calant ensuite contre son dossier et baissa les yeux pour observer son thé. Nerveusement, et l’air un peu maussade, elle ne quitta pas le liquide ambré du regard puisqu’elle avait été troublé par celui, bien trop franc d’Aileen. Pourtant, elle fit un effort pour répondre… même si son manque d’assurance était flagrant. Mais Aileen demandait elle une justification à Siam ? Une justification à sa fuite ? La Berserker l’ignorait, seulement elle semblait aussi dans le besoin d’exprimer certaine chose… et contre toute attente, malgré le froid qui se dégageait de leur échange, il semblait plus facile de parler avec Aileen.

« Je n’en sais rien. Parce qu’ils étaient comme ça. Parce que j’ai grandi seule, et que je n’ai pas réussis à affronter ce que j’ai vu, en assumant ce que j’ai vécu. Je crois que… d’un certain côté, j’étais trop vulnérable et j’en attendais trop quand je suis venue. Pas assez mature ou au contraire trop ‘précoce’ devant certaines réalités aussi. Et puis je crois que je vous en voulais d’être deux … en un sens, je n’ai pas eu peur pour vous parce que vous étiez ensemble pour affronter la vie. »

De piètres explications, mais comment expliquer des engrenages si complexes ? La vérité était beaucoup moins simple à expliquer. Seulement, Siam sembla vouloir en rajouter, pour essayer d’expliquer un peu maladroitement ses actes et son raisonnement. Ce qu’elle fit, non sans avoir soupiré, passant une main presque tremblante dans ses cheveux et d’une voix bien peu assurée.

« C’est comme ça, c’est la vie… Elle aurait été différente si les parents avaient demandé ma garde. Ou si nous étions restés en Islande. Mais ils ne l’on pas fait… Qu’est-ce que tu veux que je te dise… Je ne comprends toujours pas moi-même comment des êtres humains peuvent se montrer aussi … minables. »

Et s’était bien peu, comparé à l’opinion qu’elle se faisait d’eux. Mais contrairement à Aileen, et comme toute orpheline dans la situation de Siam, elle continuait « d’espérer », d’idéaliser, ou simplement de courir après un idéal qu’elle semblait pourtant savoir impossible…



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Il n'y a qu'un remède à la trouille : la fuite | Feat. Aileen EmptyMer 6 Jan - 20:21


❝Siam x Aileene

   X Pourquoi fuis-tu ?

[C'est pas terrible comparé à d'habitude je suis vraiment désolée :( promis j'essaie de me rattraper sur la prochaine.]

Nul ne saurait dire vraiment ce qui a pu te pousser à inviter ta sœur chez toi. Le fauve en toi se battait pour la foutre dehors. Mais tu avais besoin de cette discutions, c’était nécessaire pour pouvoir aller de l’avant ! Est-ce qu’elle ferait partie de ta vie après ? Cette question flottait dans ta tête sans trouver aucune réponse, car tu n’étais pas là seule juge dans cette affaire. Ton frère en faisait partie. Tu te demandais tout court si tu allais en parler à ton jumeau. Quel serait sa réaction ? Tu ignorais comment son entretien s’était déroulé. Comment ne pas faire de faux pas ? Tu fouillais dans ton esprit à une vitesse vertigineuse pour arriver à trouver des solutions à ton questionnement.

Une chose est sur tu avais rangé toute animosité contre elle. Tu n’avais pas envie de l’affronter, tu n’as tout court pas envie de laisser le félin qui grondait en toi prendre le dessus… Ciàrran te le reprocherait à mort si tu avais le malheur de faire tes griffes sur les meubles de la maison ! Mais le fait que vous pussiez parler sans énervement visible t’apaisait tout simplement.

Tu regardais le comportement de ta sœur cherchant le moindre signe pouvant trahir ce qu’elle pouvait penser de ce que tu venais de dire. Siam haussa les épaules. Tu en jugeais que pour l’heure ton interrogation n’aurait aucune réponse. Pour l’instant. Peut-être un jour, mais Siam n’avais pour le moment pas envie de le faire, c’était son choix et tu le respecterais tout simplement. Tu pris une longue gorgé de thé. « Et bien … » commença ta sœur. Tu l’observas. A nouveau elle secoua les épaules, tu fronças les sourcils, tu aurais aimé avoir les réponses à tes questions sinon la conversation n’était pas vraiment intéressante. Tu soupiras légèrement. « Je n’en sais rien. Parce qu’ils étaient comme ça. Parce que j’ai grandi seule, et que je n’ai pas réussis à affronter ce que j’ai vu, en assumant ce que j’ai vécu. Je crois que… d’un certain côté, j’étais trop vulnérable et j’en attendais trop quand je suis venue. Pas assez mature ou au contraire trop ‘précoce’ devant certaines réalités aussi. Et puis je crois que je vous en voulais d’être deux … en un sens, je n’ai pas eu peur pour vous parce que vous étiez ensemble pour affronter la vie. »

Tu te rassis sur ton canapé. Posant le mug vide sur la table basse. Le liquide était partie si vide que tu ne t’en été pas vraiment rendu compte ! Le thé et autre crudité était ton dada. Tu étais passé maître dans l’art de faire des cocktail de fruit sans alcool et de reconnaissance des différents thés ! Faut bien avoir un peu de classe de temps en temps ça ne court pas forcément les rues par ces temps là ! Cette discutions était peut être le début d’un renouveau pour toi et peut être pour elle aussi qui sait ? « C’est comme ça, c’est la vie… Elle aurait été différente si les parents avaient demandé ma garde. Ou si nous étions restés en Islande. Mais ils ne l’on pas fait… Qu’est-ce que tu veux que je te dise… Je ne comprends toujours pas moi-même comment des êtres humains peuvent se montrer aussi … minables. »

Tu acquiesças à son explication. C’était une des explications qui justifiait ton choix d’études dans la psychologie. Tu n’avais jamais compris comment et par quoi passer les gens avant d’être comme le disais si bien Siam, « minable ». Tu voulais comprendre et travailler là-dessus ! « Je comprends que tu puisses nous en vouloir J’avoue que le fait d’avoir Ciàrran avec moi était un soulagement, et je pense que l’inverse à longtemps été vrai aussi, mais pas dans le sens que tu imagines ! Ce qu’on a vécu à deux, ont du être tout autant compliqué que toi toute seule. De mon côté je t’ai longtemps envié aussi et jalousé. Parce que tu étais libre de cette emprise que j’ai subit durant toute mon enfance. Tu as pu garder ta part d’enfance. Avec le temps et la réflexion, je me dis que nous avons tous les trois un vécut différent mais tout aussi dur, je ne connais pas le tiens mais voilà c’est ce que je me dis. » tu secouas la tête. Une mèche blonde te glissa sur le nez, tu la ramenas en arrière. « Oui, avec des si on referait le monde, c’est sûr. Mais c’était assez bizarre de grandir en se disant qu’il y en a une autre. Ne pas la connaître et ne pas comprendre pourquoi elle n’est pas là. C’est pour ça que par masochisme je me suis plongé dans des études de psychologie. Quelques part je cherchais une réponse à toutes ses questions qui m’ont bercé les soirs de mon enfance parce que j’étais à mille lieu de pensée que tu viendrais sonner à ma porte en fait. » Tu eus un léger rire nerveux. La situation n’était pas vraiment courante et tu étais à mille lieu de la savoir ici. Après tout la ville était grande ! Tu n’attendais pas vraiment de réponse à ce que tu venais de dire. Tu avais juste levé le voile sur ce que tu pensais intérieurement.

❝ Ça doit pas t’empêcher de croire à tes rêves. Si tu fais une fixation sur le passé, tu sauras jamais ce que l’avenir te réserve. ❞
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